Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Sortie PlayStation 5 Pro : où ...
Voir le deal

 

 If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Ophelia L. Wilcott
Vampire
Vampire
Ophelia L. Wilcott


Messages : 56
Date d'inscription : 20/09/2009
© Credits : Eox.

You want some more ?
Gouttes de: Type de sang à définir
Poche de ce sang:
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Left_bar_bleue5/300If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty_bar_bleue  (5/300)
Topics : ON

If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitimeLun 21 Sep - 19:54


If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Geeblood5 If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! 100stam5
Jared & Élie.
Ses yeux gris étaient à présent d'un bleu azur éclatant. Ils luisaient grâce à l'astre soleil qui avait brillé fort ce jour là, si fort d'ailleurs que ses rayons avaient fait de l'ombre aux nuages. Même ses cheveux blonds et sa peau halée empestaient le soleil. Bronzer sans même s‘en apercevoir était devenu une habitude en ce lieu si sec, et Élie adorait ça. Ce temps sublime était devenu, contre toute attente, quotidien, étayant fortement l'humeur explosive de la petite fille qui marchait joyeusement dans la rue. Elle se fondait dans ce décor baigné de lumière, elle y était ancrée... Non pas par la couleur relativement printanière de ses vêtements ni même par sa démarche rapide et légère; mais plutôt par un teint de pêche et un sourire pendu au coin de ses fines lèvres. Tout paraissait plus coloré qu'à l'accoutumée, chez elle qui d'habitude ne prêtait aucunement attention aux couleurs pastelles qu‘elle portait. Fermant ses yeux elle se laissa un instant bercer par le vent.

Trois mois, environ quatre vingt treize jours qu’à l’instar de Christophe Colomb, Ophelia Elenore Hensley était arrivée en Amérique. Comme chaque jour depuis un certain temps, cette matinée s'était on ne peut mieux déroulée. Jamais ô grand jamais elle ne s'était aussi bien sentie. Se réveiller aux aurores devenait un plaisir, elle appréciait à présent prendre son temps pour admirer le lever du soleil aux couleurs chaudes et réconfortantes. Elle était tout bonnement fascinée par ce qui faisait de la Nouvelle-Orléans la Nouvelle-Orléans. Surtout par un chose qui était pour elle toute nouvelle; l’école. Elle s’intéressait à absolument tout ce qu’on lui enseignait, s’émerveillant du fait d’appartenir à une communauté d’élèves et d’enrichir sa culture générale. Élie dévorait ses cours presque autant que les dizaines de barres chocolatées qu’elle descendait par jour, en vue de sa faim de loup pour le moins conséquente. Malheureusement, sa maîtresse, Madame Trinklebury, semblait plus apprécier la soif de connaissance de sa jeune élève que son envie constante de nourriture, surtout lorsqu‘en plein cours elle entendait Élie mâcher derrière son dos. Mais elle n’y pouvait rien ! Après avoir passé plus d’un siècle en Écosse avec son frère Nicholas pour unique compagnie, il était difficile de plonger dans un océan social de chair fraîche sans se sentir alléchée… Aussi, afin de répondre à l'appel de son estomac grondant, tout en gardant un minimum de respect à l’égard de la durée de vie de ses petits camarades, elle avalait à peu près tout ce qui pouvait lui tomber sous la main.

Le crépuscule commençait à peine à pointer le bout de son nez lorsque l’autobus scolaire se gara face au muséum d'Art de la Nouvelle Orléans. Ce week-end de Septembre était synonyme de sortie scolaire pour les jeunes gens qui se préparaient à visiter les musées de la région et à camper sur un ancien champ de bataille de la guerre de Sécession. La grande aventure qui ravissait peut-être plus les petits que les grands qui étaient chargés de les surveiller, comme Mrs. Trinklebury, par exemple, qui s‘indignait une fois de plus en voyant le manque de respect dont la petite nouvelle faisait preuve en mangeant et buvant en pleine exposition visuelle d‘art contemporain. Décidemment, elle n’avait aucune envie de goûter aux sucreries qu’Elie lui proposait aimablement. « Assez, miss Hensley ! Vous êtes privée de visite pour ce soir, restez à l’entrée jusqu’à ce qu’on vienne vous chercher, et tâchez de réfléchir à votre comportement insolent ! »

Ses petits yeux ne tardèrent pas à s’emplir de larmes tandis qu’elle alla à regret rejoindre le banc près de la porte d’entrée. La fillette aimait les histoires insolites, les statues rigolotes et les tableaux plein de couleur qui animaient les murs blancs du muséum; qu’on lui interdise d’assister au reste de cette exposition palpitante était une réelle déchirure pour son petit cœur.


