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 Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt

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Rachelle A. Green
Vampire
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Rachelle A. Green


Messages : 45
Date d'inscription : 07/04/2010

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Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt Left_bar_bleue0/0Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt Empty_bar_bleue  (0/0)
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Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt Empty
MessageSujet: Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt   Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt I_icon_minitimeMer 7 Avr - 22:25

Down Poison
Welcome To my World, she said..
Do you feel alive, she said..





inglourious basterds
« that's a BINGO! »


Mon nom est Rachelle Autumn Green, c’est du moins le nom que je tiens depuis un peu plus de deux millénaires, 2115 ans pour être exacte, enfin... Quoi qu’il en soit, je suis née un 21 septembre, en -106 avant cet enurgumène de Jésus Christ, dans le Wiltshire. N’allez pas me demander s’il a vraiment exister, je n’en sais rien, j’étais en amérique quand il est venu au monde. Je suis plus vieille que lui, et lui, on lui souhaite son anniversaire chaque année, c’est un peu con. Où en étais-je ? Ah ! Oui, j’ai été transformée l’année de mes 19 ans, en 87 avant. Certes, j’en fais un peu plus, mais pas tant que ça. Les sujets qui fachent, allons-y... Je n’aime pas le Tru :Blood, non franchement, c’est dégueulasse, peu importe les dosages. Ce n’est pas un problème de respect envers les humains, mais je préfères les tuer, où simplement m’en nourrir. Mais à propos de sang, vous n’avez aucune idée de ce que je fais dans la vie, alors je vais vous le dire... Que ça reste entre nous ! C’est illégal au plus au point. Je deale. Non, non, enfin si, de la drogue basique, coke, héroïne, bien sur, mais aussi ce qui se fait de mieux, le V. Ça rapporte, et puis pourquoi pas ? Je ne tue pas de vampires. Je récupère parfois un peu de sang, et le sang de Mirdynn, mon créateur, ça ça se vend très bien. Avec tout ça, je pourrais faire plaisir à la Fellowship, mais je n’ai rien à voir avec ces imbéciles de Vampophobes, de racistes.



pulp fiction
« ce n’est pas parce que tu as une personnalité que tu as de la personnalité! »


19 Janvier 2010, début de la Rédaction de Eadha.

Mon nom est Rachelle Autumn Green, et, après quelques deux millénaires de vie, cela vaut bien la peine d’écrire ses mémoires.
Sans me venter, je possède ce charme ravageur qu’on attribut aux vampires des livres. Ce n’est pas qu’une question d’hypnose, je ne sais pas trop, je les envoûte, et les tue, simplement. Vraiment, c’est drôle. Et vous ne pouvez qu’imaginer à quel point ça l’est. Être immortalisée c’est vraiment la meilleure chose qui me soit arrivée depuis le début. En fait, on ne dirait pas, avec mes allures d’adolescentes moderne et hype des beaux quartiers de NY que je vis depuis un nombre incalculable de longues décennies. Ce visage si fin, aux grands yeux gris, avec ma belle chevelure blonde lissée juste suffisamment pour qu’on y voit l’action d’un fer, ou encore mon style new rock, très en vogue ce s temps ci, je n’ai rien d’un cadavre millénaire.

Et pourtant, je vivais déjà à l’époque où l’Amérique fut seulement découverte ! Je vivais quand les Sept Terres de la terre des Angles furent réunifiés par Edouard l’Ancien, le roi de Wessex et sa sœur Æthelflæd . Æthelflæd était une charmante jeune femme, je dois dire. Sans doute l’une de mes meilleures amies en son temps. J’étais là si longtemps avant… Les Celtes peuplaient ma terre natale, je suis née dans la ville connue aujourd’hui sous le nom d’Amesbury, dans le Wiltshire, qui autrefois était une simple terre déserte comme une autre. Ma mère était une brave femme, un peu simple, que l’on connaissait par sa chevelure à la couleur du feu, qui ne faisait strictement rien de sa vie, à part la noyer dans quelqu’alcools de l’époque. Mon père n’existe pas dans ma mémoire, il est mort alors que j’étais trop jeune pour aligner les mots soigneusement, je ne sais plus trop comment.

