Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
Four encastrable Hisense BI64213EPB à 299,99€ ( ODR 50€)
299.99 € 549.99 €
Voir le deal

 

 Sell one's soul to the devil || PV Michael

Aller en bas 
AuteurMessage
London O'Brien
Administratrice.
Administratrice.
London O'Brien


Messages : 178
Date d'inscription : 22/07/2009
Age : 36
© Credits : Valingaï
Emploi : Inspecteur de police

You want some more ?
Gouttes de: V-blood
Poche de ce sang:
Sell one's soul to the devil || PV Michael Left_bar_bleue100/100Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty_bar_bleue  (100/100)
Topics : ON

Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeSam 25 Juil - 14:57

« Sell one's soul to the devil »


Sell one's soul to the devil || PV Michael Fringe10 Sell one's soul to the devil || PV Michael Tkra2610
Starring Michael Campton && London O'Brien





    La vie éternelle, la jeunesse immuable et la puissance d’être un individu supérieur au commun des mortels… Voilà ce qui attirait bon nombre de pauvres humains vers ces créatures que l’on appelait les vampires. Les plus sages les craignaient et avaient la présence d’esprit de garder leur distance avec eux, les plus naïfs pouvaient y voir un espoir d’améliorer leurs piètres vies. Des jeunes qui disparaissaient dans la nuit à la recherche d’une vie… ou plutôt, d’une mort meilleure, London en voyait malheureusement beaucoup mais elle n’arrivait toujours pas à s’y faire. Les vampires prônaient la tolérance, la cohabitation de leur race avec celle des humains mais une grande majorité d’entre eux ne pouvait renier ce qu’ils étaient réellement, des monstres assoiffés de sang, des créatures créées pour tuer et traquer les simples mortels. Cette catégorie de vampires profitait de la toute nouvelle naïveté de certains humains qui étaient assez sots pour s’offrir à eux en pensant qu’ils pourraient en réchapper. Peu de vampires respectaient leur parole ainsi que le pacte qu’ils pouvaient passer avec leurs adeptes, voilà d’ailleurs pourquoi London avait tant de mal à accorder sa confiance à cette race, en plus du fait qu’ils mettaient celle des lycans en danger. En tant qu’inspecteur de police à la Nouvelle Orléans, la jeune femme avait donc souvent l’occasion de s’occuper d’affaires étranges où meurtres et disparitions mystérieuses étaient légion. Elle avait désormais le flaire pour savoir quand les vampires étaient réellement impliqués ou non et pour sa dernière enquête, son vampiromètre était en alerte. De passage à la Nouvelle Orléans, une jeune fille de dix sept ans originaire de Chicago avait été portée disparue par ses parents, inquiets de ne pas l’avoir vu à l’aéroport à la date convenue de son retour. Ayant été vu pour la dernière fois dans un bar de la Nouvelle Orléans, l’affaire fut assigné à la juridiction de cette même ville confiant ainsi l’enquête à un de ses inspecteurs, en l’occurrence, London O’Brien. Elle était assez réputée dans son district pour aimer s’occuper d’enquêtes étranges et celle-ci en avait toutes les caractéristiques. La jeune femme disparue avait été vu pour la dernière fois prêt du Nightclub Fangtasia en compagnie d’un présumé dealer de V-Blood. Il n’en a fallu pas plus à London pour comprendre qu’elle avait affaire à une adepte des vampires venue chercher le grand frisson dans le berceau des vampires libérés, la Nouvelle Orléans.

    Afin d’être certaine qu’elle se lançait sur la bonne piste, London se renseigna auprès des amis et de la famille de la jeune fille, qui au passage se prénommait Amy. Sa meilleure amie confia alors à l’enquêtrice qu’Amy avait toujours été fascinée par le monde de l’occulte et le culte des vampires. Elle était d’ailleurs étrangement heureuse d’apprendre que ces derniers existaient réellement. Toujours d’après sa meilleure amie, la jeune femme en question avait clairement évoqué son désir de devenir elle aussi un jour un être de la nuit, s’abreuvant de sang humain pour survivre à travers les siècles. London ne comprenait pas ce désir futile de vouloir devenir un être anormal dans le simple dessein de bénéficier d’une vie éternelle. Certes elle avait elle aussi, par le passé, volontairement souhaité sa transformation, mais ses raisons avaient été bien plus nobles puisqu’elle l’avait décidé par amour. London méprisait ces humains qui s’offraient aux goules pour le plaisir, elle trouvait cela malsain et totalement inconscient. Elle n’était d’ailleurs pas étonnée de voir le taux de disparitions augmenter depuis l’annonce de Nathan Rainfield et la construction de ces bars sordides où les humains s’offraient sans vergogne aux vampires. Voilà ce qui conduisit ce soir là la belle inspectrice au Nightclub Fangtasia, elle avait le pressentiment qu’elle y trouverait le fin mot de l’histoire. Après avoir passé l’après midi à questionner les habitués du quartier sur la présence d’Amy près du club le soir de sa disparition, London se rendit donc dans l’antre de la débauche qu’elle méprisait tant. Elle tomba alors sur deux videurs vampires, un homme à la carrure imposante, sûrement là pour impressionner leurs opposants, et une femme très distinguée, c’était elle qui décidait si vous pouviez entrer ou non. London s’approcha la tête haute et l’air sûre d’elle, il était hors de question qu’elle baisse les yeux face à ces suceurs de sang qui ne l’impressionnaient pas une seule seconde. L’hôtesse la regarda de bas en haut avec un air suffisant et hautain, mais la jeune femme ne lâcha pas son regard, un peu comme si elle essayait de la défier, de lui donner une bonne raison de s’attaquer à elle afin qu’elle puisse l’exterminer sans avoir à s’en justifier par la suite. Mais la vampire esquissa ensuite un large sourire, comme si elle avait comprit ce que London était venu faire ici et cela semblait beaucoup l’amuser voir l’exciter comme si elle était certaine que l’inspectrice ne pourrait jamais rien prouver. London esquissa à son tour un sourire hypocrite et rentra dans le club.

    A peine avait elle passé la porte qu’elle ressentit une vague de nausées l’envahir. La vue de tous ces vampires réunis dans un lieu aussi confiné lui donnait une irrésistible envie de voir la pleine lune se levait afin de pouvoir laminer ces cadavres ambulants un par un. Et tous ces humains complètement omnubilés et soumis comme de vulgaires esclaves qui attendraient patiemment leur correction qui serait pour eux le délice suprême… Oui London avait la nausée mais elle allait surmonter ce sentiment de dégoût pour commencer sa petite enquête. Armée de la photo d’Amy prise seulement quelques semaines avant sa disparition, elle la dégaina au nez des barmans pour commencer. Sur cette photo, la jeune femme portait une tenue et arborait un maquillage gothique, archétype misérable du fanatique des vampires qui faisait bien rire London tellement s’en était ridicule. Les humains pensaient ils réellement ressembler aux êtres de la nuit parce qu’ils s’habillaient de noir et soulignaient leurs regards d’un trait d’eyeliner ? Ils étaient alors bien loin de la vérité et s’enfonçaient encore une fois dans leur illusion pathétique des vampires. Les barmans se montrèrent peu coopératifs en affirmant qu’ils n’avaient jamais vu la victime. Pourtant son look, aussi grotesque soit il, ne pouvait pas passer inaperçu et l’enquêtrice possédait déjà plusieurs témoignages qui confirmaient bien le fait qu’Amy était entré dans ce club. Alors soit ces barmans avaient une très mauvaise vue, ce qui était peu probable pour des vampires, soit ils avaient quelque chose à cacher et London penchait bien évidemment pour cette seconde option. Très vite elle abandonna le bar pour se fondre dans la masse et questionner quelques clients, ils seraient peut être plus coopératifs, la jeune femme l’espérait…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeSam 25 Juil - 16:09

    Humains, vampires… Et lycans ? La cité de la Nouvelle Orléans était devenue le berceau de la communauté vampirique depuis trois ans, ce n’était plus un secret pour personne. Au bout des siècles de mystères et de silence, ces suceurs de sang s’étaient décidés de révéler leur existence au grand jour sous la houlette d’un certain Nathan Rainfield. Pourquoi avoir fait cela ? Je n’en ai pas la moindre idée… Sans doute pour sauver leurs miches. C’est vrai, vous n’avez pas remarqué de quelle manière les crimes mystérieux de morsures à la gorge se sont banalisés ? Vous n’avez jamais fait attention que les histoires concernant les vampires ne s’ébruitaient pas trop ? C’est qu’ils ont bien joué leur coup avec l’émergence de leur communauté. Ils se savent plus fort que les simples humains comme vous et moi. Ils se rendent compte de l’attrait que représente leur existence auprès de bon nombre d’adolescents et d’autres personnes affamée d’occultisme. Dés lors, venir faire des déclarations pour se considérer comme être à part entière et désireux de vivre en harmonie avec notre espèce leur permet surtout la pérennité de leur race. Ce que je dis n’a l’air de rien mais, aujourd’hui, regardez le nombre de vos camarades qui se rendent dans des boites de nuit tenues par des vampires ! Essayer de vous rendre compte de toute cette population qui se livre à gorge déployée dans l’espérance d’embraser cette vie de damnation éternelle ! Et pourtant, je m’en suis fait une raison mais, cela, certainement parce que j’ai découvert quelque chose de plus étrange récemment.

    Dans les vieilles légendes et autres récits occultes des siècles précédents, l’on a souvent assimilé le vampire à une autre créature : le lycanthrope. Un être humain, en apparence ordinaire qui, une fois la pleine lune venue, se transforme en une espèce de loup garou d’une force incommensurable et d’une incroyable résistance physique. Une sorte de gros monstre poilu pouvant vous déchiqueter une heureuse famille en l’espace de quelques secondes. L’association qui en a été faite m’est apparue clairement lors de cette nuit où je voulu venger mon frère. Je m’étais retrouvé dans les coins malfamés de la ville, aveuglé par la vengeance, estimant que je pourrais venir régler son compte à l’un des nombreux suceurs de sang. Comment ais-je pu l’espace d’un instant croire que je pourrais le menacer, l’effrayer ou même le blesser d’une manière quelconque ? Quoiqu’il en soit, je me suis retrouvé en bien mauvaise posture et je ne dus mon salut qu’à l’un de ces monstres de la lune. A partir de cette nuit, je me suis alors penché sur ceux que les livres et encyclopédies du monde spirituel avaient baptisé ‘Lycans’. Depuis ce jour, je m’efforce de me renseigner au maximum sur cette race dans l’espoir illusoire d’en apprendre d’avantage et, peut-être, d’en rencontrer de nouveau un. Mais le destin est capricieux et l’on n’a pas souvent ce que l’on veut. De ce fait, je suis resté dans le flou depuis cette nuit.

