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 Liberté vs Possessivité |Jay|

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Dayton C. Beckett
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Dayton C. Beckett


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MessageSujet: Liberté vs Possessivité |Jay|   Liberté vs Possessivité |Jay| I_icon_minitimeLun 12 Avr - 21:16

Liberté vs Possessivité |Jay| 2h6asfp Liberté vs Possessivité |Jay| Julien-1adfa52

La nuit est tombée depuis un moment déjà, et elle ne semble pas vouloir passer. Les minutes me paraissent bien longues et assis sur à la table de la salle, je tape mes doigts à intervalle régulier sur cette dernière tout en fixant l’écran de mon ordinateur, une moue déplaisante aux lèvres. Je m’ennuie. A notre époque, avec tout ce que je peux faire et voir, je m’ennuie. Je n’ai à faire sur l’ordinateur et jouer à la console m’est impossible puisque Jayden est devant la télé à regarder les cours de la bourse. Plus ennuyeux, tu meurs. Alors pourquoi rester enfermé ? Pourquoi ne pas sortir, aller dans un bar prendre un verre ou voir des ‘amis’ ? Parce que je n’en ai tout simplement pas envie. Cela fait deux nuits que je n’ai pas quitté la maison. Jayden pense sûrement que c’est grâce à la raclée qu’il m’a mise justement à ce moment là pour avoir passé toute ma nuit dehors mais il se trompe. Ses punitions ont plus tendance à me pousser encore plus loin et plus tard la nuit que de me garder près de lui. J’ai un esprit de contradiction assez développé, surtout avec lui. Et là si je ne quitte pas la maison c’est simplement parce que je n’en ai pas l’envie. Je n’ai rien de spécial à faire et emmerder Jayden n’est pas non plus dans mes priorités. La seule chose qui pourrait me pousser hors de la maison depuis quelques jours c’est mon commerce de V. mais la personne avec qui je travaille – celle qui a le matériel nécessaire pour recueillir mon sang – n’est pas disponible pour le moment et mes clients semblent également ne pas être en rupture de stock.

Je pousse un profond soupir tandis que je ferme mon ordinateur. Décidemment, l’éternité à quelque chose d’ennuyeux et pourtant je la goûte à peine, je suis encore dans ma vie humaine si je puis dire niveau année. Je n’ai qu’un an de plus par rapport à ma mort et je trouve déjà le moyen de m’ennuyer. Mais il n’y a pas que ça. Je bougonne également parce que je trouve que Jayden ne se préoccupe pas assez de moi. Ses deux derniers jours il ne m’a prêté attentions, enfin pas autant que je l’aurai voulu, pas de la façon dont je l’aurai voulu. Ses bras me manque mais je me garde bien de lui avouer clairement. Je ne lui donnerais pas l’idée que je puisse être dépendant de lui d’une façon ou d’une autre. Pourtant, je suis bien agacé qu’il ne vienne pas vers moi, qu’il ne fasse pas le premier pas. C’est pourtant plus souvent lui qui moi, bien que la majeur partie du temps, ça n’a rien de réellement plaisant. Lorsqu’il est en colère parce que je suis parti, parce qu’il s’imagine tout un tas de chose – vraie parfois – parce qu’il me pense à lui et qu’après m’avoir marqué de ses poings, il tente d’imposer sa propriété d’une autre façon. C’est tout aussi brutal et dérangeant mais bizarrement je crois que je ne suis jamais plus à lui quand dans ces moments là. Je me fais l’effet d’un masochiste, comme si j’aimais ça mais en réalité, c’est lui que j’aime tout simplement. Mais l’aimer ne veut pas dire que je lui appartiens, pas comme il semble vouloir en tout cas. Je ne suis pas un objet, encore moins un jouet et je sais pertinemment que si il eu pour lubie de me transformer, c’est uniquement pour ne pas perdre ou voir son joujou s’abîmer, et je le déteste pour ça.

Je quitte ma chaise et d’un pas lent et nonchalant, je vais au salon avant d’échouer sur le canapé, juste aux côtés de Jayden. Je regarde son… truc – on ne peut même pas appeler ça une émission – durant une minute ou deux mais ma simple présence ne semble pas le détourner de la télé. Je le maudis ce foutu vampire, ne remettant pas une seule seconde en cause mon peu de patience ou même le fait que d’habitude, c’est moi qui me montre le moins intéressé des deux, le plus détaché. Je bouge un peu, dans un mouvement discret mais qu’il ne l’est pas et il n’a sûrement pas de mal à voir que je me suis rapproché de lui un peu plus, juste pour que nos épaules se frôlent. Dix, vingt, trente secondes et toujours rien ! Je me retiens de soupirer. C’est rarement moi qui fait le premier pas parce qu’il ne m’en laisse généralement pas le temps, mais ça ne me dérange pas outre mesure de le faire, c’est juste que j’aime lorsque c’est lui qui vient à moi parce que j’ai l’impression de compter, tout comme j’aime l’emmerder pour qu’il comprenne que je ne suis pas son jouet. Je l’aime mais je ne suis pas à ses pieds. De toute façon que sommes-nous si se ne sont deux hommes partageant le même lit ? Rien. C’est aussi pour ça que sa possessivité ne passe pas. Mais là, pour l’heure, je n’ai pas envie de lui faire de reproches, juste celle de profiter de ses bras.

« Jayden ? » Je murmure doucement pour qu’il lâche enfin son écran et pose les yeux sur moi.

Doucement, délicatement, je m’approche de lui, fixe ses yeux électrisants et pose finalement mes lèvres sur les siennes avec tendresse. Depuis combien de temps n’avons-nous pas échangé un baiser de ce genre ? Bien trop longtemps c’est certain, et je le savoure autant que possible, me blottissant contre lui. Mes bras enlacent son con et l’une de mes mains s’égare dans ses cheveux. Je profite autant que possible de cette douceur et cette sensualité trop longtemps mise de côté. Il m’a… manqué, c’est en tout cas l’impression que j’ai et je suis heureux de le retrouver. Mais alors que ma langue se permet d’aller explorer l’intérieur de sa bouche, la sonnerie de mon téléphone se fait entendre, m’informant d’un message réceptionné. Ce son ne m’a jamais paru aussi désagréable à l’oreille qu’en cet instant, et je choisi volontairement de l’ignorer. J’ai bien mieux à faire que d’aller voir ce qu’il en est ! Je me serre de plus en plus contre Jayden qui plie peu à peu sous mon poids et je me retrouve bientôt allongé sur lui à parsemer sa mâchoire de légers baisers, tandis que la sonnerie retentie de nouveau. J’avais presque oublié que j’ai sélectionné comme option la répétition de la sonnerie jusqu’à lecture du message. Je suis quelque peu tête en l’air et il m’arrive souvent de ne pas regarder mon téléphone dans l’instant lorsque je reçois un message, aussi je fini par oublié en avoir un et ne m’en rends compte que beaucoup plus tard lorsque je daigne regarder l’appareil pour une raison quelconque. Cette option me paraissait bien pratique mais là, je la trouve seulement ennuyeuse. Pourtant se n’est pas ça qui me fera délaisser Jayden pour aller voir de quoi il en retourne. Sauf que lorsque je passe l’une de mes mains sous sa chemise et effleure du bout des doigts sa peau, ses derniers se crispent quand retenti une troisième fois cette maudite sonnerie. Je dois m’avouer vaincu. Autant aller voir tout de suite auquel cas je vais entendre encore et encore cette fichu sonnerie toute les minutes. De quoi en stresser plus d’un.

Je dépose un furtif baiser sur les lèvres de Jayden avant de me lever et de le quitter pour aller chercher mon téléphone reposant sur la table de la salle. La lecture du message suffit à mettre fin à tous les projets que j’avais en tête avec mon vampire. Sur l’écran de l’appareil, une simple adresse, celle d’une chambre dans un hôtel. Je comprends par là que la personne qui s’occupe de prélever mon sang pour que je puisse le vendre par la suite est disponible et ce tout de suite. Bon sang ! Dire que j’attendais ce message depuis deux jours ! Il a fallu qu’il choisisse ce moment pour se manifester. Je suis légèrement contrarié mais je sais que ce n’est que partie remise avec Jayden, et lorsque je reviens dans le salon c’est simplement pour informé le vampire de mon départ.

« Je dois y aller, on se voit plus tard. »

Je lui lance un petit sourire tout en innocence, mais au fond je suis ravi. Car même si j’avais effectivement envie de lui, m’éclipser de la sorte ne peut que lui prouver qu’il n’a pas de contrôle, que je ne suis pas une chose dont il dispose. C’est dingue, mais serais presque capable de me priver, voir de me punir moi-même pour lui rappeler constamment qu’il n’a pas de droit de propriété sur moi. Pourtant, là, je ne l’ai vraiment pas fait exprès, et si ça n’avait pas été aussi important, sans doute ne l’aurais-je pas quitté de la sorte.


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MessageSujet: Re: Liberté vs Possessivité |Jay|   Liberté vs Possessivité |Jay| I_icon_minitimeDim 18 Avr - 13:30

Je suis en colère… Depuis deux jours, je suis en permanence furieux. Contre moi-même d’être aussi dépendant de lui… Contre lui de s’en aller aussi longtemps, aussi souvent. Je suis certain qu’il me cache quelque chose, et je déteste ça. Tout comme je déteste l’attendre et lui être fidèle alors que je sais pertinemment qu’il ne l’est pas envers moi. Je n’ai jamais supporté d’aller croiser d’autres draps lorsqu’un homme entrait dans ma vie comme l’avait fait Dayton deux années auparavant. Je ne comprends pas pourquoi il ne cesse de s’en aller, de me délaisser. Je ne dois pas suffire j’imagine, mais rien que l’imaginer dans les bras d’un autre, ou même d’une autre, je vois rouge, comme actuellement. Je n’ai toujours pas digéré sa nuit entière loin de moi, tout comme je n’ai pas digéré mes réactions envers ça. Je me fais l’effet d’un homme amoureux, alors que je sais que ce n’est pas le cas. J’ai déjà ressenti toute l’horreur de l’amour, tout comme ses souffrances. Je connais l’amour, et je sais que je n’aime pas Dayton. J’aime passer du temps avec lui assurément, j’aime son corps contre le mien évidemment, j’aime l’attirance que j’exerce sur lui simplement, mais je ne l’aime pas…

La colère me fait m’éloigner de lui légèrement. Je suis là, je dors toujours dans le même lit que lui, je vis avec lui, mais je n’arrive pas à rester près de lui et lui dispenser tous mes bons soins habituels. D’un certain point de vue, je le délaisse, et je le fais sciemment. Je crois que je sais au fond de moi qu’il ne comprend pas lorsque je lui tape dessus, ou même que je le prends sans considération aucune pour lui. C’est pour cette raison que je passe beaucoup moins de temps avec lui, et que je me fais du mal en même temps. Je suis en manque de son corps, de ses lèvres sur les miennes ainsi que nos ébats. Je sais que je parais tel un pervers, mais je n’y peux rien si je ne peux me passer de lui. Quoiqu’il en soit, je suis maintenant face à la télévision, merveilleuse invention qui me permet de travailler sans me déplacer de mon divan.

Je suis distrais dans mon estimation des actions lorsque j’entends un soupir de l’autre côté de la pièce. Dayton est dans la salle et semble s’ennuyer ferme. Si je n’étais pas encore aussi furieux contre lui, je serais certainement allé le voir pour lui proposer de fantastiques parties de jambes en l’air, seulement mes actions sont dictées par ma colère, et actuellement, je me force à me concentrer de nouveau sur mon écran de télévision, faisant abstraction complète de mon compagnon. Lorsque j’entends ses pas sur le plancher, je sais qu’il vient vers moi, et pourtant je n’esquisse pas un regard vers lui lorsqu’il est tout proche, pas plus que je n’esquisse un mouvement lorsqu’il vient s’assoir lourdement à mes côtés. Je ne veux pas lui prêter la moindre attention, je refuse de lui faire cette joie. Je sais que mon comportement est puéril, mais je suis vexé par le sien beaucoup trop libertin à mon goût. Il veut être libre, il ne me veut pas dans ses pattes ? Ainsi soit-il, mais il doit alors en supporter les conséquences et mon indifférence en fait partie. Tout mon corps se crispe lorsque je le sens s’approcher de moi. Son épaule me fait frissonner d’envie et je me retiens avec peine de l’envoyer balader violemment. L’indifférence induit de me faire violence pour ne pas du tout le considérer, que ce soit en positif ou en négatif.

«Jayden ? » Je tourne finalement la tête vers lui, après quelques secondes. Mon visage n’exprime aucun des sentiments qui m’animent. Ni ma colère, ni ma rancœur, ni mon manque. Rien du tout si ce n’est l’ennui d’être dérangé dans mon travail. Rien ne se montre non plus lorsque son regard accroche le mien, cependant je sais que toutes mes bonnes résolutions vont rapidement être réduites à néant par ce regard. Je ne peux pas l’arrêter lorsque ses lèvres viennent se déposer sur les miennes. J’en aurais la force, mais c’est l’envie qui me manque. Je veux qu’il m’embrasse, et la douceur avec laquelle il le fait me fait d’autant plus fondre. Je sais que mes manières sont brusques, violentes, mais j’apprécie d’autant plus la douceur. J’aime cette sensation d‘être choyé, et j’aime aussi le faire ressentir aux autres quelques fois. Tandis que ses mains viennent dans mon cou, dans mes cheveux, je laisse passer les miennes sous son t shirt, pour venir caresser lentement son dos dans un mouvement lascif et délibérément lent. Ce baiser est plein de sensualité et de douceur, je ne peux y résister, et je dois avouer que je ne fais beaucoup d’efforts non plus pour. Je lui laisse l’accès à ma bouche, et lâche un petit soupir de satisfaction lorsque je sens finalement sa langue sur la mienne. Soupir qui se transforme rapidement en grognement contrarié lorsque la sonnerie d’un téléphone vient envahir le silence.

Ce n’est pas le mien, mais celui de Dayton, et je crains un instant qu’il préfère aller voir ce qu’il en est plutôt que de rester près de moi. Cependant, il ne semble pas être pressé d’aller voir ce qu’il en est. Au contraire même, son corps se rapproche encore du mien, et je me sens bien ainsi. J’en oublie ma petite contrariété pour ployer sous son insistance. Il est évident que je pourrais résister à sa force, cependant je n’en aie pas la moindre envie. J’aime le sentir tout contre moi, et je m’avachis dans le canapé afin de pouvoir me délecter de notre contact. Je suis allongé, il est sur moi, et je me fends d’un sourire face à tous ses baisers. Définitivement ma colère s’est éteinte pour faire place à un désir sans borne pour lui. Je le veux, et rien ne pourra m’en empêcher… Sauf peut être la répétition de son insidieuse sonnerie. Je me raidis et le maudis en même temps. Cependant il ne s’en préoccupe toujours pas, ce qui me laisse comprendre qu’il ne donne pas la moindre importance à ce message, à contrario de celle qu’il me donne. Mon sourire revient, d’autant plus lorsqu’il passe ses mains sous ma chemise, pour venir à la rencontre de ma peau. Je me cambre légèrement pour accentuer le contact, avant de me laisser retomber lourdement à l’entente nouvelle de la sonnerie. Mais décroche merde ! Il semble qu’il ait entendu mes pensées, puisqu’après un très rapide baiser, il se lève pour aller chercher son téléphone. Je le regarde s’éloigner, un léger sourire aux lèvres. J’ai toujours aimé regarder ses fesses, ainsi que la chute de son dos. Leurs perfections m’ont toujours fait défaillir, et je ne me lasserai jamais de les regarder. Je me redresse complètement, me délaisse même de ma chemise, certain de le voir revenir rapidement pour continuer nos petits jeux sensuels et bien agréables. J’aime cette initiative qu’il a prit de venir me voir. Je ne l’aurais jamais fait de mon plein gré, pour une raison simple, la fierté. Je lui ait imposé une punition lourde quelques jours auparavant, et le voir revenir vers moi comme ça me donne un sentiment de pouvoir sur lui.

Quelle n’est pas ma surprise lorsque je le vois revenir tout en disant : «Je dois y aller, on se voit plus tard. » Ses mots, son sourire innocent… Je n’y crois pas. Ce petit con m’allume, il me promet monts et merveilles avec ses caresses et ses baisers, avant de me laisser en plan et d’aller rejoindre son amant, ou son amante peut être même. Ma colère contre lui revient au galop… Il se trompe lourdement s’il croit pouvoir se jouer de moi comme ça. Rapidement, je le rejoins alors qu’il ouvre la porte de notre loft, et plaque ma main sur le fragile bois qui la compose, pour la refermer brusquement. Dans la continuité de mon geste, et de mon autre main, je l’attrape par le cou, avant de serrer légèrement. Ma colère se reflète dans mes yeux, et tout désir pour lui m’a quitté. Je n’arrive pas à croire que ce gamin ose se moquer ainsi de moi, comme s’il était le maître ici. Je ne prétends pas avoir un quelconque pouvoir sur lui-même si je me targue de le croire. Cependant je ne comprends pas cette volonté de me défier en permanence. Je l’ai transformé, et j’ai l’impression que c’est pour cette seule et unique raison qu’il revient me voir toutes les nuits. Je suis étrangement blessé par cette constatation cruelle. Je voudrais qu’il soit là pour moi, et non pas pour le lien qui nous unit contre son gré.

Tout à mes pensées, je me rends à peine compte de la pression que j’exerce sur sa gorge. Ce n’est que lorsque je dépose de nouveau le regard sur lui que ma main se desserre légèrement. Je lui persifle soudain : « T’es un bel enfoiré Dayton. C’est comme ça que tu te venges de ma violence ? Ca t’amuse non ? De m’allumer et de t’enfuir voir ton amant dès que ça devient intéressant. Quand je pense que j’ai pu éprouver des remords de t’avoir violenté ainsi. » Avec une grimace de dégoût, je l’envoie contre le mur tout en regrettant déjà mon geste. Bon sang ! Il m’amène à des extrêmes pour lesquels je me déteste, et pourtant je n’arrive pas à m’en empêcher. Il fait bouillonner mon sang jusqu’à ce que je ne puisse retenir mes coups sur lui, il me fait même apprécier ça. Quel abruti ! Avec lenteur, je m’allume une cigarette et en apprécie l’effet quelques secondes, avant de m’accroupir pour attraper son menton entre l’une de mes mains qui peuvent être aussi douces que cruelles. Je le force à lever les yeux vers moi alors que je lui dit : « Sors maintenant et jamais tu ne retrouveras la chaleur de mon lit. Sors maintenant et tu ne retrouveras jamais la douceur de mes lèvres. Sors maintenant et la douleur que je te ferais ressentir te fera regretter de ne plus être vivant afin de pouvoir en mourir… » Avec une violence inouïe, je plaque mes lèvres contre les siennes en un baiser cruel, avertissement de ce qui pourrait l’attendre.

Je fais le fier face à lui, mais je sens mon cœur battre la chamade. Je n’aurais jamais cru que je serais aussi bouleversé par cet odieux chantage affectif que je lui fais… Certainement parce que je n’aurais jamais cru que sa décision puisse un jour me toucher. Je ne veux pas le voir partir, tout comme je ne veux pas qu’il choisisse de sortir maintenant. Ma fierté m’empêchera de revenir sur ma parole et je serai obligé de lui asséner cette punition que j’ai choisie pour lui. Je suis conscient pourtant que je le perds tant et plus en agissant comme ça, mais je dois me faire une raison. Tout ce qui approche Day me fait me comporter comme un gamin capricieux qui ne veut pas partager son jouet, et toute ma maîtrise - qui fait pourtant de moi un si bon golden boy – s’enfuie lorsque je dois prendre une décision le concernant. Finalement, j’interromps le baiser, et me relevant, je l’entraîne avec moi pour le remettre debout. Ma voix est toujours aussi assurée lorsque je reprends la parole, seulement ce n’est qu’un simple murmure. « Tu ne peux agir comme ça sans en subir de lourdes conséquences. » Je ne suis pas sûr de parler encore de souffrance physique. Je dois être arrivé à un point où le voir agir comme ça me touche réellement. Il ne comprend pas que je souffre de cette situation, de son libertinage. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête, mais j’ai l’impression qu’il ne comprend pas qu’il est à moi. Et moi je ne comprends pas que le définir comme ma propriété ne fait pas de nous un couple, mais simplement une douleur sourde et continue, des deux côtés…
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MessageSujet: Re: Liberté vs Possessivité |Jay|   Liberté vs Possessivité |Jay| I_icon_minitimeJeu 22 Avr - 16:52




Je suis content de mon petit effet. Il s’attendait à une étreinte passionnelle, le simple fait qu’il se soit débarrassé de sa chemise à peine le temps que j’aille voir mon téléphone me prouve même son envie et son empressement, et je reviens en lui annonçant que je dois m’en aller. En gros : c’était bien agréable ces petites caresses mais j’ai à faire chéri. Bien entendu, je ne veux pas le dire clairement, ce n’est même pas le résultat auquel je voulais arriver mais je veux que son esprit l’analyse comme ça. Je ne veux pas le faire souffrir, je veux juste qu’il comprenne que je ne suis pas sa propriété et que j’ai une vie, une vie que je mène comme bon me semble. Ce qu’il ne sait pas, ce qu’il ne comprend pas, c’est que ne se montrait pas violent lorsque je ne fais pas ce qu’il voudrait, s’il ne me traitait pas comme un objet, un jouet, je serais tout à lui. S’il me laissais mon indépendance, je n’aurais pas ce besoin constant de le lui montrer et au final, je resterais à ses côtés car j’adore y être, comme lorsque j’étais humain. Cela se passait ainsi. Il ne me demandais rien, ne disait rien lorsqu’il était déjà chez moi alors que je rentrais à peine du bar où j’avais ma clientèle. Il ne s’imaginait pas maintes aventures – je n’en avais pas de toute façon – il me laissait libre et au final, je cessais peu à peu d’aller au bar pour passer plus de temps avec lui. S’il ne m’avait pas transformé, s’il ne m’avait pas fait comprendre à quel point il ne me voyait que comme un jouet, et si sa possessivité et sa jalousie stupide étaient restées au fond de lui, nous serions heureux, comme avant.

Je n’ajoute rien de plus et je compte m’en aller sans le faire, pourquoi perdre plus de temps à bavarder. J’espère ne pas en avoir pour long, car même si je lui donne une sorte de leçon de cette manière, je meurs d’envie de revenir au plus vite près de lui et de me blottir dans ses bras. Mais je ne franchis même pas le seuil de la porte car à peine ai-je le temps de l’ouvrir, qu’elle se referme violemment et je n’ai pas besoin de tourner la tête pour savoir que c’est Jayden qui la maintient close. Pourtant je suis bien obligé de lui faire face puisqu’il me retourne rapidement en me serrant douloureusement la gorge. Je sens une légère panique m’envahir. Je n’ai pas l’habitude que Jayden réagisse violemment avant mes départs, c’est toujours après puisque je m’en vais généralement soit avant son réveil, soit sans même ne rien dire, me contentant de sortir tout simplement. Je me sens suffoquer et si je sais pertinemment que je ne peux pas mourir étouffé, c’est tout de même vachement désagréable et effrayant ! Mais heureusement, il semble de se rendre compte de mon mal et desserre sa prise tandis que sa colère l’aveuglant tout autant que sa jalousie imaginaire coulent sur sa langue tel le pire des venins.

« T’es un bel enfoiré Dayton. C’est comme ça que tu te venges de ma violence ? Ca t’amuse non ? De m’allumer et de t’enfuir voir ton amant dès que ça devient intéressant. Quand je pense que j’ai pu éprouver des remords de t’avoir violenté ainsi. »

Non mais il divague complètement ! Je n’ai pas d’amant ! J’ai bien eu une ou deux aventures dans l’année, mais et alors ? On n’est pas un coupla à ce que je sache ! Il n’a donc jamais été question de fidélité entre nous ! Et puis il croit quoi ? Que si c’était vraiment le cas, je me ferais chier à sortir et à aller je ne sais où pour une partie de jambes en l’air alors qu’on allait faire exactement la même chose là ? Faut arrêter ! Mais ça, il n’en a pas conscience et je n’ai de toute façon aucunement le temps de le lui dire puisque je me retrouve bien vite éjecté plus loin, mon dos et l’arrière de ma tête tapant violemment contre le mur. Je glisse le long de ce dernier, complètement sonné. Je ne le vois pas s’allumer une cigarette, tout comme je le vois pas s’accroupir face à moi. Je reprends à peine mes esprit lorsqu’il enchaîne alors qu’il m’a forcé à accrocher son regard.

« Sors maintenant et jamais tu ne retrouveras la chaleur de mon lit. Sors maintenant et tu ne retrouveras jamais la douceur de mes lèvres. Sors maintenant et la douleur que je te ferais ressentir te fera regretter de ne plus être vivant afin de pouvoir en mourir… »

Ses lèvres se heurtent violemment aux miennes, me rappelant toutes ces étreintes nos consenties et brutales. Nos dents s’entrechoquent et je n’en retire aucun plaisir. Je suis même absent – et de toute façon, il n’y a rien dans ce baiser qui me donne l’envie d’y participer – j’essaie juste de remettre ses propos en ordre dans ma tête qui tourne légèrement suite au coup reçu. Il me… menace. J’ai toujours tendance à faire tout pour l’emmerder, là mon habitude voudrait que je passe cette porte effectivement, que je le pousse à bout mais je n’en ai pas le courage. Parce que j’ai bien trop peur qu’il tienne parole et de le perdre. La douleur qu’il me promet n’est rien, seule la menace de ne plus pouvoir être à ses côtés m’empêche de faire une connerie.

Ses lèvres dérangeantes me quittent et il se relève, m’entraînant avec lui. Je n’ai pas la force de lui résister, je reste bien trop jeune par rapport à lui et je n’essaie même pas. En générale, j’essuie ses coups sans même chercher à riposter et je le provoque de nouveau le lendemain, mais là je sens que c’est différent.

« Tu ne peux agir comme ça sans en subir de lourdes conséquences. »
« Parce que toi, si ? Tu crois que tu peux me cogner et t’en tirer comme ça ? »

Ce ne sont que des murmures mais on sent la moquerie dans ma voix, je lui fais comprendre qu’il pourra toujours frapper un peu plus fort, il ne pourra pas me priver de ma liberté de cette façon, et je que je me ferais d’autant plus insolant à chaque fois.

« C’que tu peux être con parfois. Tu comprends rien à rien. Encore moins le fait que j’ai pas d’amant ! Putain mais tu crois quoi ? si c’était le cas, tu pense vraiment que je me serait tiré et fait tout un chemin alors qu’on allait faire exactement la même chose ici ? Franchement j’suis plus pragmatique que ça et tu le sais très bien. »

On a jamais parlé réellement, à cœur ouvert. On en s’est jamais raconté nos vies, mais en deux ans on a appris à ce connaître, du moins suffisamment pour savoir ce genre de chose. Je pourrais lui dire que j’allais voir un associé parce que je vends mon sang mais ne serait-il pas tout autant au colère – voir plus – en apprenant ça ? C’est en partie pour ça que je le fais mais tout de même ! Je préfère garder ça encore pour moi pour le moment. De toute façon je peux lui expliquer les choses d’une autre manière.

« J’ai une vie tu vois, contrairement à toi, et même des potes. Alors parfois j’ai envie de sortir et de m’amuser. Tu m’as peut-être arraché à ma vie pour ton bon plaisir mais je mène encore ma mort comme je l’entends. »

Pourquoi il refuse de se rentrer ça dans le crâne, ce n’est pourtant pas bien compliqué ? Tout serait à nouveau si simple s’il le comprenait. En attendant, moi je comprends ce qu’il le dérange le plus dans cette histoire.

« C’est pas la peine de t’énerver parce que t’es frustré de pas eu ton plan baiser ! mais si c’est juste ça, on va y remédier et tu me foutra sûrement la paix après ça. »

Je lui crache ces quelques paroles à la figure alors que je me sais injuste. C’est normal qu’il puisse être frustré et même en colère, je l’ai tout de même un peu allumé et j’allais le laisser en plan, mais là, moi aussi je suis en colère et le fait de penser comme ça me met encore plus en rogne. Alors je fait fit de cette main dans ma gorge et le visage marqué par la contrariété, je défait habilement la ceinture de son pantalon et j’agrippe ses hanche – à défaut de pouvoir l’attraper par la chemise qu’il n’a plus – et le rapproche brusquement de moi pour l’y coller. Mes lèvres viennent s’écraser sur les siennes, brusquement, mais pas aussi violemment qu’il a pu le faire auparavant. Mes mains glissent et vont se poser sur ses fesses mais au lieu de continuer, je m’arrache à ses lèvres et je ne peux m’empêcher de dire.

« Allez vas-y. Utilise ton jouet pour les raisons qui t’ont poussé à le transformer. »


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MessageSujet: Re: Liberté vs Possessivité |Jay|   Liberté vs Possessivité |Jay| I_icon_minitimeJeu 29 Avr - 16:17

J’achève à peine mon murmure que je l’entends répliquer. « Parce que toi, si ? Tu crois que tu peux me cogner et t’en tirer comme ça ? » Non, bien sûr que non je ne peux pas moi non plus agir sans conséquences. Il ne doit pas savoir ce que je ressens lorsque mes poings cessent de s’abattre sur lui. Il ne sait pas à quel point cette situation peut me paraître ressemblante à celle que j’ai pu vivre dans le passé. J’ai l’impression de perdre le contrôle, et si je le perds, je sais que serais bouffé, comme j’ai pu l’être plusieurs centaines d’années plus tôt. Il y a une chance qui n’a pas changé chez moi, je suis tout autant vulnérable qu’auparavant, surtout lorsque j’éprouve des sentiments pour quelqu’un. Je ne suis pas amoureux de Dayton, mais j’éprouve tout de même des choses pour lui, sans pour autant savoir quoi. Je comprends pourtant rapidement qu’il ne parle pas de ce genre de conséquences. Il se complaît à me provoquer et le pire dans cette façon de faire, c’est que ça fonctionne. Je me rue dans ses provocations, souffrant certainement autant que lui dans cette situation.

« C’que tu peux être con parfois. Tu comprends rien à rien. Encore moins le fait que j’ai pas d’amant ! Putain mais tu crois quoi ? si c’était le cas, tu pense vraiment que je me serait tiré et fait tout un chemin alors qu’on allait faire exactement la même chose ici ? Franchement j’suis plus pragmatique que ça et tu le sais très bien. » Touché ! Dayton est de ceux qui prennent ce qui vient et surtout, jamais il n’irait faire ailleurs quelque chose qu’il s’apprête déjà à faire. « J’ai une vie tu vois, contrairement à toi, et même des potes. » Touché encore ! J’ai une vie moi aussi, mais qui tourne simplement encore lui et les cours de la bourse. J’aime cette routine et cet ennui qu’elle peut provoquer. Je n’aime pas vraiment sortir, rencontrer les humains. Certains disent que les vampires sont des monstres, qu’ils ne devraient pas partager leur vie avec les humains, mais ce sont les humains qui m’ont fait le plus souffrir et non pas les vampires. Peut être une autre raison pour laquelle j’ai transformé Dayton. Lequel est d’ailleurs encore en train de parler, et je l’écoute d’une oreille distraite terminer sa phrase. « Alors parfois j’ai envie de sortir et de m’amuser. Tu m’as peut-être arraché à ma vie pour ton bon plaisir mais je mène encore ma mort comme je l’entends. » Je me retiens à grand peine de l’envoyer se faire voir ailleurs. Je sais pourtant qu’il a raison, mais je déteste cette provocation dans ses paroles.

« C’est pas la peine de t’énerver parce que t’es frustré de pas eu ton plan baise ! Mais si c’est juste ça, on va y remédier et tu me foutras sûrement la paix après ça. » Je tique à cette nouvelle phrase. Bon sang ! Ce type aura ma peau d’immortel, j’en suis persuadé. Oui je suis frustré, n’importe quel type normalement constitué le serait dans ma situation. Je savais bien que j’aurais du continuer à regarder les cours de la bourse plutôt que de lui céder. Mes yeux s’arrondissent sous la surprise lorsque j’avise son visage déformé par la contrariété. Ce doit être la raison pour laquelle je le laisse s’approcher de moi, défaire ma ceinture, m’embrasser même. Je n’ai aucun plaisir à ce baiser, même si ce sont les lèvres qui me font rêver qui le prodiguent. J’échappe pourtant un soupir contre ses lèvres lorsque ses mains descendent s’égarer vers mes fesses, ce qui me ferait presque oublier son visage contrit. Pourtant, il me revient en mémoire lorsque ses lèvres se détachent des miennes, et d’autant plus avec ses nouveaux mots. « Allez vas-y. Utilise ton jouet pour les raisons qui t’ont poussé à le transformer. »

Mon bras part, violemment, et ma main s’écrase sur sa joue dans un claquement sonore. Ce n’est pas tant la colère qui me fait le frapper, mais le choc de ses dernières paroles. Je sais que j’ai des défauts, assez nombreux d’ailleurs il faut le dire, mais ce dont il m’accuse… Je n’aurais jamais cru qu’il puisse un jour penser ça de moi. Je n’arrive pas à m’imaginer qu’il puisse réellement croire cela. Ce n’est pas un jouet pour moi, il n’en a jamais été un, et ce n’est pas pour le sexe que je l’ai transformé… Comme si je m’étais brûlé, je l’éloigne de moi, violemment, et pourtant assez peu de forces. Ses propos m’ont fortement touché et je me sens mal. Je n’aurais jamais cru qu’entendre ça me blesserait autant. Je crois que je devrais me remettre en question plus souvent si je ne veux pas subir ce désagrément une nouvelle fois. Mon esprit réfléchit le plus vite qu’il le peut, pour essayer de trouver en quelle occasion il ait pu avoir l’impression de n’être qu’un jouet, et il ne la trouve pas. Je n’arrive pas à me souvenir d’un moment qui puisse correspondre à ses propos.

Je tire brusquement sur ma cigarette, avant d’en faire tomber la cendre dans un geste rageur et fébrile. Bon sang de quoi parle-t-il ? Je tire une nouvelle fois avant d’écraser la cigarette à moitié consumer dans un cendrier proche pour mettre violemment mes mains dans mes poches. Je voudrais parler, mais les mots se mélangent dans ma tête, je n’arrive pas à former une pensée cohérente. Je me retourne finalement pour lui tourner le dos, tout en disant d’une voix faible. « Le sexe… Tu crois alors que je ne pense que ça de toi… Je ne me serais jamais attardé à tes côtés si tu n’étais qu’un simple amant. Je ne t’aurais jamais transformé pour cette raison. Tu es un imbécile Dayton. »

Je me suis mis à réfléchir sur les raisons qui m’avaient poussé à prolonger ma morsure cette nuit là. L’impulsion du moment déjà, cette peur de le voir vieillir aussi, j’aime son visage tel qu’il est maintenant, et j’ai eut peur de me lasser s’il devait changer de visage à cause des affres du temps. Il y a certainement ce côté, je déteste les humains, qui a joué aussi, tout comme la peur de le voir m’échapper. J’ais eut peur qu’il ne m’abandonne, comme l’autre m’avait abandonné. Et une autre raison, peut être aussi la pus importante, je l’ai transformé parce qu’il compte pour moi, et que je refusais qu’un autre puisse le faire à ma place. « Un imbécile doublé d’un infidèle… Tu n’as peut être pas d’amants, mais tu en as eu… Leurs odeurs sur toi m’ont été plus insupportables encore que lorsque tu étais humain et que je devais subir les senteurs de tous les vampires qui t’avaient nourris avant que tu ne décides de venir me voir. Et je reste persuadé qu’il y a quelqu’un d’autre. Elle persiste, s’éternise, toujours la même odeur, que je viens à exécrer. » Je lui tourne toujours le dos alors que je prononce ces mots. Je ne me rends pas compte des accents de souffrance que ma voix a pris et je n’aurais jamais imaginé que mes yeux puissent être aussi sombres, d’une douleur contenue, lorsque je me suis tourné vers lui.

« Je suis jaloux Dayton, je l’ai toujours été et j’ai cessé de retenir mes pulsions lorsque j’ai cru qu’elles pourraient t’intéresser. Je me suis trompé, je crois en fait que c’est toi qui ne viens à moi que pour mon corps. Si le lien vampire/infant n’existait pas, je suis certain que tu te serais fait la malle depuis longtemps. Mais je ne t’en veux pas, je suis impossible à vivre ! » Quelle merde ! Me poser ainsi en victime m’insupporte, mais je ne fais que dire ce qui me traîne sur le cœur depuis quelques jours, depuis son absence d’une nuit entière. Je me suis inquiété pour lui et mon inquiétude s’est exprimée de la pire des façons je le sais bien. « Mon jouet… » J’éclate soudain d’un rire jaune. « Bon sang ! J’suis vraiment trop con des fois… » Mon rire retentit de nouveau, avant que je ne me détourne et commence à m’éloigner de lui. « 300 ans après, je suis toujours aussi con… » Que je puisse comparer cette situation à celle que j’avais vécu par le passé ne signifie qu’une chose, et je me retourne soudainement sur lui, pour accrocher son regard. « Et merde ! » Je ne suis pas sûr qu’il ait compris un traître mot de mes dernières paroles, mais je suis plus en train de parler tout seul qu’autre chose…
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Dayton C. Beckett
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MessageSujet: Re: Liberté vs Possessivité |Jay|   Liberté vs Possessivité |Jay| I_icon_minitimeLun 3 Mai - 16:29





J’ai beau ne pas être doux avec lui, le soupire de contentement qui lui échappe alors que torture ses lèvres et que mes mains s’approprient son fessier me prouve son plaisir ressenti. En même temps, je sais qu’il aime la brusquerie, la violence même dans les rapport intimes, pour preuve chaque étreinte que j’ai du subir en guise de punition. Son plaisir malsain était parfaitement identifiable et au lieu de lui en vouloir pour cela, je l’accepte. Pire encore, même si j’en souffre, même si je n’en retire aucun véritable plaisir, je suis content et satisfait de le voir prendre du bon temps et aimer cela avec moi, même dans ses plus profondes colères à mon égare. Quelque chose doit clocher en moi, c’est certain, ou bien est-ce lui qui me fait perdre la tête ? Sûrement, parce que alors que je le sais tout à moi, je ne peux empêcher le venin de ma colère de se distiller, de glisser sur ma langue pour l’atteindre désagréablement. Et c’est presque immédiatement que sa main vient s’abattre lourdement sur ma joue, produisant un bruit sonore se répercutant contre les murs, ou peut-être n’est-ce que mon imagination qui me le fait l’interpréter ainsi.

Je porte ma main à ma joue meurtrie et pince furieusement les lèvres, jetant un regard noir plein de rancoeur à Jayden. Je ne le méritais pas. Et quand bien même, je hais cette façon qu’il a de croire qu’il peut lever la main sur moi comme si je n’étais que sa progéniture désobéissante. Je ne sais pas si c’est mon regard et le ressenti peint sur mes traits, ou si c’est le regret – peu probable – mais Jayden s’éloigne finalement comme si son propre geste lui faisait honte. J’aurai bien du mal à croire ça. Mais je le sens – et le vois – nerveux. Il tire sur sa cigarette avec insistance, la retire assez violemment de ses lèvres et pourtant, des yeux avisés tels que les miens peuvent constater de son tremblement. Alors quoi ? Il est sûrement énervé que j’ai pu lui balancé cette vilaine vérité en pleine figure. Il sait pourtant que je ne suis pas de ceux qui se taisent bien sagement. J’étais quand même plus docile au début de notre relation, lorsqu’il y avait encore ce fossé entre nous. Lui le vampire, moi l’être humain. Il a brisé lui-même notre relation en faisant de moi l’un de ses semblables.

J’essaie de déchiffrer les expressions sur son visage afin de savoir ce qui peut bien lui passer par la tête, mais rien ne laisse transparaître et bientôt, il me tourne carrément le dos. J’ai l’impression de voir dans ce geste, toute une symbolique, celle de son refus à s’exprimer, celle de son côté secret, tellement secret que même les raisons de ma transformation me sont toujours restées dissimulées et que j’ai du les découvrir par moi-même grâce à mon esprit d’analyse et de déduction.

« Le sexe… Tu crois alors que je ne pense que ça de toi… Je ne me serais jamais attardé à tes côtés si tu n’étais qu’un simple amant. Je ne t’aurais jamais transformé pour cette raison. Tu es un imbécile Dayton. »

Alors pourquoi m’avoir transformé si la raison n’était pas celle là ? Pourquoi avoir choisi de me prendre ma vie sans même me consulter, sans même savoir si c’était ce que je désirais ? Car bon sang, ce n’était pas ce que je voulais ! Les vampires me fascinaient mais je n’avais jamais aspiré à être un des leurs pour autant ! J’ai envie de lui posa la question. Maintenant que le sujet est enfin abordé, je voudrais lui demander des explications sur son gestes, mais il ne m’en laisse pas le temps, reprenant d’une voix que je ne lui connais pas.

« Un imbécile doublé d’un infidèle… Tu n’as peut être pas d’amants, mais tu en as eu… Leurs odeurs sur toi m’ont été plus insupportables encore que lorsque tu étais humain et que je devais subir les senteurs de tous les vampires qui tu avais nourri avant que tu ne décides de venir me voir. Et je reste persuadé qu’il y a quelqu’un d’autre. Elle persiste, s’éternise, toujours la même odeur, que je viens à exécrer. »

Sa jalousie. Elle est ce qui nourrie sa possessivité, ce qui nous met dans pareille situation, à chaque fois. Je devrais l’exécrer et pourtant je n’y arrive pas. J’aime le savoir jaloux car cela me prouve qu’il tient à moi, plus que sa possessivité. Mais il fait fausse route, se trompe complètement et sur bien des choses, mais lorsque ma bouche s’ouvre pour lui dire qu’il n’est qu’un con aveugle, ma voix meurt dans ma gorge tandis qu’il ma fait de nouveau fasse, me présentant son regard emplie d’une douleur me fendant le cœur.

« Je suis jaloux Dayton, je l’ai toujours été et j’ai cessé de retenir mes pulsions lorsque j’ai cru qu’elles pourraient t’intéresser. Je me suis trompé, je crois en fait que c’est toi qui ne viens à moi que pour mon corps. Si le lien vampire/infant n’existait pas, je suis certain que tu te serais fait la malle depuis longtemps. Mais je ne t’en veux pas, je suis impossible à vivre ! »

Il se trompe… il se trompe tellement que ç’en est risible.

« Mon jouet… Bon sang ! J’suis vraiment trop con des fois… 300 ans après, je suis toujours aussi con… »

J’hausse les sourcils, incapable de comprendre quoi que ce soit de ces mots s’échappant de ses lèvres certainement contre son gré. Et je suis d’autant plus surpris lorsque son regard hébété s’accroche à moi et qu’il se met à jurer. Je ne sais pas grand-chose de lui. En tout cas, tout ce que je sais n’a rien à voir avec son passé, son histoire, alors savoir ce qui s’est passé il y a 300 ans, comprendre à quoi il fait référence n’est pas dans mes cordes. Mais j’ai la désagréable impression que si je laisse les choses ainsi, quelque chose se brisera entre nous. Ce n’est peut-être qu’une impression stupide mais je préfère m’y fier plutôt que de jouer avec le feu. Le faussé se creuse entre nous, je ne veux pas, alors je me jette presque sur lui, lui agrippant la main comme pour le retenir bien que je pense pas qu’il ait eu dans le projet de s’en aller.

« Tu te trompe ! » Mon regard ressemblerait presque à celui d’un adolescent suppliant son bien aimé de croire en ces quelques mots. « Tu te trompe quant tu dis que je reste avec toi qu’à cause de ce lien. Je reste parce que j’en ai envie Jayden. Parce que être à tes côtés ne me donne envie d’être aux côtés de personne d’autres. »

Je suis d’une sincérité à toute épreuve, je lui livre une partie de mes sentiments sur un plateau et pourtant, alors que peut-être, cela aurait pu arranger les choses, je lâche sa main et je me reprends.

« Mais ce n’est pas ta violence qui m’y pousse. Bien au contraire ! Tu penses réellement que me montrer tes pulsions de cette manière allez me flatter et me faire rester à la maison ? Tu me pousses à m’en aller Jayden ! Tu es celui qui fait que je pars chaque nuit pour ne revenir que tard ou seulement à l’aube, et je te soupçonne d’aimer ça. » Mes yeux le toisent avant que je ne reprenne. « T’oses prétendre que c’est moi qui ne viens à toi que pour le sexe mais je ne t’ai jamais pris par la force si je me souviens bien. Tu abuse de moi chaque fois que je te désobéi et tu y prends plaisir, ne nie pas. »

Je recule de plusieurs pas, me gardant bien d’avouer que même dans ses moments là, même dans cette souffrance, j’aime sentir lui appartenir.

« Tu es injuste lorsque tu parle de ma vie d’avant. Tu savais très bien ce que je faisais lorsque tu m’as rencontré. Tu es même venu à moi pour ça, non ? Tu m’as mordu. Et quel a été ton second geste envers moi ? Ta main ne s’est-elle pas faufilé là où elle n’aurait jamais du ? Qu’as-tu fais la seconde fois où tu es venu à ma rencontre, dans mon appartement ? »

Notre rencontre, le début de notre relation… tout se résumait au sexe, mais je ne lui en veux pas pour ça. Si je lui en veux, c’est pour m’avoir pris comme acquis.

« Tu les sentais, les autres, mais tu sais très bien que je passais de moins en moins de temps là bas pour être de plus en plus avec toi. Parce que leur compagnie était bien trop fade comparé à la tienne ! Et je n’ai jamais couché avec l’un d’entre eux à partir de l’instant où tu es entré dans ma vie ! Mais il a fallut que tu gâches tout ! Tu as fait ton caprice et pour t’assurer que je ne m’abîmerais pas, que ton jouet serait toujours à toi, tu m’as arraché à ma vie sans même prendre connaissance de mes désirs à moi ! Je ne voulais pas devenir un vampire ! Je voulais garder mon humanité ! Mais tu sais ce qui est le pire dans tout ça ? C’est que si tu m’en avais parlé, si tu m’avais dit que tu voulais que je devienne comme toi pour que nous puissions rester ensemble, j’aurai dit oui. »

Je reprends mon souffle, prenant peu à peu conscience de tout ce que je viens de lui déballer. Une année entière à enfouir mes sentiments, à me taire sur tout ceci et voilà que je déballe le tout comme ça, en quelques secondes. Mais le pire c’est que je n’en ai pas vraiment fini.

« Alors tu sais quoi ? Tu peux croire que je m’envoie en l’air avec quelqu’un d’autre, je m’en fous. Ca te donnera une excuse supplémentaire pour m’imposer ta supériorité. Mais si la vérité t’intéresse, sache qu’elle n’est pas ma maîtresse, juste quelqu’un que je fréquente régulièrement pour des raisons qui me sont propres, et même si t’es pas foutu de me croire, je n’ai jamais couché avec elle. Et même si c'était le cas, on s'est jamais rien promis, c'est pas comme si on était un couple ou quoi que ce soit d'autre mais ça n'empêche pas que pour moi, y'a que toi qui compte parce que je t'aime. »


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