J’avais des frères, des sœurs, beaucoup tués par le froid des hivers et la maladie. Il y avait ces jumelles, Gwenaëlle et Dawn, à qui j’enviais le nom, Roxann, la plus âgée de toutes, qui était très belle, Rowan, mon frère jumeau, qui était incroyablement charmeur, Ian, mon petit frère, né bâtard, Dylan, une autre de mes petites sœurs, née peu après moi… Il y avait encore Susan, Eather, Alaister, les enfants que mon père avait eus avec une autre… Mais je me souviens de l’une d’entre elle, très précisément, Laurelyn, qui a subit le même sort que moi. C’était dans ma vie humaine, je ne situe plus trop le temps… C’était environ en -100 av. J-C comme ils le disent maintenant. En -106 en fait. C’était le IVe siècle de l’ère Gaëlienne, une ère extraordinaire. Pour l’époque, j’ai eu une enfance plutôt heureuse. Bon, nous étions beaucoup, ma mère buvait, mais ce n’était pas pour autant une mauvaise vie. Nous étions plutôt reconnus, dans nos terres, et puis nous étions heureux. Oh c’était une période merveilleuse, je ne peux m’arracher à ce fait. Laurelyn et moi étions très proches, les vastes étendues vertes de la Grande-Bretagne n’avaient pas de secret pour nos randonnées infinies, et les hommes ne pouvaient nous résister. Même nos frères osaient nous complimenter sur notre charme. Nous étions deux miliciennes de la beauté, et si aujourd’hui mon mètre soixante-trois peut sembler petit, à l’époque je faisais partie de celles qui étaient réellement grandes. Les souvenirs sont trop vagues, je ne sais même plus ce que cela signifie que d’être humaine, de sentir les températures, l’air pur de la nature, l’air lui-même.

Stonehenge berça ma vie, nous n’en savions pas plus sur ce lieu a l’époque qu’aujourd’hui. En fait, ce lieu est toute ma vie, ce cercle de pierre entourait mon monde, mon esprit. Toute notre vie nous avons utilisé ce lieu pour prier. Et puis les années passèrent, doucement. C’était un monde agréable. Jusqu’à ce qu’au centre de ce cercle de pierre, en l’an 87 avant l’ère humaine, il vienne. J’avais 19 ans, logiquement. Je me souviens de ce jour, Laurelyn L’intérêt n’est pas de raconter cette soirée superbe, mais comment pourrait-on comprendre l’esprit même d’un vampire sans en avoir suivi la création ? Car la douce Rachelle n’a conservé de son ancienne vie que ses traits d’une autre époque.

Eadha (equinoxe d’automne) 87 av. J-C
Le soleil avait quitté la ligne perturbée par les collines qu’était l’horizon, ne laissant qu’un décombre de lueurs violacées se disputant la toile noire du ciel. Les étoiles apparaissaient, doucement, autour d’une lune parfaite. La Mère, auraient dit les Wiccans J’apprenais les chants religieux d’Eithne, et priait la Déesse mère de tous les Dieux, dans le but d’être perçue comme les ancêtres de notre famille. Une Bansidh, une Messagère. Le vent parlait en sifflant entre les roches, caressant l’herbe d’un vert profond, glaçant ma peau, mon corps, accoutumé à l’air froid de la terre des Angles. Je me souviens même des vêtements que je portais à l’époque, le tissu beige du bustier de ma robe. Un nœud de toile retenait le reste de ma robe immaculée dans un étau moulant le long de mes hanches, pour s’échapper en plis parfaits jusqu’à mes mollets, se perdant sur le sol où j’étais assise, les jambes étendues sur mon flanc, fixant la lune de mes yeux perle. Ma chevelure flamboyante était délicatement tressée sur mon épaule, tombant jusqu’à mes reins. Et alors que mes mots planaient dans l’air léger d’un soir glacé d’hiver, quelque chose bruissa, infime, perturba la cours du vent dans l’espace, interrompit le court du Wyrd, ce lien faible entre réalité et imagination que nous avaient enseigné un homme du grand nord. Je croyais au Wyrd, tout comme je cultive mon savoir sur la Wicca. Cette rupture dans le cercle de pierre me sortit soudainement de la torpeur des chants, pour que je voie une ombre se profiler entre deux dolmens. Je n’entendais pas son pas, mais il s’approchait, toujours plus. Me redressant, je le regardais, détaillant dans l’ombre une chevelure couleur des blés, longue, sèche comme la paille. Sa chair avait la même blancheur presque translucide que la mienne, mais si la mienne semblait réellement être un voile diaphane posé sur mon corps, la sienne abritait une musculature puissante et une certaine épaisseur guerrière. Mes yeux s’accoutumant à l’ombre environnante, je vis ses yeux, d’un bleu séraphin qui ne respirait que le Grand Nord. Ce n’était pas celui qui nous avait enseigné le Wyrd, c’en était un autre, et il était sublime. Un Dieu sur notre Terre. Esus l’avait emmené ici comme émissaire de Taranis, le Dieu des morts, car si ce n’était pas le cadavre d’un antique guerrier Scandinave qui me faisait face, je ne saurais dite ce qu’il était. Car son torse ne respirait pas l’air pur de la région, je le voyais. J’étais comme stupéfiée, je ne voyais que ses yeux, ses yeux bleu profond que je ne pouvais lâcher. Je ne semblais pas bien plus surprise lorsqu’il s’assit à mes côtés, levant la tête vers les étoiles. Il était bien bâti, même de forte carrure, ses larges épaules simplement recouvertes d’une peau, sûrement d’un sanglier, qui lui tombait aux omoplates, ornée d’une capuche découpée dans le cuir. Une ceinture du même matériau lui prenait le ventre, reproduisant le motif de sa musculature à travers cette bande qu’il portait comme une ceinture ou un bandage. Il ne portait aux jambes qu’un simple pantalon de toile, sombre, et une paire de bottes fermement sanglées le long de son tibia. Sa chevelure que je croyais négligée cachait en fait deux tresses perlées de pierres azurées qui tombaient sur ses tempes, sous sa crinière. On aurait dit un fauve, tant ses muscles étaient puissants et tendus, jusqu’à ceux de ses mâchoires, qui certes fins pour lui sculpter un faciès superbe restaient marqués et puissants. Il guettait la nuit, ses avants bras un peu terreux, pour finir par se tourner vers moi avec un air intrigué. Mais je fus la première à parler, gardant mon assurance par je ne sais quel miracle de la nature.