    La question que nous pouvons encore nous poser serait alors de savoir s’il y avait d’autres espèces mystiques existant dans notre ville, dans notre état, dans notre monde ? Allez savoir… Peut-être que dans deux mois nous apprendrions que les sorcières officient telles des hérétiques provocateurs dans les églises une fois la nuit venue. Les extra-terrestres débarqueraient sans doute lors de la prochaine fête du 4 juillet et les Atlantes se décideraient enfin à revenir du fin fond des mers après plus d’un millénaire de disparition. Certes, je semble divaguer en écrivant cela mais, qui sais après tout, au point où nous en sommes…


    « Allo ? »

    Je venais tout juste de sortir de ma douche lorsque mon portable sonna. Je l’avais saisi au passage, venant nouer une serviette autour de ma taille. Honnêtement, après avoir passé une journée à éplucher des rapports d’enquête sur la dernière affaire juteuse de la criminelle, je ne rêvais que d’une chose : m’affaler dans mon divan et me regarder un bon vieux films d’horreurs, ma petite bouteille de bière à la main. Et même si tous les éléments se trouvaient rassemblés pour que je passe une soirée de rêve, il fallut qu’un imprévu vienne tout gâcher, tout du moins, d’une certaine manière.

    « Mike ? C’est Carlson. J’ai un tuyau pour toi concernant une nouvelle disparition. »

    Rho, Carlson. Ce type me sortait pas les yeux. Depuis qu’il m’avait rencontré, il avait l’impression que je pourrais le rendre célèbre dans mes articles, lui permettre de gravir les échelons et de gagner une réputation de grand inspecteur. Et pour espérer y arriver, il me sonnait toujours à des heures inimaginables pour me refiler telle ou telle information qui, en général, ne me servait à rien.

    « Carlson, t’as vu l’heure qu’il est ? Je viens de passer mes trois derniers jours sur l’affaire Coleman. Sonne à quelqu’un d’autre… »

    Soupirais-je en venant saisir un deuxième essui avec lequel je commençai à me sécher les cheveux.

    « Non mais, écoute, ça va te plaire ! Ca concerne une jeune de 17 ans. Une certaine Amy. Elle aurait disparu autour du Night’Fang. Et, cerise sur le gâteau, c’est O’Brien qui couvre l’enquête !!! »

    O’Brien… Ce nom de famille est la seule information à laquelle je prêtai attention sur le coup. La mention de ce nom avait titillé ma curiosité et, surtout, me faisait oublié mes projets de soirée de rêve dans mon canapé. Elle était bien la seule de tout le commissariat dont la présence pouvait me pousser à me rendre au club dont venait de parler Carlson.

    « Bon, d’accord… Je passerai faire un tour par là-bas toute à l’heure. Bye Carlson. »

    Sans lui laissez le temps de me souler d’avantage avec ses histoires sans queue ni tête, j’avais raccroché, allant dans ma chambre. Je lançai le portable sur le lit et choisit deux trois vêtements assez passe partout pour me rendre sur les lieux de la nouvelle enquête. Niveau de la simplicité, je n’avais que l’embarras du choix. J’étais loin d’être cette espèce de playboy qui se travestit de vêtements colorés aux tendances discos mêlés à trois kilos de chaine autour du coup. Au contraire, ma garde robe ne comptait que des jean’s passant par toutes les couleurs allant du bleu au noir en passant par le gri et le marron. A côté d’eux, on trouvait soit des t-shirts un peu semblable à ceux que portaient les adolescents amoureux de rock et une montagne de polo et autres sweats. Vu que j’étais censé me rendre dans un bar branché, j’optai pour une petite veste noire avec une de mes rares chemises bleutés et un pantalon tout aussi noir que mon pardessus.

    Une bonne demi-heure plus tard, j’arrivais au club. Je fus étonné de voir qu’il n’y avait pas une file gigantesque devant l’entrée. D’habitude, ça se bousculait près des sorteurs. Il y avait les habitués et ceux qui venaient pour la première fois. Sans oublier ceux qui essayaient de se mêler à la foule pour entrer sournoisement alors qu’on les avait envoyés paître quelques secondes plutôt. Il faut dire que le Fangtasia était très select comme club. Cela dit, je ne sais pas si l’on vous sélectionnait en fonction de votre tête et de votre tenue ou plutôt en fonction de votre richesse en matière de sang. Et oui, c’était une boite de vampires alors cette hypothèse n’était pas écarté. Enfin, quelle que soit la procédure, il me laisserait rentrer, j’en suis sûr. Ce n’était pas la première fois que je venais ici et je n’avais jamais eu de problèmes. Mais bon, vu que c’était la soirée des imprévus, autant se préparer à tout !!!


    « Bonsoir ! »

    « C’est bon, tu peux passer. »

    Me lança la jeune femme qui, bien que d’apparence beaucoup moins costaude que le malabar se tenant à ses côtés, semblait mener la danse à l’entrée ce soir.

    Lorsque j’arrivai dans la boite, je me rappelais pourquoi je n’aimais pas ce genre d’endroit. Une montagne de personnes, pressées les unes contre les autres en train de se déhancher sur la piste de danse. Il y avait un bain de sueur qui parfumait toute cette partie et, croyez moi, elle était dés plus désagréable à respirer. Qui plus est, je vous raconte pas la facilité avec laquelle il vous laissait aller jusqu’au bar… Mais bon, passons. Ce n’était qu’une incommodation de plus mêlée au nuage de nicotine qui baignait tout le plafond et tous ceux assis sur des canapés en train de flirter ou de venir sucer l’une ou l’autre gorge. Dire que c’est ça qu’on qualifie comme ambiance branchée et ‘teenage’. Enfin soit, oublions cet aspect et concentrons nous sur la raison de ma présence ici : l’enquête de London et, plus spécialement, London elle-même.

    J’essayais de me frayer un chemin au travers de la foule, échangeant toutefois quelque sourire avec l’une ou l’autre demoiselle qui croisait mon chemin. Il y en avait même certaines qui essayaient de venir se trémousser contre moi mais que je repoussais poliment. Comme si l’une seule d’entre elles pouvait rivaliser avec celle que mon cœur avait choisi. Non mais franchement…


    « Alors inspecteur, on patauge toujours autant ? »

    A force de circuler de gauche à droite, j’avais fini par mettre la main sur London, au sens propre comme au figuré. Etant face à son dos, j’avais posé mes doigts sur son épaule tout en glissant juste à ses côtés. Pour ne pas changer, je lui offris un petit sourire provocateur, soulignant ainsi l’aspect taquin de ma réplique qui n’avait pas été choisi innocemment. Il faut dire qu’entre elle et moi, c’était cette taquinerie qui rythmait notre entente. J’avais ce besoin inexplicable de venir la chercher, la provoquer, gentiment bien évidemment. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher, c’était viscéral. C’était peut-être aussi un moyen de me voiler la vérité sur l’intensité avec laquelle je voulais être auprès d’elle comme jamais.
Revenir en haut Aller en bas
London O'Brien
Administratrice.
Administratrice.
London O'Brien


Messages : 178
Date d'inscription : 22/07/2009
Age : 36
© Credits : Valingaï
Emploi : Inspecteur de police

You want some more ?
Gouttes de: V-blood
Poche de ce sang:
Sell one's soul to the devil || PV Michael Left_bar_bleue100/100Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty_bar_bleue  (100/100)
Topics : ON

Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeDim 26 Juil - 13:26

    Se fondre dans une masse d’adolescents en rute au sein d’une boite de nuit classique était tout à fait différent que de se fondre dans une foule d’adeptes des suceurs de sang prêts à tout pour être l’élu d’un soir. London avait souvent enquêtait dans les boites de nuit ou les bars et elle avait toujours trouvé cela très amusant et assez distrayant. Elle prenait un malin plaisir à observer les comportements de tous ces jeunes qui ne connaissaient rien au jeu de l’amour. Mais cette fois ci, dans ce club si particulier, elle pouvait observer autre chose qui l’écœurer au plus au point. Elle découvrait le comportement de ces êtres faibles qui souhaitaient offrir leur sang à un être de la nuit dans l’espoir de rejoindre un jour leur clan. Ils ressemblaient alors à des junkies en total état de manque, ils tremblaient de tout leur être, possédaient d’énormes poches sous les yeux qui leur donnaient une apparence de mort vivant, transpiraient de la tête aux pieds en quantité abondamment répugnante. Ils avaient besoin de se faire mordre autant qu’ils avaient besoin d’air pour respirer et parfois même, certains chanceux avaient le privilège de boire ce que l’on surnomme aujourd’hui du V-Blood. Les vampires sont en générale assez avare en ce qui concerne leur nectar si précieux et ne l’offrent qu’à leurs plus fidèles adeptes… Aussi tous les humains présents dans ce club aspiraient à séduire et envoûter eux aussi un des vampires présents. Une atmosphère luxurieuse envahissait les lieux, chaque être présent respirer le sexe et la jeune femme avait l’impression de revenir au 19ème siècle lorsque les maisons closes étaient légions. London détestait déjà ce genre de lieux à l’époque où ils existaient et elle continuait de mépriser leur descendance. La jeune femme devait avouer qu’elle ne se sentait pas à sa place ici, elle avait du mal à respirer dans cette foule et se sentait comme agresser de toute part. D’un côté, les humains la dévisager pour essayer de voir si elle était humaine ou vampire, de l’autre les vampires l’observaient d’un air curieux et intrigué… Leur sorte de sixième sens devait certainement s’affoler en présence d’un lycan dissimulé sous les traits d’une belle blonde frêle et innocente. Ils devaient être partagés entre l’envie inéluctable d’enfoncer leurs crocs dans sa chair et le désir irrésistible de partager une nuit charnelle à ses côtés. Les lycans et les vampires étaient deux forces opposées qui s’attiraient donc tout naturellement malgré leur rivalité. Mais si ces derniers savaient qu’un lycan s’était introduit dans la bergerie… son sort serait bien moins attrayant qu’une nuit d’amour dans les bras d’un suceur de sang. London le savait et avait donc tout intérêt à se faire discrète. Elle était forte et n’avait aucun doute là-dessus, grâce à son statut de lycan, elle avait acquit une incroyable force et des sens plus aiguisés que la normale. Elle était donc redoutable autant sous sa forme bestiale que sous sa forme humaine mais il fallait se rendre à l’évidence, en cas de problème, elle était en minorité…