Dernière édition par Ophelia E. Hensley le Ven 25 Sep - 17:09, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Jared Wilcott
Vampire
Vampire
Jared Wilcott


Messages : 117
Date d'inscription : 20/07/2009
© Credits : -Redja-
Emploi : Historien au Musée

You want some more ?
Gouttes de: Tru:blood
Poche de ce sang:
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Left_bar_bleue42/300If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty_bar_bleue  (42/300)
Topics : ON

If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: Re: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitimeVen 25 Sep - 1:19

Encore une autre journée. Une journée parmi tant d’autres. Jared traversait les mêmes corridors et les mêmes portes pour ce rendre à ce même bureau. La seule chose qui changeait au-delà du temps, ce sont les livres, les textes anciens et des brides sur des pierres. Ces hommes qui ont tentés d’expliquer leur existence au travers des mots, des symboles et des signes qui semblent, à première vue, incompréhensible. Pourtant, il suffit d’un regard pour comprendre. Les anciens ne sont pas sots. Il y a une logique. C’est aussi beau que de l’art. Un tableau inondé de parole qui ne souhaite qu’être entendu. Jared prend le temps de les entendre. Tout ce défilait rapidement dans sa tête. Chaque trait, chaque courbe forme un tout à ses yeux. Ils bougent sans arrêt suivant la chronologie des mots.Ils s'illuminent en saisissant les propos transcrit sur la matière. La fierté se voit sur son visage blanc. Il a réussit à comprendre les anciens, à déchiffrer ces mots, ses traits, ces symboles que personne n'a pu lire jusqu'à aujourd'hui. Cela ne prit qu'un homme. À vrai dire, qu'un vampire.

La plume dans sa main glacé écrit sans hésiter cette traduction sur papier. Il ne souhaitait aucunement perdre toutes ces données importantes. Il est rapide, même très rapide. Dans ce corps de jeune adulte, il y avait plus de 100 ans de connaissance. Jared possède un très grand écart comparativement au simple histoirien de bureau. Il est peut-être intelligent, mais c'est ce qui le nuit dans ces lieux. Ces compatriotes de travail n'apprécient pas cette rapidité et tous les acquis du jeune vampire. Parmis eux, certains sont de ceux qui repoussent sa race ne souhaitant pas coohabiter avec des buveurs de sang. D'autres sont simplement jaloux espérant obtenir plus de reconnaissance envers les supérieurs. Cette reconnaissance, il ne la reçoit guère. C'est peut-être mieux, ainsi. Ces hommes ne font que chercher la tâche ne voulant pas admettre qu'un être peut exceller du premier coup. Voir ce jeune vampire triompher de part les multiples ouvrages décodés les rendent tendus et éffrités. Un petit merci et un autre travail l'attend à son bureau. Heureusement, ceux-ci n'iront pas le déranger. La peur est toujours difficile à vaincre...

Il rangea le tout dans une boîte accompagné de l'objet d'art analysé. Sur son charriot, il déposa la boîte précieuse et amorça son chemin vers le quartier de ses supérieurs. Ils sont au 2 ieme étage. Même si le temps ne l'affecte plus, Jared doit en prendre conscience. C'est ainsi qu'il peut déterminer la position du soleil. Selon la période de la journée, Jared peut fréquenter que quelques pièces, mais les autres lui sont totalement
interdit. Il utilise des passages où les rayons lumineux sont absents ou presque. C'est un processus qui nécessite de la patience prenant des chemins plus longs et plus complexes pour atteindre son but. Il n'a guère le choix; son existence en dépend. Par le fait même, il tente d'éviter les salles les plus achalandés ne voulant pas croiser des humains au sang chaud et frais.

Les roues rouillées du charriot criaient sans cesse n'étant pas entretenues. Elles prenaient de l'ampleur lorsque Jared franchit le seuil de l'entrée principale. Cette pièce vaste créait de l'écho au moindre son projetté. Regardant droit devant lui et cette boîte, il ne fit point attention à son supérieur qu'il croisa sans s'en rendre compte;

Arrêter, mon cher. Vous avez terminé avec le parchemin ?

Oui, monsieur.

Parfait ! Quelle rapidité ! Nous allons vérifier votre traduction avant de l'exposer pour être sur que ceci soit présentable au public. Donc, je vais pouvoir vous donnez ceci...

Il déposa un autre boîte qu'il posa sur son charriot.

Une vieille femme de la région nous a donné ce livre disant qu'il a été donné aux membres de sa famille de génération en génération. Il serait centenaire.C'est en latin alors j'imagine que cela ne sera pas compliqué pour vous de le traduire. Elle nous en fait cadeau. Vous allez pouvoir me traduire cela cette semaine ?

Jared ouvrit la boîte et vit la livre poussiéreux et ravagé par le temps;

Monsieur, ce livre à plus de 500 pages.

Vous allez y arriver.

Il s'apprêta à prendre congé quand il se retourna vers le vampire;

J'oubliais. J'aimerais que vous évitiez la salle # 6 cette après-midi.

Et pourquoi donc ?

Il y a une classe de jeune adolescent à l'intérieur. Donc,...

Que voulez-vous insinuer ?

S'il-vous-plaît, soyez compréhensif...

Jason devenait très tendu regardant son supérieur dans les yeux. Ainsi donc, il l'interdisait d'autres salles pour éviter de se faire remarquer par des jeunes ? Avait-il honte de son employé ? C'était vraiment insultant d'entendre encore genre de stupidité.Le monde n'a pas changé. Le mot monstre est encore attribué aux membres de son espèce. Les seuls monstre sur cette Terre, ce sont les hommes.
Le vampire ne dit rien ne faisaint que regarder son supérieur. Sentant cette menace, celui-ci changea d'attitude devant plus doux et nerveux;

Faite attention, alors, je vous prie.

N'ayez crainte...

