Samuel Williams | Hyde and seek

Messages : 6 Date d'inscription : 23/11/2009

les Papiers d'Identité

« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »

prénom(s). Samuel
nom(s).Williams
âge. 25 ans d'apparence, 352 en réalité
date et lieu de naissance. Londres, le 12 janvier
race. Sang humain
métier.Rentier

l'Existence est fragile

« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »

I'M BROCKEN... AND I'M FALLING APPART...
100 ans plus tôt… et des poussières…

Bien qu’il n’ait pas besoin de respirer il inhalait à plein poumons l’air frais de cette nuit d’été, se gorgeant des odeurs et des sons de la ville, se laissant frôler par la masse grouillante et moite de sa population, consciente cette fois que ce n’était pas là quelque chose qui lui était dû mais une chance, un privilège, une renaissance. Une légère brise venait caresser sa peau de pierre et il ferma les yeux et leva ses paumes en l’air pour se laisser envahir tout entier par cette sensation de liberté. De liberté…

Il n’aurait su dire combien de temps il s’était retrouvé coincé dans cette cellule, combien de temps il avait crié qu’on le sorte de là sans obtenir une seule réponse, ni même combien ils avaient été et ce qu’ils lui avait réellement fait. Son esprit avait avalé des fragments de ses souvenirs et ne les lui restituaient que sous la forme d’un fouillis d’images au sens surréaliste. Des images dans lesquelles il n’était qu’un pantin, un jouet aux mains de créatures ignobles. Il sentait encore la douleur parcourir ses membres endoloris, il avait son goût sur la langue alors que les vampires étaient réputés pour ne plus rien éprouver. Plus rien.

Quelqu’un passa tout près de lui, le bouscula et il vacilla. Faible. Ils l’avait rendu faible. Une autre série de flashs l’envahit mais il ferma ses yeux et les repoussa de toutes ses forces. Il ne voulait plus y penser, ne plus jamais ressentir tout ça et enterrer cette partie de sa vie pour faire comme si elle n’avait jamais existée. Sous la poussée d’une nouvelle vague de douleur il renversa sa tête en arrière et hurla, son image faisant écho à une autre qui traînait dans son esprit et dans laquelle il était enchaîné et blessé. Son cri mourut lorsqu’il heurta les pavés du sol.

AND THEN I FOUND GOLDEN HOPE
Quelques nuits plus tard...

Avant même d’ouvrir les yeux il essaya d’identifier l’endroit dans lequel il se trouvait en s’imprégnant de l’énergie de la pièce et des odeurs qui y flottaient. Il renifla le satin des draps dans lesquelles il était allongé, de la cire fondue de quelques bougies, de dentelle et d’une… femme ? Ses sourcils remuèrent et il osa enfin ouvrir ses paupières, se redressant d’un même geste pour tomber nez à nez avec une beauté blonde.

« Je n’ai jamais cru à ce putain de paradis mais si c’est à ça que ressemblent les anges je veux bien rester… » souffla-t-il en se rapprochant pour chercher ses lèvres.

« Ohla doucement Casanova. » l’arrêta-t-elle avec douceur mais fermeté. « Tu pues à dix kilomètres à la ronde tu vas certainement pas me toucher dans ces conditions. Tu traînais où ? Dans un cimetière ? » plaisanta-t-elle.

« Non. » Elle planta son regard dans le sien, étonnée par le ton qu’il avait employé mais ne fit aucun commentaire. Avec douceur elle chercha à le débarrasser des loques qu’étaient ses vêtements et marqua un temps d’arrêt quand elle découvrit les nombreuses blessures qui barraient son torse, ses épaules et son dos. Elle chercha son regard mais il était vide de toute expression. Après un moment d’hésitation elle avança sa main vers lui et effleura son torse meurtri du bout des doigts. Aussitôt un grognement monta dans la gorge du vampire, un avertissement, et la main de la blondinette retomba inerte sur les draps. Ils n’échangèrent aucun mot tandis qu’elle passait un linge humide sur sa peau pour en retirer crasse et sang, comme si les cicatrices racontaient d’elle-même leur histoire ou qu’elle avait lu la vérité dans l’azur de ses yeux. Il laissa son visage retomber au creux de sa nuque, masquant ainsi les larmes de sang qui coulaient sur ses joues et il profita de cette proximité pour la presser contre lui avec une telle force qu’il aurait pu la briser. Doucement ses lèvres effleurèrent la naissance de ses seins, sa gorge, avant de flirter avec ses lèvres et qu’il l’allonge sous lui, sa vieille assurance lui revenant peu à peu.

