Michael Campton { Terminé

prénom(s). Michael nom(s). Campton âge. 31 ans date et lieu de naissance. 27 septembre 1978, Nouvelles Orléans race. Humain métier. Chroniqueur judiciaire

le roleplay.
Mardi 14 mars 2009, 01h32 a.m.

Quand je suis arrivée sur les lieux du crime cette nuit là, je n’aurais jamais songé que ma vie allait prendre une direction totalement différente de celle que j’avais emprunté jusqu’ici. Effectivement, j’ai toujours été le genre de gars à mener sa vie sans trop de problèmes. Ne pas être le plus populaires ni le rejeté de service, réussir ce que j’entreprenais tout en me permettant de vivre et de m’amuser de temps à autres sur le coté. Et, ce, bien évidemment, avec une certaine insouciance malgré ma trentaine d’années. Cela ne voulait pas dire que je n’étais pas quelqu’un de sérieux, bien loin de là même. Lorsque je travaillais, j’étais à fond dans mon trip comme on dit. Je ne vivais alors que pour découvrir la vérité, réussir à trouver la clé du mystère et comprendre le pourquoi du comment. Quoi de plus normal pour un chroniqueur judiciaire me direz vous ? Je pense même que c’est cette curiosité que j’ai eu depuis tout jeune qui m’a poussé à travailler là-dedans. Un job que je fais depuis un peu plus de cinq ans maintenant et auquel j’ai eu du mal à m’adapter au début. C’est vrai, quand vous sortez de vos études de journalismes, on vous apprend pas à affronter la vision de cadavres déchiquetés ou encore aux corps de jeunes enfants ayant été mutilé après avoir sévi divers sévices sexuels. Mais bon, avec le temps et la pratique, j’ai réussi à avoir une certaine distance mais pas contre tout malheureusement…

« Hey Bobby, qu’est-ce qu’on a ce soir ? »

Demandais-je au moment de mon arrivée en accostant un vieux baroudeur de flic que je m’étais mis dans la poche depuis trois ans maintenant. C’était devenu en quelque sorte le gars qui me rancardait sur les affaires et les lieux où l’on retrouvait telle ou telle victime.

« Tiens, Michael ! J’espère que t’as le cœur solide cette fois-ci. »

Je le regardai en haussant un sourcil. A vrai dire, depuis le temps, j’avais vu les horreurs les plus immondes et, vu l’endroit, j’avais du mal à croire que je retrouverais un corps démembré par un tracteur ou un cadavre brulé et rempli de vers. Il faut même dire que l’endroit était même fortement calme et pas dés plus propices au meurtre. Tous les flics environnants, leurs véhicules, quelques autres journalistes, le corps de la victime et moi-même étions au centre d’un petit carrefour d’un quartier résidentiel assez calme. Quartier dans lequel j’avais grandi d’ailleurs jusqu’à mes 21 ans, âge auquel mes parents décidèrent de quitter la ville pour changer d’air et voir du pays. A l’époque, avec mon petit frère, nous avions décidé de prendre un petit appartement d’étudiants sans prétention. C’était pas le grand luxe mais cela nous suffisait pour vivre. Combien de temps, lui et moi, n’avions nous pas jouer sur ce fameux carrefour avec d’autres gosses du coin d’ailleurs. Parfois, cela reste bizarre de voir un endroit où vous jouiez quand vous étiez petit se transformer en pièce de théâtre d’un meurtre. Mais soit, les aléas du métier !

« Montre-moi… »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Bobby m’amena directement près du corps, faisant signe à deux inspecteurs qu’il n’y avait pas de soucis, que j’étais avec lui. Visiblement, ces derniers étaient à la Nouvelle-Orléans depuis pas très longtemps pour me regarder étrangement. Et oui, avec les années, je connaissais pour ainsi dire tous les flics du comté, ne fut-ce que de vue.
Bobby et moi nous approchâmes du corps de la victime recouvert d’une bâche de plastique noire. Je m’accroupi, imitant ainsi mon camarade alors que ce dernier vint saisir les bords de la bâche pour la relever au niveau du coup. Deux belles traces bien nettes de canines s’étaient plantées dans la jugulaire de la victime, vident cette dernière entièrement de son sang.

« Tiens, ça faisait longtemps… »

Roulais-je des yeux avec une certaine ironie. Cette marque était bien connue pour être celle des vampires. Les vampires… des êtres qui étaient sortis du placard il y avait déjà trois ans de cela. Je vous raconte pas ma tête le jour de leur annonce officielle. Nos parents étaient justement venu nous rendre visite. On était assis tous les quatre autour de la table, en train de manger une bonne assiette de pates au fromage que j’avais préparé en tant que bon chef cuisto ! Et là, boum, communiqué spécial d’un certain Rainfield qui venait mettre à jour l’existence de toute une communauté vampirique. Sur le coup, je pensais juste à une farce médiatique destinée à effrayer la population de manière amusante. Mais, réflexion faite, je compris alors mieux les cadavres d’avant que l’on retrouvait, victime de morsure et entièrement vidée de leur sang. Oui, tout prenait son sens. Et les semaines et mois après cet évènement nous firent rendre compte à tous que ce n’était pas un gag mais bel et bien la réalité. Depuis cet évènement, cette communauté semblait redoublée d’efforts pour vivre en harmonie avec nous et ne pas tuer un nombre incessant d’humains. Cela dit, il arrivait de temps à autres que je retombe sur une affaire de vampirisme comme ce soir.

