See these tears so blue, I can stare for a thousand years.

prénom(s). Ophelia Elenore, bien qu'on l'appelle tout simplement Elie. Elle déteste son premier prénom, allez savoir pourquoi... nom(s). Hensley. âge. treize ans d'apparence, Cent vingt-six ans en réalité. date et lieu de naissance. Le 8 Novembre de l'an 1883, en Angleterre. À noter qu’elle n’a absolument plus aucun souvenir d’enfance. race. Lycan. Oh yeah.

“ i feel like i'm going mad again. ”

Une petite fille sanglotait dans la solitude de sa chambre. Sa jolie robe bleue était maculée de terre séchée et ses belles boucles de cheveux si soyeuses n‘étaient plus. Des larmes coulaient de ses paupières et se séchaient sur ses joues pâles. Elle frissonna lorsqu’elle entendit des bruit de pas derrière la porte. Dans un excès de fureur, elle dépouilla Lucy de sa robe et de son mantelet. Chapeau, corsage, manchettes et bottines, tout tombait en lambeaux autour d’elle. Et d’un geste violent elle lança la poupée de porcelaine qui s’y brisa en mille pièces. Son visage se crispa et une nouvelle envie de pleurer lui mouilla les yeux, tandis que dans sa tête retentissait sa propre voix, ouvrant un dialogue intérieur.

« Je ne sais pas, je ne sais plus. Qui tu es, qui je suis. Qui tu aimerais être, ce que tu voudrais devenir, ce que moi j’aimerais faire. Il faudrait d’abord savoir. Savoir comme savent les autres. Avoir la tête aussi remplie qu’eux. Placer des noms sur des visages. Maman, Papa… Et tout le reste. »

« Tais-toi, je ne veux pas te parler ! »

« Pourquoi ? Moi, je me souviens d’une pièce sombre, illuminée par le sang. Beaucoup de sang. Le sang était omniprésent. »

« Parce que moi je ne veux pas me souvenir. C’est tout, voilà. Et puis d’abord, là où je suis, il y a toujours du sang. »

« Pas moi. Je me souviens de la douleur. Des cris. Puis du néant. Du blackout… Quant à toi ? »

« Non, je ne sais pas ! Je me fous de toi. Je te déteste ! Tais-toi, tais-toi ! »

« Je ne crois pas. »

« Vas t’en ! Vas t’en de ma vie ! Je ne veux plus de toi ! Tu m’énerves Ophelia ! Disparais ! Et ne reviens jamais ! »

« Sinon quoi ? »

« Sinon, je le dirais à Nicholas, et il te chassera encore. Moi il m'aime, pas toi. »

« …Adieu Elie. »

Mais la colère l'avait déjà assommée, et elle s'était endormie, abandonnant sa conscience, abandonnant son passé.

“ i believe that you and me last forever,
all day and nighttime yours, leave me never. ”

Le soleil s’était enfin couché sur Edimburgh. Dans l’obscurité de la nuit, le ciel et la mer se confondaient. Les vagues déferlantes étalaient sur la rive leurs larges éventails, faisaient pénétrer de blanches ombres dans les profondeurs sonores des cavernes, puis reculaient en chantant sur le gravier.

