Wisdom comes with winters [Juliet]

Le professeur avait terminé son cour à l'heure juste, s'était attardé pour expliquer certaines notions aux élèves les plus sérieux et conseiller quelques ouvrages de références. C'était toujours un plaisir de voir que cette génération n'était pas fait que de sombres idiots scotchés à une quelconque console ou à un clavier d'ordinateur. Il rangea... enfin entassa ses notes dans une pochette et se décida enfin à quitter l'université. Il n'avait plus rien à y faire, il avait préparé ses cours à l'avance pour tout le semestre. Chose rare. Mais depuis quelque temps Sebastian n'avait pu du tout envie de rentrer chez lui. Se retrouver seul dans sa grande maison, il avait tout laissé en état, sa femme... son ex-femme était venue chercher ses affaires, elle avait récupéré chaque photo, le canapé d'angle, le four. Il s'était contenté de fuir de la maison le temps qu'il lui avait fallut. A son retour, les clés étaient dans la boîte aux lettres. Certes il ne regrettait pas sa décision, le geste qu'elle avait porté contre sa mère était impardonnable, mais il lui arrivait de regretter le temps passé et de se demander ce qu'elle en pensait.

Il n'y vivait plus dans cette maison, il y rentrait dormir que lorsqu'il était épuisé et s'en allait à l'aube. Entre temps il trainait dans les diverses bibliothèques de la ville, écrivait une paire de lunette vissé sur le nez quelques critiques pour divers magasines. Voyageait chez de lointains amis, il évitait aussi sa mère et ses constants reproches, il correspondait avec Christian par mail de temps à autre. C'était bien le seul qui ne lui rabâchait pas qu'il vieillissait et qu'il devrait accepter de se laisser transformer.

Et ce soir, le Merlotte. Il commençait à y connaître chaque personne, en entra il salua la serveuse qui le lui rendit avec un sourire et un :

« se sera comme d'habitude prof ? »
« Oui oui merci ! »

Il avait toujours été incapable de retenir son prénom, mais elle devait en avoir l'habitude. Il s'installa sur une banquette, échangea quelques banalités avec la table derrière. Il appréciait cet endroit, bien loin du caractère studieux de l'université, il parvenait à s'y détendre sans mal, et à manger autre chose que des plats préparés. Il faudrait qu'il songe à revendre cette maison, acheter un appartement près de la fac arrangerait sans doute les choses. La serveuse déposa sur sa table un grand pichet d'eau. Sebastian n'aimait pas boire, pour une simple raison il tenait très mal l'alcool et avait comme tout bon étudiant en son temps, eut son compte de fête pour sans doute le reste de sa vie. Le Merlotte était calme et une serveuse vint lui tenir compagnie, bavarder de la pluie et du beau temps, des cours fastidieux et des clients insupportables. Jusqu'à ce que le patron lui rappelle sans méchanceté qu'elle était payée à servir et non à papoter. Sebastian la laissa partir et repoussa les reliefs de son repas, un sourire aux lèvres. Le Jukebox diffusait du Janis Joplin en fond sonore, aucun doute il aimait cet endroit.

Il venait de prendre sa décision demain il mettrait sa maison en vente et se chercherait un appartement. Il était temps de faire table rase du passé. Conserver cette maison c'était se rappelait que chaque jour il avait partager le même lit que la femme qui avait tenter de tuer sa mère. Qu'il avait vécut de longues années avec une personne qu'il pensait bien connaître et qui maintenant engrosse les rangs de la Fellowship of the Sun. La serveuse revint lui servir une tasse de café, qu'il n'avait absolument pas commandé. Mais elle connaissait ses habitudes, et il la remercia d'un hochement de tête. Décidément il venait trop, songea t-il avec un sourire., il connaissait la plupart des habitués, saluait le patron par son prénom, et les serveuses connaissaient sa commande avant qu'il ne la prononce, c'était une agréable routine. Bien loin des ambitions que sa chère mère avait pour lui. Devenir un vampire ne l'intéressait pas, ou était le plaisir de manger, de savourer son café, d'apprécier la chaleur d'une pièce, de s'allonger au soleil, c'était des plaisirs simples auxquels il n'était pas près de renoncer.

De nouveau le soleil se coucha et la lune prit sa place dans le ciel ce qui tira la belle endormit de son sommeil. La vampire sorti de sa cachette vêtue d'une de ses robes blanches blanche que les femmes portait autrefois pour dormir. Une fois les deux pieds nues posés sur le sol frais elle se dirigea vers son lit remplis de coussin de toute grosseur et se laissa retomber comme si elle avait eut une dure journée. Une nouvelle nuit commençait et la faim tiraillait violemment Juliet, elle ne c'était pas nourrit depuis deux jours maintenant et ça devenait insupportable. C'est bien de ne pas abuser des bonnes choses, mais un moment donné il faut se laisser tenter. Cette nuit allait donc être une nuit de chasse.

Au bout d'un petit moment elle se tira du lit, s'étira puis passa à la douche, quoi de plus humain? Une fois rafraîchis elle remplaça sa robe de nuit contre une de soirée. Elle était un peu voyante du fait qu'elle était rouge et noir carroté ( Celle du clip Call me when you're Sober ) , mais elle était belle et confortable, le confort avant la discrétion.

Deux heures après son réveille elle était dans les rues de la petite ville de Bon Temps. La vielle était vraiment petite et peu divertissante. Les humains qui croisaient la route de Juliet n'avaient pas ce qu'il fallait pour attiré son attention, il était tous un peu trop...habitant ? Si elle aurait pu elle se serai mise à rire. Depuis quand avait-elle ses pensés bourg ? Il y a des années elle se serait contenté d'une des servantes de la cours... Quoi qu'il y a des années le sang des humains étaient beaucoup plus pure et alléchant. Aujourd'hui il est tellement remplis de n'importe quoi que Juliet en est devenue dédaigneuse sans s'en apercevoir. Vous ne vous rendez pas compte du goût du sang quand vous n'avez pas vécus aussi longtemps et mordu par malheur une héroïnomane. Elle était si geler que Juliet en a été malade durant une nuit complète.

Elle n'avait pas déjà passer sur cette rue ? Elle regarda du coin de l'oeil le poste de police, cela serait bien étonnant qu'il y est plus d'une bâtisse du genre dans la ville. C'était définitivement pas dans ses rues qu'elle allait mettre la main sur ce qu'elle cherchait, quand on cherche un renard on va dans son terrier, même chose pour un humain, mais à défaut de pouvoir entré dans leur demeure il faut trouver un endroit ou ils se réunissent. N'avait-elle pas entendu parler d'un resto-bar bien aimé par tout les gens du coin ? Comment s'appelait l'endroit déjà ? Le Pierrot?Non , Je grelot....merlot... Merlotte's ! La vampire se renseigna rapidement avant de prendre le chemin du Bar. L'endroit était un peu trop éloigné, mais sa ne l'empêcha pas de prendre la route à pied. La technophobie était quelque chose de commun chez les vieux vampires. Elle vivait un peu trop dans son monde, comment allait-elle faire pour passer le reste du siècle ?

