Elena S. Campbell - A new wolf is here - 100 %

prénom(s). Elena Joy nom(s). Campbell âge. 23 ans en apparence, mais en réalité, j'ai un siècle aujourd'hui. Ca fait des années que je n'ai plus fêté mon anniversaire. De toute manière, il n'y aurait pas assez de place sur le gâteaux pour 100 bougies... date et lieu de naissance. Je suis née en Angleterre, à Cambridge plus exactement le 12 avril 1909. race. (pour les vampires, veuillez préciser le régime)Je suis une lycanthrope, je me transforme une fois par mois pendant 3 jours tout comme mes congénères. Je n'ai aucun souvenir de ma transformation, mais je fais toujours en sorte de m'éloigner des lieux trop fréquentés par les humains. Tuer me rend malade, mais me permet de vivre, alors je préfère largement m'attaquer à un animal plutôt qu'à un innocent humain. métier. Pour le moment je suis secrétaire dans le secteur tertiaire, rien de bien glorieux, mais au moins je reste discrète et c'est le plus important pour moi.

apparence physique.
Mon physique est assez banal je trouve, non pas que je me trouve moche, mais je sais que je ne peux rivaliser contre les mannequins. Bien que je sois née à Cambridge, je n'ai absolument rien à voir avec le physique anglais. Je ne suis pas blonde, mais brune, je ne suis pas blanche mais peau mât. En fait, en me regardant, on pourrait plutôt croire que je suis espagnole ou italienne, alors que je ne sais pas dire un traitre mot dans ces deux langues. Je tiens ma couleur de peau de mon père, dont la famille est originaire d'une ancienne tribu indienne américaine, aujourd'hui éteinte. Mes yeux et mes lèvres quant à eux sont le portrait craché de ceux de ma mère, une anglaise de souche, habituée à la pluie et à la fraîcheur. Ma taille est au-dessus de la moyenne, je suis même un peu trop grande à mon goût (1m78), il n'empêche que j'aime porter des talons. Ce n'est pas toujours pratique pour saluer quelqu'un, surtout si celui-ci ne dépasse pas le mètre 60. Mais bon, j'ai l'habitude maintenant.

Mon style vestimentaire est simple : classe et sexy. Je travaille en tant que secrétaire, donc les jupes crayons et les tailleurs je connais. Même en dehors j'aime m'habiller de façon à me mettre en valeur, et être très féminine. Ca n'a pas toujours été le cas, je me souviens encore du style des femmes dans les années 30, ça n'avait absolument rien à voir avec aujourd'hui ! Et pourtant, je suis passée par là aussi, en essayant toujours de ne pas ressembler à un sac. Un siècle de pratique ça aide quand même un peu. D'ailleurs, j'ai l'impression que depuis que la femme s'est émancipée et s'habille comme elle le souhaite, les hommes nous regarde plus et différemment. Comme quoi, la femme sait comment plaire et se faire désirer ! Si seulement ça n'avait pas mis des siècles à arriver au cerveau des machos...

J'ai beau avoir un physique assez avantageux (j'ai beau me plaindre, je ne grossis pas même si je me goinfre et j'ai des formes bien placées alors..), je ne me sens pas plus sûre que moi qu'une autre. La beauté est subjective, on peut trouver moche un mec classé comme l'un des plus beaux du monde et le contraire est tout aussi possible. Pour ma part, je ne cherche pas à faire l'unanimité, ni chez les hommes ni chez les femmes, mes vêtements, ma façon de me maquiller ou mon attitude me sont propres et ne sont pas calculés. Bien sûr que je mets mes yeux en valeur avec du noir pour attirer le regard, mais c'est avant tout pour me plaire à moi, les autres ils peuvent penser ce qu'ils veulent, ça ne m'empêchera pas pour autant de dormir !

caractère.
Avant de me décrire, je tiens à préciser que je ne réagis pas de la même façon avec tout le monde. Il est normal que je sois sympathique avec les personnes avec qui j'ai de bonnes relations et un peu moins correcte avec ceux que je n'aime pas non ? Bien sûr je m'abstiens d'insulter mon patron s'il me fait des avances, je ne suis pas complètement folle non plus. Mais c'est vrai que j'ai un caractère qui m'aide à ne pas me laisser faire quand la situation l'exige. Que je sois une louve ne change rien à mon caractère ou presque. C'est vrai que je suis très méfiante, mon instinct ne m'a jamais fait défaut et j'ai déjà pu éviter d'avoir des ennuis plus d'une fois.