Messages : 6 Date d'inscription : 23/11/2009

I HATE THEM
Une chasse au hasard

Tu penseras à moi ?

Alors que ses semelles accrochaient le pavé d’un bruit léger et animait la nuit d’une mélodie dure et que le passé le rattrapait, il gardait le nez baissé vers le sol, ses mains enfoncées au fond de ses poches, se détestant déjà pour ce qu’il était venu chercher mais ne pouvant pas l’empêcher. La pluie s’était calmée pour une fois sur la ville mais les trottoirs étaient toujours humides, lui renvoyant une image qu’il avait du mal à cerner. Il s’était toujours foutu de l’avis des autres et de ce qui convenait de faire mais aujourd’hui tout semblait différent. Il s’était toujours battu pour ne pas être jeté à nouveau en prison et voilà qu’il venait lui-même de jeter les clés de sa cellule et de s’y enfermer. Le mieux aurait été de ne plus penser à elle, de fuir le plus loin possible et de ne jamais se retourner, mais même ça il en était incapable.

Il poussa la porte d’un bar enfumé, et des notes de jazz attaquèrent immédiatement ses oreilles. Encore un de ces endroits comme il les aimaient, épargné par le temps, témoin d’une époque qu’il regrettait encore, quand la technologie était là pour aider les gens mais ne l’avait pas encore asservie. Dans ces années là communiquer signifier payer un verre à une belle fille et non pas aller la poger où il ne savait plus trop quoi sur tronchebook. Une époque qui sentait l’absynthe et le vieux velours, les parfums capiteux et la laque pour les cheveux, le rouge à lèvres gras et l’excès d’eye-liner. Il aimait s’y réfugier, prendre une bouffée d’oxygène pour aller affronter la morosité de la technologie.

Au bar il la repéra tout de suite, cascade de cheveux blonds, bouche vermillon, tallons aiguille rouge et robe cintrée. Elle devait approcher de la quarantaine mais son visage était toujours intact. Il voyait que chacun de ses gestes était parfaitement contrôlé, elle devait user et abuser de son charme inaltérable. Elle était tellement, tellement différente de la femme qui hantait ses souvenirs. C’était exactement ce qu’il était venu trouver. Il secoua la tête pour chasser l’image d’une femme encore enfant, riant aux éclats et se concentra sur la créature du bar. Il savait qu’elle saurait exactement comment se fondre entre ses bras et se lover contre lui et qu’elle miaulerait comme une chatte. Il ne lui demandait rien de plus.

« Whisky… Dure journée ? » souffla-t-il à son oreille d’une voix grave.

Elle se tourna vers lui et essaya de masquer sa surprise devant la jeunesse de ses traits. Dans son attitude le vampire vit qu’elle s’apprêtait à le jeter mais il suffit qu’il lui sourit pour qu’elle oublie l’idée même de lui résister. Très vite elle se sentit flattée de se voir porter autant d’intérêt, même s’il du lui payer deux verres pour qu’elle consente à le suivre. Elle riait fort, trop pour le vampire qui la faisait taire en posant ses lèvres sur les siennes. Il ne lui laissa pas le temps d’arriver jusqu’à son lit et la prit sur sa moquette épaisse, aux couleurs tendres. Longtemps après ils étaient toujours couchés sur le sol, elle nue et frissonnante, lovée contre lui. Elle tenta plusieurs fois de réanimer la conversation, mais maintenant qu’il avait eu ce qu’il voulait il se sentait beaucoup moins enclin à prétendre. Elle l’ennuyait, ses questions étaient trop prévisibles. Oui elle avait su exactement comment se fondre dans ses bras et c’était peut-être bien là le problème.

« P’tit branleur tu pourrais au moins essayer de t’intéresser à ce que je dis. »
D’un coup il se tourna vers elle, son regard noir comme la nuit. Elle sursauta et s’éloigna de lui, mais trop lentement. Il n’eut qu’à tendre le bras pour l’agripper et la ramener à lui. Il déchiqueta sa gorge, fit gicler son sang sur la moquette et éclata de rire devant la laideur soudaine de son visage. Il posa ses lèvres contre la plaie béante de sa gorge et aspira goulûment son sang, voulant faire disparaître les traces de son passé dans son esprit.

