Jens Nikolaus Weingarten

© MAEVA

prénom(s). JENS NIKOLAUS nom(s). WEINGARTEN âge. 24 ANS. date et lieu de naissance. 16 OCTOBRE 1985 ; MUNICH, HAUTE-BAVIÈRE, ALLEMAGNE. race. HOMO SAPIENS SAPIENS métier. BARMAN AU MERLOTTE'S

prénom ou pseudo. NIGHT
pays et région. OTTAWA, ONTATIO, CANADA
âge. 19 ANS
célébrité sur l'avatar. ALEX PETTYFER
poste vacant. NON
fréquence de passage. 05/07
commentaire personnel. UNE BOUTEILLE DE B+

Chapitre 01 ; Ashes and Reminiscences...There's no smoke without fire.

Deux battements. Deux mesures. Deux silences. Le flôt le submergea : il en fut rapidement rongé jusqu'à la moelle. La fatalité était bien souvent aussi harmonieuse qu'une sonate, mais bien moins inoffensive. Le destin n'a que faire de l'endroit où il frappe : il est insaisissable comme la foudre, indomptable comme le vent et, surtout, il est impitoyable. Le froid s'était imiscé en lui comme une lame d'acier : il n'avait pu apaiser ses pensées en laissant glisser ses doigts sur les touches d'ivoire. Maintenant, sa mélodie s'était transformée en litanie et ses mouvements se faisaient plus précis, plus mécaniques. Il lui semblait que son esprit ne lui dictait plus la marche à suivre, mais que ses mains pianotaient toutes seules dans un élan soutenu et automatique. Puis, soudainement, la douleur lui cribla la peau et la mélodie s'arrêta dans une plainte déchirante. Rageur, il plaqua ses mains sur son corps en étouffant un grognement, puis une larme roula sur sa joue. Il se leva, traversa la pièce et entra dans la salle d'eau. Il leva ses mains vers la lumière, celle-ci révéla à la face du jour une peau striée de rouge, une peau marquée par la morsure d'un feu brûlant. Répugné, il fit couler l'eau, plongea ses bras dans une eau glaciale et laissa un cri perçer ses lèvres. Il empoigna une serviette et frictionna les régions brûlées avec acharnement. Ses gestes étaient vifs et violents, mais les stigmates étaient toujours là, bien présents sur sa peau, bien ancrés dans sa chair.

Il avait peu de souvenirs de ce qui s'était passé. Tout ce qu'il savait, on lui avait raconté. De cet évènement qui avait changé sa vie lui parvenaient au compte-gouttes de vagues réminiscences et souvent, celles-ci se manifestaient par la voie de cauchemars atroces qui lui laissaient bien souvent au réveil un goût de cendre dans la bouche. Sa soeur cadette, Elsa, lui avait raconté que le feu s'était déclaré dans la grange. Elle lui avait assuré que c'était leur père qui avait oublié la lampe à l'huile dans la vieille grange et qu'une vache l'avait fait tomber du socle, enflammant le foin qui se trouvait dans l'enclos. Maintes et maintes fois, elle lui avait relaté les faits entourant cet évènement, lui disant qu'il l'avait sortie de sa chambre en flammes, lui disant qu'il lui avait évitée d'être tuée par une poutre qui avait tombé du plafond. Elle lui avait même raconté qu'il s'était érigé entre elle et le feu, se protégeant le visage de ses mains et c'est ainsi qu'il avait été grièvement brûlé aux mains et aux avants-bras. Parfois même, elle lui avait murmuré, alors qu'ils étaient enlacés dans un lit glacé par la fraîcheur de la nuit, qu'il avait tenté de sauver leur père et que c'était ainsi qu'il perdu conscience, incommodé par la fumée qui devenait de plus en plus épaisse.

