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 Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne]

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Cerise Lowry
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Cerise Lowry


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MessageSujet: Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne]   Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne] I_icon_minitimeDim 25 Oct - 0:57

La plage, cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. L'air marin, le soleil couchant, le bruit des vagues s'écrasant sur la berge. Cerise mourrait d'envie de simplement s'assoir sur le sable encore tiède, mais elle faisait dos à ce spectacle, depuis bien une heure maintenant. Dans une robe courte et légère, rouge et décoré de quelques motifs floraux qui serpentaient le long du tissus, une ceinture de tissus rosée enserrant sa taille, elle en avait assez de poser. A la pause elle avait eut le droit à une petite bouteille d'eau et à une pomme. La plage était bondé, un énorme ventilateur soufflait pour faire voler ses cheveux et le tissu léger, des projecteurs étaient installé afin de l'éclairer correctement, le photographe et une toute une équipe technique, son manager dans un coin et quelques assistantes chargé de vérifier son maquillage et de replacer correctement ses cheveux. Elle était fatiguée de toute cette agitation.

Une main sur la hanche, la tête de côté, ses longs cheveux emmêlé par le vent artificiel, cela semblait ravir le photographe doté d'un accent anglais discutable.


« Cerise plus à droite, regarde l'objectif, non en biais ma chérie »

Elle retint un soupire, cela allait durer encore longtemps ? Et puis ses surnoms affectifs, c'était ridicule, elle ne le connaissait même pas ! Elle devenait de plus en plus amer. Cinq jours sans V, c'était son record jusqu'à présent, elle n'en pouvait plus. La dernière dose que son manager lui avait apporté avait finis dans les toilettes, et elle le regrettait, elle le regrettait tant. Elle désirait retrouver ce sentiment d'allégresse, la douce sensation que rien n'avait d'importance.

« Changement de pellicule ! On va attendre que le soleil se couche, il nous faut des photos de nuit »

Soupire de soulagement, mais cela fut de courte durée, déjà, on l'a traina vers les loges de fortunes installé plus loin, changement de tenu. Démaquillage, remaquillage, coiffure, ses cheveux tirés en arrière en chignon de ballerine. Un petit chapeau décoré d'une plume, une robe sombre de soirée, des gants, de vertigineux talons. Etait-elle vraiment censé réussir à marcher dans le sable avec ? Les couturiers et les publicitaires n'avaient décidément aucune connaissance des réalités de la vie. Alors que les assistantes s'agitaient autour d'elle, c'était une autre fille qui passait. Elle la plaignait, elle était complètement à bout elle aussi, rongée par le V, elle ne tiendrait plus longtemps.

Ce milieu n'était pas que strasse, champagne et rouge à lèvre. Il n'était en réalité que coup bas, drogue et régime. Lorsqu'elle revint signalant la fin de son répit, elle ingurgita une fiole entière de V, avant de tomber dans un état léthargique. Cerise lui envia cet état, lorsqu'elle avait vu la fiole, elle n'avait qu'une envie, celle de la lui arracher des mains. Elle devait tenir.


« Cerise c'est à toi ! »

La jeune femme se redressa, on lui donna un porte cigarette, la maquilleuse rajouta une trace rouge sur son cou. Ah, elle y était. Les vampires étaient tellement à la mode. Quelle ironie, de retour sur la plage, elle remarqua qu'un transat était installé. On l'aida à marcher jusqu'à sa place, les projecteurs étaient beaucoup plus agressif, rendant sa peau d'une blancheur neigeuse. Elle suivit les indications à la lettre, s'allongeant, prenant un bain de lune au bord de l'océan, ils vendaient du rêve. Redressant une jambe, faisant glisser le tissus de la robe de soirée fendu, sa main gantée pendant en dehors du transat, le porte cigarette tenu négligemment. Le genre d'image rétro qui retrouvait depuis quelques temps un regain d'intérêt dans le monde de la mode. Elle était frigorifiée, mais ne devait pas bouger, ou seulement pour adopter une nouvelle pose. Cette séance elle n'en pouvait plus, ils étaient sur cette plage depuis le début d'après midi !

