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 Stay on the scene, like a sex machine.

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Meallán P. Drysdale
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MessageSujet: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 11:50

Stay on the scene, like a sex machine. 288mn8y

Meallán.

pour vous détruire. pour le détruire. tout à votre service. pour quelques instants de plaisirs et d'intenses douleurs. et retourner dans l'abîme. nous ne sommes que de sombres ombres sur la route du temps. nous nous noyons dans l'océan du temps. mais les cages et les maux nous les aimons. la vie comme la mort nous les aimons.



Dernière édition par Meallán P. Drysdale le Dim 20 Sep - 15:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 11:50


les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »


Stay on the scene, like a sex machine. 2ymgjtg
meallán est mon prénom depuis si longtemps et je ne compte pas en changer, car aussi je ne me souviens plus des autres noms qu'on me donna à ma naissance. ils se sont effacés dans le temps, laissant seul celui qui signifie « lumineux, brillant ». pégase est le prénom que j'ai volé aux grecs après qu'ils m'aient volé mes autres. j'aurais tant aimé pouvoir m'envoler dans le ciel, survoler les étendues noirs des abîmes du monde. j'ai enfin ajouté le nom drysdale, je ne sais plus pourquoi ni comment, peut-être aussi je l'ai trouvé beau sur quelqu'un et emprunté pour quelques temps. j'ai aujourd'hui parcouru 936 années et j'aurais du être redevenu poussière, mais mon visage préfère arborer avec arrogance pour l'éternité le visage de mes 18 ans. il y a si longtemps que je suis né, dans la lande d'irlande, une de ce étendues du nord bordées de falaises et de légendes. c'était le six février de l'an 1073. je ne saurais vous expliquer mon extraordinaire longévité que par ma nature de vampire même si depuis plus de neuf siècles je hais ce mot. je n'arrive d'ailleurs toujours pas tout à fait à apprécier le gout du sang des humains, mais cette vomissure synthétique qu'on appelle le tru:blood me dégoute encore plus. alors je me fais une raison. je suis bien obligé de mordre quelques cous, quelques peaux, et j'en trouve parfois la saveur agréable. j'ai presque aimé la chasse mais aujourd'hui, même le sang se paye et j'ai le malheur de détester ce vie là des hommes. je ne travaille pas, du moins pas comme la société l'entend. j'erre dans le monde. je vends mon corps, ma chair, mon sang, mes années même, pour errer un peu plus longtemps encore.




l'Existence est fragile
« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »



le roleplay.
ouais ouais les gars, ça vient

(j'ai un peu abusé niveau longueur, je suis désolée ><)





la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »



Stay on the scene, like a sex machine. Fozx2oprénom ou pseudo. sway in the way
pays et région. france. pas loin de lyon.
âge. ça fait seize ans que j'emmerde le monde, et ça me rend heureuse What a Face
célébrité sur l'avatar. Nicolas Bemberg *_*
poste vacant. non. mais ce personnage est lié a plusieurs pvs. (viens faire un câlin gogo!)
fréquence de passage. on va dire 3-4/7. j'ai pas mal de travail qui m'attend. (et procrastintion quand tu nous tient.)
commentaire personnel. moi je ne demande pas de sang, je vais le chercher à la source. enfin je les préfère brunes, ou rousses parfois. les blondes c'est ennuyeux.


Dernière édition par Meallán P. Drysdale le Dim 20 Sep - 15:02, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 11:50

Quand j'étais enfant, je croyais que le soleil brillerait toujours sur mon visage, et m'éblouirait de sa lumière divine alors que le vent des rivages frappait mon visage. Je croyais que la vie serait belle, et que même dans l'obscurité, le soleil aurait toujours un rayon pour m'éclairer et guider ma route. Je croyais mourir dignement, enterré par mes enfants pour reposer auprès de ma femme dans le plus serein repos, dans le magnifique néant de la mort. Quand je m'asseyais sur les rochers et que je regardais la mer, j'essayais d'y voir toute la beauté de cette vie qui m'attendait, car même si nous n'avions que peu de moyens et devions travailler terriblement pour espérer manger, je voulais croire que c'est ainsi que ma vie serait belle, parfaite, sans aucun accroc, sans jamais changer par rapport à celle de mes parents. C'est le sens naturel des choses. Mais malheureusement j'ai découvert que les choses n'avaient pas toujours de sens, ce sens qu'on m'avait donné.

Maintenant que j'y pense, je crois que j'ai peut-être senti ce jour-là que le fil des choses allait se dénouer, s'étirer et se déchirer. Ou peut-être pas. Je ne sais plus et ne saurais jamais si le matin j'ai bien eu l'impression de sentir un parfum nouveau dans l'air avant d'aller travailler aux champs. Peut-être c'est quand je suis allé dans la lande avec Nuala, que j'ai vu détaler un lièvre entre ses jambes. De toute façon, que pouvais-je bien deviner par des signes aussi fugaces que seul un devin des anciens temps celtiques aurait pu interprété? Ce qui m'attendait dépassait et dépasse toujours de très loin mon entendement. Je n'ai toujours pas compris et ne comprendrait jamais ce que je vis. Et si je ne peux comprendre le passé, je ne pourrais surement jamais prévoir l'avenir. Mais pourtant peut-être est-il déjà là, dans le corbeau que j'entends croasser là derrière, dans la nuit brillante, dans l'obscurité totale de la nuit dont je ne parviens toujours pas à percer le secret. C'est peut-être déjà trop tard, peut-être que de terribles nouveaux évènements se sont déjà mis en place sans que je ne le sache encore.

Comme ce soir là sur le rivage d'Irlande. Il se faisait tard et ma sœur et moi nous étions attardés dans la contemplation de l'océan et de nos pensées. Je ne pouvais pas alors imaginer que tout au bout de cette étendue bleue qui s'assombrissait se cachait une terre immense, une terre aussi magnifique qu'affreuse que je parcourerais pendant tant d'années. Je ne parvenait qu'à imaginer le confort de la vie que je voyais dans le miroir de l'océan, cette vie paisible où j'aurais une femme et des enfants, cette vie où j'aurais pris soin de Nuala, ma sœur préférée. « Je ne te laisserais jamais seule. » Lui avais-je inconsciemment promis, et y avais cru. Je ne me souviens plus de son visage à cet instant, l'expression s'en est envolé comme un grain de sable au vent, éphémère comme chaque instant de la vie, comme chaque grain dans l'infini sablier. Je crois qu'il y avait déjà une larme sur son visage, qu'il y avait de la tristesse dans ses cheveux roux que le vent voulait qu'il soit les cheveux d'un ange. Il y avait l'obscurité sur son visage aussi, la nuit, la lune qui guidait nos pas. Je ne me souviens plus de son visage, seulement du reflet de la lune. Son image, son visage se sont fondus entre mes souvenirs, parmi les plus beaux, et attendent que j'ai la force de les revoir entièrement devant mes yeux. Son visage je crois même c'est un peu mélangé à d'autres, et quand je me souviens des femmes qui ont traversé ma vie, je vois un peu des yeux, du reflet de la lune sur le visage de celle que j'ai à jamais perdue, à jamais trahie. Alors j'ai toujours un pincement au cœur quand je pense aux femmes, parce qu'il y a toujours en elles cette tristesse de les avoir perdues, cette tristesse de l'avoir abandonnée.

Sur la lande où nous marchions, il y avait de grands rochers sur lesquels nous aimions grimper. Je ne sais plus même pourquoi nous allions sur les rochers, mais il était inconcevable de passer une journée sans les gravir jusqu'à leur sommet pour regarder encore la mer, les étoiles ou les nuages, et sentir le vent nous frapper si agréablement les joues. J'ai ensuite toujours cherché d'autres rochers, d'autres promontoires d'où on voyait une ville ou la beauté de la mer. J'ai peut-être cru en sentir l'essence sur Long Island, ou même sur les ponts de New York, mais jamais je n'ai ressenti la perfection, la magie de ces blocs de pierre égarés sur la terre et la mer d'Irlande. L'instant passé, l'instant perdu est toujours plus beau que l'instant présent et l'instant futur, car c'est le seul dont on a l'image exacte. Ainsi le passé me semblera toujours plus beau, même s'il fut douloureux.

En cette soirée d'hiver, nous avions eu la mauvaise idée de nous égarer dans notre chemin et dans nos paroles comme dans nos silences. Nous étions heureux de cet instant doux, sans aucun bruits que ceux des merveilles de la nature, sans aucune lumière que la lune et les étoiles, sans aucune direction que celle de notre vie. Et nos chemins nous menèrent devant les grands bouleversements. Je ne sais pourquoi nous avions pris cette direction, mais ma vie n'aurait surement pas été la même si nous avions décidé de rentrer un peu plus tôt, alors que le soleil nous lançait ses derniers rayons. Nous n'aurions pas rencontrés, été presque surpris par ces deux voyageurs qu'un même chemin avait mené devant nous. Leurs regards, même dans la nuit semblaient venir d'ailleurs, d'un autre monde, de ce qu'on pourrait bientôt appeler une autre dimension, comme si l'endroit d'où il venait et la façon dont il vivait était à des années-lumière de la notre, et si j'avais pu imaginé que les astres n'étaient pas que des points dans le ciel, j'aurais pu croire qu'ils étaient nés sur Mars. C'était un homme et une femme. Ils étaient à cheval et nous étions à pied. Ils portaient de beaux vêtements bien chaud et nous de vieux tissus rapiécés qui nous coupaient à peine de la morsure du froid. Il y avait des lueurs dans leurs regards, des lumières qu'ils semblaient s'échanger, des lumières qui éclairaient la nuit. Après un long silence mutuel, où seul le bruit du vent et des vagues pouvait nous distraire, la femme se décida enfin à briser le silence. « Sauriez-vous où nous pourrions trouver l'hospitalité? Juste pour une journée, et comme nous avons chevauché tout le jour, nous nous reposerons surement tout le temps ou le soleil illuminera la plaine. » Je ne savais pas quoi répondre et Nuala non plus, j'ai senti comme un vide en moi, dans cet étrange et singulière situation où nous étions : des nobles, des gens importants nous parlaient à nous petits paysans d'Irlande. J'ai fini par dire « Vous pouvez venir chez nous, ce n'est pas très grand, pas très riche, mais il y a un feu. »

Aujourd'hui encore je me demande ce qui ce serait passé si je n'avais pas ouvert ma maison à ces étrangers. En fait, je ne me demande pas, je sais ce qui serait arrivé, j'aurais certainement vécu la vie de mes parents et pu veiller sur ma sœur. Mais quelque chose s'en est mêlé et mon chemin est parti dans une toute autre direction ce soir-là où j'ai vu les deux lumières dans la nuit. Nos existences ne sont le fruits que de détails que nos parents ont cru insignifiant mais qui sont autant de grains de sable dans les rouages du temps, et le présent ne fait que piéger de nouveau grains dans son engrenage. Je ne suis qu'un esclave du passé, du temps et je le resterais toujours. Je n'ai pas toujours eu de liberté, j'ai cru en avoir et je sais presque maintenant que je n'en aurais jamais vraiment, entre les égarements dûs à ma façon de vivre et mon attachement à certaines personnes comme autant des lianes, de barreaux qui m'enserrent. Je sais bien que je ne pourrais pas tout seul franchir ces chaines dorées, alors j'essaye de vivre en elles. J'essaye de suivre ma route sinueuse entre la misère et la grandeur, entre la solitude et le monde, entre la déchéance certaine de mon être et le bonheur de quelques instants passés et peut-être futurs.

Il fut certainement un grand bonheur quand le soir suivant notre rencontre la femme fit la plus alléchantes des offres qu'on peut faire à des paysans miséreux d'une campagne irlandaise. Je partais le soir même avec eux, sur le seul petit cheval que ma famille n'est jamais eu. Je croyais alors à tous ces récits, ces poètes itinérants qui nous contaient les exploits des chevaliers, qui nous décrivaient les contrées qu'ils traversaient et la beauté de leur être. Je voyais devant moi se tracer cette si belle route, ce chemin vers la gloire d'un petit paysan qui devient le seigneur de son propre village et dans l'orgueil de mes rêves, roi de mon pays tout entier. Dans l'instant où j'avais fais partir mon cheval derrière les leur, je ne savais pas que j'avais perdu une partie de mon âme, une partie de la liberté, de la beauté de la vie que je croyais avoir avant eux. Je croyais m'envoler, alors que je venais d'entrer dans une cage plus dangereuse encore que celle des plaines de l'Irlande.

N'ai-je finalement jamais vraiment réussi à être libre par moi-même? Bien sûr j'ai vécu seul, très longtemps, trop longtemps surement, mais je n'ai ni vécu, ni été libre. Car toujours attaché à quelque chose, l'illusion de l'image de ceux que j'avais perdu, l'illusion de mon invincibilité, l'illusion de cette vie qu'on aurait mieux fait d'appeler mort. Je me souviens d'être tant de fois tombé dans les bras de ceux que j'ai aimé, d'avoir failli d'avoir pleuré, d'avoir demandé leur tendresse, leur empathie, de leur avoir demandé d'apaiser mes douleurs par un mot doux, par une simple étreinte. A ces instants, je redevenais le petit enfant qui marchait sur les falaises d'Irlande, qui avait subitement peur de ce chemin incertain dans l'abîme dans lequel il était allé plutôt que dans le puits si sûr qu'on lui avait montré. Je crois même que je suis perpétuellement cet enfant, ce petit enfant qui croit encore que la vie peut-être belle même quand elle paraît triste, qui a l'espoir sur son chemin et qui continue sa route même quand plus rien ne l'éclaire. Oui j'ai sombré, mais le fond je ne l'ai toujours pas touché. Il me reste encore de l'air. Je défie le visage de la mort, et je sinue entre les malheurs, et même s'ils me frappent, je les dépasse.