Je suis une femme endurcie par une longue vie de misères mais aussi de bonheur. J'ai appris de mes erreurs et tente de ne plus en faire aujourd'hui. Je ne suis pas très douée pour exprimer mes sentiments, ça me gène même un peu quand on me pose cette question. Je ne me confie pas non plus facilement, par peur de souffrir sans doute. De toute manière, mes problèmes ne concernent que moi, je ne vois pas ce qu'une personne extérieure pourrait y faire à part me donner des conseils qui m'embrouillerait encore d'avantage l'esprit. Ce n'est pas une question de confiance, mais plutôt de protection. J'ai vu mourir des tas d'amis durant mon siècle d'existence, et je peux vous jurer que ça refroidit vos envies de vous attacher à des humains.

Par ailleurs, j'ai tendance à me laisser facilement emporter, quand quelque chose m'énerve, je le dis et réfléchis ensuite. Malgré l'expérience, je n'arrive pas à me contrôler. Le fait d'avoir une force surhumaine ne m'aide pas vraiment non plus, j'ai déjà failli tuer des hommes plus d'une fois à cause de mon manque de contrôle. Ce n'est donc pas étonnant que je sois célibataire. Pour ce qui est de mes congénères, je n'arrive pas à leur parler convenablement. Ils me rappellent trop ce que je suis et la bête qui dort en moi. Car oui je n'accepte pas ma condition, j'ai même tenté à maintes reprises de mettre fin à mes jours pour ne plus avoir à me voir comme un monstre. J'ai diverses cicatrices sur le corps qui le montrent, elles ne sont pas très visibles vu que je cicatrise vite. Il n'empêche que je ferais tout pour retrouver mon humanité et vivre une courte existence. J'avoue être un brin suicidaire et dépressive, mais c'est ce qui me permet de m'accrocher à la vie que j'avais avant.

Vivre un siècle vous fait acquérir une sacré culture générale, je ne saurais dire combien de livres j'ai lu ni combien de films j'ai vu depuis ma naissance. Cette culture ne me sert pas beaucoup dans mon travail, mais je sais que si je voulais évoluer, je pourrais très bien postuler pour un job haut placé. Et les études me connaissent très bien aussi, j'ai arrêté mon doctorat en médecine à la moitié, ne pouvant plus supporter la vue du sang qui réveillait ma bête. J'ai un diplôme de français qui me permettrait de devenir professeur si je le désirais. Mon accent n'est pas parfait, mais il est déjà plus agréable que les américains de base qui tentent de prononcer des noms de ville en Louisiane.

Pour en revenir à mon statut de lycanthrope, de nombreux aspects de mon caractère ont évolué depuis que la lune est ma mère. Je suis devenue plus sauvage qu'avant, notamment lorsque la pleine lune approche, je peux donc paraître sadique surtout auprès de mes amants, mais je n'arrive pas à contrôler mes pulsions, c'est plus fort que moi. J'ai aussi une ouïe et un odorat plus développé, ça peut être un avantage comme un désavantage. Imaginez pouvoir sentir toutes les odeurs nauséabondes qui ornent votre lieu de résidence, ça vous donnerez plutôt envie de vous boucher le nez qu'autre chose. Je pratique la course depuis quelques années et ma vitesse s'accroît au fur et à mesure de mon entraînement. Je sais me battre, ayant déjà fait quelques sports de combat, mais n'utilise mes capacités que si le danger est vraiment là.