    Pour l’instant, l’inspectrice se contentait donc de se frayer un chemin dans la foule en évitant les regards de vampires. Elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait résister à les défier du regard, un réflexe qu’elle avait acquit au fil des années, l’accumulation d’une haine qu’elle avait grand mal à contenir. Ce réflexe aurait pu la perdre et détruire son anonymat si précieux à cet instant précis. Elle préférait donc ne prendre aucun risque et baisser l’échine face à ces suceurs de sang, elle se sentait alors plus humiliée que jamais mais il s’agissait du prix à payer pour retrouver celui ou ceux qui avaient osé s’en prendre un humain malgré les règles qui régissaient la cohabitation entre les deux races. Même si London avait quelques réticences envers la race des humains qui l’avait à mainte reprise blessé et tourmenté, elle n’acceptait pas le fait que les vampires brisent leur pacte mettant ainsi en péril la paix qui pouvait régner entre les êtres surnaturels et les humains. Si les vampires se montraient indignes de leur confiance alors les lycans n’auraient pas l’ombre d’une chance, chances qui étaient déjà extrêmement minces pour ne pas dire complètement nulles, de se faire accepter. Les vampires devaient se tenir à carreau et London ferait tout pour y veiller afin de protéger la race des humains mais aussi et surtout pour protéger la sienne. Après quelques minutes dans la foule, la jeune femme avait décidé de respirer un peu en se dirigeant vers les tables qui étaient d’une certaine manière plus aérées bien que déjà envahis par des groupes d’humains en manque de morsure. Elle profita de l’espace qu’elle avait retrouvé pour poser quelques questions et brandir à nouveau la photo d’Amy car il ne fallait pas oublier l’objet premier de sa visite. Elle n’était pas là pour le plaisir de se mêler aux vampires et à leurs adeptes, elle n’était pas non plus là pour prendre un plaisir malsain à observer ses ennemis, elle était là pour trouver le ou les responsables de la disparition de cette jeune adolescente. Certes cette dernière représentait tout ce que London méprisait chez l’être humain mais elle n’avait que dix sept ans et donc l’excuse de l’immaturité et de la naïveté que toutes les filles de son âge possédaient et dont les vampires se servaient pour étoffer le cercle de leurs adeptes. Mais face aux questions de l’enquêtrice, les regards étaient fuyants et les réponses hésitantes, il n’y avait aucun doute, Amy était bien venu ici et quelque chose de louche s’était produit. Mais tous les clients étaient bien évidemment fidèles et loyaux à la race qu’ils vénéraient et aucun ne semblait prêt à trahir ceux qu’ils considéraient comme leurs maîtres. La jeune femme commençait à perdre patience et se montrait un peu plus menaçante dans ses questions précisant qu’elle pourrait très bien emmener telle ou telle personne au commissariat de police pour au minimum vingt quatre heures d’interrogatoire. Comme London l’avait présagé, cette méthode se montra efficace et quelques langues commencèrent à se délier. Un « oui je l’ai vu cette nuit là » par ici, un « oui elle traînait avec tel groupe de jeunes » par là… Les choses avançaient lentement mais sûrement, London connaissait désormais le groupe de jeunes avec qui Amy avait passé la soirée cette fameuse nuit où elle ne redonna plus un seul signe de vie. D’après son tout nouvel indic attitré, ce groupe n’était pas présent ce soir mais il ne tarderait sûrement pas à arriver puisque ses membres étaient ici tous les soirs comme la plupart des clients d’ailleurs. Elle possédait une excellente description d’eux et n’auraient donc aucun mal à les reconnaître, elle pouvait ainsi retourner dans la foule à la recherche d’autres témoins potentiels en attendant leur arrivée.

    Mais alors qu’elle se glissait entre deux groupes de filles vulgaires et peu habillées qui se tortillaient comme des poissons hors de l’eau plus qu’elles ne dansaient, son odorat s’affola face à l’apparition d’une odeur irrésistiblement attirante qu’elle aurait pu reconnaître parmi des milliers d’autres. Tous ses sens de lycans étaient en alerte et son cœur s’emballa quand elle comprit que le seul homme qui avait su attiser son désir depuis des centaines d’années était dans ce club à seulement quelques mètres d’elle. Encore une fois, elle n’était pas étonnée une seule seconde de le savoir sur le lieu d’une enquête et espérait bien qu’il n’était ici que pour la disparition d’Amy Walden et non pas pour offrir son sang à l’un de ces goules. London se surprit tout de même à esquisser un mince sourire lorsqu’elle comprit que Michael Campton n’était pas loin. Elle avait du mal à saisir le lien qui les unissait et à déterminer les sentiments qu’elle avait pour lui. Tantôt elle avait envie de succomber à la tentation de l’embrasser avec passion, tantôt elle avait envie de le gifler tellement il l’agaçait. En sa présence, elle était toujours partagée entre ces deux sentiments et n’arrivait jamais à savoir ce qu’elle ressentait réellement pour lui mais une chose était sûre, il ne la laissait pas indifférente et en 400 ans, il était le premier homme à avoir su réveiller son cœur. Jamais elle n’aurait cru pouvoir ressentir une telle émotion un jour, jamais elle n’aurait cru pouvoir laisser un autre homme que son tendre William hantait ses songes et pourtant… Michael avait réussi à trouver le mot de passe secret l’autorisant à pénétrer chaque nuit l’antre de ses rêves. Mais bien évidemment il était hors de question que London ne laisse filtrer ne serait ce que l’ombre d’un sentiment pour lui et le fait qu’elle puisse le sentir à des mètres à la ronde l’aidait toujours à camoufler sa joie de le voir. Ce fut donc sans surprise qu’elle sentit la main du journaliste se posait sur son épaule et l’espace de quelques secondes elle ne put s’empêcher de fermer les yeux comme pour savourer ce contact qu’elle avait tant attendu en secret. Mais rapidement, la jeune femme réussit à se ressaisir et se retourna avec son éternel regard réprobateur à l’encontre du jeune homme.


    Et vous toujours à fouiner là où vous ne devriez pas.

    Dit elle le sourire forcé en réponse à la taquinerie de son coéquipier de fortune. A force de se retrouver régulièrement sur des enquêtes avec lui, la jeune femme avait parfois l’impression de former une équipe avec lui et même si dans la grande majorité du temps cela l’exaspérait, elle devait avouer que parfois elle savait apprécier sa compagnie. Feignant l’indifférence, London reposa très vite son regard sur le reste de la foule et se glissa entre le jeune homme et un groupe de jeunes survoltés afin de continuer son enquête. Tout en s’éloignant du jeune homme, elle se doutait bien qu’il allait certainement la suivre comme il le faisait souvent, il n’était pas du genre à lâcher l’affaire aussi facilement… et au fond d’elle, elle espérait bien qu’il ne la laisserait pas filer comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeDim 26 Juil - 21:22

    London O’Brien… Lorsque nous nous étions retrouvé dans ce club vampirique, j’étais encore loin d’imaginer qui elle était réellement. Bien sûr, je savais que c’était une femme et qu’elle travaillait en tant qu’inspecteur de police. Néanmoins, je ne pouvais pas me douter qu’elle faisait partie de cette caste des lycanthropes. Il ne m’était jamais venu à l’esprit que, ce fameux soir où je failli mourir sous les crocs d’un vampire, ce n’était que l’alter ego de cette ténébreuse blonde qui m’avait sauvé la vie. Je dois avouer que si son secret était des plus effrayants, il était surtout très intriguant. Depuis le premier jour, j’avais toujours su qu’elle dissimulait quelque chose, une part de sa vie, de sa personnalité. Et c’est aussi pour cela qu’elle m’attirait autant. Car, oui, bon nombre de personnes réussissent à se montrer secrète mais, lorsque la chose que vous avez à cacher est une vérité pouvant effrayer des populations entières, vous êtes recouvert d’une aura dés plus intrigante et attirante. Je peux imaginer ce qu’elle ressentait à l’époque, la peur de se dévoiler, le frisson d’une vérité dangereuse mêlée à l’envie de se laisser aller, de faire connaître cette fatalité concernant sa race tout en venant exprimer une rage face à des êtres ignobles comme ses suceurs de sang.

    Vous vous demandez certainement quel est ce besoin obsessionnel de parler d’elle et de la décrire ? Mais n’en feriez vous pas autant pour celle qui faisait battre votre cœur de moult façons ? C’est vrai, peu d’entre nous ont la chance de rencontrer un jour cette personne qui est faites pour vous. Celle que vous savez aimer au plus profond de vous-mêmes mais avec laquelle vous n’avez pas le courage de vous lancer. Celle en qui vous ressentez autant d’amour que de frustration et de colère par moment. Cette passion dévorante vous poussant à vous livrer à un acte d’amour de plus en plus déchainé après vous être insupportés de manière infernale. La colère masque de l’amour : voilà comment résumer de manière on ne peut plus simple le lien qui nous unissait à l’époque. Et, bien évidemment, cela, je ne peux le cacher, je ne peux le garder pour moi. J’ai besoin de le confier, de vous le faire partager, ne fut-ce que pour la reconnaissance et le respect que je lui ai toujours porté. Néanmoins, après ce petit écart réalisé, je vais toutefois revenir à cette soirée enquête dans laquelle nous nous étions retrouvés.

    Je venais donc de poser ma main sur l’épaule de London et faire ainsi preuve de ma présence à ses côtés. Elle ne semblait pas réagir immédiatement, me laissant allègrement le temps de venir me poster à ses côtés avant de se défaire de ce toucher éphémère et pourtant si agréable. Je ne cache pas l’envie que j’avais alors en cet instant de pouvoir garder ma main sur ladite épaule et de pouvoir sentir le contact de cette dernière sans aucuns vêtements entre nos deux corps nous faisant barrage d’une manière ou d’une autre. Sentir la douceur de sa peau, sa chaleur et, je l’espérais alors, le frisson qui pouvait l’animer à mon simple contact. Néanmoins, elle ne laissait rien transparaitre et, lorsqu’elle se retourna, ce fut presque par un regard dénué de toute émotion quelconque qu’elle me dévisagea. Je posai mes yeux dans les siens, mon regard se voulant alors aussi neutre qu’exaspérant. Et pour cause, le fait de venir la charrier sur son propre terrain en prenant par la suite un regard envouté et séduit aurait perdu de sa valeur. Il fallait que je la pousse à bout, une fois de plus, oui, il fallait que je trouve un moyen de l’exaspérer pour ne pas dévoiler ce qui m’animait réellement.

    Si je pouvais être un vrai taquin hors pair, London se débrouillait assez bien à ce petit jeu également. Je dois dire que je fus même étonné qu’elle ne vient pas rétorquer en me surnommant ‘Clark Kent’ comme elle avait eu l’habitude de le faire par le passé. Il faut dire que depuis la mort de Frankie, j’avais le sentiment qu’elle s’était quelque peu ‘calmée’ à mon égard bien que je ne me privais jamais de venir remettre de manière constante un peu d’huile sur le feu. La preuve, je ne perdis aucune seconde à venir répliquer à sa petite pique.