Pourtant, les brumeux souvenirs qui étaient arrachés à ses cauchemars lui racontaient une version bien différente de l'incident. Alors, il se voyait en rêve parcourir les quelques mètres qui le séparaient de la chambre de sa soeur, en sueur. Il se voyait pousser la porte alors que les murs étaient en flammes, puis, il constatait avec horreur que la chambre était vide. Puis, c'était le noir total. Il se réveillait alors avec une impression de peur grandissante, il sentait encore la douleur du feu qui lui lèche le corps...Bien souvent, le matin lui rappellait sa lâcheté. Il n'était pas le héro que sa soeur décrivait dans ses récits. Il l'avait souvent priée de lui dire la vérité, de lui dire ce qui s'était vraiment passé cette nuit-là, mais elle s'évertuait à l'ériger en héro alors qu'il n'était qu'un lâche. Il savait parfaitement que c'était lui qui avait oublié la lampe dans la grange, il savait pertinemment qu'il avait été incommodé par la fumée en entrant dans la chambre de sa soeur et qu'il était resté là, inconscient, se faisant mordre par les flammes, jusqu'à ce qu'Elsa vienne le sortir de la maison. Il savait très bien que c'était elle qui avait sauvé sa mère et lui et qu'elle s'évertuait à ne rien lui révéler pour ne pas qu'il se sente coupable de la mort de leur père. Par contre, il ne pouvait être certain de ses souvenirs et donc, il ne pouvait être sûr qu'il était responsable de la mort de son père. Malgré tout, il avait une étrange impression qui le harcelait et qui lui empêchait de vivre pleinement sa vie. Au moins, son amnésie des évènements lui avait permit de passer au travers l'épreuve sans rien d'autre que des séquelles physiques. Elsa, néanmoins, était beaucoup plus affectée que lui par la tragédie.

Il ferma l'eau. Il posa son dos sur le mur qui faisait face au miroir et se laissa glisser lentement jusqu'au plancher. Il déposa ses mains sur le sol froid et pleura. Il leva des yeux vides vers le miroir qui lui faisait face. Le reflet que celui-ci lui renvoya s'avéra être dévasté par la fatalité.

- JE M'APPELLE JENS WEINGARTEN, J'AI LES MAINS BRÛLÉES ET J'AI TUÉ MON PÈRE.

Chapitre 02 ; A new cradle : No one's free, even unleashed.

- JAY ! JAY ! HEY ! L'ALLEMAND !

L'interpellé se retourna, un sourire amusé aux lèvres. Ses cheveux d'un blond cendré contrastaient étrangement avec l'ambiance tamisée qui règnait au Merlotte's. Le bar était bondé, les femmes étaient exaltées et le Tru:Blood n'avait jamais été aussi en demande. Malgré toute l'agitation qui imposait son hégémonie, les habitués étaient fidèles au rendez-vous et consommaient comme dix. C'était à se demander s'ils faisaient tourner le bar à eux seuls. Quoiqu'il en soit, Jens ne s'en plaignait pas : même s'ils étaient incapables de se souvenir de son prénom et qu'ils le traitaient comme s'il était le fils d'un nazi, ils donnaient de bon pourboire et il savait pertinemment qu'ils n'avaient pas de mauvaises intentions à son égard. Il délaissa le verre qu'il était en train de sécher à l'aide d'une serviette et se dirigea vers le client qui l'avait appellé.

- BOUGE TES FESSES DE NAZI, JAY, ET DONNE-MOI UNE AUTRE BIÈRE.
- C'EST JENS, MON NOM, MACE !
- JENS, JAY, C'EST PAREIL ! EN AUTANT QUE TU ME SERVES UNE AUTRE BIÈRE.

Jens roula des yeux et lui apporta ce qu'il demandait. Puis, il retourna à ses occupations. Depuis qu'il était en Amérique, Jens avait tourné la page. Il avait décidé d'oublier le tragique incident qui lui avait coûté son talent au piano et son père. C'était d'ailleurs la raison qui l'avait poussé à s'installer chez sa tante, aux États-Unis avec sa soeur, Elsa. Depuis la mort de leur père, leur mère avait sombré dans la dépression et avait été prise en charge par son propre frère. Ainsi, Jens et Elsa se retrouvaient seuls, ne pouvant compter que l'un sur l'autre. Motivé à changer de vie, Jens apprit rapidement l'Anglais et demanda hospice à sa tante qui accepta avec joie de les héberger. Il se dégotta donc un boulot au Merlotte's en tant que barman et put ainsi se trouver un appartement en ville, laissant sa soeur vivre avec leur tante. Jens s'était vite adapté à sa nouvelle vie, quoique son léger accent ne laissait planer aucun doute sur sa nationnalité.

- EXCUSEZ-MOI !

L'Allemand se retourna. Une belle jeune femme était penchée sur le bar, un billet de vingt dans les mains. Il lui sourit et alla à sa rencontre.

- JE VOUS SERT QUOI ?

Il posa ses mains à plat sur le bar, attendant une réponse de la jolie cliente.

- SEXY L'ACCENT. JE DIRAIS...AUTRICHIEN ? NON. BAVAROIS.

Jens ne put réprimer un sourire en coin. Décidément, elle s'y connaissait bien. Il se pencha et posa son menton sur son poing en s'approchant de la jolie demoiselle.

- TRÈS IMPRESSIONNANT. enchaîna-t-il en plongeant ses yeux verts dans ceux de la jeune femme.
- ON ME LE DIT SOUVENT.