Pour finir, je tiens à rassurer tout ceux qui croit qu'en étant une louve, une femme ne peut plus être douce et aimante. Ce n'est pas du tout mon cas. J'aime la tendresse, mais la montre qu'à ceux qui la méritent. C'est-à-dire très peu de gens. Je n'ai jamais éprouvé le besoin d'être mère, même si je pense pouvoir donné la vie. Ce n'est pas dans mes projets, surtout pas si je choisis un humain comme père potentiel. Hors de question.

particularités.
Ne vous fiez pas aux apparences, j'ai peut-être l'air d'une fille inoffensive et ordinaire mais n'oubliez jamais que je suis également une lycanthrope. Mes dons, même si certains me répugnent, font partie intégrante de moi. A chaque pleine lune, je me transforme en un loup au poil cuivré et aux yeux bleus. Rien à voir avec moi quoi, mais cette bête reste terrée en moi jusqu'à ce que je la libère. J'ai déjà essayé de ne pas me transformer, mais ça me fait plus souffrir qu'autre chose et à la fin je finis par céder de toute manière. J'évite les endroits fréquentés à ces moments là et me cache dans une forêt dense pour être sûre de ne pas faire trop de dégâts. Ma vitesse et ma force ont considérablement accrues depuis ma transformation, tout comme mon ouïe et mon odorat. J'arrive à repérer un autre lycan quand j'en vois un. Il parait que nous avons une façon de nous déplacer qui nous est propre, tout ce que je sais, c'est que mes poils se hérissent lorsque je croise un de mes congénères, je ne cherche pas à observer les mouvements de chacun, j'ai d'autres choses plus importantes à faire.

histoire.
Mon nom est Elena Joy Campbell, je suis née un 12 avril 1909 à Cambridge en Angleterre. Mon père était un professeur d'université d'origine amérindienne et ma mère une femme au foyer, comme la plupart des femmes de l'époque. J'ai connu les deux Grandes Guerres Mondiales, mais c'est la deuxième qui m'a le plus marquée. Je ne suis pas juive, si c'est à ça que vous pensez, il n'empêche que j'aurais préféré mourir tuée que vivre ce qui m'est arrivée. Mais avant d'en arriver là, laissez moi vous parler de mon enfance.

A ma naissance, ma mère et mon père prirent leur toute première photo de famille, vous savez, celles en noir et blanc faites avec un appareil lourd et encombrant. Ils avaient attendu ma venue pour immortaliser leur bonheur, même leur mariage n'avait pas été aussi heureux, enfin ce sont eux qui l'ont dit. J'ai grandi dans l'aisance grâce au travail de mon père, et j'ai pu bénéficier d'une éducation particulière. J'ai appris à cuisiner, tricoter, coudre et faire le ménage très jeune. A l'époque encore, on mariait les filles le plus tôt possible pour qu'elle fonde une famille. Mais la Guerre arriva et le bonheur que nous éprouvions cessa immédiatement. Mon père, et tous ses collègues furent appelés à servir l'Angleterre aux côtés des Français et des Russes. Il fut blessé quelques mois avant l'armistice et dut être hospitalisé plusieurs jours avant d'être à nouveau sur pied. Enfin, si l'on peut dire ça comme ça. Ayant été placé au front, il fut la cible d'un missile qui le blessa à la jambe, aujourd'hui amputée. Il a cependant eu plus de chance que son camarade, mort sur le coup. Ma mère fut effondrée lorsqu'elle reçut la lettre de l'hôpital militaire de Londres, mais je lui transmis l'espoir qu'il pouvait s'en sortir malgré toutes les horreurs que nous avions entendues, nous qui étions restées dans l'arrière pays. Lorsque la guerre fut terminée, mon père fut déplacée à l'hôpital de Cambridge où il resta encore plusieurs mois après son amputation. Une complication était survenue, l'empêchant de se lever sans une aide extérieur. Dès lors, il dut se déplacer en chaise roulante. Le plus important pour moi qui n'avait que neuf ans, c'était que mon père soit vivant. Certes il ne pouvait plus m'emmener en ville pour se promener ni me porter sur son dos comme il aimait le faire, mais il vivait !

