Cerise... sur le gâteau n'a pas sa part... et a envie... [100´%]

prénom(s). Cerise nom(s). Lowry âge. 20 ans date et lieu de naissance. 15 décembre 1988, Briey race. humain métier. mannequin

« La beauté est un jardin sauvage »

Cerise est une jeune et jolie fille. Sa beauté n’a rien de commun, de grands et ronds yeux d’un bleu clair lui conférant un air constamment étonné. Elle parait tout redécouvrir en permanence, la bouche légèrement entrouverte, ses lèvres d’un rose doux dévoilant d’impeccable dents blanches. Elle est toute en finesse, son peu de muscle dessine a peine quelques courbes sur ses bras, elle parait si fragile que la plupart des gens craigne de la briser comme un fétu. Lorsqu’elle marche, ses longues jambes fines paraissent pouvoir se briser à chaque pas, ses hanches cassantes se balancent au même rythme que pendant les défilés.

Elle se vêt d’habits trop large, mais tout parait trop large sur son corps maigre, une épaule dénudée, une chemise mal fermée, les boutons dans un ordre aléatoire, un jean quelques tailles au dessus qui ne tiens par miracle sur ses hanches cassantes, parfois une robe, toujours les plus farfelus, mêlant volants, taille cintrée, aux robes les plus droites. Un peu bohême, un peu princesse, mais le tout négligée

Ses longs cheveux blonds, tantôt bouclé tantôt raide au bon vouloir de la jeune fille, répandu lâchement sur ses épaules, jamais vraiment coiffé, s’entremêlant au bon gré du vent et des intempéries.

Il fut un temps qui lui parait si lointain que ses souvenirs sont embrumés de fausses références et d’invention, un temps ou elle n’était pas si maigre, ou elle aimait prendre soin d’elle, ou elle se vernissait les ongles sans jamais déborder, ou son rouge a lèvre ne glissait pas sur son menton ni ne venait entacher ses dents, un temps ou son mascara ne coulait. Une époque ou peser 55 kilos ne lui apparaissait pas criminel, 45 kilos pour un mètre 74, voilà sa corpulence. Rien, plus rien ne compte maintenant, sauf les flashs des appareils et les compliments faussés, et puis sa dose, sa précieuse dose, ce liquide rouge qui macule ses lèvres, qui la fait sourire, rire joyeusement, qui lui donne des forces jusqu’à la prochaine fois.

"Poupée cassée à réparer"

Cerise est d’une naïveté peu commune, elle croit sur parole les gens. Elle se moque de tout, et de tout le monde, plus rien ne compte dans l’esprit de la jeune fille c’est le grand vide. Une unique chose la fait vibrer, le V, elle serait prête à beaucoup, vendre son corps ? Aucun problème il ne lui appartient déjà plus, il est vendu pour quelques dollars à quelques grandes enseignes de mode. Elle n’est plus qu’une poupée cassée, désarticuler qu’on manipule à sa guise. Constamment hébétée, sauf lorsque le V coule en elle, elle reprends alors quelques couleurs, son regard parait un peu plus clair, mais ce n’est qu’illusion, elle n’est pas plus consciente. Une enveloppe charnelle, qui sait si une âme y réside encore ?

Il y a des années de cela, elle était une jeune fille vive d’esprit, pleine de joie, un peu malicieuse, d’une timidité certaine, mais malheureusement sur tous ses traits de caractère c’est la naïveté qui lui causa le plus de tord, cela et sa folle ambition, celle d’être mannequin aux Etats-Unis, de poser pour les plus grandes marques. Enthousiaste elle a embarquée, bien trop honteuse maintenant pour oser se présenter à nouveau devant ses parents. Que diraient-ils en la voyant ainsi ? Elle erre sans but, ne sort plus, elle en est incapable, se débrouiller toute seule lui est devenue trop pénible. Ses mouvements sont difficiles, faire couler un bain revient à inonder la baignoire, ses maigre repas son livrer a domicile et se compose de pommes, d’ananas, parfois de pain, sa seule boisson est l’eau. Son unique plaisir c’est la fiole de V qui l’attend à chaque nouveau contrat. Elle est professionnelle, si professionnelle, elle ne vit que pour son travail. L’unique chose qui compte pour elle maintenant. Elle ne reculera plus devant un obstacle pour avoir sa fiole, seul cela compte, juste cela. Son précieux V, procuré par ce cher Mr. Dillon.