Décidément, elle était vive d'esprit. Elle laissa son regard s'attarder sur la main pansée de Jens, puis, se saisit de celle-ci. Le jeune homme en fut déstabilisé.

- POURQUOI CE BANDAGE ? TU T'ES BLESSÉ AVEC DE LA VITRE CASSÉE ?

Visiblement mal à l'aise, Jens retira promptement sa main de l'étreinte de la jeune femme et cacha celle-ci sous le comptoir.

- OUAIS. UN SIMPLE ACCIDENT DE TRAVAIL. BON, JE VOUS SERT QUELQUE CHOSE ?

La jeune femme sembla déçue et un peu vexée. Jens l'avait certainement brusquée un peu en retirant brutalement sa main.

- EUH. UNE...UNE BIÈRE. MERCI.

Il se retourna pour prendre une bouteille dans le réfrigérateur. Et alors qu'il la décapsulait, elle revint à la charge :

- TU SAIS, JE SUIS DÉSOLÉE DE T'AVOIR VEXÉ. CE N'ÉTAIT PAS MON INTENTION. J'AI TENDANCE À POSER TROP DE QUESTIONS.

Il lui donna sa bière.

- ÇA VA.
- BON, JE NE T'IMPORTUNNERAI PLUS.

Puis, alors qu'il se retourna pour s'excuser, elle était déjà partie, absorbée par le flôt de gens.

Chapitre 03 ; Don't choke : Follow the river of sound and dive in, because this is your only way out.


- RECOMMENCE, JENS.

Le jeune homme s'exécuta. Il laissa ses doigts vagabonder sur les touches immaculées et l'instrument se mit à cracher un air mélancolique. Il était deux heures passées et l'humidité s'était insinuée dans la pièce : les murs suintaient et les carreaux étaient recouverts de rigoles de pluie. Assis devant son piano, Jens laissait entrevoir son essence. Une mèche blonde vint se coller sur son visage, il sembla ne pas s'en rendre compte et continuait à épouser les touches avec ses doigts. Ses mains étaient magnifiques : il se l'était souvent fait dire par ses nombreux instructeurs de piano qui voyaient en lui un futur prodige de la musique. Mais il n'était pas encore tout à fait au point : il se laissait trop submerger par ses sentiments, ce qui laissait sa technique amoindrie.

- ENCORE, JENS.
- NON ! IL EST DEUX HEURES PASSÉES. J'EN PEUX PLUS, MOI.
- JENS, TU AS UN RÉCITAL DEMAIN.
- ET ALORS ? C'EST PAS EN M'EMPÊCHANT DE DORMIR QUE TU VAS ME FAIRE PERFORMER COMME UN AS, PAPA.

Le jeune homme se leva d'un bond et sortit de la pièce. Il grimpa les escaliers qui le menèrent à l'extérieur de la maison. Il prit la vieille lampe à l'huile dans le garage, l'alluma et regagna l'air frais de la nuit. Le vent balaya ses cheveux et son visage, mais il se sentait bien. Il marcha jusqu'à la vieille grange et y déposa la lampe sur le tabouret, près de l'entrée. Puis, il se laissa choir sur un tapis de foin. Il venait souvent à cet endroit, c'était son refuge. Elsa y vennait parfois elle aussi, pour fuir ses problèmes, les petites choses de la vie qui la rendait folle de rage. Lui, y allait plutôt lorsqu'il se sentait à bout de nerfs, lorsque son père lui mettait trop de pression sur les épaules quant à sa carrière musicale. Pas qu'il n'aime pas jouer du piano, au contraire, il adorait cela, mais il en avait assez de se faire pousser dans le dos par son père.

Il se cala profondément dans le foin moelleux et plongea une main dans un amas de foin. Il en sortit une bouteille d'alcool et en but une lampée. Lui et sa soeur en avaient caché une pour les moments où ils étaient les deux dans la grange. Ils adoraient alors boire un peu en se racontant leurs problèmes. Ce soir, Jens était seul, mais il voulait se détendre. Lorsqu'il eut bu plusieurs gorgées, il se leva pour regagner la maison. Il savait maintenant que son père s'était endormi et qu'il serait seul dans la maison. Il quitta donc la grange, oubliant la bouteille d'alcool et la lampe à l'huile derrière lui...

Chapitre 04 ; You're my blood : That's why I don't want you to die, but I guess it's too late now.

- TU AS FAIS QUOI ?
- JENS, NE TE FACHES PAS, JE T'EN PRIE !

Jens était hors de lui. Il parcourut la pièce d'un pas rageur et posa sa main sur le mur, haletant.

- QU'EST-CE QUI T'ES PASSÉ PAR LA TÊTE, ELSA ?