    « Que voulez-vous ? Il faut bien que je sois là pour vous aider à faire votre travail convenablement… »

    Soupirais-je alors qu’elle se détourna de moi aussitôt. Si elle croyait qu’elle se débarrasserait de moi aussi facilement, ce serait mal me connaître. Mais le voulait-elle vraiment ? Je ne pense pas. Vous savez, l’on ne parle jamais assez de l’intuition masculine mais elle existe bel et bien. On n’en parle jamais car bon nombre d’individus pensent que cela n’est qu’une façon de se consoler d’une réalité que l’on ne veut pas accepter. On se met à penser que si une femme part, il faut la suivre. Que si elle vous dit de vous laisser tranquille, il faut tout faire pour la revoir. Mais lorsque l’on ressent cela, profondément, sincèrement, que cela vous est viscéral, alors là, c’est bel et bien de l’intuition qui se veut masculine en l’occurrence. Ainsi donc, même si elle s’éloigna, j’emboitai son pas tout aussitôt, réussissant cependant à venir me faire accoster.

    « Hey, salut beau brun. Tu sais que t’es mignon toi ? »

    Une jeune noirette de cheveux d’environ 19 ans était venue passer son bras tout autour de ma nuque et, sans que je n’eus le temps de dire ouf, se retrouva contre mon corps, à se déhancher contre moi. Aussitôt, je penchai ma tête en arrière, regardant vers le haut de manière quelque peu exaspérée le tout en accompagnant cela d’un soupir.

    « Tu as un nom ? »

    Reprit-elle de manière chaude et sensuelle en dirigeant déjà son visage vers ma nuque. Mon soupir s’accentua alors. Je rabaissai mon visage vers elle en venant la saisir par les épaules.

    « Oui, moi c’est pousse toi de là je suis avec la belle blonde là-bas ! »

    Rétorquais-je en venant désigner London du doigt. La jeune demoiselle se tourna vers elle, la regardant avec mépris avant de se tourner vers moi. Bien échu qu’il fallait que je tombe encore sur ce genre de dragueuse compulsive qui vous sortait le grand jeu jusqu’à ce qu’elles arrivent à leur fin.

    « Oh, chéri, t’as vraiment pas de chance alors… Aller viens, je vais m’occuper de toi, tu ne le regretteras pas… »

    Insista-t-elle alors que je roulais des yeux sur le côté. Bon, visiblement le fait d’être accompagné ne lui suffisait pas comme raison et je me voyais déjà mal abandonner la petite enquête pour aller faire des galipettes avec une créature envers qui je ne portais aucun intérêt. Fort heureusement, le fait que les pistes de danses soient toujours bondées de monde vous offrait une multitude d’échappatoire, comme ce garçon qui me faisait dos et dont j’attirai l’attention en venant lui tapotter sur l’épaule.

    « Elle n’ose pas vous dire qu’elle vous trouve super craquant ! »

    Affirmais-je, profitant alors de la surprise de la jeune femme pour me défaire de son étreinte et de la laisser aux mains de ce gentleman qui ne semblait guère être à son goût. En même temps, je n’étais pas ici pour créer des couples et elle l’avait cherché. Elle n’avait qu’à tirer son plan maintenant, ce n’était plus mon problème. Non, mon problème, c’était de rejoindre l’inspecteur O’Brien en restant entier, ce qui n’était pas toujours évident dans ce genre d’endroit.

    Fort heureusement, tel le Seigneur m’ayant accordé une faveur divine, je pus me frayer un chemin dans la foule jusqu’à London sans encombres. Elle me faisait toujours dos, feignant certainement de m’accorder de l’importance et de me considérer comme inutile à ses investigations. Il est vrai qu’un gratte papier comme moi ne semblait guère être un atout primordial dans une enquête. Cela dit, je peux vous assurer sur paroles qu’à force de suivre des inspecteurs, vous commencez également à développer quelques petits talents de fins limiers.


    « Décidemment, c’est une manie chez vous de vouloir me semer… Enfin, heureusement que vous n’êtes pas experte en la matière… »

    Fis-je en revenant à ses côtés. Cela dit, même si cela m’amusait pleinement de venir la provoquer verbalement, j’étais conscient que l’instant présent n’était pas à la plaisanterie mais plus au sérieux que nécessitait notre travail respectif et à l’enquête en cours. Voilà pourquoi je n’affichai aucun sourire taquin, aucune marque d’amusement. Mon visage s’était teint de son aspect le plus sérieux et le plus refermé pour que nous tentions d’avoir un rapport professionnel positif, question de changer un peu…

    « Blague à part, où est-ce que vous en êtes ? »
Revenir en haut Aller en bas
London O'Brien
Administratrice.
Administratrice.
London O'Brien


Messages : 178
Date d'inscription : 22/07/2009
Age : 36
© Credits : Valingaï
Emploi : Inspecteur de police

You want some more ?
Gouttes de: V-blood
Poche de ce sang:
Sell one's soul to the devil || PV Michael Left_bar_bleue100/100Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty_bar_bleue  (100/100)
Topics : ON

Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeMar 28 Juil - 22:35

    D’un pas déterminé, la jolie blonde s’était donc éloignée du seul homme qu’elle avait désiré en quatre cents années. Psychologie féminine qu’elle avait elle-même du mal à cerner. Elle était la première à critiquer toutes ces émissions ou articles de magasines féminins qui osaient prétendre révéler les mystères de la femme en dressant des listes de signaux avec leur traduction. Et pourtant, London en était l’exemple parfait à cet instant précis. En grandissant, les femmes comprennent que plus on cherche un homme, plus il nous fuit, plus on le fuit plus il nous cherche. Alors si une femme vous fuit messieurs, vous avez cinquante pour cent de chances qu’elle soit intéressée par vous et dans ce cas là, London fuyait bien Michael car elle était intéressée par lui et pas parce qu’il l’agaçait ou qu’elle n’appréciait pas sa présence, bien au contraire. La jeune femme avait été irrésistiblement attirée par Michael dès la première fois qu’elle avait croisé son regard. Tous ses sens s’étaient excités et pour la première fois depuis des centaines d’années, elle avait ressenti autre chose que de l’amitié, de la haine ou de l’indifférence pour un homme. Peut être était ce cela qui la poussait à se montrer aussi distante et taquine envers lui. Elle avait peur de ressentir à nouveau ces choses là, de retomber dans les bras d’un homme et de souffrir un jour par sa faute comme elle avait souffert à la mort de William. Elle avait également peur de ne plus être à la hauteur, de ne plus savoir s’y prendre et de le décevoir. Depuis combien de temps n’avait elle pas embrasser un homme ? Depuis combien de temps n’avait elle pas fait l’amour… London était effrayée à l’idée de se lancer dans une telle histoire après tant d’années passées seule à s’occuper de Léondine et de la bêtise des hommes. Et puis il ne fallait pas oublier le fait qu’elle était aussi et surtout un lycanthrope alors que lui n’était qu’un simple humain. Elle ne pouvait alors pas envisager une seule seconde de vivre quoi que ce soit avec lui. Comment vivre une histoire avec un homme à qui on serait obligé de mentir jour et nuit… Car jamais elle ne pourrait lui avouer sa véritable nature sous peine de l’effrayer et de le perdre à jamais. London préférait alors le garder comme connaissance sans trop se rapprocher de lui pour ne pas souffrir de son absence quand ils n’étaient pas ensemble. Mais malheureusement pour elle ce n’était pas aussi simple et malgré la distance qu’elle imposait entre eux, elle ne pouvait cesser de penser à lui. De plus, il semblait prendre un malin plaisir à la suivre sur toutes ses enquêtes, elle en arrivait presque à se demander s’il n’avait pas un indic qui lui rapportait toutes les enquêtes dont la jeune femme s’occupait. Bref, cela ne l’aidait en rien de le voir sur son lieu de travail et même si elle tentait constamment de l’ignorer, elle finissait toujours par craquer, comme attirer par un aimant. Elle ne pouvait résister à son regard pénétrant couleur noisette, à ses fines lèvres qu’elle rêvait constamment de caresser avec les siennes et à ce postérieur si bien mouler dans ses jeans… La tentation était parfois insupportable et elle avait beaucoup de mal à contrôler ses instincts animaux de lycan mais avec du temps et de la volonté elle y avait réussi.

    Voilà pourquoi ce soir elle avait une nouvelle fois choisit de le fuir. Tous les deux dans ce night club où la chaleur peut monter très vite, où l’ambiance et la musique sont propices au rapprochement des corps en ébullition, il n’était pas bon de rester près de lui. Alors qu’elle détournait son regard de lui pour s’éloigner, il lui dit qu’il était là pour l’aider à faire son travail convenablement. Il avait toujours ce genre de répliques à son égard et ça avait toujours le don de l’agacer au plus au point, lui faisant même oublier l’espace d’un instant les sentiments particuliers qu’elle avait pour lui. London leva alors les yeux au ciel et continua à avancer dans la foule tout en évitant les regards de quelques vampires qui auraient pu la démasquer et compromettre son enquête. Malgré le fait qu’elle ait le dos tourné et qu’elle ne lui offrait pas le moindre signe d’attention, son ouïe et son odorat étaient à l’affut pour savoir s’il la suivait ou non. Elle pouvait sentir son odeur se rapprocher d’elle, confirmation qu’il lui avait bien emboîté le pas mais soudain, London entendit quelque chose qui ne lui plu pas du tout, une voix féminine et vulgaire qui s’adressait à lui. Elle avait du mal à l’admettre mais cette aguicheuse la rendait jalouse, comment osait elle l’appeler beau brun ? Cependant, la jeune inspectrice esquissa un sourire lorsque Michael répondit à cette fille qu’il était avec « la belle blonde là-bas ». Il disait sûrement cela pour se débarrasser d’elle en faisant croire qu’il n’était pas célibataire mais London était tout de même flattée de recevoir un compliment de la part du jeune homme même si elle n’était pas censé l’avoir entendu puisqu’elle était bien trop loin pour cela. Mais son ouïe de lycan lui permettait souvent d’entendre ce qu’elle ne devait pas attendre, très pratique pour son travail ou avec la gente masculine… La réponse de l’allumeuse déplut fortement à London puisque cette fille osait dire à Michael qu’il n’avait pas de chance s’il était avec elle. Serait elle entrain d’insinuer que London était repoussante ou moins belle qu’elle ? Vous avez beau être un lycan de 400 ans, ce genre d’insinuation blesse toujours une femme et London ne dérogeait pas à la règle. Elle ne put alors s’empêcher de jeter un regard à cette fameuse fille, regard glaciale et plein de mépris évidemment. Très vite elle fut rassurée en voyant l’apparence de sa rivale, une gamine qui devait à peine avoir la vingtaine et qui n’avait aucun charme, vulgaire à souhait. London espérait que ce genre de femmes ne plaisait pas à Michael. Elle continua alors d’écouter attentivement la conversation tout en s’éloignant. Le jeune homme ne lui répondit rien et se contenta de la refourguer à un pauvre type qui danser derrière eux, London esquissa alors un petit sourire. Puis rapidement, Michael la retrouva dans la foule et lui dit alors qu’elle n’était pas experte pour semer les gens… Si seulement il savait tous les chasseurs de lycans qu’elle avait semé en Europe quelques centaines d’années plus tôt. Il arrivait toujours à la retrouver parce qu’elle le voulait bien mais le jour où elle ne voudrait pas qu’il retrouve sa trace, il n’aurait aucune chance. Michael lui demanda ensuite plus sérieusement où elle en était. London s’arrêta alors subrepticement et se mit face à lui plongeant son regard dans le sien, posant ses mains sur hanches. Elle prenait ses grands airs mais au fond tout ce qu’elle disait n’était pas foncièrement méchant, elle s’exprimait d’ailleurs avec une certaine légèreté qui montrait bien à qu’elle point elle prenait la situation au second degré tout en sachant qu’elle ne lui dirait rien car il ne faisait pas parti de la police. C’était une façon de le rembarrer d’une manière douce.


