callaghan // she's walkin' on sunshine - 100%

prénoms isobel zahia. noms on m'a attribué le nom callaghan, qui me vient de mon père, comme la tradition le veut depuis des siècles. âge je suis âgée de dix-neuf ans depuis peu. date et lieu de naissance née le 1er août 1990, dans la ville d'Orlando, en Floride. race purement humaine. métier je suis en première année d'histoire de l'art à l'université.

apparence physique.
Je ne prétendrai pas être particulièrement plus belle qu'une autre, tout comme je ne l'ai jamais fait au cours de mes dix-neuf années d'existence. Si être jolie se résume à être mince, grande, posséder une peau légèrement hâlée et un parfum naturel de pêche, je dois avouer que je suis, comme des millions d'autres femmes, très jolie. La beauté est relative, pour moi comme pour les autres. Je ne me trouve pas particulière physiquement, d'autres m'ont dit le contraire. C'est donc relatif. Je fais donc partie du lot de femmes qui ont été catégorisées comme «jolies». Il paraît que je n'ai pas à me plaindre, puisque depuis ma tendre enfance, je possède une longue chevelure chatain blond qui tombe continuellement en quelques fines mèches sur mes épaules parsemées de petites taches brunâtres que je tiens de ma mère. Je ne suis ni maigre ni mince, j'oserais plutôt dire que je suis frêle de nature. J'ai une silhouette svelte et élégante qui n'a rien à voir avec mon régime alimentaire, puisque je ne fais absolument pas attention à ma ligne. J'ai la chance de pouvoir m'empiffrer à volonté sans engraisser. J'ai de jolies petits yeux, deux iris vert forêt à la pupille cernée de doré. Les traits de mon visage sont doux, quoi que j'aie eu droit à une mâchoire plutôt large à la naissance, héritage de mon père. Mon visage est d'ailleurs aussi parsemé de ces mêmes petites taches qui recouvrent mes épaules et le haut de mes bras. Elles sont répartis principalement sur mon nez et mes joues, on m'a d'ailleurs souvent dit que cela me donnait un certain air taquin et jovial, ce qui n'est pas totalement faux. Je n'aime pas user d'artifices comme le maquillage, je préfère largement rester au naturel, quoi que je ne refuse jamais une touche de mascara pour allonger mes cils dorés comme mes cheveux. Je suis l'incarnation même de la simplicité, tout simplement.

caractère.
Je ne suis pas quelqu'un qui a beaucoup de caractère, dans le sens qu'aucune pointe de méchanceté ou de malice ne m'habite. Rares sont les fois où l'on peut me voir réellement en colère, les raisons sont fort simples: il m'en faut beaucoup pour me déstabiliser. Par contre, je suis une jeune femme excessivement extravertie, le regard que les gens posent sur moi m'indiffèrent totalement, contrairement à la majorité des gens qui peuplent cette planète. J'ai du sang d'artiste, ce qui contribue probablement à ma façon d'être et d'agir en public comme en privé. La vie m'enchante, la curiosité me dévore. Je serais prête à payer cher pour revivre toutes les époques et les ères qui se sont passés il y a de cela des millénaires et plus encore. J'ai une soif insatiable de savoir. Un désir puissant de tout connaître ce qui m'entoure, que ce soit le fonctionnement d'une cafetière banale au corps embaumé d'une momie vieille de plusieurs siècles que je retrouve dans les musées que je fréquente. Je suis également quelqu'un de jovial, rares sont les fois où l'on ne m'aperçoit pas avec un sourire flottant sur mes lèvres, qu'il soit minuscule ou bien large, dévoilant toute ma dentition. J'aime rendre ma bonne humeur contagieuse puisque je déteste perdre mon temps à me prendre la tête pour de ridicules histoires, je crois que c'est ce qui me représente le mieux.

particularités.
Comme je l'ai déjà dit, tout est relatif. Pour certains, je peux sembler bien banale, pour d'autres non. De mon point de vue, je me démarque principalement par ma simplicité. Rares sont mes camarades à l'université qui ne se prennent pas la tête pour des broutilles. De mon côté, tout va toujours très bien. Si quelque chose ne va pas, je ne m'y acharne pas. Ça ne fonctionne pas, c'est tout. J'apprécie la vie qui m'est offerte, je m'émerveille des milles et une choses que je découvre chaque jour et qui, pour la plupart, vont sembler anodines. Je suis ébahie par l'histoire et ses facettes multiples, par l'art sous toute ces formes. Je suis tout simplement quelqu'un de passionnée. Je n'attend rien de plus que de la simplicité venant des autres, puisque c'est tout ce que j'ai à offrir.

