B.Hubble.S

prénom(s). Lysander
nom(s).Hubble
âge. (pour les êtres éternels, veuillez préciser l'âge d'apparence et l'âge véritable.) 17 ans
date et lieu de naissance. (nous sommes en 2009.)23 Décembre 1991
race. (pour les vampires, veuillez préciser le régime) Très humaine
métier. Travaille dans une boutique de chaussures

le roleplay.

Chinese man .

Lysander aimait Bon Temps. Il y avait passé de nombreuses années, enfant. Tout petit, l'odeur capiteuse de la ville se grava dans son esprit. Une sorte de mélange entre le parfum des fleurs, celui de la terre sèche et de la nuit qui envahissait toutes les rues. Le jeune roux aimait ce soleil pesant, presque trop fort, qui frappait les épaules au point de les en faire rougir en quelques minutes lorsqu'il était à son apogée.
Le soleil de midi frappait parfois si fort que le jeune garçon avait pris pour habitude de se jeter dans la piscine de sa vieille tante dès que l'envie lui en prenait. Il entendait encore ses parents rire, éclaboussés par ses prouesses ( si, vous connaissez les bombes . ). Lysander aimait Bon Temps pour son soleil, et pour sa lune qui une fois la nuit tombée éclairait les rues françisées. Il aimait la chaleur étouffante de ces interminables nuits, l'odeur étrange de brûlé qui remontait dans ses narines.

C'était en partie pour ces raisons idiotes et on ne plus sensorielles qu'il était revenu. Son sac à la main, il revenait de New-York, il revenait de chez ses parents, il revenait d'une adolescence plus que difficile. Il revenait, et , à peine le pied posé hors du taxi, il ressentait la chaleur se plaquer sur ses bras blancs. Elle l'envellopait, humide, comme une crème aux dizaines de parfums mélangés. Le jeune homme passa sa main devant ses yeux, par reflexe. Comme pour lui souhaiter la bienvenue, le soleil lui frappait les paupières avec violence. Un sourire naquit sur son visage tandis qu'il réglait le son de son ipod, une main dans la poche. Le voyage avait été relativement long, mais la fatigue ne pesait pas sur ses épaules pour une fois. Le chauffeur lui descendit ses valises alors que le jeune homme indiquait l'étage au blond peroxydé. C'était un vieil appartement qui appartenait à sa grande tante - maintenant décédée-. Un vieil appartement qui sentait le bois, le bois et la pluie. L'homme semblait avoir du mal à soulever les énormes valises de Lysander, mais ce dernier n'osait pas lui proposer son aide. Quelques formalités et billets échangés plus tard, il était quasiment installé. Il rangea dans la salle de bains une armada de maquillage parfumé, quelques nounours et des barettes colorées. Ce petit bazar trônant à côté de boites d'hormones, de cire et d'autres compléments étranges.

Car dérrière jupes et talons, se cachait un corps d'homme, qu'il avait finalement appris à accepter avec le temps. La chirurgie était bien trop effrayante aux yeux de ce nouvel adulte pour être envisagée. Et l'idée de regretter le hantait. Presque autant que le regard des personnes de Bon Temps. Qu'allaient-ils penser ? A 13 ans il partait en pantalon, revenait à 17 ans en jupe. Les petites villes supportaient aussi mal les "déviants" que les vampires. Mais qu'importait , il retombait sous le charme de la Louisiane. Allongé dans son canapé encore plastifié, il regardait le plafond. La nuit était encore loin, mais il songeait déjà à l'agitation perpetuelle de la ville, ses longues promenades au clair de lune, et cette simple idée lui arrachait un sourire. Sa radio branchée, il écoutait les nouvelles chansons teintées de pop qui déboulaient sur les ondes.

Et la nuit tomba. La nuit, le bruit, les rires et les voitures. Les murmures des amoureux sous la fenêtre, les chiens qui hurlaient, et les chats qui rôdaient. Accoudé à sa fenêtre, une cigarette entre les lèvres légèrement maquillées de rose pêche, il regardait les visages. Des visages aux expressions teintées d'amertume, de joie ou de colère. Cette fille qui partait les poings serrés tandis que son petit ami courrait à ses talons en criant des excuses. Cet homme qui, au téléphone, criait qu'il était papa. Son sourire brillait presque dans la rue, et Lys sentit son coeur se réchauffer quelque peu. La rue sur laquelle sa fenêtre donnait était particulièrement animée. Et il songea alors, peut être que parmi toutes ces humains grouillant se cachait des vampires. Des vampires. Depuis qu'ils avaient été dévoilés au reste de l'humanité, la nuit semblait différente. On les imaginait partout. Sur cet homme au teint maladif, qui errait en regardant autour de lui, sur cette femme fatale au corset généreux, sur ce jeune garçon qui fixait les passants, adossé au mur.

