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 Un soir.

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Eve J. Nielsen
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Eve J. Nielsen


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MessageSujet: Un soir.   Un soir. I_icon_minitimeLun 30 Nov - 16:07

    Un soir de repos. Décompresser totalement, ne plus penser au musée, ni aux problèmes d'actualité. Juste passer une soirée tranquille. Se regarder un film dans le cinéma où travaillait Gabriel, puis rester avec lui après la fermeture en picorant dans un paquet de pop corn. Et tant pis pour les calories...Au moins elle avait passé une très bonne soirée. Une soirée qu'elle ne voulait pas se voir terminer immédiatement... Non, elle n'avait pas envie de se retrouver tout de suite dans son appartement vide de jeune femme célibataire depuis trop longtemps. Mais elle n'avait pas non plus envie de se perdre dans une foule d'inconnus au milieu d'un bar ou d'une boite de nuit.
    Alors, sans trop réfléchir, elle monta dans sa voiture, et commença à conduire. Elle n'avait pas vraiment d'idée de l'endroit où elle se rendait, dirigeait le véhicule de manière instinctive. Et puis, brusquement, elle sut où elle se trouvait et où elle allait. La mer était devant elle. Elle gara sa voiture dans un emplacement prévu à cet effet, comme toute bonne citoyenne, puis en sortit. Après un instant de réflexion, elle décida de laisser son sac à main dans l'habitacle, mais prit sa petite veste noire et y glissa ses clés dans la poche.
    Puis elle commença à marcher. Son visage exprimait un sourire énigmatique, expression qu'il lui arrivait souvent d'avoir. Un jour, l'un de ses ex lui avait dit qu'elle aurait pu être la Mona Lisa du célèbre Léonard de Vinci, avec ce sourire... Sur le coup, elle lui avait répondu en tirant la langue. Non, elle était loin d'avoir la perfection des traits et des courbes de la Joconde, même si elle aurait bien aimé. Tout comme elle aurait aimé être peinte par quelqu'un la couvant du même regard amoureux mais ce genre de souhaits devenait rarement réalité. Elle n'avait jamais eu de chance en amour. Aucun humain ni vampire ne lui avait jusqu'alors donné envie de s'engager durablement, et quand elle se surprenait à espérer que quelque chose pouvait vraiment se construire, ses attentes étaient généralement déçues dans les semaines qui suivaient. Elle se consolait en se disant qu'elle était encore jeune et qu'elle avait tout le temps de trouver quelqu'un qui lui corresponde vraiment, alors, d'ici là elle ne se prenait pas la tête et vivait au jour le jour. Seulement voilà... Elle n'avait plus vingt ans, et approchait dangereusement des trente. Même si elle s'efforçait de ne pas songer à cette échéance, elle vivait dans la crainte de se réveiller un matin à cinquante ans, toujours vieille fille....
    Un léger courant d'air s'infiltra sous sa robe rayée noire et blanche, sans la faire frissonner pour autant. Le fond de l'air était resté encore doux en ce début d'automne, et Eve continuait à marcher tranquillement, sans chercher à retenir l'une des nombreuses pensées lui passant par la tête. Son cerveau était comme déconnecté, et cela lui faisait le plus grand bien. Ses pas la menèrent dans le vieux port, abandonné depuis des années, et, machinalement, ses yeux fixèrent le reflet de la lune dans l'eau non loin de là. Elle ne regardait pas où elle mettait les pieds, ni s'il y avait déjà quelqu'un dans les parages, continuant à marcher comme au radar. Instinctivement, elle monta sur une poutre en béton que la végétation avait déjà commencé à recouvrir. Ses yeux se détachèrent de la mer, et elle regarda juste devant elle, écartant les bras pour garder l'équilibre comme elle avait l'habitude de le faire étant enfant, qu'elle se situe à dix centimètres du sol comme ici, ou à un mètre cinquante, la hauteur du mur délimitant la propriété des Halloran.
    Ce souvenir fit s'élargir son sourire, et une fois parcouru les trois mètres du poteau sans tomber sur le côté, elle sauta avec souplesse à son extrémité. Saut qui se termina par le craquement d'une petite branche... Ce bruit anodin ne suffit pas à la distraire, et elle continua à avancer, ses prunelles sombres se tournant derechef vers l'onde.
    Mais, brusquement, elle s'arrêta. Avait-elle perçu un mouvement à la périphérie de son champ de vision ? Entendu, senti, touché quelque chose d'étrange ? Ou est ce que cela relevait d'autre chose, peut être un sixième sens ou LE sixième sens typiquement féminin ? Eve elle même n'aurait pas pu le dire, mais toujours est-il qu'elle cessa tout mouvement, retenant même sa respiration pendant une poignée de secondes. Puis elle effectua une rotation complète sur elle même, jusqu'à apercevoir une ombre ayant forme humaine non loin d'elle.