Plus rien ne fut jamais comme avant, mon père perdit son travail ce qui entraîna un début d'alcoolisme et de violence. Au début, il ne frappait que les bords de sa chaise, ou les murs près de lui. Mais ensuite il s'en prit à ma mère quand celle-ci lui résistait et refusait de lui donner une bouteille d'alcool. A mes vingt trois ans, je n'étais toujours pas partie de la maison. Je n'avais aucun prétendant et ne souhaitait plus me marier. En aucune façon j'aurais laissé ma mère seule face à cet homme violent que je ne considérais plus comme mon père. Après la crise de 1929, les finances de la famille ne nous permirent plus de vivre comme avant, et les dépenses constantes de mon père en alcool n'arrangeaient pas nos affaires. J'ai tenté plus d'une fois de trouver du travail, mais qui voudrait d'une femme comme moi ? En 1932 donc, mon père fut pris d'une telle frénésie qu'il battit ma mère à mort. Elle ne se releva pas et je compris qu'il l'avait tuée à ses yeux. Ils avaient toujours la même couleur, mais ils restaient ouverts, écarquillés comme s'ils ne voyaient plus rien d'autre que leur agresseur. Mon chagrin fut insurmontable, j'avais tenté de protéger ma mère, mais tout ce que je réussis à récolter fut des coups. J'avais des bleus énormes qui s'étendaient de mon buste jusqu'à mes jambes. J'avais beau les cacher avec mes vêtements, on pouvait voir ma souffrance à ma façon de me déplacer. J'avais essayé de dénoncer le meurtre de ma mère à la police, mais mon père l'apprit et me donna la pire correction de ma vie. A la fin, il me jeta de la maison et je me retrouvai à la rue, en larmes et seule.

Un homme s'arrêta et me proposa de m'aider. J'étais tellement sonnée et faible que je ne pus refuser. Mes vêtements déchirés laissaient entrevoir un bout de ma poitrine, je ne sais pas si c'est cela qui excita l'homme mais une fois arrivé dans ce que je supposais être sa demeure, il me jeta sur son lit et commença à me déshabiller. Je n'avais même plus la force de crier, plus rien n'avait d'importance. Je n'avais plus de famille, alors l'honneur m'importait peu. Il me viola cinq fois de suite cette nuit là. A chaque fois que je l'entendais gémir je priais pour qu'il en ait fini, mais à chaque fois il recommençait, me tripotant des parcelles de mon corps encore vierges de caresses. Je ne me souviens que de la douleur et de la peine. Mais également de la lune, pleine et ronde, brillante par la fenêtre de la chambre. Ce fut la dernière chose que je vis avant de sombrer dans une sorte de coma, laissant là les brusqueries de mon agresseur, qui se moquait bien de me garder en vie ou non.

Lorsque je revins à moi, j'étais allongée sur le ventre, dans la forêt. J'étais nue et surtout seule. Je me recroquevillai sur moi-même pour protéger mon corps d'éventuels voyeurs. C'est là que je me rendis compte que je n'avais même pas froid. Et pourtant, j'étais persuadée d'être dans la forêt avoisinant la ville et aussi loin que remontaient mes souvenirs, nous devions être à la fin de l'automne. Alors pourquoi n'avais-je pas froid ? Je laissais là cette question pour observer les dégâts occasionnés par mon viol. J'avais du mal à différencier les bleus de mon père de ceux de l'homme mais une chose attira mon attention, une chose qui, j'étais certaine, n'était pas là avant. Une énorme morsure sur ma cuisse droite. On aurait dit qu'elle eut été faite par un animal, un loup plus exactement. A cette pensée, mon corps fut pris de tremblements que je n'expliquai pas mais la voix que j'entendis ensuite me fit me retourner et mes yeux s'écarquillèrent d'effroi. L'homme qui m'avait violée se tenait près de moi, aussi nu que moi, tel Adam rejoignant son Eve. Je n'avais pas réalisé à quel point il était beau, grand et musclé. La nuit m'avait empêchée d'apprécier ses traits, et à présent, ils me révulsaient, me faisant constamment penser à la violence dont j'ai été la victime.