Aussitôt, l'homme quitta la pièce. Ces mains serraient bien fort la boîte sentant la présence de son employé effrayant derrière. Jared n'hésita pas à le suivre du regard amusé par la peur qu'il a transmis à cet homme. Aussi imbécile que les autres...
Durant son parcour, son regard s'arrêta vers une silhouette à l'extrémité de la pièce. En fait, ce fut d'avantage la voix qui le fit changer de route. Des pleurs, en vérité. Des pleurs de jeune fille.Une jeune fille qui n'était pas comme les autres. En fait, il n'y en avait qu'une qui pouvait le blesser de cette façon.

Cette voix aussi douce qui caressait sans cesse ses oreilles en l'entendant rire dans les jardins, aussi tendre de part sa tonalité et tellement délicate qu'on ne peut plus s'en détacher. Il ne peut s'agir qu'elle. Non, c'est impossible.

Il avait peur. Ses mains froides s'accrochèrent au charriot ne voulant pas regarder à l'autre bout de cette pièce. Si ce n'était qu'un rêve, qu'une illusion ? Jared en avait assez de subir ce mal qui revenait quotidiennement. Un rire d'enfant, une jolie robe, un magnifique conte, une belle poupée dans une vitrine; il ne pouvait pas songer autrement. Elle habitait sa conscience ne pouvant pas le quitter, car Jared refuse de la laisser partir. Ophélia fait partie de lui. Il lui a tout donné; l'imagination,l'éducation, les connaissances nécessaires, sa propre vie humaine. Comment peut-on oublié sa petite poupée chérie ?

C'est pourquoi il restait immobile refusant de voir cette illusion qui allait disparaître aussi vite qu'elle est venue. Elle devait rester, mais entendre sa précieuse pleurer était insupportable, même après des siècles d'absence....

Alors tranquillement, ses cheveux ébènes ce rétractèrent le permettant de voir ce mirage tout près de la porte principale....

Si son coeur était encore actif, il aurait succomber. S'il pouvait respirer, il ne respirait plus.Le choc fut terrible. Ces yeux devinrent ronds comme des billes.Très difficile à encaisser devenant complètement tendu. Un véritable pantin au milieu de la pièce fixant cette princesse pleurant à chaudes larmes. Le charriot également ne pouvait plus supporter devenant de plus en plus faible sous la pression excécuté par les mains de Jared. Ils serrèrent le barreau qui courbaient par cette force.Une force bénéfique.

Ophélia...?

Elle est là, devant lui. Assise sur le banc dans l'entrée; elle est là. Malgré toutes les techniques, aucune ne parvenaient à lui prouver le contraire. Ophélia est là sous ses yeux...

Dieu existe peut-être ? Il fait quitté Ophélia de son nuage pour le monde terrestre. A-t-il vu Jared souffrir au point de la faire descendre des cieux ? Qu'importe, il se mit à le remercier admirant toujours la beauté qui se tenait sous son regard embué. En effet, Jared devenait mal ignorant des gouttes rougeâtres jaillir de ses yeux. Il pleurait. Il pleurait de joie de revoir après plusieurs années sa soeur disparue. Dire qu'il l'avait cru morte. Il lui a parlé durant toute ses années de part des prières personnels, mais elle était ici, sur Terre durant tout ce temps. Alors,...qu'est-ce qui s'est passé pour qu'elle reste aussi jeune, aussi jolie qu'elle était, jadis ? Elle n'avait pas changé. Toujours ce joli minoi charmant qu'il protégeait avec amour, qu'il soignait avec amour, qu'il aimait et qu'il aime encore avec amour... A-t-elle subit le même sort ou est-ce vraiment un ange ?
Le charriot n'arrivait plus à garder la forme et Jared non plus. Il ne pouvait rester ainsi un moment de plus.Sans un mot, il laissa tout derrière courant à vive allure faisant voler le bas de son veston ;

Ophélia !!! Ophélia, ma poupée !!!

Plus il s'approchait d'elle plus cela devenait difficile. Son visage se détaillait au fur et à mesure revoyant ces traits doux, son beau visage et ces cheveux d'or bouclées. Il tomba à genous devant elle puis il l'a serra fortement contre lui. C'est bien elle. De par son étreinte, il confirma ses derniers doutes. Cette peau de pêche, ses joues roses,cette robe, cette odeur dans ses cheveux. C'est elle.

Il éclata en ne pouvant plus retenir toute cette souffrance qu'il a emmagasiné depuis la perte de cette princesse. Aujourd'hui, c'est du passé. Elle est vivante, dans ses bras; c'est un miracle.Ses lèvres touchèrent sa peau le creux de son cou. Il lui donna aussitôt un baiser sur sa joue emporté par l'émotion. Il l'a serra de nouveau contre lui.
Jared murmura avec difficulté;

C'est fini, ma poupée. Ah, merci infiniment, seigneur ! C'est fini, maintenant. Redja est là, ma belle. Ton Redja est là. Ophélia, chérie...
Revenir en haut Aller en bas
Ophelia L. Wilcott
Vampire
Vampire
Ophelia L. Wilcott


Messages : 56
Date d'inscription : 20/09/2009
© Credits : Eox.