REMEMBER ME
Rencontre du passé

La chasse était quelque chose de facile. En particulier lorsque la proie avec un certain désavantage physique, ce qui était le cas quand un humain devait faire face à un vampire. S’il en réchappait c’était uniquement parce que le dit vampire manquait de mordant ou de volonté et qu’il cherchait plus à s’amuser qu’à blesser et tuer. Car quand une de ces créatures avait reniflé une odeur qui lui plaisait il n’y avait plus rien qui pouvait l’arrêter. Samuel aimait ce manque d’équilibre entre sa proie et lui parce que cela lui permettait toujours de jouer avec et de la transformer en marionnette et de lui faire subir toutes sortes de choses qui le faisait mourir de rire. Il avait élevé la cruauté à un certain degré, le rendant presque artistique, et pourtant il n’en avait pas toujours été le cas.

Il avait autrefois fait parti des vampires philanthropes, que l’on appellerait aujourd’hui végétariens, et boire du sang n’était alors pour lui qu’une vague occupation. Il se contentait de sang animal, ou de celui de meurtriers et de voleurs. Il utilisait son incroyable charme pour qu’ils n’aient pas peur et il les buvaient toujours rapidement, sans en laisser une goutte, et sans laisser à leur esprit fatigué de mortel le temps de comprendre ce qui se passait. Il se targuait alors de les exécutés de façon quasi indolore et se disait amoureux de la nature humaine, le seul don qui lui faisait défaut. Maintenant qu’il suivait cette jeune femme, il se disait qu’il avait été ben stupide de se restreindre pendant tant de temps et il se félicitait d’avoir élevé son frère de la bonne façon. On n’était pas un bon vampire si on n’aimait pas tuer. C’était le B.A.B.A. Sa version de la bible.

Lassé de la suivre il bondit, un saut souple et gracieux, et l’enferma dans ses bras. Elle hurla mais son cri mourut quand il mordit dans sa gorge et déchiqueta sa peau pour exposer les veines. Elle se débattait, bien que faiblement, et le goût du sang était magnifié par sa révolte et son envie de survivre. Il lui ôtait ses forces, en même temps qu’il la buvait avec avidité, ses longs doigts glacés glissant dans ses cheveux en une douce caresse pour la rassurer comme il l’aurait fait d’un chaton. Les battements du cœur de la jeune femme commençaient à ralentir, marquant la fin de son existence et il se délecta de cette douce musique, savourant chaque note tremblotante, jusqu’à ce que quelqu’un casse le moment en lâchant son prénom. Le son résonna dans la nuit, de façon désagréable et il lâcha le corps qui s’effondra sur un lit de feuilles mortes. Sa chemise était tâché de sang, qui avait sûrement giclé quand il avait arraché sa gorge, et il se contenta d’essuyer celui qui coulait sur ses joues du revers de la main.

Le mouvement de son torse s’interrompit – il avait gardé l’habitude de respirer pour paraître moins suspect aux yeux des humains – et il fixa la silhouette qui se trouvait à quelques pas de lui à peine avec intensité. Il n’y avait qu’une personne qui avait cette odeur. Et une seule qui aurait osé le déranger dans un tel moment. Il fit quelques pas en avant pou voir son visage se dessiner sous les rayons de la lune. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Un peu plus d’une cinquantaine d’années. Et il avait cru qu’elle était perdue à jamais.

***

Il lui avait fallut plusieurs mois pour retrouver le chemin de son ancienne maison. Plusieurs mois pour se souvenir qui il était et d’où il venait. Ajouté à cela les mois qu’il avait passés en captivité et l’on se rendait compte que son absence avait durée quelques années, deux tout au plus. Au départ il avait dit à son ange blond qu’il ne voulait pas revenir vers le passé. Que s’il l’avait abandonné il ne voyait pas de raison de lui courir après. Et puis il y avait eu cette fille qu’il avait croisée dans la foule, dont le visage lui avait vaguement rappelé quelqu’un qu’il connaissait. Il avait posé sa main sur son épaule et quand elle s’était retournée il s’était rendu compte qu’il s’était trompé. Ce n’était pas ELLE. Mais cette rencontre fortuite lui avait rendu la mémoire et il était venu vérifié si son passé l’avait lui aussi oublié.

La maison était vide. Depuis plusieurs mois comme pouvait en témoigner la fine pellicule de poussière qui s’était déposée sur les meubles et bibelots qui décoraient l’intérieur. Dans un coin du grand salon, un tas de bois, et il remarqua avec rage que c’était son piano, une véritable pièce de maître, qui avait été réduit en bouillie. Ses doigts caressèrent les touches d’où il ne sortit aucun son et un bruit horrible surgit de nul part jusqu’à ce qu’il se rendre compte que c’était son cri d’impuissance. Il saisit deux trois chaises qu’il envoya valser contre les murs et qui se brisèrent en minuscules échardes. Il avait été stupide de croire qu’elle l’avait cherché ou attendu, qu’elle s’était inquiétée pour lui. Elle avait toujours été incontrôlable. Elle voulait suivre sa propre voie et elle avait sauté sur l’occasion quand elle avait vu qu’il ne revenait pas.