"Te voila enfin réveillée ma belle. Il se rapprocha de moi, se baissant pour arriver à ma hauteur. Je tremblais toujours, je n'avais aucun mal à reconnaître le sentiment que j'éprouvais, c'était de la peur. Je vois que ton corps réagit déjà au mien, ça ne devrait plus être long maintenant. En l'observant d'avantage, je réalisais qu'il ne s'agissait pas de mon violeur, mais d'un homme qui lui ressemblait énormément. Son frère peut-être. Je réalisai alors que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il venait de me dire. J'ouvris donc la bouche pour la première fois, mes mots sortant de façon saccadée et d'une voix que je n'aurais su reconnaître. "De quoi parlez-vous ? Et qui êtes-vous ?" Il ne me répondit pas tout de suite, se contentant de m'observer, de me reluquer. Il hasarda une main sur ma peau nue mais je le repoussai, mes forces étaient revenues. "Du calme ma jolie, je veux seulement te montrer..." Il ne termina pas sa phrase, passant un doigt sur ma cuisse. C'est là que je compris que ma blessure, avant si visible, n'était plus qu'une simple griffure qui disparaissait peu à peu. Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, aussi je me demandai si je ne commençais pas à devenir folle. Le souffle court, je demandai une nouvelle fois. "Comment ?! Que m'avez-vous fait !"
"Te souviens-tu de l'état de la lune lorsque mon frère t'a trouvée il y a une semaine ?" "Une semaine !? Je.. elle était pleine oui, mais pourquoi.." "Après s'être satisfait de toi, il t'a apportée dans la forêt. Il pensait que j'allais avoir envie d'un hors d'œuvre supplémentaire, il n'avait pas tord en un sens.." "Que voulez-vous dire ?" "Il voulait que je me nourrisse de toi belle enfant, que je mange chaque parcelle de ton petit corps frêle. Mais l'attirance que j'éprouvais pour toi était bien plus forte que ma faim, déjà pleinement satisfaite..." Il continuait ses caresses tout en gardant son regard plongé dans le mien. Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait, comme s'il me parlait une toute autre langue. "Je ne comprends pas.." Son rire claqua dans l'air telle une gifle et me glaça le sang. "Je t'ai fait mienne. Je t'ai offert l'immortalité et la protection en te transformant en une créature de la nuit. J'ai tué mon frère pour toi, pour que je ne te fasse pas plus de mal que nécessaire lorsque je te faisais l'amour..." "Vous.. vous m'avez violée vous aussi !? Et.. vous avez tué votre frère ! Mais pourquoi ? Je ne comprends pas ! Quelle immortalité ?" Les questions s'enchaînaient dans ma tête, rien n'avait de sens. Mais je fus très vite au courant de ce que j'étais devenue. "Tu es ma louve désormais, je t'ai transformée pour que tu sois mienne et que tu vives avec moi pour l'éternité. J'ai tué mon frère parce qu'il m'était devenu inutile, et il t'avait violée." "Vous aussi vous l'avez fait. Et qu'est-ce qui vous fait croire que je veux être avec vous ?!!" Son rire me gifla une nouvelle fois par sa puissance et son caractère irréel. Il m'avait appelée sa louve, sans que je comprenne la signification exacte de ce terme. Mais Maxence, c'était ainsi qu'il se nommait, m'expliqua tout avec une patience digne d'un professeur. C'était la première fois que j'entendais parler des lycans et de leur existence. Jamais je n'aurais cru que des créatures fantastiques puissent être réelles.
"Maintenant que tu sais tout Elena, tu comprends ce que signifie la mort de mon frère. Je l'ai tué pour toi, pour ton amour, ce que j'attends de toi à présent c'est que tu restes à mes côtés pour toujours. On formera une famille tous les deux, tu me serviras et répondras à mes désirs, je t'ai créée tu m'appartiens désormais."

A ces mots, il m'enchaîna à lui et je sus que j'étais perdue. J'avais quitté l'enfer pour y retourner. Je venais de perdre tout ce qui me restait à savoir mon humanité, pour un homme que je venais à peine de rencontrer et qui était capable de me tuer si l'envie lui prenait. Je ne savais encore rien de mes pouvoirs que pouvais-je donc faire pour lui échapper ? Maxence m'emmena dans son repère, une grotte cachée dans la forêt et me trouva des vêtements adéquats. Il me fit jurer de ne parler de notre secret à personne, de toute manière l'accès à la population m'était interdit. Tout le monde devait me croire morte, c'était pour mon bien, pour notre bien avait-il dit.