    - Il y a quelqu'un.

    Ce n'était pas une question mais une affirmation, une simple constatation en réalité, et plus destinée à elle même qu'à la personne en question. Elle ouvrit la bouche une nouvelle fois, la referma, hésitant à parler. Elle n'était pas contre un peu de compagnie, mais la personne se trouvant là désirait probablement être seul. Alors elle resta là, bêtement, ne sachant sur quel pied danser. Une attitude qui lui ressemblait si peu pour quiconque la connaissait. Habituellement, Eve savait toujours quoi faire...


Dernière édition par Eve J. Nielsen le Dim 27 Déc - 16:48, édité 1 fois
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Ezéckièl L. Nièdziàl
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MessageSujet: Re: Un soir.   Un soir. I_icon_minitimeJeu 3 Déc - 15:09


« Un soir » ;

...


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Echo & Eve


Où le rose semble disparut de la vie d'Echo


      « De nos jours, quelque part, peut être bien nulle part » ;


« La voiture s'arrêta net sur un route qui aurait surement point souffert sous les crissements de pneus si elle avait été humide. Dans une nuit ni trop fraîche, ni trop lourde, la portière arrière du flan gauche du cavalier noir s'ouvrit. Quelques secondes plus tard, ce fut un corps qui en sortie. Une injure fusa, et mastodonte bruyant s'en alla ...
Sur le sol, Ezéckièl s'efforçait de retenir ses larmes. Sa colère aussi. De toute façon, ces derniers temps, l'un n'allait pas sans l'autre. Aujourd'hui, les deux compares étaient même accompagné d'un nouveau camarade : le désespoir. Elle n'en pouvait plus, et eut une sacré envie de hurler. Furieuse, elle n'osa pas se relever de suite, laissant ses genoux se frotter à la dureté du goudron, et ses mains flirter avec le sol. Ses cheveux, bouclé, légèrement en bataille, se refermaient sur son visage comme un rideaux empêche l'extérieur de voir ce qu'il se passe dans l'antre mystérieuse.
Au bout de quelques minutes à ravaler sa rage, elle essuya le reste de ses larmes de sa main droite, et se relever. Un instant, elle regarda autour d'elle ; nulle doute, elle était dans un endroit qui lui était inconnue. Elle regrettait dors et déjà d'être venue dans cette ville. Elle n'avait toujours pas de boulot stable, n'avait pas les moyens de se payer autre chose qu'une chambre d'hôtel miteuse, et par dessus tout, n'avait même pas trouver le temps de visiter un peu les environs. Résultat de cette accumulation ? Elle était perdue. Elle n'était pas du genre à baisser les bras, mais ce soir, c'en était de trop. Ce soir, tout s'écroulait.
Ne sachant où aller, elle décida d'aller dans le sens inverse ; elle ne prendrait pas la même direction que la voiture qui l'avait "déposé" ici. Rangeant ses mains dans un manteau de laine assez chaud, elle entreprit le début d'une longue marche vers une destination inconnue. Par-ci, par-là, ses yeux bleus se posèrent sur le décors qui s'étendait à l'infinie. Sur son flan, la route ... De l'autre, la mer. Deux entités tellement différente. L'une était faite par l'homme, l'autre n'était que le fruit de la nature. Il y avait plus de chance de mourir d'un accident de la route que sur la mer, pourtant, on flippait toujours plus à l'idée de prendre le bateau que la voiture ... L'une était une base indéniable, l'autre était source de peur.

.


Ezéckièl vagabonda un long moment. Pas de mobile depuis qu'elle était en cavale - seul le téléphone de sa chambre au motel lui permettait les appels - (il faudrait qu'elle songe à s'en acheter un), pas de montre sur elle : il lui était impossible de savoir depuis combien de temps ses jambes faisait l'effort d'avancer bien qu'elle eut une terrible envie de s'écrouler à terre et de se laisser aller pour une fois. Immensité, c'était ce qui s'étendait fasse à elle, elle eut si bien fait de fermer les yeux un long moment que quand elle les rouvrit, elle eut l'impression d'être au même endroit qu'à l'origine. Pas un bruit, n'était celui de la nuit. Le silence est le meilleur ami du songe ...
Et des larmes.
Mais pas ce soir. Echo se refusa de se laisser aller à une débile contre façon de la malheureuse. Depuis qu'elle était petite, elle avait apprit à ne pas se laisser aller de la sorte. Elle avait suffisamment chialer telle une gamine sur le bord de la route après que ces malfrats l'ait jeter hors de leur véhicule. Elle n'avait pas été éduquer comme ça ; elle ne s'était pas auto-gérer de cette façon là. Les larmes, c'était pour les faibles ; elle était une femme forte, et elle se devait de le rester. Ce soir, elle ne savait pas où elle était, elle n'avait pas un sous en poche, et ne savait toujours pas où était l'objet de sa venue en Louisiane : Tony. Mais hors de question de se laisser tomber dans les bras de la stupidité. Ce n'était pas ceux qui pleurait qui réussissait. Ils étaient bien trop déranger par la migraine qu'apporter les larmes pour pouvoir réfléchir. Elle se devait de ne pas penser à ses malheurs, mais plutôt à la solution qui en viendrait à bout.
Penser à la solution, pas au problème.
Des poches sous les yeux - et pas celles qu'elle avait naturellement - une sueur froide sur le front, et des mains tremblante, elle s'était surprit à haleter telle une droguée en manque. Qu'importe si elle n'avait pas pu avoir ce qu'elle voulait ce soir ! Elle se débrouillerait autrement. Il y avait cet Alenxzander qui disait peut être en savoir sur cette affaire de dealer disparut. C'était lui la source de la résolution à son problème, pas ces abrutis. Quand au jus ? Elle s'en procurerait autre part, et ce n'était certainement pas en ouvrant la bouche face à l'entrejambe de ces porcs qu'elle l'obtiendrait. Ezéckièl était une femme avec du caractère, une femme forte, et fière. Si elle voulait satisfaire sa libido, elle le ferait parce qu'elle en a envie, et parce qu'elle aurait attiré dans ses filets celui qu'elle voulait. Elle ne deviendrait certainement pas le jouet d'un salopard, encore moins ce genre de substance, aussi essentielles qu'elles devenaient pour elles, inconsciemment.
Penser à la solution, pas au problème.
Voilà ce qu'elle faisait. Et tôt ou tard, ce fumier se mordra les doigts de ne pas l'avoir aider. Elle en faisait le serment ! Une brise fraîche vint chasser sa colère le temps d'un instant. Mais celle-ci revint aussitôt. Elle se sentait tellement impuissante ! Elle devenait à cran : elle ne parvenait pas à en savoir plus sur Tony, n'arrivait pas à se produire son V-Juice et par dessus tout, n'avait plus de Cannabis histoire de planer un peu. Il fallait qu'elle s'en procure au plus vite. Elle détestait se sentir acro de la sorte ! Elle n'était pas une Junkie, elle l'avait toujours dit ! Ce n'était pas ceux qui se droguaient qui était con, c'était ceux qui en faisait une overdose. Ce soir, c'était juste qu'elle était fichtrement fatiguée, qu'elle était perdue au milieu de nulle part, sans savoir où allait, et qu'elle avait vu la chance d'en savoir plus sur la disparition de son ami qui l'avait mit dans cette état. Rien de plus ...
Quand au V, elle s'en procurerait bientôt. Cette drogue avait eut pour effet de la calmer, d'adoucir ses nerfs et de polir sa fureur. Toujours, ça avait toujours été comme ça. En plus d'être un aphrodisiaque indéniable, il était source de bonheur. Percevoir ce qui n'était pas percevable, et se sentir flotter dans un océan de simplicité. Voilà ce dont elle avait besoin, et voilà ce que lui apportait le V ... Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas vu Gabriel. Elle se demandait ce qu'il devenait. Ce gamin - plus vieux qu'elle cependant - avait le don de l'attendrir. A cela s'ajoutait la production de jus de vampire coulant dans ses veines ; il était irrévocablement l'homme dont elle avait besoin ces temps-ci ! En plus de cet arrogant d'Alexzander qui lui dirait ce qu'elle a besoin de savoir.

.


Cela du faire un moment qu'elle marchait parce qu'elle aperçut enfin quelque chose de familier. Un port. C'était ce qu'elle déduisit de ce qu'elle cru voir. Au loin, il y avait des bateaux. Elle devait se trouver sur les côtes, la ville n'était donc plus très bien, elle pourrait trouver quelqu'un avec qui rentrer. Voilà ... Elle l'avait trouver la solution. Et il n'avait même pas fallut pleurer pendant quinze ans : elle avait déjà chialer un moment au bord de la route après avoir été jeter comme un vulgaire objet.
Les mâchoires serrées, elle ravala sa peine quand elle pensa à la fausse joie qu'elle avait éprouver. «T'es tombée sur la bonne personne ma jolie, j'peux te retrouver qui tu veux » lui avait-il dit. Au lieu de ça, il avait remballer la jeune femme en lui crachant qu'il ne voulait pas s'immiscer dans des histoires de flics. Si ce Tony avait été kidnappé, c'était son problème ... Ces quelques paroles avait couler dans son esprit comme un venin la brûlant sur son passage, et ce, d'autant plus lorsqu'il avait oser dire que le bel italien avait eut ce qu'il méritait ; ça devait être un piètre dealer. La voix claquante d'Ezéckièl avait immédiatement fait irruption et avait remit à sa place l'homme. On ne parlait pas de son Tony comme ça. S'il avait disparut, c'était parce qu'il était au dessus des autres : voilà tout !
Elle approchait enfin du port quand elle aperçut une voiture, garée, sur le bas côté. Bonne nouvelle qui venait annoncé la possibilité d'être ramener en ville facilement. A cette heure là du soir, on ne laisserait certainement pas une jeune femme seule. Elle préféra effacer l'incompétent aux propositions salaces et écœurante, de son esprit pour se concentrer sur l'endroit où elle se dirigeait.
Se passant ses deux mains sur son visage, elle entreprit de paraître la plus simple possible, et surtout détendue. Elle frotta sur son pantalon encore un peu crasseux de sa chute d'il y a peu, puis continua à avancer, heureuse de reconnaitre une silhouette non loin. Echo s'approchait sans bruit, attendant d'être sûr de se faire entendre (elle détestait parler pour rien, et encore plus dans le vide). Puis, elle entendit enfin :

    _I n c o n n u e : « Il y a quelqu'un »


Une voix féminine. Elle avait à faire à une femme, pas une ados, d'après la force de sa voix. Ce n'était pas une voix inoffensive, mais pourtant incertaine. Un timbre de voix plutôt agréable malgré ce pressentiment de familiarité. Ou peut être pas. Qu'importe, Ezéckièl avait besoin de cette personne, il fallait qu'elle ne soit pas désagréable. Ca elle savait le faire. De toute façon, quand elle voulait quelque chose, elle l'avait, que ça prenne du temps ou non. Je vois, je veux, je prends ... c'était aussi simple que ça. Elle voulait les services de cette jeune femme ? Elle les aurait.

    _ E c h o : « Peut être bien que oui, peut être bien que non ... Préférez vous que ce soit quelqu'un ? Ou ... Quelque chose ? »


La voix d'Echo frappa l'air dans un petit son étouffer. Depuis qu'elle s'était prit ces giffles, et qu'elle avait rouler par terre (expérience trop humiliante pour oser s'en rappeler un peu plus), elle n'avait pas parler, si ce n'est pousser un cri cependant retenu quand elle avait enfin décider de laisser vagabonder comme une reine de la mort sa colère. Non échauffer, son timbre de voix si particulier - légèrement cassé mais pourtant agréable - avait surement percuter le tympan de son auditrice un peu abruptement. Le visage éclairer d'une faible lumière, ses cheveux ruisselant dessus, elle pouvait camoufler les quelques marques si elles étaient voyantes.
Ezéckièl s'approcha de la jeune femme pour pouvoir y mettre une bouille dessus. Plus tard peut être, elle y mettrait un nom également. En attendant, elle lui sourit et dit d'une voix sincère et sonorité dépourvue d'hostilité :

    _ E c h o : « Je suis désolée si je vous ai fait peur ... »


Elle ne parlait pas de sa précédente phrase lancée, mais plutôt de son apparition subite. En s'approchant elle avait pu constater un once de fébrilité sur le visage de la jeune femme. Ainsi, elle avait engager la conversation, lui offrant au passage un sourire amicale. Cela faisait du bien de parler un peu. Ça lui évitait de trop réfléchir à une solution, et d'être rattraper à l'affreux moment qui venait de se passer ... »
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Eve J. Nielsen
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MessageSujet: Re: Un soir.   Un soir. I_icon_minitimeLun 5 Avr - 14:13

    _ E c h o : « Peut être bien que oui, peut être bien que non ... Préférez vous que ce soit quelqu'un ? Ou ... Quelque chose ? »

    La voix était légèrement rauque, et assez faible, comme celle de quelqu'un n'ayant pas parlé depuis un moment et ayant oublié de s'éclaircir la gorge. Toutefois, Eve pensait pouvoir l'attribuer sans se tromper à une femme. Quand cette voix se fit entendre, donc, elle ne sursauta pas, se tournant au contraire plus encore vers elle. Elle ne tiqua pas non plus sur le contenu des paroles, son coeur battant toujours au même rythme que quelques instants auparavant. Après tout, qu'est ce qui pouvait bien lui faire face mis à part un humain ? Un vampire ? Son frère en était un. Une autre créature peut être, encore à ce jour inconnue de l'humanité ? Elle était prête à tout accepter. Et puis de toutes les manières les fantômes n'étaient pas supposés avoir de corps et les loup-garous n'étaient dangereux qu'à la lueur de la pleine lune d'après les contes, et ce n'était pas le cas ce soir.
    Finalement, elle n'eut pas à pousser plus loin ses réflexions : la personne ou la chose qui approchait parla de nouveau, sur un ton qui se voulait amical, Eve l'aurait juré.

    _ E c h o : « Je suis désolée si je vous ai fait peur ... »

    C'était bien une humaine, ou du moins une créature à forme humaine, elle était désormais assez proche pour qu'elle puisse la distinguer plutôt clairement malgré la faible luminosité. Elle avait l'air d'avoir à peu près son âge et possédait de même de longs cheveux noirs et bouclés... Ce n'était pas grand chose mais cela fit sourire la conservatrice qui fit un pas de plus dans sa direction.

    - Ce n'est rien... J'ai juste été un peu surprise. A vrai dire je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un par ici à cette heure, et encore moins une jeune femme, mais je suppose que vous allez me retourner la remarque, alors !

    Elle s'efforçait de paraître la plus agréable possible, même si elle restait foncièrement sur ses gardes. Courageuse mais pas téméraire : toutes les femmes n'étaient pas inoffensives, elle était bien placée pour savoir cela. Oui, mademoiselle Nielsen, l'ainée, était connue pour avoir pas mal de plomb dans la cervelle, se démarquant en cela de sa petite soeur, superficielle, et de son frère, souvent trop naïf. Alors quoiqu'il arrive ce soir, qui que s'avère être cette femme, elle ferait attention.

    Je m'appelle Eve. Eve Nielsen.

    Se présenta-t-elle en tendant la main. L'endroit paraissait fort incongru pour une présentation officielle de ce genre, mais cela lui semblait être une bonne idée justement à cause du côté très décalé de la situation.
    Au dessus des deux humaines, la lune gibbeuse brillait, éclairant de sa douce lumière le vieux port abandonné dans lequel elles se trouvaient. Les vagues s'échouaient sur le sable dans un rythme régulier, plutôt lent. On pouvait entendre le vent bruisser légèrement dans les feuillages alentours, mais il n'était pas gênant. Un décor digne des poètes romantiques français... Une atmosphère particulière. Les yeux alertes de la jeune femme commencèrent à détailler discrètement celle qui lui faisait face, notant que son haut était froissés et qu'il y avait des traces sur son pantalon. Pourtant, elle ne put interpréter cela, et ne préféra pas essayer. Elle n'allait pas juger, juste attendre sereinement la suite de cette rencontre, en gardant le sourire engageant qu'elle avait aux lèvres.
    Quoiqu'il advienne par la suite, elle n'aurait pas perdu sa soirée, elle en était certaine.
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Ezéckièl L. Nièdziàl
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MessageSujet: Re: Un soir.   Un soir. I_icon_minitimeLun 5 Avr - 17:26

Un soir
Eve&Echo

...


« Echo fut bien contente que ce soit le noir qui leur tienne compagnie. Au moins, elle n'aurait pas à faire plus attention que ça a camoufler les quelques marques rouges sur son visage. La pénombre suffirait à maquiller son visage quelque peu meurtri. Quant à sa voix, elle avait apprit grâce à la pratique du théâtre à jouer avec, et la moduler à volonté. Elle s'en sortirait facilement. Il le fallait. Sa soirée avait trop mal commencé pour se terminer sur un mauvaise note. Peut être se jetait-elle dans la gueule du loup. Qu'importe, au moins, ce n'était pas dans les bras de ces porcs, là bas. Elle espérait les revoir un jour, ne serait-ce que pour prendre sa revanche.

La femme devant elle n'avait rien de méchant, et ne semblait pas animé d'une quelconque volonté malsaine. Mais il fallait toujours se méfier. Pourtant, Echo se disait que si elle voulait s'en sortir pour ce soir, il faudrait qu'elle force un peu la main au destin. Quitte à finir dans la voiture d'une folle. Elle le devait. Sa mine avenante et amicale, elle s'était laisser aller à la rencontre de sa futur sauveuse pourquoi pas. A la pâle lumière de la lune, elle n'arrivait pas à distinguer clairement le visage de son vis-à-vis. Pourtant, il lui semblait qu'elle était loin d'être une juvénile. Peut être par sa façon de se tenir. Sa voix précédemment entendue se répercuta une nouvelle fois dans le silence de la nuit noire. « Ce n'est rien... J'ai juste été un peu surprise » commença-t-elle. Le sensation éprouvée au premier abord se confirmait. Elle n'était pas une ados, et encore moins une jeune adulte. Elle était mûre, et cela se sentait dans sa façon de parler. Elle ne s'attendait pas à voir quelqu'un à cette heure ... encore moins une femme. Quelle heure était-il en fin de compte ? Si elle le lui demandait, elle finirait définitivement par attirer les soupçons. L'inconnue finirait par croire qu'elle faisait face à une clocharde en quête d'une pauvre âme délaissé à dépouillé nonchalamment sur le bas côté de la route... Echo n'était pas dans son assiette, mais elle n'y était pas encore à agir comme un chien enragé en quête d'un os à ronger. Non, elle se tiendrait. Déjà que ça dégaine ne devait pas rassurer des masses son interlocutrice. Elle ne s'attendait pas à voir une femme... Etait-elle une femme après ça ? Echo s'était plutôt cru sous le signe de la gamine sans force. Mais elle s'était relever, et elle se battrait.

La polonaise d'origine lui rendit son sourire quant à la remarque. En effet, elle pouvait lui retourner la question. Que faisait-elle ici ? Il y avait tant et tant d'hypothèse qu'elle pouvait partir de la pauvre veuve en quête d'un signe de son défunt mari à l'écervelée qui croyait parler au nuage. Mais curieusement, elle eut la certitude de faire front à une personne pleinement amène de comprendre, à l'affut, à l'écoute. Tout bonnement présente et lucide. Et apparemment, elle l'était au point de se présenter en bonne et due forme. Elle aurait préféré de pas avoir à serrer cette main. Mais elle n'avait plus vraiment le choix. Mais ce ne fut pas ce geste qui l'interloqua.

Nielsen C'était un nom qui lui rappelait quelque chose. Et non pas vaguement. Mais plus encore ! Il sonna dans sa tête comme l'heure de l'amnistie. Comme si, d'une seconde à l'autre, on lui proposait de la gracier.


    « Nielsen vous dites ? »


Elle regarda cette main tendue en sa direction, et la prit, tremblante, comme si c'était Dieu lui même qui l'appelait. Echo aurait plutôt été du genre excommunier par le Pape lui même et pourtant Lucifer en personne n'aurait pas voulu de sa piètre dépouille. Mais qu'importe, il lui était possible de s'en sortir ce soir. Peut être, finalement, tout ce qui s'était passé n'aurait été qu'un mauvais rêve. Ce soir, elle retrouverait Gabriel, aurait sa dose, rêverait le petit angelot qui l'a faisait sourire tant sa naïveté était grande et généreuse, et demain, elle retrouverait Tony ... oui. C'était cela.

Des égratignures ornait sa main tremblotante. Le manque ? Ou le choc de la nouvelle ? Celui de tomber sur quelqu'un qui connait quelqu'un. Hésitante, d'abord, elle se força à y mettre une dose de sincérité. Cette femme l'amènerait, tôt ou tard, à sa terre de réconfort.

    « Je crois qu'on a une connaissance en commun »


Dit-elle d'un air plutôt enjoué. Son sourire tirailla ses pommettes endoloris, mains ce ne fut rien comparer à l'espoir qui naissait en elle. Elle était tomber sur la bonne personne, au bon moment, et elle ne devait pas s'en plaindre. Comme quoi pleurnicher sur le bas côté et ne rien faire ne l'aurait amener à rien. Elle savait pertinemment depuis le début qu'elle n'arriverait à rien en jouant les faibles. Et elle avait eut raison. Ne jamais abandonner, toujours continuer. Je vois, je veux, je prends. Elle avait vu la personne, elle l'avait voulu, et la voilà qu'elle lui serrait la main, comme si elle venait de signer le contrat qui la mènerait à la roue de la fortune. Certes, elle ne ressortirait pas riche de billet ce soir, mais elle sortirait pauvre de problèmes. Tout sourire, elle continua :

    « Ezéckièl Niedziàl... Ca fait un peu brute au premier abord, je sais, mais c'est bel et bien comme ça que je m'appelle »


Elle relâcha enfin la main de son vis-à-vis, et cacha la sienne dans la manche de son manteau tandis que de son autre main, elle s'épousseta une nouvelle dois sont pantalon un peu crado, mais cela attiserait surement la compassion d'Eve. Echo détestait la compassion, mais quand ça pouvait lui servir, autant ne profiter, n'est-ce pas ? »
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