Catherine ─ une existence normale pour un personnage (désespérément) normal

prénom(s). Catherine ; Shannon.
nom(s). Williamson.
âge. 17 ans.
date et lieu de naissance. 14 Novembre 1991.
race. Humaine.
métier. Étudiante à l'université.

Je me croyais mort.
Les yeux qui se sont ouverts à ce moment étaient les miens.
Il n'y avait plus aucun doute.

« Et puis j'ai regardé ce papier où était inscrit tant de choses. Une adresse. Un prénom. Ici, vous ne la connaîtrez pas. Elle se réduit à stupide pseudonyme, qui me révulse, me laisse devenir suspicieux. Il y a le monde. Il y a moi. Il y a elle. Il y a nous. Je me suis dit que tout cela était stupide, ai sorti mon paquet de cigarettes. Une manière comme une autre de mourir.
J'ai choisi la banalité.
Et toi, Vangelis, tu le sais. »

J'ai regardé le ciel, et me suis dit que la vie était une grosse salope.

if blood will flow when flesh and steel are one

C'était sur cette base que je voulais partir. M'envoler avec les mots, les dominer et frémir de leur véracité. L'histoire de l'Être, (oui, c'était son nom), mon personnage. Amoureux. L'Être était un homme vrai, bourré de défauts, suintant d'exigences, exhibant ses complexes comme les femmes s'étalent de tout leur long sur la plage de sable fin, crème hydratante à l'appui. Qu'on arrête ça toute de suite. L'Être n'est pas un vampire, il n'est pas mon fantasme secret. Juste un pantin, que j'aime manipuler avec l'impression d'être maîtresse de moi-même. Je m'appelle Catherine, j'ai le bac en poche. Je suis étudiante à l'université de la Nouvelle-Orléans. De ma vie d'enfant, je retiendrai mon père, homme hautain, et la femme qui lui servait d'épouse, ma belle-mère, toujours présente, d'ailleurs. Elle a rapidement remplacé ma mère, que je n'ai jamais connu, partie alors que je n'avais qu'un an. Comme ils n'avaient jamais daigné me lire les classiques Disney (que je regardais avec envie en passant devant la vitrine des grands magasins), je leur avais fait vêtir des robes et les ai aspergé de parfums. Mon père devenait Malcom Foxworth, colérique, séducteur, passionné, madame ma mère se transformait en un brillant croisement de Scarlett et la Belle au Bois Dormant. À douze ans, j'écoutais Cendrillon, de Téléphone- sans cependant y comprendre quelque chose- et j'étais heureuse de ne pas m'être plongée dans ce cercle vicieux de mièvreries commerciales qui finissait par désenchanter l'adolescente type quand elle se rendait compte que ce n'était qu'un tissu de mensonges. Blonde, avec, comme seul prestige avoir réussi à conserver un brin d'innocence enfantine dans mes yeux, j'étais la la petite « Cath' » aux yeux de tous, celle à qui on écrasait la joue de ses ongles crochus pour exprimer son affection, et à laquelle on glissait d'onéreux billets en douce le dimanche après-midi en guise d'adieu. J'étais méritante d'un physique dont il arrivait qu'on chante les louanges, malheureusement trompeur puisque j'étais constamment obligée de veiller à ce que j'ingurgitais, au risque de passer le reste de la semaine aux toilettes. Je suis ennuyante de normalité.

well i hope there's someone out there

Le vide s'était comblé naturellement. J'ai cru devoir patienter un bon nombre d'années pour ma peine soit purgée, pour que j'ai l'honneur d'affirmer que j'étais libre, sans complexe aucun, sans douleur aucune. Apparemment, mon sort s'est décidé. J'ignorais savoir si j'allais, un jour avoir le privilège de me mêler à la foule et l'observer, l'air de rien. Il me détestait, pour tout ça. J'avais honte, terriblement honte. J'ai pensé répondre à ses mots, ces jolies petites missives qui me surprenaient toujours alors que j'étais en état d'apesanteur. Parfois, sulfureux, son souvenir venait me piquer, attiser sa rancœur en me laissant me confondre en excuses. Je me suis dit que je l'avais bien mérité, après tout.
L'Être se savait vivant, autant que moi.
Il voulait accélérer le processus de fin.