Les nuits de voyage se sont enchainées aussi vite que les dures journées de travail aux champs. Au début je me suis posé beaucoup de questions sur l'étrangeté de ces voyageurs. L'homme semblait soucieux, distant et ne m'adressa jamais la parole, je ne valais vraisemblablement rien de plus que mon cheval, voir peut-être moins qu'un vomissement de mon cheval. La femme par contre me regardait toujours avec des yeux doux, un regard affectueux et maternel que je n'avais même jamais vu dans les yeux de la mère de mon sang. Bien vite j'ai senti dans mes nuits les douleurs de la route sur laquelle je me dirigeais. Je sentais déjà ma terre me manquer, ma mer, ma sœur, ce que j'étais même semblait s'effacer dans le noir de la nuit, parce qu'on ne l'éclairait plus. Je sentais les douleurs physiques du voyage et les blessures et les faiblesses qu'ils infligeaient à mon corps. Leur morsure était plus terrible que celle du froid qui vous glace le sang plus froidement encore. Je sentais bien que j'étais devenu quelque chose d'autre, juste quelque chose, mais je ne pouvais partir, dans les fourrés de ce chemin, il y avait surement plus de dangers que sur la route qui se traçait. Alors je les ait suivis à travers le monde, à travers plusieurs pays. Mes treize ans devinrent quatorze, et presque quinze quand nous arrivâmes dans la ville d'Athènes. Je me souviens que c'était la nuit du nouvel an, la dernière nuit de l'an 1088. Je me souviens surtout que c'est la première nuit où je me suis évanoui alors que l'on venait de m'allonger le cou pour la septième fois de la soirée. Nous venions d'arriver dans ce qui semblait être leur belle demeure et on ne prit pas la peine de me coucher décemment sur le petit matelas de ma chambre. A cet instant j'ai peut-être mis un mot que je ne connaissais pas sur ce que je vivais. J'ai su que la cage dans laquelle j'étais entré de mon plein gré était maintenant pleinement dans les yeux, et ne me quitterait plus jamais.

Il y avait dans la maison d'autres jeunes gens, et quand je les voyait le matin ils avaient l'air tous aussi affaiblis et blanchâtres que moi, comme si la fatalité s'abattait uniformément sur nous. Il y avait beau y avoir des tapisseries luxueuses sur les murs, de l'or sur les bijoux, nous étions tous dans un sale état. Nous étions bien des ombres, des ombres qui cachent sous le masque de l'obscurité leur tristesse la nuit et ne peuvent qu'être démasquées le jour. Nous n'y pouvions rien, et tous avec la force de notre existence essayions simplement de tenir, de survivre, de transformer la cage en un lit douillet. Mais je n'y arrivais pas vraiment, je faisais semblant, et mes maîtres ne semblèrent bien jamais y croire, n'y même s'en inquiéter. L'homme n'avait toujours pas daigné m'accorder un regard, un de ceux-là qui semblaient pourtant si beaux, quand au hasard je capturais dans mes yeux celui qu'il lançait à la femme ou au troisième maitre de cette maison. Oui, ils étaient bien trois, trois à qui nous devions lancer les même regards faux, et qui pouvait d'un mouvement de la main décider de nous renvoyer tous au néant d'où nous venions, et qu'au fond nous n'avions jamais quitté et ne quitterions jamais. C'était vivre dans l'abîme d'un océan, porté par des courants trop puissants, et soufflant irrémédiablement tout notre air jusqu'à se noyer. Je survivais, c'est à dire que je vivais autant que je mourrais entre les griffes, les crocs et les cuisses des trois créatures qui hantaient cette maison. L'homme qui m'avait arraché à ma mère la terre d'Irlande me toisait d'au moins quelque tête, et je n'avais toujours pas dans son estime dépasser le statut d'une bouse de vache. La femme, sa femme, par contre avait toujours ce regard si doux pour moi, et j'étais le seul qu'elle regardait de cette façon, presque comme cette mère que je n'avais plus. Ses traits avaient comme la marque, la cassure de l'âge qu'on aurait brisée dans son élan, comme si le temps avait un jour décidé de ne plus abîmer son si doux visage. Enfin le dernier homme ne daignait même pas descendre son regard sur moi, car à ses yeux je n'étais qu'un tapis, ou peut-être avec un peu de chance une table basse. Il avait pourtant le si léger visage d'un enfant, le visage grave et sérieux d'un enfant qui a arrêté de jouer et d'admirer le monde, et ainsi secrètement j'aspirais à ne jamais voir mes yeux s'assombrir comme les siens, et mes lèvres ne plus jamais sourire comme les siennes. C'était un enfant, tout comme moi, mais quelque chose semblait aussi s'être brisé en lui, aussi terriblement que ce qui se brisait en moi à cet instant.