Le bar chez Merlotte's était un clicher et pas que par son nom qui devait être le nom de famille de son propriétaire. À l'intérieure on pouvait voir les client clichés, passant par le gros homme bourré et le couple de tourteaux, sans oublier la femme dans la crise de la cinquantaine cherchant la compagnie d'un jeune homme plus jeune avec ses habits à la Britney Spears , mais sans succès. Tout en se rendant à une table elle regarda le monde qui l'entourait, quelques un semblaient intéressant alors pourquoi pas s'assoir un moment ? De plus la musique était plutôt bien. Juliet prit donc place à une banquette. Une femme aux cheveux faussement roux s'approcha d'elle tout sourire, elle portait un vêtement aux tissus pratiquement absent. Comment les femmes font-elles pour se vêtir de la sorte ?

Arlène- Bonsoir, qu'est ce que je vous sers ?

Quoi prendre? Elle venait de s'assoir, elle n'avait pas le temps de ce décidé, quoi que dans le cas de Juliet les choix ne sont pas immense ils se tiennent dans trois lettres et deux signes mathématiques.

-Un Tru;Blood O négatif.

Soudain le sourire de la fausse rousse s'effaça, la vampire faisait souvent cette effet au monde. Le peuple n'était pas encore habitué aux vampires et surtout pas les petites villes. Quoi que c'est plutôt étonnant avec le regroupement de vampire qu'on y trouve. Peu importe. La femme partie chercher sa commande sans un mot et un sourire de plus. La musique de Joplin avait laisser place à la nouveauté de Within Temptation. Il est déjà dans les Jukebox ?Et bien... Tout en se tassant une mèche de cheveux du visage elle remarqua l'homme qui était séparé d'elle par deux banquette. Il était seul à la table d'en face. Son visage rappelait quelque chose à Juliet, mais quoi , elle ne pouvait pas le dire exactement. Juliet détourna donc le regard cherchant mentalement ce qu'elle voulait savoir. Elle aurait pu se rendre à sa table et lui demander, mais abordé le monde n'est pas son fort, humaine elle était une vrai dame de la cours , le genre de femme qui à toujours quelque chose à dire et qui pouvait séduire plus d'un homme. Aujourd'hui les politesses ont changés...

{Je sais que le Merlotte n'est pas à jour en musique, mais cette chanson irait bien ^^ https://www.youtube.com/watch?v=oEIvlihb2Ms }

Sebastian profitait de ses instants de tranquillité pour songer, sa tasse de café serré entre ses longues mains, il observait le breuvage amer d'un regarde vide. Perdu dans ses pensées il remarqua à peine la nouvelle arrivante. Il était quelqu'un de souvent de la lune, incapable de vraiment se concentrer sur autre chose que sur ses livres, il passait pour un original. Il l'était sans doute un peu, mais son esprit fonctionnait si vite chaque élément de la vie quotidienne lui faisait pensait à un autre. Les références se bousculaient dans sa tête et le distrayait. Par exemple en voyant la serveuse il songea à l'extrait de Sartre « ]Considérons ce garçon de café. Il a le geste vif et appuyé, un peu trop précis, un peu trop rapide, il vient vers les consommateurs d'un pas un peu trop vif, il s'incline avec un peu trop d'empressement, sa voix, ses yeux expriment un intérêt un peu trop plein de sollicitude pour la commande du client, enfin le voilà qui revient, en essayant d'imiter dans sa démarche la rigueur inflexible d'on ne sait quel automate tout en portant son plateau avec une sorte de témérité de funambule, en le mettant dans un équilibre perpétuellement instable et perpétuellement rompu, qu'il rétablit perpétuellement d'un mouvement léger du bras et de la main. ». Tout une symbolique sur exister ou bien faire semblant de. Une réflexion philosophique qui l'avait longtemps passionné, la relation à l'Autre était-elle honnête, authentique ? Qui peut prétendre être réellement sincère vis à vis des autres. Tout le monde choisissait une certaine attitude et se comportait de façon différente selon son interlocuteur. Il but une gorgée de café avant de la reposer en soupirant. Son ex-femme avait longuement joué, depuis combien de temps il n'aurait sut le dire, son vrai visage il l'avait vu et cela l'avait convaincu de ne jamais plus vouloir connaître quelqu'un.

Une voix le sorti de ses pensées. Ce n'était pas tant la voix que la demande. Un Tru:Blood, tiens le merlotte accueillait un vampire, c'était rare. La plupart trouvait l'endroit trop humain, sa propre mère le qualifiait de rustique. C'était sans doute ce qui faisait son charme. Il releva les yeux afin d'apercevoir la demoiselle, la voix lui était inconnu. La vampire ne devait pas fréquenter les salons de l'A.V.L. Leur regard se croisèrent l'espace infime d'une seconde, il put déchiffrer dans son regard bleu clair une question. Comme si elle cherchait à se rappeler de son visage. Elle ne l'avait sans doute jamais vu, mais sa mère était connu dans le monde de la nuit. Il lui sourit et leva sa tasse de café comme pour trinquer avec elle.

Les conversations qui s'étaient interrompu autour de lui reprirent en chuchotis diverses. La plupart malveillant, les humains n'étaient pas tous favorable à l'admission des vampires au sain de la société. Pourtant c'était un pas qu'ils allaient devoir franchir, une étape de plus. La plupart des clients du Merlotte étaient loin de faire parti des gens cultivés, ce qu'il ne connaissait pas les effrayait, et ils préféraient s'armer de pieux et de torches que d'ouvrir le dialogue. Il n'y avait rien d'étonnant, ils n'étaient pas méchant, juste ignorants. Bien entendu l'ignorance avait commis plus de maux que la méchanceté au cour des siècles. Leur chance à cette époque était la création d'une démocratie fondée sur des principes et des valeurs de tolérance. Bien que pas toujours respecté, ils étaient la base de leur culture, les vampires comme les noirs à une autre époque finiraient par être totalement accepté, cela n'étonnera plus personne que l'un franchisse les portes d'un bar, ou même enseigne à l'université.

Afin de faire taire les chuchotis sur un potentiel danger, Sebastian se leva emportant sa tasse dans le même temps, et vint s'assoir face à la vampire au visage de poupée. Il n'avait pas pour habitude de s'imposer, mais cela eut le mérite de faire taire les conversations, chacun avait les yeux rivés, même les serveuses s'étaient pour un temps arrêter, le barman essuyait inlassablement un verre, sec depuis quelques temps déjà. Il se décida à prendre la parole, commençant par expliciter clairement la grossièreté dont chacun faisait preuve en les dévisageant.

-Il semble que vous soyez le centre de toute l'attention. Les nouvelles têtes ne sont pas répandus, veuillez les excuser.

La plupart des clients détournèrent le regard, les conversations reprirent, et bien que le professeur se doutait que la plupart d'entre elles les concernaient, il n'y avait plus cette ambiance pensante. Après un regard satisfait à l'ensemble de la salle, il revint sur sa vis à vis, et lui tendit sa main, un sourire amusé éclairait son visage.

-Enchanté, Je m'appelle Sebastian Caddick et vous êtes ?

Juliet partie dans son monde après avoir replacé sa mèche de cheveux qui lui chatouillait le nez. Elle se laissa tranquillement bercer par la douce voix de Sharon Den Adel. Utopia est différent de ce que le groupe fait en temps normal, mais les paroles étaient si belle qu'on ne pouvait pas lever le nez dessus. D'une voix qu'aucune oreille humaine ne pouvait entendre, la vampire se mit à chantonnée le refrain qui passait pour la deuxième fois. En se moment elle était complètement dans sa bulle les yeux fermé légèrement, elle ne s'occupait plus des sons qu'elle entendait autour d'elle, des chuchotis sur le fait qu'elle n'était pas humaine et ne ressentait plus les regards sur elle.

Sa petite méditation fut coupé par un mouvement près de sa table En temps normal sa ne l'aurait pas dérangé jusqu'à ce qu'il personne la touche, ou essaie de la toucher, mais le mouvement de table suivit du grincement de cuire de la banquette la força à revenir sur terre. L'inconnu de l'autre table avait décidé de passer par dessus les banquettes qui les séparaient. Il prit la parole d'une manière toute à fait naturelle et douce pour excuser le comportement de ses partenaires de race et pour se présenter.

- En se moment je dirais plutôt que vous êtes le centre de l'attention monsieur Caddick . Il est toujours plus étrange de voir un humain s'approcher d'une diablesse que de voir une diablesse marcher entre les humains.

Tout en parlant elle avait prit la main que l'homme lui avait offert en se présentant. Une autre manie gardé du temps d'où elle vivait à la cours, elle posa sa main sur celle de l'homme comme lui aurait du normalement lui prendre après qu'elle a lui est offerte. Elle ne cherchait pas la de se faire donner un baise main, pour être franche avec vous Juliet n'a jamais vraiment aimé avoir de la salive d'étranger sur elle, mais elle trouvait la manière d'aujourd'hui un peu trop masculine.

- Je suis Juliet Allicy , ravie de faire votre connaissance.

Par habitude elle hocha la tête en signe de discrète révérence. Avec les anciens elle l'aurait faite de manière complète, mais pas avec Caddick. Pas avec un humain, bien qu'elle ne c'est pas décidé à laisser tomber ses manies, elle sait lesquels gardé pour elle.

À peine eut-elle terminée de se présenter à son tour que la serveuse revenue vers sa table avec sur son plateau la bouteille de tru;blood commandé un peu plus tôt par la vampire de porcelaine. Arlène avait toujours ce petit sourire hésitant sur le visage.

Arlène-Un Tru;blood O négatif pour madame. Est ce que je vous sert autre chose professeur ? Lafayette c'est laisser aller ce soir.

Le temps que l'homme se décide , Juliet porta son attention sur la bouteille réchauffer au four à micro onde. Un goute coulait le long du cou de la bouteille. Elle y glissa son doigts et porta la goutte de faux sang à ses lèvres ce qui lui arracha une discrète grimace. Elle ne s'habituera jamais au goût de ce breuvage....

La serveuse partie. Juliet n'avait pas du tout suivit ce qui s'était échangé entre les deux humains. Elle ne savait donc pas si l'humain allait s'éterniser encore longtemps près d'elle, mais ce n'est pas une raison pour ne pas se montré aimable non ?

-Votre regard sur moi me montre que vous êtes alaise avec ce que je suis contrairement à beaucoup d'autre. Vous a-t-on déjà touché ?

Question un peu étrange qui pourrai s'apparenter au viole quand on ne prend pas le temps de comprendre ce que Juliet voulait savoir. Un vampire pouvait toucher un humain de plus d'une manière. Tout d'abord en s'en nourrissant ou en l'hypnotisant ou tout simplement en jouant à l'ami. Elle était curieuse de savoir sa réponse. Peu-être que sa pourrai l'éclairer sur cette vague impression d'avoir déjà vu l'humain ailleurs.

Une diablesse ? Sebastian s'autorisa un léger sourire, il n'y avait rien de diabolique chez elle. Faisait-elle partie de cette minorité persuadé que les vampires étaient des créatures de Satan, des êtres démoniaques. Une théorie qui prêtait à rire enfin a l'humble avis du professeur, il avait rencontré assez de vampire dans sa vie pour en déduire qu'il n'y avait pas d'explication religieuse à chercher. Ce n'était ni Dieu, ni un quelconque Diable, c'était simplement un des nouveau mystères de la vie, un peu comme le triangle des Bermudes. Il n'ajouta rien, de toute façon elle avait plus ou moins raison, il n'était plus étonnant de voir un vampire, il était étonnant par contre de voir un humain l'approcher. Sa façon de saluer l'amusa, elle était une précieuse petite poupée de porcelaine bien maniérée, elle n'appartenait définitivement pas à cette époque et contrairement à ses congénères ne faisait aucun effort pour le cacher. Même sa façon de se vêtir tranchait d'autant plus dans ce bar, mais elle aurait fait se tourner les têtes partout ailleurs.

Ce fut le retour d'Arlène qui le sorti de sa contemplation et de ses réflexions. Elle déposa le Tru:Blood et se tourna vers lui. Sebastian répondit par un rire léger et commanda un nouveau café et une coupe du chef. Ils échangèrent quelques propos amusants, doutant que la composition de la dite coupe soit vraiment diététique connaissant le chef en question. Un large sourire marquant son visage il se tourna à nouveau vers la vampire qui avait à peine toucher sa boisson. Sa mère lui avait dit combien cela était écœurant, un goût trop métallique, bien entendu nourrissant mais un régime particulièrement compliqué à tenir. Il se doutait qu'elle ne s'y tenait pas, mais préférait l'ignorer, on ne veut jamais tout savoir de sa mère.

La dernière question de Juliet lui arracha un éclat de rire. C'était une expression étrange, s'il avait été touché ? Il ne voulait certes pas la vexer mais l'hilarité lui venait vite. Surtout lorsque la personne parlait de manière si solennelle. La question sous entendait au moins une certaine chose, la vampire ne devait pas considérer les humains comme égaux. Elle ne semblait pas naturelle, ou peut être était elle naturellement étrange, c'était à voir.

« Ma mère est devenue vampire, même après cela elle a continué à m'élever et son créateur l'y a aidé, voilà simplement pourquoi je suis à l'aise, je vis dans ce milieu depuis plus de 20 ans »

Fréquenter des vampires lui avaient longtemps parus naturelle, son beau père recevait beaucoup de monde à la maison. Le contraire étant donné son statut de Shérif de Californie. Bien vite on lui avait appris à se méfier de certains d'entre eux et sa mère tenait à ce qu'il porte en permanence de l'argent sur lui. Sa mère qui tentait encore de gérer sa vie comme si n'était toujours qu'un petit garçon, il avait renoncé à la faire changer et se contentait d'acquiescer à chacun de ses conseils, pour mieux les oublier par la suite. Il ne précisa rien de plus quand à sa famille c'était déjà bien assez compliqué comme cela. Si elle voulait en savoir plus le temps des questions viendraient. Arlène revint déposa la tasse fumante et reprit la vide avant de déposer une coupe gargantuesque de glace, il n'aurait sut dire les parfums, mais le tout était allègrement saupoudré de crème chantilly et de pop corn. Il jeta un regard étonné à la serveuse qui se contenta d'un haussement d'épaule et d'un rapide coup d'œil vers la cuisine. Sebastian eut un rire bref avant d'attraper sa cuillère se demandant vaguement par où commencer et sachant d'avance qu'il en resterait la moitié.

« Et vous Miss Alicy, à quelle période êtes vous née ? »

Demandez l'âge à une femme n'était pas très gentleman, mais ce qui intéressait Sebastian était la connaissance de ses êtres. Chaque vampire était un précieux témoignage du temps, un témoin privilégié d'événements historique. C'était pour le professeur quelque chose de fascinant et à juger par la prestance et la tenue de Juliet nulle doute qu'elle n'était pas vampire que depuis quelques années. Sebastian parvenait à percevoir divers signes, le regard donnait un âge bien plus que le visage. Et le regard de la vampire était clair, froid, un regard qui voyait depuis un certain temps déjà, moins longtemps que son beau père mais bien plus longtemps que sa mère. Il prit distraitement une cuillère de glace, et attendit sa réponse. Le reste du bar semblait s'être désintéressé d'eux, chacun connaissait l'histoire du professeur, ils devaient sans doute songer qu'ils étaient tranquille s'il connaissait la vampire. Comme s'il était une sorte de référence en matière de vampire. Un genre de spécialiste capable de détecter le gentil du mauvais.

Il se mit à rire ? Depuis quand la vampire de porcelaine avait le don pour faire rire le monde? J'avou qu'elle formule étrangement ses phrases, mais normalement le monde est plus mal à l'aise en l'écoutant parler quand ils ne sont pas habituer à elle que rieur. Malgré tout, cette expression de la gêna pas du tout, il y a si longtemps qu'une personne n'avait pas ris de bon coeur devant elle.Si elle pouvait l'entendre de nouveau elle en serait que gâtée. Cet homme piqua un peu plus la curiosité de Juliet. Bonne ou mauvaise chose ? Rappelons nous que Juliet n'a pas eut son repas depuis un moment et que cette bouteille de Tru;blood est infecte, et encore... le mot est très faible. Aussi bien boire du jus de chaussette !

Juliet regarda l'homme avec une petite lueur d'étonnement dans le regard. Il avait bien dit que sa mère, même vampire avait réussi à l'élever ? C'est complètement fou comme situation, bon elle était la mère de l'enfant, mais … du sang de gamin, si pure et tentant...rare sont les vampires capable d'en tel contrôle., même avec son coté maternelle développé Juliet n'aurait sans doute pas été capable d'autant de maitrise de soit durant les premiers mois de sa transformation. C'est fait... Il faut qu'elle rencontre cette femme un jour....

Et puis arriva la question sur les ages. Il ne lui avait pas demander directement, mais c'était tout comme. Seul un idiot ne pourrait pas faire le décompte de l'age de la vampire. Non pas que cela la dérange, mais elle n'aimait pas dire d'où elle venait, quoi que c'était plutôt facile d'estimer avec sa manière d'agir. Souvent les humains quand ils ont une personne de plus d'un demi siècle devant eut perdre les pédales et commence à parler comme s'ils y étaient , comme s'ils savaient tout mieux que tout le monde. Ceux qui s'y connait pas son facilement influençable, juste l'an dernier elle à réussi à faire croire à un homme qu'elle avait un dragon dans la montagne derrière chez elle.... Quoi qu'elle n'a pas devant elle un nouveau intriguer, il doit en avoir vu plus d'un.

-Puis-je retourner la question my lord?

Comme l'homme ne semblait pas y être opposée elle continua.

-D'où croyez-vous que je vienne? Suis-je une femme qui croit qu'être vampire et de s'abandonner à la caricature de Lestat ou suis-je vrai ?

Juliet avait hate d'entendre la réponse qu'il allait lui donner. S'il disait côtoyer des vampires depuis longtemps il serait capable de mettre la main sur certaine chose qui lui donnerait sa réponse. S'il croyait qu'elle était une copie de Lestat elle pourrait se pauser beaucoup de question sur la petite histoire de vie qu'il venait de lui conté.

[Desoler c'est pas gros, j'dors debout ^^' ]

Sebastian perçut l'étonnement dans les yeux clairs de la vampire. La plupart d'entre eux n'était pas habitué à voir un humains afficher tant de décontraction. Mais le professeur était si habitué à leur présence, ses amis les plus proches étaient des vampires, il ne se montrait jamais impressionné à outrance ou subjugué par ces êtres qu'il côtoyait depuis si longtemps, cela deviendrait ridicule et pathétique à force. Bien entendu cela lui arrivait d'être étonné, leur rapidité, leur force et surtout les connaissances qu'ils accumulaient depuis des siècles. Sebastian prit une nouvelle cuillère de glace alors que Juliet reprenait la parole, retourner la question ? Il fit un mouvement de tête pour lui faire signe de continuer. L'appelation « my lord » le fit sourire.

Cette vampire semblait pleine de surprise et assez sceptique envers son histoire. C'est ce que cette question laissait sous entendre. Il fréquentait des vampires depuis si longtemps qu'il arrivait à déterminer les époques, les manières de chacun les trahissait. Sans compter les noms qui évoquaient parfois bien plus. Il l'observa quelques instants. Elle n'était pas de ses vampires jeunes, s'apparentant à des Lestat d'opérette, se prenant pour des rock stars et priant dieu. Anne Rice avait un vrai don d'écriture, mais tout cela était devenu has been maintenant. Pourtant quelques novices lisaient religieusement ses livres, prenant cela comme une sorte de bible et se persuadant qu'un jour Lestat viendrait les voir. Il prit une gorgée de café et repris la parole.

« Je peux dire sans me tromper que vous êtes anglaise, londonienne même ! Vu vos manières, votre façon de vous exprimer vous n'êtes pas une novice. Je parierai que vous vous êtes épanouis lors de l'ascension des Tudors, dans la seconde moitié du 15 ème siècle. »

Il s'adossa contre la banquette, un sourire barrant toujours son visage, il n'était pas a cent pour cent sûre de son assertion, mais cela lui paraissait fortement probable. Il avait déjà rencontré des vampires de cette période, les femmes ayant vécut sous le règne Henri VIII, s'avérait pour la plupart cultivée, intelligente et enjouée, celle-ci paraissait sombre, mais chacun avait son vécut propre. Elle n'était pas sotte, hautaine certainement, mais qui l'en blâmerait, la plupart des vampires avaient derrière eux des siècles de solitude, il était sans doute plus compliqué pour les vampires de s'adapter à marcher dans un monde ou chacun connaissait et jugeait leur nature que dans l'ombre. Les médias tournaient sans cesse le problème dans l'autre sens, mais l'homme finit par s'adapter à tout, il n'en est pas de même pour les êtres éternels.

« Vous n'êtes pas une caricature, votre tenue pourrait le faire penser, mais c'est une affaire de goût, vous avez traversé les siècles en gardant la tête haute et sans doute en conservant des idéaux qui seront étranger à beaucoup à cette époque. »

Il but une dernière gorgée et reposa sa tasse, et fit glisser la coupe glacée, le mélange du chaud et du froid n'était pas des plus agréables pour ses pauvres gencives, mais il était trop gourmand pour s'en soucier, par plusieurs aspects il se comportait encore comme un petit garçon trop pressé. Mais c'est pour tous ses plaisirs qu'il était heureux d'être humain, et non le parfait petit vampire que sa mère attendait. Sebastian leva les yeux vers Juliet attendant sa réaction, avait-il deviné juste ou s'était-il royalement planté, cela ne serait pas la première fois, mais c'était le jeu. Les devinettes il adorait ça, et il était plutôt bon généralement, il attendait le verdict.

L'humain fini par offrir une réponse étonnante à la vampire. Il avait réussi à lui dire beaucoup plus exactement d'où elle venait qu'elle l'avait pensé. Elle savait qu'il serait capable de dire à peu près quand et ou, mais de manière aussi juste ? C'était en n'en tomber sur le derrière ! Était-il vraiment humain ? L'age de Juliet se lit dans ses manières, on peu facilement dire qu'elle à entre 800-500 ans, mais on ne peut pas dire qu'elle est née dans la deuxième partie du 15ième siècle. Toujours aussi neutre Juliet porta la bouteille de Tru:blood O négatif à ses petites lèvres rosées tout en attendant que Sébastian est terminé de parler. Grave erreur ! Elle avait réussi à oublier l'espace de deux secondes combien le sang de synthèse était dégoutant. Cette fois elle retenu sa grimace tout en laissant descendre tranquillement le liquide tiède qui malheureusement n'était pas à 36 degré. Il faudrait vraiment qu'une personne montre au serveur comment se servir d'un thermomètre.

-De nouveau vous me surprenez ,chose qui est rendu plutôt rare depuis le temps...

La vampire à si vu, si ressenti et vécus que rare son les choses qui la surprenne vraiment. En plus de 500 ans elle à vu tout ce que le monde à à offrir, elle à vu naitre ce nouveau monde, elle a su ce que ça faisait d'être l'unique d'une personne et de le perdre... Elle à passer par dessus plusieurs guerre et évolutions autant dans le monde surnaturel que dans le dit normal. Plus le temps avance et plus Juliet se lasse de toute ses répétitions. Depuis qu'elle regarde les humains grandir elle aurait cru pouvoir les percés à jour facilement, mais avec Sébastian elle n'y arrivait pas, c'était plutôt lui qui pouvait lire en elle. Limite cette idée l'effrayait. Finalement elle n'avait peu-être pas tout vu. À force elle avait surement fini par tout généraliser, quoi que c'était loin d'être dans la nature de Juliet . La soirée s'annonçait bonne.

-... Vous avez touché juste. J'ai bien vu le jour dans la deuxième partie du 14ième siècle en 1464 à Londre.

La vampire mit de coté sa bouteille tout en se calant un peu plus ( toujours en gardant le dos très droit) dans la banquette.

-Est-ce habituel pour vous de lire si facilement l'age de l'âme d'une personne ? ...

Juliet ne fait pas partie des vampires qui croit perdre leur âme tout simplement parce qu'elle devrai être morte...Une âme est ce qui fait une personne, c'est avec elle qu'on passe d'un corps à l'autre quand nous sommes mortelle ( pour ceux qui croit la réincarnation ) C'est elle qui garde les souvenirs et qui fait en partie fonctionner le corps de manière vivante. Sans âme on devient une coquille vide et Juliet n'en est pas une même si elle meurt à chaque fois que le soleil montre le bout de ses chaleureux rayons dorés.

-...Pour vous aidez mon accent et mes manières peuvent grandement vous aidez, mais à ce point. À moins que la chance est quelque chose à y voir ? Elle aime bien rendre des services étrange par moment.

Sebastian avait vu juste. Et cela étonnait grandement Juliet, c'était un talent qu'il avait. Mais ce n'était pas quelque chose d'innée, il était juste passionné d'histoire et d'anthropologie, il suffit d'adroitement combiner les deux pour réussir à deviner beaucoup de chose sur un interlocuteur. Et puis même sans cela, l'accent qui teintait légèrement les mots de la vampire, était un formidable indicateur pour sa nationalité. Et cela était sans compter ses expressions un peu vieillotte, sacralisant les vampires, il savait qu'il n'était pour elle qu'un humain. Un simple humain semblable aux autres, cela ne le gênait. Mais l'entendre s'avouer étonné, était une victoire pour tout le genre humain. A nouveau une expression de la femme face à lui le fit sourire, « lire les âmes » c'était bien exagérer un talent.

« Je suis doué aux devinette, et il paraît que je suis fin observateur. La chance doit également jouer son rôle, vous avez raison »

Il résolut d'attendre que son café refroidisse et de continuer son imposante coupe glacée. Chaque chose en son temps.

Fin observateur, rien de plus, rien de mystique n'était rattaché à son talent, pas comme là jeune Sookie Stackhouse, télépathe de sa ville et de repos aujourd'hui semblait-il. Elle respirait la joie de vivre c'était un souffle rafraichissant, une agréable bise d'été que cette jeune fille. Toujours souriante alors que les problèmes semblaient s'acharner à lui tomber dessus. Sebastian à tendance à considérer qu'il ne sert à rien de s'appesantir sur ses problèmes, il faut continuer à avancer, toujours, ne jamais s'arrêter sous peine de ne pas pouvoir repartir. C'est pour cette raison qu'il apparaît comme quelqu'un de joyeux, que disait déjà cet écrivain français qu'il avait découvert pendant ses études à Paris, voilà que son nom lui échappait mais il disait cette phrase qui l'avait profondément marqué « Les hommes ne veulent pas construire leur bonheur,. ils veulent seulement réduire leur malheur ». C'était exactement cela, et c'était un comportement qu'il ne supportait pas. Être heureux faisait tant de bien, Les humains n'ont qu'une courte vie, pas assez longue pour vivre en se plaignant et en ayant peur. La peur n'évite pas le danger. Se cacher des vampires ne va pas les faire disparaître. Sebastian allait au devant de toute les nouveauté, et Juliet était une nouveauté dans cet endroit. Et il fallait montrer aux gens de cette ville qu'il ne devait pas craindre les vampires, il était tout à fait possible d'entamer une conversation avec l'un d'eux, sans que cela ne tourne à la boucherie sanguinaire comme ils semblaient naïvement l'imaginer.

« Alors les sœurs Boleyn étaient aussi jolies que le dise les manuels ? »

Il ne s'en souciait pas réellement, c'était plus une façon de relancer la conversation, surtout qu'elles sont apparues un peu plus tardivement dans l'Histoire. Sa coupe de glace en était déjà à la moitié, lui qui avait songé être incapable de la finir s'était royalement trompé. Le dessert était si bon que cela aurait été un crime d'en laisser, les saveurs sucrées il adorait ça, et tant pis pour les indigestions, les caries et le cholestérol. Toutes ses menaces qui pesaient au dessus de tous les plaisirs. Et puis à quoi bon s'en soucier, son métabolisme l'empêchait de prendre du poids, il était maigre comme un clou et il semblait que rien n'y changerait. Pas qu'il se soucie réellement de son physique, mais cela avait le don de taper sur le système de pas mal de ses vieux amis, la plupart empatté malgré les efforts. Sa mère lui avait dit que cela venait de son père. Il n'avait que très peu de souvenir de celui-ci, mais ce qui l'avait marqué était jeune était ses grandes mains, presque arachnéennes. Son regard fier lorsqu'il le regardait et son air constamment enjoué. Oh oui, il était exactement comme son père, son imbécile de père trop dans la lune pour remarquer la plaque de verglas dans ce virage.

Bref elle avait voulus jouer, maintenant c'était à lui, ou plutôt à elle de l'impressionner.

« Et vous, n'êtes vous pas capable de deviner quoique se soit sur moi ? En vous laissant guider par votre intuition ? »

La vampire avait les yeux fixer sur l'humain qui se délectait de sa glace tout en lui faisant la conversation. De toute les friandises humaines, la glace est quelque chose qui à toujours un peu intéresser la vampire. Elle avait vu trop de personne satisfaite de ce dessert glacé et sucré, elle doit donc sortir de l'ordinaire. Enfin, à quoi bon pensé à la nourriture des hommes Juliet ? Tu n'es plus humaine et rien changera de ce coté. Ne pas avoir été vampire tu serais morte des siècles avant que l'idée de faire venir en crème du lait geler passe par l'esprit de quelqu'un.

Puis l'homme pausa une questions sur les fameuses soeurs Boleyn. Juliet avait bien déjà vu ces femmes et à quelque reprise , surtout lorsque l'une d'elle est devenu Reine après avoir trouver un moyen d'hypnotiser le Roi.

-Mary était magnifique, une véritable princesse de sucre. Quant à Anne. Humm, comme le dit l'histoire elle était un crochet pour le coeur, moins jolie que Mary, mais ce qu'elle dégageait la rendait plus désirable. Dommage qu'a l'époque la femme n'avait pas le droit d'être plus.

Anne n'était pas une lumière, mais elle n'était pas bête pour autant. Beaucoup de chose sont écrite de manière à la faire voir comme une vipère manipulatrice, la garce qui à effacer Catherine du trône. Est- ce vraiment ce qu'elle était ? La vampire n'allait pas réécrire l'histoire, mais quelque détail était et restera dissimuler. Si une personne parle jamais Juliet en sera la cause.

Elle avait répondu à sa question malgré le fait qu'il lui en avait pauser une autre rapidement. La politesse voulait qu'elle ignore rien et de plus sa lui donnait le temps de réfléchir à l'autre question. Qu'est ce qu'elle trouver sur lui? Autre qu'il avait la dent sucré elle ne trouve pas. Ce n'est pas une lectrice d'ame et le monde à trop longtemps été insignifiant pour elle après le départ de sa tendre moitié. Elle se laissa tout de même prendre au jeu.

-Je croix que sur ce terrain vous êtes plus puissant que moi My lord.[b]

Elle plongea ses yeux bleu dans ceux du professeur tout en pourtant ses mains à son menton, signe de réflexion.

[b]- Je ne me sens pas capable de vous hypnotiser, non pas parce que suis trop faible, mais tout simplement parce que votre volonté est plus grande. Ils ont dut faire en sorte que ça n'arrive pas. Je peu aussi dire que devenir comme votre mère n'est pas dans vos priorité de vie.... autre.... Sur ce sujet je suis un peu certaine de ce que j'ai vu, mais... La solitude n'est pas faite pour vous.

Bon vous allez dire que c'est un peu stupide comme information. Il était seul à sa table, signe que ça ne le gênait pas, mais... Juliet est une femme solitaire, elle ne parle pas quand on ne l'aborde pas, lui il n'hésite pas à faire la conversation peu importe s'il connait ou pas la personne. Ne pas aimer la solitude n'est pas seulement dut au fait que vous connaissez et voyez régulièrement plus de la moitié des personnes du bottin de la ville.

La vampire avait répondu à la question des soeurs Boleyn, apparemment l'Histoire l'avait intéressé. Ce n'était pas spécialement surprenant, ce qui l'était en revanche était qu'elle ait pris le temps de répondre. La question avait été posé sans réel intérêt, et la réponse laissait sous entendre un certains mépris pour la condition des femmes de l'époque. Chose qu'il ne pouvait que comprendre, être traité comme une plante en pot n'était agréable pour personne. Fort heureusement les temps avaient bien changé, et même si la question de l'égalité était encore à l'ordre de jour, la condition des femmes c'était bien amélioré.

Quand à la suite, il était vrai qu'il n'était pas simple à hypnotiser, sa mère et Christian avaient pris soin d'empêcher leur congénère d'accéder trop rapidement à l'esprit de Sebastian. C'était certains, Juliet n'apprendrait rien en essayant cette méthode, enfin il n'était pas complètement imperméable, et un vampire très ancien pourrait sans doute passer sans problème ses défenses. Il n'espérait jamais vivre ce genre d'expérience, le libre arbitre était une valeur fondamentale pour lui Pourtant cela ne l'empêcha guère de deviner quelques petites choses sur lui. Devenir comme sa mère, n'était effectivement pas dans ses priorités, il acquiesça en souriant, mais son sourire se figea lorsqu'elle parla de la solitude.

Une bien triste compagne, assez austère. Il n'aimait pas cela, et c'est pour cette raison qu'au lieu de rester dans sa grande maison vide, il venait souper ici. Il était un grand bavard et sympathisait rapidement avec les gens. C'était une qualité fort utile, lier connaissance rapidement, son réseau d'ami était assez étendu, cela ne l'empêchait pourtant pas d'être maussade tous les soirs lorsqu'il remettait les pieds chez lui.

« C'est exact, la solitude n'est pas une chose que j'affectionne particulièrement et je n'ai jamais compris ceux qui adoraient se retrouver en tête à tête avec eux même, cela devient vite ennuyeux, non ? »

Il but la dernière gorgée un peu tiède de son café en grimaçant, le regard très clair de Juliet ne le perturbait pas outre mesure. Si le moindre regard le chagrinait, il ne serait sans doute pas professeur à l'université, là c'était des centaines de regards, plus ou moins intéressé qui était braqué sur sa silhouette. Professeur, c'était un métier qui lui avait plut immédiatement, parler, faire s'intéresser, c'était une profession de foi, ceux qui ne faisaient que s'écouter parler et évoquait leur sujet d'un ton monocorde l'insupportaient.

« C'est l'inverse pour vous, vous ne cherchez nulle compagnie, vous êtes de ces personnes qui se suffisent à elle même, j'ai remarqué que parmi les vampires beaucoup préféraient errer seul que de se mêler à la population, c'est étrange lorsqu'on voit les combats que certains font pour absolument s'intégrer, qu'en pensez-vous ? »

Un autre sujet qui le passionnait, la sociologie. Les comportements sociaux, les thèses sur les vampires se multipliaient, c'était un véritable coup de fouet qui avait secoué cette branche. Là ou depuis quelques temps tout stagnaient, les nouveaux sujets se multipliaient, il serait sans doute intéressant d'écouter l'avis de la vampire sur ce sujet. Il savait pertinemment que politiquement les vampires se scindaient en deux groupes, mais à la voir ainsi, Sebastian doutait que Juliet se soucie de cela.

-Être seul n'est pas toujours ennuyeux. Il suffit tout simplement d'y être habituer et de savoir comment remplir son temps.

Juliet a ce moyen pour remplir son temps sans voir l'heure passer. Elle ne fait que tout simplement dormir. Oui, notre jolie vampire est quelque peu paresseuse, elle n'aime pas ce lever la nuit, mais il faut bien se nourrir avait de commencer à perdre du sang par tout les pores de la peau pour finir par ce momifier. Tout ça pour dire que la solitude était plus une très bonne amie qu'un moment d'ennui.

Puis l'humain se mit à parler de la bataille que font certain vampire pour sortir de l'ombre. Juliet du retenir un petit soupire, elle n'est pas très amoureuse de cette idée, on ne doit pas ce battre ou être aimé on doit seulement montre ce qu'on vaut.

-Passer des centaines d'années dans l'ombre est-ce une bonne raison pour y resté ? Ceux qui on décider de sortir au grand jour son jeune ou recherche une nouvelle motivation pour continuer à vivre cent années de plus sur terre. Regardez autour de vous et vous allez vous apercevoir que j'ai raison, bon nombre de vampire qui combatte pour la grande liberté on la petite centaine à peine passer. Et je pense que forcer le monde à accepter ne fait que les renfermés d'avantage.

La vampire mit un terme à sa réponse. Elle était de ceux qui ne voulait pas se faire savoir. Elle aimait vivre dans l'ombre, jouer le rôle de l'humaine , prendre différente vie pour pouvoir garder l'anonymat. Aujourd'hui ce jeu partait ce qui rendra encore plus longue leur vie éternelle. Un bruit de verre qui ce brise se fit entendre dans le restaurant.

- Alors monsieur Caddick...

Elle n'aurait pas porté attention au fracas si une odeur familière ne lui aurai pas sauté au visage. Quelqu'un venait de ce blesser au point de faire couler son sang et pas n'importe quel. La personne était jeune, comment pouvait-elle le savoir ? Tout simplement parce que le sang était frais, elle n'y sentait pas le chimique qu'elle pouvait sentir chez un adulte ou un adolescent fanatique de substance illicite.

Le visage de Juliet perdit le peu de couleur que les deux gorgés de sang synthétique lui avait donner. C'était si doux à ressentir, le sans d'un enfant pure de corps et d'ame. Son regard se porta en direction de l'enfant qui n'avait pas su prendre correctement son vers l'eau. Ses pleures se faisait entendre dans toute la pièce, tout les têtes étaient tournée en direction de du spectacle qu'il donnait donc personne ne remarqua Juliet. Ils avaient déjà oublier la présence d'une vampire entre les mures du resto-bar ? Petit imprudent. Elle n'allait pas sauté sur le petit, mais elle avait enregistré son visage, sa voix et son odeur. Il ne faut pas oublier que notre vampire à faim, même si elle sait se contrôler elle à des limites.

Remplir son temps. Oh mais le sien était remplis, il s'inventait même de nouvelles tâches et était d'une productivité enviable. L'ennui le terrifiait, c'était comme la mort. Sebastian était un homme vif, rester en place à ne rien faire lui devenait vite insupportable. Il trouvait prodigieusement agaçant de s'abrutir devant la télévision. En réalité beaucoup de chose l'agaçait depuis qu'il était divorcé, il préféra ne pas y songer et pris une nouvelle cuillerée de glace, rien n'était plus efficace que le sucre pour garder le moral. C'était une vrai drogue, mais elle était en vente libre.

Juliet avait une théorie très personnelle, mais intéressante, le combat pour l'égalité enfermait-il les vampires ? Il serait intéressant d'y réfléchir, même s'il était un peu sceptique, il devait reconnaître que ses arguments tenaient debout. Mais il semblait qu'elle ne voulait pas s'attarder là dessus. Il le comprenait aisément et n'insista pas pour qu'elle développe un peu plus. Lorsqu'elle le nomma il leva les yeux de son dessert pour croiser ceux clair de sa vis à vis, mais un bruit de verre brisée l'interrompit.

Sebastian se tourna vers la source, et vit un enfant pleurer, il parcouru brièvement la salle du regard, personne ne semblait enclin à bouger, c'était le fils d'Arlène tout le monde le savait ici et personne ne daignait aller le voir. Il se redressa attrapant au passage sa serviette inutilisé et s'accroupit devant l'enfant, lui offrant un sourire réconfortant, il pressa doucement la serviette sur l'entaille.

« Allez petit bonhomme faut que tu sois fort »

La coupure était superficiel, mais ça un enfant ne pouvait le savoir. Arlène déboula dans la salle, et attrapa son fils, l'observant sous toutes les coutures avant de regarder la coupure en soupirant de soulagement, elle replaça la compresse de fortune, et jeta un regard de de gratitude au professeur, avant de passer la mains dans la chevelure de sa progéniture.

« Trésor ne me fait plus peur comme ça ! »

Sebastian aperçut très nettement la serveuse jeter un coup d'œil méfiant à Juliet. Quoi de plus naturelle pour une mère que de s'inquiéter, elle remercia le professeur qui lui assura que ce n'était rien, il se tourna même vers Lafayette en se redressant.

« Lafayette tu veux bien lui faire une de tes fameuses coupes, tu mettras ça sur ma note »

Arlène ordonna à son fils d'aller remercier le professeur, qui sourit aux louables efforts de l'enfant pour retenir ses sanglots qui furent très vite oublier lorsqu'il aperçut le dessert. Le professeur éclata de rire en le voyant se jeter littéralement sur le dessert. La serveuse a la chevelure flamboyante lui assura qu'il n'aurait rien à payer. Sebastian retourna à table, considérant l'incident comme clôt et reconnaissant que Juliet possédait un certain self control, tous les vampires n'étaient pas capables de résister au sang frais d'un enfant. Sa propre mère elle même lui avait fait quelques frayeurs lorsqu'il était jeune.

Il revint s'assoir face à elle. La société actuelle fonctionnait de telle façon que chacun ne se souciait que de soi, il n'était pas rare de voir un enfant pleurer dans la rue, sans que personne ne s'arrête. Les gens jette tout au plus un regard agacé au bambin parce qu'il dérange leur précieux calme. Sebastian ne supporte pas l'égoïsme, ça a tendance à l'horripiler, et aider autrui est naturel chez lui, presque viscérale. Il reprit la conversation comme si elle n'avait jamais été interrompus.

« Vous disiez ? »

Merci pour l'idée du fils d'Arlène. ^^

Ce sang , si jeune si frais comment y résisté? Les pleures de l'enfant dansait dans la tête de la vampire en lui transmettant cette invitation de mettre fin à sa souffrance. Il y avait tellement de moyen de calmé la douleur d'un enfant. On pouvait lui donner des sucreries, la manière la plus douce ou tout simplement le vidé de son doux sang, idée qui était entrain de s'incruster dans la tête de la vampire. Cette acte est l'éternel tourment de la vampire. Se laisser tenté ou pas par le sang d'un petit être sans défense? Combien de voir avait-elle fuit devant cette tentation par peur de perdre ce qui restait du peu d'émotion qui la traversait? Aujourd'hui est-ce que ça a toujours de l'importance ? Kheldar n'est plus la donc elle n'a plus rien à perdre. Il était un peu tard pour pensé de cette manière, mais plus elle regardait la petite tête blonde et plus l'envi de laisser ce sentiment de coté était fort.

L'homme qui tenait compagnie à la vampire fini par se lever pour voler au secours de l'enfant. Il s'occupa de sa blessure et de ses pleures. De toute les personnes dans le restaurant il n'avait que lui pour s'occuper d'un enfant en besoin d'affection ? C'était un peu honteux de leur part. Après ils se disent unis les humains savent que très rarement se tenir. La mère fini par arriver dans le décors. Son coeur battait si fort que Juliet ne pu faire autrement que de ressentir la crainte qu'elle avait. Avant de regarder son fils sous toute les coutures elle lança un regard à la vampire. C'est pour cette raison qu'elle avait si peur ? Elle avait peur que Juliet est égorger son enfant ?Si sa aurait été le cas le petit n'aurait pas émis le moindre son... Quelque phrase plus tard entre la serveuse et le professeur, M. Caddick retourna s'assoir en face de Juliet qui regardait toujours le petit et la mère. La vampire fini par regarder de nouveau l'humain elle ne pensa pas une seconde à sa bouteille de Tru;blood qui pourrait calmé la faim qui la déchire. Comme toujours rien ne pouvait se lire sur le visage de Juliet.

-Hummm

Ce petit accident avait un peu déboussoler le fil de ses pensés elle ne pensait qu'a une chose. Se nourrir. Si elle voulait le gamin elle devra le prendre avant qu'il entre chez lui...Ho! Mais qu'elle horreur.

Un peu plus loin elle pouvait entendre la mère de l'enfant parler. Elle disait qu'elle avait eu peur que Juliet s'en soit prise à son enfant, que maintenant Bon Temps n'était plus une ville sécuritaire pour les humains, les vampires étaient entrain de prendre possession de la ville. Un homme ivre ajouta qu'il était flic et qu'il pourrait s'en occuper. La conversation normal quand une vampire est dans les parages.

__________________________________________________________________________________
Coby qui était près de sa mère entrain de manger la glace spécial Lafayette entendit sa mère parler du fait que la femme qui était avec Caddick était une vampire. Arlene réussi à avoir toute l'attention de son fils. Un vampire... C'est formidable ! Ils sont des crocs et des super pouvoir ! Il en avait même vu un voler comme superman une fois ! Il tourna donc la tête vers la femme qui ressemblait à une des poupée de sa mère. Courageux et curieux, il sauta en-bas de sa chaise et marcha vers la femme.
______________________________________________________________

Juliet regardait toujours le professeur ne sachant pas quoi dire. A peine deux secondes c'était passer depuis qu'il était revenu qu'elle eut un malaise. Elle ne tomba pas dans les pommes, son corps était toujours immobile, mais sa gorge brulait. Sebastian n'avait surement pas porté attention au sang qui était tomber sur le manche de sa veste, elle était sombre on ne pouvait pas bien le voir d'un coup d'oeil rapide, mais Juliet pouvait le sentir. L'homme allait se servir de nouveau dans sa glace, il approchait la manche tacher près d'elle. Elle lui prit donc le poignet, sans mouvement brusque, tout avait été fait rapidement, mais d'une douceur étonnante. Juliet n'est pas une brute.

-Bien que vous vivez avec une mère vampire, il y a des choses que vous négligez my lord.

Elle lâcha de manière à se mouiller le pouce et l'index. Ses doigts prirent rapidement la couleur du sang du gamin. Elle fit glisser le sans entre ses doigts. Si elle portait ses doigts à ses lèvres elle succomberait au désir... Tout en soupirant elle réussi a essuyer le sang sur une napkin.

-Le jour ou je deviendrais insensible à ce charme est loin d'être arriver.

Puis le gamin arriva près de Juliet et Sebastian. Sa petite voix cristalline prit la vampire par surprise. Le parfum de Coby était déjà partout dans la pièce, elle n'avait pas fait attention.

Coby: Vous êtes une vampire ?

Juliet le regarda sans parler, elle ne fit qu'un petit hochement de tête.

Coby: Je peux voir vos crocs madame ?

-Je crains que cette idée ne plaise pas à votre mère. Retourné la voir.

Coby: Je n'ai pas peur si c'est ce que vous croyez, je suis courageux.

Le petit regarda Juliet avec un regard pétillant . Si elle sortait ses crocs la tout de suite elle allait mordre et ses soit s'arrêtait à la petite tête blonde et Sébastian. Et il faut dire que les deux odeurs ensemble lui plait vraiment.

» Juliet Allicy
» Juliet House