Pavel montre moi tes pattes, je te dirai qui tu es...

Pavel William Jovan 26 ans / 128 ans 22 décembre 1899 à Bucarest ; ROUMANIE Lycan Entrepreneur Immobilier, Spécialisé dans l'aménagement des espaces pour les vampires

- 108 ans ; Ancien Empire Prusse "Il faut écouter les vieillards : il y a toujours dans ce qu'ils disent un peu de vérité. Mais il ne faut pas leur obéir, car ils ont perdu ce qui faisait leur force : la jeunesse." Auguste Detoeuf

Je venais de m’éveiller, le chant des oiseaux était parvenu à me sortir de mon sommeil réparateur. Quand j’observais la pendule, je fis rapidement un calcul… onze heures que je dormais… La guerre était capable d’épuiser n’importe quel homme même le plus robuste, j’en étais la preuve. Revenue quelques jours plus tôt à cause d’une démobilisation, l’armée Prusse craignait de voir disparaître sa noblesse dans cette guerre.

Posant ma main sur mon torse, je constatais que la douleur était toujours vive. J’aurais bien été demander un peu de morphine aux domestiques mais si cela venait aux oreilles de mon pére, je passerais une fois encore pour un faible. Un an que je n’avais pas vu mes parents et mon pére n’avait pas été encore me voir… Sortant de ma chambre habillé d’un simple pantalon, j’observais la cour par l’une des grandes fenêtres de notre demeure d’été.

Il était la, déjeunant calmement en compagnie des Van Hergerg. Famille elle aussi haut placée dans le pays.

« On m’a dit que votre fils ainé à été blessé ? »
« Rien de bien grave… Il se remet et d’ici une semaine, il pourra rejoindre ses troupes sur le front…. »

Cela m’aurait étonné aussi. Enfin je me demandais encore comment mes cotes allaient se réparer aussi vite mais apparemment j’allais devoir faire avec.

« Vous devez être fier, vos deux fils servent dans la grande armée de l’empire. Un capitaine chez les fantassins et un adjudant dans l’aviation. Voila ce qui manque aux français. De vrais aristocrates pour diriger leur armée. Nos familles ont déjà démontré leur savoir faire sur des générations. »
« Cela va de soit. »

Je lâchais un soupir dédaigneux et une domestique que je n’avais pas entendu arriver m’apporta un peignoir. Attirant de se fait l’attention de mon père. Son ouïe trop fine était une vraie malédiction… Sale monstre…
La laissant m’enfiler mon peignoir, je me mettais en chemin pour les rejoindre. Inclinant légèrement la tête par respect quand j’arrivais vers eux.

« Quand on parle du loup ! » lâcha Van Hergerg amusé par son jeu de mots alors que mon regard se posait sur mon père… Oui le loup… Il y en avait un à cette table… Les domestiques s’affairaient déjà à préparer mon petit déjeuner alors que je déposais une bise sur la joue de ma mère en m’installant dans mon fauteuil. « J’ai été heureux d’apprendre que vous étiez saint et sauf. Comment se fait il que vous ne demandiez pas à rejoindre l’aviation pour rejoindre votre petit frère ? »

Mon regard se porta alors sur notre propriété, observant les hectares de jardin s’étendre jusqu'à notre foret. « Mon petit frère est en sécurité dans l’aviation, il n’est pas directement exposé. J’ai confiance pour lui. Je ne voulais pas que l’on pense qu’une fois encore nous bénéficions d’un traitement de faveur. Les Jovan ne se cachent pas et ne demandent pas. Ils sont la ou leur patrie à besoin d’eux. »

J’étais surpris de la rapidité avec laquelle m’étais venu ce mensonge. La vérité été que mon père m’avait puni pour avoir refusé un mariage arrangé. Sans doute n’avait il pas pensé que je survive aussi longtemps sans ce qu’il appelait son don. Mais j’étais content de n’être qu’un simple humain. Je lui démontrais, seul, que ma vie de mortel libre valait bien plus que ses mensonges et ses manipulations.