- Vous ne respirez pas.
- Non, je ne respire pas.

Ces mots me suffisaient, il était mort, c’était si évident, et pourtant impossible ! Il ne pouvait être qu’un émissaire des dieux, tout le monde savait que les morts restaient au fond de leur tombe et rejoignaient le Sidh.

- Et vous, vous tenez à la vie.
- Bien sûr. Personne ne peut ne pas tenir au cadeau de Lug Samildanach. Où logez-vous ?
- Mon esclave et moi sommes établis à Dun Ablach, nous venons des Pays du Sud. La route fut longue, et le repos de la ville n’est pas désagréable.
- Vous êtes allés dans le Sud ? m’exclamais-je, car ici, on ne parlait des Pays du Sud uniquement comme d’un mythe, des terres inexplorées et immense, le continent dangereux.
- Oui, plusieurs fois. Je possède une embarcation, à vrai dire, et j’ai quitté il y a plusieurs années mes terres natales pour rejoindre les Pays du Sud, où j’ai acheté mon esclave.

Je marquai un long silence. Cet homme m’inspirait indéniablement confiance, ne serait-ce que parce que son regard m’envoûtait. Les mots coulaient entre mes lèvres, et les minutes passèrent, où il me relata ses voyages, les paysages qu’il avait vus. Nous aurions pu parler ainsi des heures entières, j’avais l’impression de parler à un envoyé des Dieux, chacune de ses paroles m’en inspiraient, nous partagions les mêmes goûts, nous avions les mêmes croyances, car lui comme moi mêlait les religions dans son esprit, au point que le Wyrd sinuait dans les Sihd pour lui comme pour moi. Au point que je ne me posais même plus de question sur sa mort. Jusqu’à ce que sa voix change du tout au tout. Elle était vibrante, douce, agréable.

- Rachelle, quoi qu’il arrive, promettez-moi de rester strictement immobile.

Il se penchait doucement en avant, entrouvrant les lèvres, se dirigeant vers ma gorge, son regard accroché au mien. J’étais sereine, comme en transe, ne pouvait même comprendre ne serait-ce que le sens de ses mots, j’obéissais simplement, sous… Hypnose. Sa main saisit ma gorge, l’immobilisant, et je ne pus que sentir la pointe de ses crocs contre ma chair. Je ne pouvais crier, je ne pouvais avoir peur, j’étais en sécurité. Il me l’avait dit. Je ne pouvais que bénir Nuada, car le sentiment royal de la puissance montait en moi, au fur et à mesure que ses crocs épousaient la résistance de ma chair. Il murmurait, me rassurant… Et puis il arrêta, et cela m’arracha un cri violent, de douleur pure.
Je n’étais plus que désespoir, destruction, peine, et pourtant j’étais heureuse, je volais, ses crocs puissamment enfoncés dans ma chair, prenant chaque goutte de ma vie, m’arrachant le sang, Il me mordait comme s’il m’avait embrassée, il y mettait tant de passion, de chaleur, et ses mains se faisaient moins froides, me vidant doucement. Mon cœur accélérait, je sentais la mort venir, et pourtant, je ne la craignais pas. Mes membres n’existaient plus, je n’étais qu’une âme vidée, vivant ses derniers battements, il en restait combien ? Dix ? Neuf ? Huit, sept, six, cinq… Je sentais le décompte, je perdais l’extase, quatre, trois, deux, il était là, relevait la tête, laissant un peu de sang s’écouler, m’entrouvrant les lèvres, un… Le sang coula, entre mes lèvres, dans ma gorge, je ne pouvais le refuser. Deux, trois, quatre, cinq, tout redémarrait, je ne le sentais plus. C’était un calme soudain, je saisissais son visage, l’enlaçais, aspirait son sang, les larmes commençant à couler sur mon visage tandis que je me nourrissais de lui, sans retenue, désireuse de vivre, de guérir. Jusqu’à ce qu’il me pousse un peu en arrière, et dans l’inconscience… J’étais simplement livrée à lui, à quelques centimètres de sa gorge, immobile, dans ses bras. Il me fixait, de son regard glacial, simplement. Je ne sentis que ses bras puissants me soulever, ses lèvres contre les miennes, il ne m’embrassait pas. Il sortait du cercle de pierre, et retira le bras qui soutenait mon dos, son autre me serrant suffisamment. Je ne me souviens absolument pas de la suite, et seules les ténèbres demeurèrent dans ma mémoire.