Elle l’avait laissé entre leurs mains.

***

Son visage d’ange se transforma en un masque de colère et un grognement lui échappa en même temps qu’il bondit dans sa direction. Son visage à quelques centimètres à peine du sien il lui hurla tout son mépris. Il la détestait pour ce qu’elle n’avait pas fait pour lui alors qu’il l’avait tirée de son existence misérable pour en faire quelque chose. Sans lui elle se serait déjà fait bouffé par des asticots et elle n’avait même pas l’intelligence de le remercier pour ça. Pire que ça, elle l’avait laissé en pâture à toute une armée d’imbéciles d’humains qui l’avait découpé à loisir, subjugués qu’ils étaient à chaque fois de voir ses chairs se refermer. Il ignora le fait qu’elle n’avait pas changé, qu’elle était toujours belle à se damner et l’une des vampires les plus douées qui lui avait été donné de voir. Il ignora les décennies de complicité qui les avaient unis pour privilégier celles qui les avaient séparés et avaient d’eux des inconnus pour l’autre. Il posa son bras su sa poitrine et la coinça contre le tronc de l’arbre où elle avait trouvé refuge avec l’envie de lui arracher sa si mignonne petite tête et de jouer au foot avec.

« Tu n’as donc rien appris… » gronda-t-il entre ses dents serrées.

« Petite salope. On ne dérange pas un vampire qui est en train de se nourrir. Tu aurais pu au moins retenir ça de moi. »

Messages : 6 Date d'inscription : 23/11/2009

la Fin du Voyage

« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »

prénom ou pseudo.MuddyD
pays et région. France
âge. 24
célébrité sur l'avatar. Chace Crawford
poste vacant.
fréquence de passage. ( 7/7 )
commentaire personnel. J'ai hâte de me lancer sur le forum !
Oh et pourrais-je avoir une bouteille de AB+ ? C'est la seule chose qui soit en boîte et qui est potable

Messages : 6 Date d'inscription : 23/11/2009

C'est sommaire mais je pense avoir terminé 270577

Bienvenue parmi nous !
je m'occupe de toi dans la journée.
714136

Messages : 6 Date d'inscription : 23/11/2009

Han merci je commencais à croire qu'il n'y avait personne 270577

Welcoome !

« Moi c'est Eve. T'inquiète, je n'ai ni crocs ni griffes, mais je saurais t'indiquer ce qui manque à ta validation. »

Tout d'abord, laisse moi de souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood!

Maintenant que ta fiche est finie, je vais pouvoir la modérer.

Tout d'abord, je tiens à dire que c'ets une très jolie fiche, très bien écrite. Quasiment pas de fautes, une bonne syntaxe, bref, une fiche comme j'aime !

Néanmoins, il y a quelques détails qui me chiffonnent. Déjà, les vampires n'ont pas de cicatrices, leurs chairs se réparent à la perfection... Ensuite, il est impossible aux vampires de se nourrir de sang animal. Enfin, il y a quelques problèmes dans ta chronologie ... Quoique, c'est peut être moi qui ait mal compris certaines dates mais bon, je serai plus tranquille si tu vérifiais (= combien de temps il a passé en prison, en quelle année à peu près se déroule la chasse au hasard etc...) Ah, et, comment a-t-il réussi à se sortir de son emprisonnement par les humains ?

Voilà, maintenant il faut que tu modifie ces éléments pour que je puisse te valider.
Si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas à me poser des questions !

Messages : 6 Date d'inscription : 23/11/2009

Merci pour tout =)
Pour les cicatrices je me demandais justement s'il était pas possible que des sévices répétés à l'argent aient pu laisser des marques au final.
Au niveau chronologie il est vrai que je suis restée vague mais s'il faut plus de précisions je n'hésiterais pas à en donner.
Par contre est-ce que je suis vraiment obligée de dévoiler tous ses petits secrets maintenant ? 79101

pour les cicatrices, dans ma vision des vampires de True Blood [et compte tenu qu'une vampire vierge le reste pour l'éternité, notamment] pour moi ce n'est pas possible, je suis désolée.
Pour le reste, ce que je te propose c'est de m'expliquer ça rapidement par MP. Comme ça les membres qui feront du rp avec toi n'en sauront rien, mais on sera sûrs que tout est bien cohérent avec le monde. Tu en dis quoi ?