L’arbre secouait ses branches, et ses feuilles éparses tombaient à terre. Elles se posaient avec une précision parfaite à l’endroit exact où elles attendraient la pourriture. Le vase brisé qui tout à l’heure avait contenu la rouge lumière ne versait plus dans le jardin que ses rayons noirs et gris. D’épaisses ténèbres rendaient plus obscur encore le vert sous-sol des plantes. La brise se taisait et un mouvement de succion ramenait le ver à l’intérieur de son gîte étroit. De temps à autre, un brin de paille blanchi, arraché à un nid abandonné, tombait dans l’herbe sombre où se flétrissaient les pommes. La lumière ne dorait plus la cahute du jardinier, et la toile d’araignée vide de mouches pendaient à un clou. Toutes les couleurs s’étaient mélangées dans la chambre d’enfant. Les coups de brosse de l’artiste devenaient maladroits et lourds; les bahuts et les chaises mêlaient leurs masses brunes dans une vaste épaisseur de noir. Du plafond au plancher, les ténèbres tapissaient le mur de leurs immenses et tremblants rideaux roses que le vent provenant de la fenêtre grande ouverte fouettait de toute sa force. Dehors, on pouvait entendre une tempête soulever les vagues et agiter l’océan, et s‘abattre sur les collines volcaniques environnantes. Un éclair, un hoquet. Deux éclairs, un sursaut. Trois éclairs, un hurlement de petite fille.

« Nicholas ! »

Cela faisait trois ans qu’ils avaient quitté l’Angleterre pour l’Écosse, et Élie ne s’était toujours pas acclimatée aux intempéries océaniques. Une main se posa sur la couverture sous laquelle elle s’était cachée, et glissa de tout son long pour en soulever l’extrémité et dévoiler le visage de la demoiselle effrayée, éclairée elle et sa poupée recollée à l’unique lueur d’une faible lampe à huile tenue par l‘autre main. Sur sa peau légèrement halée coulaient de minuscules larmes, son regard empli d’eau était implorant. En apercevant le visage de celui qu’elle appelait grand-frère, Élie, terrorisée par l’orage, se précipita dans ses bras, espérant que son étreinte chaleureuse la rassurerait et la protégerait de la foudre.

« Ce n’est qu’une poignée d’éclairs. N’ais pas peur, il ne peut rien t’arriver à l‘intérieur. Je suis là... »

Calmement, sereinement, il lui adressa un sourire plein de réconfort, puis baisa le front couvert de sueur de la jeune fille tout en dégageant quelques mèches de cheveux de ses yeux. Après déposer la lampe sur sa table de chevet, il essuya du bout des doigts les quelques larmes qui perlaient encore ses joues rouges.

Trois années auparavant, elle avait failli mourir, mais Nicholas l’avait sauvée, juste à temps... Afin de la garder sauve il lui avait offert l’unique chose qu’il possédait; la vie éternelle, celle du lycan qu‘il était. Et le choc de la transformation avait effrité sa mémoire. Pourtant, toujours Élie gardait l'impression que depuis le jour de sa naissance elle haïssait l'orage, et que le nord du Royaume-Uni n'était pas sa véritable demeure. Elle appartenait à un tout autre monde que ces rives perdues au milieu de nulle-part... Mais elle aimait son frère, et savait qu’il appréciait cet endroit, cette maison, cette plage, puis, il fallait reconnaître qu’en temps de pleine lune, les déserts démographiques étaient assez pratiques pour éviter des décès accidentels.

« Tu seras toujours là pour moi, n'est-ce pas ? » Murmura-t-elle dans un souffle.

« Toujours. » Répondit-il sans toutefois détacher son regard d'elle.

Élie avait beau avoir dix-sept ans, jamais elle n‘avait été mêlée à d‘autres jeunes gens, et son apparence de préadolescente laissait à Nicholas l‘illusion qu‘elle était encore une fillette, et qu‘elle avait besoin d‘être couvée comme telle. Malgré les années qui s‘écoulaient, elle restait sa petite sœur adorée, si douce et si fragile à la fois… Mais aussi si destructrice et instable, en raison de la bête qui l'habitait et qu'elle refusait d'admettre comme étant réelle.