    Vous avez un insigne ? Vous êtes du FBI ? De la CIA ? Non. Alors pourquoi je vous dirai où j’en suis dans mon enquête ? D’ailleurs comment faites vous pour toujours savoir où j’enquête ?

    London ne lui laissa pas le temps de répondre et enchaîna.

    Oh ! Laissez moi deviner, c’est votre job. Alors faites le et laissez moi faire le mien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeJeu 30 Juil - 18:39

Ah, l’amour… S’il y a bien une chose que l’on n’arrive jamais à comprendre et à cerner réellement le temps de tout une vie, c’est bien ce que l’on appelle amour. Pour certains, c’est une chose mystique, offerte par les dieux, destinée à nous offrir de la joie, du bonheur et de la plénitude dans un monde qui est loin d’être toujours rose. Pour d’autres, les scientifiques et les cartésiens, tout cela ne faisait partie que d’un cheminement organique et chimique produisant des hormones et autres phéromones destinant des êtres à se trouver ensemble ou non. Pour moi, je ne pense ni à l’un ou à l’autre. Je dois avouer que l’amour s’est souvent manifesté de manière étrange et inexplicable dans ma vie. En toute sincérité, sachant que le bonheur est devenu quelque chose d’éphémère, je me suis toujours contenté d’en profiter au lieu de vouloir comprendre. Excepté avec London… Avec elle, c’était si particulier, un peu comme si l’on s’aimait sans s’aimer, qu’on se désirait sans l’avouer, qu’on se taquinait pour ne pas avouer la vérité… Alors oui, depuis que je l’ai vu, j’essaye de comprendre ce qu’il se passe, ce qui peut nous relier mais, je n’y trouve qu’une réponse à chaque fois : l’Amour avec un grand A. L’Amour unique, celui que vous recherchez souvent en vain l’espace de toute votre vie. Cet Amour pour lequel vous prenez le risque de ne pas faire le pas pour le protéger et le préserver secrètement à l’abri de tous. Cet Amour cachotier, se dissimulant au plus profond de votre psychisme pour ne s’exprimer que dans des situations hautement périlleuses, voir irréelles…

Oui, voilà ce qui pouvait nous unir et, surtout, voilà ce qui me plaisait surtout chez elle. Cela me plaisait au point de m’être rancardé sur les enquêtes qu’elle réalisait la plupart du temps. Ces dernières tournèrent régulièrement autour des meurtres, disparitions et trafics. Autrement dit, les plus grands types d’enquêtes que l’on peut traiter en tant qu’inspecteur de police. Et fort heureusement pour ma part, Bobby et Carlson semblaient avoir suffisamment compris mon intérêt caché pour London en n’hésitant pas à m’informer qu’elle couvrait telle ou telle affaire. Au départ, leur clairvoyance à ces deux là m’avait quelque peu inquiéter, je dois l’avouer. C’est vrai, même si je sais ce que je ressens, je garde cela hautement pour moi… Solution la plus propice au vue des circonstances actuelles. Et deux imbéciles comme eux capable de déceler cela en moi me paraissait tout bonnement impossible. Fort heureusement, j’avais rapidement compris que c’était un jeu pour eux. Je ne serais d’ailleurs même pas surpris d’apprendre qu’ils faisaient des paris pour savoir quand quelque chose se passerait entre l’inspecteur O’Brien et moi…

A être dans ce club, même si c’est un lieu que je n’affectionnais pas, je devais avouer que les retrouvailles avec London me semblaient plus… Comment dire ? En fait, l’ambiance jouait quelque peu sur la manière que l’on avait de se fuir ou de se considérer. Tous ces jeunes gens se déhanchant sensuellement autour de nous, cette atmosphère chaud et, luxuriante qui nous entourait, j’aurais très bien pu mettre un terme à notre jeu, à la faire craquer et, enfin, à vivre et partager cette envie qui nous animait tous les deux. J’aurais pu le faire si j’étais quelqu’un d’ordinaire, de semblable à la majorité de la population de ce night club. Cependant, sans vouloir paraître prétentieux, j’étais loin de leur ressembler, tant dans mon comportement que dans ma manière de penser. Dés lors, il était inadmissible pour moi que je cesse mon rôle d’interprétation du journaliste exaspérant pour jouer les amants fougueux avec elle. De un, agir comme ça ne me ressemblait pas et, de deux, était-ce réellement ce que je désirais ? Et oui, même s’il y avait cette particularité qui nous reliait, comment savoir que je ne faisais pas fausse route en espérant une belle histoire à ses côtés ?

Avec tout ça, il fallait tout de même penser à l’enquête. London, ainsi que moi-même, étions principalement là pour ça. Voilà pourquoi je délaissai quelque peu les taquineries lorsque je l’eu rejoins après un petit imprévu dont je me serais bien passé. Bien évidemment, je ne pouvais me douter que, malgré la distance pouvant nous séparer, celle qui hantait mes jours et mes nuits avait entendu clairement l’échange qui venait de se produire. Je n’avais même pas pensé que je pouvais gagner des points dans son estime en ayant envoyer balader cette chaudasse comme une moins que rien. En même temps, si je savais lire dans l’esprit et le cœur de mon inspecteur préféré, notre petit jeu aurait été trop facile et, surtout, n’aurait plus lieu d’être. Ce qui serait dommage, pour le moment.

En parlant de jeu, elle n’hésita pas à venir replacer les bases de ce dernier lorsque je vins m’enquérir un tant soit peu de l’avancement de son investigation. C’est en la fixant dans les yeux que je la vis me faire face, se poser telle la femme qui vous dénigre et s’avérant être la seule maitre à bord. C’est face à elle que je l’écoutais venir me répondre et me rembarrer à sa manière. C’est face à elle qu’elle m’envoyait voir ailleurs sans pour autant se montrer trop brute ou blessante dans ses propos. Et, de ce fait, c’est face à elle que j’haussai un sourcil en la regardant d’une telle manière qu’on pouvait penser que je la toisais ou la prenait de haut. Cette illusion était voulue bien entendu, une fois de plus, cela faisait partie du jeu. Et puis, qu’il s’agisse de London ou d’une autre, je n’allais pas plier sous un ordre quelconque émanant d’une femme. Attitude machiste ? Oui et non car, s’il s’agissait d’un homme, ce serait pareil. Je faisais ce qu’il me chantait, depuis bien des années, et il était trop tard pour qu’un esprit solitaire et libre comme le mien ne se mette à changer.


« Y me semblait avoir insisté la dernière fois pour que vous preniez vos cachets, vous avez vu dans quel état ça vous met O’Brien ? »

Soupirais-je, comme pour faire comprendre que cette pseudo attitude négative était tout sauf constructive pour une enquête. C’est vrai que je n’étais pas un inspecteur qualifié comme elle ou ses collègues mais, avec le temps et la pratique, je commençais à avoir une bonne petite expérience en matière d’investigation. Mais bon, sans doute avait-elle besoin de fegner cela, aller savoir !

« Cela dit, un bon journaliste à forcément ses ressources et, surtout, un bon journaliste peut se montrer plus utile dans une enquête qu’à servir de simple potiche. Mais bon, je suppose que votre féminisme naturelle vous pousse à me voir plus comme un obstacle qu’autre chose. »

Avais-je rajouté juste après mon soupir. Si j’étais encore un adolescent, j’aurais certainement rajouté une réplique totalement débile du genre ‘Et tiens, mange !’. Fort heureusement, l’évolution naturelle et la maturité que vous gagnez avec l’âge vous pousse à ne plus avoir ce comportement juvénile et ridicule. Cela dit, j’étais déjà curieux de ce que me sortirait l’inspecteur comme réponse. Des inconnus nous entendant discuter pourraient se demander pourquoi l’on finissait à chaque pour se retrouver si c’était pour se parler de la sorte. Et pourtant, que nous l’admettions tous les deux ou pas, c’était bel et bien comme ça que l’on s’entendait et que l’on fonctionnait… La vie, bizarre hein ?
Revenir en haut Aller en bas
London O'Brien
Administratrice.
Administratrice.
London O'Brien


Messages : 178
Date d'inscription : 22/07/2009
Age : 36
© Credits : Valingaï
Emploi : Inspecteur de police

You want some more ?
Gouttes de: V-blood
Poche de ce sang:
Sell one's soul to the devil || PV Michael Left_bar_bleue100/100Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty_bar_bleue  (100/100)
Topics : ON

Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeVen 31 Juil - 23:47

    A peine la jeune femme avait elle fini sa phrase qu’elle savait déjà que le gratte papier avait une réplique bien taillée en stock. Cela se passait toujours ainsi entre London O’Brien et Michael Campton. L’un d’eux remettait l’autre à sa place et ce dernier s’empressait d’en faire de même et ainsi de suite jusqu’à ce que l’un d’entre eux soit obligé par un élément extérieur à abandonner la joute verbale. En adversaire fair-play, London devait avouer que la petite référence à certains cachets était assez bien trouvée et placée dans la conversation, elle avait d’ailleurs esquissé un mince sourire amusé, mais à la fois agacé, face à la réplique de Michael. Il fallait toujours qu’il plaisante sur tout et n’importe quoi, jamais elle n’avait eu une seule discussion sérieuse avec lui. Cynisme ou ironie, il se protégeait avec des armes aussi variées que redoutables, armes qu’il maniait d’ailleurs à la perfection, elle devait l’avouer. Et même si elle appréciait parfois son humour décalé, pour ne pas dire déplacé, elle était aussi très frustrée par le fait de devoir se confronter sans cesse à une carapace qu’elle avait bien du mal à percer. Malgré les apparences, Michael Campton était un homme mystérieux et bien plus complexe qu’il ne pouvait le laisser croire. La jeune femme sentait que derrière ses airs de petit arrogant arriviste et frivole se cachaient un lourd passé et une âme tourmentée. Voilà certainement l’une des choses qui attirait tant London vers cet humain, elle qui avait toujours pensé retrouver l’amour dans les bras d’un autre lycan et sûrement pas dans ceux d’un simple mortel. Mais voilà où était le hic, Michael était loin d’être un simple mortel et cela, London l’avait ressenti dès la première minute où elle l’avait vu. Son aura tout entière avait intrigué la jeune femme et depuis cet instant elle n’avait eu qu’une envie, apprendre à connaître et à comprendre cet homme. Elle avait eu beau tenté le chasser de son esprit, il y revenait encore et toujours comme s’ils étaient liés l’un à l’autre par une attache immuable, comme s’ils avaient toujours été voués à se rencontrer, à se côtoyer voir plus… En sa présence, elle sentait que tout l’avait mené jusqu’à lui, que leurs chemins avaient été tracés dans le seul but de se croiser un jour. Un sentiment fort, étrange, effrayant et fascinant à la fois, un sentiment qui déstabilisait London pour la première fois depuis longtemps.