Flash… un sourire. Flash… une moue… Flash… se tourner un peu relever la tête.

Une séance photo comme beaucoup d’autre, engoncée dans une robe d’un jaune canari. Elle se montrait d’un professionnalisme dont peu pouvait se vanter. Mais elle n’aimait plus cela, la seule chose qui la motivait c’était la carotte au bout de la corde, le V au bout de la séance. Si il n’avait pas a recommencer, si elle faisait bien tout comme il le fallait, elle serait récompenser. Aucun soucis, elle luttait contre les tremblements de ses membres. Sourire, allumer une étincelle de joie dans son regard terne. Les logiciels photos feraient le reste.
Enfin la libération assise dans sa loge, la fiole dans une main tremblante, la pipette dans l’autre. Elle renversa la tête en arrière, tira la langue, une goutte… les tremblements s’arrêtent, deux gouttes… un bien être l’envahit, trois gouttes… elle rêve.

Cerise est née en France, dans une petite ville de Lorraine dont rien n’est moins important que le nom. Fille unique d’un couple aisé, propriétaire d’un bar. Le bistrot de la ville, celui ou partent boire vos parents et leurs amis pour échanger les souvenirs qui ont eut lieu dans ce même endroit 15 ans plus tôt. Le genre de lieu conviviale ou passer une enfance plutôt tranquille. Mais ou rien de palpitant n’arrive jamais. Très jeune elle joua dans une pub pour une marque quelconque de gâteau et elle prit goût à se trouver devant une caméra. Voir son visage sur les affiches accompagné du slogan « à croquer » lui plaisait d’autant plus qu’il flattait son ego de fillette de sept ans. Sa mère l’avait inscrit se disant qu’ainsi elle aurait un petit pécule pour plus tard, sans se douter que sa fille chérie y prendrait gout.

A neuf ans elle posait dans les magasines de prêt a porté, catégorie enfant. Pourtant elle ne souhaitait pas négliger ses études et entra au collège, continuant a poser. Elle n’eut jamais beaucoup d’amis, les petites filles la jalousaient et les garçons de cet âge ne voyait là qu’un hobby stupide. Elle se réfugiait dans ses lectures, dans les livres d’art retraçant les premiers clichés, elle observait les premières égéries du photographe, Kiki de Montparnasse, Louise Brooke, Marilyne Monroe, Audrey Hepburn. Elle voulait être de ses femmes, elle ne voulait pas devenir actrice, juste poser, être jolie était une chose qu’elle savait faire avec beaucoup de talents.

A 15 ans elle entra au lycée après l’obtention de son BEPC. Elle s’inscrivit au club photo, saisir l’instant, elle était doué, mais bien vite elle s’amusa plus a poser pour ses petits camarades. Son professeur l’inscrivit à un casting, une grande marque cherchait une adolescente pour les représenter. Elle se présenta au casting et leur choix s’arrêta dès qu’elle franchit la porte. Son visage se retrouva placardé partout, ses parents étaient fiers, et s’assuraient que rien de déplacer n’entache la réputation de leur fille. Mais tout était toujours très professionnel, l’argent grossissait son compte. Mais sa vie sociale était au plus bas, de nature solitaire elle s’en souciait peu mais ses parents s’en inquiétaient. Aucune amie à la maison, aucun garçon énamouré qui franchissait la porte. Trop prise entre ses voyages a la capitale et ses études la jeune Cerise n’avait le temps de se lier à personne. Elle n’en éprouvait aucune gène, les autres gens lui apparaissait comme des profiteurs, les garçons voulant s’afficher avec un trophée, et les filles qui s’agglutinaient autour d’elle dans l’espoir de participer à une séance. Pourtant elle parlait aimablement avec tout le monde, n’élevait jamais la voix, une douceur sans pareil émanait d’elle. Elle obtint un bac L avec mention bien, au grand damne des professeurs qui devaient, semble t-il, revoir leur image du mannequin écervelée.

Elle n’avait plus qu’à compléter son dossier, elle était acceptée à L’UNO, university of New Orleans. Cet endroit l’avait toujours intrigué, sans doute parce qu’elle s’était abreuvée à 11 ans aux livres d’Anne Rice. A la rentrée elle s’envola donc pour les Etats-Unis, le manager qui s’occupait d’elle en France, avant envoyé son dossier a plusieurs collègue américain. Elle fut contacté deux mois après son entrée a la fac, elle s’était déjà fait quelques amis, ici personne n’avait cent fois vu son visage, ou bien s’en moquait, la frenchy était bien accueillis, et puis quel meilleur endroit pour une française que la Nouvelle Orléan et son quartier français.