Cette nuit fut la nuit du changement. Quoi de plus logique ? Ma vie allait au morne, et ce n’était pas pour me déplaire mais… Quelque chose devait arriver. Et je n’aurais jamais cru que ce seraient des larmes de sang. Ce que je ne savais pas, c’est que la douleur serait présente. Je n’ai jamais autant crié de ma vie, et si je sentais la terre entre mes lèvres, ma respiration coupée, je criai à m’en éclater les poumons, mes nerfs vibraient intensément. Je voyais par intermitence chaque particule de la terre, chaque pierre, et parfois je me perdais dans l’ombre, chaque son, chaque insecte creusant la terre, réveillait des vibrations insensées à mes tympans, sous mes doigts, la sensation de vide et de chaque petit détail du sol s’alternait, jusqu’à la folie qui emplissait mon âme, mon corps meutri. La morsure qui ornait mon cou, le sang qui avait coagulé autour, le sang autour de mes lèvres, le sang dans ma gorge, je pouvais le respirer, j’en gouttais chaque détail, et derrière moi les bras de Mirdynn me serraient, me calmaient, m’empêchaient de me répandre en gestes frénétiques et inutiles. Je les sentais détruire ma mâchoire, je les sentais repousser ma gencive, jusqu’à ce qu’ils persent, les crocs de la nuit, des démons. J’étais imortelle et morte à la fois. J’étais Vampire. Et je ne rêvais plus que d’essayer ce corps, cette puissance. Je ne pouvais réfléchir, j’étais affamée. M ais la fatigue me gagnait, lentement, alors je me ruais vers la sortie, attrapant un pied, sentant un corps, froid. La terre, plus meuble sous mes ongles, céda place à une poche d’air frais, une grotte. Je ne voyais rien, mais je pouvais sentir le vampire qui me faisait face. Tels des animaux, nous nous jetâmes l’un sur l’autre, cherchant le réconfort d’un peu de sang, mordant, et nos ébâts furent de la même brutalité, à même le sol, dans la terre, simplement. Il était Adam, il était mon frère cette nuit de métamorphose, lui et moi, nouveaux vampires.

La première fois que Mirdynn m’emmena chasser, ce fut sans Adam, pour que nous apprenions de nous mêmes nos facultés, bien que les années suivantes nous ne pouvions nous séparer. Nous étions dans une grande rue, je m’en souviens parfaitement, un immense bloc d’hommes et de femmes du pays, quelque part dans le nord lointain. L’instant était magique, je marchais dans la rue, lui non loin, mon père et maître, suivant vaguement une jeune enfant, qui devait avoir au plus une dizaine d’années. J’étais assise sur une caisse, simplement, et appelait inlassablement son esprit à moi. Je ne maîtrisais rien, mes ondes se perdaient, elle se retournait, se refocalisait sur sa route, je ne pouvais la capter réellement. Mais à force de concentration, la petite enfant vint vers moi en courant, ses grands yeux vides de possédée face à moi, comme sortis d’un mauvais manga d’épouvante. J’étais moi-même comme une enfant, toute impressionée de pouvoir prendre ainsi mes libertés avec ce corps, cette simple poche de sang aux longues boucles rousses, elle me ressemblait tant. Je la pris sur mes genoux, simplement, carressant cette douce chevelure comme une mère ou une sœur, dégageant sa nuque doucement, mes crocs pointant, doucement pour ne pas l’effrayer.