    Tout cela pour dire qu’elle n’avait pas été étonnée par les réponses de Michael tant elle avait l’impression de le connaître depuis des années, de le compléter malgré les mystères qui entouraient encore sa vie et son histoire. Elle aurait encore plusieurs années devant elle pour les percer à jour, du moins elle l’espérait. Encore une chose qui la perturbait… Elle pensait de plus en plus au fait qu’elle ne pouvait imaginer sa vie sans la présence de Michael même la plus insignifiante. Si elle devait se contenter de joutes verbales lors de ses enquêtes elle s’en contenterait, même si bien évidemment au fond d’elle elle espérait secrètement bien plus que cela. Mais bien évidemment il était hors de question de lui laisser percevoir tout cela et c’est donc stoïque voir supérieure que London réagit face aux petites attaques de son adversaire favori.


    Bon journaliste… je n’aurai pas été jusque là mais on ne va pas épiloguer là-dessus, je ne voudrai pas briser tous vos rêves.

    Répondit elle comme si elle s’adressait à un novice.

    Sachez juste que, même si vous m’étiez utile, ce qui n’est pas le cas, je n’ai pas le droit de vous parler de mon enquête, j’y risquerai mon insigne. Alors toutes vos foutaises sur le féminisme engagé vous pouvez vous les carrer où je pense, on sait très bien tous les deux que ce n’est pas de ça qu’il s’agit. Si vous êtes en manque d’adrénaline allez voler un paquet de chips dans un supermarché, mais ne vous aventurez pas là où vous ne serez pas à la hauteur. Je ne vous aime pas beaucoup mais ça me dérangerait de me pencher au dessus de votre corps sans vie.

    London avait dit cela sur un air plus sérieux pour montrer à Michael que la vie n’était pas un jeu et qu’il n’était pas bon de s’engager dans une partie que l’on n’était pas sûr de gagner. Il semblait tout prendre avec légèreté et se croire supérieur aux autres dans le fait qu’il était tout aussi capable que les membres de la police pour résoudre une enquête. Cela elle n’en doutait d’ailleurs pas et lui donnait entièrement raison. A plusieurs reprises il avait montré son intelligence et son esprit de déduction, elle savait pertinemment qu’à ce niveau là il ferait un parfait inspecteur mais l’intelligence ne suffisait pas à faire un bon flic. Il n’avait aucun entraînement, aucune préparation pour le terrain. En jouant à l’apprenti policier, il risquait constamment sa vie de manière inconsciente et irréfléchie. London se préoccupait déjà d’assez de choses comme ça, elle n’avait pas besoin de se faire du souci pour l’homme qu’elle désirait sans se l’avouer. Comment pourrait elle se concentrer sur son enquête et ses chasses tout en sachant que Michael rodait dans le coin et était donc en danger permanent ? Bien sûr elle ne pouvait pas lui dire cela directement et préférait donc glisser quelques conseils et avertissements dans ses paroles. Michael était journaliste, pas inspecteur, et pour London, sa place n’était pas ici, du moins pas sur enquête qui mêlait disparition et vampires douteux. Mais alors que London fixait Michael, d’étranges silhouettes entrèrent dans son champ de vision, elle porta alors son attention sur elles et reconnut le groupe de jeunes que lui avait décrit quelques minutes plus tôt un des habitués. Elle posa alors à nouveau son regard sur le journaliste et l’expédia sans prendre de pincettes, comme à son habitude.

    Maintenant vous m’excuserez mais j’ai une enquête à mener…

    Elle commença alors à partir mais s’arrêta à la hauteur du jeune homme.

    … seule.

    Dit elle à l’oreille de Michael avant de s’éloigner pour rejoindre ses futurs témoins potentiels. D’un pas léger et décontracté, pour ne pas éveiller les soupçons, la jeune femme s’approcha alors du groupe de jeunes adultes, tous à peine âgés de 20 ans. Mais un barman fut plus rapide qu’elle et leur adressa quelques mots. Il n’en fallut pas plus à la jeune femme pour comprendre que ce fouteur de merde venait de la balancer auprès des meilleurs témoins qu’elle aurait pu dégotter cette nuit là. Son regard croisa alors celui d’un jeune homme qui semblait être le leader du petit groupe de pseudo gothique. London sentit la peur dans son regard et fit jouer son ouïe pour comprendre ce qu’ils se disaient.

    « On se sépare et on se retrouve dans une heure au repère ».

    Sans attendre une minute de plus, les quatre jeunes se séparèrent et London décida de prendre en chasse le leader. Elle accéléra alors le pas et se mit à la poursuite du jeune homme qui venait de prendre la sortie du Fangtasia. Non sans difficulté, London réussit à se faufiler dans la foule pour quitter le club et se retrouver à l’extérieur. Une fois dehors, elle ne vit pas le jeune homme qu’elle poursuivait mais son ouïe lui fit entendre des pas et une respiration accélérés dans une ruelle adjacente. Elle était sûre et certaine qu’il s’agissait de son homme et elle s’y précipita. Une fois dans cette fameuse ruelle très sombre et humide, la jeune femme aperçut un couple morbide enlacé contre un mur, une humaine s’offrait à un vampire… Cette vision lui donna la nausée et en temps normale et elle leur aurait passé les menottes atteinte à la pudeur mais ce n’était pas le moment de perdre du temps avec deux êtres insignifiants et malsains comme eux. Elle devait absolument retrouver ce jeune homme qui semblait au courant de bien des choses concernant la disparition d’Amy. London accéléra alors à nouveau pour le rattraper mais le fuyard avait prit pas mal d’avance et il était impossible pour la jeune femme, même avec sa force de lycan, de le rejoindre. Cependant, ses sens, plus aiguisés que la moyenne, allaient l’aider une nouvelle fois. Ce qu’elle s’apprêtait à faire n’était pas très catholique ni réglementaire mais avait elle vraiment le choix ? Sa seule chance de comprendre la disparition d’une adolescente de dix sept ans était peut être entrain de lui échapper et elle ne pouvait s’y résoudre. Etant en ligne droite et possédant un excellent champ de vision dégagé, London sortit son Beretta et se servit de sa vue extrêmement développée et précise pour tirer dans le genou du jeune homme. Une blessure superflue qui lui permettrait désormais de le rattraper aisément afin de le questionner. L’inspectrice se retourna alors soucieuse de voir si quelqu’un, Michael pour ne pas le citer, l’avait suivi. Elle ne vit personne… du moins en à première vue. Elle n’avait pas le temps de vérifier plus que cela, son témoin était entrain de perdre son sang et si elle ne voulait pas avoir de problème, elle devait agir vite. London se précipita alors vers les cris de douleur venant du jeune homme qu’elle s’apprêtait à cuisiner, elle avait l’intime conviction que la vérité était au bout de cette ruelle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:53

    Oui, c’est vrai, je ne cache pas qu’en apparence j’avais l’image de cet être totalement insouciant qui se riait de tout et d’un rien. C’était volontaire bien évidemment. Ce trait de caractère, je l’avais certes depuis toujours mais il était devenu on ne peut plus présent depuis la mort de Franckie. Et pour cause, mon petit frère représentait tellement à mes yeux que j’aurais préféré prendre sa place, le vide qu’il laissait étant trop immense. A partir de ce jour, c’est par la création de cette carapace que j’ai trouvé la force d’oublier mon chagrin, d’oublier sa perte et de continuer à avancer à chaque nouveau pas. Cela dit, cette carapace ne m’était pas spécialement encore utile à l’heure d’aujourd’hui mais, les habitudes deviennent tenace et, celle-ci, plus que les autres. Et, bien malheureusement pour certains de mes camarades comme l’inspecteur O’Brien, cela avait régulièrement le don d’agacer. Néanmoins, pour ce qui est de London, je me suis toujours posé la question de savoir si c’était parce que mon humour ne se prêtait pas à toutes les situations ou tout simplement parce que cela l’empêchait de venir me découvrir et sonder mon âme à mon propre insu… Ce dernier comportement mentionné n’aurait rien eu d’étrange. Après tout, ne commençons nous pas à vouloir en savoir plus sur l’histoire et les sentiments des personnes qui nous intéressaient avant d’aller plus loin avec elles ? Grand désespoir pour elle que je ne sois jamais sérieux. A l’exception de la découverte de Franck. Cette soirée là, je n’avais pas le cœur à plaisanter. Mais caprice du destin ou tout simplement de cette ravissante blonde, elle se montra froid et n’afficha pour ainsi dire aucune considération à mon égard. Une occasion râtée pour elle de me voir alors sous mon vrai visage, celui de l’homme écorché vif au plus profond de son être…

    Ma petite pique relativement bien placée, j’observai London en me demandant déjà ce qu’elle pourrait bien répliquer. Tel un masochiste, j’adorais découvrir la manière dont elle allait m’aborder, m’attaquer si l’on veut. Tous les matins, et tous les soirs, je commençais ou terminais ma journée tout en repensant aux échanges que nous avions pu avoir si l’on s’était vu. Je me demandais automatiquement comment se passeraient alors nos prochaines retrouvailles. Et, dés lors, je devais me rendre compte que je pensais de plus en plus à elle chaque jour. En dehors de ce premier regard qui m’avait chamboulé, je dois avouer que c’est de cette manière que mes sentiments pour elle ont commencé à grandir sérieusement. Des sentiments que je ne changerais pour rien au monde et, ce, même s’ils ne se concrétisaient jamais. Ce genre de sensations et de personne qui vous plait tout autant qu’elle vous exaspère est si rare à trouver dans une existence que l’on se doit de la garder précieusement près de soi, tout comme le plus fidèle des amis. Cela dit, je ne cache pas que cela est parfois difficile, surtout lorsque vous vous montrez aussi piquant que l’inpecteur O’Brien en cet instant présent, n’hésitant pas à venir dénigrer ma profession et mes quelconques implications diverses dans plusieurs enquêtes depuis des années. C’était d’ailleurs la seule à me considérer encore comme un simple gratte papier au sein du commissariat. Mais, à nouveau, je ne serais pas étonné de savoir que cela faisait partie de son personnage ‘cassant’.


