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 "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]

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Cerise Lowry
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MessageSujet: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 21:34

Cerise s’était réveillée en milieu d’après midi. Le soleil descendait déjà, les gens normaux avaient presque finis leur journée, elle la commençait. Elle s’était endormie sur son canapé, enroulé dans une couverture, pour calmer les tremblements. Trois jours sans V, c’était si long, elle était apathique, et commençai à prendre conscience de l’état de son appartement, de son état. Elle se traîna laborieusement jusqu'à la cuisine, ouvrit l’énorme frigo, il ne contenait que quelques bouteilles d’eau, et des pommes. Son repas de tous les jours, elle coupa une pomme en deux et en grignota sans grand appétit une moitié, ne parvenant même pas à arriver au bout, puis avala une grande rasade d’eau. Le repas était pris.

Elle jeta un coup d’œil à la pendule. 17h, elle retourna s’affaler dans le canapé, zappant sans but sur les 150 chaînes qu’elle possédait. Sur la petite table devant elle des fioles vidée de V, sauf une, il y en avait un petit fond. Elle devait résister, elle devait le faire, elle n’avait pas besoin de ce truc, même si la fin commençait à la tirailler. Il ne lui restait plus que trois kilos a perdre, plus que trois et Mr. Dillon serait content. Son regard clair passait de l’écran à la fiole, restait un peu fixé sur le liquide rouge, puis retournait sur l’écran. Il n’y avait même pas assez pour une vraie dose, a peine une goutte. Mais assez pour ne pas paniquer, assez pour ne plus penser. Demain elle avait une séance photo, pour elle ne savait même plus quelle marque, Mr. Dillon lui avait dit que c’était très important, elle se devait d’être parfaite, il le lui avait tant répéter ses dernières semaines. Le stresse remonta d’un coup, et elle se jeta presque sur la fiole, avalant le résidus qui s’y trouvait. Si jamais ça n’allait pas, Mr Dillon serait vraiment très fâché, parfois elle lisait tant de colère dans ses yeux, qu’elle avait l’impression qu’il allait la frapper. Il ne l’avait jamais fait encore, mais ses mots étaient plus douloureux que des poignards. Il la rabaissant sans cesse, elle qui n’était même pas capable de réussir une année a la fac, elle n’était bonne qu’a faire jolie, qu’à servir de cintre pour des vêtements qu’elle n’avait même pas les moyens de s’offrir.

La fac… cela remontait si loin. Qu’étudiait-elle déjà ? La littérature ? Non, l’Histoire, et un peu l’art, oui c’était ça. Depuis combien de temps n’y avait-elle pas mis les pieds ? Quel jour étions nous déjà ? Mois ? On était jeudi, oui parce que c’est le vendredi que Mr. Dillon lui redonnait une dose si elle s’était montrée sage. Qu’avait-elle comme cours le Jeudi. Elle n’arrivait pas à s’en souvenir, c’était si frustrant qu’elle en pleurait, ce n’était tout de même pas si lointain ! Elle se leva, chercha dans le fatras qu’était son appartement, un emplois du temps. Il lui fallut une heure pour remettre la main dessus. Son emplois du temps, qu’elle avait fait elle-même, les matières écrites en roses de sa jolie écriture ronde. Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi… ah elle avait un cours le soir, il commençait a 21h, il y avait un petit cœur à coté du nom du prof. C’était si puéril. E. T. Cicero, le prof vampire. Elle s’en rappelait, elle lui vouait tant d’admiration, l’homme était si intelligent. Combien de fois s’était-elle attardé pour bavarder avec lui, lui demander des explications avec le stupide espoir qu’il lui accorde un peu plus d’intérêt qu’à une élève. Elle avait travaillé d’arrache pied dans sa matière, se documentant toujours énormément, lisant chaque ouvrage qu’il conseillait.