Je me souviens encore si bien de la douleur de ces instants, cette douleur que je n'osais admettre, cette douleur qui détruisait tout ce que j'avais été et serai jamais. J'étais de plus en plus profondément perdu dans l'abîme. Cette douleur était de chaque instant, chaque sombre moment que je passais. J'étais en train de perdre la lumière des jours que j'avais vécus, des espoirs que j'avais eu, au profit d'une douleur d'un mal d'une blessure profonde qu'aucune année, qu'aucune femme et aucun homme ne pourrait jamais panser. La douleur ne m'a jamais quitté, car elle ne peut nous quitter dès lors qu'elle est apparue un jour, elle se cache dans les souvenirs, dans le creux de notre chair, et chaque poussière du temps la rappelle à nos nerfs. Ainsi j'ai toujours eu mal, j'ai toujours souffert, du passé, des autres, d'être enfermé dans une cage aux barreaux plus ou moins dorés. Il y a toujours eu de nouvelles douleurs, certaines plus terribles que les autres, et les longs malheurs infinis qui s'étendent le long du fil sombre de mon existence. J'ai haï cette douleur comme je l'ai parfois aimée. J'ai aimé souffrir mille morts entre les morsures du temps et des bêtes de la nuit, J'ai aimé souffrir des plaisirs et douleurs de la chair, j'ai aimé au fond souffrir de l'égarement, des tribulations de ma déchéance. J'ai essayé de souffrir, de connaître tous les maux des hommes, les drogues, le sexe, l'argent, et je les ai autant aimés que détestés. Aujourd'hui même j'aime avoir souffert les années où j'étais encore le jouet du temps et de la fortune.



Dernière édition par Meallán P. Drysdale le Dim 20 Sep - 15:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 11:51

Dans l'abîme où j'ai sombré, j'ai toujours cherché la lumière, la petite étincelle au fond de l'océan noir de ma vie, celle qui apparait au hasard de celui qui est là au bon moment. J'ai vu se créer puis se détruire les modes, les rois, les empires et toutes les vies du monde, alors que seule la folie m'entrainait dans une chute qui n'avait et n'aurait jamais de fin. J'ai aimé toutes ces choses que j'ai croisées, tous ces regards, toutes ces beautés qu'on a perdu dans la roue du temps. J'aime ce qui est nouveau, ce qui change le monde, ce qui change les hommes, parce qu'il serait stupide et plus fou que de vivre même, que d'être éternellement la même chose, la même affreuse chose, et de ne jamais accepter que le monde et les autres puissent nous transformer et nous rendre meilleurs. 'ai ainsi toujours voulu changer, voulu rattraper le temps, être dans le temps, car je n'ai jamais pu quitter le monde des hommes et la finitude et la tragédie du monde des hommes. Je suis un homme, toujours, et je cours sur un sentier trop sombre pour rattraper le temps, pour ne jamais être un monstre. Je me souviens dans l'abîme où je suis depuis cette nuit sur la lande de la première lueur que j'ai vu briller et qui a fait briller mes yeux. Le temps et les souvenirs ont effacé la raison pour laquelle je suis entré dans cette église d'Athènes. J'ai surement pleuré, cherché la repentance, le pardon dans la maison de Dieu, entre les grands murs de pierre où on enferme les âmes en prétendant les élever. Je fus tout d'abord saisi par la grandeur du lieu, si loin des petites églises catholiques du fond de l'Irlande où mes parents me trainaient tout les dimanches matins. Non, il y avait là dans la cathédrale orthodoxe le faste, l'immensité et ce que je cru être tout l'or du monde sur les visages des idoles. En réalité, j'étais autant saisi qu'écrasé par cette endroit, et je sentis monter dans mon ventre une sorte de boule de nerfs et je sortis vomir. Et c'est là dehors, alors que je faisais le parfait exemple de la bassesse de ma condition, que je vis la plus magnifique des scènes de ma vie. C'était dans une petite ruelle que s'étaient attroupés quelques personnes, occupés à une entreprise bien étrange. Un homme et une femme étaient au milieu des autres et lançait des phrases que ma faible connaissance du grec ne me permettait de comprendre. Il y avait quelque chose de solennel comme de tragique dans cette scène, quelque chose que je n'avais jamais vu. Comme si tout était déjà écrit à l'avance et que ces deux-là le savaient. L'homme tenait ses bras en croix et semblait souffrir de cette position, de même la femme semblait souffrir qu'il soit dans un tel état. Il me sembla en un éclair reconnaître la Bible, le Christ et Marie Madeleine, mais je ne pouvais croire qu'ils existaient en chair et en os devant moi, c'était tout bonnement impossible. Il me fut impossible d'en voir plus ce jour-là, mais je revins chaque jour où je le pouvait contempler cette étrange illusion de la vie. Et sans le savoir j'avais trouvé l'une de plus grandes passions de ma vie.