“ And I love to live so pleasantly, live this life of luxury,
Lazing on a sunny afternoon... In the Summertime. ”

Quittant le sol écossais, un immense sourire illumina le doux visage d’Élie, dont le cœur était empli de joie telle, qu’il lui semblait que de sa poitrine allait éclater un ballon fait d'un surplus de bonheur. Elle avait finalement convaincu Nicholas de quitter la grisaille du Royaume-Uni pour les côtes ensoleillées des Etats-Unis d’Amérique. Ils quittaient donc l’english summer rain pour la sècheresse équatoriale. Jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse que lors du décollage de l‘avion. Un siècle cloisonné au fin fond de nulle part avait été amplement suffisant, Élie appréhendait avec impatience sa toute nouvelle vie chez l’Oncle Sam. Nicholas avait opté pour la Nouvelle-Orléans, plus grande ville de Lousiane, et ville natale du célèbre Louis Armstrong. D’ailleurs, durant les huit heures de vol nécessaires pour rejoindre le pays des hot-dogs et de Mickey Mouse, la demoiselle ne cessa de fredonner discrètement la superbe chanson What a wonderful world, chose qui amusa beaucoup sa voisine de siège, accessoirement fascinée par l’air de poupée que lui donnaient la petitesse de son corps, l’azur de ses yeux et la blondeur de ses cheveux bouclés.

« Es-tu déjà allée en Amérique, ma jolie ? »

« Jamais, Madame. » répondit-elle poliment, tout en cachant son étonnement de l’étrange accent de la femme.

« Oh, et bien je suis certaine que tu vas t’y plaire. En général, les jeunes de ton âge apprécient. »

Elle ne répondit pas mais le sourire qui étira la commissure de ses lèvres et ses yeux pétillants d'allégresse en dirent long sur l’intense émotion qu’elle contenait. Tandis qu’elle admirait les nuages cotonneux qui l'entouraient, et l’étendue d’eau au-dessus de laquelle elle volait, elle se demandait si elle n'avait pas véritablement atteint le paradis. Il était fou de se dire qu'elle était en apesanteur, au-dessus des maisons et des oiseaux. L'état de béatitude dans lequel elle était laissait rire les hôtesses qui passaient près d'elle. Elie s’imaginait déjà toutes les merveilleuses choses et les belles personnes qu’elle s’apprêtait à rencontrer en Amérique. Il lui donnait l’envie soudaine, comme dans les dessins animés, de chanter et de danser pour exprimer sa joie… Cependant le regard attentif de Nicholas près d’elle l’en dissuada.

C’était toujours ce regard étrange porté sur elle qui la laissait interdite. Le genre de regard qu’on vous lance lorsqu’on vous cache quelque chose… Cette chose qu’Élie n’avait jamais su saisir en lui, et qui pourtant renfermait le terrible secret de son enfance oubliée. Elle ne le découvrirait probablement jamais, à moins d'un coup du destin particulièrement inattendu...

prénom ou pseudo.
Julia Child, bon appétit ! x)

pays et région.
France !

âge.
Seventeen.

célébrité sur l'avatar.
Jessica Stam.

fréquence de passage. ( ?/7 )
ça dépend.

commentaire personnel.
De l'elixir !

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

Et bien c'est simple, clair, court et concis. Mais cela est loin d'être un défaut, bien au contraire, tout est dit en seulement quelque mots, et le tout est saupoudré d'un subtil parfum de mystère et d'étrangeté. Et je me dis que la schizophrénie, ça lui va bien
Trève de blabla, j'aime, j'approuve et je valide.

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant s'il y a lieu, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. Tu peux aussi faire une demande de création de logement, proposer des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu. Si tu as des soucis, ou des doutes du coté de tes écrits, n'hésite pas à visiter le plumier. Et si un jour l'inspiration te manque, tu pourras toujours demander aux Muses de te concocter de nouvelles aventures.

Nous avons mis en place un système de points : les Gouttes de Sang. Ces gouttes que ta participation à la vie du forum te fera vite gagner, te permettront d'acquérir des biens qui mettrons du piment dans le jeu. Bien sûr, tu as tout intérêt a t'impliquer en jeu et en hors jeu, que ce soit en faisant connaitre le forum ou en devenant Journaliste, Animateur ou Muse.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.

oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!