Donald alias Douny [100%]

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Eh bien, commençons par le commencement, la logique, mes amis, la logique. Douny (Je me permet de le nommer ainsi, mais, sachez que personne d'autre n'est en connaissance de ce surnom.), donc, je disais, Douny ne s'appelle pas Donald Blake, à la base. Mais il a renié ses prénoms d'origines dû à une longue histoire sanglante et inintéressante, comme il se permet lui même de le faire remarquer. Mais, ne vous révélant pas cette histoire, je vais tout de même vous donner ces deux réelles prénoms. Il s'appelait, il y a un temps, Thomas Benjamin (Ceux-ci prononcés à l'anglaise, en accentuant le "S" à Thomas et en mettant un accent au "EN" et au "J" de Benjamin. Quelque chose de très classe quoi... Enfin, je trouve.) Seulement, ces prénoms, il n'en voulait plus, si je puis me permettre. Mais vous me direz : Pourquoi Donald et pourquoi Blake ? Je peux vous répondre pour Blake mais pas pour Donald... (Des fois, on se demande ce qui se passe dans sa tête). Bref, Blake est, en quelque sorte, un prénom tiré de Blaise. Pourquoi Blaise, maintenant ? Car Douny affectionne beaucoup un poète du nom de Blaise Cendrars, un poète de son temps. Pour Donald, comme je l'ai dit précédemment, je ne sais pas pourquoi il a voulut s'appeler comme ça... Sinon, Finningan, oui bah ça vous parle pas tellement n'est-ce pas ? Et je ne vois pas tellement ce que je peux vous dire dessus. Finningan a peut-être plus l'air d'un nom Américain, voir Anglais, mais le jeune homme est bien de nationalité française, sinon il ne pourrait pas se permettre de maitriser bien plus cette langue que l'Anglais ou l'Italien, qu'il parle couramment. En extérieur, quel âge lui donnez-vous ? Entre 24 et 28 ans, hein ? Et bien, coupons la poire en deux, il en a 26, en apparence. Sinon, il faut bien avouer qu'il est bien plus vieux que ça, le coquin ! En réalité, il est né en 1870, ce qui lui fait 139 ans. Wouha, le papy ! Enfin, semi-papy puisqu'il y a sûrement des Vampires plus vieux que lui sur la Terre. Comme je l'ai dit plus tôt, il est né en France, à Paris, plus précisément, capitale répugnante du 19eme siècle. Il est né au mois de Février, le 26, c'est pour vous dire qu'il a faillit ne fêter son anniversaire seulement tous les 4 ans. Pauvre garçon. Douny est un Vampire, depuis, comme je l'ai déjà dit, un peu plus de 139 ans. C'est le genre de Vampire assez vieu qu'on pourrait qualifier d'expérimenté, mais comme il a passé une bonne partie de sa vie de Vampire enfermé dans une cave à se nourrir du premier sang humain venu, je dois dire qu'il n'a pas encore la maturité et l'expérience d'un bon vampire de plus de 130 ans... Ayant gouté au sang humain, il ne peut se nourrir de Tru-blood pour subvenir convenablement à ses besoins. Même si tuer des gens ne lui plait guère, il résiste réellement très peu de fois. Depuis qu'il s'est remis à tourner rond en dehors d'une cave et donc à se mélanger à la société, je dois dire que le jeune homme s'est trouvé comme travail, professeur de langue, allant de la langue ancienne à l'Italien, on peut lui demander n'importe quelle langue, qu'il veut bien l'enseigner. En ce moment, il est prof de langues anciennes, mais il se prend rapidement à la routine...

prénom ou pseudo. PixXou
pays et région. France.
âge.16 ans
célébrité sur l'avatar.Jake Gyllenhaal
poste vacant.Non
fréquence de passage. 5 jours sur 7 environ minimum.
commentaire personnel.Très beau forum ! Et j'aimerais une bouteille de sang A+, per favore =)