Les vampires ... La Nouvelle-Orléans. Ah, qu'il était un plaisir d'imaginer un certain Lestat arpenter les rues. Oui. Tout le monde en avait rêvé, et ils étaient finalement là, une bouteille de true blood dans le sac... ou pas. Une autre race, une race sensuelle, une race sexuelle. humains. Proies ? Egaux ? Ils semblaient si différents, si étranges et lointains qu'il désirait presque aller dans ce fameux bar à vampires, non loin de Bon Temps. Ou peut-être pas. Ou ... Ou peut-être écouter cette petite voix qui hurlait dans sa tête: prudence. Prudence, comme tout les autres hommes.

Observer la populace était peut etre plaisant, mais il avait de descendre et de les voir. Voir toutes ces personnes. Un étage plus bas, il remontait déjà la rue et fixait les visages qui allaient à contre courant. Il alla jusqu'à un bar et entra, humant le parfum des différentes personnes présentes. Alcool, cigarette, parfums. Des femmes aux longs cheveux bouclés, lisses, aux visages fins ou ronds, et des hommes de tout ages qui leur souriaient, qui allaient les voir, un autre verre à la main. Le roux alla dans un coin plus reculé. Bonjour, que désirez vous mademoiselle ? Une pinthe casis. Il laissa ses doigts glisser sur le faux bois de la table et releva les yeux, guetant les jeux de séductions des autres humains. Ils s'agitaient désespérément dans le but de ne pas finir leur nuit seuls. Lui non. La solitude était finalement devenue une amie proche. Et elle lui plaisait. Ses amis étaient loins de lui, et ses anciens amis... Il ne préferait pas les revoir aussi tôt, leurs réactions risquaient d'être épidermiques. Lui qui du haut de ses 13 ans jouait les homophobes convaincus... Quelques gorgées de bières lui réchauffèrent cependant le coeur. On posa alors une autre pinthe sous ses yeux ébahis. De la part du jeune homme. Lysander releva les yeux chercha ledit jeune homme. Blond. Blond aux yeux d'un rare bleu, perçant. Des yeux inoubliables.
Kayse.

Ah. Mince. Le roux baissa les yeux furieusement sur le fond de la choppe, le coeur emballé. Kayse, le garçon qui était une classe au-dessus de la sienne, le prototype du surfeur Populaire. Bravo, belle prise. Il croisa les jambes et avala une gorgée de l'or malté, les joues maintenant teintées d'un rouge écarlate. Super. Comment esquiver ce tas d'égo qui s'installait maintenant face à lui, un sourire ravageur aux lèvres. En temps normal, il aurait tout fait pour le séduire, quitte à manger ce qu'on appellait un rateau. En temps normal oui, sauf que là, mieux valait faire profil bas.

"On se connait?" Claironna le bel apollon.
"Je ne pense pas." Répondit Lysander aussitôt, le nez presque plongé dans le verre.
" Je pense bien une fille aussi jolie je m'en serais rappellé. "

Et aller ... Il était décidé à l'ajouter à son trophée. Lysander pria le seigneur une seconde de le débarasser de l'importun. Mais Dieu ne devait pas être bien réveillé, car il comprit de travers et poussa Kayse à tenir la jambe de Lysander, a grand coups de questions bateau et de techniques vues et revues. La situation était comique. Le roux qui tentait de ne pas vexer le blond sans réussir à lui faire comprendre que sa présence n'était pas la bienvenue.
Une demi heure plus tard. Même situation, ils marchaient dans la rue côte à côte, le roux bien plus silencieux que son voisin qui cancannait de plus en plus. Quelle volonté, pensa t-il pour lui même. Il n'arrivait même pas à l'envoyer sur les roses. Comprennez, une énergie, une joie de vivre et des yeux bleus pareils, comment devenir méchant ? Alors il laissait faire, redoutant de plus en plus le moment fatidique, où, l'autre trouvant le manège de séduction trop long, il lui sauterait dessus tel le mâle en rut qu'il était.
Et ça ne rata pas. Et Lys partit en courant, plus simple, moins contraignant. Pas d'explications à donner, juste à fuir, fuir le plus loin possible. Il s'arrêta totalement essouflé et se laissa retomber contre un mur, ses jambes tremblant sous sa jupe, trop courte pour ne pas attirer l'attention. Oh god. Quelle misère. S'il fallait qu'il fasse ça tout les jours...

Une fois au chaud, dans son lit, Le roux se demanda alors: pourquoi ? Pourquoi être revenu en sachant parfaitement qu'il n'allait pas être accepté tel qu'il était?