- Je vais te raconter une histoires, mon ange...

Je ne me souviens que du goût parfait du sang de cette petite fille, glissant dans ma gorge, teintant pour la première fois mes veines de la vie. Je ne peux m’empêcher de sourire à cette pensée, car après Adam, ce fut la première à passer sous mes crocs.

Adam et moi étions les souverains de Dun Ablach, dans nos tombes de roches vénérés par les Celtes de la ville, une époque parfaite où Mirdynn ne nous regardait pas, il nous laissait gouverner, en couple divin, sur une citadelle superbe de sacrifices et de festins. Je me souviens encore, et je n’ai aucun scrupule à en parler, aussi illégal que cela soit, la saveur du sang des enfants blessés que nous devions guérir d’un baiser, un sang meurtri, délicieux, ou encore celui des jeunes que l’on nous offrait, qui s’attendaient à mourir parfaitement dans le fond de notre antre, mais qui finissaient par devenir nos abreuvoirs, disposés à chaque instant, l’image parfaite de nos deux corps de marbre sur les trônes anguleux, l’un de nos sacrifiés se penchant doucement en avant, juste à portée de nos crocs, faisant de son mieux pour nous satisfaire, et c’était délectable. A l’époque, nous nous aimions sûrement. Si ma mémoire ne se ternit pas, ça, je ne pourrais jamais l’affirmer avec certitude. Ce n’était peut-être absolument pas de l’amour, mais c’était fusionnel. Nos étreintes passionnées, je ne pourrais m’en séparer, il est non seulement mon frère de sang mais, croyez-moi mes consœurs, le meilleur coup de ma vie. Ou de ma mort.
Dun Ablach était belle, oh Dieu qu’elle était belle, devenue immense, merveilleuse. On l’attribue à l’Eden de cette mythologie, mais elle existait, Adam et moi en possédons sans doute des dessins quelques part. Ce furent peut-être 50 années passionnelles de souveraineté et nous vîmes des générations s’écouler sous nos yeux figés, et nous ne voulions pas rester figés sur notre île, alors que le monde s’ouvrait à nous. Alors nous fûmes las.
On avait demandé à nos serviteurs de ressortir, et de nous ramener du bois aussi rapidement que possible. Et puis partant de notre antre, les flammes gagnèrent la ville. Dun Ablach brûla, brûla de longues heures durant, s’enflamma, incandescente, s’illumina, et tous... Périrent, dans les ruelles, crachés par nos âmes lasses, brisés, brûlés, écrasés.

Nous partîmes pour le continent de l’Ouest, ensemble, avec Mirdynn revenu pour nous accompagner. Nous fûmes vikings, nous fûmes incas, nous fûmes tout et n’importe quoi, par notre force.

Bien sur, je ne pouvais m’empêcher d’attirer les regards, et je m’amusais à voir mon très cher Adam me défendre bec et ongle, me garder pour lui, comme si je lui appartenais, comme si c’était lui qui m’avait créé. Mais il agissait en tant qu’amant et frère. Seulement, dans toute cette extase où nous nous enlacion avec ardeur sur le sol, où nous combattions tels des bêtes sur le champ de bataille, notre père nous surveillait... Constamment. Je ne pense pas être incroyablement manipulatrice ou stratégique, mais je l’ai jouée très fine sur le meurtre de notre maître. Seuls mes baisers calmaient ses crics de rage, mes étreintes apprivoisaient ses élans de violence. Il devait attendre, il devait rendre la fin de Mirdynn plus belle, plus mémorable, plus jouissive.

Le Sud, l’Amérique complète nous appartenait, mais je voulais revoir notre climat, quitter cette faune et cette flore sauvage, revenir aux progrès de la société. Mon Dieu, nous sommes passés par l’Egypte, quelques décennies, mais ce fut la France, le grand retour. Un millénaire ou presque ! Un millénaire pour retrouver l’Europe, après avoir vu les Amériques, l’Egypte et l’Arabie, si riche en sciences astrologues et mathématiques. Je fis une virée de quelques années à mes terres natales, afin de rencontrer la superbe Æthelflæd, et assister à la réunification. Je ne restai qu’un bout de sa vie d’humaine, partageant une amitié sans borne avec la jeune reine, que je quittais à ses premières rides, de peur de révéler ma caste. Nous gagnâmes la France, la Cour, magnifique, qui me plut grandement. Mais nous avions une vieille affaire à régler.