Elle se rappelait nettement son visage, plus nettement qu’aucun de ses autres professeurs ou camarades. Comment avait-elle pu oublier ? Sans vraiment réfléchir, elle fonça dans la salle de bain, pris une courte douche, enfila une robe mi-longue d’un rose pâle agrémenter de quelques motifs floraux. Elle avait tant maigris ses derniers temps, que cette robe qui lui plaisait tant avant, flottait autour de son corps. Elle se maquilla, cachant les cernes sous une couche de fond de teint. Sortir. Cela faisait quelques temps qu’elle ne l’avait pas fait, pas toute seule en tout cas. Faire le chemin jusqu'à la fac lui fit l’impression d’avancer comme dans un rêve. Rien ne lui paraissait réel, perché sur ses talons elle avait l’impression de ne pas avancer. Elle se fatiguait beaucoup plus vite qu’avant, si bien qu’elle arriva quelques minutes en retard. Cerise entra discrètement dans l’amphithéâtre, sachant que rien n’échappait au professeur Cicero, elle s’assit dans le fond, loin de la masse des élèves. Dans son sac elle avait jeté en vrac son bloc note, et un stylo, qu’elle mit un certain temps à retrouver. Des gestes machinales lui revinrent, ouvrir le bloc note, parcourir rapidement les dernières notes. Écrire la date dans la marge, numéroté la première page ; prendre note de chaque mot. Mais cela lui paraissait tellement plus compliqué. En guise de date il n’y avait que Jeudi, d’inscrit sur sa feuille. Les notes auparavant si soignées, convenablement surlignées, étaient maintenant complètement erratiques. Une date sans événement ou l’inverse, des noms qui lui évoquaient vaguement quelque chose sans qu’elle se souvienne quoi. Cela avait toujours été si dur ? La main serré sur son stylo tremblait, alors que son autre main soutenait sa tête, elle luttait contre les larmes qui brouillaient sa vue. Pourquoi était-elle venue ? Son manager avait raison, faire jolie sur les photos voilà la seule chose qui lui réussiraient, et lorsqu’elle serait trop vieille pour ça elle irait vivre sur les trottoirs, c’est ce qu’il lui répétait, il devait sans doute avoir raison. Cerise était si perdue dans ses sombres pensées, qu’elle ne se rendit pas même compte que c’était la fin du cours, l’amphithéâtre se vidait et elle restait parfaitement immobile, le regard vitreux fixé sur sa feuille.
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Elisius T. Cicero
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MessageSujet: Re: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 22:41

Réveillé avant le crépuscule, Elisus était resté dans la chambre pour se protéger lâchement des derniers rayons. Enfoncé dans le fauteuil à la manière d’un ancien monarque son esprit était ailleurs, perdu dans les tréfonds de sa pensée, qui pouvait dire si le temps s’écoulait ou pas ? Il était une statue du moins jusqu'à ce qu’il ne sente Eden s’éveiller à son tour. Ses yeux bougèrent alors en direction de la chambre trahissant un signe de vie sur ce corps ancien. Il était temps de se préparer pour travailler. Professeur. Un travail indigne de son âge pour certains, une vaine mascarade pour d’autre, le vampire n’accordait plus d’importance à ce qui pouvait se dire, ce qu’il savait, c’est que lui devait s’occuper de manière à se sentir utile et inconsciemment normal. Prendre une douche lui était inutile mais Elisius aimer sentir la chaleur de l’eau couler sur sa peau, offrant une autre sensation à son être qu’être autre chose que du marbre. La encore il s’immobilisa, l’eau se heurtant contre de la pierre sur le crane de cette créature qui fut autrefois un romain. Poussant un soupire de lassitude, il sortit de la salle de bain, habillé d’une unique serviette autour de lui, Eden était à l’autre de la demeure mais par éducation, Elisus préférait toujours porter quelque chose sur lui. Encore l’une de ses vieille idées que l’on ne lui sortirait pas de la tête. Habillé en l’espace de quelques secondes, sa tenue ne changea pas de son habitude, un pantalon, une chemise blanche rivalisant avec la pâleur de son teint. Ses cheveux commençaient déjà à sécher en quelques bouches désordonnées alors qu’il passait par habitude une main dedans pour les rabattre en arrière.

« Il est temps pour moi d’y aller » murmura t il à l’attention de colocataire alors qu’il plaçait dans son sac quelques chemises et un livre plutôt ancien.

La nuit prédominait enfin et le vampire s’exposa enfin aux rayons de la lune, éclairant ses yeux d’une couleur nouvelle alors qu’il se posait sur sa nouvelle acquisition : Une Harley. Une envie, un caprice qu’il avait satisfait un mois auparavant sous le conseil de ses connaissances. Posant négligemment son casque sur la tête – une fois de plus un geste qu’il faisait plus par soucis d’intégrité que par protection- , il glissa son sac dans l’une des poches attachés sur le coté de sa moto avant de grimper dessus et de la démarrer avec le bruit familier de ses cylindrées.


« Bonsoir professeur ! » « Bonjour Mr Cicero. » Le vampire avait terminé par s’habituer agréablement interpellé de la sorte. Il aurait cependant aimé voir ce lieu en pleine journée, voir ce flot continue d’étudiant alors qu’il se rendait en cours. Mais non, il avait droit seulement à quelques étudiants et collègues qu’il croisait au détour d’un couloir.