A chaque seconde, elle ressentait l'envie de sa drogue plus pressante, l'avoir vu. C'était une sensation intolérable. Un simple coup de téléphone et elle pouvait en avoir, contre un peu de cocaïne, un échange de bon procédé, mais elle avait pris soin d'effacer le numéro de son dealer, quelle idiote ! Elle voulait son V !


« Cerise, il y a un problème ? »

La voix doucereuse de M. Dillon, son manager avait bien perçut le trouble. Cet être abjecte qui l'avait transformé en une poupée accroc. Il semblait grandement s'en amuser, la voir se démener intérieurement, ne pas parvenir à trouver le repos. Mais si elle sabotait une séance photo il saurait se montrer cruel. Elle se concentra, et la séance put reprendre.

Lorsqu'enfin fut le temps de se changer, une petite fête s'improvisa, c'était courant lors des séances en extérieur. Elle se changea pour une énième fois, mais cette fois c'était un jean, des baskets et un sweat large, ses cheveux attaché rapidement retombaient en mèche éparse. Sa tenue arracha à son manager une moue méprisante. Elle était une image de marque. Il se planta devant elle, et avant qu'il est ouvert la bouche, Cerise ferma les yeux se préparant au flot de reproches qu'elle était habitué à recevoir et qui ne tardèrent pas. Chaque mot était tranchant comme une lame de rasoir, il la secoua pour qu'elle le regarde. Tout le monde avait déserté la pièce, et dehors elle pouvait entendre le bruit de conversations joyeuses. M. Dillon, sorti une fiole de V, et les yeux de Cerise brillèrent, un sourire malsain se dessina sur les lèvres de l'homme. Il jeta la fiole de toute ses forces et elle s'écrasa sur le sol, se brisant et déversant son contenu sur les planches de bois poreuses. Cerise crut un instant que ses jambes allaient se dérober sous elle, sans un mot de plus il sorti, ses talonnettes claquaient sèchement. Elle porta ses mains à son visage, elle n'avait même pas la force de pleurer, ni de hurler. Ses bras retombèrent mollement le long de son corps. Un instant elle contempla le désastre, puis elle sortie. Une table avait été installé, il n'y avait aucune trace des autres filles, il n'y avait là que l'équipe techniques qui fêtaient la fin d'une journée de travail avec légèreté. Cerise s'éloigna sur la berge, il y avait plus loin quelques rocher, elle n'avait qu'une vie s'y assoir, pour ne plus bouger, contempler l'océan en attendant que sa soif de drogue se calme.
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Jasper D. Osborne
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MessageSujet: Re: Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne]   Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne] I_icon_minitimeDim 25 Oct - 20:54

    L'envie a toujours été ce feu éternel et infernal qui consumait mon existence. Les brumeuses réminiscences de mon existence humaine passée continuent de laisser émerger de vagues sensations, tout juste reconnues comme les miennes propres, qui me rappellent cette même envie, liée alors aux besoins d'un simple humains. Des envies navrantes, au demeurant. Principalement liées à mon élévation sociale et aux faveurs accordées mais ce mystérieux jardin méconnu du premier sexe : la gente féminine.

    Des envies bien fades, cependant, en comparaison avec Celle qui naquit au lendemain de ma transformait. Celle-ci était sans commune mesure. Car tout mon être vibrait, mal-sainement, pour me faire comprendre qu'il fallait éteindre ce feu, cette envie au plus vite. Sinon quoi elle me consumerait. Car jamais ô grand jamais je ne redeviendrais humain. Jamais je ne goûterais à nouveau aux joies des frivoles envies humaines.

    Jamais je ne m'y habituais. Bien au contraire. Ce mal ne cessa jamais de croître, de se complexer et de greffer ses plaies sur de nouvelles envies impossibles à atteindre. J'appris simplement à oublier, par instants seulement, sa présence. A concentrer mon attention sur d'autres pensées, moins funestes. A satisfaire d'autres désirs. Comme ma soif. Il ne fallut que très peu de temps pour comprendre que la lancinante douleur liée à ma soif pouvait atténuer mon obsession pour mon passé humain. Je ne saurais dire si, sciemment, je m'étais mis à espacer mes chasses pour oublier mon Envie, mais le concept fonctionne toujours après plus de deux cents ans de damnation. Et je m'en rassure grandement.