J'ai joué beaucoup de rôles, certains qu'ont m'a donnés, d'autres que j'ai choisi. Au fond je n'ai jamais rien été de plus qu'un pauvre acteur, qu'une illusion de la vie, qu'un mensonge à ceux que j'ai croisé. Car qui n'a jamais pu voir le dessous de mon masque? Qui n'a jamais voulu me voir sous mon masque? Je sais bien aujourd'hui qu'il n'y a personne qui ait aimé me voir tel que je le suis – c'est à dire une véritable épave à demi-morte-, car tout le mode préfère voir les grands airs que je me donne, les grands plaisirs ou les grandes douleurs que je peux donner, et jamais non jamais ce qu'il y a au fond de moi. Moi-même d'ailleurs je préfère ne pas savoir ce qui tourbillonne en moi, je le laisse se faire, et je l'enveloppe sus le masque d'une illusion.

Le premier rôle que j'ai joué était surement celui de l'objet docile et inanimé à qui l'on peut tout faire, mais ce n'est surement as un rôle que j'aurais souhaité, si j'avais su ce qu'il m'en risquerais, mais même aujourd'hui, je ne peux plus regretter de l'avoir joué, les choses auraient été différentes, plus faciles peut-être. Je n'aurais surement jamais su ce qu'était le théâtre, ce qu'était de jouer quelque chose qu'on sait pertinemment faux, mais sublime dans sa grandeur comme dans sa bassesse. Il m'est donc devenu un bonheur de jouer, de faire l'acteur, d'être quelqu'un d'autre l'espace d'un instant, et ce plaisir a été immédiat, dès que je suis devenu l'acteur d'abord de la pièce des autres puis de ma propre pièce. Je ne sais plus comment j'y suis arrivé, mais l'on m'intégra bien vite aux scènes que l'on jouait devant l'Église, sous prétexte que « Mes yeux constamment grand ouverts et ma bouche bée empêchait les acteurs de se concentrer. » J'eus d'abord le rôle d'un soldat, puis je fus promu apôtre et un jour je devins le Christ lui-même -enfin c'était aussi parce que le précédent Christ avait trouvé tout à fait pertinent de coincer sa main dans un métier à tisser-. Je compris aussi que ce que j'avais vu n'était que des répétitions, et que l'on attendait le grand soir du Vendredi Saint pour jouer la Passion devant un parterre d'Athéniens. Je dus ce soir là m'enfuir de la maison de mes maitres, et j'étais persuadé de ne même jamais y revenir, car l'on me tuerait surement pour avoir voulu échapper à ma condition d'esclave. Peu importe, je devais jouer. Je sentais déjà ce besoin faire brûler mes entrailles, ce besoin de n'être plus que quelqu'un d'autres, et c'est ce que depuis toujours j'ai fait, quand j'ai parcouru toutes les routes du monde, croyant en être le roi, quand j'ai passé dans les vies des hommes, quand j'ai arraché la vie des hommes, quand j'ai tout détruit pour simplement n'être qu'un monstre. Même quand j'ai été tendre, quand j'ai senti vibrer en moi le frisson d'une émotion, ce n'était peut-être qu'un autre rôle.

Je me suis retrouvé la nuit après avoir été le martyr des hommes à marcher dans les rues d'Athènes entre les larmes, les lumières et l'obscurité, comme l'annonce de ma vie future. Je me sentais déjà mourir dans la subite liberté que j'avais, dans ce que je croyais être une liberté, alors que ce n'était qu'une autre illusion tant j'étais perdu et incapable de suivre un nouveau chemin. J'avais seize ans je n'étais encore qu'un enfant, un enfant que la vie avait déjà malmené à des lieues de là où la vie lui aurait été belle. Il y eut dans mon errance alors un gouffre, une main divine pour m'attraper et m'y descendre. C'était cette main que j'avais toujours connue sur mes épaules, cette main qui les avaient déchirées tant de fois. C'était l'un de mes maitres, l'enfant, je le savais, qui m'avait retrouvé. Je crus même sentir alors qu'il me faisait si mal un peu de douceur, un tout petit frisson de chaleur dans le cœur tout à fait froid qui ne battait plus que pour la mort. Et l'on en revint a faucher mes jours et mes nuits comme les blés dorés dans un champ. Mais quelque chose avait changé, dans le regard du jeune homme, de cet enfant qui ne devait qu'à peine être plus vieux que moi et semblait avoir parcouru plus terriblement le sombre sentier de la vie. Je saurais plus tard que c'est ce qu'il avait vu dans mes yeux ce soir là, dans la mort que j'ai feint, dans la vie que j'ai feint, qui lui fit descendre ses yeux sur les miens.