L’homme lui donna rendez-vous dans un luxueux café, Mr. Dillon. Son nouvel agent, un homme qui paraissait sympathique, dans la force de l’âge, il trouvait son léger accent adorable et se comportait paternellement avec elle. Les premiers temps.

La déchéance.

Cerise arrêta la fac au bout de six mois, pour mieux courir les casting à un rythme effréné. Mr. Dillon la traînait partout derrière lui, il lui avait interdit la nourriture grasse, et avait engagé un coach qui s’occupait d’elle. Finit les restaurants, les gâteaux devant la télé.

Elle se sentie si humilier lorsque un jour, en essayant un jean elle ne parvint pas à le fermer. Grosse, elle était grosse, les autres filles le fermaient sans problème, pourquoi pas elle ? Les cruelles se moquaient d'elle. Chaque soir en rentrant dans son studio elle pleurait, lorsque la faim la tenaillait trop et qu’elle mangeait, elle culpabilisait tellement qu’elle se faisait vomir, avant de refondre en larme. 45 kilos, c’était le poids qu’elle devait faire, plus que 5 à perdre et tout serait mieux, elle en avait déjà perdu 5, encore un petit effort Cerise, bientôt tu n'auras plus ses disgracieuse forme féminine. Son manager la traiterait de nouveau bien, et les autres filles ne se moqueraient plus. Elle était épuisée physiquement et moralement, elle dormait plus que de raison, les volets de son appartement constamment fermé. Sa peau devait conservé une certaine pâleur pour bien prendre la lumière, hors de question de bronzer.

Enfin, un gros contrat, mais elle s’en moquait maintenant, l’importance était qu’elle rentrait dans la jolie robe. A nouveau les podiums, les flashs, perruques, coiffeurs, maquillages. Son visage sur les affiches et son manager qui la félicitait. Comment avait-elle pu en arriver là, était ce si important tout ça avant ? En voyant son mannequin vedette flanchée, le manager fut inquiet. Si sa santé défaillait trop, qui allait remplir son portefeuille ? Est-ce qu’il trouverait une autre fille si naïve qui lui reverserait 70% de son salaire et trouverait sa normale. L’idiote était la poule aux œufs d’or, si allait voir ailleurs, elle se rendrait compte de beaucoup de chose. Qu’il avait échangé les vêtements pour qu’elle se sente grosse, qu’il faisait lui-même courir d’odieux bruits auprès des autres filles.

Mr. Dillon était un sale con, mais un sale con très riche, et il parvint sans aucune difficulté à se procurer du V. A un gala, ce genre de soirée ou il faut être vue, peu importe la cause. Il versa quelques gouttes du nectar dans le verre de rosé de Cerise. Le mannequin avait grise mine, de larges ray ban camouflaient ses cernes, et les appels diminuaient pour elle, certains murmuraient que le métier l'avait ravagé, mais Mr Dillon avait trop investi pour la perdre.

Elle porta doucement à ses lèvres le breuvage, sans se douter une seule seconde du piège. Timidement elle avala la première gorgée sous le regard acéré de son manager, mais elle qui détestait le vin se rendit compte que celui-ci était particulièrement savoureux. Une nouvelle gorgée, puis encore une. Elle se sentait bien, éveillée, dans une forme olympique. C’était tout bonnement délicieux, elle était fébrile, répondait avec enthousiasme a tout le monde, souriait largement. Sa joie de vivre si… naturelle, plût à plusieurs représentants, le lendemain son manager croulait sous les demandes.