    Les propos de London avaient été secs et succints. Je n’avais guère dévié mon regard du sien, cela aurait été un signe de faiblesse et il est bien évident que je ne lui ferais guère plaisir en montrant ce genre de signe. Et oui, aucun d’entre nous ne pliait et il n’était donc plus étonnant de constater que nos joutes verbales pouvaient parfois durer une bonne heure avant que l’un ou l’autre doive mettre fin à ladite discussion pour une raison ou une autre. C’est aussi pour cette raison que certains ressentaient l’envie de nous donner des battes de base-ball ou bien de nous louer une chambre de motel pour que l’on se tabasse une fois pour toutes ou soulagions ce qu’ils appelaient ‘la tension sexuelle présente entre nous’. Des pensées mues par de l’exaspération ou de l’ironie mais qui n’était pas pour autant dénué de sens. Si seulement ils savaient mais, à nouveau, cela aurait été bien trop facile… Bref ! Tout cela pour dire que je n’eus pas le temps de rétorquer cette fois-ci. J’avais déjà une réplique digne d’un monologue bien critique à lui offrir lorsque je vis son regard se détourné du miens pour aller fixer un point dans la salle.

    « Qu’est-ce qu’il y a ? »

    M’enquis-je aussitôt en me retournant pour déceler la population de cette boite de nuit en train de se pavaner aussi allègrement que grotesquement. Que pouvait-elle bien fixée ? Qu’est-ce qu’il y avait pu attirer son attention ? Pour répondre à cela, je tentais alors de repérer le moindre signe pouvant sembler anormal… Une chose qui n’était pas dés plus facile dans un lieu bondé de monde. Cela dit, mon regard s’arrêta sur une petit bande d’une demi-douzaine de jeunes, cible de l’intrigue de London. Aussitôt, mes instincts de journalistes, ceux me poussant à poser une montagne de questions reprirent le dessus. Toutefois, très rapidement, O’Brien exprima son désir clair de vouloir aller enquête seul. Traduction : Michael dégage et te mêle pas de ça ! Ce qui, bien évidemment, dans mon langage signifiait totalement le contraire.

    « Hein, hein… »

    Lui répondis-je de manière peu convaincante en la laissant se frayer un chemin vers lesdits jeunes. Pour le moment, je fis semblant de l’obéir, restant en arrière et venant même me mêler à la foule pour ne pas me faire repérer. Et pour qu’on ne puisse pas voir clair dans mon jeu, j’étais prêt à bien des choses ! La preuve en fut, je retombai sur la garce de toute à l’heure qui n’eut aucun mal à me reconnaître.

    « Hey… ! T’as changé d’avis beau brun ? »

    Vint-elle susurrer près de mon oreille de manière chaude et dégoutante tout en se collant déjà à mon corps. Je posai une main au niveau de ses reins tout en fixant toujours London et le groupement de jeunes, répondant sans intérêt à cette piètre danseuse.

    « Une petite danse n’a jamais tué personne, hum ? »

    Qu’est-ce que je me dégoutais de devoir faire ça mais, il ne fallait pas se leurrer. Je devais atteindre plusieurs buts en cette soirée. Premièrement, trouver le pourquoi du comment, c’était le but premier de mon métier. Deuxièmement, réussir à obtenir des informations qui pourraient s’avérer dés plus utiles à London et, par ce fait, la coiffer au poteau en lui montrant que j’étais beaucoup plus capable qu’elle ne pouvait le penser. Et, troisièmement, tout enlèvement se rapprochant de près ou de loin à la communauté vampirique me tenait fortement à cœur depuis la disparition de Franck. Des objectifs bien différents de cette pouffiasse qui ne cessait de vouloir me chauffer par un ‘lap dance’ des plus vulgaires.

    Fort heureusement, ma délivrance arriva bien rapidement. L’un des barmans se pencha en avant vers le groupe d’individus tout en regardant ma chère ‘amie’. Quelques secondes et, boum, le groupe se sépara. Il ne fallait pas être Einstein pour comprendre alors que ces imbéciles avaient un lien avec l’enquête. Mais je décidai de ne pas agir tout de suite, cela aurait fait trop flagrant. Le groupe se sépara donc, l’un d’entre eux prenant la direction de la sortie, suivit sur les talons par London. Les autres se noyèrent dans la boite à l’exception d’un seul, un petit bedonnant vêtu d’un training dés plus douteux qui opta pour se réfugier aux toilettes. J’attendis qu’il ferme la porte de ces dernières pour enfin relâcher ma ‘compagne’ du soir.


    « Allez, c’est bon, va voir ailleurs… »

    « Hum, non, reste encore un peu mon chou. »

    J’avais beau souffler de manière sèche pour qu’elle se retire, il fallait qu’elle insiste. Sans remord, je vins alors chercher une carte de visite dans la poche de ma veste. Ladite carte appartenait à Carlson. Oui, Carlson, mon indic qui avait le don de m’exaspérer la plupart du temps. D’une certaine manière, je prenais alors une petite vengeance sur tout ce qu’il me faisait endurer. Bien que ‘vengeance’ était un bien grand mot puisqu’il était célibataire. Si ça se trouve, j’allais peut-être créer un couple à mon insu.

    « Je dois vraiment filer, appelle moi. »

    Souriais-je de manière hypocrite avant de la quitter. Elle ne me retint pas, se contentant de venir saisir ‘ma carte’ avec un grand sourire pour la glisser aussitôt dans son top. Mon dieu, que c’est pathétique !!! Débarrassé d’elle, je me frayai alors un chemin à travers les gens pour me rendre sans tarder aux toilettes. Ce lieu était l’endroit idéal pour venir cuisiner ma petite cible. Si je le laissais ressortir, c’était fichu et London aurait sa victoire : je me serais montré incapable !!! Rien que pour cela, je m’interdisais d’échouer.

    « Salut ! »

    Lançais-je en entrant dans les waters pour hommes. Mon futur informateur était debout, face aux éviers, en train de se laver les mains. Je me décidai alors à venir me poster devant le deuxième évier à côté du sien pour passer mes mains sous l’eau.

    « Ouais, salut… » répondit-il vaguement.

    « Je comptais voir Amy ce soir, tu l’as pas vu ? »

    S’il était mêlé à quoique ce soit, autant jouer la carte de l’habitué et cela fit mouche beaucoup plus rapidement que je ne le pensais. Peu sûr de lui, il redressa son visage dans la glace, me fixant avec hésitation.

    « Amy… ? Euh… Je connais pas… »

    « Sérieux ?, soupirais-je, bon pas grave. »

    Je terminai ma réponse en passant derrière lui, faisant mine de me diriger vers les urinoirs. De son côté, à peine l’avais-je dépassé d’un pas qu’il se redressa pour aller vers la sortie. Pas question mon petit père, t’allais rester là et me dire ce que j’avais besoin de savoir. Voilà pourquoi je n’attendit pas une seconde pour venir me retourner, le saisir par les épaules et le plaquer contre le carrelage du mur d’en face.

    « Où est Amy ? »

    Ses yeux furent quelque peu gagnés par la frayeur à me voir venir le plaquer violemment mais parler avec une voix on ne peut plus calme et légère. Un petit truc que j’avais appris en assistant à des interrogatoires. S’énerver ne servait à rien, seul le calme était on ne peut plus inquiétant.

    « J’en… J’en sais rien… »

    « Un conseil, m’oblige pas à me montrer désagréable, je le replaquai alors encore un peu plus fort contre le mur, d’accord ? »

    Les yeux de ma victime ne cessèrent de succomber de plus en plus à la frayeur. Avais-je l’air si menaçant dans ce genre de situation ? J’en sais rien… M’est avis que c’était le genre de gugusse trempant dans des affaires douteuses plus pour suivre ses copains. Dés lors, il ne devait pas avoir beaucoup de confiance en lui, ce qui n’en serait que d’autant plus facile.

    « Bah, peut-être que… »

    « Peut-être que quoi ? »

    Bien échu pour ma pomme, il fallut qu’un autre jeune homme rentre dans les toilettes à ce moment là. Il s’arrêta aussitôt dans son entrée en me voyant en train d’empoigner l’autre contre le mur. Son visage affichait la surprise, quoi de plus compréhensible cela dit ?

    « Qu’est-ce qui se passe ici ? »

    « Je lui donne un cours de français. »

    Répondis-je on ne peut plus simplement sous un air d’avantage surpris de la part de cette troisième personne. Il resta intrigué quelques secondes avant de hausser les épaules et de ressortir comme si de rien n’était. Je reposai alors aussitôt mon regard menaçant sur ma cible.

    « Bon, alors, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? »

    « Non, c’est bon, frappe pas. Je suis qu’un pion moi, je les suis comme ça, j’ai rien fais, je t’assure !!! »

    Vu la crainte qui régnait dans son regard, je commençai à me demander si au-delà de l’homme le questionnant brutalement il ne s’imaginait pas que j’étais un vampire… Si c’était le cas, je me serais bien évidemment montrer beaucoup plus violent et sadique envers lui.