You want some more ?
Gouttes de: Type de sang à définir
Poche de ce sang:
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Left_bar_bleue5/300If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty_bar_bleue  (5/300)
Topics : ON

If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: Re: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitimeVen 25 Sep - 17:07

Cette fois, Madame Trinklebury avait sévi. Pour avoir manqué de respect au guide en croquant dans une pomme durant son discours, elle avait été sanctionnée… Privée de visite jusqu‘au lendemain, et quelques centaines de lignes à copier une fois rentrée à l‘école. Cela aurait pu être pire. Après tout, Élie avait un vague souvenir de l’ampleur que prenaient les corrections infligées aux enfants désobligeants à l’époque de ce qu’elle aimait appeler son ancienne vie; l‘effrayante, la douloureuse fessée. Quoique, dans le cas présent, elle ne s’était trouvée aucunement désobligeante ! Au contraire, elle avait souri plus largement que d‘habitude, ressentant d’autant plus de plaisir à écouter les explications de la jolie guide avec un goût de sucre en bouche. C’est sa mauvaise maîtresse qui n’appréciait pas la gourmandise dont elle faisait preuve. D’ailleurs cela se voyait, elle était maigre comme un couteau. Son corps frêle n’avait rien à envier aux enfants du tiers monde, même un de ces mannequins anorexiques qu’on ne voit que dans les magazines aurait eu l’air bien en chair à ses côtés. Elle ne connaissait probablement rien à l’incroyable volupté des fraises tagada, ou bien au plaisir merveilleux procuré par un de ces carambars qui collent aux dents. Plutôt que de profiter des délices du nouveau millénaire, elle préférait critiquer et démoraliser sa nouvelle élève de son accent prétentieux de galloise desséchée. Si elle avait été américaine, elle aurait certainement été plus sympathique et n’aurait pas été indisposée par l’odeur de quelques hamburgers dans sa salle de cours ! Ceci étant dit, la colère en elle ne cessait de croître, laissant sur son passage à ses joues roses quelques pointes d‘un rouge tomate qui aurait presque laissé supposer une gifle. Grognant intérieurement, elle ne parvint malgré tout pas à retenir le flux abondant de larmes qui la submergèrent comme un tsunami.
Élie aimait contempler les jolies choses. Maintes fois, il lui était arrivé de s’attarder à admirer les photographies de tableaux de ses manuels, jusqu’à en oublier totalement les propos de son professeur pour plonger dans l’histoire d’un tableau particulier. Entre autres, il y avait toujours celui qu’elle préférait. Celui des leçons de ballet d’Edgard Degas. Tout en gardant les yeux rivés sur la toile, elle s’imaginait faire parti de ces admirables ballerines… Porter une aussi jolie tenue qu’elles, superbe tutu à volants maculés, surmonté d’un corset de satin orné des petites fleurs roses et bleues en soie; arrondir les bras d’un geste harmonieux, délicat, puis s’élever sur ses pointes pour flotter sur un air de Tchaïkovski, magnifique et légère comme un cygne pour s‘envoler au-delà du charnel et rejoindre les étoiles les plus prestigieuses. Se rendant bien compte de l’intérêt que la jeune fille portait à ces courbes raffinées et subtiles, on l’avait encouragée à participer au voyage d’initiation à l’Art organisé chaque année par son école. Quelle frustration en apprenant qu’elle ne verrait Degas qu’en vignette, la contrariété du moment s’intensifiait au fil des secondes qui s’écoulaient. C’était tout bonnement injuste ! Mais elle n’oserait pas réfuter la décision de Trinklebury. Elle devait se taire, se passer de tout commentaire. Retourner à l’école avait été son idée, Nicholas ne la pensait pas capable de se mêler totalement aux humains de par sa nature capricieuse et sanguine et avait dans un premier temps refusé de céder à sa volonté. Obtenir une inscription avait été un travail de longue haleine qu’elle n’avait pas oublié, et elle refusait de lui donner raison après tant d’efforts. De plus, à part concernant la relation houleuse qu’elle entretenait avec sa maîtresse, tout se passait bien pour elle. Ses notes étaient raisonnablement correctes, pour ne pas dire excellentes, et l’ensemble des élèves de sa classe l’avait plutôt bien acceptée. En quelque sorte, cela faisait parti de la magie Américaine qui consistait à réussir vite et à se trouver des amis tant qu‘on émettait ne serait-ce qu’un soupçon de bonne volonté pour y arriver. Ah, qu’elle aimait cette mentalité, à des milles de l’écossaise arriérée ! Elle lui donnait envie d’embrasser tout le continent Américain et de faire abstraction des rares éléments qui le polluaient.
Ophélia...? Lança soudainement une voix masculine qui vint couper court au fil de sa pensée, prononçant un mot, un prénom, qu‘elle n‘appréciait pas, -que, sans véritablement savoir pourquoi, elle haïssait au plus profond d‘elle-même. Sans tarder elle leva les yeux de son paquet de chips afin de voir qui avait l’audace d’utiliser cette ignoble appellation, s’attendant à tout sauf à ce qu’elle croisa. Un vampire ?! Cela en eût tout l’air. Un homme, un jeune homme à la limite du cadavre de par sa peau marmoréenne et ses yeux et ongles encerclés de rouge… Il parut diablement grand vieux à la fillette, ne serait-ce que par sa grandeur évidente à ses côtés, mais aussi à cause de toutes les rumeurs qui couraient sur le fait que certains vampires de Lousiane étaient plus âgés que la plupart des survivants du Vietnam. Une vague, très vague impression de déjà vu lui vint, toutefois rien d’assez flagrant pour que son inconscient lui dicte d’aller à lui. Pour tout dire, sur le moment, elle pensait plus à fuir qu’autre chose.
Ophélia !!! Ophélia, ma poupée !!! Là, il l’inquiétait sérieusement. Non seulement il se répétait de façon désagréable, mais en plus de cela il se permettait de l’appeler ma poupée. À quel genre de fou avait-elle affaire ? Il la surprit de plus belle en se jetant à ses pieds pour la prendre dans ses bras, tandis qu‘elle tentait d‘essuyer rapidement ses larmes et de comprendre qui il était. C'est fini, ma poupée. Ah, merci infiniment, seigneur ! C'est fini, maintenant. Redja est là, ma belle. Ton Redja est là. Ophélia, chérie... Quelle comédie, un rire jaune lui aurait échappé si elle en avait eu le courage. Il ne s’était pas contenté de la nommer comme une poupée, il l’avait également soulevée comme on prend une poupée de chiffon, aussi facilement que sa force d’immortel le lui permis. Le malaise poursuivit son cours quand il passa sur son cou. Un frisson insupportable la prit alors que ses lèvres heurtèrent ses joues encore chaudes de colère et qui ne cessaient de gonfler. Définitivement agacée, elle le repoussa violemment au sol grâce à ses… dons tout aussi spéciaux.
« Vous m'étouffez, Monsieur le Vampire Redja ! Son ton avait été aussi sec que possible, contrastant avec la douceur du visage d'enfant qu'elle arborait et la voix fluette qui allait avec. Elle marqua une pause pour reprendre son souffle qui ressemblait tout à coup plus à un grognement de jeune fauve qu'à une respiration difficile. Je ne vous connais pas, alors laissez-moi tranquille ou j‘appelle ma maîtresse ! Et en plus, vous avez fait tomber mes chips ! Allez briser vos bouteilles de tru:blood si ça vous fait plaisir, moi j'ai faim ! »
Revenir en haut Aller en bas
Jared Wilcott
Vampire
Vampire
Jared Wilcott