prénom ou pseudo.
Carol-Anne
pays et région.
Québec.
âge.
17 ans.
célébrité sur l'avatar.
Mischa Barton
poste vacant.
inventé par un membre.
fréquence de passage.
à peu près tous les jours.
commentaire personnel.
peu importe sa provenance, mieux vaut ne pas me le dire, j'aimerais bien une petite bouteille de sang, rien que pour voir.

histoire.
Croyez-le ou non, ma naissance fut la plus tumultueuse de la famille. Dans ma vie, je me suis toujours démarquée, mais certainement pas autant que le jour où j'ai pointé le bout de mon minuscule nez dans ce monde d'écervelés. Evelyne, ma très chère maman enceinte jusqu'au cou et aussi grosse qu'une demi baleine, était, à l'époque (quoi qu'encore un peu aujourd'hui), une jeune femme, comment dire, excentrique? Même si elle savait très bien qu'elle allait accoucher d'un jour à l'autre, peut-être l'après-midi même, on pouvait la voir se balader dans Miami, à faire des courses, à acheter des bocaux de cornichons (sa nouvelle découverte miracle durant sa grossesse), à verser ses eaux, un beau matin de mars, dans l'allée huit du supermarché tout près de chez nous... Vous ai-je déjà dit que ma mère était excentrique? Ce matin du 26 mars 1988, ma mère s'est carrément mise à hurler, propulsant sa voix extraordinairement puissante à travers tout le magasin. Ensuite, ce fut la course. Pas question de se laisser porter par quelques âmes charitables qui s'étaient proposées, dieu que non! C'est donc en courant, complètement hystérique à l'idée que peut-être je puisse glisser d'entre ses jambes, que ma mère s'est rendue jusque chez nous. Enfin, jusqu'ici, cet épisode de ma vie ne me concerne pas trop, mais cela devient plus inquiétant une fois à l'hôpital. Ma vie a débuté de façon relativement catastrophique. Pour les médecins, c'était sans doute banal, mais pour ma mère qui accouchait de son premier enfant, c'était tout autre chose. Le travail avait commencé, ma mère hurlait et écrabouillait la main de mon père qui suait à grosses gouttes, au bord de l'évanouissement. Rien de plus banal pour une famille aussi peu banale que la mienne. Le moment de m'expulser en dehors de son ventre vint et quand je sortis, ma mère qui s'attendait à un joli bébé hurlant de santé, vit...un bébé tout bleu, anormalement muet. J'avais le cordon enroulé autour du cou. C'est drôle, n'est-ce pas? Moi, j'en ris aujourd'hui, car je me dis que je devais avoir quelques tendances suicidaires dans le ventre de ma mère, que j'étais trop bien pour vouloir en sortir, mais chaque fois, étrangement, ma mère me regarde avec de gros yeux. C'est probablement parce que ça a été l'épisode le plus éprouvant de sa vie? Allez savoir. Bref, j'ai par la suite grandit dans une famille et un milieu sain et assez aisé financièrement. Du moins, assez pour que je puisse vivre correctement, mais quand même pas suffisamment pour que je devienne l'une de ces petites filles gâtées et capricieuses. J'ai franchi à merveille le niveau primaire et secondaire, ne restait plus que l'université à l'horizon. Déjà toute petite, je jouais au médecin avec mes poupées. Je me prenais pour la Dr Callaghan, je leur mettais des sparadraps dans le front, leur faisait des plâtres à base d'eau et de farine. Mon père voyait déjà sa petite fille en médecine à l'université, ce que j'ai d'ailleurs fait. J'avais d'ailleurs été acceptés à la NYU. Mes parents croyaient que j'en étais passionnée, alors que pour moi, ça ne restait qu'un jeu auquel je jouais quand j'étais petite, rien de plus, rien de moins. Ce n'était pas mon rêve, mais le leur. Ce qu'ils ne voyaient pas, lors que j'étais adolescente, c'est la passion que je mettais dans mes dessins lors de mes cours d'art à l'école, et aussi tous les soirs où ils me croyaient endormis, seule, je dessinais de jolies fleurs et des poney. Elle était là ma passion. Mais sage comme je suis, j'ai écouté la sagesse de mon père et je suis entrée en médecine avec mention d'honneur. Autant vous dire tout de suite que ça n'a duré qu'une année. L'année dernière entière, je me suis acharnée à essayer d'en faire une passion comme l'art l'était pour moi, mais je n'y