Elle éclata en sanglots, s'approcha de son frère et posa la main sur son épaule. Il se distança, dégoûté. Son contact avait été glacial, repoussant, inhumain. Il ne pouvait concevoir que sa soeur ait perdu son éclat de vie, qu'elle ait troqué son humanité pour être avec celui qu'elle aimait. Elle était venue le voir, un soir, un sourire béat aux lèvres. Il avait senti qu'il y avait eu un changement en elle. Elle lui avait alors avoué qu'elle était amoureuse. Cependant, quand Jens lui avait entendu dire qu'elle était amoureuse, il croyait qu'elle était tombée sous le charme d'un charmant jeune homme. Pourtant, ce jeune homme s'avéra bien rapidement être jeune...depuis très longtemps. Jens n'avait pas particulièrement apprécié. Pas qu'il ait quoique ce soit contre les vampires, mais il préférait voir sa soeur avec un être humain.

Malgré tout, il croyait Elsa un minimum intelligente. Il accepta son idylle avec ce vampire, mais il ne croyait pas qu'elle allait passer à l'acte et qu'elle allait se faire vampiriser. C'est pourquoi la visite rendue par sa soeur alors qu'elle avait son visage dans la rubrique nécrologique l'avait fortement perturbé. Il savait maintenant qu'elle avait fait l'idiote en se laissant transformer en vampire.

- JE SUIS DÉSOLÉE, JENS. JE SAVAIS QUE TU N'ALLAIS PAS APPROUVER, MAIS TU DOIS ME COMPRENDRE...
- TE COMPRENDRE ? TU ME DEMANDES DE TE COMPRENDRE ? E T MOI DANS TOUT CA ? TU ES LA SEULE FAMILLE QUI ME RESTE, ELSA, ET TU VAS TOUT GÂCHER EN TE LAISSANT SUCER LE SANG PAS UN VAMPIRE.


Il se retourna vers elle, la prit par les épaules et lui cracha ces paroles au visage :

- JE TE CROYAIS PLUS INTELLIGENTE, MAIS CE QUE TU AS FAIT ÉTAIT COMPLÈTEMENT IRRÉFLÉCHI.

Elle sembla secouée par les paroles acerbes de son frère. Mais elle senti la tristesse dans la voix de son frère. Il était vrai qu'elle était sa seule famille, mais elle avait également été très affectée par la mort de leur père, elle avait conservé des séquelles psychologiques, mais, maintenant, elle se sentait bien. Elle n'avait plus de ressentiment, ni de remords et elle ne voyait plus l'incident se produire en cauchemar encore et encore. Cependant, elle comprenait la frustration de Jens et elle décida qu'elle allait lui laisser le temps de digérer la nouvelle.

Elle posa sa main sur la joue de son frère. Cette fois, il ne recula pas, mais posa sur elle un regard triste. Il devrait s'y faire. Après tout, elle était la seule famille qui lui restait. Il ferma les yeux et posa également sa main sur celle de sa soeur. Le contraste était désarmant : elle à la peau froide et blanche, lui à la peau chaude et brûlée. Alors qu'ils avaient été si proches, antérieurement, ils étaient maintenant aux antipodes.

Merci beaucoup ^^

Je m'aperçois que j'oublie de souhaiter la bienvenue à pas mal de monde...
Bienvenue!

Merci à tous pour l'accueil !
Sinon, je crois que j'ai terminé ma fiche =D

Willkommen, Bienvenue, Welcome de la part de toute l'équipe administrative de True Blood!

il faut que je te dise. Le tout a été bien agréable à lire, l'histoire à la fois originale et intéressante... Vraiment, je ne vois pas quoi redire, pour ma part tout est nickel. Jens est bien sympa, je sens que je passerais faire un petit tour au Merlotte un de ces quatre. ^^ &J'espère que tu comptes faire d'Elsa un PV et que quelqu'un la prendra!

donc, donc, donc. Je ne vais pas te faire attendre encore, & te valide sur le champ! Bienvenue dans la famille!

oh, au fait! Avant de te quitter, je vais te donner quelques tuyaux. Des conseils, entre nous! D'abord, pour te faire des amis, tu devrais créer ta feuille relationnelle. Puis, pour jouer, répertorier ton roleplay. Si tu te poses des questions, tu peux visiter la partie info& more, ou t'adresser directement à moi. Je me ferais une joie de répondre à tes interrogations. ^^

pour finir. Un ultime détail avant que tu prennes ton envol. Pour vivre, le forum a besoin de monde. Aussi, si tu pouvais faire tourner le lien, créer des partenariats, nous tous t'en serions extrêmement redevables.

Merci énormément ^^