Le temps de New-York était différent, et peut-être un peu trop. Lysander n'aimait pas toute cette froideur, ces tours immenses. La seule chose qui l'arrangeait était l'anonymat. Il se laissa guider par ses envies, sans se préoccuper du regard des autres , et tout le monde s'en fichait. Il était devenu une sorte de créatures androgyne, dont la longue transformation s'acheva sur ce qu'il pensait être une réussite. Ses traits fins, peu définis, laissaient place à l'imagination de base. Mais au cours du temps, et retravaillés par le maquillage et les attitudes, ils devenaient de plus en plus féminins, délicats, poudrés et refaits, à l'image d'une statue. Il laissa pousser ses cheveux, d'un roux flamboyant, et s'activa à les coiffer et les travailler comme ceux de sa mère elle-même. Quant au reste, il s'agissait de soins de la peau, et de vêtements bien choisis, ainsi qu'une grande dose de cire chaude et de bandes en coton ( l'habitude eut finalement raison de la douleur. ) Voilà comment, à ses 15 ans, arriva en talons hauts et jupe trop courte pour la bienséance dans les bars en compagnie de ses amis. L'animation de la grande ville, les rires et l'alcool, pourtant sensé être interdit. Mais il y avait toujours une adresse, toujours un ami, toujours un moyen en somme. Lysander flirtait à l'époque avec l'interdit comme avec les hommes les plus hétérosexuels ( ce qui lui valut quelques problèmes, et quelques coups de la part des moins tolérants. )
Il était tombé sous le charme d'un homme étrange aux cheveux mi longs, noirs, qui restait en retrait des autres, le visage fermé, un verre vide à la main. Un homme le visage tendu, froid, blanc. Un homme comme il les aimait car aux airs totalement inaccessible. Oui, un homme barbara Gould. Le vrai du vrai, celui qui sentait la testostérone à plein nez. Il n'avait pas vraiment tenu compte du fait que l'inconnu était probablement là pour passer le temps et non se faire accoster par une espèce de boule rousse aux barrettes Hello Kitty.
Le destin en avait décidé autrement pour l'homme. Lysander se plaisait à gazouiller près de son oreille et à le voir se renfermer encore un peu plus sur lui-même. Ce qui amusait le plus le roux était peut-être ses tentatives désespérées pour le faire aller voir plus loin si il y était. Mais sa proie, qui n'avait point envie de "taper le scandale" laissait parler parler parler et encore parler l'hybride. On aurait presque pu croire qu'un sourire se dessinait peu à peu sur ses lèvres fines.

Lysander lui rappelait Abba.
Ohohoh ! Mamma mia !
Here I go again,
My my, how can I resist you?

Les détails comptent peu, reste que deux semaines plus tard, le roux était accroché à son portable, tentant maladroitement de tenir le fer à boucler droit , l'autre main occupée à agripper le téléphone. Il avait encore rendez-vous avec Aaryan. C'était le nom étrange du "type du bar." Le type du bar avec qui il avait régulièrement rendez mais avec lequel il ne se passait jamais rien de plus que la morale le voulait.. .a son grand désarroi. Il attendait les yeux brillants le moindre signe de bestialité qui ne venait finalement pas. Un petit signe de désir, de... non rien. Il empilait sur sa commode parfums et boîtes de chocolats que ce type étrange passait sa vie à lui offrir. A croire qu'il trouvait pas mieux à faire qu'écumer fleuristes, parfumeurs et chocolatiers.

Le roux prit son courage à deux mains - il aurait bien aimé prendre autre chose mais... - et termina sa coiffure. Une heure plus tard, une frange relevée et crépie, et une centaine de boucles, il se décida à aller à son rendez vous avec une heure et demi de retard et sauter proprement sur son éventuel petit ami. Ce dernier attendait sous la pluie, un énorme bouquet de roses à la main et trempé de la tête aux pieds, sans ciller. Lysander haussa les sourcils et le tira à l'intérieur du hall de l'immeuble en piaillant. Maisc'estpaspossiblet'auraispaspusonner. Aaryan se contentait de le regarder avec un demi sourire mi ténébreux mi incroyablement niais. Ils finirent par monter ( le pauvre biquet fallait bien le sécher. ), et la tornade humaine qu'était Lys le recouvrit de serviettes chaudes, maugréant encore une fois qu'il aurait dû lui demander à monter. En plus, il faisait froid, si il attrapait un rhume il se sentirait responsable et... et il l'embrassa. Cliché. Imaginez, un appartement typiquement New-Yorkais, la nuit, les taxis sous la pluie et Frank Sinatra qui vous chante New-York New-York en fond de baiser passionné. Tout aurait été parfait si l'un des deux amants n'avait pas eu une brutale excroissance dentaire qui poussa le second à se reculer brutalement, rencontrant un peu trop brutalement la table basse.
Un moment, ils se fixaient comme deux imbéciles. Lysander lâcha un bruyant "It sucks" avant de voir le brun s'enfuir en courant. Encore enroulé dans ses serviettes. Le roux se crispa et hurla en lui courant après, véxé comme tout, oui, on ne lui volait pas impunément 200 dollars de serviettes en microfibrés. Et puis... Qu'il ait des canines de requin était son problème pas le sien.