L’amphithéâtre était à moitié plein, ce qui pouvait être considéré à une belle performance si on en croyant son homologue de la journée qui parvenait à remplir péniblement 4 rangées. L’avantage était que maintenant, il n’avait que les élèves réellement intéressés. Bon une bonne majorité de filles mais elles étaient au moins attentives et intéressées. Arrivant à l’heure pile, il alluma au passage le projecteur avant de retirer sa veste qu’il posa sur le bureau sans un bruit.


« Et bien, nous nous étions arrêté à la chute de la dynastie Maurya, je vous avais demandé de commencer à vous pencher sur la conquête Musulmane de l’Inde. » lâcha t il de sa voix grave qui résonnait sans l’aide d’un micro dans les lieux.

Beaucoup de professeurs s’aidaient de documents informatiques mais Elisius préférait rester de la vieille école, s’aidant de diapositives et de schémas dessinés au tableau. Ce qui lui avait valu le surnom d’Indiana Jones de la part de certains étudiants. S’asseyant sur le bureau fasse à ses élèves, il commença ses explications machinalement, ses pensées déjà organisées par ordre chronologique alors qu’une partie de son esprit était concentré sur autre chose. Ses instincts de prédateurs avaient déjà repairés toutes les odeurs de ses élèves et il lui était possible de faire l’appel rien qu’à son odorat. Qui a dit que les listings avaient leur utilité ? Laissant un moment de répit à ses élèves pour organiser leur note, il sortit de son cartable une bouteille de trublood, plongeant ses lèvres dans ce sang synthétique pour faire taire cette petite voix qui lui disait de faire un festin de cet auditoire, ce liquide n’était même pas plaisant mais c’était suffisant pour que le vampire puisse penser à ses élèves uniquement comme tels et non comme une banque de sang.


« Je disais donc que ces guerres internes ont considérablement fragilisées ses petits royaumes donnant une occasion aux musulmans d’Asie centrale de grignoter une partie des royaumes du Nord. »

Si jusque la ses pensées étaient tournée vers ses souvenirs, à l’époque ou lui-même était instruit au temple de Saturne. Rapidement ses lointains souvenirs se brouillèrent pour le ramener dans le présent. Sa concentration se porta sur une élève et son regard se posa quelques secondes sur elle comme pour la pénétrer su regard. Ce petit bout d’humain blond et pale semblait avoir changé, si elle avait été auparavant une élève assidue, il avait mis sa désertion sur de quelconque motif. Désintéressée, orientation, abandon. Il avait pensé que son retour était signe de normalité mais l’expression qui lui vint en tête en cet instant était celle la. « Son corps réside mais son esprit est ailleurs. » Marchant aux abords du premier rang tout en continuant ses explications, ses mains dans ses poches se crispèrent violemment. Alors elle en était réduit à ça ? Prendre du V. Son semblant d’intérêt en début d’année n’avait été qu’une curiosité pour les vampires. Qu’elle déception… Elle qui avait voulu gouter aux vampires était gâtée. Avec cet élixir de mort vivant, elle était certaine de bruler à petit feu. Décidant de l’ignorer, il poursuivit son cour et s’arrêtant 5 min avant la fin, dans les temps.


« N’oubliez pas vos projets, il me faudra une liste des binômes, je compte sur votre maturité et vos compétences pour former des duos. »
lâcha t il avec un petit sourire entendu et clair. Un élève lui demanda une référence alors que les gradins se vidaient, lui prêtant le livre qu’il avait amené, ses yeux gris se posèrent sur la silhouette immobile et la seconde d’après, il se retrouva assis à coté d’elle.

« Moi qui vous pensez futée, vous jouez à un jeu stupide. »
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Cerise Lowry
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MessageSujet: Re: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 23:52

Cerise s’était égarée dans le propre flux ininterrompu de ses pensées malsaines. Elle ne voyait que trop bien sa propre déchéance, cela lui était insupportable. Indigne surtout, si sa famille venait à l’apprendre, c’était impensable, elle mourrait en sol américain sans doute, dans un lit d’hôpital de malnutrition, seul sans personne pour veiller sur elle. Et c’était sans doute la le futur le plus enviable qui se présentait à elle. Qu’elles étaient ses rêves d’avenirs avant, professeur, écrivain, elle rêvait de pouvoir un jour apposé son nom en bas d’un article, d’un journal de référence, un article sur le règne de Godaigo pourquoi pas. Tout cela lui paraissait bien insurmontable. Elle avait un travail, tout a chacun avait du passer devant une affiche avec son visage, mais qui regardait attentivement les publicités. Elle avait même joué dans un spot pour L’A.V.L., quelle ironie ! Mr. Dillon n’en n’avait pas été enchanté, il trouvait ça dangereux, mais finalement le chèque avait eut raison de ses réticences, au pire ce n’était pas lui le junkie, se serait Cerise qui prendrait. Qui irait croire la parole d’une Junkie, qui irait sincèrement croire qu’elle ne l’avait jamais voulus, qu’il avait versé quelques gouttes dans un verre alors qu’elle entamait une phase de dépression. Quel homme de bonne foi croirait ça, Mr Dillon était si intègre, Cerise une petite sotte, voilà la vérité pour tout un chacun.

Cerise sursauta violement lorsqu’une voix grave résonna à coté d’elle. Elle ne saisit pas immédiatement le sens de la phrase. Elle leva vers l’homme un regard de biche apeurée avant de reconnaître son professeur. Mêlant songes et réalité elle avait craint que ce ne soit son manager. C’est dans un souffle qu’elle murmura.


« Professeur Cicero »

Peu après le sens des mots du professeur la frappèrent, aussi fort qu’une gifle. Il savait. Comment aurait-il pu l’ignorer ? Elle était si bête d’être venue, voilà que le seul professeur qu’elle appréciait vraiment allait la mépriser. Elle le méritait sans doute, une sale petite junkie. Elle ne se respectait de toute façon même plus elle-même. Cerise baissa les yeux et lâcha son stylo qui roula un moment avant de tomber dévalant les escaliers de l’amphithéâtre, sans qu’elle n’ait esquissé un seul geste pour le rattraper. Cerise se mordit la lèvre attendant que le nœud dans sa gorge s’estompe avant de prendre la parole. Un jeu stupide ? C’était peut être là ou son professeur se trompait, elle ne jouait pas, ou alors elle avait été traînée de force dans une partie, et elle perdait, elle perdait tout, sans avoir rien demandé.

Cerise avait toujours été un peu naïve, mais jusque là elle avait été épargnée, mais son manager avait trouvé la poule aux œufs d’or. Assez stupide pour se laisser piéger, assez naïve pour boire chacune de ses paroles, assez paumée pour qu’il récupère plus que ses parts, assez bas pour qu’elle n’ose plus parlé et surtout assez accroc pour qu’elle revienne en pleurant réclamer sa dose. Cerise, pauvre petite femme, s’était elle-même crevée les yeux pour ne plus voir, elle ne pouvait éviter les miroirs, mais elle évitait son propre regard.


« Je suis désolée »

Elle porta sa main à sa bouche pour tenter d’étouffer un sanglot, qui franchit tout de même la barrière de ses lèvres. Maladroitement elle enfourna le bloc note dans son sac. Elle n’aurait pas du venir, elle aurait sagement dû rester calfeutré dans son appartement, attendre le lendemain matin ou la voiture serait venue la chercher. Pourquoi avait-elle tant tenue à assister à ce cours auquel elle n’avait pratiquement rien compris. Que devait penser son professeur, à la réflexion elle ne voulait pas le savoir elle se le représenterait très bien. Si elle avait été dans son cas, elle aurait songé que cette stupide élève devait être une Fangbanger, qui se moquait complètement de l’Histoire, qui souhaitait juste rencontrer un vampire et qui avait évidement mal tourné, comme toute cette génération.
Pourtant les vampires, bien sur ils avaient attirés sa curiosité, mais jamais elle ne se serait jetée dans la gueule du loup. Bien trop prude, bien trop soucieuse de son intégrité. Lorsqu’elle avait su que son professeur était un vampire, elle avait trouvé cela génial. Il parlerait d’événement qu’il avait peut être vécut ce serait toujours plus intéressant que d’écouter un barbant professeur réciter bêtement des choses qu’il avait lu, et qu’il répétait chaque année au mot près. Elle ne s’était pas trompée, ses cours étaient bien plus vivants. Elle s’en était entichée, en quelques semaines, et se moquaient bien qu’il soit vampire, humain ou même martien.

La main crispé sur la bandoulière de son sac, elle se leva. La tête toujours baissé, elle ne voulait pas affronter le regard qu’elle pensait désapprobateur de son professeur. Mais malheureusement il faisait barrière. Elle n’avait jamais autant haïs les constructions des amphithéâtres, seul la personne en bout de rangé pouvait se lever sans problème et partir. En l’occurrence elle n’était pas en bout de rangée, mais son professeur si. Cerise se mordit la lèvre.


« Je ne reviendrais plus vous ennuyer, je suis désolée »

Elle espérait que cela suffise à avorter toute tentative de discussion. Elle voulait fuir, retourner se cacher sous sa couverture, et oublier à nouveau tout cela. Demain se serait possible, demain elle aurait sa nouvelle dose. La prochaine fois qu’une idée comme cela lui viendrait, elle saurait s’abstenir. La tête toujours penchée, son regard fixé sur ses pieds, elle attendait que son professeur se décale, et elle détalerait sans demander son reste.
Elle était étonnée qu’il prenne le temps de se soucier d’elle, même si c’était pour lui adresser un reproche. A cet instant elle aurait préféré qu’il l’ignore superbement. L’humiliation était d’autant plus douloureuse, elle aurait souhaité que jamais personne ne sache, personne qu’elle respectait autant. D’avantage lorsque cette personne se trouve être un vampire. Certain avait leur propre loi, et on murmurait les sorts terribles qu’ils réservaient aux consommateurs de V qu’ils débusquaient. Cela aussi elle le mériterait. Elle n’aurait jamais le courage de se tuer elle-même, un suicide, sa famille ne s’en remettrait pas, mais si elle était assassinée, cela serait un moindre mal.
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MessageSujet: Re: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 14:23

    Etre à la masse était encore un euphémisme pour qualifier son état. Bon sang ! Depuis combien de temps carburait-elle au V juice ? Elisius pouvait le sentir à plein nez, elle était complètement flinguée. Comment avait elle pu en arriver la ? A une telle déchéance ? Le vampire était profondément déçu même s’il ne le montrait pas. Elle semblait si innocente et raisonnée. Autant de questions sans réponses. Son regard pénétrant se posa sur la jeune femme, la détaillant sans gène afin de mieux évaluer les ravages. Elle était non seulement accro’ mais en manque. Le vampire aurait pu la soulager en lui offrant son sang mais ce n’était pas la solution, on n’aime pas un alcoolique en lui offrant un whisky. Offrir un sang, aussi vieux que le sien, c’était signer son arrêt de mort. Elisius n’avait partagé son sang qu’une fois- il y a bien longtemps- et se rapprocher d’un humain ne faisait pas parti de ses projets. Il n’avait pas souffert pendant des siècles à contrôler sa soif pour faire d’une humaine fragile sa réserve.

    Alors qu’elle se levait enfin pour le fuir, le vampire se leva à son tour calmement, la dominant de son statut son regard posé sur elle. Il aurait ou la charmer pour obtenir ce qu’il voulait d’elle. Des informations, son corps, son sang, les tentations étaient nombreuses mais il avait vaincu une partie de ses démons bien des années auparavant. Détournant le regard avant qu’une idée malsaine ne germe dans son esprit, il décida de lui laisser la chance de s’expliquer : Il était peut être un partisan de l’égalité humain vampire, il ne tolérait pas pour autant qu’ils soient traité comme des objets.


    « Mademoiselle Lowry… » Commença t il par l’interpeler alors que ses mains puissantes, appuyées sur les bureaux barraient d’autant plus le passage.

    « Je vous laisse une chance de vous expliquer. Je ne veux ni excuses, ni supplications. Juste la vérité. » Précisa t il en reposant son regard dans le sien afin de s’assurer qu’il pourrait détecter chaque mensonges. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire mais votre réponse influencera directement mes actes. »

    Il ne la pensait pas foncièrement mauvaise à mentir à la première occasion mais l’expérience lui avait appris une chose. Humain aussi bien que vampire avait fait du mensonge leur meilleur compagnon. Il était donc préférable de toujours se méfier. Trop de précaution n’était jamais de trop.

    Lui demander si c’était la première fois était inutile, il savait déjà la réponse dans ses symptômes et venir ici dans cet état était bien la preuve qu’elle n’avait plus aucunes notions de ce qui l'entourait et surtout du danger. Une partie ne voulait même pas imaginer ce qu'elle avait pu faire pour en obtenir. Leur sang était une drogue, un précieux nectar capables des plus grandes folies. Il se rappelait encore son dernier passage dans l'un des clubs d'Eden. Une femme avait voulu son sang et son corps pour quelques minutes et cela à un prix exorbitant. Seulement le vampire n'était pas à vendre, ni ses services d'ailleurs. Ce n'était pas pour rien qu'il était enseignant, sans doute devait il être capable de se détacher un peu plus. Les problèmes de ses élèves n'étaient pas les siens mais après des siècles de solitude, chaque action désintéressé lui donnait l'impression qu'une part de rédemption lui était accordée. Comme quoi on peut être capable d'un savoir infini et capable de se mentir à soi même.
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Cerise Lowry
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MessageSujet: Re: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeLun 24 Aoû - 22:54

    Cerise conservait son regard rivé sur le sol, c’était inconcevable qu’elle affronte un regard qu’elle devinait réprobateur. Il n’y avait que les objectifs des appareils photo qu’elle parvenait à affronter, même son reflet l’effrayait. L’espoir qu’il la laisse partir sans rien de plus traversa fugitivement son esprit alors qu’il se redressait. Elle était prête à quitter la salle en courant pour ne plus jamais y remettre un pied. Mais son maigre espoir retomba, il lui barrait simplement un peu plus le passage Elle ne pourrait éviter la discussion, l’avorter en prétextant une excuse bidon, sans doute saurait-il que c’était un mensonge.

    Lorsque son professeur prononça son nom, accompagné d’un Mademoiselle, elle s’étonna, cela faisait si longtemps que personne n’avait plus fait preuve de politesse avec elle, cela sonnait presque faux à ses oreilles. Elle releva son visage, une moue entre surprise et appréhension marquait ses traits encore un peu enfantins, ses yeux clairs croisement ceux plus sombre de son professeur, et elle ne parvint plus à les baisser. Cerise mit quelques secondes à comprendre les mots qui s’échappaient de la bouche du professeur Cicero.

    Il voulait des explications. Mais pour quoi ? Son absence prolongée, son allure de cadavre, sa chute aux enfers ? La demande était un peu vaste, elle pouvait jouer les idiotes, mais elle n’en n’avait même pas le courage. Ses yeux se voilèrent, raconter ses derniers mois, les revivre à travers chaque mot, elle aurait aimé l’éviter. Si elle mentait il le saurait, si se muer dans un silence obstiné ne servirait à rien. La seconde partie de la phrase fit courir un frisson d’appréhension le long de sa colonne. Il ne savait ce qu’il ferait… la tuer ou la laisser partir ? La livrer à la justice ? Aucun de ses choix ne la réjouissait particulièrement, si elle se fiait à ce qu’elle pensait savoir de son professeur, il n’était pas cruel, mais comment savoir lorsque cela concernait une addiction au V. Elle dégluti avec difficulté, raconter ce qui la rongeait, raconter ce qui lui était arrivé, que son humiliation devienne public.


    « J’espère que vous avez du temps… »

    Elle prit une légère inspiration, sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle débuta son récit. Elle commença par son arrivé aux Etats-Unis. Le premier rendez-vous avec M. Dillon, la confiance qu’il lui inspirait et le zèle avec lequel il s’occupait de son dossier, de son book, de ses contrats. Les premières semaines, il lui paraissait le manager parfait, il la félicitait de faire des études, de ne pas être une écervelée. Sa popularité dans le milieu croissait et son manager se montrait particulièrement mielleux avec elle. Puis vint un jour ou Cerise refusa le tournage d’une publicité, cela empiétait sur une semaine complète de cour, et le tournage était à l’autre bout du pays.
    Dès ce jour M. Dillon commença à se montrer plus sévère, décalant des horaires, lui faisant vivre des journées incroyablement long, à elle, et aux équipes qui s’en occupaient. Il n’était jamais satisfait. Les grandes marques se l’arrachaient, son image vendait, Cerise s’en moquait, l’argent elle en envoyait une partie à sa famille, et les frais de son manager haussait continuellement, ses explications paraissaient légitime à Cerise qui ne se posait aucune question. Elle n’avait pas besoin d’autant pour bien vivre.
    Puis ce fut son poids, elle était trop grosse, il fallait qu’elle arrête de se goinfrer, il programme des entraînements sportifs. Son coach était un tortionnaire, elle commença à ne plus parvenir à se lever. Elle pensait arrêter le mannequinât et lorsqu’elle soumit l’idée a son manager, il explosa de rage. Cerise ne l’avait jamais vu ainsi, elle était terrifiée, personne n’avait jamais hurlé contre elle. Elle s’excusa, pensant naïvement qu’elle était en tord, qu’elle se montrait égoïste.

    Arrivé à ce niveau de l’histoire, elle se tourna légèrement et s’appuya contre une table, s’asseyant à demi dessus, préférant fixer le vide que de supporter un peu plus le regard scrutateur de son professeur. Elle reprit la parole d’une voix un peu éteinte, ça devenait la partie la plus compliquée.


    « Je rentrais épuisée et démotivée chez moi. Enfin quand je dis chez moi, je veux dire dans l’appartement que mon agence m’a prêté…De mon propre chef, sans prévenir personne, je me suis rendue à un casting pour une campagne pour L’A.V.L. J’ai été prise. M. Dillon était furieux, il n’aime pas beaucoup les vampires, il en a peur je pense. »

    Elle haussa les épaules, comme si cela n’avait aucune importance à ses yeux. Tapant machinalement le sol de son talon, Cerise reprit son récit. Les mots découlaient tout seul, cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas tant parlé, cela lui faisait un bien fou, elle se moquait des conséquences à présent.

    « Ce que je n’avais pas prévu, c’est que cette campagne allait faire exploser la demande. Dès le lendemain de la première diffusion j’étais engagé pour tourner des spots pour le Tru :Blood. Real blood is for suckers. »

    Elle tourna légèrement la tête en prononçant le slogan, avec l’exact ton de la publicité. Un pâle sourire ornant fugitivement ses lèvres. L’ironie de la situation lui laissait un goût amer au fond de la gorge


    « Bref… ma popularité s’accroissait, et mon moral chutait, je n’avais même plus le temps de manger, mais je maigrissais. Ca faisait plaisir à M. Dillon et les autres filles se moquaient moins de moi. C’est un monde cruel, un monde féminin en fait. A cette période je n’allais plus qu’à vos cours, j’avais déserté tous les autres. »

    A ce moment elle pensait encore pouvoir sauver son année. Plusieurs fois elle avait voulu se confier, mais plus personne ne lui adressait la parole. Certains la snobaient, l’idiote mannequin, d’autres trouvaient plus simple de l’ignorer, quand aux quelques personnes avec qui elle échangeait des paroles civilisées elle n’était pas assez proche pour confier ses craintes.

    « J’ai finalement annoncé ma démission, au lieu d’une nouvelle explosion de colère, je n’eu le droit qu’à une dernière requête. Il y avait une réception pour une œuvre de charité, après cela je pourrai annoncer ma démission. Pour la suite ce ne sont que des suppositions, lorsque l’ont trinquait, et que je buvais le champagne offert, je sentais mes forces revenir, et une ivresse qui n’avait rien à voir avec l’alcool. Je suppose que mon manager a versé du V dans mon verre. Il est devenu mon fournisseur officiel, je ne pouvais plus quitter l’agence. Je ne le peux toujours pas, »

    Se l’avouer faisait mal, vraiment très mal. Et en parler lui fit reprendre conscience de son propre était de manque, elle planta ses ongles dans son bras pour s’empêcher de trembler. Ce n’était pas le moment. Le V avait tout changé, elle n’avait plus faim, restait dynamique et enjouée, bien sur rien de tout ça n’était réel, mais c’était trop tard, M Dillon avait maintenant la main mise sur tout, ses comptes entre autre. Le piège avait mis quelques mois a se refermer, mais elle était à peine moins qu’une esclave, une esclave dans un appartement de luxe et qui portait des vêtements hors de prix.
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Elisius T. Cicero
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MessageSujet: Re: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeMer 14 Oct - 8:47

    Sa première remarque lui arracha un haussement de sourcil. Du temps… Il avait l’éternité devant lui. Une partie de lui imaginait déjà une histoire banale, une soirée, des paris. La dernière goute d’adrénaline des jeunes, jouer avec le feu en compagnie de vampires. Depuis qu’il n’avait plus à se cacher combien de fois avait on voulu faire de lui un divertissement ? Mieux valait ne pas faire des comptes, histoire que son opinion sur les humains ne décroisse pas encore un peu. Après tous ils avaient fauté, bien plus que les humains et même si les siècles le séparaient de ses anciens démons, ils ont été bien réels. Il se mit alors à imaginer… Si tous ses humains l’avaient connu pendant ses débuts ? Vampires haineux et vengeur. Puis comme seigneur de guerre. Ironie du sort que de leur apprendre l’histoire aujourd’hui et surtout de se retrouver devant une jeune humaine à faire une leçon de morale.

    Restant debout, la fatigue ne risquait pas de le surprendre, il croisa cependant les bras sur sa poitrine. Le bruit rapide d’un tissu froissé ne gêna pas son récit qu’Elisius écoutait attentivement. Pas une expression ou un commentaire ne vint la troubler. Ils avaient beaucoup à échanger, son regard presque hypnotique captant le sien quand elle acceptait de le regarder dans les yeux, aucun mensonge ne s’échappa de sa bouche. La jeune étudiante pensait vraiment ses dires… comment pouvait elle se mettre des chaines invisibles de la sorte. Si Elisius s’était fixé des principes- comme ne pas tuer d’humain sous la contrariété- il était moins sure qu’il ne balance ses agissements au shérif de la zone.
    Bien entendu tout cette histoire n’était que des soupçons confirmés, aussi bien dans les milieux artistiques qu’huppés, le V remplace la poudre. Dopants, drogues, les usages sont nombreux et tous aussi dangereux autant les uns que les autres. La question était comment agir ? Elle lui avait fait confiance sans qu’il ne la pousse à se confier à l’aide de ses capacités de mort vivant, il devait respecter cet échange.

    Le vampire s’anima à nouveau, quittant son état de statue pour lâcher un soupir. Dans quoi allait-il encore s’embarquer ? Etre droit aujourd’hui ne l’aiderait à racheter ses fautes mais elles pouvaient l’aider l’aider au moins à atténuer la souffrance de son quotidien.


    « Il a une solution à tout ça. Tu peux sortir de cet enfer. »

    Elisius l’avait volontairement tutoyé, les pourparlers étaient devenus si simples avec le temps que leurs rouages n’avaient plus trop de secrets. Donner l’impression de rapprochement et de confiance à son auditoire aide toujours sa cause.

    « Je ne te dénoncerais pas… A une condition… Arrête le V. » Lâcha t il abruptement avant d’argumenter en sentant déjà la détresse l’envahir. « Tu ne seras pas seule, je serais la pour t’aider. Ton fournisseur sera traduit devant les vampires mais je peux cacher tes fautes. Fais moi confiance. Offre toi la chance de sauver ta vie . »

    Excuse moi pour la qualité et la longueur, j'essaye de me remettre doucement au rp et à m'approprier à nouveau mon personnage. Mon temps de réponse est impardonnable et je comprendrais si tu ne veux pas poursuivre notre rp.
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MessageSujet: Re: "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero]   "I've got a sweet broken hearted machine" [Pv Elisius. T. Cicero] I_icon_minitimeJeu 15 Oct - 2:35

Lorsqu'il énonça la solution, comme si cela était simple, un sourire amer naquit sur ses lèvres. Arrêter le V, elle essayait tout les jours. Mais lorsqu'elle retournait au travail, un flacon l'attendait, comment résister alors qu'il lui était jeté à la tête. C'était trop dur, elle était moins que rien. Un rien qui souffrait et à qui l'ont rabâchait la sottise à longueur de journée. Et que ferait-elle, sans argent, sans logement, elle devrait revoir ses parents, et supporter leur regard. Voir la honte qu'elle représenterait pour eux. Il ne pouvait sans doute comprendre. A moins que ce ne soit elle, trop habitué à vivre dans la peur pour comprendre qu'il y avait une issue.

« Arrêter le V... »

Ce serait si merveilleux, pourtant cela lui paraissait impossible, surtout là, en état de manque. Alors qu'elle ne rêvait que de cela pour se calmer. Pour retrouver un semblant de sérénité. Mais elle ne voulait pas avoir affaire à un tribunal de vampire, elle en était terrifié rien qu'à l'idée. C'était impensable, elle en mourrait de peur. Et ses parents en mourraient de chagrin. Qu'allaient-ils penser d'elle ? C 'était un cercle infernal, elle en revenait toujours au même point. C'était la peur qui la guidait, l'angoisse constante, elle était épuisée moralement et physiquement. Sa dose, sa si précieuse dose... Elle porta une de ses mains à son front, retenant de nouvelles larmes, et attendant avant de reprendre la parole que le nœud qui comprime sa gorge se desserre.

« Peut-être que je le mérite, me retrouver devant un tribunal, si je n'avais pas été si stupide rien ne serait arrivé... »


Si elle ne s'était pas montrée si naïve, si elle avait pu comprendre ce qui se tramait dans l'ombre, n'importe qui l'aurait vu. Pauvre petite sotte. Un sanglot résonna dans l'amphithéâtre maintenant vide. Payer le prix de son manque de discernement, expier en quelque sorte ses fautes. Les vampires faisaient rarement de simple procès, les sentences étaient parait-il, cruel. Mais au moins cela la dissuaderait de ne jamais recommencer.

L'aider, le professeur Cicero voulait l'aider, c'était si noble de sa part. Un homme si bon. Comment pouvait-il avoir envie de l'aider. Elle était complètement pitoyable et elle était si honteuse. Elle n'était pas sans savoir que son professeur était un vampire, et pourtant il lui proposait de la couvrir. De trahir les règles des siens.


« Comment pourriez vous m'aider ? »

C'était impensable, complètement surréaliste. Quand elle aurait tout perdu, que ferait-il ? Il finirait par s'agacer. Elle partait défaitiste, elle n'avait plus aucune place pour l'optimisme foncier qui la caractérisait avant. C'était la descente, la dépression, dévalorisation d'elle même. Une légère paranoïa et la peur constante d'être rejetée. Elle s'insupportait elle même dans ses instants. Lorsqu'on en finissait par se haïr, comment songer que ce ne soit pas de même pour les autres.

« Je vais tout perdre.... logement, travail, et en plus je serai assez sobre pour m'en rendre compte... »
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