Messages : 117
Date d'inscription : 20/07/2009
© Credits : -Redja-
Emploi : Historien au Musée

You want some more ?
Gouttes de: Tru:blood
Poche de ce sang:
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Left_bar_bleue42/300If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty_bar_bleue  (42/300)
Topics : ON

If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: Re: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitimeJeu 8 Oct - 6:52

Existait-il vraiment ? Un être supérieur, aussi puissant pour redescendre certaines bonnes âmes ? Dire qu’il avait renié cette croyance écoutant les belles paroles de ces sœurs du couvent. Les voir implorer un homme sur une croix de bois. Est-ce lui qui a provoqué ce miracle ? Cette sublime apparition sous ses yeux n’avait rien de banale puisqu’il s’agissait de la plus belle jeune fille du monde. Elle qui avait quitté le monde des vivants, mais le temps n’avait aucunement changé ces traits purs. Sa belle poupée se trouvait à quelques pas, mais son être était tellement renversé qu’il avait de la difficulté à avancer.

Ophélia était assis sur un des bancs qui entourait la pièce principale. Ces pieds touchaient à peine le sol. Elles se balançaient faisant briller ces jolies chaussures sous la lumière des lampes suspendues. Ses petits doigts curieux qui parvenaient toujours de saisir les livres préférés de son frère. Son regard suppliant qui le faisait craquer continuant de lire et de lire jusqu’à ce que ces doux yeux perlés se ferment. Oui, c’est bien sa petite poupée chérie. Ces boucles dorées, ces petites lèvres et son nez en pointe; les traits de mère se dévoilent sur elle. Jared arrivait à peine à avancer jusqu’à ce qu’il soit sur que sa tête ne lui jouait pas de vilain tour.

Combien de fois il vit sa précieuse sœur au travers d’une vitrine ? Au loin, assise sur un banc de parc ? Son amour envers elle devenait aussi fort que la réalité trompant ainsi ses yeux. Quelques fois, il préfère se laisser emporter par son imagination seulement pour la contempler. La voir sourire, la voir vivante. Uniquement la voir comblait sa solitude l’espace d’un moment. Chaque jour, il pensait à sa poupée. Ce qu’elle ferait dans la bibliothèque avec lui, ce qu’elle lui aurait dit pour le réconforter après sa séparation avec Anna. Juste entendre sa voix pour interrompre le silence qui l’entoure. C’est tout ce qu’il désirait…Combler le silence. Être avec elle…

Et voilà que ce rêve est bien réel. Elle se tenait devant lui. Jared accourue aussitôt à sa rencontre afin qu’elle ne puisse pas disparaître. Il l’a serra contre lui sentant ce petit corps contre le sien. Cette chaleur sur sa peau froide. Elle est bien vivante. Vivante entre ses bras. Qu’importe ce qui se trouvait au-dessus des nuages, il ne pourra jamais le remercier pour cette bénédiction. Enfin, il l’a retrouvé…

Une forte pression le poussa violement de sa poupée. Jared ne sentie plus sa sœur contre lui. Il se trouva contre le sol complètement sous le choc, mais surtout furieux par ce geste immonde. Quelqu’un souhaitait les séparer;

Vous m'étouffez, Monsieur le Vampire Redja !

