Jayden Haggins

Laissez moi m’introduire… Je me nomme Jayden. Jayden Lawrence Haggins. Je suis né il y a de ça 350 ans, en Angleterre, le 11 mai 1660. Je sais, je suis très vieux, et pourtant, je n’ai pas plus de rides que lorsque j’avais une trentaine d'années. C’est pas mal d’être un vampire non ? Je suis un vampire depuis de longues années, et j’ai beau essayer de boire quelques bouteilles de B négatif, je n’arrive pas à me passer du sang humain. Alors je squatte les bars pleins d’humains près à se faire mordre afin de me sustenter. Oh, un petit détail me concernant… Je suis gay, et complètement gay. Mesdemoiselles, mesdames, désolé, mais vous n’aurez pas mes faveurs. Vous voulez savoir ce que je fais dans la vie ? Je joue avec le feu… Je place mon argent sur une action, et hop elle s’envole et je suis riche… Ainsi de suite, me rendant alors plus riche que crésus, mais plus radin que lui aussi. Un sou est un sou, vous n’en obtiendrez pas de moi. Pourtant malgré ça, je dépense des fortunes en clope. Mon péché mignon, je ne peux pas m'en passer. Heureusement que je suis un vampire, je risque pas de mourir du cancer comme ça.

Comment peut-on également aimer et haïr une seule personne ? Dans ma cellule sombre, c’est la question qui me turlupine. Je l’aime plus que tout, je sais que c’est l’homme de ma vie, mais il m’a trahit de la pire des façons. Il avait un amant, je l’ai toujours su, et je m’en suis toujours accommodé. Je me contentais simplement des quelques instants qu’il voulait bien me donner. Cela, je ne l’ai jamais vu comme une trahison, parce que je savais très bien qu’il m’aimait quand même, qu’il me désirait plus que lui. Du moins, je le croyais… Ce n’était pas moi qu’il aimait, simplement l’héritage de mes parents, que je dilapidais pour lui, en offrant de sublimes cadeaux. Je ne l’ai jamais cru vénal, je pensais qu’il m’aimait réellement.

Un jour, il m’a demandé de m’enfuir avec lui. Il fallait que je prenne tout l’argent de mes parents, et que je parte avec lui, dans un pays où nous pourrions vivre au grand jour, comme un couple normal. Je le croyais lorsqu’il me disait qu’un tel pays existait. De même que je le croyais lorsqu’il me disait m’aimer. Et nous sommes partis, parcourant les routes anglaises… Nous cherchions à être discrets, mais deux hommes, avec un air noble, de riches habits et de beaux visages ne passent pas inaperçus. J’ai toujours cru être un monsieur tout le monde. Pourtant, il était évident que j’étais de bonne famille. Mon visage fin et aristocratique dénotait mes origines aisées, de même que mes cheveux d’un blond doré… On peut même ajouter encore mon regard bleu, glacial, qui pourrait ressembler à du mépris, à de la hauteur. Oui, tout en moi montrait mes riches origines, et c’est pourquoi ce voleur nous est tombé dessus. Mais était-ce réellement un voleur ? Je fus assommé à ce moment là, et à mon réveil, j’étais dans cette froide et sinistre cellule.

Plusieurs choses se sont bousculées dans ma tête. Où était-il ? Allait-il bien ? Pourquoi suis-je en prison ? Je n’avais de réponses à aucune de ces questions, et je me suis senti mal pendant de longues heures, incapable de ne pas m’inquiéter pour mon amant. Aussi, un profond soupir de soulagement m’échappa lorsque je le vis face à moi, de l’autre côté des barreaux. « Le ciel soit loué tu es sauf. Que s’est il passé ? » Il ne me répond pas, se contentant de lâcher finalement. « C’est bien lui… Il a abusé de moi, sexuellement. Il aime les hommes ce salaud… » Ma bouche s’ouvre sous la surprise, et je me sens suffoquer tant mon cœur me fait mal. Il n’a pas pu dire ça, ce n’est tout simplement pas possible, je ne peux y croire. Il vient de m’accuser d’homosexualité et d’abus sexuel… Je vais être condamné à la peine de mort, et il en sourit. Ce n’est que lorsque l’agent de police s’éloigne que j’ai le fin mot de l’histoire, qui achève d’émietter mon cœur : « Riche imbécile… Ton argent est en sécurité ne t’inquiète pas… » Un sourire, un clin d’œil, et il s’en va… Je l’appelle, je lui hurle de revenir, qu’il est un giton lui aussi condamnable… Mais rien n’y fait, je reste dans ma cellule, et lui libre.