La nuit était bien avancée, et nous étions fiers de notre prise de conscience. Nous vivions depuis près d’un millénaire, et si nous nous sentions encore l’âme de vampires nouveau nés, c’était sans aucun doute à cause de l’imbécile père qui nous liait l’un à l’autre. Bien sur, je comprenais la haine sauvage d’Adam à son égard, mais je ne pouvais jusque là avouer que son heure était venue, à ce vieux démon, qui, je devais l’avouer, était impressionnant au lit. Alors ce soir là, où la lune était pleine, car j’avais prévue la nuit la plus parfaite qui soit pour la fin de notre sire, j’entrainai l’objet de mon crime dans le dédale d’un jardin superbe, fleuri à merveille. Je faisais hommage aux origines d’Adam, dans ma longue robe blanches, mes cheveux lâchés ornés de deux tresses, rappelant inexorablement ceux d’une déesse grecque. Mirdynn me trouvait quelque chose, je ne sais pas quoi, mais je l’exploitait. Il ne pouvait résister à mes charmes, et ne pouvait se passer de moi, alors cette avancée théâtrale dans le jardin ne pouvait que le satisfaire. Il était là, sous les étoiles, à ma merci, et bien vite la puissance d’Adam se fit sentir, il la sentit aussi, mais ne se doutait de rien. Et puis tout alla très vite. Mon frère avait un contrôle instable sur la conscience de notre sire, mais additionné à mon énergie, nous parvenions à le vider de toutes ses forces. C’est alors seulement que l’exécution commença. Sanglante, Froide. Ma main s’enroula sur sa nuque, mes crocs gagnant à sa gorge, faisant vite couler son sang, offrant l’autre côté à Adam. J’ai remplis des fioles entières de ce sang, et j’en possède toujours. Il est présent dans mon être, dans mes veines, et une seule goutte de ce nectar divin emmènerait n’importe quel humain au septième ciel sans retour possible. Un poison par excellence, offrant une mort superbe, mourir de plaisir, dans la drogue.

Je devins ce que j’étais destinée à être, une catin, une meurtrière. Mais les années passèrent, longues, et nous étions trop jeunes pour ce monde qui se vieillissait. Il fallait partir. Et Adam le fit le premier. Mon Dieu que les années furent longues ! Je suis partie sur la terre de mes ancestres. Ou bien non, non, je suis restée jusqu’à ce que la terre de mes ancestres me rappelle. J’avais été duchesse, propriétaire de nos terres, catin, jusqu’en 1337 je crois. Edouard III, devant l’absence d’héritiers de Philippe Le Bel revendiqua la couronne de France, ramenant dans ma vie l’événement salvateur de la Guerre de Cent ans. Alors je suis remontée dans les îles, profitant de la Peste pour tuer sans retenues. Cette période fut sombre, et ma mémoire en est perturbée. Je n’avais plus besoin de tant de sang, je pouvais me nourrir une fois par semaine si je le désirais, mais à raison de plusieurs humains par nuit, je perdais la raison. Et puis vinrent les Tudors. Henri Tudor, Henri VII, il est le même, et le début d’un règne de sang. Bon, je ne me suis pas attardée sur lui, je me remettais de mon intoxication, le soldant d’un voyage en Asie. Mais quand je suis revenue, ce fut pour voir Henri VIII, Arthur de son prénom, monter sur le trône. Et franchement, il est l’humain le plus sexy que le monde n’a jamais vu, et je ne vous ments pas. Cet homme, c’est le playboy du XXIe siècle habillé en roi de la fin du moyen-âge. Si son père connaissait ma nature, lui connaissait mon corps, et c’est avec une retenue maladive que je me suis empêchée de le mordre. Et le plus drôle, ce fut quand les Boleyn rappliquèrent. Je me souviens de m’être entendues à merveille avec les deux, jusqu’à en devenir officiellement leur cousine, sous le nom de Margaret Shelton, que j’avais aisémment remplacé à la cour, la faisant oublier. Et puis lorsqu’elles périrent toutes, il y eut Shakespeare, l’envol de notre culture.

Je m’emflamme, ces histoires vous les connaissez déjà. Je suis allée dans l’Est, en Asie, en Afrique, retournée aux Etats-Unis, mais je me suis principalement établie à Florence, pour la Renaissance.

[...]

1960, les Guerres sont terminées, enfin je veux dire... Les dangers ne sont plus présents, nous arrivont dans une ère sublime d’amusement et de vulgarité. A cause de leurs foutus bombardement, je n’ai pas tenu de journal depuis le début du siècle, alors j’ai perdu mes repères. Mais à quoi bon ? De toute façon, il s’agit de chasses nocturnes, sans plus. Il n’y avait personne à rencontrer. Mais 1960, le rock, le vrai, et sa musique entraînante. 1960, ça veut dire Hendrix, adorable lui, Gainsbourg, les Stones, que j’ai croisés, mais encore Les Beatles, les Doors, et dans un tout autre genre Sheila, Cloclo, Michou. La drogue a commencé à passer de mains en mains, et c’était pas très sûr à l’époque. Alors mon sang a pris, et c’est génial. Je ne sais psa quoi en dire, c’était le Rock and Roll, le vrai, le pur, et puis il y a eu les hippies. Et eux je les ais adorés, j’en ai été. Les orgies à la plage, la beuh, Bob Marley. Enfin, on arrive au Seventies... Mais comment exprimer ça ? Je n’ai rien vécu de politique à cette époque, j’ai suivi ACDC, j’ai traqué Aerosmith, j’ai violé Van Halen, et j’ai vécu the Clash, les Ramones, Scorpions, Sex Pistols, imaginez avoir vécu à leur époque ! J’ai failli vider Freddy Mercury, et bien sur que je m’égare, mais c’était le pied. Vous ne pouvez pas imaginer ce que l’héroïne, la coke et le shit ont fait à des milliers d’humains dévastés, mais c’était comme vivre trente ans dans un vol d’oiseaux, on planait constamment. Et puis il y a eu mon favori, le fantasme de toutes.

Je ne pouvais pas l’avoir pour moi, les vampires n’avaient droit à rien, inconnus de tous, et puis je n’aurais pu me vouer à un homme qui mourrait en m’ayant laissée plus éprise et admirative qu’avec Adam. Il fut mon amant maintes et maintes fois, l’héroïne créé des liens. Mais nous consommions tous deux un truc bizarre, un mélange d’héroïne, et, il ne le savait pas, lui, de V. Et si lui il s’en est sorti en se tirant une balle, j’ai gardé des traces ignobles. Mon sang est trop faible, trop modifié par les drogues, par les sangs drogués, je ne sais même plus si c’est le mien, là dans mes veines. Je suis constamment en manque, et si les vampires sont aujourd’hui reconnus au monde entier, cela ne m’aide pas. Je suis une cible de saigneurs, à cause de ma foutue maladie. Nous sommes censés guérir de tout, être immortels, et j’espère que ce n’est que le processus qui est bien plus long sur cette contamination... Mais je n’en reste pas moins puissante, sûrement l’une des plus puissantes. Car ce n’est pas ça qui est atténué... Je peux toujours tenir des mois sans sang, je peux voir les premiers rayons du soleil et les derniers, mais à force de dealer, mon sang, leur sang, je ressens ces nausées, je souffre. Je ressens violemment le manque, il me ronge, me rend violente, et plus d’une fois mes crimes ont manqué à toute discretion, ravageant une vie brutalement dans une ruelle, laissant toutes mes empreintes de crocs et de mains.

Je n’ai plus qu’une seule solution, et j’espère qu’elle me guérira au plus vite, il me faut mon sang. Et pas une foutue hépatite D puissance 10. Adam. Mon sang. Au moment même où j’écris ces lignes, je défais mes bagages en Louisianne. Que les Dar Riada et Lug Samildanach veillent sur moi.

Bitch is back darlings,
It's better to burn out than to fade away. K.COBAIN



reservoir dogs
« je vais jouer franco avec toi. si tu veux la vérité, je m’en cogne de ce que tu sais. mais je vais te torturer rien qu’un peu. pour la rigolade ... »


Alors avant tout, Hell'Oh you !
prénom ou pseudo ; Elii
pays et région. France, Ile de France
célébrité sur l'avatar. Amanda Seyfriied
poste vacant.Non.
fréquence de passage. Environ 5/7
commentaire personnel. Welcome to my woorld, she Said, do you feel aliive she said *o* Merci à Wiki pour l'histoire de Rachelle, et let's have fun ^o^ MA BOUTEIILLE DE TRUE:BLOOOD !! ... s'il vous plait =D
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MessageSujet: Re: Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt   Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt I_icon_minitimeJeu 8 Avr - 16:20


Bienvenue ma très chère!
« Echo' - médecin improvisé - c'est moi qui vais t'ausculter (parce qu'il faut bien un médecin pour tout embarcation hein ?). J'ai pas de diplôme, c'est grave ? »


Bon avant de commencer le massacre l'opération, laisse moi te souhaiter en bonne et due forme la bienvenue sur True Blood de ma part ainsi que de celle de tous les autres membres du staff !