« Comment s’appelle la victime ? »

« Pas cette fois Michael… »

Souffla mon informateur en venant remettre la bâche convenablement.

« Pas cette fois ? C’est quoi cette histoire… »

L’interpellais-je, souriant légèrement de manière intrigué, me demandant ce qu’il tenait tellement à me cacher. C’est vrai, d’habitude, il me disait tout, de manière totalement détachée et sans état d’âme. Pourtant là, non seulement il se voulait mystérieux mais en plus je l’avais vu pâlir en me montrant la trace des crocs. Bien évidemment, il se releva et ne m’adressa aucun mot, s’écartant même de moi. C’était bien la dernière chose à faire s’il ne voulait pas que je vienne me charger de découvrir moi-même le corps de la victime. Et oui, il fallait ce besoin de franchir les portes fermées lorsqu’on être un bon journaliste et je pense que c’est une qualité que je possédais on ne peut plus à merveilles.

Soupirant, je m’occupai donc de relever le morceau de plastique, venant ainsi découvrir le visage de…

« Franck Parker Campton ! »

Rétorqua la voix d’une inspectrice qui s’arrêta à côté de moi au moment même où je constatais que ce jeune homme mordu et allongé sans vie n’était autre que mon frère. J’aurais voulu crier, hurler en demandant pourquoi mais, non, je fus gagné par le profond mutisme et cette coupure de souffle durant laquelle vous ne saviez plus combien de temps vous alliez tenir avant de tomber au sol, inanimé. Je vous le disais, j’avais la prétention d’avoir tout vu, certes mais, on ne se prépare jamais à tomber sur le corps d’un membre de sa famille. Maintenant, je comprenais tout le sens de la phrase de Bobby m’ayant demandé si j’avais le cœur solide…

« Désolée pour vous… »

Répondit la jeune femme derrière moi avec un incroyable stoïcisme. C’est dans ce genre de situation que vous vous rendez compte de la froideur que peuvent avoir l’ensemble des inspecteurs de la criminel, se protégeant ainsi de toute implication émotionnelle afin de ne pas se retrouver également victime du chagrin et du désarroi des proches d’une victime.

« Merci pour votre soutien… »

Répondis-je quelque peu séchement en tournant ma tête vers elle.

« … Inspecteur O’Brien. »

Oui, la jeune femme qui se tenait à côté de moi, buvant son gobelet de café tranquillement n’était autre que la charmante London O’Brien. Je l’avais remarqué dés son arrivée, il y a trois ans, à la criminelle. C’était une ravissante jeune femme qui semblait tel un livre ouvert parsemé d’une montagne de nuages mystérieux. Le genre de femmes que l’on cerne très difficilement et envers laquelle on aurait pas assez de toute une vie pour découvrir qui elle était réellement. Elle me plaisait assez bien, je dois l’avouer mais je ne fis sa connaissance que tardivement. Il fallu attendre une affaire de viol datant de l’année précédente pour que je couvre l’enquête à ses côtés. Malgré une attirance que je pense être toujours réciproque, nos rapports étaient pour le moins très tendu. Elle ne semblait guère apprécier les méthodes d’un journaliste un peu trop fouineur et, de mon côté, je ne cachais pas mon mécontentement de devoir obéir à une autre personne que moi. De ce fait, nous nous sommes cordialement évités depuis cette histoire.

Elle haussa les sourcils avant de tourner les talons, s’éloignant vers un autre inspecteur, sans doute pour faire le point sur l’affaire. De mon côté, je ne tardai pas sur les lieux. Un comportement inhabituel de ma part mais, je sais comment cela se passait les histoires de vampires. Ca se réglait dans les hautes sphères, loin de la plume d’un petit chroniqueur comme moi. Et, de toutes façons, j’étais trop choqué sur le coup pour essayer de faire mon boulot. Je venais tout de même de voir mon petit frère mort, sans vie, sans âme, sans… Il n’existait plus ! Mon Franckie, my little brother, celui que j’avais vu grandir en essayant d’imiter son grand frère. Celui pour qui j’avais toujours été présent et que j’avais protégé du mieux que je pouvais tout en le laissant faire ses propres erreurs. D’ailleurs, en parlant d’erreurs, c’est également ensemble que nous avions réalisé les quatre cent coups. Mais tout cela semblait bien loin maintenant…

prénom ou pseudo. J-F
pays et région. Belgique/Hainaut
âge. 22 ans
célébrité sur l'avatar. Joshua Jackson
poste vacant. Non
fréquence de passage. ( 5/7 )
commentaire personnel. Je remercie London qui m'a permis de découvrir ce forum ^^ Et, tant qu'à faire, je souhaiterais un verre de sang O positif s'il vous plait !

Bienvenue!

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

Wow, je ne trouve absolument rien à redire dans ta fiche et j'ai même pris du plaisir à la lire, surtout la première partie, car grâce à ton style fluide, on a vraiment l'impression d'être en plein milieu de la scène! On en apprend pas beaucoup sur ton personnage, mais l'essentiel est là tout en laissant un peu de mystère, et c'est grandement suffisant pour bien planter le décor. (et chroniqueur judiciaire, c'est un peu glauque mais vraiment original, ça promet 8D)
J'ai vu quelques fautes trainer mais on s'en fout (=
Ah je ne vois pas quoi rajouter... A part...

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.

oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!