C’est ainsi que je meurs, une corde autour du cou… Condamné pour avoir aimé. La foule m’est hostile, je le vois bien, et je supporte sans broncher les insultes et les objets volant vers moi. A vrai dire, je ne suis pas vraiment là, mais enfermé dans ma propre tête, et dans mon cœur en miettes. Je n’ai pas remarqué le regard que cette femme posait sur moi, pas plus que le moment où la trappe sous mes pieds s’est ouverte. La douleur dans mon cou est devenue insoutenable, et j’ai lâché un cri, un seul. J’étais pendu, mais encore vivant, souffrant désormais physiquement… J’ai cessé de combattre, et je suis tombé dans les ténèbres. C’est la douleur qui m’a fait me réveiller, qui m’a fait me redresser. Je n’étais plus pendu, je n’étais pas non plus dans un hôpital, ou à la morgue. J’étais étrangement vivant, j’avais atrocement mal… « Bienvenue chez moi Jayden Haggins. Je viens de te sauver la vie… » « Pourquoi ? » Je suis perclus de douleurs, mais tout autant curieux. Comment a-t-elle pu me sauver ? Et surtout pourquoi l’a-t-elle fait ? « Je suis comme toi. Mon cœur a été brisé par un homme qui m’a trahi. Rien n’est jamais moins bon que la vengeance…

Je l’ai écouté, j’ai retrouvé l’homme qui m’avait tant fait souffrir. Je me suis vengé, me délectant de sa souffrance. Ma violence est née de cet homme. Mon indifférence est née de cet homme. Ma cupidité est née de cet homme. Ma possessivité est née de cet homme. Jayden le vampire est né de cet homme…

Lentement, la cendre vient s’écraser au sol alors que mon regard s’égare au loin par la fenêtre. Le ciel s’éclaircit déjà, l’aube ne va pas tarder à arriver, mais il n’est toujours pas là. Frénétique, je tire une bouffée sur ma cigarette, avant de me rendre compte qu’elle est déjà éteinte, que tout le tabac a été consommé. Maudit soit il… Il me fait perdre mon temps ainsi que mes cigarettes... Je me promets mentalement de le tuer dès son arrivée, même si je sais pertinemment que je serais incapable de le faire. Non pas à cause des lois vampiriques, mais simplement parce je tiens à ce stupide Dayton malgré tout ce que je pourrais dire. Non ce n’est pas de l’amour, loin de là… Simplement c’est mon infant, c’est celui que j’ai créé, par conséquent je me dois de tenir un minimum à lui, même si ça me fait chier. Imbécile, abruti, infidèle… Je me répète cette litanie à voix basse, alors que le ciel devient de plus en plus clair. Le jour s’approche encore et encore, et dans quelques instants, les premiers rayons du soleil seront là, mortels… Cet abruti d’infant n’est pas là, pour moi, m’offrant sa présence attirante, mais en plus il risque la mort en tardant autant, jouant même avec le soleil en plus de le faire avec moi… Ma cigarette éteinte à la main, je la remets à ma bouche, avant de jurer violemment. La porte s’est ouverte, il est revenu…

Je jette ma cigarette au sol avec force et colère, avant de me rendre dans l’entrée où se trouve l’imbécile qui ose me faire poireauter toute une nuit sans en éprouver la moindre once de remord. Il ne peut s’en empêcher. Malgré tout ce que je peux faire pour le punir, malgré toute ma colère, il continue à me laisser seul la nuit. Je ne supporte plus de le voir aller ailleurs si fréquemment, d’autant plus lorsque je reste plus sage qu’un moine. Je ne supporte plus de me réveiller seul alors que ses bras sont sensés me maintenir tout prêt de lui… Imbécile Dayton. Avec force, je l’attrape par le cou, avant de le traîner derrière moi. L’aube est maintenant toute proche, et nous devons nous rendre dans la cave rapidement. Je ne le relâche que lorsque la porte est close, nous plongeant dans le noir total. La fureur est clairement visible sur mon visage, de même qu’un sourire. Il sait ce qui l’attend et lorsque mon poing s’abat sur lui une première fois, je sais qu’il n’en est pas étonné. Il a osé s’absenter toute la nuit, et Lucifer seul savait ce qu’il avait pu faire. Mais c’est bien connu, la jalousie, ce n’est jamais moins qu’un étalage de notre plus sombre imagination. Et la mienne l’est d’autant plus. Je sais qu’il me trompe, je sais qu’il se comporte comme un imbécile ingrat. Et à chacune de ces constatations imaginaires, je le frappe encore plus fort. Je sais pourtant qu’il ne comprend pas, je sais qu’il continuera ses conneries, comme il le fait depuis presque un an. Il ne comprend pas que je ne supporte pas son mode de vie. Il est à moi bon sang, et il serait bien qu’il s’en rende compte un jour, avant que mon impatience ne me pousse à commettre des actes plus horribles encore. Je le frappe, encore, et encore, jusqu’à ce que la fatigue ne me prenne. Le soleil a du se lever maintenant, et ma nuit a été longue, à veiller, surveiller… Sans beaucoup plus de considération pour lui, je me déshabille prestement et me glisse entre mes draps soyeux, et quelques minutes plus tard, je m’endors…

Du moins en apparence. Alors que je lui tourne le dos, allongé, je le sens finalement me rejoindre. Je ferme les yeux, je veux qu’il s’imagine que je dors déjà. Cependant, ma colère et le plaisir sadique que je prends à le frapper envolés, les remords viennent me rejoindre, comme d’habitude. Si je n’avais pas cette fichue fierté, je me serais certainement replié sur moi-même en une position fœtale rassurante. Je ne suis pas vraiment cruel, je souffre aussi de cette situation, mais ma jalousie m’étouffe, tout comme ma possessivité. Certains assimileraient ça à de l’amour, mais c’est des conneries. Je n’ai aucun sentiment amoureux pour lui. C’est mon amant, c’est mon infant, mais certainement pas l’homme de ma vie. Cependant il est à moi, et c’est la raison de mon étouffante jalousie, qui l’est tout autant pour nous deux. Un léger tremblement s’empare de moi, juste avant de m’endormir réellement, avec pour seule préoccupation celle de le voir à mon réveil cette fois ci…

Bon alors moi derrière mon écran c’est Wilou qu’on m’appelle et j’ai vingt ans, j’habite en région parisienne. J’ai choisi un certain Jude Law pour incarner au mieux Jayden, parce qu’il est canon, et parce qu’il fait méchant parfois. Bon, et Jayden, c’est un inventé bien sûr, et un sacré barjot, mais bon faut pas le dire. Sinon, je suis en général assez présente sur les forums. Je n’ai pas grand-chose à dire, mais une chose, je veux une bouteille B négatif s’il vous plaît, c’est le meilleur après tout.

Eve J. Nielsen a écrit:

Jude Law

Gay... -___-


Bon c'est pas grave, on t'aime bien quand même ! Bienvenue sur True Blood ^^

J'ai envie de dire +1 =P

Mais j'ai aussi envie de dire "Vive les gays" ;)

Bienvenue en tout cas =P Et bonne continuation

Jude Law
Bienvenue ! =D

Bon avant de commencer le massacre l'opération, laisse moi te souhaiter en bonne et due forme la bienvenue sur True Blood de ma part ainsi que de celle de tous les autres membres du staff !

Bon, je vois que tu as finis de remplir toute la paperasse nécessaire. On va pouvoir procéder à l'auscultation, veux-tu ? Oh t'inquiète pas, rien de bien méchant hein ? Juste les trucs basiques - promis, je touche pas au scalpel ;)

Tout d'abord. Ton personnage me touche beaucoup. Je le trouve très attachant, curieusement. Peut être que je me trompe dans l'interprétation de son caractère et de sa façon d'être, mais j'ai comme l'impression que c'est encore un enfant quelque part. Bref, en tout cas, c'est plus court que pour d'autre fiche, mais c'est très bien rédiger, c'est claire, et simple à comprendre, l'histoire est intéressante, et ça vaut le détour, c'était agréable à lire =D


Néanmoins. Je n'ai rien à dire autrement. C'est vrai que c'est court et que tu aurais pu développer d'avantage, mais je n'en ressent pas le besoin. Tu montre déjà pas mal de ton personnage dans ces deux petites histoires. Je pense que ça suffit à cerner le personnage, et c'est toujours mieux d'en garder un peu pour le RP =D