and i can't breathe, something's missing

Les mots de l'Être couraient trop facilement sur le papier. J'avais peut-être l'impression de m'identifier à lui? Peu importe, mais j'avais vraiment du mal à jouer Vangelis. L'amour de sa vie. Je n'arrivais pas à me dépêtrer du rôle de l'Être pour m'habiller de celui de la femme par excellence, qui cherche à aimer en y mêlant ses ressentis et ses peurs. Vangelis n'était pas moi non plus. Ces personnages sortaient intégralement de mon imagination. Tant que je n'arriverai pas à complètement la maîtriser, il m'était impossible d'envisager mon futur roman, ou tout du moins son ébauche. C'était mon moyen d'échapper à cette vie trop réelle, peut-être. Je n'avais jamais été fan d'un groupe de musique, ne m'était jamais accrochée à une lubie sans intérêt, bref, j'étais cette gamine transparente à qui on adressait des sourires pour attiser le feu de sa conscience.

La première fois que j'ai fait l'amour,

« Catherine? Descends, j'ai deux mots à te dire. »

Catherine releva les yeux de sa feuille qu'elle commençait à prendre plaisir à noircir. Elle soupira, vide. Il fallait être suicidaire pour vivre avec ses parents tout en étant majeure et vaccinée, mais, quand elle avait sobrement demandé à son père l'acquisition d'un appartement, ça avait résolu sur une colère maîtrisé, un refus pur et simple. En fait, elle aurait tout aussi bien pu dire qu'elle s'était damnée avec un vampire pour l'éternité. Quant à Claudia- sa très sympathique belle-mère, qu'elle ne pouvait se résoudre à appeler « maman »- elle avait éclaté de rire à cette idée, s'empressant de la qualifier de « saugrenue ». Après avoir longuement réfléchi, elle avait bien été obligée d'avouer qu'ils avaient raison sur bien des points ; elle était à moins de vingt minutes à pied de la faculté, les jours de paresse. Mais il ne restait qu'elle avait été bernée en beauté, quand ils avaient décidé un déménagement alors qu'elle entamait sa deuxième année de lycée. Prévoyants, les parents Williamson. Ainsi, elle avait une permission de sortie jusqu'à minuit, pouvait cultiver son propre argent de poche, et était obligée à de nombreuses tâches ménagères. Charles, son père, américain de trempe, brave travailleur à la veille de sa retraite, avait des convictions assez arrêtées sur le monde. Le vice pervertissait, la perversion conduisait droit aux vampires. Son carnet d'adresse était épluché à la syllabe près. C'était en grommelant que Catherine descendit les marches de leur villa, l'archétype américain, preuve de ceux qui réussissaient.
Sa vie était un engrenage de clichés.

Le couple qui se pâmait d'amour devant elle ne lui permettait pas d'en douter : rouges, grand sourire aux lèvres, c'était l'éternelle lune de miel, le grand Amour jamais affecté par les aléas quotidiens. Elle serra les dents, afficha un petit sourire, arrivant tout de même à être attendrie. Ils respiraient la sincérité honnête, à un âge qu'on penserait plutôt propice aux chicanes, et aux révélations. Son père passa un bras derrière les épaules de Claudia, la dévisagea quelques instants. Elle avait toujours l'impression d'être en plein interrogatoire d'importance capitale avec celui-ci. Et, malgré ces années, une vieille peur enfantine continuait de lui serrer le ventre, à presque la faire vomir.

« Maman.. »

En revanche, elle ne pouvait constamment s'empêcher de souligner que Claudia n'était et ne serait jamais sa mère. Elle le défia du regard, mais trop rapidement pour qu'il s'en rende compte, puisqu'elle leva les yeux au ciel, maugréant le prénom de la femme de son père. Ne serait jamais sa mère. Jamais. Le sourire que cette dernière lui adressa lui fit froid dans le dos.

« Claudia, mon amour, est enceinte. »

Catherine releva les yeux quelques instants, les tournant successivement vers son père et son épouse, qui avait maintenant la qualité de femme enceinte. Les sourires niais qui siégeaient sur leurs visages prouvaient que ce n'était pas une blague. Qui voudrait blaguer avec ça?

« Han.. C'est cool. »

Elle eut un élan de bonté et courut les serrer dans ses bras, seule preuve tangible assistant que les émotions étaient trop fortes en cet instant pour avoir une réaction.. plus.. démonstrative de ses émotions? Elle passa toutes les questions ou toutes les remarques clichés qu'elle avait la possibilité de clamer en cet instant mais fut finalement fascinée par la tapisserie que Claudia ramenait d'Iran il y a bientôt cinq ans. Arabesque de couleurs.. Elle soupira. Sans s'annoncer, elle remonta lentement l'escalier pour s'enfermer dans sa chambre. Se déshabillant lentement, elle affronta son corps exagérément maigre dans le miroir. Tandis que son téléphone portable vibrait, les larmes s'annoncèrent lentement au coin de ses yeux.

he smiles politely back at you

Ce qui provoqua la dispute opposant Claudia Williamson et Catherine du même nom, 15 rue Bree Knowning, fut- de ses mots- « le saccagement » du mur de sa chambre, jusqu'alors bien tenu, par une inscription qu'elle jugeait « outrancière ».

« Sucker love is heaven sent »

─ Placebo

Catherine avait fait ça par pur esprit de contradiction. Premièrement parce qu'elle détestait Placebo, ensuite parce que la chanson « Every You Every Me » était celle qui passait en boucle tous les vendredis soirs dans sa chambre, et dont le volume était tellement élevé qu'elle pensait qu'ils avaient, sans doute, dû s'y pencher plus précautionneusement. (ou tout du moisn gentiment lui demander de baisser le son)

En sortant pour aller à la fac, en ce jeudi matin, elle but un rapide verre de lait froid, attrapant un paquet parmi des dizaines de cigarettes de son père. Gambadant entre les rues, elle fuma.
Elle espérait que son inventivité pour la résistance contre ses parents serait moins stéréotypée au fil des jours.

prénom ou pseudo. Lush.
pays et région. France ; Île-De-France, région parisienne.
âge. 14 ans.
célébrité sur l'avatar. Hannah Murray.
poste vacant. Non.
fréquence de passage. Tous les jours pendant les vacances, seulement pendant les weekends lors des cours.
commentaire personnel. Une bouteille du sang de Tru-Blood A+. (par ailleurs, j'ai vraiment honte, c'est la première fois de ma vie qu'une fiche tient sur un seul post -_-)

*_* Oh ! J'suis fan de ta façon d'écrire ! Ta présentation a beau tenir sur un seul poste, elle n'en reste pas moins ... magnifique. Tu as cette façon d'écrire qui m'emporte. J'adore tout simplement ;)

Je tiens à dire BRAVO ! =D

C'est justement l'amputation de drame dans la vie de ce personnage qui donnera lieu - selon moi - à une intégration sans problème. Pour une fois que l'on a pas un personnage qui porte le poids du monde sur ses épaules ! =D

Moi même, j'ai essayer, mainte et mainte fois de faire un personnage comme le tiens, je n'ai jamais réussit. Quoi que celui d'Echo - que j'ai en ce moment - me semble le moins tragique que j'aurais pu faire.

En tout cas, je pense qu'il ne fera aucun doute quand à ta validation ;)

Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.

Pour commencer... wow. C'est court mais finalement assez dense, et plein de bonnes idées. Comment ne pas devenir fan de ton style et de ton personnage?
et puis cassie quoi <3 hanah murray est si adorable. bizarre mais adorable.
Ta validation ne fait donc aucun doute.
j'avais vu quelques fautes, mais qu'elles aillent au diable.

juste, tu dis étudiante, je te mets étudiante en quoi?

Ta fiche est maintenant validée! Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant s'il y a lieu, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. Tu peux aussi faire une demande de création de logement, proposer des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu. Si tu as des soucis, ou des doutes du coté de tes écrits, n'hésite pas à visiter le plumier. Et si un jour l'inspiration te manque, tu pourras toujours demander aux Muses de te concocter de nouvelles aventures.

Nous avons mis en place un système de points : les Gouttes de Sang. Ces gouttes que ta participation à la vie du forum te fera vite gagner, te permettront d'acquérir des biens qui mettrons du piment dans le jeu. Bien sûr, tu as tout intérêt a t'impliquer en jeu et en hors jeu, que ce soit en faisant connaitre le forum ou en devenant Journaliste, Animateur ou Muse.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.

oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!