« Il me faut vous laisser. Je pars chasser. « Lâcha t il alors en se levant, partant vers les écuries, je savais qu’il n’avait besoin ni de chevaux ni d’armes… Maintenant qu’il avait démontré sa supériorité, il allait pouvoir se livrer à son passe temps favoris, lâcher la bête en pleine nature.

- 58 ans; Alaska "Le temps passé n'est plus, l'autre encore n'est pas, Et le présent languit entre vie et trépas ; Bref, la mort et la vie en tout temps est semblable." Jean-Baptiste Chassignet

Depuis ma transformation tout avait changé, j'avais terminé une guerre comme une bête, commencé une autre comme une bête et à présent je quittais le vieux continent pour l'Amérique en passant par le Nord. Toutes mes identités étaient recherchés, que cela soit pour des crimes ou des comptes à régler, prendre le bateau n'était pas une idée brillante et quoi de mieux qu'une traversée polaire pour ne faire qu'un avec l'animal. Au moins si je parvenir à sauver ma sale peau de loup, c'était la preuve que des forces en ce monde m'avait accordé l'absolution.

C'était inconscient et le peu d'importance que j'accordais à la vie qui m'avait laissé la dedans, j'ai failli y passer à plusieurs reprise mais finalement je l'ai fait. J'avais débarqué dans ce petit village ou mon seul accent avait suffit à me faire mal voir. Mon anglais était correct, j 'aurais même pu m'avancer à dire qu'il était bon mais cela faisait des années que je ne l'avais pas pratiqué.

« Un whisky et un couvert. » lâchais je à la serveuse alors que je m'installais au comptoir.

« T'es pas du coin toi hein? »

« On peut dire ça comme ça. » lui répondis je alors que mes yeux à la lueur inquiétante croisèrent les siens. Je le sentis instantanément, il avait peur... C'est une capacité très appréciable quand on ne veut pas se mêler à la foule. Cependant avec la peur vient souvent la haine et la violence et ces trappeurs avait déjà faite leur opinion sur moi... Dommage... Avec les quelques dollars que j'avais, je pu mangeais dans mon coin: Du renne grillé avec des pommes de terre. On était loin des repas dominicains en famille mais c'était déjà bien mieux que les rations données à l'armée. aussitôt terminé, je quittais les lieux, sachant déjà que plusieurs me suivraient en pensant me donner une bonne leçon... S'ils savaient.. ce maigre repas venait de me mettre en appétit et ils allaient se retrouver à un loup qu'ils ne pouvaient imaginer que dans leur pire cauchemar.

Ils avaient prévu de me barrer la route à quelques intersections plus loin mais c'était encore trop près des habitations... Je décidais donc de faire appel à la ruse. Grimpant à la gouttière d'une grange, l'évolution sur les toits afin de me diriger vers les landes les plus proches complètement dévorées par obscurité et la neige. Atterrissant en silence dans la poudreuse, je laissais mes traces bien en évidence, comme une invitation à chasse ou le chasseur devient proie... Je prends déjà plaisir à imaginer ces hommes tomber dans un piège aussi sordide. cette nuit est la mienne. Welcome in America.

De nos jours; New-Orleans "Le passé, c'est une illusion, une plaisanterie ; les illusions ne sont jamais présentes ni futures ; elles sont au passé, toujours... Les êtres changent." Jean-Claude Clari

« Mr Jovan… Mr… Il est l’heure… » Entendis je alors que je m’éveillais doucement. La femme de ménage… Cela ne pouvait être qu’elle, elle empestait le produit détergeant à plein nez… Enfin empester est un grand mot pour quelqu’un qui n’est pas de ma race. Un humain n’aurait même pas sentis cette odeur mais moi… Elle me coupait toute envie de gouter à sa chair… Petite veinarde. Me redressant sur mes coudes, je tournais la tête sur le coté. Si mes souvenirs étaient bons, j’avais ramené quelqu’un. L’assistante de ce vampire dont j’avais déjà oublié le nom tout ce que je savais c’est que j’avais décroché le marché pour la construction de son futur hôtel destiné aux vampires.

« Je n’ai vu personne quand je suis arrivée » lâcha t elle en voyant que je regardais la place vide à coté de moi. « Elle était belle comme d’habitude, je suppose. » ajouta t elle en me lançant un regard entendu. « Etonnant qu’elle soit partie, vous êtes un bon parti pourtant. »

Je lui lançais un sourire, Helena était une femme très gentille qui voyait en moi un jeune homme à la carrière prometteuse, je ne voulais pas la décevoir… Elle était l’une des rares personnes à qui ne j’inspirais pas la peur, sans doute l’instinct de survie avait du quitter son patrimoine génétique.

« Je fais souvent cet effet aux filles. » lâchais je de ma voix encore enrouée, alors que je sortais de mes draps, fouillant la table de nuit à la recherche d’un paquet de cigarette.

« Il est surtout temps de faire l’amour à des femmes Mr Jovan…terminé les Lolita » Me dit il en agitant son doigt fasse à moi à la manière d’une mère contrariée avant de récupérer ses affaires et de quitter mon territoire. Les jeunes filles, mon gros défaut… Plus elles sont jeunes et plus elles m’attirent, c’est naturel, tout simplement. Elles n’ont pas d’odeur de males sur elle, elles sont toutes disposées à procréer. Je ne fais que mon devoir, me nourrir, agrandir mon territoire et me reproduire. Avec le temps, on accepte ce que l’on est.

« Femmes, filles, du pareil au même. » murmurais-je pour moi-même en me rendant sur ma terrasse. M’appuyant à la balustrade, je regardais mon intérieur, tirant ma première latte et mon attention se porta vers la table… Un flash me revient alors : cette nuit j’avais pris cette inconnue sur la table, sans douceur, sans attention, je l’avais transformée en chienne au moment ou elle avait écarté ses cuisses. Je faisais toujours ça, c’était plus fort que moi. A l’instant où leur odeur remplie d’excitation et de soumission me montait au nez, je ne pouvais plus me retenir et hier soir l’alcool avait fait ressortir ma plus belle qualité, la violence. Mon téléphone se mit à vibrer à l’autre bout de chez moi mais je parvins à l’entendre distinctement, quel bruit désagréable au réveil… Traversant le salon, je le trouvais dans la poche de mon jean abandonné la veille au soir à l’entrée.

« Oui ? Demain soir ? Non, je me rends à la soirée du maire… je ne suis pas plus fan des vampires que toi mais c’est en me faisant voir d’eux que je gagnerais des marché. J’ai cinquante employées que je ne paye pas à se tourner les pouces, il me faut des chantiers… Bien sur qu’il n’y a que le gout de la chaire qui compte mais je préfère l’odeur du dollar. » Répondis je à l’autre bout du fil avant d’éclater d’un rire qui donnait plus comme un aboiement.« On s’appelle ce soir de toute manière pour fixer le prochain rendez vous. Ouais.. tchao. » lançais je avant de laisser tomber mon téléphone sur mon lit.

Et oui les temps ont changé… La survie ce n’est plus tuer pour se nourrir et violer pour se reproduire. C’est rouler en jaguar, manger des steak tartare à cent dollar et partir à la campagne le week end spécialement, les soirs de pleine lune. C’est naturel.. j’évolue, je m’adapte à mon époque…





la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »

prénom ou pseudo.
pays et région.
âge.
célébrité sur l'avatar.
poste vacant. Non
fréquence de passage. ( ?/7 )
commentaire personnel. Doucle compte voir Elisius T. Cicero

Bonjour!

Ta fiche est-elle finie?

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

Enfin, on y arrive!
Tu as beau laisser pas mal de mystère, et finalement rester très évasif sur ton personnage, j'avoue que j'aime assez. En quelques scènes tu plantes le décor, et j'espère que tu sauras bien l'exploiter.
Et puis, Josh Hartnett. (c'est l'effet Virgin Suicides on dira)
Enfin, j'ai très envie de voir ou ce cher loup va maintenant poser ses pattes, et comme je n'y vois aucun obstacle...

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Bon je t'épargnes le blabla, tu connais déjà le chemin!