C'est sa voix...C'est bien sa voix qui le nomma ainsi. Cette voix qui dévoila la responsable de cette poussé en son égard. Ce fut plus dure que le coup qu'il reçu. Entendre Ophélia l'appeler ainsi. Ce n'est pas possible. Elle plaisantait...Est-ce encore une de ces petites blagues qu'elle osait déjà lui dire ? Elle ne semblait pas rigoler. Une panique prit le jeune vampire. Des têtes se tournèrent vers eux voyant la chute de l'historien, mais aussi sur son identité. Quelques uns ne sont pas surpris, tandis que d'autres serrèrent leur enfants contre eux ou se mirent à reculer et changer de salle.

Jared, tant qu'à lui, ne quittait pas le visage de sa petite soeur. Une boule monta à sa gorge. Pourquoi l'appelait-elle ainsi ? Ce n'est pas comme cela qu'elle l'appelait. C'est elle qui lui avait donné ce nom. Elle qui adorait jouer avec les mots. Ophélia avait inversé les lettres de son nom afin de lui attribué un surnom dont elle sera la seule à le prononcer. C'est ainsi qui parvenait à la reconnaître dans tout le couvent. Ainsi qui savait qu'elle avait besoin de lui ou qu'elle était mal en point. Comment oublier ce surnom ?

Il se redressa tranquillement cherchant à comprendre. Avait-elle subit un choc à la tête qui l'a rendu amnésique ou ce sont les années qui ont effacés sa mémoire ? Ni un, ni l'autre pouvaint effacer tant d'années, tous ces moments qu'ils ont passés ensembles. Les moindres souvenirs devraient être toujours dans son inconscient.

" Ophélia, chérie..."

Je ne vous connais pas, alors laissez-moi tranquille ou j‘appelle ma maîtresse ! Et en plus, vous avez fait tomber mes chips ! Allez briser vos bouteilles de tru:blood si ça vous fait plaisir, moi j'ai faim !

Son corps se compressa sur le coup. Elle ne le reconnaît pas ? La bouche gercée de Jared s'ouvrit saisie par ces mots douloureux. Pour une grand-frère,ce faire repousser de la sorte par sa petite soeur est inconcevable. Imaginable.Après tout ce qu'il a fait pour elle, son visage ne lui disait plus rien ? Un vampire ne respire pas, mais Jared manquait d'air. Mourir semblait être plus tolérable. Il arrivait à peine à se contenir...

Il s'agenouilla de nouveau en face d'elle. Il lui prit aussitôt la main;

" Ophélia, tu me reconnais pas, ma chérie? Tu as dû te blesser ou un malheur s'en ai pris à toi.Ophélia, c'est moi ! C'est Jared. Jared Wilcott. Ton grand-frère ! Allons, ma poupée,tu te souviens pas de ton grand-frère Redja ??? J'ai pris soin de toi dès ta naissance. Nous avons été logé dans un couvent ensemble pendant des années. Je t'ai tout inculqué ! Tu dois te souvenir de nos soirées dans la bibliothèque..."
Revenir en haut Aller en bas
Ophelia L. Wilcott
Vampire
Vampire
Ophelia L. Wilcott


Messages : 56
Date d'inscription : 20/09/2009
© Credits : Eox.

You want some more ?
Gouttes de: Type de sang à définir
Poche de ce sang:
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Left_bar_bleue5/300If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty_bar_bleue  (5/300)
Topics : ON

If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: Re: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitimeLun 12 Oct - 21:57