Où était-il ? Il n'en avait aucune idée. Quand il r'ouvrit les yeux, il n'avait plus aucune notion du temps, il ne se souvenait que d'une terrible douleur, une douleur qui demande à supplier de mourir, une douleur insupportable. Il ressentit rapidement des sensations inconnues, des choses qu'un homme ne pourrait même pas imaginer. Il était allongé sur le sol, sur le dos, pourtant, il ne semblait pas souffrir de cette position inconfortable. Tout en se redressant, il prit conscience que toutes souffrances n'étaient que souvenir. Il faisait totalement nuit, dans la pièce, à l'extérieur, une odeur terrible de moisissure régnait dans la pièce. Blake sentit un mouvement sur sa droite, il se leva d'un bon et recula jusqu'à toucher le mur. « Tu... Tu m'as fait devenir comme toi ! Comment as-tu pu me faire ça ?! » Le jeune Finnigan n'en revenait pas, son propre frère l'avait fait devenir un monstre.« Je me sentais tellement seul... Réjouis toi, tu as quitter la banalité... La mort, la disparition, tu as dépassé tout ça ! » Blake fulminait, il fallait dire qu'il perdait assez rapidement son sang froid. Non, mais, de quoi il se mêlait lui ? C'est vrai, c'était finit la banalité, mais pour combien de temps ? Vu comme ça, on peut penser que Blake est un insatisfait de la vie, bah ce n'est pas loin de ça. Je suis en train de me rendre compte que je l'ai rendu plus noir que ce à quoi je pensais... Et puis, ça allait être quoi la suite ? Blake se sentit rapidement oppressé dans la pièce, ses poings s'étaient resserré, et il regardait la porte de sortie avec attention. Son frère l'observait attentivement. « Tu n'es toujours pas à l'aise dans les pièces sombres et renfermées, mais c'est finit, tu n'as plus à avoir peur d'être séquestré ! » Hadrien, son frère, semblait vraiment enthousiasme d'être avec son frère, sa souffrance s'était envolé, Blake le voyait bien, mais il l'avait faite disparaitre pour en créer une chez lui. « Tu rigoles ? Tu m'as pas séquestrer, là ? » Il eut un sourire narcissique, mais qui était en réalité un sourire nerveux, il avait besoin de sortir de cette pièce, sa claustrophobie l'empêchait d'être dans des endroits clos comme celui où il se trouvait. « Nous pouvons sortir, maintenant, les frères Finnigan, c'est pour l'éternité... » Dos au mur, les poings crispés, ce fût cette fois un rire nerveux qui s'échappa de la gorge de Blake. « Nous ? NOUS ?! Mais il n'y a pas de nous, le nous a disparue quand tu es partie de la maison, quand TU m'as abandonné. Le nous, ça se termine maintenant...» Il aurait aimé, quoi ? Le frapper, oui, le réduire en miettes. Il était bien prétentieux, pourtant, il devait savoir que Blake était rancunier. Hadrien commença à se rapprocher, Blake tentait de lui faire face. L'aîné avait un sourire confiant sur les lèvres, ce qui ne plaisait pas au cadet. « Tu es forcé de rester avec moi, tu me dois quelque chose... » « Je ne te dois rien du tout ! Tu m'as changé en monstre ! » Même si il prononçait ces mots avec obstination, même si son envie de partir était puissante, il restait planté là, laissant son frère s'approcher. «  Tu dois avoir faim, allons chasser. » Chasser ? Il posa alors une main sur son épaule, l'entrainant vers la sortie. Blake ne pouvait rien lui refuser, pourtant, il en avait terriblement envie. Partir, s'échapper, s'enfermer quelque part, s'apitoyer sur son sort, et pourquoi pas, après avoir bien réfléchit, aspirer à quelque chose de nouveau. C'est effrayant comment les événements peuvent changer en très peu de temps, maintenant, il ne pouvait plus retourner en arrière. Il était devenue un monstre, et il resterait un monstre. Mais il ne voulait pas, il ne pouvait pas rester avec son frère. Il avait tellement souffert de sa disparition, qu'il lui en voulait trop pour pouvoir le côtoyer ainsi.