suis pas arrivée. J'ai échoué la majorité de mes cours, et avant que mes parents ne l'apprennent, j'avais déjà quitté New York et son université pour me diriger par ici. J'avais envi de m'isoler du reste du monde, et ils ont heureusement compris. Je travaille à temps partiel et je vais à l'université à temps plein désormais. Ils me paient un petit appartement vraiment charmant tout près du centre ville. J'ai maintenant tout ce dont j'ai toujours rêvé: la liberté, l'autonomie et la passion. Oui, parce qu'aujourd'hui, j'étudie en histoire de l'art. Je crois que je n'ai jamais été autant dans mon élément que lorsque je suis dans mes cours d'art, que tous mes sens sont en éveil lorsqu'on me parle des mystères de Leonardo da Vinci et de sa Joconde, tout comme je suis passionnée par le David de Michelangelo. J'aurais aimé être l'une de leurs élèves, pouvoir les côtoyer, comprendre ce qu'ils ressentaient en peignant ces toiles ou en sculptant ces monuments incroyables et indescriptibles. Mes parents ont été forcés de voir que jamais leur fille ne serait médecin. Je ne serais pas non plus une artiste paumée qui s'ouvre désespérément une galerie que personne ne visite. Depuis, je sais que j'enseignerais les arts comme on me les as enseigné. Peut-être même que j'oserais parler seulement d'histoire, puisqu'elle me passionne tout autant. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à suivre les cours du soir donnés à l'université quand je ne travaille pas. Je ne me serais jamais douté, dès le moment où j'ai passé la porte de l'amphithéâtre, que l'homme qui m'enseignerait son savoir me passionnerait tant que j'en tomberais amoureuse. Enfin, c'est assez ambigu comme relation, j'en conviens. Ce professeur évoquait chez moi des choses que je n'avais jamais éprouvé jusque-là et je ne saurais pas encore les décrire aujourd'hui tant elles me troublaient. Chacun de ses cours éveillait quelque chose de particulier en moi, il me passionnait par ses récits. Chose étrange qui, contrairement à d'autres, ne m'a pas repoussé, bien au contraire, Elisius était un vampire. J'étais plus qu'abasourdit quand j'ai constaté que l'université avait donné l'occasion à un vampire d'enseigner dans l'un de ses locaux. J'ai compris pourquoi dès le premier cours. Il était extrêmement âgé et il en savait largement plus que n'importe quel historien réputé. Je savais que ce n'était pas bien et qu'il refuserait sûrement mon offre, mais pourtant, j'ai osé l'inviter à prendre un café avec moi, après un cours. Parce que j'avais envi qu'il me partage son savoir, à moi et à moi seule, je n'étais pas rassasiée du cours qui venait de passer, mais j'avais aussi envi d'apprendre à le déchiffrer, il me semblait si mystérieux. À ma plus grande surprise, et il ne m'a jamais expliqué pourquoi ça en avait été ainsi, il a accepté de m'accompagner jusque dans un endroit sympa, un petit café situé près de chez moi. Nous avons parlé et rit jusqu'aux petites heures du matin et avons recommencé à maintes reprises. Lui aussi savait qu'il ne devait pas sortir avec l'une de ses élèves: n'importe quel professeur le sait. S'est alors développé quelque chose d'unique entre nous deux, de l'amitié, puis de fil en aiguille, totalement autre chose. Je ne saurais pas décrire ce que c'est, mais ce quelque chose est très fort. Est-ce ça, l'amour? L'attirance? Je n'en sais strictement rien, mais je suis bien et tellement paisible lorsque je suis avec cet homme avec qui je partage une relation interdite. Lui ne veut pas s'avancer trop loin, mais bien que je le comprenne, je veux plus. Mais Elisius se retient. Parce qu'il est mon professeur et moi son élève, parce qu'il est un vampire et moi une banale humaine. Tout ce qu'il est met mes sens en éveil. Je n'entends que son nom que j'en frémis. Je le pousse sans cesse à me donner plus, à m'exprimer ce qu'il ressent, mais lui reste toujours fidèle à ses habitudes. J'ai besoin de comprendre ce qu'il ressent pour moi, étant moi-même une personne chaleureuse et cajoleuse. Mais j'ai trouvé en cet homme mon opposé, ce qui, chose qui m'étonne, me pousse à vouloir rester à ses côtés.