Bon, je vois que tu as finis de remplir toute la paperasse nécessaire. On va pouvoir procéder à l'auscultation, veux-tu ? Oh t'inquiète pas, rien de bien méchant hein ? Juste les trucs basiques - promis, je touche pas au scalpel ;)



Tout d'abord. Pour commencé, je dois dire que je suis ravie de rencontrer la Rachelle d'Adam ^^ Et le personnage ne me déçois pas. J'aime beaucoup la façon de présenter Rachelle au tout début, et de voir le changement radical avec le début de sa vie de morte. Peut être que j'interprète mal, mais j'ai cru cerner le passage de la Rachelle d'aujourd'hui et celle d'avant être Vampire. Bref, je m'égare. J'aime beaucoup. Et la fin est rudement bien trouvée. L'idée du Vampire malade est inédite sur le forum il me semble, alors déjà, tu as droit à mon adoration ;) J'aime l'originalité ! Oh' et puis tu parles de ce bon vieux Henry VIII et de ces belles soeurs Boleyn alors déjà je t'adore ! (je vois que je ne suis pas la seule à aimer cette histoire =P). Le après 1960 est décrit très rapidement comparé à l'avant, et sauf si je me trompe, ça rappelle extrêmement bien la vitesse à laquelle l'humanité à évoluée, et ça rappelle aussi parfaitement les drogues. Et les passages avec ce bon vieux rock. Nickel ;) Peut être que je vois une subtilité qui n'existait pas (j'ai tendance à interpréter un peu loin ^^), mais en tout cas, j'ai beaucoup aimé.


Néanmoins. Je n'ai rien d'autre à dire ^^ tout est bon. Je n'ai pas lu les livres, donc je ne sais pas si les drogues agit sur les vampires :/ (mais tu dois le savoir mieux que moi je crois lol). Qu'importe, j'aime cette idée, alors j'adhère

Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt Valida11
J'ai le regret de te dire que mon cabinet va être tout vide à cause de toi parce que tu es dès à présent validée!
Yeah! Congratulation

Mais comme je suis plutôt un bon médecin malgré l'absence de diplôme, je vais juste te donner quelques petites informations, pour éviter que tu t'écorches une fois arrivé à destination.

Tout d'abord, si tu as une quelconque question, c'est dans la partie spectateurs que tu pourras - et devra - le faire. Le staff, ainsi que moi-même, se feront une joie d'y répondre.

Pour te donner un autre conseil, je te dirais de te créer une fiche de relations, histoire que ton personnage ne se sente pas seul dans ce terrible périple qui l'attends maintenant que tu es validée. Histoire de mettre un peu d'ordre dans tous les futurs RP que tu feras, tu devrais vite de créer aussi une feuille de roleplay, où l'on pourra aussi te demander un sujet, à moins que pour commencer cette aventure, tu décides de faire cette demande sur la fiche des autres. Ah oui, aussi, pour éviter que ton personnage dorme dehors - non pas que ce soit interdit - tu peux faire une demande de logement, mais aussi proposer, ou encore demander, des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où l'équipe de l'administration a réunit toutes les infos dont tu auras besoin tôt ou tard. Enfin, si tu as un soucis quelconque pour l'écriture de tes RP, n'hésite pas à visiter le plumier, ça pourra toujours t'aider ;) Et si un jour c'est au niveau de l'inspiration que tu sens une pathologie, tu pourras toujours demander aux Muses, elles ont tout un tas de remède qui t'aiderons à guérir.

Les admins ont concocter un petit système de point : les Gouttes de Sang. C'est ta participation à la vie du Forum qui te permettront d'acquérir des points qui te permettront d'être le détenteur de biens. Ils ont pour but de pimenter un peu le jeu, histoire de s'amuser un peu plus.

Ah oui, et ... pour ce qui est de la reproduction ... on a tous besoin de ton aide ! Oui, parce que pour que la vie continue sur True Blood, ils nous faut des volontaires, alors n'hésites pas à en parler autour de toi.


Oh et, surtout, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood, le jeu devient nettement plus intéressant ainsi ;)



Voilà, j'en ai finis avec toi
Ca me donne la larme à l'oeil, mais bon, c'est ainsi. Maintenant tu peux voler de tes propres ailes. Amuses toi bien sur True Blood!
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Adam Cartwright
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Adam Cartwright


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MessageSujet: Re: Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt   Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt I_icon_minitimeVen 9 Avr - 23:38

Tu es magnifique, et dans cette fiche carrément grandiose <3
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beth m. vicentini
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MessageSujet: Re: Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt   Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt I_icon_minitimeSam 10 Avr - 11:49

bienvenue chérie <3
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MessageSujet: Re: Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt   Rachelle A. Green •• An’ye Harm None Do What Ye Wilt I_icon_minitime

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