Voilà pourquoi un mois après, il étaient encore ensembles, et le roux croulait encore sous fleurs chocolats parfums. Ils agissaient comme un parfait petit couple. En version nuit. Et sans le sexe, le roux s'y refusait, allant même jusqu'à enfermer son vampire de petit ami dans la salle de bains, attendant sagement adossé à la porte que ce dernier se soulage ou se calme. Il craignait comme la peste de coucher avec un vampire et préférait autant utiliser son armada de jouets plutôt que de laisser la bête jouer dans son corps.

Imaginez la détresse du pauvre homme. Sortir avec tout ce que le sexe pouvait avoir de surprenant et ne pas pouvoir consommer. Autant aller voir une pute pour lui demander un calin. Mais un soir, la situation dérapa. Il tenta maladroitement de pousser son petit ami dans le lit, même si ce dernier se débattait. Il se débattait, oui, mais sa force de mouche conjuguée à celle exponentielle du vampire, ce dernier ne comprit pas vraiment que NON était finalement bel et bien un non.

Voilà, voilà pour Lysander était parti. Il était parti pour ne pas avoir à se retrouver nez à nez avec ce petit ami pour le moins envahissant et avec lequel il n'avait plus envie de "dealer" comme on dirait en américain. C'était surtout parce qu'il l'aimait encore et se savait capable de finalement lui céder qu'il avait fui la ville de toutes ses forces. Les vampires, lui, JAMAIS. Quitte à tout plaquer. Quitte à retourner à Bon Temps.

Ah, si il savait.

prénom ou pseudo. Patate :3
pays et région. ...Auvergne =_=
âge. 1è ans
célébrité sur l'avatar. Je ne sais pas elle s'appelle x-marionette-x sur Deviantart
poste vacant.
fréquence de passage. ( ?/7 ) 5 ?
commentaire personnel. J'aime beaucoup le design du forum :3 Et une bouteille de AB- :3

Tout d'abord, laisse moi de souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood!

Maintenant que ta fiche est finie, je vais pouvoir la modérer.

Tout d'abord, je tiens à te féliciter, c'est une très jolie fiche, et surtout sans fautes d'orthographe Le style est fluide, et l'histoire passe finalement très bien.

Il y a juste un ou deux détails qui me gênent un peu. Si j'ai bien compris, ses parents habitaient à Bon Temps, puis ils ont tous déménagés pour NYC ? Et maintenant Lysander revient à Bon Temps, mais tout seul, et ayant abandonné ses études ? Ce n'est pas très clair, ni très logique. Après tout, il ne faut pas non plus oublier que la majorité est à 21 ans (surtout pour boire de l'alcool !) du coup 17 ans ça me parait jeune pour vivre seul en travaillant dans un magasin de chaussures...
Et puis aussi, l'avatar. Il est bien plus agréable pour tout le monde d'avoir une célébrité définie plutôt qu'une seule image de deviantart... On peut t'aider à chercher si besoin, mais il te faut quelqu'un de typé asiatique, de roux ou simplement d'androgyne ?

Voilà, maintenant il faut que tu modifie ces éléments pour que je puisse te valider.
Si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas à me poser des questions !

Tu es désormais validé! Yeah ! Tu peux commencer à jouer !

Avant de te jeter à corps perdu dans le rpg - comme tu ne manqueras pas de le faire, hein ? - je vais quand même te donner quelques conseils et indications. La première chose est de remplir complètement et correctement ton profil, y compris la feuille de personnage. C'est peu de choses, mais très utile pour ceux qui n'ont pas le temps d'aller lire ta fiche. Ensuite, je te dirais d'aller créer ta feuille de relations & ta feuille de rp. La première aidera ton perso à mieux s'intégrer parmi tous les autres habitant déjà la nouvelle orléans. Et puis les liens tordus présagent souvent de bons topics ! D'ailleurs, tes topics devront être recensés dans ta feuille de roleplays. ça aide tout le monde, toi comme les autres, ceux qui voudront t'en demander un notamment...
Après, il ne te reste plus qu'à jouer ! Pour pimenter le jeu, n'hésite pas à donner ou relever des défis. Cela peut être vraiment très amusant, crois moi ! Et en parlant d'amusements, la partie discussions t'est grande ouverte. Ne te prive surtout pas de flooder !