Les enfants, si diablement naïfs, sont si facilement manipulables. Rien au monde n’est plus simple que de berner un enfant. Rien au monde n’est plus simple que de lui faire croire en des mensonges, en ses propres mensonges, en ceux que l’on se murmure doucement à soi-même, dans l’obscurité du soir. Car l’essence même de l’enfance, l’ignorance, la candeur qui émane de la jeunesse, est plus malléable que toute autre chose. Un être si petit et si frêle ne peut être que l’instrument des maux des adultes. Car l’impuissance peut ne être dominée que par l’autorité d’un maître plus expérimenté, tout mauvais qu’il soit. C’est leur condition d’enfant, leur manque évident de connaissance, d’expérience, qui font des enfants des pantins articulés, et c’est la perversité des grandes personnes marionnettistes qui tire leurs fils et qui les égare en les menant vers de mauvais chemins. Mais ne pourrait-on pas nuancer ces propos ? Une grande personne ne peut-elle pas cacher certaines choses à un enfant, déformer la réalité, dans le but de protéger ce dernier de ce qui pourrait lui nuire malgré lui ? Ne peut-on pas mentir pour la bonne cause, dans certaines situations ? Ou faut-il constamment dire la vérité, et faire abstraction du mal qu’on pourrait hypothétiquement causer ?
Lorsqu’on l’arracha à Jared, elle n’était encore qu’une fillette, une véritable fillette. L’enfance en elle signifiait plus qu’un corps imberbe et plat, c’était plus qu’une histoire d’apparences; elle avait treize ans et quelques mois, et non treize ans et près d’une dizaine de décennies. Elle n’avait vu la vie qu’au travers des vitraux de couvent qu’elle habitait depuis sa naissance, c’est-à-dire depuis une poignée d’années. Jamais elle n’aurait pu se douter des êtres demeurant également à sa maison, des personnes qui l’ont vue naître, qui l’ont élevée, et qu’elle a aimé. Depuis sa venue au monde elle s’était habituée à chacun d’eux. Notamment au Père Faust, particularités comprises dans le forfait, et jamais ô grand jamais l’idée de remettre en question son identité lui avait traversé l’esprit. Le jour où le mal dissimulé qui habitait l’homme d’église se transmit à son frère, son âme naïve n’était pas plus en alerte qu’elle ne l’était d’habitude. Ce qui ne l’empêcha pas de s’abattre fatalement sur elle. Seule une personne consciente du mal présent au sein du couvent avait le pouvoir de s’en protéger et par rapprochement de la protéger, elle. Cela supposait que cette même personne prenne l’ingénuité de la demoiselle sur lui, ait sa garde… Mais Jared n’étant plus en mesure de prendre soin de sa jeune sœur en vue de sa nouvelle nature de prédateur… Il fallait quelqu’un d’autre pour prendre la relève sans gêne ou danger trop important, quelqu’un comme Nicholas. C’est dans l’intention la plus pure qu’il la retira d’Angleterre, qu’il se présenta à elle comme étant son unique frère. L’argument de l’autorité de l’adulte n’aurait pas suffit à la conduire jusqu’à l’acceptation de la mise en sécurité et le renoncement de son ancienne vie. Il fallait plus. Il fallait des sentiments, aussi forts si ce n’était plus que ceux portés à l’égard de la personne qui la protégeait avant d’être transformée en monstre, avant son arrivée. Seul un second frère paternaliste pouvait en écraser un autre. Seul son Nicholas aimant, fraternel, pouvait détenir le don précieux de balayer le souvenir et donc l’attachement porté au nouveau démon, jadis frère. Effacer le vampire de sa mémoire avait été un mal nécessaire pour atteindre le bien, son bien de la plus parfaite des façons. Tandis que les années passaient le prénom de Jared glissait vers le fond de sa mémoire et finissait par se noyer en atteignant ses profondeurs, emportant avec lui toute peine, tout manque d’affection comblé par Nicholas. Jared n’était alors plus qu’un souvenir oublié. Il ne lui revint pas plus face à lui, ni toutes ces journées, ni toutes ces soirées, laissant le vampire incrédule sous ses yeux de petite fille qui avaient oublié ce qu’ils avaient vu,et ces mains d’enfant qui ne savaient plus qui les avaient réchauffées. D’ailleurs, au contact des siennes, la froideur qui émana d’elles la fit frissonner, et elle retira avec rapidité son bras.
« Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Je vous ai déjà dit que je ne vous connaissais pas ! »
Au moment où elle posa le regard sur ses yeux, elle s’aperçut qu’il pleurait, et alors son estomac se noua inexplicablement. Élie n’étais pas une petite fille méchante, elle voulait juste qu’il la laisse tranquille avec ses délires abracadabrants… Pas qu’il se sente blessé par elle. Éprise d’une profonde empathie, ainsi que d’un remord certain, ses joues rougirent et elle se sentit mal à l’aise. Elle retendit alors sa petite main vers lui afin de l’aider à se relever.
« Ne pleurez pas, s’il vous plaît ! Je suis désolée de vous avoir manqué de respect. Si vous y tenez je vous aiderais à retrouver votre petite sœur avant que ma maîtresse ne revienne, mais… Je vous assure que ce n’est pas moi. »
Elle venait de faire de son mieux pour se montrer compatissante, gentille, douce, et espérait surtout qu’il arrêterait de pleurer, histoire de garder la conscience tranquille… Quelle soirée, tout de même ! Privée de visite et accostée par un vampire fou… Elle n’avait décidemment pas de chance. Tentant de penser à autre chose elle passa rapidement en revue la tenue de son vis-à-vis et s’arrêta sur son badge. Elle en oublia brusquement sa promesse, n’ayant plus à l’esprit qu’une chose…
« Oh, vous travaillez ici ?! » Un murmure. « Dites, vous pourriez me laisser regarder quelques tableaux ? Ma maîtresse me l’a interdit, mais j’ai tellement, tellement envie d’en voir…Si vous voulez bien je promets de ne rien toucher et de rester bien sage ! Alors, vous voulez bien ?! Dites oui, s'il vous plaît, dites oui ! On ne dira rien à personne, c'est promis... »
Revenir en haut Aller en bas
Jared Wilcott
Vampire
Vampire
Jared Wilcott


Messages : 117
Date d'inscription : 20/07/2009
© Credits : -Redja-
Emploi : Historien au Musée

You want some more ?
Gouttes de: Tru:blood
Poche de ce sang:
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Left_bar_bleue42/300If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty_bar_bleue  (42/300)
Topics : ON

If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: Re: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitimeSam 24 Oct - 6:01

Durant tout ce temps...

Durant tout ce temps, il l'a cru morte...Qu'elle errait parmi les anges dans le ciel.Il s'adressait aux cieux espérant qu'elle l'écoute, lui qui ne rejetait toute croyance religieuse. C'est seulement lorsque l'on perd un être cher que nous nous tournons vers la spiritualité. Malgré sa condition, son teint macabre, il se recueillait afin de lui parler, de lui dire tout ou absolument rien. Simplement parler à quelqu'un; parler à elle.

Alors, durant tout ce temps, elle a vécu. Ce qui veut dire qu'on lui a menti. Cette soeur qui lui a annoncé qu'elle avait rejoint le monde du Seigneur, qu'elle a été enterré dans le jardin qu'elle aimait tant. Tout cela était faux. Pourquoi avait-t-elle agit ainsi ? Pourquoi lui a-t-elle menti ? Parce qu'il est différent ? Parce qu'il venait de franchir les portes du Diable ?

Que Dieu ou le Diable l'incarne, il sera totalement le même avec sa poupée chérie. Il aurait été le même frère protecteur. Toujours là pour elle; confident, éducateur, soigneur, ami, père. Tout ce dont elle aurait eu besoin. Pourquoi avoir menti pour les séparer...?

Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Je vous ai déjà dit que je ne vous connaissais pas !

Pourquoi séparer deux êtres qui s'aiment autant ? Aucun race, aucune religion ne peu entraver une telle relation. Ophélia aurait comprit. Elle aurait su ce que son frère à subit et les conséquences. Bien sûr, quelques détails aurait poser problème, mais il y a toujours moyen de prévenir. Il a tout son existence pour prendre soin d'elle, alors pourquoi l'avoir empêcher d'accomplir sa promesse ? Des questions et encore des questions sans réponse. Quoi de plus frustrant que l'incompréhension.Tout est noir, tout est floue. Cette jeune fille devant lui est sa soeur chérie et elle ne le reconnaît pas.Qui a oser lui brouiller la mémoire ?...

D'un autre côté, tout comme cette mère dans le jugement de Salomon, Jared aurait laissé sa soeur entre bonne main si sa condition lui aurait procurer sa perte.Vivre avec un vampire; se cacher du soleil, assister à ses repas, voir ces gens reculer ou le pointer en sa présence. Ce n'est pas une vie pour une gamine plein de vie et de rêve. Oui, si la vie de Ophélia aurait été en jeu, il l'aurait confier à des personnes aimantes et dignes pour prendre soin d'elle...Un terrible sacrifice, mais qui aurait donner ce qu'il souhaite le plus; son bonheur...

Elle n'était pas en danger. On lui a menti. On lui a menti afin qu'il quitte le couvent le plus rapidement possible. Quelqu'un a prit sa place auprès d'elle effaçant ainsi tout son passé; tout les beaux moments en sa compagnie...

Ne pleurez pas, s’il vous plaît ! Je suis désolée de vous avoir manqué de respect. Si vous y tenez je vous aiderais à retrouver votre petite sœur avant que ma maîtresse ne revienne, mais… Je vous assure que ce n’est pas moi.

Le corps de Jared était totalement écrasé agenouillé auprès de sa soeur. Malgré les mots, malgré sa détresse; elle ne le reconnaissait pas. Ces mains dans les siennes ne reconnaissait plus ce contact tant aimé, jadis. Comment elle pouvait, désormais ? Elle étaient blanches et froides. Physiquement, il n'était plus le même. Comment pouvait-elle le reconnaître sous cette allure ? Un colère l'envahit détestant soudainement ce corps froid qu'il habite. Une seconde dans son corps d'origine; chaleureux, aimant et étincelant; elle aurait réagit.

Elle ne réagit qu'à son badge sur son veston.Travailler dans ce musée; il ne fait que cela depuis des années...Pourtant, entendant la demande de sa soeur, Jared revint à lui. Elle voulait visiter le musée. Voilà la chance de ce retrouver avec elle, seul à seul. Il pourra lui rafraîchir la mémoire entre leur conversation.

Il essuya ses larmes rougeâtres et avant de se redresser tranquillement. Ses yeux hésitèrent à la regarder ne voulant pas fondre encore dans le chagrin;

" Je suis désolé de mon comportement. Vous... vous ressemblez beaucoup à ma petite soeur que j'ai tant aimé et que j'aime toujours. Quand je vous ai vu, j'ai cru que c'était elle. Ces boucles et ce petit visage; une vrai poupée tout comme elle. Je ne voulais pas vous effrayez...Pardonnez-moi. Elle me manque terriblement..."

Il regarda tout autour de lui cherchant à reprendre le contrôle. Ne pas flancher, de nouveau. Malgré son changement de comportement, il n'a aucun doute; c'est bien Ophélia .

" D'accord, ma chère demoiselle. Je vais faire ralentir votre groupe dans l'autre salle et je vais vous montrer les plus belles oeuvres de notre musée. Venez..."

Il tendit sa main avec une légère hésitation. Surtout ne pas flancher, de nouveau.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! Empty
MessageSujet: Re: If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !   If that's the way that you feel, honey, then... { Redja ! I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
If that's the way that you feel, honey, then... { Redja !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» « I feel like catching you in my nets » ▬ Mr. Dante M. Anderson
» "Stroll around the grounds until you feel at home" [Eric]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: 

fin de la pièce :: 

burnt memories

-
Sauter vers: