Eric Northman...pour être servis || Terminé

prénom(s).Erik en suédois ancien, devenue Eric. nom(s).Depuis quelques siècles, j'ai pris le nom de Northman. âge. Je crois bien avoir plus d'un millier deux cents et quelques années, mais avant de devenir immortel je n'ai connu seulement vingt-sept hivers. date et lieu de naissance.Je suis né dans une ville que l'on appellerait aujourd'hui Helsinger en l'an 774 pour le calendrier romain. race.Aujourd'hui encore je ne me rappelle plus tellement de ma vie d'humain : Je suis donc fier de dire que je suis un vampire et je ne bois que très rarement du « tru blood », mais lorsque je n'ai pas d'autres options je me choisis une bouteille de O négatif. métier.Je suis le shérif de la cinquième zone ainsi que le propriétaire du Fangtasia.

prénom ou pseudo. Will
pays et région. Quelque part en France...
âge. Vingt années seulement...
célébrité sur l'avatar.Alexander Skarsgård bien entendu...
poste vacant.Eric Northman, qui sera pris si je suis accepté.
fréquence de passage. ( 6 ou 7/7 )
commentaire personnel. En espérant faire de l'ombre à personne...et au passage...je pourrais avoir une bouteille de O négatif ?

le roleplay.
c'est ici enfin le moment de vérité. à travers plusieurs écrits de votre choix, vous devez nous permettre de cerner votre personnage, de voir ou seulement d'entrevoir les évènements de sa vie et sa personnalité. Ces écrits sont de nature et de quantité libres, ce peut être par exemple un journal intime, des lettres, des dialogues, des récits comme des roleplays. Nous vous laissons une grande liberté dans cette partie mais elle doit être soignée et cohérente afin de préparer une base solide pour le jeu.

Chapitre Premier

Une nouvelle nuit qui commençait tout juste et les humains étaient déjà nombreux au bar de mon fameux Fangtasia, à croire qu'ils se prétendent eux-même les prédateurs. Et pourtant...s'ils se rendaient compte à quel point leur comportement était idiot, comme si une poule entrait dans la tanière d'une meute de loup. Je regardais pensivement mes propres congénères qui, eux, semblaient apprécier la méprisante compagnie. On ne pouvait en réalité que les aimer pour le divin breuvage qui coulait doucement en eux. Ce que les vampires n'avait pas, les humains le possède innocemment. Ceux qui sont en bas de la chaine alimentaire contribue tout de même à l'équilibre naturel, même si ces derniers tentent actuellement de renverser les choses en vendant le sang des vampires, qu'ils surnomment vulgairement le « V-juice ». Comme c'est pathétique...

Je me souciais justement de ces gens qui osaient s'attaquer à mes semblables les plus jeunes pour obtenir un peu de leur sang, voire la totalité. D'ailleurs en y prêtait l'oreille je pouvais encore entendre les cris de détresse de certain coupable récemment capturé, si j'en en avais le temps j'irais volontiers les interroger. Le mieux serait d'envoyer Pam et la regarder s'amuser, bien qu'elle ne contrôle pas encore ses limites.

Mon regard se portaient sur chaque visage humain entrer tour à tour. Tous pensaient attirer notre attention en s'habillant de manière...sombre, gothique comme il dirait. Puis je remarquai soudain cette fillette, une jeunette qui me rappelait déjà toutes celles que j'avais déjà honoré, mais celle-là n'était pas comme les autres. De plus, elle dérangeait mon personnel en compagnie de l'intègre...William Bill Compton. Je me suis toujours demandé comment pouvait-il supporter de ne boire que ces horribles bouteilles de Tru Blood, en voyant son garde manger, je comprends que l'intégration n'est finalement pas si terrible pour lui. Cette fille aux cheveux blond, elle avait quelques choses de très particulier, dommage que je ne l'ai pas rencontré plus tôt...

« Qui est-ce. Demandais-je à Pam
-Sookie Stackhouse...il est possible qu'elle dérange nos affaires avec ses questions.
-Nous verrons... »

Mes songes prirent soudain fin alors qu'un intrus osa effleurer mon être. Désagréablement surpris je le fis valser au fond de la pièce d'un coup vif et puissant. Ce putride humain voulait approcher de près ma race, il allait être servis. Un seul coup d'œil à mes loyaux camarades suffit pour qu'ils comprennent que l'heure était venue à la dégustation. Ma propre faim à moi s'estompait un peu déjà...cela me rappelai Godric qui lui dit un jour « La faim s'estompe avec les siècles ... » je ne pensai pas qu'il aurait si vite raison.

Pourtant... leur animosité me répugnait, moi qui aimait tant la chasse...aujourd'hui on pouvait assouvir sa soif si facilement, comme des chiens à qui on offrait un bol de croquettes.
Tout ça était la faute de ces usurpateurs, qui prirent le pouvoir en passant à la télévision, face aux yeux des mortels du monde entier et qu'ils étaient intégrés...eux qui prétendent nous acquérir des droits et de la liberté, alors que notre race ne fait que s'enfermer dans la même naïve prison que les humains. Nous leur sommes supérieurs, nous ne méritons pas un tel avenir.
Les mortels d'autrefois valaient mieux que cela...

Chapitre deuxième

Autrefois, oui je me rappelle...
Lorsque je n'étais qu'un humain, nous autres vikings, guerroyons pour apporter plus d'hydromel, d'or et de femmes à notre médiocre vie de guerrier. Il nous arrivait le pus souvent, de piller pour le bien de notre propre communauté. Nous combattions pour se sentir vivant et nous buvions pour mourir de fatigue plus vite encore et oublier l'horreur de la réalité que les dieux nous imposait jusqu'à notre mort prochaine puis notre libération et arrivée au Walhalla. Ce jour-là, nous avions bravement combattu une fois encore, la défaite était pourtant assurée, mais nous avions eu l'honneur de combattre et de sentir la mort s'approcher. Et pourtant, je ne sais pourquoi, l'ennemi parti en retraite, sans doute pour revenir avec des renforts, il valait mieux pour nous aussi de partir, retrouver les navires et voguer jusqu'à la prochaine terre.

Au matin, Irmin, Dieu de la guerre me libéra de son emprise et je commençai à sentir les blessures infligées par nos valeureux adversaires. Je sentais que je me vidais de mon sang, s'en était fini de moi. Mes seuls compagnons qui tenaient encore debout - à qui j'avais d'ailleurs sauvé la vie bon nombres de fois dernièrement - m'attrapèrent par les épaules pour que je les suive. La vitalité me quittait et j'eus tout de même l'espoir de ne pas mourir abattu comme un chien lorsque ces voraces reviendraient. Tout trois nous quittâmes la verte prairie - devenue rouge de sang- pour rejoindre la foret, là où nous serions plus difficiles à pister, nous abandonnions les blessés à leur triste sort, inutile de nous sacrifier pour tenter l'impossible.

« Laissez-moi » leur dis-je alors que je n'en pouvais plus. Eux non plus n'avaient d'ailleurs plus assez de forces pour me porter. Et puis à quoi bon ? Une fois arrivé sur notre drakkar je mourrai, autant que je serve la terre, même dans la mort.
Qu'ils étaient loyal...mais aussi hypocrite, il me promettait un bel avenir au Walhalla : de l'alcool et des femmes...
« Où que je sois...il y aura toujours des femmes » rétorquais-je le souffle court, puis nous rîmes ensemble. Je ne me souviens plus exactement, mais les braves m'étant redevable refusait que je sois achevé par des animaux et comptait veiller sur moi jusqu'à ma mort.

La nuit tombait, ils firent un feu et pour moi, un nid douillet, qui deviendrait sans doute ma tombe, quant au feu il sera utile lorsque j'aurai rendu mon dernier souffle. Ma mort prochaine ne leur était pas si insupportable que cela. L'un d'entre eux allait devenir le nouveau chef et capitaine de mon navire, celui-là aurait tout droits sur mes femmes et mes possessions. Ainsi était faite la vie...cruel... notre mémoire effacée par les ténèbres et les vivants, qui eux, s'accrochaient à la chance qu'il pouvait obtenir de chaque situation.

La nuit qui semblait calme, laissa place à un vent soudain. Mes hommes tombèrent à terre, ensanglanté puis un enfant vint me regarder de haut. Il avait un air innocent et pourtant je savais que c'était lui qui m'emporterait. Je lui demandais, curieux :

« Es-tu la mort... ?
-Oui c'est moi. Répliqua t-il en souriant. Un sourire non emprunt d'amitié, je me souviens...
-Mes hommes ? Le questionnais-je, curieux de savoir ce qui était arrivé à ceux qui m'avait accordé une mort de guerrier.
-Mort...dit-il sèchement, ne semblant pas regretter l'acte qu'il venait de faire.
-Salaud... parler me faisait un incroyablement souffrir, mais je persistais, luttant pour pas qu'il ne m'emporte immédiatement. »

Comme pour éviter le sujet, la mort reprit parlant de toute autre chose :
« Je t'ai regardé sur-le-champ de bataille la nuit dernière, je n'ai jamais vu personne se battre comme toi.
-Je me battrais maintenant contre toi, si je le pouvais...
-Je sais. Dit-il en souriant à nouveau »

Je lui demandai alors de m'achever, il était temps pour moi, mes souffrances devenaient dur à supporter. Les secondes passaient en silence alors que j'attendais qu'on en finisse avec moi.

« Voudrais-tu devenir un compagnon de la mort ? Reprit l'étrange enfant.
Pourrais-tu parcourir le Monde avec moi ? Traverser l’obscurité ? Je t’apprendrais tout ce que je sais. Je serais ton père(den Vater), ton frère(den Broder), ton enfant(den Son).
-Que...qu'est-ce que cela m'apportera ?
-Ce que tu aimes le plus...la vie.»

Soudain, l'innocence de l'enfant tomba et je découvris l'être si puissant que pouvait cacher l'apparence. Une nouvelle douleur m'envahit puis je sus...que je continuerais d'exister physiquement, même mort.
Mon souffle s'arrêta, j'étais vidé de mon sang, puis je pus boire son sang qui remplit mes veines déjà froide. Je me sentais partir vers un ailleurs, sûrement pas vers l'autre monde, mais pourtant, la douleur disparue malgré tout, mes forces revenaient doucement, même si je n'eus qu'une seule envie...me reposer.
C'est là que je commençais ma nouvelle vie trépidante. Grâce à celui que j'appelais « Vater Godric » je pus venger la mort des miens, j'ai beaucoup appris, j'ai voyagé, je me suis nourris du sang et du savoir que contenait les mortels de ce monde...

Chapitre troisième


Pam me sorti de mes rêves

« Miss Stackhouse s'est assise avec Compton...
-Bien je vais leur demander de venir. »

J'admirais pour la seconde fois la blonde qui dégageait quelques choses qui m'échappaient encore. Peut être la trouvais-je à mon goût, j'en aurais volontiers fait un magnifique repas si Bill ne l'a collait pas autant. En espérant qu'elle ne soit qu'une amie et qu'elle ne lui appartienne pas...
Bill me regarda alors, comme s'il venait de capter mes penser, d'un geste équivoque je lui sommai de venir nous rejoindre Pam et moi.
Bill se leva le premier, prit la main de son humaine comme pour la rassurer. Je ne les quittai plus des yeux et le gentleman fit monter son trophée la première comme pour susciter la convoitise de chacun. Puis ils positionnèrent debout face à moi.

« Bill Compton...ça fait un bail.
-Oui j'imagine, c'est parque...
-...Tu t'intègres aux humains. Le coupais-je soudainement sans élever la voix. J'ai entendu, repris-je aussitôt lançant en même temps un sourire charmeur à sa compagne. Je la fixais d'ailleurs, yeux dans les yeux. Cette intégration à l'air de bien se passer.
-Oui c'est mon amie....se défendait avec pitié Compton.
-Sooki Stackhouse
-Vous connaissez mon nom ?! Intervint l'intéressé sans y être convié
-Je n'oublie jamais un jolie minois. Fit Pam tout en lançant à son tour un clin d'œil qui voulait en dire beaucoup. C'est dans ma tête...
-Vraiment ? C'est génial...très heureuse de vous connaître.
-Hmmm, t'es à croquer...lançais-je avec une envie qui sembla perturber le ridicule couple.
-Non pas vraiment ! » Coupa t-elle sèchement avec une nouvelle arrogance qui me fit sourire.

J'inclinai alors un peu la tête et m'adressa à Pam en suédois ancien.
« Skönhet ursäkta hennes arrogans ...
-Inte för mig …
-Mademoiselle Stackhouse, si vous avez des questions, adressez vous à moi. Repris-je sèchement en retournant dans la direction de la demoiselle.
-Oh d'accord... »
Elle sortit alors deux photos et me les tendit.
« Reconnaissez vous les filles sur ces photos ?
Je souriais, évidemment que je les connaissais, toute deux était venues quelques semaines auparavant.
-Celle là, s'est offerte à moi, dis-je en désignant la première. Je l'ai trouvé trop pitoyable pour l'honnorer. Celle-ci en revanche je l'ai gouté...,montrant la plus jeune des deux.
-Moi je me rappelle des deux...,
-...Incroyable vous retenez beaucoup de chose dans votre tête !, Lança l'arrogante avec stupidité.
-Par contre je ne me les suis pas taper...ce n'était pas mon genre. ,Reprit Pam indifférente, laissant comprendre que elle, en revanche lui conviendrait tout à fait. Ce qui fit frissonner Sookie de peur.
-Bien...j'ai assez abusé de votre temps, je vais donc...,
-J'en ai pas fini avec toi. S'il te plait, dis-je en souriant. Assieds-toi., Ce qu'elle fit sans discuter avec crainte. Je ne l'a quittait alors plus des yeux.
Alors...Bill, tiens tu très fort à ton amie ?
-Elle est à moi !
-Oui...je lui ...appartiens...dit-elle avec hésitation.
-C'est vraiment dommage...pour moi.
Je pris alors le temps de la regarder de haut en bas, appréciant ses formes.
-Assieds-toi avec nous Bill, rattrapons le temps perdue. Repris-je en direction du jeune vampire.
-Bien... » souffla Bill, découragé.
Celui-ci s'assit alors à ma gauche.
Un moment de silence s'installa puis Sookie devint soudainement inquiète, elle avait comprit quelques choses que j'ignorais moi-même. D'après elle, la Police arriverait sur le champs, je ne savais comment elle avait pu deviner, mais quelques choses m'avait dit qu'il fallait lui faire confiance, même si je crus un instant qu'elle en était elle même.
Je lui assurai cependant que nous n'avions rien à nous reprocher
Soudain un vacarme, le bruit du bois qui se brise, une porte venait d'être enfoncé puis :

« POLICE ! Tout le monde à terre ! »

Comment avait-elle pu deviner ? Cette fille est vraiment très particulière et le destin l'a mit sur mon chemin.

« Suivez moi... » dis-je tout d'un coup.
Je me levai de mon trône, laissant le bar à son sort. Nous sortîmes tous ensemble discrètement par la porte de derrière et l'excitation due à l'arrivée surprenante de ces forces de l'ordre humaine m'avait soudain ouvert l'appétit.
« A bientôt Miss Stackhouse, on se reverra. »

Je lançais un regard à Pam doublé d'un sourire charmeur, mes canines déployées, pour lui faire comprendre qu'une partie de chasse ne serait pas pour me déplaire.
« Il me la faut...
-Eric, il y en a beaucoup des humaines blondes, oublies la. Rétorqua t-elle avec un brin de Jalousie.[/color]
-Non, ...tu ne comprends pas, elle est plus qu'une simple humaine. Même après un millénaire, les mortels me surprendront. Leur race possède la chance de pouvoir évoluer, ses talents sont encore à éprouvé, mais je pense savoir ce qui la rend si spéciale.
-Moi je vais te dire ce qu'elle a de spéciale et qui te rends fou ! C'est son odeur de vierge et le fait qu'elle soit inaccessible, elle appartient à Bill, ne l'oublies pas.
Je décidais de ne pas relever face à son impolitesse.
-Ce n'est qu'un détail...les humains restent libre de leur choix, et tu verras elle viendra d'elle même à moi. Je pense avoir pour l'heure quelques taches pour elle, et Bill pourra bien me rendre ce petit service. »

Nous quittions alors les alentours du Fangtasia en recherche des clients humain évadés.
Je n'avais pas chassé en compagnie de ma loyale Pam - récemment revenue à moi - depuis la France.

Il y a cent ans environ, alors que nous formions une meute au Texas, Godric, Pam et moi. Mon créateur m'inquiétait, celui-ci devenait différent un peu chaque jour. Il commençait à être sympathique envers ces « sacs de sang » et son appétit s'amenuisait de décennies en décennies. J'eus peur qu'il prenne racine et meurt dans ce bled à cowboy, alors je lui proposai de partir tous ensemble en France. Ce qui évidemment, il refusa, trop attaché à son territoire, sans pour autant me retenir...ce fut la dernière fois que je le vis.

Ma chère compagne se réjouissait de retrouver l'Europe et du raffinement des Français dont elle rêvait tant. L'aristocratie savait y faire, tous ces bourgeois semblaient apprécier les drogues importées des colonies, ce qui les mettait dans un état second et nous laissait à loisir les sentir, pour bientôt, les gouter. Mais ça c'était plus du goût de Pam que du mien. Je ne supportais pas qu'on me laisse mordre, j'aimais qu'on me résiste et que les choses ne paraissent pas aussi simple qu'elles ne l'étaient.

Heureusement pour moi, un soir, ces demoiselles bien avinés de la maisonnée décidèrent de jouer un jeu. Le but était pour ces dames de se cacher dans le magnifique labyrinthe de la propriété alors que les hommes, eux se devaient de les trouver, ainsi celui qui trouvera la dame de son choix aura le droit de passer la soirée - ou plutôt la nuit - en sa compagnie. Bien que je trouvai l'idée complètement stupide, je ne me refusai pas à une à cette traque ouverte. Je sentis l'excitation de Pam monter d'un cran, alors que moi je partais de mon côté, ayant déjà hâte d'obtenir un bon repas à la française. Les filles partirent en riant et les hommes pressés de pouvoir se retrouver dans le lit d'une des belles se mirent en marche peu après elles. Je fis comme eux, feintant l'amusement, même si j'avais déjà une longueur d'avance. Je pus entendre les petits pas feutré des jouvencelles ainsi que leur parfum. Je me fis envie de la plus innocente, celle dont l'odeur sentait encore la pureté, dont le sang chaud m'excitait déjà de tout mon être. Caché dans son coin elle gloussait, la main sur la bouche pour ne pas trahir sa présence. Si seulement je respirais encore, peut-être m'aurait-elle entendue, j'arrivais derrière elle et la saisie fermement, l'avant bras croisé sur son ventre afin de la coller contre moi. Ma tête se retrouvait alors à côté de la sienne et notre regard portant dans la même direction, elle tressaillit en sentant la fraicheur de ma peau. Et moi j'aurai pu frissonner de plaisir - si j'étais vivant - en sentant la chaleur de la sienne.

Son cœur battait à tout rompre, je n'eus point envie de la séduire pour garder le plaisir d'une proie en train de se débattre. Je posai alors ma senestre sur sa bouche et c'est à partir de ce moment qu'elle comprit ce que je lui réservais. Elle commençait à se débattre.
Fermement tenue contre moi, j'aimais la sentir se trémoussé contre mon corps, effrayé par sa propre impuissance. Mes crocs sortirent d'eux-même, je ne pouvais pas plus me retenir aux vues de la situation. Je sentais le sang affluer dans son coup avec une force et une pureté incroyable qu'il ne m'était impossible de retenir l'élan qui planta mes canines en sa peau, c'était comme si j'honorai cette jeune fille pour la première fois, elle gémit de douleur alors que moi, doucement, je buvais de son sang. J'entendis soudain quelqu'un approcher, un homme.
« Hé vous, qu'est-ce que vous faites ?! » dit un aristo lui aussi bien éméché.
Détestant être dérangé, je me retirais avec colère tournant la tête dans sa direction, la bouche encore couverte de sang.


Apercevant mes crocs et le sang, l'homme s'exclama : « Doux Jésus ! »
La jeune fille venait de s'évanouir, je bondis alors avec vivacité sur l'intrus et j'attrapai son regard avant même qu'il ne put avoir l'idée de fuir. Je m'insérai dans son esprit et lui commanda d'aller trouver cette jeune jouvencelle et de lécher le sang qui coulait encore de son cou. Alerté par les exclamations de ce dernier, d'autres hommes arrivèrent en hâte dans notre direction. Je m'éclipsai alors laissant les autres découvrir le faux meurtrier. J'arrachai moi-même Pam de sa victime :
« La fête est fini...»

Peu après ce jour je pris la décision de retourner aux Etats-Unis, je m'inquiétais pour Godric. Cependant, je laissais le choix à Pam de me suivre ou non. Elle décida de vadrouiller encore quelques temps en Europe alors que moi je m'installai en Louisiane. Ce qui me valut d'être convoqué par La Reine peu de temps après. Sans savoir à quoi m'attendre je me rendis en sa somptueuse demeure...je ne pourrai vous compter comment cela s'est exactement passé, mes souvenirs sont encore éblouis par sa beauté et le respect qu'elle m'imposait. Ses cheveux roux rappelait le sang et sa peau parfaite était celle d'une femme pure, mais dans la mort. J'avais ce même sentiment envers Godric, ce sentiment d'humilité qui me disait que jamais je ne pourrais dégager comme eux une telle aura de force. Elle m'annonça que ma récente venue tombait parfaitement bien. La Louisiane était vide de protecteur assez ancien pour prendre le poste de Shérif... et je ne pus refuser l'offre qu'elle me fit.

J'aspirais à devenir comme mon créateur, lui-même devenu Shérif du Texas.

Pourtant je lui ressemblais en rien. Godric, lui était beaucoup plus patient, plus serein. Même physiquement, lui, ressemblait à un enfant alors que moi j'approchais le mètre quatre-vingt quinze.
Ma chevelure doré contrastait avec le sombre de la sienne, tout comme mes yeux d'un bleu profond devenue plus claire avec les années. Ce qui pourtant lui valait d'être mon modèle, il était mon créateur, mon père, mon frère, mon fils...

Les années passèrent et la cinquième zone se montrait bien calme, loin des grandes villes et des perturbations politiques lié aux humains. L'arrivée du sang synthétique perturba tout.
Le commun des mortels étaient maintenant au courant de notre existence même si tous ne l'acceptait pas et que d'autre comptait bien en profiter, les problèmes s'accumulaient et la chasse devint plus simple...
J'ai même créé un repaire à vampire, que les humains appelaient plus vulgairement, un « bar sanglant » que je baptisai « Fangtasia ».
Peu après, celle à qui j'avais offert l'immortalité se joint à moi, revenue d'Europe, appelé par le sang, nous restâmes ensemble jusqu'à aujourd'hui. Elle s'occupa du bar avec moi ainsi que des affaires de protection de la cinquième zone dans lequel le commerce de V-Juice était augmenté de 30% par rapport à l'an passé. Seulement deux ans que nous étions « vivant » aux yeux de la population et déjà, beaucoup trop de monde connaissait nos faiblesses ainsi que les bienfaits de notre sang. Un trop grand nombre de personnes addictes venaient justement au Fangtasia dans le but d'obtenir du V, si nous savions les dépister à temps, il nous était simple de les attraper. Mais certains humains savaient ruser.

Pam venait justement de me rapporter qu'un certain Lafayette dont le site web très bien garnis avait obtenue un accord particulier avec l'un de nos plus jeune compère. Si le vampire était d'accord...grand bien lui fasse, son créateur décidera plus tard de son sort, si jamais il ne l'avait pas libéré. L'ennuie c'est que deux semaines plus tard, Pam m'apprit la disparition subite d'Eddie le vampire qui échangeait comme une crapule son sang contre une magnifique nuit avec ce noir travesti. Cette fois, c'était de trop et cet homme répondrait de ma jugement. Ma compagne adorée me révéla alors tout sur lui, il travaillait au Merlotte's, le meilleur bar humain de Bon-Temps et il vivait en ville. Son lieu de résidence de m'intéressait guère, je ne pourrais l'avoir comme ça, il savait sûrement y faire avec les vampires. Nous ayant vu d'assez près, il devait connaître nos faiblesses. Pam me proposa gentiment d'aller lui rendre visite. Je n'avais certainement pas envie qu'elle s'amuse et je préférais donc m'en charger par moi même.

Je me rendis alors au Merlotte's guettant sa sortie afin de lui mettre les crocs dessus. Par chance, les dieux me sourirent - s'ils existent – Lafayette, dont le corps aux muscles saillant, sortit par la porte des cuisines afin de sortirent les poubelles, je l'observai et l'écoutai bougonner tout en souriant. Soudain, je pris mon envol vers lui, Il eut à peine le temps de me voir approcher qu'il se jeta sur la poubelles comme dans « chats perchés ».
« Oh mon Dieu ! Laissez moi tranquille ! » Lança t-il effrayé.

Je le pris alors au cou le saisissant d'une main et le jetai à terre. Il se mit à ramper sur le dos, ne me quittant pas des yeux. J'aimerais tellement aimé ne pas avoir à le séduire, mais il ne me laissa pas le choix, il s'évaderait à la moindre occasion. J'approchai mon visage du siens et le rassurai sur un ton charmeur.
« Tout va bien maintenant, tu vas me suivre gentiment, j'ai justes quelques questions pour toi. »

Je l'emmenai jusqu'au repaire, ce soir tout était fermé pour cause «d'entretien». Je descendis au sous-sol avec ma prise puis l'attachai parmi les autres qui ne cessaient de me supplier.
L'un d'entre eux osa me toucher de ses mains sales, bon sang, qu'est-ce que je détestais qu'on me touche. N'ayant pourtant pas envie de m'énerver, je lui lançai regard effrayant, il lâcha prise puis je pus remonter à mon bureau où trainaient encore quelques rapports.
En premier figurait mon dossier favoris...celui de Sookie Stakhouse dont j'appris le décès récent de sa grand mère. La rapport dit que la vieille dame fut tué au couteau et tout son sang s'était répandu sur sol.
De toute évidence ce n'était pas un vampire...mais on ne pouvait savoir ce que les humains en pensaient. Quoi qu'il en soit, il me fallait revoir cette jeune femme et je saurai la rendre utile.

Pour commencer, laisses moi te souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood !

Ta fiche est maintenant terminée so let's go pour la modération! Et ne t'inquiètes pas, malgré ma tendance à sortir les crocs et les griffes, je ne mords pas... enfin pas toujours!

Tout d'abord. Superbe fiche, superbe histoire, superbe style, j'ai adoré! Grâce à ton style, ma lecture fut rapide, très agréable et j'ai surtout apprécié la fidélité au personnage malgré le fait que tu ne parle jamais des intrigues de la série (si ce n'est la retranscription de la transformation d'Eric).

Cependant. Attention aux nombreuses fautes d'orthographe, d'accords ou encore de conjugaison qui parasitent ta fiche. Je trouve également dommage de ne pas lire une seule fois le nom de Sookie ou de Lafayette qui ont pourtant prit une place importante dans l'histoire d'Eric Il serait donc bien de faire quelques lignes sur eux mais aussi de corriger toutes ces petites fautes glissées un peu partout dans ton histoire.

Je te laisse donc rectifier ces quelques petits détails afin de procéder à la validation tant convoitée.
N'hésites pas à me poser des questions si besoin est!

Parfait! Je n'ai plus rien à redire (tu dois être soulagé^^) so...

Bravo! Ta fiche est maintenant validée! You Rock !

Avant de te lâcher dans la fosse aux lycans, je vais d'abord te donner quelques conseils qui pourraient t'être utiles. Maintenant que tu es validé, tu peux accéder librement à toutes les parties du forum et tu peux donc, par conséquent, gérer toutes les facettes de ton personnage. Pour cela, fais chauffer ton clavier et crée une fiche de relations, qui te permettra de créer des affinités avec certains personnages, ainsi qu'une feuille de roleplay qui t'aidera à te lancer dans le jeu.

Afin de t'intégrer parfaitement au jeu sans encombre, penses à faire un petit tour du côté des informations complémentaires qui t'aideront à comprendre et à connaitre l'univers dans lequel tu évolues désormais. Pour terminer, si tu aimes True Blood autant que nous, n'hésites pas à en parler autour de toi et à faire circuler le lien. Plus on est de fous plus on rit!