J'ai tant de fois été regardé et j'ai tant de fois regardé. Des yeux se sont fondus dans les miens, je me suis fondu dans des yeux. On perd tout sens commun face au regard, qu'il soit méprisant, aimant, dévoué, ou terrifié. On dit toujours que les yeux sont les fenêtres de l'âme, et avec tout le temps qu'il m'a été donné pour comprendre les hommes et le monde, je sais que dans un regard, dans le silence d'un regard, on en apprend bien plus que dans un discours. C'est peut-être seulement par eux, seulement par ces trous dans le voile des illusions, qu'on voit l'être, qu'on voit la vérité, qu'on voit sous le masque. Il est pourtant si difficile de comprendre un regard, je n'ai d'ailleurs toujours pas compris les yeux qui descendirent sur moi après avoir joué et souffert le martyr. Je ne comprendrais jamais ce qu'ils cachent, ce qui sous eux se passe. J'ai beau essayer, certains regards restent des mystères dont le code m'est inconnu. Mais je ne désespère toujours pas de le trouver. Ce regard et surement celui qui m'a le plus troublé, oui plus encore que les yeux aimant de la femme ma mère sur mon indignité.

C'est pourtant sans ceux-ci que je ne serais rien. S'ils ne m'avaient pas vu ce soir où j'avais tout juste dix huit ans et l'envie de cesser cette vie de mort ou mon sang venait souiller tout l'honneur de l'homme que j'aurais pu être. J'avais eu la fantaisie de regarder en arrière et de contempler le désastre dans lequel j'avais sombré et sombre toujours. Ce désastre qu'aujourd'hui j'aime même, car il est bien inutile de le haïr. Tant de plaisirs peuvent être trouvés dans la douleur. J'eus ce jour juste avant le soir l'envie d'à nouveau partir, échapper à ce monde que je ne parvenais à aimer et qui plus rien de beau ne m'offrait, pas même un regard ne me donnait envie de continuer à y vivre. Je serais tenté de dire qu'à ce même instant où je pense avec une cigarette devant les flots du Golfe du Mexique, rien ne me retient non plus dans ce monde affreux, dans cette blague monumentale que le sang qui coule dans mes veines, ce sang qui n'est même plus le mien. A cet instant dans mes souvenirs où j'étais devant la mer Egée, ce sang était aussi la dernière attache que j'avais à la vie, comme à la mort. Il me suffisait de déchirer ma peau, de couper une fois de plus cette barrière entre le sang et le vent. Le vent était le seul digne de recevoir mon sang, c'était une offrande à l'un de ces dieux d'avant que je n'avais pas connu, à Dieu qui dans l'au-delà reconnaitrait peut-être l'un de ses enfants égarés. Mais Dieu ne se montra pas à la nuit tombée, alors que je m'allongeais dans l'idée de ma magnifique mort, oui celle que j'avais prévue sur la lande d'Irlande. Dieu ne viendrait plus jamais sur mon chemin, comme il y était venu sur le parvis de l'Église où j'eus la prétention d'être son fils.

Cette cigarette a un gout de charbon. Je me demande encore pourquoi je tiens à fumer ces inutiles ramassis de tabac et les autres drogues qui détruisent tant les hommes. J'ai peut-être un peu de plaisir à leur gout, plus doux parfois que celui du sang. Au bout de toutes ces années, je n'ai pas encore réussi à me faire à ce gout. J'ai envie de vomir si souvent, mais je ne peux pas. Parfois aussi j'arrive à tant l'aimer que ma soif ne peut se tarir en une seule nuit. J'ai été détruit. Je suis détruit. Par les vices des hommes comme par les vices du sang. J'avais avant de devenir ce que je n'aurais pas dû être peut-être encore un peu de vertu, un peu de lumière sur mes yeux, comme un dernier rayon du soleil avant que la nuit ne nous enveloppe tous de son voile de velours noir et ne nous endorme pour l'éternité. Je me suis bien vite emmitouflé dans ce voile, dans ce manteau, dans ce seul allié de ma vie et de ma mort. Je me suis parfois endormi entre ses bras, laissé quelques instants décider de mon sort, puis réveillé pour errer à nouveau dans le monde seulement guidé par mes pas sur le sentiers de l'infini néant.

J'ai cru alors que je mourrais voir le visage de la mort. C'était une belle femme, une femme magnifique même, avec un sourire mutin, avec le désir fou de l'embrasser, comme j'embrasserais tant d'hommes et de femmes, parce que simplement leurs lèvres esseulées étaient une terrible tristesse. La mort me dit de venir, qu'il n'y aurait rien a craindre si je lui prenais la main, si je la serrais quelques instants contre mon âme et l'embrassais pour l'éternité. Mais à cet instant dans le vent où mes lèvres touchèrent les siennes la main du destin m'arracha au bonheur d'embrasser le plus beau don de l'humanité. C'était la main d'une mère qui ne veut pas que son enfant ne souffre, qui ne veut pas voir la vie quitter son cœur, qui ne veut pas qu'il se perde dans le noir. C'était les mains d'une mère qui panse les blessures de son fils tombé au combat. C'était la main d'une mère qui guide les lèvres de son enfant jusqu'à son sein pour qu'il vive. C'était elle. Celle qui m'avait toujours regardé comme une mère et que je n'avais jamais encore regardé comme un fils -et cela surement je n'y arriverais jamais, car jamais je ne fus digne de l'être-. Cette nuit elle fit de moi quelque chose d'autre, quelque chose de meilleur comme de pire, quelque chose que je n'aurais jamais dû être. Elle est devenue ce qu'elle n'aurais jamais dû être et ne serais jamais : ma mère. Parce que je n'ai jamais eu d'autre mère que la mer d'Irlande, et d'autre père que le vent sur la lande.

Je suis devenu un monstre. Depuis qu'Isabel et Eric m'ont arrachés de mon pays, depuis qu'Isabel a changé es jours en nuits éternelles. Depuis que j'ai sombré dans l'abîme du temps qui n'a plus de fin. J'ai été un monstre, le masque d'un monstre, un rôle des plus terribles tragédies. J'ai volé beaucoup de vie, beaucoup de plaisirs, j'en ai donné aussi, j'ai donné beaucoup de mal, beaucoup de mort, j'ai reçu beaucoup de douleurs aussi. Je me suis égarée entre les vices, et trop rarement dans les vertus. Mais je n'ai jamais perdu ce regard d'enfant devant le monde, ce regard d'homme même qui sait que tout est joué d'avance sur l'échiquier des dieux. Je me souviendrais toujours de certains visages, de certains regards qui traversent ma vie, certains ont disparu, certains je les ai gardés dans mes souvenirs, certains je les ai oubliés, certains je les regrette. Je garderais toujours au fond de moi quelques uns, quelques uns qui n'existent plus, ne sont plus que de fausses ombres au fond d'une caverne, celui de Nuala, la promesse que je lui ai faite et que j'ai trahie, celui de Godric, l'enfant qui n'en était plus un, celui qui dans ses yeux avait des années de souffrances que surement jamais je ne transpercerais, de ce mystère pour l'éternité.

J'ai l'éternité et l'océan devant moi. L'océan lui-même est infini. L'éternité elle-même est un océan de larmes, un océan de regards qui se croisent, de reflets du soleil de la lune des étoiles. J'aurais dû depuis longtemps me jeter dans l'océan.

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Meallán P. Drysdale
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 15:44

J'ai tout fini Stay on the scene, like a sex machine. 397901

j'ai fait vraiment trop long ><


Dernière édition par Meallán P. Drysdale le Dim 20 Sep - 16:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 15:52

Meallán c'est le plus beau, le plus gentil, le plus beau, & le plus beau aussi. Meallááán ! 909501
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 16:19

Et Ophélia c'est le plus joli des petits chats (a)
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enfin c'est surtout le plus dangereux.
moi je veux me faire griffer. x)
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Gabriel J. Nielsen
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MessageSujet: Re: Stay on the scene, like a sex machine.   Stay on the scene, like a sex machine. I_icon_minitimeDim 20 Sep - 21:41


Bienvenue! (:
« Ici Gabriel, ou l'Ange pour les intimes, en service pour cette validation... C'est un réel plaisir de faire ta connaissance. »


Monte sur mon nuage, on décolle en destination du monde
merveilleux de la validation de fiche ! Stay on the scene, like a sex machine. 52278


il faut que je te dise. Très franchement ta fiche est une vraie épopée ! Tout est dit dans la subtilité. J'aime beaucoup, vraiment ! De plus, il ne m'a pas semblé y voir d'erreur... Ce qui est en soi plus que bon signe ! (': En plus, avec un avatar pareil... Moi je dis graou ! xD

Stay on the scene, like a sex machine. 53a9na
quoi qu'il en soit. Toutes mes félicitations. J'ai l'honneur de t'annoncer que tu rejoins nos rangs! Tu es validé, héhé !
oh, au fait! Avant de te quitter, je vais te donner quelques tuyaux. Des conseils, entre nous! D'abord, pour te faire des amis, tu devrais créer ta feuille relationnelle. Puis, pour jouer, répertorier ton roleplay. Si tu te poses des questions, tu peux visiter la partie info& more, ou t'adresser directement à moi. Je me ferais une joie de répondre à tes interrogations. ^^

pour finir. Un ultime détail avant que tu prennes ton envol. Pour vivre, le forum a besoin de monde. Aussi, si tu pouvais faire tourner le lien, créer des partenariats, nous tous t'en serions extrêmement redevables.


J'espère sincèrement que tu t'apprêtes à t'amuser parmi nous et je te souhaite un excellent jeu.
729632 À plus tard sur True Blood !
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