    « Je m’en fou de ça, je veux juste savoir où vous l’avez emmené. »

    « On… On a une planque, ‘le repère’. Ca se trouve dans un vieux garage sur Browse Street, à plus ou moins trois kilomètres d’ici. C’est là qu’on l’a emmené mais, quelqu’un est venu la chercher et je sais pas où ils l’ont emmené. »

    « Qui ça ? »

    « Un gars… euh… Victor, oui, Victor c’est ça. C’est un vampire qui baigne dans la revente de V-Blood et dans d’autres histoires de trafics et d’enlèvements. C’est tout ce que je sais, je te jure !!! »

    Alors qu’il succombait à la panique, je viens lui sourire. Je le remerciai en venant le relâcher doucement. J’attendai quelques secondes avant de revenir frapper sa tête contre le mur. Pas trop fort évidemment mais juste assez pour qu’il tombe dans les pommes. Je n’étais pas assez fou pour que ses camarades grillent quelque chose et sabotent ainsi mon investigation. Dés lors, et en toute simplicité, je ressortais des toilettes et glissa à travers la foule. L’objectif, regagner la sortie et retrouver London… Soit rapidement, soit à l’adresse que m’avait donné l’autre imbécile. Mais, d’une manière ou d’une autre, il était évident qu’on n’allait pas se lâcher facilement la semelle ce soir…
Revenir en haut Aller en bas
London O'Brien
Administratrice.
Administratrice.
London O'Brien


Messages : 178
Date d'inscription : 22/07/2009
Age : 36
© Credits : Valingaï
Emploi : Inspecteur de police

You want some more ?
Gouttes de: V-blood
Poche de ce sang:
Sell one's soul to the devil || PV Michael Left_bar_bleue100/100Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty_bar_bleue  (100/100)
Topics : ON

Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitimeMer 5 Aoû - 23:37

    D’un pas élancé et rapide, London se précipita auprès du fuyard qui s’était écroulé à l’instant même où la balle avait pénétré sa chair. L’inspectrice avait très bien choisi sa cible pour qu’il soit blessé à en chuter sans pour autant risquer véritablement sa vie. Rapidement, la jeune femme arriva prêt du suspect qui faisait désormais bien moins le fier, l’odeur de son sang confirma à l’enquêtrice qu’il ne s’agissait pas d’un vampire mais bien d’un humain. Elle devrait alors le ménager, chose qui, elle devait l’avouer, l’embêtait un peu. Non pas que London soit une femme profondément violente et agressive, mais elle n’aimait pas trop qu’on la fasse courir ainsi comme un chien, une petite correction s’imposait. Sans attendre une seule seconde de plus, London regarda autour d’elle puis saisit le jeune homme par le col et le souleva du sol avec une facilité déconcertante. Elle le fixa dans les yeux et d’un pas lent et détendu elle avança vers le mur où elle plaqua délicatement le jeune homme. L’atmosphère n’en était que plus tendue car ce dernier se demandait à qui il avait à faire. Les vampires étaient souvent brutaux et bien plus radicaux qu’elle, les humains quand à eux n’auraient jamais pu le soulever ainsi. La peur et le doute pouvaient se lire dans ses yeux, il ne savait pas ce qu’était London et craignait plus que tout de le découvrir. La jeune femme en jouait même un peu, prenant tout son temps sans jamais quitter son regard. Elle fouilla alors dans les poches de sa veste avant d’en sortir un porte feuille en cuir marron qu’elle ouvrit toujours en fixant le suspect droit dans les yeux. Puis elle détourna le regard quelques instants pour regarder sa carte d’identité, il s’appelait Andrew Mitchell, 21 ans, yeux marrons, cheveux bruns, 1m74 et dans les ennuis jusqu’au cou. London rangea la carte dans la poche arrière de son jean puis elle reporta son attention sur Andrew. Son bras ne faiblissait pas une seule seconde et elle savait très bien qu’elle pouvait tenir ainsi toute la nuit, en revanche ce ne serait pas le cas du jeune homme qui perdait lentement mais sûrement tout son sang.

    Alors Andrew… Je vais te donner un choix très simple à faire. Soit tu réponds gentiment à mes questions et notre conversation se terminera très vite soit… et là ça sera un petit peu plus long, tu décides de jouer les caïds.

    Dit elle sur un ton si calme qu’il en était presque effrayant. London ne bluffait pas, elle ne lui ferait pas de mal s’il se montrait coopératif. Mais s’il s’avisait de jouer avec patience, il se rendrait vite compte que c’est une chose à ne pas faire avec l’inspectrice.

    Mais qui t’es pétasse ?!

    Demanda t-il sur un ton énervé et effrayé à la fois. London leva alors les yeux au ciel avant de le regarder à nouveau droit dans les yeux.

    Mauvaise réponse.

    Dit elle avant de claquer la tête du jeune homme contre le mur d’un seul mouvement de poignet. Andrew fut alors légèrement sonné et émit un petit gémissement de douleur qui arracha un léger sourire au lycan. London n’aimait pas particulièrement faire souffrir des humains mais son instinct de prédateur existait bel et bien en elle et montrait sa puissance face à un avorton comme lui lui apportait toujours une certaine satisfaction qu’elle ne pouvait dissimuler et dont elle avait parfois honte. Mais pas cette nuit là, cet Andrew méritait que quelqu’un le remette à sa place, London était convaincue à 100% qu’il était en parti responsable de la disparition d’Amy.

    Je serai toi j’éviterai les mauvaises réponses, tu perds assez de sang en bas pas besoin d’ajouter le haut. Alors… première question. Est-ce que tu connais Amy Donam ?

    Qui ? Non je la…

    Commença t-il à répondre mais lorsqu’il vit que London s’apprêtait à lui faire à nouveau payer sa mauvaise réponse, il se rétracta.

    Nan nan ! C’est bon ! Je vais tout te dire mais arrêtes de me prendre pour un putching ball ! Oui c’est bon je la connais ça te va ?

    Bien… Etais tu au Fangtasia avec elle il a deux semaines ?

    Demanda t-elle toujours sur un ton très calme et posé.

    Nan mais attends je me souviens pas de ce que j’ai fait hier, comment tu veux que je me souvienne de ce que j’ai fait y’a deux semaines ?!

    London fit alors mine d’être désolée de ce qu’elle allait devoir lui faire pour cette mauvaise réponse et après un léger soupire elle l’expulsa dans un tas de carton posés sur le sol. Elle devait utiliser la manière forte pour qu’il se décide enfin à jouer franc jeu avec elle. Elle n’avait pas envie de passer toute sa nuit à le cuisiner, elle voulait des réponses tout de suite. London s’avança donc vers les cartons et alors qu’elle s’abaissait vers lui pour le saisir à nouveau, Andrew prit la parole, plus effrayé que jamais.

    Oui j’étais avec elle y’a deux semaines mais je lui ai rien fait moi !

    Face à la toute nouvelle et agréable coopération du jeune homme, London resta debout devant lui sans le faire souffrir d’avantage.

    Alors qui lui a fait quelque chose ?

    Si je te le dis il va me tuer…

    Andrew eut à peine le temps de finir sa phrase que London l’attrapait à nouveau par le col pour le plaquer plus violemment contre le mur. Sa période de clémence était passée et elle n’avait plus envie de jouer. Elle avait déjà perdu trop de temps avec cette fouine.

    Et qu’est ce tu crois que je vais te faire ?

    La voix de la jeune femme s’était endurcie et son regard en disant long sur son impatience et sa volonté d’avoir réponse. Andrew déglutit alors difficilement puis décida de fuir le regard de l’inspectrice comme si cela allait le sauver.

    Je ne vais pas te tuer, ce serait une fin trop douce. A cause de toi une gamine de dix sept ans est certainement morte à l’heure qu’il est alors soit tu me parles et j’envisagerai la possibilité de te laisser en vie soit tu continues à être borné et tu le regretteras. Mais crois moi, quoi qu’ils t’aient promis si tu osais parler, ça sera bien pire si tu ne me parles pas.

    Andrew hésita un moment… S’il lui parlait, son boss le tuerait, s’il ne parlait pas, cette mystérieuse jeune femme le ferait. Il décida alors de tenter sa chance en tout balançant. Si elle le laissait en vie, il pourrait alors s’enfuir et tenter d’échapper au courroux de son patron , il ne voyait que cette issue de secours.

    C’est un vampire, Victor. Ca va faire cinq mois qu’on deal ensemble.

    Plus le jeune homme parlait, plus London lâchait son emprise sur lui afin d’écouter attentivement ce qu’il lui disait. Le vampire n’était pas surprenant, il était évident qu’il y en avait dans l’histoire. Le deal n’était pas étonnant non plus, pupilles dilatées, comportement speed et signes de paranoïa, cet Andrew était dépendant à quelque chose et London se doutait bien qu’il ne s’agissait pas de simples drogues mais certainement de V-Blood. Qu’est ce qu’elle pouvait regretter le temps où les mortels ne savaient pas que le sang de vampire pouvait être bénéfique pour eux. Mais comme toutes les drogues il y a des abus, abus qui conduisent toujours à de terribles conséquences. Bref, London n’était pas là pour lui faire un cours de prévention anti-V-Blood, elle devait en savoir plus afin de retrouver la jeune femme ou du moins son corps… Elle se devait de découvrir la vérité ne serait ce que pour la famille et la mémoire de la victime.

    Je lui refourgue des touristes et lui me donne un peu de son sang. J’avais rien contre la gamine, c’est elle qui est venu au Fangtasia. Avec J-F on les repère direct les petits touristes... On a causé un peu, j’ai mit du GHB dans son verre…

    Il tourna alors la tête comme s’il ressentait enfin un peu de honte pour ce qu’il avait fait.

    … et on la ramené dans notre repère. Après Victor est venu la chercher et là je te jure que je sais pas où il l’a emmené… mais il doit passer ce soir, c’est pour ça qu’on était au club.

    Le regard du jeune homme était sincère contrairement à celui qu’il avait lorsqu’il mentait. London savait, sentait qu’il disait la vérité et puis de toute façon il ne gagnerait rien à mentir. Andrew quant à lui s’écroula face à la douleur qui saisissait son genou, il se mit alors à geindre et l’inspectrice leva à nouveau les yeux au ciel exaspéré par sa faiblesse. Elle avait souffert de blessures bien plus graves que celle-ci dans toute sa longue vie et jamais elle n’avait gémi de la sorte. London dut alors s’agenouiller pour lui demander une dernière chose.

    Et maintenant tu vas me dire où est ton repère que je rencontre ce fameux Victor.

    Le dénouement semblait proche mais un peu facile… London n’oubliait pas que trois autres avortons s’étaient échappé, trois balances potentielles auprès de ce Victor qui pourrait au finale ne jamais se montrer au repère. Mais la jeune femme préférait ne pas y penser et aimer à croire qu’elle l’attraperait dans la nuit même. London et Andrew se regardaient droit dans les yeux, la tension était à son comble. Si l’humain crachait le morceau, il signait son arrêt de mort. S’il ne le faisait pas, London serait obligée de le faire parler en lui infligent des souffrances bien pire qu’une simple balle dans le genoux. Et alors qu’il s’apprêtait à répondre, un bruit sourd le fit sursauter. La jeune femme eut elle aussi un léger sursaut ne s’attendant pas à ce que son portable vibre à ce moment là.

    C’est rien c’est mon portable, parles.

    Ocean Coast, le hangar 14 près du port.

    Tu peux te remercier, tu viens de te sauver la vie. Mais que je te revois plus traîner ici, je ne donne qu’un seul avertissement.

    Sur ces derniers mots, London se releva et fit demi tour pour retourner à sa voiture afin de rejoindre ce hangar. Tout en marchant elle sortit son téléphone de sa poche intérieure et décrocha.

    O’Brien.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sell one's soul to the devil || PV Michael Empty
MessageSujet: Re: Sell one's soul to the devil || PV Michael   Sell one's soul to the devil || PV Michael I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Sell one's soul to the devil || PV Michael
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Supernatural;; Sympathy For The Devil
» Michael Campton { Terminé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 

fin de la pièce :: 

burnt memories

-
Sauter vers: