Sebastian Caddick | Consistency is the last refuge of the unimaginative [100%]

prénom(s). Sebastian Leopold nom(s). Caddick âge.36 ans date et lieu de naissance. 13 Aout 1973 à San Francisco race. humain métier. professeur de lettre

le roleplay.

Journal d'Anna Caddick, le 2 Janvier 1973

Je n'ai pas pour habitude de me confier, encore moins au papier, je me sens assez idiote d'écrire cela, mais j'ai besoin d'exprimer ce que je ressens en cet instant.
Pour ne jamais l'oublier.
Je sors tout juste de l'hôpital, je suis enceinte, mon premier enfant, avec l'homme que j'aime. J'ai aperçut ce vieux carnet, qui traine toujours prêt du téléphone. Et je suis trop heureuse pour ne pas l'annoncer à quelqu'un, j'écris ses quelques mots en me disant qu'un jour, mon fils sera heureux de les lire. J'aimerai t'appeler Oscar, en référence à Oscar Wilde, tu seras un brillant conférencier comme ton père. Mais tu aimeras les lettres comme moi.
Je ne veux pas appeler maman, je sais qu'elle va encore me reprocher d'avoir épouser Robert, elle ne l'aime guère. Ta grand mère mon ange est une harpie. Elle le trouve mauvais genre, ses cheveux mal coiffés, ses costumes mal taillés, enfin cette femme n'a jamais aimé grand monde, quand à ton grand père, lui c'est toujours rangé à l'avis de sa femme. Enfin tu verras vite tout ça.


Lettre du 3 Janvier 1973, De Robert Caddick à Leopold Caddick

Papa,

Anna est enceinte, elle me l'a annoncé hier soir. Quelle joie c'est pour nous ! L'idée de devenir père m'effraie autant qu'elle me réjouie. Mon travail a l'université me prends beaucoup de temps, et j'espère ne pas devenir un de ses père de famille trop pris par son travail pour réellement s'occuper de sa famille.
Anna n'a jamais parut si épanouie. Elle a de grand projet et c'est lancé dans le projet de peindre une fresque sur le mur, Peter Pan en serait le thème principal. Elle paraît si enthousiaste que je n'ose rien lui refuser. Elle est persuadée que c'est un garçon, et elle veut l'appeler Sebastian, j'ai réussi a lui faire renoncer à Oscar, pauvre enfant. C'est incroyable elle a déjà prévu toute sa vie, le bébé n'est pas encore né qu'il a déjà un avenir tout tracé.
Je serai heureux que tu viennes passer quelques jours à la maison avec maman. Je sais que tu n'aimes pas beaucoup voyager, mais Galway peut certainement se passer de vous quelques temps.

Robert

Faire part de naissance, envoyé le 14 Aout 1973

Sebastian est né le 13 Aout, c'est un beau bébé de 3kilos tout juste, il mesure 52 cm, il vous remercie de tous les cadeaux.

Journal D'Anna Caddick le 20 Aout 1973

Cela fait tout juste une semaine que nous sommes rentrée. Sebastian dort dans son petit lit, il paraît si paisible, tout le monde dit qu'il ressemble à son papa, mais qu'il a mes yeux. C'est un vrai petit ange, il est si souriant, et découvre doucement le monde qui l'entoure.
Les parents de Roberts sont encore à la maison, la présence de sa mère me rassure autant qu'elle me tape sur les nerfs. Elle m'aiguille dans mon rôle de mère, et m'agace à ne rien vouloir me laisser faire sous prétexte de repos. Toute la semaine j'ai eu quelques crises de larmes, le baby blues parait-il. C'est loin d'être une sinécure d'être maman.
Mes parents sont passé, l'air habituellement désapprobateur peints sur leurs visages. Ils n'ont pas adressé un mot à Robert, ni à ses parents, ils se sont contenter de critiquer la décoration, ma façon de tenir le foyer, le travail de mon mari, mais n'ont rien trouver à redire sur Sebastian, et heureusement.

Journal d'Anna Caddick, le 5 Juin 1974.

Il a dit « maman » ! Sebastian tu as dit « Maman » !

Journal d'Anna Caddick Le 13 Aout 1974

Décidément j'écris bien peu dans ce petit carnet, j'y ai collé quelques photos, quelques gribouillages que tu as fait. J'ai décidé maintenant de tout écrire, comme si je m'adressais à toi.
Quand tu seras en âge de bien lire et de te poser des questions, je te le passerai. Tu viens d'avoir un an alors que j'écris ses mots, tout le monde dit que tu es un petit garçon très éveillé.
Ton papa est occupé en ce moment, il a entreprit d'écrire un ouvrage très complet sur l'explication du théorème de Fermat, pour être honnête je n'y comprends rien, mais ça le passionne.
De mon coté j'aime les livres, je suis bibliothécaire, rien de très passionnant je te l'accorde. Mais me retrouver immerger parmi les livres cela me plait, je te lis des histoires avant que de dormir, tu adores James Matthew Barrie, Peter Pan. C'est ton livre préféré pour le moment, j'aimerai que tu deviennes romancier, je nourri beaucoup d'espoir pour toi, mais je serai fière quoi que tu choisisses de faire de ta vie.
Essaye quand même d'aller loin...

Lettre de Christian Jefferson à Robert Caddick le 20 avril 1975

Cher M. Caddick,

Je me nomme Christian Jefferson, ne réfléchissez pas, nous ne nous connaissons pas, j'étais à une de vos conférences, vos travaux sur la possibilité de créer un sang synthétique parfaitement identique à l'original, en tout point cela m'intéressent.
J'ai de l'argent, assez pour vous aider à financer vos travaux. Je suis quelqu'un qui à un peu de mal avec le progrès. Cette époque avance trop vite, je n'entends rien à la science, mais vos travaux pourraient sauver bien des vies, plus que vous ne le pensez, et changer la face du monde.
Je joins à cette lettre un échantillon de sang, il se trouve être très particulier, et j'aimerai que vous y regardiez de plus prêt, peut être pourrait-il vous aider.
Veuillez s'il vous plait n'en parlez à personne pour le moment, travaillez, cherchez, mais n'ébruitez pas cela.

Lettre de Robert Caddick à Christian Jefferson le 29 avril 1975

Cher Monsieur Jefferson,

Je dois m'avouer surpris de votre courrier, je ne pensais pas avoir d'admirateur. La plupart me voit comme un fou voulant défier Dieu, pour quelqu'un qui se dit avoir des difficultés avec le progrès, vous voilà bien progressiste.

Mes travaux sont pour le moment à l'état d'ébauche, l'échantillon que vous m'avez envoyez est très intéressant, je n'ai jamais rien vu de tel, comme vous me l'avez demandé je n'en ai parlé a personne, je me doute qu'une découverte telle que celle là serait un bouleversement sans précédent, et je doute que notre société est prête à l'accepter.. Est-il possible de nous rencontrer ? J'aimerai beaucoup savoir ou vous avez obtenu pareille chose, ses vertus curatives sont incroyables.

Par ailleurs j'aimerai comprendre ce qui vous a poussé vers moi, beaucoup de scientifiques plus expérimentés seraient plus rapide. Je ne suis qu'un modeste conférencier, et j'avoue avoir du mal à saisir la raison qui vous à menez vers moi ? Il serait bon que nous nous rencontrions, vous êtes un bienfaiteur monsieur Jefferson, et je serais honoré de vous rencontrer avant de commencer une plus franche collaboration. Que dites vous du 15 du mois prochain à 20h ?

Lettre de Christian Jefferson à Robert Caddick le 7 Juin 1975

Monsieur,

La raison devrait me pousser à refuser votre invitation, je ne suis pas un hôte comme les autres, et je ne mange pas hors de chez moi. Le temps apporte ses petites manies.
Cependant vous rencontrez serait pour moi un honneur, je viendrais donc, mais plus tardivement, vers 22h, j'espère que cela ne vous dérange pas. Ne prenez la peine de m'écrire que si vous refusez, en cas de non réponse, je considérerai ça comme un oui et je me présenterais donc chez vous.

Journal d'Anna Caddick, 15 Juin 1975

Il est tard et je suis épuisée. Dans la soirée, un ami de Robert est passé, enfin ami est un bien grand mot. Il ne le connaissait qu'au travers de lettres et billets échangées. Il était curieux de le rencontrer et je dois avouer que je l'étais aussi. Nous avons passé la journée à nous le représenter comme un vieillard qui s'ennuyait dans une luxueuse retraite.
Force était de constaté que l'ont s'était royalement planté.
C'est un homme sans âge qui a sonné ce soir, dégageant un charisme incroyable, une force de séduction peu commune. C'est un homme intéressant, qui a tout un tas de connaissance sur des domaines tous plus éloignés les uns que les autres.
Un homme vraiment charmant. J'espère, Sebastian que tu le rencontreras et que tu sauras l'apprécier. Ton père et lui sont partis discuter à l'extérieur.

Lettre de Christian Jefferson à Anna Caddick, le 8 Février 1976
Anna,

Je vous souhaite tout d'abord un très bon anniversaire, comme nous l'avons convenus au téléphone je vous emmènerai dîner ce soir, j'espère que cette lettre arrivera à temps. J'ai eu votre mari au téléphone, il sera bientôt de retour, je suis vraiment désolé de vous séparer de votre époux.
Il me disait que le Japon était un pays fascinant, et tout ce que vous pouviez lui manquez, vous et le petit Sebastian. Il travail dure, j'espère que vous ne lui en tiendrez pas rigueur.

Journal d'Anna Caddick, le 10 février 1976

Mon petit Sebastian, tu ressembles chaque jour un peu plus à ton père. Ton père s'est envolé au Japon il y a de ça un mois maintenant. Christian a déniché une équipe scientifique qui réalise le même genre de travaux, la collaboration pourraient s'avérer fructueuse.
Il me manque horriblement, mais Christian s'arrange pour faire passer agréablement le temps jusqu'à son retour, il m'emmène au cinéma, à l'opéra, au théâtre. Je culpabilise de te laisser à la baby sitter, mais tu as l'air de l'apprécier.
Tu sais que j'aime ton père, mais s'il n'était pas là, nulle doute que je tomberai irrémédiablement amoureuse de Christian, je sais à quel point c'est mal de te dire cela, mais il faut que je me confie.

Lettre de Robert Caddick à Anna et Sebastian Caddick, le 22 septembre 1982

Mes anges,

Le sang est presque au point, il manque encore quelques petites choses et nous auront crée le premier sang synthétique. Je sais a quel point ça doit être dure pour vous. Mais après cela je resterais à la maison toute l'année. Je rentrerai pour Noël et avec pleins de merveilleux cadeaux. Je sais que cela ne rachète pas mon absence. J'ai régulièrement au téléphone Christian qui m'assure que vous allez bien et que vous comprenez.
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit, je suis désolé.

Je vous embrasse fort.

Necrologie

24 Décembre 1982

Nous apprenons aujourd'hui le décès de Robert Caddick, éminent scientifique, et conférencier reconnut dans le monde entier. Alors qu'il rentrait chez lui pour célébrer les fêtes, il aurait glisser sur une plaque de verglas, la voiture s'est écrasée dans le fossé.
Nous voudrions présenter nos sincères condoléances à sa veuve et à son jeune fils.
L'enterrement se fera le 26 décembre à l'église Sainte Victoire.

Lettre de Christian Jefferson à Anna et Sebastian Caddick, le 27 décembre 1982

Mes sincères condoléances,

Je ne vous ferai pas l'affront de vous demandez comment vous vous portez. Je suis vraiment désolé de ce drame terrible. Robert était un ami cher à mon coeur. Je ne sais que vous dire sinon qu'un grand homme nous a quitté, et ce bien trop tôt. Si jamais vous avez besoin de quelque chose n'hésitez pas à m'en faire part.

Sebastian, tu commences à devenir grand maintenant, il faut que tu sois assez fort pour soutenir ta maman, au moment ou elle en a le plus besoin. Tu dois te montrer fort petit homme.

Journal d'Anna Caddick le 24 décembre 1983

Cela fait un an que Robert est mort. Une foutue plaque de verglas ! Je n'ose plus prendre la voiture, je te surprotège Sebastian, je le sais, tu en as sans doute assez. Christian t'emmène souvent te balader après le repas du soir. Il est pour toi le père que tu as à peine connu.
Je me sens inutile, au travail je suis ailleurs, une mère a mi-temps tu as sans doute besoin de plus que cela. Christian se montre attentionné, il veille sur moi comme un ange gardien, mais à bien y réfléchir je ne sais pas grand chose sur lui, il travaille toute la journée, et ne vient nous rendre visite que le soir, je ne crois jamais l'avoir vu autrement éclairé que par une lumière artificielle.
Je divague, c'est un homme occupé, on acquiert pas sa fortune les mains dans les poches.

Lettre de Sebastian Caddick à Christian Jefferson, le 13 février 1984

Christian,

Tu m'as demandé de surveiller maman, je le fais, et elle va mal, j'ai peur qu'elle fasse une bêtise. Ses sourires sont faux, ses yeux ne brillent plus.
J'ai déjà perdu un père, j'aimerai ne pas perdre ma mère. Chaque fois que je pars à l'école j'ai peur qu'en revenant elle ne soit plus là.

Journal d'Anna Caddick, le 25 Avril 1984

Sebastian tu es inquiet pour moi je le vois, et honte à moi, j'ai lu le courrier que tu voulais envoyer a Christian, il ne l'a jamais reçut, je suis désolée. Je ne veux plus le voir, il fait remonter trop de chose en moi, et cela serait mal vis à vis de ton père. Même s'il est mort je ne veux déshonorer son souvenir, je pense que tu peux comprendre cela. Je le sais maintenant, je suis amoureuse de Christian, et ce depuis le premier jour.
Ne pense pas que j'ai oublié ton père, ne pense surtout pas ça, Robert était tout pour moi.

Journal de Sebastian Caddick, le 16 Octobre 1986

Je viens de dénicher ce petit carnet dans les affaires de maman. Elle n'est pas rentrée ce soir, cela fait deux jours. Il y a de vieilles photos, d'elle et papa, certaines ou Christian me tiens dans ses bras, tous paraissent si heureux.
Papa est mort, Christian s'est volatilisé, et maman n'est plus que l'ombre d'elle même. Et elle a disparut, je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas aller voir la police parce qu'alors se serait reconnaître qu'il y a un problème, et je suis toujours persuader qu'elle va revenir.
En attendant je lis ce carnet. Elle y a rangé les lettres que papa et elle s'envoyait. Je ne me souviens pas bien de mon père, j'étais trop petit quand il est mort. C'est Christian qui s'est occupé de moi, même lorsqu'il était encore en vie à bien y réfléchir.
Demain j'ai cours, j'irai quand même. Je ne peux pas m'absenter sans raison, Je ne veux pas qu'il pense que ma mère m'a abandonné ce n'est certainement pas ça. Elle va arriver, ou téléphoner.

Journal de Sebastian Caddick, le 20 Octobre 1986

Maman n'est pas revenue.