Ma première transformation fut éprouvante, j'avais l'impression que mes os voulaient sortir de mon corps, qu'on m'arrachait le cœur à coup de griffes. Aucune douleur ne ressemblait à celle-ci, rien d'"humain" en tout cas. Mes premières proies furent des humains, des randonneurs pour la plupart, Maxence m'avait assurée qu'ils étaient notre seul moyen de survie, que les animaux ne nous servaient à rien. Je lui faisais confiance, après tout, il était un lycan depuis plusieurs années. Quand je lui demandais de me parler de son passé, il esquivait toujours en me disant que ça ne me regardait pas. Ainsi, les années passèrent et je n'appris rien d'autre de lui que ce qu'il acceptait de me dire. La Seconde Guerre Mondiale arriva et à nouveau tous les anglais furent recrutés pour défendre leur pays. Maxence s'était engagé également, prétextant avoir une vieille affaire à régler en Allemagne. Il me quitta en 1941. Je restais seule des mois durant, chassant de plus en plus près des villes puisque plus personne ne s'aventurait dans les forêts. Un jour, je décidai de désobéir à mon compagnon et retrouvai la ville qui m'avait vu grandir, et mourir dans un sens. Je m'arrêtai devant ma maison et m'apprêtai à repartir pour la nuit lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir.
"Elena, c'est toi ?" La voix de mon père résonnait encore aujourd'hui dans mes tympans. Je me retournai et me trouvai face à lui, toujours dans sa chaise roulante mais totalement transformé. Il avait vieilli et semblait plus maigre.
"Tu m'as abandonnée père, je suis morte depuis longtemps." Sur ce, je le quittai et courus dans les bois jusqu'à la grotte qui m'avait servie de refuge toutes ses années. A la nuit tombée, je me transformai en louve pour les trois jours suivant. Mon instinct animal prit le dessus sur le reste et je chassai, sans me préoccuper de ma cible. Mon nom fut prononcé plusieurs fois cette nuit là. Par mon père d'une part et par des chasseurs qui l'avaient accompagné dans les bois pour me retrouver. Il avait réussi à leur faire croire que j'étais vivante et que j'étais en danger. Si seulement ils avaient su que le danger c'était moi ! Je les massacrai tous, sans exception, mon père fut le dernier à rendre l'âme. Il comprit ce que j'étais devenue avant de mourir et ce fut l'élément déclencheur. D'habitude je ne me souvenais pas de mes transformations, mais comment pouvais-je oublier que j'avais tué mon père ? Après être redevenue humaine, je tentai de me tuer par tous les moyens. Je sautai de plusieurs mètres de haut, je me laissai mourir de faim, mais rien ne fonctionna. Je sus qu'il ne me restait plus qu'une chose à faire. Quitter l'Angleterre avant le retour de Maxence, quitter ce lieu maudit à jamais.[/justify]

Je me retrouvai aux Etats-Unis par un pur miracle. Notre avion avait réussi à atterrir sans encombre et surtout sans aucune tentative d'attaque allemande. Je vis en Louisiane depuis 1942, je n'ai plus revu Maxence une seule fois. Il a peut-être essayé de me retrouver mais je m'en moque éperdument. Je ne sais même pas si je l'ai un jour aimé. Sa brutalité m'avait toujours fait peur. Je me suis émancipée, je suis devenue une femme libre et indépendante. J'ai réussi à me réconcilier avec mon corps depuis les sévices qu'il avait connu. Je me suis documentée sur ma race, fais des recherches pour savoir à quand remonte notre origine. J'ai eu du mal à m'adapter au début, la guerre n'était pas encore fini et les entreprises avaient besoin de main d'oeuvre pour continuer leur production. Mon premier vrai travail remonte donc à 1943, une fois que les habitants de la ville s'étaient habitués à ma présence. Ils ne me posèrent jamais aucune question sur mon passé et sur la raison de mon célibat. Très peu de femmes l'étaient encore à mon âge, mais je savais que la plupart attendait leur mari, parti à la guerre. Dans les années 50, j'ai déménagé dans une ville voisine, pour ne pas éveiller les soupçons. Il faut dire que rester jeune éternellement attire les commérages. Et c'était tout ce que je voulais éviter. Au fur et à mesure que les années passèrent, je pris ma carrière très au sérieux. Au début, j'avais pris des cours de couture pour une entreprise de textile, puis j'avais joué le rôle de secrétaire plus d'une fois. Ma vie ressemblait à toutes les autres, à la différence que je demandais trois voire quatre jours de repos d'affiler par mois durant la pleine lune. Les forêts étaient denses autour des villes, je n'avais donc pas de mal à me nourrir. Dans les années 90, j'ai commencé à étudier la médecine, pensant que la vue du sang ne me dérangerait pas. J'ai tenu cinq ans, la bête en moi n'attendait qu'une chose : que je baisse ma garde et que je dévore toutes les personnes autour de moi. J'ai donc abandonné, m'éloignant le plus possible du secteur médicale. Durant mes diverses études, je dus plusieurs fois changé de nom, pour ne pas paraître trop suspecte, mais aujourd'hui, j'ai repris celui qui m'appartient, du moins pour les dix prochaines années.

J'ai côtoyé quelques vampires depuis que leur existence est devenue officielle. Personne ne sait que je suis une lycanthrope à part mes congénères bien sûr. Lors de mes transformations, je fais en sorte de m'éloigner le plus possible pour ne chasser que des animaux, contrairement à ce que Maxence m'avait affirmée, ils sont tout aussi utile que les humains. Ma vie reste banal malgré mon état, je prie tous les jours pour que quelqu'un trouve un moyen de redevenir humain, car ma condition je ne l'ai pas choisie. Je ne l'ai jamais voulue. Et aujourd'hui, je fais tout pour cacher mon identité, en restant discrète et surtout en ne m'attachant à personne qui risque de me compromettre.

prénom ou pseudo. Tiffany/Kiss
pays et région.Alsace, France
âge. 18 ans
célébrité sur l'avatar. Mandy Moore
poste vacant. Non
fréquence de passage. ( 5/7 )
commentaire personnel. Si je devais boire du sang, ce serait du type O.

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

Pour commencer tu as un style fluide et agréable à lire, et ton personnage m'a l'air bien construit. Dans l'ensemble tour va bien donc

Il reste malheureusement quelques détails à modifier. D'abord tu fais l'impasse sur une grande partie de la vie d'Elena, soit de son arrivée en Amérique à la révélation des vampires, j'imagine qu'elle n'a pas passé son temps à danser le madison dans un bar pour vieux, alors il serait bien d'ajouter une ou deux petites lignes sur ces activités pendant ce temps.
Ensuite, il y a quelques erreurs quand à la nature du loup-garou. Tout d'abord la transformation nécessite un morsure et non seulement une griffure. Aussi, dans le dialogue entre Elena et son créature, tu dis que les lycans se nourrissent de sang, alors qu'ils ne sont pas vampires et que c'est plus de chairs qu'il se nourrissent. Enfin, se nourrir d'animaux n'est pas aussi insuffisant que pour les vampires, mais un lycan doit en dévorer bien plus que d'humains pour arriver à satiété.

Quelques petites choses donc, et tout sera parfait (=
J'attends que tu modifie ce qui ne convient pas, et ainsi je te validerais.
oh allez, je suis sûre que ce n'est pas si dur que ça!

Tout est parfait maintenant, ainsi je ne vois rien qui pourrait m'empêcher de te valider (=

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant s'il y a lieu, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. Tu peux aussi faire une demande de création de logement, proposer des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu. Si tu as des soucis, ou des doutes du coté de tes écrits, n'hésite pas à visiter le plumier. Et si un jour l'inspiration te manque, tu pourras toujours demander aux Muses de te concocter de nouvelles aventures.

Nous avons mis en place un système de points : les Gouttes de Sang. Ces gouttes que ta participation à la vie du forum te fera vite gagner, te permettront d'acquérir des biens qui mettrons du piment dans le jeu. Bien sûr, tu as tout intérêt a t'impliquer en jeu et en hors jeu, que ce soit en faisant connaitre le forum ou en devenant Journaliste, Animateur ou Muse.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.

oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!