Mais Cerise, était de nouveau harassée, elle ouvrit une bouteille de vin offert par elle ne savait plus qui, persuadé que la réponse était au bout du goulot. Mais rien, pas d’euphorie, pas l’impression que tout était possible. Elle jeta la bouteille à terre, qui se brisa répandant son contenu sur ses escarpins et sur le sol de son appartement. Cerise hurla, elle voulait encore ressentir ce qui l’avait fait vibrer hier, elle fondit en larme, puis se précipita dans son dressing, enfilant une robe peu importe laquelle. C’est à peine coiffé et le maquillage de la veille marbrant ses joues qu’elle déboula dans le bureau de Mr. Dillon. Il n’imaginait pas que l’addiction se fasse si vite, mais au lieu de s’inquiéter, il trouva que c’était le meilleur moyen de la conserver sous son joug. Le deal fut celui-ci, s’il était content d’elle, elle recevait une fiole qu’elle devrait faire durer. Il la força à écouter les explications, si elle exagérait dans les doses, il serait obliger de renvoyer son cadavre par le premier vol. La menace sembla fonctionner, la seule chose qui lui semblait important c’est que ses parents ne sachent jamais ce qu'elle était devenue, ni plus ni moins qu'une junkie.

Cela fait deux ans, qu’elle survit ainsi. Deux ans rythmée de séance photo, de spot publicitaire pour des parfums et de V… Elle ne touche presque plus d’argent, Mr. Dillon lui dit qu’a cause de la consommation de V, il doit revoir son salaire. Il perçoit maintenant 90% de ses bénéfices. Si elle ne sortait pas beaucoup avant, elle ne sort plus du tout maintenant. Elle est a peine plus que l’ombre de ce qu’elle était. Ne prends même plus le temps d’ouvrir un livre, ni même de regarder la télé. Seul Bob Dylan perçait le silence de son appartement alors qu'elle reprenait une dose de jus de vampire. Les vampires, elle n'en n'a jamais rencontré, pourtant avec les constantes campagnes de publicité pour leur droit elle aurait dut. Mais son manager s'arrange pour ne pas avoir a traiter avec eux, après tout la plupart verrait sans doute très mal sa consommation. Cerise n'en n'a pas peur, elle n'a pu peur de grand chose, et certainement des créatures qui trimballent ce qui la maintient en vie. Elle se sent parfois honteuse vis à vis d'eux, après tout, qui savait vraiment comment on obtenais ce nectar, mais comme toute jeune fille de ce siècle elle était intriguée par leur puissance, leur présence, mais mr. Dillon lui a fait promettre de ne pas les approcher, et ce qu'elle promet au patron elle ne l'enfreint pas, au risque de perdre sa dose.

prénom ou pseudo. Gaëlle/Mushi
pays et région. France/ Lorraine
âge. 21 ans
célébrité sur l'avatar. Sasha Pivovarova
poste vacant. /
fréquence de passage. ( 7/7 )
commentaire personnel. Un verre de AB négatif svp.

Bienvenue!

Tout d'abord, laisse moi de souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood!

Maintenant que ta fiche est finie, je vais pouvoir la modérer.

Bon, concrètement il n'y a pas grand chose à dire... Tous les champs sont remplis à la perfection, tu as un style très agréable à lire, et je n'ai vu que très très peu de fautes d'orthographe. Ton personnage est intéressant, et tu as parfaitement bien cerné le V. Franchement, bravo, lire ta fiche fut un plaisir !

Juste une dernière chose... Juste un petit détail qui peut être utile à préciser. Que pense Cerise des vampires ?

Voilà, si ce n'est ces deux trois lignes à ajouter, je ne vois rien d'autre.
Si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit, n'hésite pas à me poser des questions !

Bien sur, cela n'empêche pas que tu sois déjà validée ! Yeah ! Tu peux commencer à jouer !

Avant de te jeter à corps perdu dans le rpg - comme tu ne manqueras pas de le faire, hein ? - je vais quand même te donner quelques conseils et indications. La première chose est de remplir complètement et correctement ton profil, y compris la feuille de personnage. C'est peu de choses, mais très utile pour ceux qui n'ont pas le temps d'aller lire ta fiche. Ensuite, je te dirais d'aller créer ta feuille de relations & ta feuille de rp. La première aidera ton perso à mieux s'intégrer parmi tous les autres habitant déjà la nouvelle orléans. Et puis les liens tordus présagent souvent de bons topics ! D'ailleurs, tes topics devront être recensés dans ta feuille de roleplays. ça aide tout le monde, toi comme les autres, ceux qui voudront t'en demander un notamment...
Après, il ne te reste plus qu'à jouer ! Pour pimenter le jeu, n'hésite pas à donner ou relever des défis. Cela peut être vraiment très amusant, crois moi ! Et en parlant d'amusements, la partie discussions t'est grande ouverte. Ne te prive surtout pas de flooder !