Journal d'Anna Caddick, le 21 Octobre 1986

Je suis rentrée, et ce contre l'avis de Christian. Mon dieu qu'ai je fait... Je suis une idiote, comment ai-je pu vouloir abandonner Sebastian. J'avais si mal, il ressemble chaque un peu plus à son père, et l'image de Christian me hantait.
Il faut que je mette de l'ordre dans mes idées.
J'ai voulu mourir, j'ai déambulé au hasard dans la ville, jusqu'à la voie ferrée, mais je n'ai pas eu le courage, l'image de mon fils est venu me hanter. J'ai voulu rentrer chez moi, le serrer dans mes bras, m'excuser de la piètre mère que j'étais. Mais sur le chemin du retour je me suis fait attaquer par une bande de voyou, il voulait mon argent, je leur aurais volontiers donné, mais je n'avais rien sur moi. J'étais terrifiée, et ils se sont énervés, l'un m'a donné un coup de couteau. A partir de cet instant tout est devenu si flou dans mon esprit. Je me suis réveillée, dans le noir complet, une présence à mes côtés, une présence que j'ai reconnu comme celle de Christian. Nous étions enterrés. Je suis devenue une des créatures fantasmagoriques qui peuplaient les livres que j'aimais tant. Un vampire.
Christian qui me disait que je ne pouvais retourner voir mon fils. Pendant cette horrible semaine j'ai veillé sur lui, je l'ai observé, caché dans les buissons qui entouraient la maison. Mon fils qui restait assis devant la porte près a bondir. J'étais folle, je voulais le serrer dans mes bras, le réconforter lui dire que tout allait bien.
Mais je devais attendre, me contrôler un minimum, et me voilà, Christian est au salon, il est furieux que j'ai désobéis, mais il reste pour veiller sur moi. Sebastian est un petit garçon intelligent il a de suite compris que je n'étais pas la même. Il avait peur et cela me blessait, pourtant c'est dans mes bras qu'il est profondément endormis. Je ne sais ce que me réserve l'avenir, mais cette situation me plait.

Journal de Sebastian Caddick 30 aout 1991

Dans quelques jours je rentre à la fac. Je quitte le foyer familiale Christian et Maman. Ma joyeuse famille vampirique. Dostoïevski à dit cela « Un être qui s'habitue à tout, voilà, la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme. ». Et c'est vrai je me suis habituer à me lever seul le matin, sauf en hiver, à ne faire les courses que pour moi. A les voir chaque soir disparaître et revenir du sang trainant parfois dans leur cou, ou sur leurs vêtements. Ils m'assurent ne se nourrir que de criminel et de leur laisser assez de sang pour qu'il reste en vie. Ce sont des choses que je n'aurais jamais imaginé, mais je m'y suis habitué. Maman a l'air si heureuse, et parler avec Christian est merveilleux, après tout je n'ai pas grand monde dans mon entourage qui a but un thé en compagnie de Shakespeare. J'écris dans ce carnet pour la dernière fois, c'est de toute façon la dernière page.
Je vais maintenant essayé de me construire une vie, en mentant jour après jour. Cela va être compliqué, je peux déjà renoncer à présenter ma petite amie à mes parents. J'ai rompu avec elle de toute façon, pourquoi désirait-elle tant venir chez moi, et quel mot ne comprends t-elle pas dans « non ».
Maman l'a aperçut, elle a dit qu'elle ne l'aimait, mais je ne dois certainement pas attendre moins d'elle. Elle n'aime pas mes amis, mes petites amies et commence à évoquer une potentielle transformation. Christian est entré dans une colère noire, je ne l'avais jamais vu comme ça. Et c'est pour cette raison que je pars. San Fransisco me sort par les yeux, partir loin, je pars faire mes études de lettre à la Sorbonne. Maman a pleuré quand je le lui ai annoncé, Christian m'a félicité de mon judicieux choix. Cet homme est un père, et je lui ai promis d'entretenir une correspondance épistolaire régulière avec lui.

Lettre de Christian Jefferson à Sebastian Caddick, le 29 Septembre 1991

Sebastian, j'espère que tout va pour le mieux pour toi, et que tu supportes bien Paris. Une bien jolie ville jusqu'à l'invention des voitures, et l'Hausmannisation qui laisse à désirer, mais laissons ça de côté. Ta mère t'embrasse et demande si tu rentres à Noël.
Maintenant que le message est passé, bien que je doute qu'elle ne t'ai pas déjà appelé pour demander. Soit dit en passant je comprendrais que tu n'en es pas envie. Maintenant que tu es là bas, tu vas faire de nouvelles rencontres, et surtout tu vas pouvoir côtoyer d'autres humains, et pu seulement nos amis immortels. Tu vas pouvoir t'épanouir. Quand au dernier sujet en date, à savoir le désir de ta mère que tu rejoignes les notre, je vais lui parler, elle devrait comprendre, elle va comprendre. Si un jour tu le souhaites nous en parlerons, ta mère est encore novice, elle n'en voit que les bons côtés, à mon âge on en voit les pires. Construit ta vie, travaille dure, nous serons fier de toi.

Lettre de Anna Caddick à Christian Jefferson le 9 décembre 1992

Christian, je suis arrivée en France il y a quelques jours maintenant. Je rentrerai comme prévu dans 10 jours, avec Sebastian. Ah si tu le voyais, il est rayonnant, il adore Paris. Mais il ne change pas, il est tête en l'air, ses cheveux ont sérieusement besoin d'un rafraichissement. J'ai parlé avec quelques uns de ses professeurs, ils lui assurent tous un avenir brillant. Il passe ses journées au Louvre, ou à la bibliothèque de France, il connait tout le personnel, même les femmes de ménage ! Il est incroyable, je suis si fière de mon petit garçon.
Je songe de plus en plus à le transformer, mais lorsque j'ai suggéré la chose, il est entré dans une rage noire. Il refuse catégoriquement, comme si vieillir était un merveilleux cadeau, il prétends vouloir des enfants. Je sais que c'est faux. Je sais qu'il finira par changer d'avis.
Ah, et il a une petite amie, cette fille est fausse, je sais que je le dis toujours, mais celle-ce lui attirera des ennuis.

Lettre de Sebastian Caddick à Christian Jefferson, le 28 juin 1994

Je suis désolé j'ai quelque peu négligé notre correspondance ses derniers temps. La dernière lettre remonte à trois mois. Je sors de mon dernier examen, je ne suis pas inquiet, je sais que je l'ai réussis, je pense finir mes études aux Etats-Unis, vous me manquez.
Dans mes bagages je ramènerai Marion, je t'ai déjà parlé d'elle. Elle a décider de faire son master aux Etats-Unis et de devenir professeur également. Elle a jeté son dévolu sur la Nouvelle Orléans, c'est donc là bas que nous irons. J'aimerai beaucoup vous la présenter, je ne sais trop quelle circonstances seraient les moins étranges, le repas étant à exclure.
Essaye de convaincre maman de ne pas se montrer trop désagréable, je tiens vraiment à elle, pour tout te dire j'envisage même de l'épouser, bien entendu nous avons encore le temps pour ce genre de décisions.


Journal de Sebastian Caddick, le 20 Septembre 2009

Je n'ai écris que quelques fois au court de ma vie dans un carnet. C'était celui de ma mère, un carnet qu'elle laissait toujours trainé partout, comme pour être bien certaines de l'avoir constamment sous la main.
Aujourd'hui, je suis officiellement divorcé, après 3 années de procédures. Après que ma chère épouse est tentée de tuer ma mère. Elle est un membre actif de la Fellowship of the sun, comment ai-je fait pour ne pas m'en rendre compte plus tôt. Ma mère m'avait dit qu'elle ne la sentait pas, mais à bien y réfléchir elle n'a jamais supporter aucune de mes petites amies, cette fois seulement j'aurais du l'écouter.
Si je devais faire un point sur ma vie, voilà ou j'en suis. Ma mère est une vampire, mon beau père, un vampire, qui est de plus le Shérif de Californie, j'ai des vampires parmi mes collègues. Les vampires ont une existence légale et cette loi, je l'ai activement soutenu, je suis membre de l'A.V.L. Je suis également professeur à l'U.N.O., j'enseigne les lettres, spécialistes de la littérature anglaise, et d'Oscar Wilde, comme le voulait ma mère. Je m'appelle d'ailleurs Sebastian en honneur de cet auteur, qui avait choisis ce pseudonyme dans sa vie parisienne, Sebastian Melmoth. J'écris quelques articles dans divers magasines. Je n'ai pas d'enfant, et je vis dans un appartement en centre ville, depuis quelques temps je vis plus à la fac qu'ailleurs, mon travail m'empêche de réfléchir.
Et mon père, mon père est mort, mais il a contribué à crée ce que nous appelons le Tru:Blood, comme tous les scientifiques il a le droit à un pourcentage, ce n'est pas grand chose, mais cela fait plaisir, maman n'en veut pas, elle fait transférer cela sur mon compte.
Mon ex-femme a essayé de tirer une balle en argent dans le cœur de ma mère, sans les réflexes de Christian elle ne serait sans doute plus. 10 années de vie commune et je n'ai rien vu. Ma mère furieuse a faillit la mettre en pièce si je ne m'étais pas interposé. J'ai manqué d'y perdre un bras, mais il était juste cassé. Maman voulait me faire boire son sang, mais je m'y refuse, je ne veux pas m'habituer, et puis c'est le lot de tout humain d'être blessé. Je sais que cela la vexe énormément, mais je ne veux pas m'habituer à cela. Mon humanité compte beaucoup pour moi. Et ma mère n'y changera rien, Christian soutiens mon choix et cela la met hors d'elle. Je pense qu'elle est effrayée a l'idée que je disparaisse, elle me fait souvent remarquer combien je vieillis. Lorsqu'elle est devenue vampire, elle était plus jeune que moi. Elle me voit vieillir, et ne le supporte pas, je mourrais avant elle. Il n'y a pas un jour ou je n'y pense pas, mais je refuse de devenir un vampire, ce n'est pas une raison idéologique, je sais que maintenant les vampires peuvent très bien survivre grâce au Tru:Blood, mais je ne veux pas en être, n'est ce pas merveilleux d'être un humain. Se battre chaque jour pour vivre, et puis surtout le soleil, le plaisir de le sentir chauffer sur sa peau, la nourriture, comment me passer de brownies ! De Brandy ! J'aime ma condition d'humain, c'est ce que je suis, et rien en ce monde ne pourra me faire changer d'avis.

prénom ou pseudo.Bosie
pays et région.PACA
âge.21 ans
célébrité sur l'avatar.David Tennant
poste vacant. non
fréquence de passage. ( 7/7 )
commentaire personnel. ma mère prendrait volontiers un AB négatif, merci !

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

oups, j'ai un peu tardé, je suis désolée v.v"

Et bien et bien et bien... Tout est très bien! J'aime bien ton histoire et la façon dont tu la racontes. J'ai toujours voulu écrire de cette façon, juste en lettres, en documents, comme dans les liaisons dangereuses, et tu exauces mes vœux
Ton personnage n'est pas en reste. Quand on parle de Galway, de Peter Pan, je peux vraiment rien dire.
humpf juste un détail, fait un peu attention à tes fautes, mais vraiment c'est tout. (ah si juste éclaire moi, je te met professeur de quoi & où?)
Je ne peux que te valider immédiatement

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant s'il y a lieu, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. Tu peux aussi faire une demande de création de logement, proposer des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu. Si tu as des soucis, ou des doutes du coté de tes écrits, n'hésite pas à visiter le plumier. Et si un jour l'inspiration te manque, tu pourras toujours demander aux Muses de te concocter de nouvelles aventures.

Nous avons mis en place un système de points : les Gouttes de Sang. Ces gouttes que ta participation à la vie du forum te fera vite gagner, te permettront d'acquérir des biens qui mettrons du piment dans le jeu. Bien sûr, tu as tout intérêt a t'impliquer en jeu et en hors jeu, que ce soit en faisant connaitre le forum ou en devenant Journaliste, Animateur ou Muse.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.

oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!