    Le feu. L'irritation. La nausée. Je sens ce brasier intérieur, liée à ma soif insatiable, ronfler son mon épiderme glacial. Possible choc thermique ? Il n'en est rien. les lois naturelles n'ont plus droit de cité au coeur de mon métabolisme. Seul un enchaînement infini de souffrances et de douleurs. Jusqu'au jour où, enfin, tout cela cessera. Où je me consumerais pour de bon.

    Mon regard doré, presque diaphane, enserra la lente course du soleil chaud, au travers de l'immense baie vitrée du hall. Tout autour, costumes trois pièces et robes en soie tourbillonnaient, voletaient et psalmodiaient, dans une cacophonie qui me donnait envie de hurler ; folle utopie, car aucun son n'aurait su briser leur rêverie rocambolesque.

    Je décidai plutôt de m'éclipser, vers le fond de la salle. Je fis coulisser une des portes vitrées, donnant sur le grand balcon de l'étage du bâtiment, et me laissai cueillir par la tiédeur du vent de la côte Est. Le claquement de la porte coulissante, lorsqu'elle fût refermée, me permit d'atteindre l'extase du silence total. Seul le fracas lointain des vagues, contre les rochers, venait troubler cette douce quiétude. Je soupirai de plaisir, tout au contentement de ce moment. Mon attention fût détournée, le temps d'une seconde ; juste assez pour humer, à nouveau, l'enchevêtrement des fragrances sanguines présentes à ce bal de bienfaisance. D'un geste nonchalant, j'enjambai la rambarde de bois et me laissai tomber vers la rue, vingt mètres plus bas. Une simple flexion des genoux me suffit à amortir la hauteur de la chute, sous les regards d'abord ahuris, puis effrayés des passants. Leurs discrets pas de recul m'assura sur leur ressentiment à mon égard. Esquissant un léger sourire, je traversai la rue. Un immense panneau d'affichage, près de l'entrée de la plage, mettait en avant les principes de la Fellowship of the sun. J'aurais tant aimé en savoir plus sur eux et les raisons de leur existence.

    La brûlure, au creux de ma gorge, s'était quelques peu apaisés. D'ordinaire, je prêtais bien attention à ne pas quitter le Léthé lorsque ma soif atteignait une telle intensité. Mais ma présence était indispensable à ce bal, pour soutenir Jensen, Nouveau-Né nouvellement intronisé dans la Haute-Société de la Nouvelle Orléans. La présence de ces sangs, tout autour de moi, m'avait cependant perturbé ; me retenir avait été beaucoup moins aisé que je ne l'aurais pensé. Dieu merci, je pouvais maintenant relâcher mon attention...

    Cette odeur ! Exécrable ?! Celle du sang souillé. Je l'avais découverte lorsque le Tru:Blood avait été mis sur le marché et qu'une nouvelle drogue avait émergé : le sang d'Immortel. Une seule goutte avalée par un humain suffisait à le faire entrer en transe et à décupler ses sens. Il n'en fallait pas plus pour attiser l'envie de tout un chacun.

    Cette humaine qui, maladroitement, se heurtant aux aléas du sable, se dirigeait vers les roches, possédait un sang auquel se mêlait quelques particules de sang de Vampire. Certainement quelques résidus de délectations passées. La curiosité me poussa en avant, jugulant ma soif embrasée.


_ Vous êtes assise sur mon rocher, expliquai-je, aimablement. Un tantinet moqueur.
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MessageSujet: Re: Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne]   Pretty like drugs [Pv Jasper D. Osborne] I_icon_minitimeMar 27 Oct - 3:29

    Face à l'océan, elle se sentait un peu détendue, se concentrer sur le remous des vagues, l'odeur salée, le bruit de l'eau, cela avait le mérite d'occuper ses sens. Entourant de ses bras ses jambes, le menton sur les genoux, elle se protégeait du froid, bien décider à ne pas bouger. Rentrer chez elle, retrouver le capharnaüm de son appartement de luxe, voir toutes les traces de sa propre décadence étaler devant elle, cela ne la tentait pas. Là, elle ne gênait personne, elle avait l'impression d'être seul au monde, loin de ses tracas de tous les jours. Être dehors, c'était tellement rare qu'elle savourait même la morsure glacée du vent. Passer ses journées entre son appartement et le studio, elle avait été heureuse d'apprendre qu'elle aurait le droit à une séance photo en extérieur.


    Elle se décida à extirper de sa poche son Ipod, la voix si unique de Janis Joplin envahit ses oreilles, chantant une balade de Baton Rouge à travers la Nouvelle Orléans et la vie simple d'une jeune fille sans attache. Qu'est ce qu'elle aimerait cela, pouvoir se vêtir comme il lui plaît, même ses vêtements si coutaient une fortune, offert par une marque, elle ne savait même plus laquelle. Partir un sac sur le dos, découvrir les Etats-Unis, faire quelques photos. C'était un joli rêve, elle avait toujours été un peu bohème, mais bien incapable de mettre tout cela en pratique, trop effrayé à l'idée de tout plaquer, de décevoir ses parents. Ils étaient si fiers de la présenter comme mannequins international, de la voir poser pour de grandes marques, et poser pour l'A.V.L. Quelle ironie !


    Cerise était fatiguée de toute cette vaste comédie, et elle avait envie de V ! Ne plus penser, retrouver cette joie vivre qui faisait tant vendre son image. A l'université deux professeurs étaient au courant de son état, les élèves le chuchotaient déjà depuis un temps. La plupart songeait que mannequin rimait avec idiote, ils avaient sans doute raison. Trop crédule, pas assez méfiante, là voilà petite poupée perdue sur son rocher à ressasser ses erreurs passés.


    Elle sursauta lorsqu'une voix masculine interrompit ses rêveries, couvrant la musique par son timbre grave. Elle ôta ses écouteurs, tournant ses grands yeux clairs vers le jeune homme. Un vampire, elle en était certaine, elle avait appris à les reconnaître. Nulle peur en elle, pourquoi craindre les vampires ? Elle était dans une complète illégalité, bien entendu. Autant du coté des humains que des vampires, subir leur justice ne l'effrayait pas.



    « Je ne crois pas avoir vu de nom inscrit dessus lorsque je me suis assise. »


    Cerise détourna les yeux pour les replonger dans les eaux sombres de l'océan, elle n'avait pas l'intention de bouger vampire ou pas, la seule torture était de s'empêcher de lui réclamer un peu de son sang, mais si elle y parvenait elle pourrait se féliciter d'avoir passer pareil épreuve, et se considérer comme sevré. Ne rien quémander pas la moindre goutte, rester aussi impassible que possible, alors que l'homme possédait bien assez pour la calmer, lui faire oublier ses problèmes et son propre état. Mais non elle devait résister. Elle en avait fait la promesse, mais c'était si dur.


    « Vous pouvez partir s'il vous plait... »


    Son ton quelques instant plutôt avait été assuré, et maintenant il était hésitant, suppliant, c'était insupportable, elle n'avait qu'une envie se jeter sur lui, elle qui rejetait toute forme de violence, voilà jusque dans quel retranchement cette foutue drogue l'amenait. Cerise crispa ses mains sur ses jambes et clôt ses yeux. Qu'il parte, qu'il s'en aille, sa seule présence était une torture. Elle devait considérer cela comme une épreuve. Il devait de toute façon la voir comme elle était, une épave, il allait sans doute se désintéresser d'elle, ou l'achever. Elle ne savait quelle solution elle préférait, si il partait elle aurait l'occasion de tenir la parole qu'elle avait fait à ses professeurs, si il l'achevait, dans la mémoire de tous elle ne serait qu'une ratée junkie. Finalement elle préférait vivre, en tout cas ne pas mourir de cette façon. Son cerveau s'embrouillait elle ne parvenait plus à réfléchir, c'était trop compliqué, ses idées n'étaient plus du tout cohérentes, ah foutu état de manque ! Du V, il lui en fallait pour se calmer pour réfléchir, mais à quoi déjà ?
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