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Pendant... Une quinzaine d'années, Blake se fit peu à peu à sa nouvelle vie. Il se sentait de nouveau libre, il avait quitté cette réalité horrible. Cependant, il avait rapidement pris conscience qu'il ne pouvait rien refuser à son frère, quelque chose les unissait, quelque chose de nouveau, qui n'avait rien à voir avec la fraternité. De toute façon, Blake ne le considérait plus comme son frère, alors que celui-ci ne voulait qu'une chose, que leurs liens se ravivent. Hadrien était particulièrement... Violent, avec ses victimes. Et Blake ne supportait pas ça, ça lui montrait encore plus ce qu'il était devenu. Il avait honte de devoir tuer des gens, il en souffrait, toujours, toutes les nuits, tous les jours. Hadrien faisait exprès de pousser à bout son frère, lui mettant sous le nez des gorges humaines, et Blake ne pouvait jamais résister, l'instinct était trop fort.

Nous voilà en 1913, cela faisait exactement 17 ans que Blake était un vampire, qu'on le forçait à boire du sang humain, qu'il se devait de rester auprès de son frère... Il aurait dû, normalement, avoir 43 ans, et pourtant, il en faisait toujours 26 en apparence. Sa vie se résumait aux voyages, ils se baladaient de pays en pays, trouvant de la nourriture sur les chemins, dans les ruelles sombres, évitant le soleil. Leurs pays étaient les pays du nord, en ce moment, ils étaient en Allemagne. Blake ne parlait pas le moins du monde cette langue, alors que son frère, il la maitrisait parfaitement. Et c'est ici, en Allemagne, après 17 ans à servir son frère, à souffrir d'être obligé de le suivre, il mourut. Non, pas Blake, Hadrien. L'immortalité le quitta, pourquoi ? Si vous le savez, j'aimerais bien que vous partagiez vos informations, car je n'ai pas ce privilège. Personne ne sait, mis à part Blake, qui garde le secret bien pour lui, qui l'a enfouit au plus profond de lui même, et qui l'a, pourquoi pas, oublié. Si vous lui demandez si il a un frère, il vous répondra que non. Seulement, après ce jour où son frère le quitta, Blake s'enferma... Dans une cave. Le comble n'est-ce pas ? Lui qui ne supporte pas les endroits clos, il s'y enferme lui même. Cherchait-il à se punir ? Allez savoir.

C'était une cave franchement laide et abandonnée, il n'y avait pas eu de présence humaine depuis plusieurs années, les murs étaient de simples pierres encastrées les unes aux autres pour faire quelque chose de stable, la lumière ne marchait pas, il n'y avait aucune communication avec l'extérieur mis à part la porte de sortie. Pourtant, elle débordait d'objet en tout genre, allant de l'armoire ancienne remplie de bouquins à un vieux poste de radio qui semblait marcher et qui captait seulement une seule station... La mine d'or, on pourrait dire avec un peu d'ironie. Cette cave donnait sur le jardin d'une grande bâtisse, une sorte de maison secondaire dans les quartiers riches de la ville. Mais quelle ville ? Blake était retourné en Angleterre, dans l'une des villes avoisinants Londres. Histoire de ne pas être dans le cœur de la population mais pas trop loin non plus. Il lui suffisait, la nuit, de sortir de sa prison, pour tendre ses canines, si je peux me permettre, et saisir une gorge passante. Et un soir, il tarda quelque peu. On était en décembre 1967, c'est pour vous dire que cela faisait 54 ans qu'il se faisait prisonnier dans sa prison, il faisait froid dehors, mais lui, il sortait, en chemise, comme ça, pour tendre ses canines et attraper une gorge passante. Mais voilà, pas de gorge. Il avait tellement faim qu'il en perdait la raison, et il se mit en chasse, trouver de quoi se nourrir, il devait. Il déambulait dans les rues sombres, à la recherche de la première gorge passante. « Lâchez-moi ! » Le cri le réveilla, depuis combien de temps n'avait-il pas entendu une voix humaine ? Ses sens le poussèrent vers le cri, après tout, il aurait certainement de la nourriture au bout de sa piste. Là, dans la ruelle, une demoiselle se débattait dans les bras d'un homme. Sa sociabilité ayant chuté en flèche, Blake mit un temps avant de saisir la situation. Il avait perdu tout ce qui s'assimilait à une vie humaine, sentiment, ressentit, contact, désir (autre que boire le sang de quelqu'un), peur... Il ne sait pas franchement ce qui s'est passé dans son esprit, à ce moment là, il ne s'en souvient plus réellement. Il se revoit juste poser ses mains sur les épaules de l'homme et le saisir par derrière, plantant ses canines dans sa gorge. Quand il releva les yeux, elle était toujours là, ses vêtements déchirés, ses cheveux en bataille, des larmes coulant le long de ses joues. Blake ne comprit pas pourquoi elle ne partit pas en hurlant, pourquoi elle le remercia et pourquoi elle se contenta de ramasser ses affaires et de quitter la ruelle en marchant d'un pas normal. Il ne comprit pas pourquoi il ne se jeta pas sur elle pour continuer son repas. Elle souffrait, non pas parce qu'elle avait manqué de se faire violer, non parce qu'elle venait de voir un homme sucer le sang d'un autre homme, mais elle souffrait. Le lendemain soir, Blake sortit pour déjeuner, et il... tarda dans les rues, comme si il désirait la revoir. Sa souffrance l'attirait. Le monde avait complètement changé par rapport aux années 1910, les gens ne s'habillaient plus pareil, ils semblaient vraiment différents. Blake prit soin, en ce début de soirée (Oui, il était sortit plus tôt), d'observer les gens. Et même si il ne la revit pas, ce soir là, il se prit au jeu.

Elle était blonde, avec de longs cheveux ondulés qui lui descendaient jusque dans le milieu du dos. Elle avait des yeux verts, envoutants, et un visage fin. Elle n'était ni grande, ni petite, une taille normale pour quelqu'un de son âge. Quel âge avait-elle ? Elle était plus jeune que lui, en apparence disons... Elle devait en avoir 19. Elle avait encore une voix d'enfant. Et elle souffrait. Voilà les seules choses qu'il savait d'elle. Il ne savait pas son nom, son prénom, où elle habitait, ce qui lui était arrivé ce soir là, où elle étudiait, le milieu de sa famille, et surtout, de quoi elle souffrait. Pourtant, il savait très bien que cela ne lui servirait à rien, connaître sa souffrance, il ne pourrait pas l'aider, et en avait-il tellement envie ? C'était confus, l'obsédait-elle pour ce qu'elle était ou alors était-ce quelque chose de nouveau, l'obsession d'un sang chez une personne ? Il fallait qu'il la revoit, mais il avait peur de qu'il ferait une fois devant elle. C'est pendant cette période qu'il se fit appeler Donald. Aller savoir pourquoi... Il avait besoin de nouveauté, de se créer une nouvelle identité, de quitter la réalité de sa vie passée. Il s'ennuyait dans sa cave la journée, n'attendant que le soir où il pourrait la chercher, et la nuit, il s'énervait sur la première chose qui lui passait sous la main, perdant son sang froid dû à son impatience et le fait qu'il ne la trouvait jamais. Maintenant, Donald s'habillait avec des vêtements du temps présent, les années 60, qu'il avait piqué à l'une de ses victimes, après s'être excusé auprès du cadavre, se sentant coupable de dépouiller un mort. Puis, il commença à piquer plus de chose sur ses casses croute, de l'argent, des livres, des magazines, tout ce qu'il trouvait intéressant à garder. Il trainait dans les bars, se mêlant à la foule comme se mélangerait un jeune de son âge, 26 ans. Cependant, il évitait beaucoup les contacts humains, il avait parfois du mal à résister à la tentation de se nourrir, comme ça, devant tout le monde. Il redevenait le jeune garçon solitaire et méfiant de son adolescence. Les contacts, alors qu'il était encore un humain, furent très minimes, il n'en eut pas beaucoup, alors maintenant, il les appréhendait encore plus. Il préférait observer les gens de loin, bougonner dans sa barbe, se détendre de ses longs moments passé dans sa prison, râler... Oui, râler parce qu'il ne la trouvait pas, et cela faisait déjà un mois qu'il sortait plus. Il se disait peut-être que c'était finit, elle n'était pas d'ici, il n'avait aucune chance de la retrouver...

« Oh... » Marchant dans la rue, les mains dans les poches, il fixait le sol, comptant au fur et à mesure de sa marche les imperfections des dalles, quand une chaleur chaude cogna dans son corps de marbre. Il releva immédiatement les yeux, reculant d'un ou deux pas, et jugeant la personne en face de lui. Elle, forcément. « Le... Jeune homme... qui m'a sauvé... » Le terme jeune homme avait eu du mal à sortir, c'est ça ? Normal, elle avait bien vu qu'il n'en était pas un. Cependant, elle ne semblait pas avoir peur de lui, était-elle idiote ? La pensée de lui sucer le sang ne lui venait même pas à l'esprit, et il afficha un simple sourire. « Merci beaucoup... » Ses yeux verts rencontrèrent ceux de Donald, et il eu soudainement envie de... faire demi tour et partir en courant... Il a parfois des réactions étranges, cependant, il réussit à ne pas le faire. Maintenant qu'elle était devant elle, elle lui faisait peur, parce qu'elle le ramenait à cette réalité, cette nouvelle réalité. Lui... Elle... Même pas en rêve. « Puis-je vous demander votre prénom...? » Il ne savait plus quoi faire. Alors qu'il pensait avoir quitté une réalité qui le répugnait, il découvrait après plusieurs années, une nouvelle réalité. « Donald. Et vous ? » Il ne put s'empêcher de lui répondre, le sourire qu'elle afficha le ramena à l'une de ses obsessions, la souffrance. Elle avait beau sourire, c'était un sourire triste, il le ressentait si bien. « Rose. J'aimerais vous remercier comme il se doit, avez-vous le temps de boire un verre ou quelque chose comme ça ? » Il devrait lui répondre que non, il a un emploi du temps bien trop chargé. « Avec plaisir, j'ai tout mon temps. » Pauvre idiot, tu t'enfonces. Il ne faisait rien comme il fallait devant elle ! Il perdait les pédales.

Ils se retrouvèrent dans un bar moderne, à boire des sirops, des grenadines, ou parfois même un peu d'alcool, presque tous les soirs. Et il lui disait ce qu'elle voulait entendre. Elle suivait ses études à Londres, lui aussi, elle aimait le théâtre, lui aussi, elle détestait la poésie, de même (alors qu'il aime beaucoup la poésie). Il préférait être ce qu'elle recherchait en lui pour quitter cette réalité qui faisait qu'il ne pourrait jamais être ce qu'elle recherchait. Cependant, elle ne lui posait jamais de question sur son régime alimentaire, elle ne lui imposait jamais aucun contact, ni avec elle, ni avec les autres en l'emmenant dans des endroits peu populaires, elle ne le voyait que le soir, et ne cherchait jamais à le voir à un autre moment. Il ne lui posait jamais de question, mis à part les siennes qu'il lui renvoyaient. Il ne l'aimait pas, il ne la détestait pas, il avait peur d'elle, il voulait l'aider. Il ressentait toujours sa souffrance, elle était toujours présente, pesante dans ses sourires, dans ses regards, dans ses soupirs. Pendant 6 mois, il se côtoyèrent ainsi, sans qu'aucun des deux ne fassent la moindre erreur qui pourrait mettre mal à l'aise l'autre.

Il aurait tout donné pour pouvoir pleuré de nouveau, quitter ce corps de marbre, sentir de nouveau la chaleur de son corps. Elle était devant lui, frêle et fragile comme de la neige, blanche et... Sans vie. La dernière fois qu'il s'était vu, il ne savait pas pourquoi, ça ne s'était pas bien passé. Il lui avait révélé que son soit réel le répugnait, qu'il pouvait tout ce qu'elle désirait, mais jamais lui même. La routine, sûrement, elle s'était trop longtemps immiscée entre eux, il ne pouvait plus tenir. Il n'aura jamais découvert de quoi elle souffrait, mais maintenant, elle ne souffrait plus. Il n'avait pas eu le temps d'attraper sa main, elle était tombée du pont. Son corps n'en était plus un, ce n'était que des os brisés sous de la chair, elle était morte, entièrement morte, il n'eut même pas le temps de la sauver. La réalité le rattrapait de tout les côtés. Il devait l'oublier comme il avait oublié sa mère, son frère. Juin 1968. Il retourna se morfondre dans sa cave. Solitaire, méfiant, râleur, rancunier, susceptible, impatient, n'avait-il que des défauts ? Revenir en arrière, mais jusqu'à quel point de sa vie ? Lorsqu'il était encore humain ? Dans ses débuts de buveur de sang, avec son frère ? Une fois son frère disparue, prisonnier de lui même et de sa réalité, avant de la rencontrer ? Après l'avoir rencontré, la période où il ne faisait que la chercher, sans la craindre ? Ou alors encore après, avant qu'elle ne se suicide ? Pourquoi cette vie en moins était-elle plus importante que toutes les autres ? Alors qu'il ne l'avait pas tuer directement, comme toutes les vies qu'il avait prit à des hommes et des femmes pour en faire ses déjeuners, comme celle de son frère.

2006. 136 ans en réalité, 26 en apparence. Jeune homme grand, aux cheveux bruns, à la tignasse hirsute, aux yeux bleus foncés, du nom de Donald Blake Finnigan. Personne au profil froid et solitaire, quelque peu égoïste, un brun râleur, qui perd facilement son sang froid, susceptible, rancunier. Malgré vampirisé, toujours une tendance à la claustrophobie et une grande maladresse, deux mains gauches. A savoir : Il préfère montrer ce que vous voulez voir de lui plutôt que lui même. Mystérieux, vous dites ? Mais non, pas du tout ! Bon, tout ça, c'est, certes, quelque peu négatif, mais il faut savoir que même si il est un peu égoïste, il lui arrive de ressentir de la compassion pour vous. Ah oui, aussi, il a une capacité à ressentir la douleur des autres assez développer, sans trop l'être non plus... Sinon, comme je le disais, nous voilà en 2006, l'existence des vampires est révélée au monde entier et Monsieur se décide enfin à sortir de sa cave toute pourrie ! Miracle ! Le Tru-blood ? Ça ne lui sert à rien, puisqu'il a déjà gouté au sang humain, il ne peut pas résister à la gorge succulente de certain spécimens.

Tu vaaaas mourriiiir...

Nan, j'rigole, il est pas du tout méchant (Moi non plus soit disant passant), au contraire

Merci

Pardon pour le double post, c'est seulement pour signaler que ma fiche est terminée...

J'espère qu'elle conviendra, et que je n'ai pas fait que du n'importe quoi xD (Ce serait bête, hein ?^^)

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

Oh, un Jake! Oh Gossip! Douny? Non moi je dis Donnie ouais l'effet Donnie Darko. Je vais peut-être me calmer. Et essayer de ressembler à une admin sérieuse.
Faut que je dise quelque chose? Mince, là je peux pas, tu me prends par les sentiments rhaaaah. Et en plus l'histoire et le personnage sont d'enfer. Oh, si il y a des fautes! Mais même pas assez pour ne pas te valider.
En fait, je n'ai vraiment rien à te dire, et c'est donc avec tous mes compliments que :

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant s'il y a lieu, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. Tu peux aussi faire une demande de création de logement, proposer des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu. Si tu as des soucis, ou des doutes du coté de tes écrits, n'hésite pas à visiter le plumier. Et si un jour l'inspiration te manque, tu pourras toujours demander aux Muses de te concocter de nouvelles aventures.

Nous avons mis en place un système de points : les Gouttes de Sang. Ces gouttes que ta participation à la vie du forum te fera vite gagner, te permettront d'acquérir des biens qui mettrons du piment dans le jeu. Bien sûr, tu as tout intérêt a t'impliquer en jeu et en hors jeu, que ce soit en faisant connaitre le forum ou en devenant Journaliste, Animateur ou Muse.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.

oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!

Merci =D
Je vais de ce pas faire... Tout ça xD

En tout cas, je vous fécilité, le forum est trop Wouha