Ce soir, les vampires chassent. [PV Paul E. Westler]

Je marchais lentement dans les rues sombres, rodant comme un fantôme affamé. Parce que c'est ce que j'étais. Affamé. Toutes les fibres de mon corps criaient mon besoin de sang. J'en avais envie tout de suite, dans les minutes qui suivraient. Mais je marchais sans rien chercher dans ses rues malfréquentés. J'aurais pus me servir dans le premier venu mais je ne m'y résolut pas. À ses heures, les rues sombres n'habritaient que des drogués et des alcooliques. Rien de très alléchant quand on cherche quelque chose à manger. Alors je marchais, à la recherche d'un effluve plus pur, moin souillé par toutes ses cochoneries. Il pleuvait, ça sentait la sphalte mouillée. Personne ne sortait par un temps aussi peu amenant. Sauf les épaves qui gisaient dans les coins. Mais les autres, ils restaient probablement dans leurs salons à regarder la télé, bien au chaud alors que moi, je mourrais de faim sous la pluie. J'aurais pu aller m'acheter de se sang synthétique qu'on vendait dans les dépanneurs et dans les épiceries. Sauf que ça n'avait pas du tout bon goût. Ça avait un arrière goût de métal et de rouille. Tant mieux si les autres vampires prennaient cet cochonerie plutôt que d'autre chose. Le vrai sang, c'était la seule chose que je buvais. Juste à parler de sang, je sentis les flammes lécher ma gorge. Je me grattais la peau, plus par insinct que par besoin. Est-ce qu'il faudrait que je me résoude à me servir dans un gamin bourré d'héroïne ? Pas question .. Aussi bien prendre du Tru-Blood plutôt que de me drogué moi même.

Je marchais encore et encore, ne savant pas trop où mes pas me guideraient. À un bon repas j'espère. Un peu plus loin dans la ruelle se tenait un groupe de jeunes hommes. On aurait dit des enfants. Ils avaient probablement dépassé l'heure du couvre-feu. Une bière ou deux à la mains, il riaient comme des imbéciles. Pauvres cons .. Je m'approchais d'eux, les mains dans les poches, la tête haute. Si ils s'avisaient de me parler, j'allais leurs casser les dents de lait. Aussitôt, je me trouvai stupide d'avoir mis des shorts aussi courte. Alors que je n'étais qu'à quelques pas d'eux, ils se mirent à me siffler et à s'approcher. Pauvre enfants, ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire. Mais apparement, il n'en savaient rien. Ils se rapprochèrent de moi jusqu'à m'encercler complêtement. 6. Ils n'étaient pas très nombreux. Ils me bousculaient, riaient bruiyament. Qu'ils rient, qu'ils rient. Ils vont moins se marrer quand ils vont recevoir mon poing dans leurs figures d'enfants.

« Qu'est-ce que tu fait ici bébé ? »

« Lâchez moi bande d'imbéciles. »

Ils rirent. J'ai dit quelque chose de drôle peut-être ? Je m'emportai quand l'un deux me pris une fesse. Mes lèvres se retroussèrent et un feulement agressif sortit de ma bouche. Ils reculèrent tous d'un geste instinctif. Alors que je pensais qu'ils allaient prendre leurs jambes à leurs cous, ils se rapprochèrent de moi, plus agressif. L'un deux arriva par derrière. Je me retournai et lui donna un coup de pied dans le ventre, assez fort pour qu'il aille se percuter contre un mur qui se trouvait à une dizaine de mètre de là. Un de moins alors .. Les autres hésitèrent à se sauver ou à vanger leur ami. Ils ne perdirènt pas de temps à se décider et se jetèrent sur moi comme un seul homme. Ils subirent le même sort que leurs amis. Pauvres types. C'était tant mieux pour eux. Je m'éloignai, laissant ses cadavres se vider de leurs sanf derrière moi. Mes mains étaient souillé du sang de ses imbéciles. Je léchais le dessus de ma main mais la saveur était tellement atroce que je le recrachai.

Je continuais mon chemin, toujours à la recherche d'un parfum savoureux. Mais apparement, il n'y en avait pas dans les parages. Peut-être devrais-je aller voir à un autre endroit, un endroit un peu moins sale. Le feu de ma gorge se raviva, encore plus chaud. Peut-être que je devrais prendre du sang synthétique pour une fois. Je ne pourrais pas en mourir. Et puis j'étais tellement assoiffée. Au moment où j'allais partir en direction du dépanneur le plus près, je me retrouvais face à face avec un vampire. Il était immobile, à quelques pas devant moi. Ses yeux étaient fixés sur moi, curieux. Je ne me souvenais pas l'avoir un jour rencontré. Je ne pense pas que j'aurais oublié un si joli minois.

« Heuu .. Salut ? »

Plutôt ordinaire comme salutation. Il me sourit. Un très beau sourire en passans. En le regardant, il ne semblait pas nourrir des intentions hostiles, mais j'étais tout de même sur mes gardes. On ne sait jamais ..

N’y avait-il rien de pire qu’un vampire affamé qui se promenait dans les ruelles à la recherche d’éventuelle personne qui pourrait combler cet atroce faim ? Les humains étaient là pour ca , évidemment . Mais les humains au goût de drogue et d’alcool , c’était pire même que le Tru:Blood qu’il s’était déjà forcé de boire pour pouvoir assouvir sa faim . Habituellement , Paul se rendait au Fangtasia et il mordait des personnes au goût si alléchant ... Seulement , il n’y trouvait pas le plaisir qu’il se procurait autrefois lorsqu’il chassait en solitaire les humains qui l’étaient tout autant . Il n’y avait rien de mieux que de se nourrir d’un humain et de ressentir sa peur si immense que c’en devenait presque excitant . C’était pourquoi le jeune homme se promenait dans les rues malfamées . Il recherchait de la nourriture qui pourrait prendre peur en se sentant pourchassée . Seulement , plus il errait moins il trouvait des personnes à son goût . La plupart étaient en groupes de plusieurs personnes , des gamins pour la plupart , qui buvaient en riant et en fumant leurs pétards . Continuant sa route , le jeune homme finit par tomber sur un autre vampire . C’était une jeune femme et Paul ne l’avait jamais croisé de sa vie . Plutôt mignonne , elle avait du sang dégoulinant sur les doigts et sur le coin des lèvres . Pourtant , elle semblait tout autant affamé que lui . Lorsque leurs regard se croisa , Paul avait arrêté de marcher et il arborait un sourire en coin amusé . Des humains auraient certainement pu prendre la fuite , vu son air sombre . Toujours habillé de noir , le vampire n’était certainement pas une très bonne fréquentation pour les humains . Même à cela , Paul était quelqun de gentil sous son air sombre . Il était un vampire , oui , mais en dehors de cet atout , il pouvait être un très bon ami . C’est alors que la belle vampire s’adressa à lui en lui disant salut , une salutation normale vu que les vampires n’étaient pas des êtres qui allaient se serrer la main ou encore moins se jeter dans les bras l’un de l’autre pour une accolade . Un simple signe de tête suffisait , normalement . Paul voyait très bien que le vampire était sur ses gardes . Il comprenait , à sa place il aurait fait parfaitement la même chose . D’un mouvement lent et gracieux , le jeune homme s’approcha d’elle jusqu’à en être qu’à quelques mètres seulement de distance .

« Bonsoir . »

Le jeune homme fit un signe de tête . C’était avec l’habitude , quoi . Son regard se posa sur l’une des mains de la jeune femme et il pencha la tête sur le côté . Qu’avait-il de pire qu’un vampire affamé ? Bien sur , c’était deux vampires affamés . Son regard toujours rivé sur le sang qu’elle avait aux doigts , Paul se rapprocha jusqu’à ce qu’il puisse toucher ce sang . Il n’en prit qu’une goute qu’il gouta . Une expression de dégout vint se figer sur son visage alors qu’il avalait . Pas question de recracher devant une jeune femme , c’était loin d’être un acte poli . Oui , la première impression est toujours importante , selon lui . Il se força à faire un sourire malgré le gout répugnant du sang puis il regarda dans les yeux .

« Ce sang est... Répugnant . Cela vous dit d’aller chasser un peu ? »

Avec Paul , si on le rencontre alors qu’on est un vampire , il est évident qu’il vienne vous proposer une partie de chasse . Sinon , il y aura un rapport avec le sang si délicieux des humains . Seulement , il en oubliait la politesse envers cette jeune femme . Il sourit de nouveau , un sourire à pleine dents . On pouvait voir ses canines de vampires qui étaient bien là . Humaine , elle aurait surement partit en prenant ses jambes à son cou , mais elle était comme lui . Ce n’était pas rare qu’il croisait des vampires mais la plupart étaient déjà trop pris par leurs affaires . Lui , il avait du temps à revendre... Son seul lieu de distraction était le Fangtasia . Enfin , revenons-en à la politesse . Normalement , qu’on soit un vampire ou un humain , les présentations sont primordiales . Alors Paul se présenta :

« Au fait , je me prénomme Paul Edgar . Paul suffira . Et vous , belle demoiselle ? »

Belle ? Moi ? C'était assez flatteur. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de compliment. J'avait toujours été le vampire sympathique et drôle. Jamais belle .. Mais alors que j'aurais du me réjouir de ce compliment, j'étais plutôt inconfortable et gênée. Il était tellement gentil, tellement .. poli. Mais je soupconnait quelque chose de louche, pas de méchant. Juste quelque chose de louche. Comme un mauvais présentiment. J'étais pourtant une personne qui aimait la compagnie, mais sa demande m'avait déstabilisé. Quel est le nombre de vampire qui propose une partie de chasse à quelqu'un alors qu'il ne le connait que depuis quelques secondes. Probablement pas beaucoup. Mais il n'avait pas l'air méchant, au contraire. Mais c'est justement son comportement trop bon qui m'amenais à me poser des question. Je n'arrivais pas à me décider. J'essuyais mes mains rougis sur mes cuisses blanches. J'avais l'air d'avoir saigner un cochon ou deux. La vérité n'en était pas loin en tout cas. Du revers de la main, j'enlevai la goutte de sang qui coulait sur le coin de ma bouche. J'étais vraiment désolé qu'il ai goûté à ça. C'est vrai que la saveur était particulièrement mauvaise et j'étais étonné qu'il n'ai pas recraché le tout au moment ou il avait lécher la goutte de sang. Il s'était forcé à l'avaler. Il m'avais même souris alors qu'il était évident qu'il n'avait pas aimé l'expérience. Il me regardait encore, calme et heureux. Je lui offrit mon plus beau sourire et il me le rendit en dix fois plus beaux. N'importe quelle humaine serait tombé sous le charme d'un aussi joli minois, mise à part les canines démesurées. Moi j'y étais habituée mais une jeune femme ne serait probablement pas resté ici comme moi en train de causer avec un vampire. Je sortis de ma stupeur, ne m'étant pas rendu compte que je n'avais pas répondu à une seule de ses questions. Aussi bien commencé pas la première puisque je n'avais pas encore trouvé de réponse à la deuxième.

« Heu .. Je m'appelle Louna Bloom. Mais Louna ça va. »

Je parlais affreusement mal comparativement à lui. Il utilisait un language si beau, si soigné. Moi en revanche, c'était plutôt pathétique. J'étais affamé et le feu de ma gorge était de plus en plus chaud. La douleur venait une vague à la fois, chacune étant plus brûlante que la précédente. Il était grand tant que je mange quelque chose. Je déglutit. Il me regardait encore, attendant toujours une réponse. Il était presque trop gentil. Ce n'était pourtant pas quelque chose de mauvais pour autant.

« Paul c'est bien ça ? »

Il me fit un signe de tête affirmatif, un sourire en coin. J'avais faim, lui aussi. Et il émanait de lui une espèce d'énergie qui m'inspirait confiance. Je ne pouvais faire autrement que d'être souriante avec lui.

« Bon .. d'accord alors. Mais il n'y a rien ici. »

Je me retournai en direction de ce que je pensais être l'endroit où les 6 hommes de tout à l'heure devaient se vider de leur sang. Non, il n'y avait absolument rien d'alléchant dans les environs. Peut-être qu'en s'approchant un peu plus du centre ville, on pourrait trouver quelque chose de meilleur à manger. Mais je n'étais sur de rien. D'habitude je n'ai pas de misère à me trouver un humain. Je commencais à marcher, attendand quand même que Paul vienne me rejoindre avant de continuer. Là, j'étais encore plus gênée. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. On aurait dit un premier rendez-vous gallant. Ce n'en était pas un mais ça me donnait cette impression là. Je rit de cette idée dans ma tête. Mon regard tomba sur ma cuisse pleine de sang.

« Je suis désolé que tu ai goûté à se sang vraiment mauvais. C'est juste que j'ai tué une bande d'imbéciles qui voulait me violer. Et puis t'étais pas obligé de l'avaler. Je n'aurais pas été vexé. »

Je me sentais plutôt idiote de lui dire que je venais de tuer une bande d'hommes seulement parce que l'un d'eux m'avait pris une fesse. Mais il fallait que je m'excuse tout de même. Mais c'était plus pour ne pas qu'il pense que j'avais réellement eu l'intention de boire de se sang là. Je n'étais tout de même pas aussi désespérée. Nous marchâmes encore, côte à côte. Je humais l'air mais il n'y avait absolument rien en vu jusqu'à maintenant. Sérieusement, la situation me paraissait étrange. Deux étrangers qui marchaient dans des ruelles sombres sans rien dire. Le silence augmentait le malaise que je ressentait déjà. Je n'aime pas le silence. Ça fait bizarre ..

« Alors .. Parle moi de toi. »

On disait souvent que je comblais toujours le silence. Mais je suis comme ça. Quand on ne parle pas, ça rend tout le monde gênée de toute façon. Moi oui en tout cas. Et puis il fallait bien que je fasse la connaissance de mon partenaire de chasse. Et puis il avait l'air sympathique alors aussi bien faire la conversation avec lui. En me retourant vers lui, je me rendis compte qu'il n'était pas particulièrement grand. À peine plus que moi. Mais il n'était pas petit non plus. Et il avait de beaux yeux. Bah quoi ? Ce n'est pas de ma faute à moi si il est mignon.

La jeune femme s’appelait Louna Bloom . Ce nom ne lui disait rien pour l’aider à identifier qui elle était vraiment mais Paul s’en fichait un peu . Semblait-elle bien mal à l’aise envers lui . D’accord , il admettait qu’il devait être bien déroutant de croiser un vampire comme lui dans une rue où il n’y avait que des drogués ou bien des alcooliques . Lui , il était un homme parfaitement normal , hormis le fait qu’il soit un vampire . Contrairement a Paul , Louna s’exprimait d’une façon bien moins soigné que lui . Cela ne le dérangeait pas , certains vampires étaient plus jeune et il pensait que c’était le cas avec elle . Mais peut-être se trompait-il ? On ne sait jamais et puis il est tellement difficile de deviner l’âge d’un vampire avec son physiques : tout les vampires restaient figés dans l’âge où ils avaient étés transformés . C’est alors que Louna lui demandait si c’était Paul . D’un signe de tête , il confirma que c’était bien ça . Il n’était pas un vampire qui émanait de l’énergie hostiles . Si oui , c’était simplement envers les humains . Les vampires n’avaient rien à craindre de lui puisqu’il désirait surtout se faire des compagnons . Il était ainsi , perdu depuis beaucoup trop longtemps dans sa solitude . Il avait chassé la plupart du temps celle-ci en travaillant pour gagner un peu sa vie , sinon , sa vie sociale était aussi plate qu’un lac . Voilà pourquoi il inspirait une confiance à Louna . Il ne cherchait qu’à se lier d’amitié avec elle , c’est tout . Cette dernière accepta alors sa demande d’aller en chasse mais pas à cet endroit là puisqu’il y avait rien à se mettre sous la dents , mis appart les junkies du coin . Pas question , c’était des horreurs . C’est alors qu’elle se mit à marcher et Paul finit par la rattraper . Dans un sens , il était plutôt nerveux à l’idée d’aller chasser avec une femme alors qu’habituellement , il chassait seul . Cela ressemblait effectivement à un rendez-vous galant mais il se disait que ce n’était pas le cas . Ils n’allaient que chasser ensemble , rien de plus . C’est alors que la jeune femme lui dit qu’elle était désolé qu’il ait gouté à ce sang vraiment mauvais et que c’était parce qu’une bande d’imbécile avait voulu la violer . Elle dit ensuite qu’elle n’aurait pas été vexé s’il aurait recraché le sang . Paul avait haussé les sourcils lorsqu’elle lui dit qu’elle avait faillit se faire violer . À six contre une , Louna avait vraiment eut de la chance . Certes , un vampire était doté d’une force physique hors de la moyenne ... Mais elle aurait tout de même put se faire violer . Oubliant totalement le fait qu’il avait gouté à du sang répugnant , Paul tourna la tête vers elle sans toutefois cesser de marcher .

« Je suis ravi que vous n’ayez aucune blessure car le pire aurait bien pu vous arriver... Ce n’est pas parce que vous êtes un vampire que vous auriez pu vous en sortir . Et c’est bien normal que de telles idées leurs ait passé dans la tête , vu la... Tenue que vous avez . Ce n’est pas pour vous vexer , simplement , des hommes en groupes qui voient une aussi jolie femme telle que vous n’iraient certainement pas penser a vous demander gentiment de venir dans leur lit . »

C’était bien vrai et en plus , elle trainait dans des ruelles malfamées . Elle avait eut bien de la chance . Seulement , si le pire -en parlant qu’elle se fasse violer- aurait arrivé , Paul aurait passé par là et il n’aurait certainement pas hésiter à venir l’aider . Quelle bonne âme... Enfin . De toute manière , même si elle aurait vraiment été désespérée , Louna aurait été à un petit magasin pour pouvoir s’acheter du sang de synthèse au lieu de se régaler d’une bande de ploucs tels qu’eux . Le silence s’installait alors entre eux alors qu’ils continuaient à avancer . C’était vrai que le silence commençait à le mettre mal à l’aise , presque tout autant qu’elle . Il fut ravi de l’entendre lui demander de lui parler de lui . Certes , ce n’était certainement pas le meilleur sujet qu’on pouvait aborder avec Paul mais c’était mieux cela que de rien dire . Il prit alors une inspiration et il se lança dans son histoire .

« Je suis né en Janvier 1928 , en Louisiane . Ma vie n’as pas été très intéressante... J’ai faillit perdre la vie lorsque j’étais très jeune de la grippe typhoïde qui a d’ailleurs emporté l’un de mes frères . En 1948 , j’ai quitté le nid familial . À cet âge , j’aurais déjà dû avoir une femme et des enfants... Seulement , non . J’étais quelqun de vraiment timide dans ces temps-là . Ce défaut c’est volatilisé depuis . J’avais décidé de voyager un peu car c’était mon rêve . Seulement , je n’avais pas vraiment l’argent vu que ma famille était pauvre . J’ai donc été recueillit par un homme qui acceptait de m’héberger si je travaillais un peu pour lui dans sa boutique artisanale . Mon père était un artisan alors je m’y connaissait déjà . Un an plus tard , je travaillais encore pour lui et j’étais devenu son ami . Je n’avais jamais pensé qu’il soit un vampire , même s’il vivait la nuit . Moi aussi d’ailleurs je le faisait et j’étais humain . Il me fit alors , un beau soir , la confiance de me dire sa vraie nature . Je n’ai pas été sous le choc ; je n’y croyais même pas . Je croyais que ce n’était qu’une histoire pour faire peur... Mais j’ai fini par réaliser que c’était vrai.. Bon , il faut aussi avouer que ses crocs étaient bien réels... »

Paul prit une pause . Il n’en avait pas besoin mais seulement , lorsqu’il parlait de son passé , c’était comme s’il le revivait . Rien de très difficile à revivre . Il semblait simplement comme dans une transe . C’est alors qu’il eut un sourire légèrement en coin , comme s’il était gêné . Il allait devoir épargner quelques détails de la suite qui étaient... Bien trop personnels pour êtres dits . Il reprit alors le cours de son histoire , essayant de limiter les détails et ne pas paraître trop gêné , ce qui paraissait quand même .

« Un soir , il m’as alors demandé de.. Lui faire un don de sang . Évidemment , je savais comment il se nourrissait . Malgré ma crainte , j’éprouvais une certaine curiosité... Alors j’ai accepté . C’était incroyable ce que j’ai ressentit . Je lui ait demandé après quelques jours de me transformer . Il était vieux et avait déjà transformé un autre vampire seulement... Il ne voulait pas . Il a fini par céder et me transformer . C’était douloureux mais je ne le regrette pas , à présent . J’ai vécu une dizaine d’année avec lui pour ensuite voyager . Maintenant , j’ai décidé de m’installer un peu pour le changement . »

Un sourire amusé apparut sur ses lèvres alors qu’ils s’approchaient de plus en plus du centre ville . Sa gorge le brûlait atrocement , il avait faim . L’odeur du sang humain commençait à devenir de plus en plus forte . Tournant finalement un coin de rue , ils firent face à un couple qui marchaient eux aussi . Paul se figea immédiatement , sans toutefois perdre le sourire qui était pendu à ses lèvres . La femme , d’une vingtaine d’années , lui serait parfaite comme repas . Ses dents biens sorties , les jeunes gens marchaient dans leurs direction sans même se douter de ce qui allait leurs arriver . Pourtant , Paul se contenait , ce qui montrait des années d’expériences en la matière . Il savait se retenir... Mais lorsque cela frappait , il faisait bien des dégâts . Son regard se tourna vers Louna qui s’était aussi arrêté . La faim le rongeait... Mais elle devait décider en premier qui elle prendrait . Les femmes d’abord . Et Paul avait la politesse d’un vrai gentleman , il était bien normal qu’il la laisse choisir sa proie en premier .

« Je crois que nous allons devoir remettre cette conversation à plus tard . Je vous laisse choisir en premier , voyez-là une chance de vous régaler... Et , s’il vous plaît , ne me dites pas de choisir en premier . »

Il avait bien raison en disant que le pire aurait pu arriver.Mais ils étaient tellement jeunes et saouls que je doute qu'ils aient réussis à me faire quoi que se soit. Ils se seraient peut-être même évanouis après quelques minutes tellement ils étaient imbibés d'alcool. Je m'imaginai la scène et je ris encore dans ma tête. Mais quand même , on ne sait jamais. Ils auraient aussi bien pu avoir des armes sur eux et je ne pense pas que ma peau soit assez solide pour suporter l'impact d'une balle de fusil. Et j'avoue que mes pantalons étaient trop courts pour se promener dans des rues dangereuses dans la nuit. Mouais .. J'aurais peut-être du mettre autre chose. Mais comment est-ce que j'aurais pu savoir qu'une bande de jeunes réagiraient ainsi. Quoique dans des rues pareils, c'était à prévoir. Bizzarement, je me sentais vraiment stupide d'avoir mit ça. J'aurais pu prendre n'importe quoi d'autre dans ma garde-robe mais j'avais choisi ça. Mais elles étaient confortables .. et jolis aussi. Je ne suis pas superficielle mais disons que je ne choisis pas des vêtements affreux.

J'écoutai son histore, attentive. J'étais heureuse qu'il me raconte sa vie sans hésitation comme si nous étions déjà amis. Il était né en 1928, j'étais donc beaucoup plus vielle que lui. D'au moins deux centaines d'années. Enfin, d'un point de vu théorique. Parce que en apparence, personne ne pourrait soupconné que nous étions aussi vieux. Ce qui me fit le plus mal dans son histoire, c'était le fait qu'il ai perdu l'un de ses frères. Je n'avais jamais eu de frères ou des soeurs, ce que j'avais toujours regretter. Mais si j'en aurais eu, je ne sais pas si j'aurais cherché à rejoindre leurs progénitures, ma déscendence. Je ne pense pas .. Il continua son récit, moi toujours aussi attentive. Je redoutais le moment où ça serait à mon tour de raconter ma vie. Parce que la plus grande partie de ma vie tournait autour de mon séjour de deux ans dans un établissement de torture et à la mort de mon meilleur ami par la même occasion. Mais en même temps, j'avais envie de la lui raconter. Peut-être seulement parce que je lui faisais confiance et que je savais qu'il serait probablement aussi attentif que moi. Et puis mon histoire faisait partie de celle que j'étais aujourd'hui alors je ne pouvais pas passer à côté de cette partie de mon histoire.

Mais je fut tout de même soulagée quand il s'aretta de parler et reporta notre conversation. Nous tournâmes le coin de la rue et je fut envahi par une soudaine frénesie. Je n'avais même pas reconnu l'odeur alors que j'étais tellement affamée. L'odeur du sang frais et sans défauts entra dans mes poumons et je dut me retenir pour ne pas me jeter tout de suite sur le couple et m'en régaler sur le moment. Je cessais de respirer au moment ou Paul me dit de choisir en premier. Toujours aussi poli à ce que j'avais pu remarqué. J'avais la gorge en feu et mes canines pointues et meurtrières n'attendaient que le moment où elles allaient mordre dans l'un de ses délicieux humains. J'aurais pu prendre n'importe quel des deux mais comme j'avais remarquer que Paul semblait afficher un interêt particulier pour la femme, je décidai de choisir l'homme. Comme ça, pas de sexisme. Et puis il n'y avait pas que Paul qui pouvait être gentil.

Je ne perdit pas de temps et m'approchai de l'homme qui ne sentait pas la mort venir. Il riait avec ce que je pensais être sa petite copine, sans nous voir. Je m'avançai lentement pour ne pas l'effrayer. Mordre dans des muscles tendus est toujours moins agréable. N'étant qu'à quelques mètres de lui, ma soif ne faisait qu'augmenter. Mais bientôt, je sentirai le sang couler dans ma gorge. Juste a y penser, j'en avais l'eau à la bouche. Je passais ma langue sur mes dents démesurées et me jetais sur lui alors qu'il levait la tête. Je plaquais une main sous son menton et un autre sur son torse et il tomba sur le sol sans se rendre compte de ce qui se passait. Je n'avait rien de gracieux quand je chassais. Mes mouvement étaient brutaux et implacables. Je n'eu aucune difficulté à planter mes dents dans son cou. Mes crocs fendirent l'air dans un feulement félin et se plantèrent dans sa chair fraiche. Sa peau se fendit dans un bruit de déchirement affreux et j'entendus le cri strident de la jeune femme à quelques pas de moi. Le bruit énervant s'étendit dans un dernier souffle. Je devinai que Paul se régalait en même temps que moi. Je suçais le sang directement de ses veines. Le liquide rouge qui coulait dans ma gorge me procura une grande satisfaction et étouffa les flammes. Gorgé par gorgé, je pris tout ce qu'un corps humain pouvait contenir en sang, sans laisser une seule goutte. Je me relevai, laissant choir se corps mort sur le sol froid de la nuit. Je me léchais les lèvres, parfaitement satisfaite. Rien à voir avec le sang synthétique en bouteille qu'on prétend être aussi bon que n'importe quel humain. Foutaise ...

Je me relevai, le sourire aux lèvres. Paul était juste là, devant moi et tout aussi heureux que moi par se succulent repsa. Enfin le mien l'avait été. Un doux mélange de miel et de fruits. Pour le sien, je n'en savais rien. Mais il avait l'air d'avoir aimé. Deux meurtres vampiriques de plus dans le monde alors. Maintenant que nous étions rassasié tous les deux, plus rien ne m'empêchait de continuer notre conversation.

« À mon tour alors. Mon histoire .. »

La seule raison qui me poussait à ne pas vouloir lui raconter c'était que j'avais peur que mes souvenir soient trop intenses pour moi et que je me mette à hurler de douleur. Il se retourna dans ma direction, l'oreille tendu.

« Alors, alors .. »

Je ne savais pas trop par où commencer. Pas par le pire, c'était certain. Je pris une grande respiration et soupira buiyament. J'avais aussi un peur de sa réaction. Non pas que je pensais qu'il allait rire de moi, mais je ne sais pas. La plupart des gens ont tendance à dire quelque chose du genre « Je suis désolé ». Je trouvais cette réponse tellement impersonnelle. Et puis ça n'a rien de réconfortant. On dirait de la pitié et je n'ai pas envie que les autres aient pitié de moi. J'ai l'impression de passer pour quelqu'un de faible. Enfin, c'est l'impression que ça me donnait. Je me fait probablement des idées.

« Donc .. Je suis née en 1669 dans la ville de Salem, au Massachusetts. La ville célèbre pour ses chasses aux sorcières dans les années 1692. J'avais donc 21 ans cette année là et ma mère était vieille et malade. Personne ne sortait et on envoyait les moindres suspects au bûcher. Contrairement à tout le monde, je ne croyais pas à ses rumeurs et je me bornais à ignorer tous les cas de meurtres où les victimes étaient vidés de leur sang. Je me disait que c'était seulement un meurtrier qui voulait faire peur au gens. Je n'étais pas du tout superticieuse. Une journée nuageuses, je décidais d'aller me promener et ne revins vers chez moi que durant la nuit. Un homme est sortis de nul part et m'a transformé en vampire. Quand je me suis réveillée, j'ai essayée de m'enfuir mais il m'a fait comprendre que je ne pourrais jamais m'en sortir si je décidais de commencer ma vie de vampire seule. Je suis donc restée avec lui et je me suis attaché. Après des centains d'années de cohabitation avec Simon, nous avons été pris au piège et nous avons été capturé. Ses hommes nous ont amenés dans ce qu'ils disaient être une institution de recherche. »

Je fis un pause. Le pire de l'histoire arrivait et je redoutais plus ma propre réaction que la sienne au moment où mes souvenirs allaient ressurgir de ma mémoire.

« Mais ce n'en était pas un. En fait, il n'ont fait que me torturé pendant deux ans, en disant qu'ils cherchaient à m'aider, à trouver un antidote. Mais il était clair que je n'étais qu'une marionnette, un rat de laboratoire sur qui on faisait des expériences atroces. Je passais mes journées attachée à une civière par des chaines en titane à subir des tests atroces. Un jour, j'ai croisé Simon dans un des coridors, lui aussi dans une civière sauf qu'il était en bien mauvais état. Pire que moi .. J'ai presque fait échouer leurs plans en essayant de briser mes chaines. Mais je n'ai réussi qu'en a tordre une. Le temps passait et je n'avais plus la force de me battre. J'étais probablement la patiente la plus calme de tout l'édifice. Un jour, une jeune enfant est venu me dire que Simon était mort. Je ne la connaissais même pas mais elle est entré dans ma chambre parce que sa mère l'avait vu. Sur le coup, j'avais cru à une blague mais j'ai entendu les infirmières dehors parler de tout faire pour ne pas que je l'apprenne. J'étais furieuse, une vraie furie. J'ai réussis à me sauver. Ils m'ont suivis pendant toute la nuit pour me retrouver mais j'étais chachée dans le sous-sol d'une maison. Je suis resté toute une journée avant de m'enfuir. J'ai couru pendant des nuits, me cachant le jour en ne mangeant que rarement. Et je suis attéris ici, exténuée. J'étais une véritable épave ambulante. J'avais tellement peur à l'idée de ressortir que je me suis presque laisser mourir de faim tellement je ne voulais pas sortir. »

C'était plutôt long mais je lui avais quand même épargné les détails. Comme la douleur que m'avait procuré le soleil sur ma peau pendant toutes ses minutes, le déchirement de ma peau sous la lame du scalpel. Je regardais mon bras. Une énorme cicatrice déformait ma peau du dessus de ma main jusqu'à l'intérieur de ma peau. Résultat d'une étude déstinée à tester la capacité de mon corps à se regénérée. J'éffleurais la bosse que faisait ma cicatrice du bout de mes doigts sans me rendre compte que les yeux de Paul étaient eux aussi rivés sur mon bras. Je me sentis obligé de le rassurer.

« Mais c'est terminé maintenant. »

Heureusement. Je lui souris pour le rassurer. Mais je me doutais que il n'avait probablement rien de convaincant. J'avais les yeux secs et j'aurais probablement fondu en larmes si je ne me serais pas retenu. Bon et bien maintenant je lui avait dit. Et j'étais surprise d'avoir été capable de lui en dire autant. D'habitude je n'en parlais jamais.

Paul appréciait l’écoute de Louna lorsqu’il parlait de lui , de son passé . Évidemment , il ignorait pour l’instant que Louna était plus vieille que lui . Il lui faisait une confiance aveugle , espérant bien qu’elle n’irait pas raconter son passé à n’importe qui . Paul n’était pas vraiment un vampire qui aimait se confier ; s’il le faisait c’était simplement parce qu’on le lui avait demandé . Il ne refuserait pas , c’était certain . Seulement , aller ainsi parler de lui à une personne qui lui était inconnue ou même à un de ses amis , il ne fallait pas trop l’espérer . Vint l’instant de reporter cette conversation ... Vu qu’ils venaient de se dénicher un repas . Deux amoureux qui se promenaient et riaient ensemble dans la rue sans même se douter de leur mort . Certes , Paul n’était pas un tueur . Il n’en avait jamais été un par choix . S’il se nourrissait , c’était bien pour sa survie et non pour son propre plaisir personnel . Louna finit par s’approcher de l’homme . Tiens , elle avait remarqué l’intérêt dont il avait fait preuve envers la jeune femme . Il la laissa avancer en premier puis il finit par s’approcher à son tour . Voir Louna chasser n’était pas gracieux... Selon elle . Paul y voyait autre chose . Elle était d’une puissance étonnante qu’il n’aurait jamais soupçonné d’elle si il aurait été un simple humain . Elle était parfaitement concentrée dans ses gestes... Une vrai chasseuse . Certes , elle était brusque . Mais la surprise était le meilleur moyen de déstabiliser la proie . Voyant le jeune homme tomber parterre et Louna le mordre au cou . Il en ressentait presque de l’excitation . Mais ce n’était pas le moment de songer à de telles pensées . Ils chassaient . Paul entendit alors la jeune femme crier . Elle allait avoir les muscles tendus mais ce n’était qu’un simple détail . Du sang humain est toujours bon , mordre dans des muscles tendus ou non . Le cri de la femme s’arrêta , étouffé par la main du vampire . Ses dents finirent par aller caresser la chair de son cou et s’y planter avec force . Ce fut un vrai régal de sentir de nouveau se sang si chaud qui était un vrai délice comparé au tru;blood . C’était comme du whisky comparé à de la bière ...

Paul la vida lentement de son sang . Il prit bien le temps de se régaler . Louna avait fini depuis quelques minutes déjà lorsque le jeune homme se releva , la carcasse de la jeune femme dans les bras . Il n’allait tout de même pas les laisser là , sur un trottoir... Paul préférait amplement les cacher pour ne pas se faire prendre -bien qu’il n’y ait pas beaucoup de risques . Il traina le corps des deux morts jusqu’à une énorme poubelle . Cela serait suffisant pour cacher les deux corps . Il jeta premièrement la femme et ensuite l’homme , sans plus s’en soucier . Un sourire finit par se placer sur les lèvres du jeune homme . Cela avait été un vrai régal ... Enfin . Il essuya le peu de sang qui lui restait sur les lèvres et , après avoir lécher son doigt , ils se remirent à marcher . La conversation pouvait à présent continuer , ainsi que leurs marche . C’est alors que Louna lui dit que c’était à son tour de raconter son histoire . Elle semblait ... Hésitante quant au fait de lui en parler . Paul était capable d’écouter les gens , il était un très bon confident . Il fit preuve de silence tout au long de l’histoire qu’elle racontait -la sienne . Elle était née a Salem en 1669 . Cela le surprit , évidemment . Elle était vieille , beaucoup plus vieille que lui .. Elle fut transformé en 1692 par un homme appelé Simon . Elle fut prise au piège une centaine d’année après avoir cohabiter avec son géniteur par des personnes qui disaient vouloir faire des expériences sur elle . Elle fut torturé sur une période de deux ans de temps et Simon fût tué . Elle avait tellement peur de sortir qu’elle s’était presque laissé mourir de faim . Suivant sa main du regard , le jeune homme vit la longue cicatrice qu’elle avait sur le bras . Comment pouvait-on torturer une jeune femme ? Cela ne respectait guère les droits des vivants... Quoi que , techniquement , les vampires n’étaient pas des êtres vivants . Ils étaient morts mais vivaient toujours . Des morts-vivants , si nous puissions leurs donner un autre nom que vampires et suceurs de sang . Paul sentait une espèce de rage sourde monter en lui . On osait les traiter de meurtrier alors qu’ils devaient se nourrir du sang des humains . Les humains , quant à eux , se faisaient la guerre , tuaient des personnes innocentes , mettaient des personnes en prisons pour des raisons si idiotes . Et ils torturaient les vampires pour faire des soit disant expériences pour la sciences . Ils avaient tués le créateur de Louna alors qu’elle était attaché à lui ; il le savait puisqu’elle n’aurait certainement pas resté avec lui une centaine d’année et qu’elle avait dit être une furie lorsqu’elle avait appris sa mort . Pour se calmer , Paul prit une longue inspiration . Il n’était pas du genre a sortir des trucs comme s’il était désolé . Non , ce n’était pas lui . Seulement , comment la consoler ? Il savait qu’elle avait hésité à lui en parler ; ce n’était certainement pas parce qu’elle avait peur d’une quelconque réaction de sa part . Il savait écouter ; pas consoler . Il tourna la tête vers elle et fit un mince sourire .

« Je n’ai pas vécu dans de telles situations , seulement , savoir qu’un des nôtres a perdu la vie pour la ‘science’ me rend fou de rage . Et savoir que vous en porterai toujours des marques c’est... Désolé , j’en perd mes mots . Je suis sure que vous ne l’aviez pas mérité puisque , à première vue , vous me semblez très charmante... »

Paul ne faisait que parler avec son coeur , c’est tout . Quelques minutes suffisaient entre deux personnes pour créer un lien . Et avec Louna , Paul se sentait à son aise . Elle était charmante , c’est vrai . Très attirante , aussi . Paul était plus frustré que surpris ... Enfin . Ils continuaient tous deux à marcher dans le silence . Ils n’entendaient que leurs bruits de pas qui n’étaient presque inaudible . Là , c’était lui qui commençait à se sentir mal à l’aise à cause du silence . Il se tourna complètement vers elle , arrêtant subitement de marcher . Il était d’une curiosité maladive et il ne pouvait pas rester sans rien faire . Il prit doucement son bras sans plus lui demander son opinion . Après tout , la douceur dont il faisait preuve ne la troublait pas , ce n’était rien de brusque et d’hostile . Il examina sa cicatrice et il déposa doucement son doigt dessus pour ressentir la bosse qui s’était formé . Une grimace ce fit sur ses lèvres et il leva le regard pour croiser le sien .

« Les humains ne valent pas mieux que nous . Ils vous ont torturé pour une raison qu’ils définissaient comme la science , alors que ce n’était surement que du plaisirs . Vous aurez pu être saigner ou encore bien pire . Ils disent tous que nous sommes des tueurs mais nous tuons pour notre survie . Ces humains sont tellement cruels... Ils ne prennent pas en compte que , malgré le fait que nous sommes des êtes qui boivent du sang , nous ressentons des émotions . La douleur , l’envie , le plaisir , le bonheur , la haine... Parfois même l’amour . Nous sommes similaires à eux... Et pourtant , ils nous jugent comme des bêtes sauvages . Eux-mêmes le sont . Ils tuent des animaux pour pouvoir se nourrir... Je les trouvent injustes . Si nous nous montrons finalement au grand jour , à la façon de parler , c’est simplement parce que nous en avions marre d’être dans le noir . Ce n’est pas parce qu’un vampire tue qu’il est nécessairement un méchant... On se nourrit , c’est tout . »

Paul était à présent furieux . C’est tellement facile de le mettre hors de lui lorsqu’il parle d’humain que c’en est étonnant . Se rendant compte de comment il était rendu près de Louna , il tourna bêtement la tête . Cependant , il finit par regarder Louna dans les yeux et fit un mince sourire .

Je souris devant sa réaction. Il n'avait aucune pitié dans les yeux. Seulement de la tristesse qu'en à ce qu'on m'avait fait subir. La plupart des gens de mon entourage qui connaissait vraiment mon histoire ne savait pas comment me consoler, comment me réconforter. Ils répondaient parfois « Je comprends ce que tu ressent. » Mais que comprennaient-t-ils vraiment de toutes les épreuves que j'avais traversé durant cette période. En fait, ils ne connaissaient absolument de toutes les souffrances que j'avaient subis. Je détestais qu'on prétende savoir de quoi je parle. J'avais l'impression que ses personnes voulaient prouver que ce n'était pas si pire que ça, que ça n'était que ds broutilles sans importance. Ça n'avait absolument rien de réconfortant. Ça me méttait complêtement hors de moi. La plupart du temps, je devenais de mauvaise humeur, ce qui suprenapit tout le monde la plupart du temps. Mais lui, c'était un mélange de sincerité et de tristesse. Parce qu'il semblait vraiment triste que ses humains cruels se soient servis de moi. Mais il avaient l'air en colère aussi. Il avait une étincelle de méchanceté dans l'oeil et j'étais certaine qu'il serait aller tuer personnelement tous ses salauds si ils ne seraient pas déja mort. Mais il finit par se calmer. Mon but n'avait pas été de le mettre en colère, loin de là. J'étais même plutôt surprise de sa réaction. Mais je ne pus m'empêcher de rougir à son compliment. Que voulez-vous, je suis une personne peu habitué au compliment.

Nous continuâmes à marcher silencieusement, toujours sans dire un seul mot. Mais cette fois ci, je ne percu pas le besoin de combler le silence. J'étais très à l'aise. Il s'aretta alors de marcher, et je me figeai moi aussi, me tournant vers lui. Sans rien dire, il tendit le bras pour se saisir du mien. Je sursautai, sans m'en rendre réellement compte. Je guettais sa réaction mais il ne parrut pas se vexer de mon geste. Sur le moment, j'avais lever le bras pour enlever sa main mais je le laissai tombé le long de mon corps. Je n'avais pas de soucis à me faire. C'était plus fort que moi, je n'aimais pas qu'on me touche. Ça me rendait mal à l'aise et je me mettait sur la défensive. Ça éveillait en moi des souvenirs affreux et je ne pouvais pas m'empêcher d'y repenser. Mais son geste était doux, fluide et ses yeux sans malice. Depuis le début de la nuit, il avait toujours été extrêment poli avec moi. Alors je n'avais plus de crainte à avoir. Je me calmai, trouvant soudainement ma réaction très déplacé puisqu'il avait toujours fait preuve d'une grande gentillesse à mon égard. Il parcouru mon bras du regard, encore frustré. Il déposa son doigts sur ma cicatrice, faisant le même geste que moi tout à l'heure. Quant à sa grimace, je ne pus m'empêcher de m'en vexer. Ce n'était pas de ma faute tout de même .. Mais je savais pertinement que sa grimace n'était que pour exprimer son dégoût face à ce que j'avais subis.

La suite de son petit discours me supris. Pas les paroles, mais le ton qu'il avait. Il respirait la colère. Il était encore pire que tout à l'heure. Je retirai mon bras de l'emprise de sa main, plus par peur qu'il me le casse sous l'effet de sa furie. Mais doucement tout de même, pas la peine de le vexer. Je l'écoutait tout de même. Il semblait avoir une veritable haine envers les humains, aucun ne faisant exception à la règle. Sa colère me supris une fois de plus, pas du tout habitué à se genre de comportement de sa part. Il avait été tellement calme que je ne pouvais m'empêcher de me dire que sa colère ne collait pas du tout avec lui. Mais d'où lui venait une aussi grande haine pour les humains ? Aucune idée. Une mauvaise expérience peut-être. Et puis je n'était pas totalement d'accord avec son point de vu. Les humains n'étaient pas tous cruels. Certains oui mais pas tous. Et puis pourtant, si quelqu'un était en mesure de tous les détester, c'était bien moi. Mais j'aimais les humains, les gentils du moins. Et puis d'un autre côté, nous avions déjà été de simples mortels, nous avions déjà connu cette période et je ne pense pas m'en être un jour pleins. Et il y a bien des souvenirs qui me manquait. Les journées de soleil en particulier.

« Je ne suis pas d'accord. Les humains ne sont pas tous cruels. Ceux qui m'ont fait ça le sont. Mais pas tout le monde. Il y a des tas d'humains qui sont très gentils. C'est seulement qu'on n'en parle pas. Dans les journeaux, on ne fait qu'écrire ce que les méchants font. Les viols, les meurtres, les déstructions, les attentats. Mais les on ne parle jamais des bonnes actions, mais ils sont là, cachés. »

Je me sentis soudainement extrêment stupide. Si il avait un problème avec les humains, c'était son droit. Je regardais le sol, très gênée. Quand je levai les yeux, il avait tourner la tête, lui aussi gêné. Je souris. Il était tellement mignon. Il avait parfois des réactions tellement enfantines. J'eu un petit rire silencieux. Mais j'avais connu des humains attachant. Mon père. ma mère. Et cette petite fille dans l'établissement qui m'avait appris que Simon était mort. Soudain, la cicatrice de mon coeur se rouvrit, laissant aller le flos d'images et de souvenirs atroces que j'avais reculés dans un coin sombre de mon esprit pendans si longtemps. Je regardai tout ses horreurs passer dans ma tête. J'avais le regard éteint et je ne pouvais aretter de regarder ce film. Je revoyais les moindres détails douloureux et blessants. Les murs blancs et impersonnels de ma chambre, la chambre d'électrochocs, la sensation des électrochocs, la douleur qui tenaillait mes poignets à chaques fois que j'avais essayer de me défaire de mes chaines en titane, le visage de Simon, exténué. Toutes ses images si fraiches me comprimaient la poitrine. Quand je revins au moment présent, je fut soudaine prise d'une énorme douleur à la tête et je ne pus m'empêcher de porter mes mains à ma tête. Paul s'approcha pour m'aider mais au moment où s'approcha, je retroussai mes lèvres et poussai un grondement sourd et grave. Il recula, supris de ma réaction. Normal. Sans m'en rendre compte, je lui avais fait mal. Il tenait sa main autour de son poignet et il saignait un peu. C'est moi qui lui avait fait ça ? Je reculai, vraiment honteuse.

« Paul. Je .. Je ne voulais pas. Tu m'as seulement fait peur ... »

Je ne savais pas du tout à quoi il pensait. Il n'affichait aucune expression particulière, ce qui me fit un peu peur. Est-ce qu'il était fâcher ? Je pleurais de colère envers moi-même. J'étais tellement méchante. Pourquoi est-ce que j'avais fait ça ? Il m'avait fait peur mais je n'aurais pas du réagir comme ça.

« Tu est fâcher ? Je peux partir .. »

J'eu un petit rire nerveux. J'avais les yeux pleins de larmes. Je devais avoir particulièrement idiote en ce moment.

Oui , Paul avait déjà vécu certaines expériences avec les humains mais c’était surement bien loin de ce que Louna avait vécu pendant deux ans . Lui , c’était le rejet constant , il était incapable de sourire sans faire peur à un humain . Maintenant qu’il était ici , il se sentait mieux . Il se sentait finalement chez lui . Il avait passé plusieurs années à voyager et , depuis que l’existence des vampires avaient mondialement été reconnu , Paul s’était déjà fait pourchasser plusieurs fois pour se faire saigner . Pas question que quelqun touche à une goutte de son sang s’il n’en as pas envie , c’était certains . La réaction de Louna , il en fut surpris mais ne le montra pas . Il était trop pris de curiosité par sa cicatrise . Des marques comme celle-là , c’était très rare qu’on en avait . C’était bien normal que cela pouvait évoquer de douloureux souvenirs . Louna n’était pas parfaite , non plus . Tout le monde a des défauts . Paul en as beaucoup plus d’un , malgré sa politesse et sa gentillesse . C’est alors que la jeune femme et lui recommencèrent à marcher . Louna , suite au discours que Paul lui avait fait , commença à parler en disant que ce n’était pas tout les humains qui étaient cruels . Certains l’étaient , oui , comme ceux qui l’avaient torturés . Cent pour cent d’accord... C’était vrai , dans le monde , il devait y avoir des tas de personnes gentilles seulement on le voyait pas à cause des médias qui ne parlaient que des malfaiteurs dans le genre violeurs ou tueurs en séries . Un sourire finit par teinter les lèvres de Paul . Un autre de ses défauts ; il avait la fâcheuse tendance à ne voir que du noir sans même un partielle partie blanche ou même grise . Tout n’est pas que mal , elle avait bien raison . Paul tourna alors la tête lorsque Louna baissa la sienne pour regarder le sol d’un air gêné .

« Tout n’est pas que noir , vous avez raison . »

Mais , elle semblait perdue comme dans son propre monde , dans sa tête . Soudainement , elle prit celle-ci entre ses mains et Paul s’avança pour l’aider . Seulement , lorsqu’il tenta de s’approcher , elle ouvrit les yeux en retroussant les lèvres . Un grondement sourd et grave s’échappa alors de sa gorge . Il ne put éviter sa blessure . C’était ses ongles qui avaient tranchés sa peau au niveau du poignet lorsqu’il avait tenté de la toucher . Instinctivement , il avait mis sa main sur sa plaie pour éviter qu’elle saigne trop . Déjà , Paul commençait à sentir sa plaie se refermer . Les plus vieux vampires cicatrisaient plus rapidement mais là douleur y était tout de même . La mâchoire crispée , Paul essayait de se contenir , les yeux dans le vide . Louna lui dit alors qu’elle était désolée et qu’il lui avait fait seulement fait peur . Elle avait réagit sur le coup , le jeune homme ne pouvait pas lui en vouloir . Seulement , Paul ne répondit pas . Il semblait perdu . Son regard n’exprimait rien , c’était que du neutre . C’est alors qu’il l’entendit lui demander s’il était fâché et qu’elle pouvait partir . Il entendait son petit rire nerveux . Il sortit finalement de sa transe et fit un mince sourire . Ses dents étaient bien sortis sauf qu’il le cachait très bien sous ses lèvres . Il attendit qu’ils se rétractent pour finalement répondre .

« Je ne vous en veux pas , Louna . C’était instinctif... Et je suis franchement ravi que ce ne soit qu’une griffure . »

À vrai dire , lui non plus ne savait pas vraiment comment réagir face à elle . D’un côté , elle était attirante mais de l’autre ... C’était difficile à expliquer . Cela ressemblait effectivement trop a un rendez-vous galant , ce qui dans un cas normal ne l’aurait pas dérangé . Paul n’était plus de nature timide , seulement... Elle lui faisait ressortir ce vilain défaut d’un seul coup . Un sourire finit par se former sur les lèvres du vampire tandis qu’il se rapprochait d’elle . Trop . Aïe . L’instinct n’y était pas , cette fois . Pas du tout . C’était seulement son désir... Aïe.... Une partie de son corps lui disait de ne pas trop s’approcher d’elle parce qu’elle pouvait lui faire du mal . Mais Louna ne lui ferait pas de mal , lorsqu’elle l’avait blessé ce n’était que parce qu’il lui avait fait peur . Ils étaient presque collés l’un contre l’autre . Paul hésitait . Normalement , il n’était pas quelqun du genre à hésiter... Il était quelqun qui fonçait tête baissée , a vrai dire . Il se mordit la lèvre , l’observant dans les yeux . Elle était belle , amusante et , pour un vampire , elle se souciait des autres .

« Cessez de vous en faire pour moi , je suis grand maintenant . »

Doucement , les mains de Paul vinrent caresser ses joues , essuyant en même temps les larmes qui lui avaient échappés . Elle n’aurait pas même dû s’en faire pour lui . Ses mains descendirent le long de son cou . Aïe.... Il ses dents furent rapidement ressortis mais cette fois , il ne chercha nullement à les rentrer , ni même à les cacher . Ses mains finirent par caresser ses épaules tandis qu’il baissait la tête , non sans gêne , pour observer son corps magnifique . Il vint alors prendre ses hanches , hypnotisé par la jeune femme . Il ne se rendait même plus compte de ses gestes . L’instant d’avant , il était Paul le vampire discret et poli . Maintenant , c’était un tout autre lui . Celui qui la voulait , Louna , dans ses bras... Dans son lit . Aïe...

[Hj: Pardon si c'est merdique... Je te répondrai vendredi prochain...]

[HJ : mais non ! J'vais dépasser le 200 lignes avec ça ! ^__^]

Il me sourit. Ha non ! Il n'avait pas le droit de sourire alors que je lui avais grogner dessus. J'arquais un sourcil. Il n'était pas fâcher ? Même pas un tout petit peu ? Je venais quand même de lui entailler la peau. Bien sûr sa blessure s'en remettrait sans mal. Ça ne sera plus qu'un lointain souvenir dans quelques minutes. Mais tout de même, je ne sais pas moi. J'aurais pu lui crever un oeil, lui casser un bras, lui arracher un doigt. J'aurais pu lui couper la tête sans m'en rendre compte ! Je ne souhaitais rien de ça mais je me sentais affreusement mal. Ça aurait pu arriver quand même. Paul n'avait pourtant pas l'air de s'en rendre compte. Il était devant moi, rayonnant par son sourire. Et pour une fois depuis le début de la soirée, je ne lui rendis pas. Ce n'était pas contre lui. C'est juste que je me sentais tellement moche, tellement méchante. Je n'avais pas fait exprès au moins. Ça avait été plus fort que moi. Entrainé dans mes vieux souvenirs sombres, son approche m'était apparu comme une menace, un danger. Mon instinct de survie avait pris le desssus et je n'avais pas pu m'empêcher d'attaquer. Je n'avais pourtant eu aucune raison de le faire. Parce que Paul était gentil, souriant. Rien à voir avec mes vieux souvenirs stupides. Apparement, lui ne m'en voulait nullement et il était presque content. Mais moi je m'en voulais à mort. Façon de parler .. La nuit avait bien commencé mais voila que je venais jouer la folle furieuse. Quelle idiote ..

Je n'entendais presque pas ses paroles réconfortantes, trop occupée à m'insulter intérieurement. Ce n'était pourtant rien du tout en fait et je ne devrais pas m'en faire autant mais je ne sais pas, je n'aimais pas embêter les autres avec mes problèmes. Surtout si ça me rendais complêtement dingue ! Je relevai la tête au moment où il s'approchait de moi. Il avait l'air indecis, confus. Je m'atristai de voir que je lui faisais peur. J'avais envie de lui dire : « T'inquiète. Te gêne pas pour filer. » Je ne me rendis même pas compte à quel point il était près de moi. Jusqu'au moment où il posa ses mains douces sur mes joues. Je sursautai ayant presque oublié sa présence qui m'était pourtant si réconfortante. Je me promis de chasser ses vilains cauchemars de ma tête une bonne fois pour toute. Je n'avais plus envie de faire de mal à quelqu'un. Ça ne devrait pas être si compliqué que ça. Un peu de determination et je finirais bien pas réussir. Il essuya les larmes sur mes joues une pas une. Je devais vraiment être affreuse en plus. J'avais les yeux rouges et enflés à cause de mes pleurs. Et le peu de maquillage que j'avais avait probablement coulé. Je levai les yeux vers lui, son visage à quelques centimètres à peine du mien. Je lui souris. Il était vraiment trop gentil. Je sentis ses mains descendrent dans mon cou, mais je pensais qu'il allait seulement me faire un calin. Ses doigts legers glissèrent sur mes épaules, hésitants avant de continuer sur mes côtes, ma taille, mes hanches en même temps que son regard scrutait avec attention mon corps figés à tout jamais dans mes 21 ans. Un frisson parcouru ma colone vertébral. D'excitation ? De crainte ? D'incertitude ? Probablement un petit mélange des trois.

J'aurais voulu être le vampire le plus laid, le plus méchant et moins attrirant de tout la terre pour ne pas avoir à vivre se moment là. Surtout parce que je ne savais pas trop ce que je ressentais vraiment. C'était un mélange de sentiment. La gêne, la joie, le désirs, la crainte, la panique et encore le désir. Je ne bougeais pas, ne sachant absolument pas quoi répondre à ses caresses. Je me sentais vraiment stupide de tomber dans les bras d'un presque inconnu, aussi attirant soit-il. Et pour être attirant, il l'était. Au moment où j'allais retirer ses mains de moi, je sentis ses lèvres se poser sur les miennes, légères et douces. Je ne savais même pas lequel de nous deux avait embrassé l'autre. Toutes mes bonnes résolutions s'envolèrent en fumée. Il ne m'aidait absolument pas mais je n'y pensais déjà plus, trop omnibulé par Paul, ses mains, ses lèvres. Mon pauvre petit coeur était sur le point d'exploser à cause de tout ça. En respirant, je sentis son haleine fraiche envahir ma bouche. Ce n'était pas du tout le Paul si poli est gêné de tout à l'heure. Ce Paul était un charmeur et embrassait terriblement bien. Mes mains se posèrent dans son dos et descendirent vers ses fesses. Mais ma raison me claqua dans la tête comme un élasique en me disant : « Louna ! Tu te rend compte que tu est en train d'embrasser Paul et que tu lui prend les fesses ! » Aïe. Ma raison savait comme s'y prendre pour me ressaisir.

Je le repoussai avec autorité mais douceur, mes mains sur son torse musclé. Woua .. il était sacrement bien fait tout de même. Je repoussai cette pensée de ma tête, repensant à mes bonnes résolutions. Il parut supris de cette soudaine interuption. Maintenant que j'avais toute ma tête, je me trouvais vraiment idiote et irresponsable. Et j'étais affreusement confuse.

« Heuu .. Paul. Tu ne trouve pas que ça .. Que tu .. Qu'on va .. Que ça .. »

Je n'étais même pas capable de dire une phrase complête. J'étais vraiment ridicule. J'avais les jambes chancelantes et ma respiration était saquadé. Si je lui aurait dit que je n'aurais pas aimé ça, il ne m'aurait probablement pas cru. Et pour cause. J'avais l'air d'une adolescente après son premier baiser. Sauf que je me sentais plus comme l'adolescente qui était sur le point de rompre avec son petit ami. Sauf que Paul n'était pas mon petit ami. Enfin, selon moi. Je crois ..

« Ce n'est pas que je t'aime pas. Tu me plais, c'est sûr mais .. pas comme ça. Enfin si ! Tu me plais tout court .. Ha et puis zut. »

Mais qu'est-ce que j'étais en train de dire moi ? J'avais l'air d'une pauvre attardé. J'étais vraiment nul dans se genre de chose. Et je me sentais tellement nul en plus ! J'étais certaine de lui faire de la peine avec ce que je disais alors que ce n'était même pas ça que je voulais dire. Aussi bien me taire. Enfin jusqu'à ce que je trouve ce que je voulais dire au lieu de lui faire de fausses peur avec ce que je radotais. Je l'aimais bien Paul. Sérieusement, il m'interessait mais .. Aaaaahhh ! Pourquoi c'était aussi difficile de formuler une phrase complête ? Je pris une grande respiration et soupirai bruiyament. Je reflechis à ce que je voulais dire et me concentrai sur cette phrase, et sur rien d'autre.

« Tu me plais, pour vrai. Et ce n'est pas qu'on va trop vite, quoique un peu mais ce n'est pas ça que je voulais dire. C'est juste que on se connait à peine. Je ne sais pas moi, on devrait peut-être apprendre à mieux se connaître. »

Je soupirai. Ce que je pouvais être maladroite avec les mots. Et puis j'avais l'impression de passé pour une snob sans coeur. Mais maintenant que j'avais réussis à dire ce que je voulais, je trouvais ma raison plutôt idiote. Ce n'était peut-être pas une assez bonne raison pour lui mais pour moi, oui. Si je n'aurais pas eu une seule once de maturité et de responsabilité, je lui aurais sauté dessus. Enfin, c'était une façon de parler tout de même. Ce n'est pas vraiment mon genre de faire ça. Et puis le coup de foudre, je n'y croyait pas vraiment. Mais le pire, c'était que mes excuses étaient un peu déplacé puisque j'avais carrement entré dans son jeu tout à l'heure. J'avais aimé ça. Sinon je ne pense pas que j'aurais été aussi convaincante. Je lui avait même pris les fesses ! J'eu un petit rire à cette pensé. J'en avais des frissons. Ce que je devais avoir l'air stupide.

« Tu me trouve idiote hein ? »

Parce que moi, je me trouvais particulièrement sotte. Il n'avait encore rien dit et je dois dire que ça m'inquiétais un peu. J'avais peur qu'il me prenne pour une imbécile et qu'il s'en aille parce que je l'avais blessé. Il était pourtant tellement poli mais avec l'autre Paul que j'avais connu tout à l'heure, je ne savais plus trop quoi penser. J'espèrais vraiment qu'il reste, ce qui me surpris. Je l'aimais bien, même vraiment. Mais j'avais peur. Pas peur de lui mais seulement qu'il ne s'intéresse pas vraiment à moi et qu'il ne veuille de moi que pour une nuit. Bah quoi !? Une femme à le droit d'avoir des craintes tout de même. Elles étaient probablement infondés mais je ne sais pas trop pourquoi, je n'avais que cette idée en tête. À ce stade ci, on ne pouvait pas vraiment appelé ça de l'amour. Juste de l'attirance et du désir. Ça faisais vieux jeux mais bon. J'étais comme ça. Vieille et chialeuse.

« Je suis idiote. Et méchante en plus. Je te fais de la peine. »

Je ne pouvais pas nier le fait que je lui faisais probablement pas plaisir. Et je me sentais terriblement mal. J'aurais voulu lui faire un gros calin mais ça aurait été probablement déplacé vu ce que je venais de lui dire. Je me mis à boudé comme une enfant, les bras croisés sur la poitrine. Je regardai pas terre, me balancant sur mes pieds. J'avais envie de m'enfoncer si pieds sous terre. Je ne pris même pas la peine de relever les yeux, occupé à admirer la sphalte du trotoir. Si il voulait me parler après ça, ça serait probablement un miracle. Sourcils froncés et bouche pincé, j'étais réellement fâché contre moi-même. Je me déridais après quelques secondes, me trouvant vraiment odieuse. Le pauvre Paul en avait vu de toute les couleur cette nuit.

Paul ressentait un désir tellement fort qu’il avait bien du mal à se contenir pour ne pas se jeter sur la belle Louna . Ses yeux étaient brillants même si la lune était derrière son dos . Elle l’hypnotisait totalement et cela le comblait . Il aimait cela , il la voulait pour lui seul . Jamais il n’avait autant ressentit un si puissant désir envers une femme . Normalement , les relations entre vampires étaient assez rare bien qu’elles soient faisables . Un sourire aux lèvres , Paul observait Louna dans les yeux . Leur lèvres s’étaient assez rapprochées qu’ils finirent par s’embrasser tout seuls . Le corps normalement si contracté du jeune homme se détendit d’un coup et il prit les hanches de Louna pour serrer doucement son corps contre le sien . Son corps en entier vibrait pour elle à cet instant et il ne demandait pas mieux qu’elle se laisse faire . Il sentit les mains de la jeune femme dans son dos , se dirigeant peu a peu vers ses fesses . Il eut un sourire qui s’effaça bientôt sous la surprise . Louna c’était retiré sous prétexte qu’elle croyait que ca allait trop rapidement entre eux , même si elle affirmait qu’elle lui plaisait tout court . C’est vrai , elle ressemblait à une adolescente ainsi mais Paul était trop surpris pour le remarquer . C’était l’une -la première- femme qui lui résistait . D’accord , au début il n’y avait eut aucune forme de résistance quelconque mais là... Paul se sentit d’un côté vexé , de l’autre excité . Son corps réclamait le sien et Dieu savait très bien qu’il n’allait pas abandonner sous bons prétextes . Elle venait de lui sortir le truc qu’ils devaient se connaitre mieux avant . Quoi ? Ah , bien sur . C’était une femme et elle désirait plus le connaitre avant de se lancer dans quelque chose . Cela ne lui avait jamais arrivé , des relations de quelques temps ? Paul , lui , n’avait jamais arrivé à arrêter de jouer à saute mouton avec les filles . Il était capable de s’en passer ce qui prouvait que , s’il tombait amoureux , il allait laisser tomber les autres femmes . Il en serait certainement capable . C’est alors qu’elle lui demanda s’il la trouvait idiote . Bien sur que non ! Mais ces mots n’avaient pas sortis de sa bouche parce qu’il était toujours en état de choc . Comment , pourquoi ? Normalement , elles se laissaient toutes faire et passaient un bon moment . Pourtant , il avait sentit son désir à travers le baiser qu’elle lui avait offert , il l’avait sentit lorsque ses mains lui avaient pris les fesses . Elle le désirait . Lui aussi . Où était le problème ? Il l’entendit alors dire qu’elle était méchante , qu’elle lui faisait de la peine et qu’en plus elle était idiote . Paul releva le sourcil , l’observant . Si elle aurait su ce qu’il pensait à cet instant , elle en aurait été étonnée . Il se sentait beaucoup plus à l’étroit dans son pantalon , étant donné qu’il sentait son membre durcir . Des frissons lui parcoururent le corps alors qu’il l’observait de nouveau .

« Non . Vous n’êtes pas méchante , vous n’êtes pas idiotes et vous ne me faites pas de peine . Je suis simplement surpris... »

Évidemment , ils étaient trop proches pour qu’elle voit la bosse qui déformait son pantalon . Elle était aussi trop loin de lui pour la sentir . Paul se sentait affreusement gêné en ce moment même . Comment ce faisait-il qu’elle l’excite au point où il n’avait plus de contrôle sur son propre corps ? Louna était pas simplement attirante . Il aurait choisis bien d’autres mots pour la qualifier mais ces mots ne devaient pas êtres dit devant elle puisqu’ils n’étaient certainement pas des plus beaux à entendre . Il se mordit l’intérieur de la joue en l’observant . Elle semblait fâchée contre elle-même . Paul , déterminé à ne pas finir la soirée en catastrophe , prit doucement son visage entre ses mains . Il alla embrasser le coin de ses lèvres , un sourire aux lèvres , pour ensuite l’embrasser avec désirs . Ses lèvres finirent par descendre dans son cou pour lui embrasser doucement la peau , finissant par la mordiller de la pointe de ses canines toujours sorties . Aucun sang ne coula , il n’avait pas pressé assez fort et son but n’était pas de la mordre . Il sentait tout son corps frissonner .

« Pardonnez moi... Je... Vous m’attirez et , encore , ce n’est pas un mot qui arrive à l’échelle de ce que je ressens . »

Encore étonnant qu’il sache parler ... Un sourire orna ses lèvres alors qu’il colla finalement son corps au sien , ne cherchant plus à cacher qu’il était excité par elle . C’était Louna qui le mettait dans cet état , c’était elle qui lui faisait réagir ainsi . C’était loin d’être de l’amour , tout les deux le savaient . Ce n’était que de l’attirance physique . Doucement , sa langue alla chercher la sienne alors qu’il reprenait ses baisers avec une passion qui était plus contenue . Doucement , il l’attira vers un coin sombre où ils ne risquaient pas de se faire remarquer par qui que ce soit . Ses mains se glissèrent dans le bas de son dos alors qu’il la regardait dans les yeux . L’interrogation , malgré le désir , se décelait dans les yeux de Paul . Pas question de la forcer , elle était un petit trésor qu’il n’avait jamais rencontré auparavant ; il allait la chérir l’espace d’une nuit et combler son propre appétit . Mais il n’était pas question qu’un tel acte se fasse sans son accord . Elle était probablement plus puissante que lui et , si elle ne voulait pas qu’ils se donnent ainsi l’un à l’autre , elle risquait fort bien de pouvoir l’éliminer . Or , Paul tenait bien trop à la vie pour ainsi se sacrifier . La politesse était une vertu , tout comme la patience . Alors qu’il la regardait , un sourire mince vint se placer sur son visage alors qu’il prit parole .

« Je... Je suis désolé , je sais que ce n’est pas une manière de se comporter devant une femme aussi ravissante que vous... Mais... Je vous désire... Bien plus que vous ne le pensez . Je vous veux... Maintenant . Mais sans votre accord , je ne peux rien... Je préfère avoir du plaisir pour deux plutôt que pour un . Si vous déclinez , sachez que je ne vous en voudrai pas . Pas le moindre du monde... »

Il répondit non à ce que je venais de dire. C'était qu'il avait la tête dur tout de même ! Il ne semblait pas vouloir m'aider à me contenir. Il était drôlement insistant et j'étais certaine que j'aurais du mal à ne pas me laisser aller. Mais maintenant, j'avais toute ma tête alors aucun faux pas. Je savais que si je flanchais, j'avais toutes les chances de ne jamais pouvoir m'en sortir. J'étais tellement influencable ! Pas toujours une qualité en tout cas .. Surtout dans ce cas là. À toutes les fois qu'il me touchait, j'avais des tas de frissons. Alors pas la peine de vous dire que quand monsieur s'est remis à m'embrasser, même si ses lèvres touchaient à peine aux miennes, je me suis mise à frissonner. Non mais il faisait exprès ? Mais je n'était plus fâcher. Plus le moin du monde. Il y avait encore ma conscience, loin dans un coin de ma tête et je me bornai à la faire taire. Elle me criait que j'était probablement en train de faire un belle gaffe et que j'étais pire qu'une enfant, mais je l'ignorais. Je me sentais bien là, à cet instant précis. Et elle se tût. Tant mieux ! Je sentis ses canines dans mon cou et j'eu un nouveau frisson. Il s'adonnait que j'adorais ça. Je ne pus m'empêcher de sourire. Jamais je n'aurais soupconné de Paul un quelconque talent pour embrasser. Mais c'était bel et bien le cas à ce que je pouvais en juger.

Je l'attirais, c'était certain. Je ne pense pas que j'aurais pu en douter. Mais au moment où il se colla contre moi, c'était certain qu'il disait la vérité. Je ris dans ma tête. Il fallait avouer que la situation était bien drôle. Mais j'étais gênée tout de même. Ce n'est pas tout les jours qu'un homme se durcit devant moi ! Et puis c'était flatteur. Je souris encore. On aurait bien dit que c'était la seule chose que j'étais capabe de faire quand il était là ! Mais que voulez vous, quand on est content, on sourit. Et puis je ne pouvais pas dire que je n'étais pas contente parce que tout mon corps brûlait de désir. Un désir ardent qui me brûlait de l'intérieur. Bien pire que la soif de sang. Ça ne se comparait pas en fait. Ce n'était pas la même sentation de chaleur. La soif fait mal alors que la flamme qui me consumait était rassurante, réconfortante. Elle me faisait énormément de bien. Toutes mes pensées s'éffacèrent au moment où nos baisers recommencèrent, ce qui n'eut pour résultat que de m'incendier encore plus. Une vraie fournaise ! Même si ma peau était froide, j'étais certaine qu'elle avait dû se rechauffer de beaucoup. Où etais-ce seulement une impression ? En tout cas, je sentais mon coeur battre tellement vite que j'aurais fait une crise cardiaque si j'aurais été humaine ! Il y avait un flos de sensations qui s'emparaient de moi et je ne savais plus où donner de la tête. Me concentrer seulement sur les lèvres de Paul sur les miennes relevait du miracle ! Mais je sentais la moindre parcelle de son corps collé au mien. Je sentis sa langue dans ma bouche et aussitôt, j'accrochais mes bras autour de son cou. Impossible de me décoller maintenant.

Soudain, on était plus du tout au même endroit. Hé là ! On était où maintenant ? Se Paul n'avait apparement pas perdu de temps pour nous reculer dans un coin plus tranquille, moins à l'affut des regards curieux. Il avait parré de le coup on dirait. Alors que j'aurais du être fâcher, parce que c'est la façon dont j'aurais réagis normalement, je me sentis soulagé qu'il y ai pensé. Il ne fallait que moi pour me soucier de si petits details. Mais j'étais comme ça. Il fallait toujours que je pense à tout. Je ne sais pas trop si c'est une qualité ou un défaut. Peut-être aucun des deux dans le fond. Je n'eu pas le temps d'y penser encore plus longtemps parce que je sentais ses mains plus pressantes, animés par un désir difficile à contenir. Ça se voyait. Soudain, ses lèvres ne touchèrent plus les miennes. Je me sentis toute déboussolée. Je clignai des yeux comme si je ne savais pas trop ce qui se passait. Ce que je devais avoir l'air idiote. Mais je levai les yeux vers lui, même si il n'était pas particulièrement plus grand que moi, il fallait quand même que je lève le regard un peu pour pouvoir regarder ses yeux. Il avait l'air hésitant. Et je vins à me poser une question. Et moi ? Est-ce que j'en avais vraiment envie ? La réponse me frappa en pleine figure. Oui. C'était certain. Mais une autre question vint tout de suite après. Est-ce que j'étais vraiment prête à le faire maintenant, et dans une ruelle ? Humm .. Je n'en était pas sur. C'était tout de même matière à réflexion.

Et quand il ouvrit la bouche pour parler, j'étais encore plus incertaine. Bien sûr que j'en avais envie mais je ne sais pas si j'en en avait envie tout de suite, et ici en plus. Je jetais un rapide coup d'oeil autour de moi, à la recherche d'un quelconque signe qui me déciderait. Il n'y avait personne, absolument aucun signe de vie. Et en plus, personne ne risquait de nous voir dans un coin aussi sombre. Il faisait un noir d'encre et en plus, je ne pense pas que quelqu'un se serait risquer à s'approcher de deux vampires à faire des .. choses dans une ruelle aussi mal fréquentée. En fait, si je n'étais pas certaine, peut-être que ça serait mieux d'attendre au moment où je serais certaine que je n'aurais pas de regrets. Parce qu'au fond, c'était ça qui me faisait peur. Le faire et avoir des regrets plus tard. Et me connaissant, j'aurais du mal à ne pas me dire « Louna ! Qu'est-ce qui t'avais pris aussi !? ». J'étais vraiment froussarde aussi. J'avais des tas de craintes un peu plus .. heu .. technique ? Je ne sais pas trop comment appeler ça. Les bisous c'est bien beau mais ça, c'était autre chose. Et si je n'aimais pas ça ? Avec lui on s'entend .. Parce que le faire en général, je n'étais pas contre. J'étais plutôt pour en fait. Mais je ne sais pas, c'était peut-être différent avec lui. J'avais pas mal de difficulté à croire qu'on pouvait le faire si il n'y avait pas au moin un peu d'amour, rien qu'un tout petit peu. Dans mon cas, je l'aimais bien Paul. Pas le grand amour, c'est certain mais je l'aimais bien quand même. De son côté, ça restait à voir.

Quand on le regardait, c'était certain qu'il mourrait d'envie d'aller plus loin que le simple petit baiser. La façon dont ses mains parcouraient mon corps laissait clairement voir qu'il en voulait plus, qu'il ne pouvait penser qu'à ça. Mais pas moi. Et si vous voulez tout savoir, non, je ne suis pas du tout le genre de fille qui sort avec un garçon pour une seule nuit et qui repart après. Plutôt étrange quand on pense que la plupart des vampires ne pensent qu'à ça : le sexe. Mais pas moi. Enfin oui mais ça n'occupe pas la seule place dans ma vie ! Je ne suis pas aussi accro, contrairement à ce qu'on pense. C'est peut-être mon petit côté humain qui n'est jamais réellement disparut. Je me sentais mal de devoir stoper ses avances pour la deuxième fois mais pas question de le faire seulement pour lui faire plaisir. Parce que là, bonjour la mauvaise conscience !

« Je t'assure que j'en ai envie ! Et je ne dit pas ça pour te faire plaisir, je le jure. Mais pas tout de suite, et surtout pas ici. Je sais que je te décois, et ne dit pas le contraire. Désolé, je n'aime pas faire ça après le premier soir. Et ce n'est pas parce que c'est toi. Je t'interdis de croire ça, parce que je t'assure que c'est faux. »

Houla ! C'est fou ce que j'avais réussis à dire autant de mot sans bafouiller ou quelque chose du genre. J'avais placé quelques phrases sans problème et j'étais plutôt fière de moi. Ma conscience revint dans ma tête mais elle ne dit rien. Bon signe ..

« Je ne suis juste .. pas prête. Bon. »

Voilà. J'avais dit ce que j'avais à dire et ça voulait clairement dire que se sujet là était clos. Enfin, pour le moment du moins. Mais comme je trouvais que j'avais fini sur une note quelque peu .. arrogante, je me sentais obligé de détendre l'atmosphère.

« Et puis, tu peut me tutoyer. »

Je rit. Mais c'était vrai tout de même. C'était bien beau la politesse mais ça faisait bizarre de toujours l'entendre me vouvoyer. Quoique ça lui donner un certain charme, un petit côté gentleman. En fait, ça m'importait peu qu'il me tutoye ou pas. Le but n'avait été que d'éviter que ça finisse mal. J'avoue que j'aurais pu être un peu moins froide dans ma façon de parler, mais je détestais quand il prennait la faute à ma place. C'était gentil mais je me sentais mal après. Alors aussi bien l'éviter. Il ne dit rien et ses lèvres me manquaient déjà.

« Bientôt, promis .. »

Et je l'embrassais, tout doucement. Puis je me retirais. Si il ne voulait plus de moi après mon refus, c'était tant pis pour lui. Mais j'étais presque certaine qu'il saurait attendre au moin encore un peu. Et quand je dis un peu, je ne sais pas exactement comment de temps ça représente. Quelques jours, une journée, quelque heures. Quand je serait totalement prête au fond. J'espèrais qu'il voulait encore un peu de moi. Pour le moment du moins .. Parce que son contact me manquait déjà. On ne se touchait plus, on ne faisait que se regarder. Si il ne disait rien d'ici quelques minutes, sûr que j'allais faire une crise. Là, j'aurais tout fait pour que Paul dise quelque chose. Le silence était lourd et tellement stressant.

Il était bien rare aussi que Paul saute si rapidement sur l’occasion de coucher avec une femme puisqu’il était normalement plus patient . Certes , il y avait bon nombre de manière dans son sac pour les attirer mais il s’arrangeait pour les séduire lentement , les faire languir . Là , il ne savait plus du tout ce qui lui prenait . Louna ne faisait qu’électrifier tout son corps en entier et la dernière chose qu’il aurait espéré c’était qu’elle le repousse de nouveau . Paul sentait la gêne de la jeune femme et la sienne aussi mais il l’oubliait ; ce qu’il voulait c’était simplement s’amuser un peu et arrêter de contenir son désir . Difficile de repousser ses instincts lorsqu’on veut quelque chose . Le vampire sentit Louna passer les bras autour de son cou et il sourit . Il était bien... Trop bien . Allait-elle enfin lui céder ? Là était la grande question qu’il commençait à se poser . Louna était certainement trop bien pour lui et , même si elle devait aussi penser au sexe de son côté , Paul savait très bien qu’il risquait qu’elle ne veuille pas aller plus loin . En retirant sa bouche de sur la sienne , il avait certainement , très certainement , gâché la chance qu’il avait de coucher avec elle . Seulement , il n’était pas un vampire qui agissait sans demander aux autres ce qui en pensaient ; il préférait avoir leur accord ainsi il avait une preuve si ils disaient qu’ils n’avaient pas voulu ...

Évidemment , un regard déçu se lit facilement sur le visage de Paul alors que Louna lui disait qu’il l’attirait mais qu’elle préférait pas tout de suite . Elle préférait certainement y réfléchir a deux fois avant de coucher avec lui et c’était , selon lui , une bonne chose . L’attente ne ferait qu’augmenter le plaisir qu’ils auraient une fois qu’il serait en elle . Elle ajouta qu’elle n’était simplement pas prête , c’est tout . Paul fit un mince sourire et soupira . Il ne pouvait pas lui en vouloir . Mais pourquoi diable est-ce qu’elle s’en voulait tant ? Enfin... Elle se souciait trop de lui . Paul n’était plus un bébé depuis longtemps et , malgré ses vingt et un année corporelle , il ne devait pas y ressembler . D’accord , il avait un air tout à fait mignon , même si il était sombre . Seulement , un air sombre et elle venait lui dire qu’elle s’excusait et tout ? Alors là.... Il en restait tout aussi surpris . Elle , elle n’avait jamais entendu dire des hommes lui dire qu’elle était belle , mignonne ou attirante . Paul , lui , c’est qu’il n’as jamais vu quelqun s’excuser de l’avoir repoussé , de l’avoir griffé ou de n’importe quel truc . On ne s’excusait pas devant lui , habituellement . Et si cela ce faisait , dans les rares cas ou cela se produisait , c’était des excuses en l’air ou bien furtive ; les gens s’excusaient et sans plus . Là , Louna se mettait presque tout les malheurs du monde pour rien sur son dos .

Elle finit par lui dire de la tutoyer . Hein ? L’expression de béatitude se lit facilement sur son visage alors qu’il la dévisageait , les sourcils haussés . Il entendit son rire et il eut un sourire légèrement forcé . Elle voulait qu’il le tutoie ? Quand même... La politesse était la plupart du temps une première bonne impression . Dans le contexte où se présentait les événements , Paul pensait qu’elle n’avait pas une bonne impression de lui . Mais si elle souhaitait vraiment qu’il ne la vouvoie plus , il n’allait plus le faire . Il resta tout de même silencieux , ne sachant pas trop quoi il pouvait lui dire . Par contre , ce fut elle qui continua en lui disant que ce serait pour bientôt . Elle le promit . Un vampire donnait toujours sa parole alors il pouvait compter sur elle . L’instant d’après , il sentit les lèvres de Louna se déposer sur les siennes pour un baiser furtif . Il avait tellement été surpris qu’il n’avait pas même réagit... Enfin . Le silence ce fit alors entre eux deux , lourd et inconfortable . Paul se sentait mal à l’aise alors il se sentit obligé de parler .

« J’avoue être déçu , mais ce n’est pas grave . Mais vous.... Tu as quelque chose qui m’électrifie . J’aime ça . »

Il observait ses lèvres avec envie... Ah ! Désirer autant une femme -ou un homme- , c’était presque impossible pour Paul . Louna exerçait un vrai désir chez lui qu’il se sentait presque fondre lorsqu’elle le regardait . Il déglutit douloureusement et il soupira . Pourquoi elle ?! ... Paul se rapprocha doucement d’elle et fit un mince sourire . Ne pas coucher ensemble , c’était d’accord . Il promettait de ne pas aller plus loin , de ne pas la forcer . Mais , cela signifiait qu’ils pouvaient s’embrasser...

« Mais... Rien ne nous empêche de ne pas s’embrasser , ni même de se toucher . Je promet de ne pas essayer d’aller plus loin , Louna... S’il vous.... S’il te plait . »

Ah ! Il l’observa dans les yeux un instant et il fit un mince sourire . Si elle était d’accord , c’était à elle après tout de l’embrasser . C’était son choix et il ne pouvait pas s’y opposer . La tutoyer était , apparemment beaucoup plus difficile que c’en avait l’air . Il avait pris l’habitude au cours de ses années de parler avec politesse et tact .

Il était décu. Je le savais déjà mais j'étais contente qu'il l'avoue. Quand il a dit que je l'électrifiais, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que c'était la même chose pour moi. En fait, il me donnait des bouffés de chaleur à toutes les fois que je sentais sa peau touché à la mienne. Ça ne donnait des frissons dans tout le corps. On aurait pu penser que j'avais froid mais c'est fou comme je me sentais brûlante. Enfin, pas maintenant parce qu'on ne se touchait plus. En plus, c'est comme si j'avais froid quand il n'était pas collé à moi. C'était comme si il me réchauffait. En fait, c'était probablement le cas. Et puis moi aussi j'aimais la sensation que ça me donnait. Ça n'avait absolument rien de désagréable, bien au contraire. Mais ce qui me fit rire, c'est la façon qu'il avait de toujours reprendre sa phrase à chaque fois qu'il disait ''vous''. Et pour ma part, je ne trouvais pas que c'était un manque de politesse. Et c'était vraiment mignon qu'il fasse autant d'efforts pour quelque chose qui n'avait une énorme importance. Mais je trouvais ça vraiment chic de sa part. Ça me donnait l'impression d'être moi une étrangère pour lui. Plutôt absurde mais bon, pas besoin de vous dire que j'avais une drôle façon de penser.

Il s'approcha tout doucement et je me sentis fondre devant ses petits yeux piteux. Son '' S'il te plait '' me pris au coeur et je n'aurais jamais pensé être capable de ne pas ceder. Ses yeux me suppliaient de ne pas rester trop longtemps loin de lui. Si il avait su ce que moi je pensais ! J'avais toutes les misères du monde à ne pas l'embrasser, ou même de le toucher. On aurait dit un aimant qui m'attirait. Je ris de la comparaison dans ma tête. Mais c'était bien la vérité. Je m'approchais mais au lieu de l'embrasser, je lui fis un gros calin. Comme une soeur le ferait avec son frère. Juste ça, ça me faisait du bien. Je sentis ses mains me frotter le dos et je soupirai, les yeux clos. Quel confort tout de même que d'être dans ses bras. J'aurais pu rester dans cette position tout la journée et celle d'après. Sans problème ! Mais bien sûr, ça ne se comparait pas à la sensation de ses lèvres sur les miennes. Mais pour l'instant, ça me sufisait. Le pauvre pensait peut-être que je n'avais plus envie d'aller plus loin que le simple calin. Mais pas de panique, je ne me contenterais pas de ça le reste de la nuit. Hoo que non ! C'était juste un petit calin plein de bonnes intentions.

« Merci. Tu es vraiment un chic type. »

Pourquoi merci ? Bah juste parce que il n'avait pas trop insisté et que je me sentais apprécié. Je levai les yeux vers lui. Bon, finit pour le calin. Je me mis sur la pointe des pieds, pour être à sa hauteur, et l'embrassa. Bon, maintenant on pouvait recommencé. Aussitôt que je sentis son contact, il n'en fallu pas plus pour que mon coeur s'emballe. J'étais sur et certaine qu'il le sentait battre même si on n'était pas particulièrement collé l'un contre l'autre. J'allais immédiatement y remedier en tout cas. Jamais je n'aurais cru avoir autant envie de le sentir contre moi. Sur un coup de tête, je fit un petit saut et accrochais mes jambes autour de sa taille. Si je ne lui aurais pas dit mes limites, je ne pense pas que j'aurais pu l'aretter. De fait, je le sentais frémir. Mais il savait ce que je voulais et ce que je ne voulais pas. Alors il n'alla pas plus loin que ce que je lui avait imposer comme limites. Mais avant de coucher ensemble, il y avait des tas de possibilités. Mes idées s'égarèrent à cette pensée. Mais je n'étais quand même pas pour aller trop loin si je venais de lui dire que je ne voulais pas coucher avec lui. Parce que ça pourrait paraître un peu louche tout de même. Ah ! Tant pis ! Et puis ce n'était pas comme si il allait se pleindre je pense. Si il y en avait bien un qui serait ravis, c'était bien lui.

Je sentais de nouveau la chaleur réconfortante qui s'emparait de moi, toujours plus brûlante. Je passais mes mains dans ses cheveux bruns foncés, totalement incapable de me contenir. Une vraie furie. Il entra dans le jeu, probablement satisfait de ma participation active. Un petit prix de consolation avant le sexe quoi. Et pour l'instant, j'étais certaine qu'il était satisfait, même si ce n'était pas tout à fait ce qu'il avait voulu. Mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie. Sans jamais décoller mon visage du sien, je souris. Comment est-ce que j'aurais pu faire autre chose que de sourire à ce moment là ? Mes pensées s'arettêrent au moment où je sentis sa langue de nouveau dans ma bouche. Impossible de resister. Il savait comme s'y prendre pour m'embrasser. Je ne sais pas si j'avais un talent pour ça, mais j'avais un bon professeur pour me le montrer en tout cas. Mais je ne pensais pas être maladroite.

Alors qu'il me tenait, parce que je sentais ses mains dans le bas de mon dos, je passais mes mains sous son chandail noir et mes doigts froids parcoururent ses abdominaux musclés. Je sursautai. Woua ! Je ne pensais pas que Paul avait un aussi beau corps. Il rit. J'avais bien vu qu'il n'était pas aussi petit qu'un cure-dent mais il faut dire que je ne m'étais pas attendu à ça. Mais ça ne me déplaisait pas en tout cas. J'aimais les hommes avec des beaux corps. Alors j'étais servis avec lui. Mais bon, je ne m'intéressais pas qu'à son corps tout de même. Il avait de beaux yeux aussi. Après le choc, mes mains continuèrent leurs chemins et allèrent se coincer dans son dos, lui aussi musclé. Non mais, on aurait dit que son corps entier n'était fait que de muscles. Aucune once de gras la dessus !

Sauf que c'était bien beaux de s'embrasser et tout mais je savais que le jour allait arriver bientôt. Et pas question qu'on reste dehors au moment où le soleil allait se lever. Je ne suis pas du genre sucuidaire. Je tiens à ma vie. Sauf que je n'avais pas envie de retourner toute seule chez moi. Une question brûlait mes lèvres mais je n'étais pas certaine de vouloir la poser. Et si il disait non ? Bah, ça serait tant pis. Je me lancais, toujours soudée à lui quand même. Je soufflai dans sa bouche :

« Désolé de t'aretter .. Mais le jour ne devrait pas tarder à arriver. Dans à peine 3 heures, nous serons grillé. »

J'aurais bien voulu ne pas avoir à lui dire, mais c'était tout de même quelque chose d'important d'un point de vue vampirique. J'hésitais encore à poser ma question. Mais bon, tant qu'à être dans ses bras, aussi bien tenté ma chance.

« Tu sais, j'habite juste à côté. Et j'ai un bunker anti atomique chez moi. Alors si tu veux, parce que tu peux dire non, tu peux venir passer la journée avec moi. J'ai une télé. des tas de films, des jeux vidéos et tout ce qu'une maison normal peut avoir pour se distraire.»

J'avais réellement une bunker anti atomique chez moi. Sauf que ce n'était pas une vulgaire pièce avec des murs en béton armé. J'avais payer quelqu'un pour qu'il le décore et que ça aie l'air d'une chambre normal. J'avais un énorme lit, assez grand pour deux. Et puis, on ne pouvait pas entré dans la pièce sans le code, que j'étais la seule à savoir tout de même. Je le regardais dans les yeux, toujours sans toucher le sol. J'espèrais de tout mon coeur qu'il dise oui. Ça pourrait être une belle journée. Et qui sait ce qui pourrait se passer.. L'idée me plaisait bien en tout cas.

« Alors ? Tu veut bien ? »

Et je lui souris de toutes mes dents.

Paul s’attendait à tout sauf à un simple câlin , il devait se l’avouer . Malgré sa surprise , un sourire vint comblé vint se dessiner peu a peu sur ses lèvres . Elle le remercia alors en disant qu’il était quelqun de chic . Bien sur , il comprenait où elle voulait en venir par là . C’était comme si elle le remerciait de ne pas l’avoir forcé . Oui , il lui avait fait part de ses intentions mais il la respectait . Ils restèrent ainsi un petit moment jusqu’à ce que Louna l’embrasse . Au début , Paul avouait se laisser faire pour savourer les baisers . Il l’entendit alors sauter et il sentit ses jambes autour de sa taille . Comme un drogué qui manque de drogue , le jeune homme sourit et il l’embrassa en allant doucement chercher sa langue de la sienne . Oui , Paul était certainement un homme capable d’embrasser les filles de toutes les manières possible , pour tout les gouts , mais Louna savait très bien embrasser elle aussi . Au point de donner des frissons à Paul , il fallait au moins avoir un peu d’expérience en la matière . Il eut un hoquet de surprise lorsqu’il sentit la main de la jeune femme venir sous son t-shirt pour caresser son ventre . Bien sur , pour un vampire , Paul était bien musclé . Les gens pensaient peut-être qu’il ne l’était pas à cause qu’il s’habillait souvent en noir ou je ne sais plus trop quoi . Il sentit alors les mains de Louna dans son dos alors que ses mains à lui étaient sur ses fesses sans gêne . Bah , il avait une excuse ; c’était le seul endroit où il pourrait la retenir.... Mis a part son dos . Les mains de la jeune femme vint alors caresser ses cheveux , toujours en train de s’embrasser . Louna était une vraie furie mais il était content que ce soit lui qui la mettait dans cet état là et ça le rendait complètement dingue . Il adorait . C’est alors qu’elle finit par l’arrêter et il se rendit compte qu’il avait le souffle coupé . Un sourire orna rapidement ses lèvres alors qu’elle s’excusait de l’arrêter . C’est alors qu’elle lui dit que dans à peine trois heures , le soleil serait levé et ils seraient tous deux grillés sur place . Il la regarda d’un air sérieux . Tout les vampires devaient rentrer chez eux et se mettre à l’abris avant qu’ils voient le soleil . Mais là , Paul devait avouer qu’il ne voulait pas rentrer chez lui . Pas sans Louna avec lui . C’est alors qu’elle lui dit qu’elle habitait juste à coté dans un bunker antiatomique dans lequel ils pouvaient se cacher . Elle lui demanda , en disant bien sur qu’il pouvait refuser son offre , s’il voulait venir chez elle . Bien sur , rien ne lui ferait plus plaisir que de passer la journée avec elle . Elle avait une télé , des tas de films et même des jeux vidéos . Pour une femme , Paul devait avouer qu’elle était assez équipée... Enfin . Un sourire orna ses lèvres alors qu’elle lui demanda si il voulait bien venir chez elle . Il fit mine de réfléchir quelques instants , jouant les innocents .

« Bon , d’accord . Je te suis , ce qui veut dire que tu dois descendre.... »

Il roula les yeux et il l’observa alors qu’elle sautait pour atterrir discrètement parterre avec toute la souplesse qu’un vampire pouvait faire preuve . Il se mordilla la lèvre doucement et il se pencha pour lui voler un long et langoureux baiser dont il n’eut pas le choix de mettre fin . Fallait bien qu’ils partent hein et Paul n’avait aucune intention de mourir maintenant . Il tenait bien trop aux atouts que la vie de vampire lui offrait ; la puissance , la rapidité , la santé , le plaisir.... Oui , un vampire pouvait bien être plaisant pour certains d’entre eux . Certains avaient été transformés contre leurs gré , comme Louna . Enfin . Paul glissa lentement sa main dans la sienne pour être sur d’avoir un contact avec elle alors qu’ils marchaient . Justement , ils se mirent à marcher , Paul se laissant guider par la jeune femme . Il finit par éclater de rire après avoir dit :

« Une chance que tu me l’as proposé . Je n’aurai jamais eut assez de place dans mon cercueil ... »

Je sautais sur le sol, souple est gracieuse. Beaucoup plus que je n'aurais jamais pu l'être. Mais j'étais tout de même décu de ne plus l'avoir contre moi. Et comme si il lisait dans mes pensées, il m'embrassa. Mais se baiser là était plus passionné, plus savoureux. Mmm ! Il prit ma main, joyeux. Nous marchâmes dans la ruelle, guidée par moi. On n'était pas très loin alors ce n'était pas la peine de se se dépêcher. Je caressais le dessus de sa main avec mon pouce. Je ne pouvais pas m'empêcher de le toucher. C'était tout simplement plus fort que moi. J'avais toujours cet envie irresistible de le toucher, de l'embrasser. Une vraie fille en manque. Mais ça me faisait rire. C'était plutôt une bonne chose je pense. Quand il éclata de rire, je me sentis bien. En fait, je me sentais toujours bien quand il était là. Sa présence m'était réellement réconfortante. Plus que ce que j'aurais pensé. Et puis c'était tant mieux si ma chambre en beton armé pouvait avoir un quelconque côté pratique.

Il ne fallut que quelque minutes avant d'arriver devant la porte de mon appartement. Sans lacher sa main, parce que je ne voulais pas le quitter, je pris ma clef. Mais elle n'était pas dans ma poche. Non. Le pantalon que je portait n'avait aucune poches, et je n'avais pas de manteau, seulement un chandail à manches longues. Alors je n'avais eu d'autre choix que de la mettre dans mon soutien-gorge. Ouais, c'était plutôt gênant quand on y pense. Mais Paul ne sembla pas du tout être de mon avis quand je remontai mon chandail pour aller chercher ma clef. Je me retournais et lui sourit bêtement. Je me sentais vraiment mal. Mais bon, si ma maladresse pouvait faire plaisir à quelqu'un, tant mieux. En fait, il avait tellement les yeux gros comme des assiettes quans il a vu mon soutien-gorge, qui était particulèrement sexy en passant, que j'étais certaine qu'il allait me sauter dessus. Je rit devant son visage figé. Sacré Paul ...

Nous montâmes les marches, silencieux. J'ouvris la porte et nous nous retrouvâmes devant mon grand appartement. Ma petite maison n'était pas toute en beton armé, seulement ma chambre. Alors une bombe pourait nous tomber sur la tête et il ne nous arriverait rien. C'est une bonne nouvelle, non ? J'adorais mon petit chez moi. Il n'y avait aucune porte, sinon celle de ma chambre antiatomique. Tous les murs étaient en briques rouges et les couleurs des murs étaient chaleureux.

« Tadam ! Bienvenue chez moi ! »

J'espèrais vraiment que ça lui plaise. En tout cas, moi j'étais fière de l'endroit où je vivais. Je l'entrainais dans ma chambre, toujours ma main dans la sienne. Une fois à l'intérieur, je refermais la porte derrière nous et elle se referma dans un bruit sourd et caverneux. Il se retourna, surpris. Je n'avais pas l'intention de le faire souffrir, il n'avait pas à s'inquieter. Je lui souris et l'embrassais pour le réconforter. Je le laissai s'installer dans mon énorme lit. Il pouvait probablement contenir 4 personnes. Et moi qui passait toutes mes journées seules dedans ! J'avais de la place comme ce n'était pas possible. Je me dirigeais vers le meuble de ma télé, toute contente d'avoir quelqu'un avec qui passer toute la journée. Et ce n'était pas n'importe qui. C'était Paul, l'homme pour qui j'avais un désir incomparable. Je passais en revu tout ce qui pourrait bien le distraire pendant cette longue journée. J'avais des tas de films, des jeux vidéos mais je n'avais aucune idée de ses goûts. Peut-être qu'il n'aimerait pas ce que j'avais. Et si il s'ennuyait ? Bah ! Je me faisait probablement des idées !

« Alors ? Qu'est-ce que tu veux faire ? C'est pas le choix qui manque en tout cas. Alors à toi de choisir. »

Je retournai avec lui dans mon lit, toujours aussi souriante. Je regardais son visage. Il était tellement beau que je ne pus m'empêcher de l'embrasser avec autant de fougue que tout à l'heure. Et comme à toutes les fois où on s'embrassait avec autant de passion, mon coeur se mit à battre à un rythme inimaginable. Je dut encore nous aretter, trop sous le choc. Jamais je ne pourrais passer toute la nuit comme ça ! Enfin, si finalement ! Je rit. Je pense que je pourrais passer toute ma vie à l'embrasser. Sans aucun doute. Mais j'avais tellement envie de lui que je me remis à l'embrasser, moins sauvagement tout de même. Je tenais à ce que mon coeur reste en entier. Je me relevai sur mes genoux et me couchai sur lui, mettant tout mon poids sur son corps. Ce n'est pas comme si j'étais lourde ! Je passais mes mains encore sous son chandail, toujours aussi en manque du contact de sa peau sur la mienne. Sans m'en rendre compte, je lui avais déjà enlevé son chandail. Hein ? Depuis quand je faisait des choses dont je ne me rendait même pas compte !? Bah ! Ce n'est pas grave ! Si il voulait enlever le mien, je n'étais pas contre. Mais je n'avais toujours pas envie de sexe. Mais je sentais ma résolution fondre un peu plus à chaque fois qu'on se touchait. Avec un peu de chance, je pourrais tenir jusqu'à la nuit prochaine.

Son contact me donna des frissons, encore plus que tout à l'heure. Peut-être que c'était le fait que nous étions tous les deux, seuls, chez moi. En effet, ça y était probablement pour quelque chose. Je me relevai sur mes bras, de chaques côtés de sa tête. Avec un rire je dit :

« Alors ? Est-ce que les films t'intéressent toujours ? Et ma console de jeux ? »

Pas moi en tout cas. Et à la lueur que je voyais dans ses jolis yeux, lui non plus.

Paul et Louna trainèrent un peu avant de finalement rentrer chez elle . Il avait son habituel sourire charmeur au coin des lèvres et celui-ci s’agrandit lorsqu’il vit la cachette de Louna . Elle avait donc mis sa clé dans son soutiens-gorges ? Pratique , il devait l’avouer . Certes , Paul avait l’air d’un enfant à qui on tend des bonbons . Son soutiens-gorges aurait été très mignon si il n’aurait pas été provocateur dans ce contexte-ci... Enfin . Paul sourit et il se laissa entrainer à l’intérieur de son appartement . Il observait tout avec des yeux curieux . C’est alors qu’il se fit entrainer dans la chambre de la jeune femme . Il se laissa guider et elle referma la porte derrière eux . La perspective de Paul de rester seul avec Louna dans sa chambre l’enchantait , surtout lorsqu’il savait qu’il allait passer une journée complète avec elle . Normalement , la journée , il dormait.... Mais là , il n’était pas sur qu’il allait en faire autant avec une femme . Surtout avec elle . Il avait , bien sur , du mal à se contrôler et à respecter les règles qu’elle avait posé entre eux . Pas de sexe . Paul s’assit sur le lit de Louna . Il était vachement grand , il aurait pu pouvoir prendre quatre personnes au moins ! Elle aimait peut-être la place . Paul , il aimait autant les endroits grands comme ceux qui étaient restreints .

Paul vit Louna s’approcher dangereusement de lui . Une seconde après , elle était sur lui . Ne se soutenant pas , la jeune femme se pencha sur lui pour l’embrasser . Il était surpris , oui . Il avait du mal à croire qu’il pourrait respecter son choix ... Seulement , il était tout de même déterminé à le respecter . Doucement , les mains de Paul vinrent caresser agilement la peau de son dos , sous son t-shirt alors qu’elle venait de lui retirer le sien . Il sentait son coeur s’affoler dans sa poitrine . Chaque contact c’était l’extase , ses baisers le rendaient fou... Il sentait ses muscles se contracter chaque fois qu’elle déposait ses mains dans son dos ou sur son ventre . Il sentait ses dents biens présentes , ce que Louna devait elle aussi sentir de son côté . Il la voyait frissonner et , a chaque fois , son sourire s’agrandissait de plus belle . C’est alors qu’elle se releva pour le regarder dans les yeux . Avec un petit rire , la belle vampire lui demanda si il voulait faire quelque chose , si les films l’intéressaient toujours ou bien sa console de jeux vidéos . Pour autant être franc , il n’en avait pas du tout envie . Il souffla en la regardant dans les yeux et secoua négativement la tête . Oui , c’était surement le fait qu’ils soient seuls tout les deux , à l’affut des regards de d’autres personnes . Seuls tout les deux . Dans sa chambre . C’était elle qui l’avait proposé... Doucement , il reprit ses baisers qui se firent bien plus passionnés . Ses mains relevèrent son t-shirt jusqu’à l’enlever . C’était bon car il ne l’avait pas déchiré . Il l’avait retiré comme un enfant qui avait peur d’ouvrir son cadeau le jour de Noël ... Pourtant , elle l’avait bien fait , elle ! Paul se releva sans aide , ses mains sur les hanches de la jeune femme . Ses lèvres qui étaient jusque là toujours sur les siennes vinrent se déposer dans son cou . Il avait l’envie de la mordre... Mais non . Si ? Non... Il ne devait pas le faire .

Pourtant , il le fit . Doucement , ses crocs pénétrèrent la douce peau de la jeune femme . Il goûta son sang délicieux . Rien , c’était rien comparé le sang des humains . Il en but un peu puis il lécha les deux petits trous qui saignaient . Il avait des frissons partout et son expression était l’image du type aux anges . Il soupira doucement alors qu’il la regardait . Elle était d’une beauté phénoménale ... Il finit par déposer un simple baiser sur ses lèvres et lui dire :

« Je m’excuse , c’était inévitable... »

Pourquoi s’excuser ? Louna devait parfaitement savoir que Paul était loin d’être désolé . Très loin . Alors , son regard se posa sur son soutiens-gorges et il sourit . En un seul mouvement , Louna se retrouva sous le jeune homme qui se mordillait doucement la lèvre . Il alla de nouveau lécher les deux petites plaies de la vampire . Elle ne devait pas avoir ressentit une quelconque douleur ; lorsqu’on mordait ainsi quelqun , le mordu ressentait la plupart du temps du plaisir . Elle devait en avoir ressentit car ce n’était pas vraiment contre son gré . Enfin , si ... Mais elle aurait dut s’y attendre . Les lèvres du jeune homme finirent par descendre de nouveau dans son cou après l’avoir passionnément embrassé , caressant doucement sa peau . Pour être gentil , il sauta directement à son ventre où il alla jouer doucement avec son nombril de sa langue . Un vrai expert , c’était bien vrai . Ses mains vinrent doucement chercher les siennes tandis que ses lèvres descendaient un peu plus bas , sans pour autant y aller trop . Il remonta alors se frottant lentement contre elle en souriant . Loin , très loin d’être provocant . Seulement , Louna l’électrifiait et il ne faisait que la désirer encore plus chaque fois qu’elle le touchait , ne serait-ce que lui caresser la main de son pouce . Il vint doucement lui mordre la lèvre tandis qu’il la regardait droit dans les yeux . Il n’était absolument plus sur de pouvoir respecter ce que Louna lui avait demandé . Seulement , Paul était prêt à tout au moins pour arriver à franchir cette... Barrière qu’elle imposait entre eux . Ce n’était ni méchant et ni provoquant , elle devait bien le savoir elle même parce qu’elle était presque dans le même état que lui . Il finit par l’embrasser de nouveau , ses mains parcourant ses fesses et ses cuisses .

« Louna , j’ai pas envie de jouer à ta console de jeux vidéos , j’ai pas envie de regarder un film... Je veux que toi . Toiiiiiiiiii . Et je crois pas être capable de résister . Tu est trop tentante.... Je crois qu’il faut mieux dormir . Habituellement , je dors . Ca va peut-être me calmer... Nous calmer un peu . »

En à peine quelques secondes, je me retrouvai moi aussi sans chandail sur le dos. Je n'avais que mes sous-vêtements et mes pantalons court. Donc je n'étais pas vraiment habillé. Ma peau blanche s'accordait parfaitement avec la sienne, ce qui me fit sourire. Il se releva, moi toujours collé à lui. J'étais assise, les jambes croisées et nous étions encore face à face. Il m'embrassa dans le cou, ce que je pensais être qu'un simple bisous. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me morde ! Ses dents fendirent l'air et se plantèrent dans ma peau. Je m'attendais à avoir mal, à ce que l'expérience soit désagréable, mais non. Au contraire, je sentis un immense plaisir au moment où il sucait mon sang. Il ne prit quelques gorgés et retira ses canines de ma gorge. Je sentais le sang couler de ma plaie mais sa langue ne tarda pas à lécher ma peau. En me retournant vers lui, je vis son sourire. Il dut voir le mien aussi. C'était la première fois qu'on me mordait, et jamais je n'aurais pensé sentir cette ivresse à ce moment là. Pas la peine de s'excuser Paul ! Mais en effet, ça avait été inévitable. Surtout que je l'avais un peu cherché. Mais maintenant, j'étais plutôt contente qu'il l'ai fait.

Et puis sans que je m'en rende compte, j'étais maintenant sous lui. C'était maintenant Paul qui me dominait, lui par dessus moi. Il m'embrassa, encore et encore avant de s'aventurer sur des parties de mon corps autre que mon visage. Je sentis sans langue dans mon nombril et je soupirai de plaisir. Quel pro tout de même. Et dire que j'aurais rater tout ça si je ne serais pas aller chasser hier soir. Je sentis ses doigts saisir les miens mais mon attention n'étai porté que sur sa bouche qui se déplacait, aventureuse. Il se frotta contre moi, comme un chien en manque d'affection. Je me laissai faire, ne voulant pas l'intérompre dans ses activités. Est-ce qu'on pouvait mourir de plaisir ? Si oui, je n'en étais pas loin ! On aurait dit que Paul mettait tous ses efforts pour me faire flancher. Et ça marchait sacrement bien ! Je me sentais faiblir à toutes les fois qu'il me touchait. Bientôt, je ne serai plus qu'un vampire n'ayant plus aucune resistance face à toutes les tentatives de Paul pour m'attirer. Il me mordilla la lèvre. J'adorais quand il me mordillait. C'était mon point faible en matière de caresses. J'en avais des frissons dans tout le corps. Ses yeux me fixaient avec tant d'intensité que je me perdis dans le brun de ses beaux yeux. Mon coeur se débattait dans ma poitrine, faisant parfois des soubresauts. Je sentais mon sang battre dans mes tempes. Mes mains, toujours en manque de sensation parcoururent son corps. En passant par ses épaules, son dos, sa taille, ses hanches, ses fesses. Ses mains sur mes cuisses, il s'aretta. Non ! Je soupirai ..

Mais je n'avais pas envie de dormir, pas du tout. Il se decolla de moi et je croisai mes bras sur ma poitrine, boudeuse. Mais il avait raison. J'avais imposé des limites entre lui et moi et je ne voulais toujours pas lui ceder du terrain. Mais je ne pouvais pas continuer à toujours me laisser emporter par mon désir si je ne voulais pas aller plus loin. Je savais bien qu'il avait du mal à se contenir, que juste m'embrasser sans ceder à ses impulsions lui était difficile. Il vallait probablement mieux pour nous deux que je ne le pousse pas trop. Je laissai mes bras retomber le long de mon corps, vaincue. Je soupirai, toujours l'air boudeur.

« Bon d'accord .. Je ne pense pas être capable de m'endormir si tu couche à côté de moi. Mais si tu pense que c'est ce qu'il faut, je vais essayer. Sauf que je vais me mettre un chandail. »

Je me levai et descendit de mon lit d'un seul bond. Je trotinai jusqu'à une petite comode qui se trouvait dans ma chambre. J'ouvris un tiroir et cherchait quelque chose à me mettre sur le dos. Il ne me fallu que quelques secondes pour trouver exactement ce que je cherchais. Un simple chandail à manche courte blanc. Ni trop habillé, ni trop provocateur. Comme ça, je ne ferais pas réagir Paul. Je ne serais plus '' trop attirante ''. Je me regardai. La couleur de mon chandail était la même que celle de ma peau. Ou presque .. Mais j'aimais bien le blanc. Ça m'allait plutôt bien. Enfin c'était ce que je pensais. Je retournai à mon lit. Paul était déjà étendu sous les couvertures, appuyé sur son coude. Il me regardait avec des yeux gourmands. Alors là, ce n'était pas de ma faute ! Je pris place à côté de lui et me faufilai sous les draps moi aussi. Je regardai le plafond pendant quelques secondes, avant de me retourner pour le regarder dans les yeux. La main sous ma tête, je le fixai. Je détaillais les moindres traits de son visage, en extase. Il était trop beau. Trop beau pour moi en tout cas. Mais il était là, couché à mes côtés. Je l'avais pour moi toute seule pendant toute la journée au moins. Et peut-être même la nuit prochaine. Je n'en avais aucune idée. Tout dépendait de comment les choses se dérouleraient. Mais j'étais certaine que ça allait bien se passer. Et puis je lui avais donné ma parole. Une promesse est une promesse et je n'avais nullement l'intention de me défiler. Ça serait pour bientôt et quand le moment sera arrivé, je suis certaine que ça sera un bon moment.

« Je serais sage. Autant que possible .. »

Je déposai un petit baiser de rien du tout sur ses lèvres et les enlevaient tout de suite après. Je serais sage comme je lui avais promis et je ne ferais rien qui pourrait raviver son désir. Comme ça, aucun risque de dépacer les barrières que j'avais moi même placer. Mais j'étais contente de m'être écouté plutôt que me m'être laisser tenter. Je me retournai sur le dos mais en laissant toutefois ma tête dans sa direction. Je cherchai sa main sous les draps et saisis ses doigts des miens. J'avais quand même le droit de lui prendre la main tout de même. Non ? Je tenais vraiment à garder un contact avec lui. Comme il ne réagis pas, je tentais ma chance plus loin. Je tendis ma jambe vers lui jusqu'à ce qu'elle soit collé à la sienne. Comme ça, c'était parfait. Je n'avais pas besoin de plus pour l'instant. Juste sentir qu'il était près de moi satisfaisait mon désir. Bien sûr il y avait mieux. Comme ses baisers si délicieux. Mais il fallait que je sois sage et que je ne tente rien. Bien sûr c'était difficile mais pas impossible. Je fermai les yeux, essayant du mieux que je pouvais de ne pas penser au fait que Paul était couché juste à côté de moi.

« Bonne nuit Paul. »

J'essayais de me concentrer sur autre chose que sur lui. Autrement, je ne réussirais jamais à m'endormir. Et il fallait bien que je dorme un peu. Je pensais à ma respiration, les battements de mon coeur, ma main dans la sienne, la sensation de ses lèvres sur ma peau de marbre tout à l'heure. Oups ! Mon pensées s'égaraient déjà. Je ne pouvais donc pas penser à autre chose que lui ? Apparement non. Mais que voulez vous ? Vous seriez capable de vous endormir vous si un homme aussi attirant serait aussi près de vous ? Pas moi en tout cas ! Mais je réussis tout de même à oublier en partie sa présence et à m'égarer un peu dans ma tête. Je ne sais pas comment de temps avait passé mais quand même un bon bout de temps. Je frottai ma jambe contre la sienne. Je me retournai. Paul dormais à mes côtés, l'air heureux. Je lui caressais la joue du bout de mes doigts. Qu'il dorme encore un peu, j'allais le reveiller plus tard. Je sortis de mon lit avec mille précautions pour ne pas le reveiller. Il avait l'air particulièrement bien alors aussi bien le laisser comme ça. J'allai chercher la montre qu'il y avait sur le dessus de la télévision. Il était 19h00. J'avais dormis aussi longtemps ? Presque toute la journée ! J'allais me recoucher et ouvris la télé. Je changeais de poste à toutes les 2 secondes, à la recherche de quelque chose d'interessant. Il n'y avait absolument rien sauf un documentaire sur la faune marine. Je déposai la manette sur ma table de chevet et me concentrai sur ce que le présentateur disait. C'était d'un ennuie à mourir. Après quelques minutes, je décidai de laisser tomber. Je refermai la télé.

Je me sortis encore une fois de mon lit. Je me dirigeais vers mon meuble remplis de linge. J'aimais bien mes shorts mais elle était un peu incofortable. Les coutures me grattaient et je pensais devenir folle ! Je cherchais dans le deuxième tiroir mon bas de pyjama vert, celui en coton et qui cachait tout juste mes fesses. Bingo ! Je le sortis et je me changeais sans pudeur, montrant mon slip brésilien à qui voulait bien le regarder. Et je vis que j'avais encore du sang sur les cuisses. Je grattais un peu le sang sécher et il tomba en entier sur mon plancher. Je me retournai de nouveau vers Paul et m'appercu qu'il ne dormais plus. Il me regardai, le regard éveillé. Depuis quand il s'était réveiller ? Est-ce que ça faiait assez longtemps pour me voir en train de me changer devant lui ? Tant pis .. Il m'avait quand même vu en soutien-gorge. Alors à se stade là, ce n'était pas grave. Mais malgré tout, je me tortillai sur place, gênée. Mais je retournai dans le lit, un sourire sur les lèvres.

En le regardant, je me rendis compte que j'avais toujours autant envie de lui. Il m'attirait encore, comme la nuit passé. Sauf que maintenant, il y avait quelque chose de différent. Il ne m'en fallu pas long pour trouver ce que c'était. Je n'avais plus peur. Pourtant, il n'y avait eu aucun évênement en particulier qui avait fait que cette crainte s'envole. Mais elle n'était plus là ! Disparut ! Je pris sa main dans les miennes, recherchant son contact. Mais j'avais promis d'être sage et de ne rien tenter. Mais plus je le regardai et plus j'avais envie de le sentir contre moi, en moi. J'étais maintenant prête à le faire. Prête à me lancer dans ses bras sans craindre quoi que se soit. Je me hissais sur lui, lui souriant de mes dents blanches. Je déposai mon menton dans le creux de mes mains, sans aretter de le regarder. J'étais prête, alors c'était maintenant où jamais.

« Maintenant. »

Je vis ses yeux briller de plaisir. Mes canines sortirent, pour la première fois depuis que je l'avais vu. Mais maintenant que j'étais assoiffée de lui, je ne pouvais m'empêcher de les laisser se montrer. Je passais ma langue sur mes dents, le regard pétillant. Je n'avais pas besoin de préciser quoi que se soit pour qu'il comprenne le sens de mes paroles. Il savait très bien ce que je voulais dire. Je me penchais pour embrasser son ventre, tous mes sens en éveil. Pendant que ma bouche parcourait son corps, sans jamais descendre en dessous de la ceinture, mes mains parcouraient la plupart de la surface de son corps. Mon plaisir était insatiable et grandissant. J'étais incapable de m'aretter. Je voulais plus, toujours plus. Je n'étais plus la même. Mon corps en entier criait mon besoin de le sentir contre moi. Mais malgré tout, j'étais tendre. Mes gestes étaient doux et n'avaient absolument rien de brusques. Je tendis le cou et embrassais ses lèvres avec gourmandise. Je passai ma langue sur ses lèvres savoureuses. Le pauvre Paul ne devait plus savoir ce qui se passait. Mais je savais ce que je voulais et je le voulais maintenant, dans l'instant même.

L’air boudeur que prit Louna lorsqu’il lui dit que ce serait bien plus préférable de dormir pour se calmer fit rire le jeune homme . Il savait qu’il avait raison et , même s’il avait envie de franchir la barrière qu’elle lui avait imposé , il ne le ferait pas . Paul , habituellement , réussissait toujours à avoir ce qu’il désirait alors là , il trouvait préférable d’attendre un peu . Quelle mouche l’a piqué ? Aucun . Juste qu’il préférerait avoir du plaisir avec elle . Alors , elle finit par dire qu’elle essaierait pour lui et elle se leva pour aller enfiler en chandail . Il observa un moment la jeune femme se changer jusqu’à ce qu’elle se tourne vers lui . Il était déjà sous les couvertures du lit , la regardant de yeux gourmands . Ce n’était pas sa faute , après tout , Louna était une femme ravissante et si attirante.... Bref . Elle vint le rejoindre peu de temps après et elle finit par lui regarder le visage . Lui aussi il la contemplait mais d’un air beaucoup plus sage cette fois-ci . C’est alors qu’elle lui dit qu’elle serait sage et autant que possible . Un sourire orna ses lèvres après que Louna y ait déposer un baiser furtif . Elle se retourna sur le dos sans cesser pour autant de le regarder . Il finit par se mettre dans la même position qu’elle et il sentit les doigts de la jeune femme prendre les siens , ainsi que sa jambe s’enrouler peu de temps après à la sienne . Il la vit fermer les yeux et il fit de même . Il n’entendit à peine son petit «Bonne nuit» qu’elle lui avait soufflé parce qu’il dormait déjà . Paul était un gros dormeur et quand la lumière se montrait ou qu’il la sentait , il tombait dans un sommeil comme un caillou tombe dans l’eau .

Paul sentit Louna frotter doucement sa jambe contre la sienne . Il ne se réveilla pas pour autant . Il sentit aussi ses doigts froids caresser sa joue . Un sourire vint effleurer ses lèvres . Combien de temps avaient-ils dormi ? Lui était quelqun qui dormait jusqu’à ce que le soleil se couche . Quelques instant plus tard , un bruit de tiroir que l’on tire parvins aux oreilles du jeune homme qui se réveilla d’un coup . Le soleil s’était bien couché et il arrivait à le ressentir . Mais lorsqu’il se redressa légèrement , il aperçut Louna en slip qui se mettait en pyjama . Ce dernier était vert et lui arrivait un peu en bas des fesses . Paul déglutit silencieusement puis il la vit se retourner . Une expression de surprise apparut sur le visage angélique de la jeune femme tandis qu’elle se tortillait discrètement sur place . Elle semblait gênée . Peut-être était-ce à cause de la manière dont il la regardait ? Il s’avouait bien qu’il devait ressembler a un gamin devant une sucrerie . Elle n’aimait peut-être pas ça..... Enfin . Un sourire apparut sur les lèvres du jeune homme qui était parfaitement éveillé à présent . Elle retourna dans le lit , un sourire aux lèvres , elle aussi . Elle finit par prendre l’une des mains de Paul dans les siennes puis finalement se hisser sur lui , l’observant . Paul l’observait avec une petite pointe de curiosité . Oui , son but avec elle était d’être sage . Tant qu’elle ne voudrait pas , il n’allait pas la forcer . Mais son air de garçon sage disparut au moment où elle lui dit maintenant . Maintenant . Là ? Les yeux de Paul brillèrent d’un plaisir grandissant . Louna prit finalement les devants en allant embrasser son ventre , qu’il contractait à chaque baiser qu’elle lui offrait . Il avait l’impression de recevoir une décharge électrique à chaque fois qu’elle l’embrassait . Sauf que , évidemment , ce n’était pas des décharges électriques qui faisaient mal . Au contraire , cela ne faisait que raviver son désir pour elle . Bien qu’une partie de lui était encore confus , l’autre comprenait très bien ce qui allait se passer dans les heures à venir . Oh que oui , dans les heures à venir . Paul était quelqun qui aimait prendre son temps , elle allait bientôt le connaitre mieux qu’elle ne le pensait . À moins qu’elle vienne au bout de sa patience et le fasse craquer . Il se mordilla les lèvres , sentant ses doigts glacés parcourir son corps . Il sentait qu’elle avait envie de lui . Mais , elle n’était pas brusque ni rien . Ce n’était pas la femme qu’il avait vu chasser la veille , c’était une tout autre personne qui l’attirait encore plus . Elle était d’une douceur qu’il avait que rarement connu auprès des femmes et il adorait cela . Ça lui donnait l’impression d’être un méchant garçon , même s’il savait qu’il n’en était pas un . Il sentit alors les lèvres de Louna sur les siennes pour lui voler un baiser gourmand . Il glissa ses mains sur ses joues jusqu’à son dos et finalement ses hanches . Il sentit la langue de Louna caresser sensuellement ses lèvres . Il ferma les yeux un instant pour savourer cette sensation qui l’envahissait toujours plus . Il la voulait , maintenant , lui aussi . Il l’avait toujours voulu mais maintenant , il la voulait encore plus . Son désir de la sentir contre lui , de se sentir en elle , ne faisait que toujours grandir . Son souffle vint rapidement saccadé alors qu’elle continuait à le caresser . Les lèvres de Paul descendirent sur ses joues , sa gorge et son cou , ses épaules et sa clavicule . Il ne voulait pas aller plus loin , pas pour l’instant . Fallait bien se faire désirer avant de gouter , non ? Comme un beignet . Tu l’envie et tu essaie de deviner son gout . Quand tu y goute , tu est surpris parce que cela n’as peut-être pas le même gout , voir pas du tout .

Sans même l’ombre d’une difficulté , Paul se redressa de nouveau comme la veille et il l’emprisonna dans ses bras musclés . Il sentait sa peau comme si elle était en feu et , malgré le gout qu’il avait d’exploser et de continuer , il s’arrêta . Il la regardait dans les yeux , les siens trahissant son désir . On voyait très bien qu’il avait du mal a se contenir devant elle . Ses mains ne purent s’empêcher d’aller caresser ses joues . Un sourire apparut sur ses lèvres . Oui , ils allaient bien faire l’amour cette soirée-là et Paul pouvait le lui garantir . Seulement , il voulait la faire craquer . Ses mains prirent les siennes pour les ramener derrière le dos de la jeune femme , comme des menottes . Ses lèvres allèrent frôler son cou d’une manière sensuelle et irrésistible . Paul savait y aller en douceur . Ses canines finirent par se montrer et il ferma les yeux quelques instant . Ses lèvres allèrent retrouver les siennes alors qu’il se sentait de nouveau durcir contre elle . Un baiser de passion , d’envie . Louna était plus confiante , il le ressentait . Seulement , Paul avait peur qu’au tout dernier moment elle se défile ou bien qu’elle refuse . Après l’avoir longuement embrassé , le jeune homme finit par la regarder dans les yeux , le souffle court .

« Dis-moi que tu le veux vraiment... Que t’as pas peur , que tu n’arrêteras pas tout à la dernière minute... »

Dans ses bras, je me sentais à l'habris de tous dangers, de tous tracas. Bref, j'étais particulièrement bien. Tellement que j'aurais pu rester comme ça, collée contre lui pendant encore des années, sans jamais me lasser de son contact. Je me laissai faire lorsque qu'il croisa mes mains dans mon dos, comme un animal bien élevé. Le geste ne me faisait pas mal. En fait, il ne faisait qu'agrandir mes désirs. Pas question de le freiner dans ses élans. Ses lèvres dans mon cou me donnèrent des frissons, comme toujours. J'en avais l'habitude maintenant. Ça n'en prennait pas beaucoup avec lui pour me donner des chaleurs. Mais il s'aretta. Ses yeux bruns dans les miens, je me sentais comme hypnotisée, sous son emprise. Ses paroles sur le coup me saisirent. Et puis après, la colère l'emporta sur tous mes états d'âmes. Il me prennait pour qui ? Une lâcheuse peut-être ? Qu'est-ce qui lui faisait dire que je n'en avais pas envie ?

Mes yeux lancèrent des éclairs. Je me sentais tellement .. en colère ! J'avais envie de tout casser dans cette stupide chambre. Ce qui me mettait le plus en rogne dans tout ça, cétait le fait qu'il mettait mes sentiments et mes désirs en question. Lui qui en avait eu envie depuis le début, depuis bien plus longtemps que moi, voulait maintenant se défiler. Je me donnait finalement à lui et il me repoussait comme si je n'étais rien d'autre qu'une vulgaire paire de chaussettes sales qu'on aurait oublié dans le coin d'une chambre. Il voulait me faire payer, c'est ça ? Il voulait peut-être me montrer ce que c'était d'attendre après quelque chose qu'on voulait. Et bien une chose était certaine, je n'en avais plus du tout envie maintenant qu'il avait ouvert sa bouche. Je brisai l'emprise qu'avaient encore ses mains dans mon dos sans difficulté, un rictus mauvais sur les lèvres. Je me reculais, juste assez pour qu'on ne se touche plus du tout. Juste assez loin pour me calmer.

« Si tu veux tout savoir, non je n'en ai pas envie. Plus maintenant en tout cas. Je n'avais nullement l'intention de me défiler et je ne l'aurais peut-être pas fait si tu ne m'aurait pas ... rejeté. »

Mes épaules s'affaissèrent et je laisse retomber ma tête vers l'avant, le regard figé sur mes draps. Je n'étais plus en colère. Ce que je venais de dire m'avait frappé au visage comme une évidence. Alors pas la peine de vous dire que les larmes me montèrent aux yeux lorsque je me rendis compte à quel point j'avais l'impression d'être délaisser. Je reniflais bruyament, n'ayant pas pu retenir mes larmes plus longtemps. Je venais juste de faire le déclic dans ma petite tête boulversée. Il n'avait jamais eu l'intention de faire quoi que se soit avec moi. Parce que j'étais probablement la personne la moins intéressantes du monde. Des tas d'émotions se bousculaient dans mon petit coeur fragile. Mais surtout la sensation de rejet .. J'avais une boulle dans la gorge et je ne pourrais pas expliquer à quel point j'avais l'impression d'être seule alors que Paul était à quelques centimètres de moi. J'étais probablement en train de divaguer, de devenir complêtement folle. Si il m'aurait réellement rejeté, il ne m'aurait probablement pas embrassé avec autant de passion tout à l'heure et la nuit passée. Mais peut-être que quelques chose lui avait déplus à la dernière minute et que il n'avais plus envie de moi. Je voulais une preuve réelle que je ne lui déplaisais pas et qu'il avait toujours envie de moi. Quoique toutes les caresses qu'on avait échangé pouvait en être quelques unes. Mais pourquoi avoir stopper alors ? Sinon parce que j'étais sans interêt pour personne .. Mes yeux étaient rouges comme des tomates, j'en étais certaine. Je soupirai. Mais j'étais encore insulté par ses paroles. Je n'avais jamais eu l'intention de l'aretter alors que j'en avais envie et lui aussi. J'en avais vraiment eu envie mais là, j'avais envie de mourir. J'avais envie d'une mort soudaine et sans souffrance. Parce que je me sentais affreusement seule. Je n'entendais même pas la respiration de Paul, ni aucun autre bruit d'ailleurs. Il était peut-être partis ou je ne sais trop quoi d'autre.

J'ouvris les yeux. Il était encore là, le regard désolé. Aparemment, je m'étais trompée sur toute la ligne ! Oh non ! Oh non ! J'avais tout compris de travers ! Je me relevai sur mes genoux, vraiment trop surprise. Quelle idiote j'étais ! Plus conne que moi, tu meurs. Mais il fallait avouer que se qu'il venait dire pouvait porter à confusion, non ? Non pas du tout. C'était de ma faute et pas la sienne. Tout allait de travers que il était là. Le pauvre devait en avoir assez de mon humeur changeante et de mon sale charactère. Mais je n'étais pas comme ça d'habitude. Pourquoi est-ce que je ne faisais que des erreurs ? Ma vie n'était voué qu'à faire des bétises, c'était certain. Ma vie était un échec total. Je faisais fuir tout le monde. Une véritable monstre ..

« Je suis désolé Paul. J'avais mal compris ce que tu venais de dire. Je t'aime bien tu sais .. Mais quand tu est là je réagis tellement bizarrement. C'est comme si j'étais différente. Oh mais ce n'est pas grave hein. C'est seulement dommage que tu ai à endurer une fille aussi folle que moi. Promis maintenant, je fermerai ma bouche. Comme ça, pas d'embrouilles. Je suis tellement désolé. Je suis plus que désolé en fait. Je l'impression de ne pas être capable de résonner comme une personne normal dans ma tête. Mais tu m'a donner l'impression de ne plus avoir envie de moi et je n'ai pas eu l'intelligence de réfléchir avant de me fâcher.»

Mouais, sûrement pas très convaincant pour une fille qui venait de faire une crise d'affection. Mais que voulez vous ? J'ai fait de mon mieux. Et tout ce que je venais de dire était vrai. Je n'avais pas toute ma tête quand il était là. Ce qui n'étais probablement pas une bonne chose. Je n'avais pas réagis comme une folle en délire mais j'aurais pu réflechir avant de me mettre à pleurer. J'étais presque certaine que je venais de lui donner une mauvaise impression de moi. Il devait sûrement se demander si ça en vallait la peine si je faisais une crise à chaque fois qu'il parlait.

« Et puis je suis aussi désolé pour ce que j'ai dit tout à l'heure. J'étais en colère sur le coup. Je sais c'était vraiment idiot de ma part. Dix fois plus qu'idiot. Complêtement irrationnel. »

Je fis une pause.

« Et je t'assure que je n'avais pas envie de me défiler. Pas plus que maintenant.. »

J'en avais plus qu'assez de toujours faire des bétises. J'avais l'impression de toujours lui donner de mauvaises impressions sur moi. Je ne faisais que m'excuser, tout le temps. M'excuser de ne pas vouloir aller plus loin, m'excuser de lui avoir fait de la peine, m'excuser de ma réaction, m'excuser d'avoir fait couler son sang tout à l'heure, m'excuser de repenser à mes vieux souvenirs. Il devait en avoir plus qu'assez à la fin. Je ne faisais que le repousser, tout le temps. Suprennant qu'il veuille encore de moi. Enfin jusqu'à maintenant du moins.

Paul se sentit bien , il se sentit vivre jusqu’au moment où il ouvrit la bouche . Les yeux de Louna lancèrent des éclairs et il sut qu’elle était en colère contre lui . Pourtant , le jeune homme n’avait rien dit de mal.... Si ? Elle se défit si facilement de ses mains qu’il croyait qu’elle allait l’attaquer . Il restait bête de surprise face à Louna . Ce n’était pas elle , il le savait et il l’avait forcément offensée . C’est alors qu’elle se recula jusqu’à ce qu’ils ne se touchent plus et il soupira . Il était loin de la voir comme une femme lâcheuse , ni même qu’elle n’avait pas envie de coucher avec lui . Il le sentait , il le voyait . Lui-même en avait tant envie mais il voulait tout de même s’assurer qu’elle le veuille vraiment pour qu’elle ne regrette pas son geste ensuite . Quoi que.... Avec Paul , elle n’allait certainement pas le regretter . Elle le regarda et finit par lui dire que s’il voulait tout savoir , elle n’en avait pas envie et elle ne s’aurait pas défilé si il ne l’aurait pas rejeter . Quoi ? Paul l’observa en fronçant les sourcils , déçut . Alors , non , ils ne coucheraient pas ensemble... Mais , elle pensait qu’il le rejetait , c’était bien ça ? Au contraire , il ne faisait que se soucier d’elle . Il avait l’impression d’être devenu beaucoup plus responsable des autres , d’elle en particulier , depuis qu’elle avait croisé pour la première fois son regard . En pensant aux autres femmes avec qui il avait couché auparavant , il remarquait qu’il faisait comme si de rien était avec elle . Comme de vieilles chaussettes sales dans un coin d’une chambre . Maintenant , pas qu’il pense plus à eux , il veux donner son amour et faire plaisir aux autres... Le vampire vit les épaules de Louna s’affaisser tandis qu’elle riva son regard sur les draps . Paul était tellement surpris par sa réaction qu’il en restait bouche bée . Que voulait-elle qu’il fasse dans un tel moment ? La dernière fois qu’il avait tenté de l’approcher , elle l’avait griffé . Or , Paul savait qu’elle ne voudrait pas d’un mort sur la conscience . Il vit des larmes couler sur les joues de la jeune femme tandis qu’il se mordait l’intérieur des joues .

C’est alors que Louna ouvrit les yeux , ceux-ci rouge comme des tomates , et elle le regarda . Un déclic se fit alors qu’il l’observait . Il n’avait qu’une envie , c’était se jeter sur elle et la consoler . Il voulait sentir de nouveau ses lèvres contre les siennes , son corps délicatement féminin contre le sien . Ce qu’il voulait c’était elle , tout simplement . L’humeur changeante venait avec , il le savait mais s’en fichait totalement . Il l’aimait pour ses sautes d’humeurs parce que cela faisait qui elle était . Il commençait à plus la connaitre , même si cela ne faisait pas même une journée entière qu’ils s’étaient tout deux rencontrés . Il savait son histoire , comment elle agissait avec les gens . Il savait qu’elle le désirait , aussi... Et ça le rendait certainement hors de lui . Paul aimait savoir qu’on le voulait . On pouvait le voir comme un gros ourson en peluche qu’on sert contre nous lorsque ça va mal et qu’on as besoin du réconfort de quelqun . C’est alors qu’elle se mit a s’expliquer en lui disant qu’elle était désolé parce qu’elle avait mal compris ce qu’il venait de dire et qu’elle réagissait bizarrement lorsqu’elle était à ses côtés . Un vague sourire effleura les lèvres de Paul tandis qu’il se tortillait dans le lit pour mieux se placer . À vrai dire , il se sentait vraiment mal à l’aise et il aurait préféré être dix pieds sous terre au lieu de faire face à une femme en pleurs . Rien n’est pire pour un homme qu’une femme qui verse des larmes par sa propre faute . Elle s’excusait trop en disant que cela était irrationnel , dix fois plus qu’idiot et qu’elle avait crut qu’elle se faisait rejeter par Paul . Voyons... Paul soupira et pencha légèrement la tête sur le côté tandis qu’il la regardait . Comment avait-elle fait pour penser à un truc pareil , lui qui adorait tant ses baisers , ses caresses ? Il la voulait plus que tout et il était content que , d’un côté , cela soit réciproque . Cette petite crise d’affection le confirmait , au moins . Elle lui dit ensuite qu’elle n’avait pas eu l’envie de se défiler , qu’elle n’en avait pas plus envie à présent .

« Je t’en veux pas . »

C’était vrai , il était incapable de lui en vouloir . Il pouvait bien être déçu mais il serait toujours incapable de lui en vouloir . Il prit doucement son visage entre ses mains et il l’observa un long moment avant de fermer les yeux . Non , à présent il n’en avait peut-être plus envie . Il faudrait recommencer à zéro , alors . Il avait juste l’envie de s’étendre dans le lit de Louna , cette dernière couché dans ses bras . Juste profiter du temps qu’ils avaient devant eux . Toute une soirée encore , jusqu’au matin , au moment où ils devraient probablement se quitter . Avec elle , le temps passait si rapidement qu’il avait simplement peur qu’il passe trop vite , qu’il ne voie pas le temps passer . Il avait faim et il savait que cette faim finirait par s’accentuer ; il aurait besoin de chasser ou bien il irait surement au Fangtasia pour se nourrir d’un humain qui s’offrirait à lui . Enfin , revenons-en à Louna et à Paul . Après un certain moment , Paul soupira silencieusement .

« Je ne faisait que me soucier de toi , Louna . Je sais que cela pourrait être indiscret , voir même peut-être plus , comme question mais je me la pose... Est-ce que tu est vierge ? Ne te sens surtout pas obligé de répondre... »

Il n'en avait plus envie. Enfin peut-être pas complêtement mais son désir s'était atténué. Et c'était un peu à cause de ma faute. Mais ce n'était pas parce que il n'en voulait pas maintenant que ça sera toujours pareil. Sauf que maintenant c'était moi qui brûlait de désir pour lui. On avait échangé les rôles. Maintenant c'était moi qui attendait que lui veuille bien le faire. Recommencer à zéro .. ça risquait de prendre du temps. Et je savais pertinement qu'on ne pourait pas rester tous les deux enfermés dans ma chambre pendant encore deux jours. Il faudrait bien mangé bientôt. Enfin pas moi parce que je n'avais pas encore soif. Pas assez pour partir chassez du moins. Mais Paul était beaucoup plus jeune que moi si on condidérait notre différence d'âge. Comparativement à moi, c'était un bambin. Un bambin extrêment mignon et que j'adorais en passans. Mais je trouvrais tout de même dommage de devoir attendre. Quoique ce n'était pas grand chose puisque lui aussi avait attendu pendant un bout. Je serais parfaitement capable d'attendre. Je suis beaucoup plus patiente que Paul. J'en ai pourtant plus envie que lui tout à l'heure. Mais j'attendrais jusqu'à ce qu'il veuille de nouveau et j'étais certaine que ça allait être un moment super, ennivrant.

Sur le coup, je fus surpris de sa question. Je me suis figé, plutôt surprise. Heu.. que voulez-vous que je réponde à ça ? Ce n'était pas nécessairement une question indiscrète mais seulement surprennante. Je peux dire que je ne me serais jamais attendu à ça. Mais si il voulait le savoir, je ne voyais aucune raison de lui cacher la vérité, surtout qu'elle n'avait rien de gênant. C'était seulement une question comme les autres et il avait bien beau la poser si il le voulait. Non, je n'étais pas vierge et depuis vraiment longtemps en plus.

« C'est très gentil de te soucier de moi. Et non je ne suis pas vierge. Et depuis un sacré bout de temps en plus. »

Pas la peine de lui dire que ma dernière fois remontait au temps où je n'étais encore qu'un humaine. Il n'était pas obligé de le savoir. Surtout que c'était plutôt étrange pour un vampire. Mais je ne suis pas comme tout le monde, et je m'en suis rendu compte depuis longtemps. Je n'aime pas le sexe autant que tous les autres vampires. La plupart ne réussissent pas à s'en passer. Moi, je déteste quand les humains viennent s'offrir à moi en me proposant leur sang ou de l'argent. Il font tellement pitié. Mais qu'est-ce qu'il se passe dans leurs petites tête d'imbéciles pour avoir des idées pareils. S'offrir à un vampire .. Complêtment bizarre. Mais je n'en dis absolument rien puisque j'étais presque certaine que Paul était du genre à aimer avoir ''du plaisir'' avec une humaine. Mais si il est comme ça, tant mieux pour lui. Mais de mon côté, pas question de faire l'amour avec un humain en manque de sexe et de sensations fortes. Très peu pour moi. Ça fait tellement pitié .. Et puis pourtant, ce n'est pas les occasions qui manquent. Pour les humains, je suis le genre de femmes qu'on trouve super attirante et tout le tralala. Mais je repoussent tous les gars, et parfois les femmes, qui s'offrent à moi.

Je m'approchais de Paul et me blottis contre lui, le dos addossé à son torse nu et encore sans chandail. Je pris ses mains des miennes et les entouraient autour de mes épaules. Comme ça, j'étais bien. Je fermais les yeux, confortable dans ses bras. Ni lui ni moi ne parlèrent, ni même n'ouvrirent la bouche. On savait très bien tous les deux qu'on avait pas besoin de parler pour se sentir bien. Mais une question me brûlait les lèvres. Mais je ne la posai pas. J'avais promis de ne pas ouvrir la bouche. Surtout que ce que j'avais envie de lui demander gâcherait probablement le beau moment qu'on était en train de passer. En fait, je me demandais seulement si Paul m'aimait. Je savais qu'il ne m'aimait pas d'un grand amour passionné. Moi non plus mais je voulais juste savoir si il n'avait pas le mondre petit sentiment d'affection pour moi. Parce que moi j'en avais pour lui. Il ne plaisait réellement. Mais je ne posai pas la question. On était bien comme ça non ? Alors aussi bien ne pas parler dans se cas. Mais à chaque fois que j'essayait de penser à autre chose, des tas d'hypothèse se bousculaient dans ma tête.

« Dit Paul .. Est-ce que tu .. »

Silence. Je relevai la tête vers l'arrière pour pouvoir regarder son beau visage. J'hésitait, c'était certain.

« Est-ce que tu .. aimes les films d'horreurs ?»

J'avais flanché. Le but avait été de lui demander si il aimait être avec moi mais je n'avais pas osé continuer la phrase corectement. Alors les films d'horeurs, aucun raport la dedans. Mais je n'avais pas encore envie d'entendre la réponse. C'est certain que j'avais peur qu'il dise non alors aussi bien ne pas le savoir. C'est bien moins compliqué comme ça. Si seulement je pourrais toujours réflêchir de cette manière. Ça m'éviterait bien des ennuis. Ses yeux bruns sondait les miens. Oups ! Je pense que je suis démasquer... Mais je ne dis rien. Peut-être qu'il allait mordre à l'hamecon. Mais je sentais ses yeux scruter la moindres parcelle de mes yeux, comme si il cherchait quelque chose. Je sentais qu'il allait trouver que ce n'était pas du tout la question que j'étais senser posé si il continuait à me regarder dans les yeux de cette façon. Alors aussi bien me déconcer moi-même plutôt que sa soitlui qui l'aprenne par lui même. Faute avoué est à moitié pardonné ..

« J'avoue, ce n'est pas du tout ce que je voulais te demander. »

Il sourit. Quel charmeur. Il n'avait même pas besoin de dire quoi que se soit pour que j'avoue.

« Je suis mauvaise actrice, hein ? »

Même si il avait réussis à me faire avouer, je ne posai toujours pas la question. Si il tenait vraiment à le savoir, j'étais certaine qu'il sertait capable de m'amadouer pour me sortir les verres du nez.

Oui , Paul n’en avait plus vraiment envie mais quel homme ne désirait pas faire l’amour ? C’était une chose qui ne se refusait pas , sauf si l’on respectait l’autre personne . Or , il la respectait vraiment mais si il ne voulait pas aller plus loin pour l’instant , il avait ses raisons . La première étant que , lorsqu’ils coucheraient ensemble pour la première fois -et oui , Paul espérait qu’il y aurait plus qu’une fois- ce serait un instant magique . S’était s’offrir à elle , dans un sens . Non pas comme les humains qui s’offraient à vous en quête de sensations fortes ou simplement pour le plaisir , c’était tout autre chose . Il n’aimait peut-être pas Louna d’un amour passionné comme on le voit à la télévision , il ressemblait pas même à un prince charmant qui irait la sauver d’un quelconque malfaiteur ; il n’était pas comme ça . Paul savait qu’il la désirait et que , à présent , il se voyait mal arrêter de la fréquenter parce qu’elle occupait toutes ses pensées . Aucun moyen pour réussir à la faire sortir de sa tête , il ne pensait qu’à elle . À son corps , à ses yeux , ses jolis petits sourire et cette manière bien à elle de rire . Il s’enivrait de son odeur , de la texture dure , froide et douce comme de la soie de sa peau . On pourrait facilement comparer l’attitude de Paul à une certaine obsession . Oui , elle l’obsédait , c’était bien le mot pour décrire ce qu’il ressentait envers elle .

Louna s’approcha de lui et se blottit contre son torse telle un enfant , le son dos contre son torse nu , modelé à la perfection . Elle pris ses bras et les entoura autour de ses épaules . Glissant sa main le long de son bras , Paul vint nicher son bras autour de son ventre dans une position qui était beaucoup plus confortable pour lui . Ce qu’il était bien . Sa présence lui suffisait mais il savait qu’il en demandait plus . Le silence s’installa et Paul faillit s’endormir ; il était tellement bien qu’il aurait put s’endormir ainsi pour toujours . Tant qu’elle était là , cela le comblait . Il n’avait pas été déçu lorsqu’elle lui avait dit qu’elle n’était plus vierge et ce depuis un très long moment . C’était vrai , Paul se souciait beaucoup d’elle . Peut-être trop , on ne sait jamais , non ? Et puis bon , si elle ne l’avait pas mis à la porte c’était parce que , à quelque part , Louna aimait bien sa présence . Il la sentit alors hésiter tandis qu’elle ouvrit la bouche . Elle lui demanda première est-ce qu’il.... Est-ce qu’il quoi ? Il laissa alors le silence répondre à sa place , comme si celui-ci répondait un «oui» qui pouvait bien la pousser à continuer ce qu’elle voulait lui demander . Elle tourna la tête et reposa la question.... En finissant par lui demander s’il aimait les films d’horreurs . C’était certain , elle était démasquée et pour de bon . De la façon qu’elle avait essayé de lui demander , son hésitation , c’était certain qu’elle n’avait pas voulu lui demander un truc pareil . Et puis , tout les vampires aiment les films d’horreurs . Enfin , presque... Bref . Cependant , elle avoua elle-même que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu lui demander . Paul fit un sourire charmeur , toutes ses dents découvertes . Ses canines avaient finit par se rétracter jusqu’à ce qu’on ne les aperçoive plus du tout . Paul n’avait même pas eut a dire un seul mot pour qu’elle lui avoue que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu lui demander . Peut-être avait-elle peur de ce qu’il répondrait . Peut-être que cela ne serait pas même à la hauteur de ses attentes et Paul la blesserait . Elle lui dit alors qu’elle était mauvaise actrice . Sur ce point , Paul ne put s’empêcher d’éclater de rire , un rire joyeux et vrai comme la plupart du temps .

« Hemmm... Ouais . Quand on ment , on hésite surtout pas . C’est pourquoi je t’ai démasqué... »

Un sourire aux lèvres , il vint de nouveau se coller à elle pour être plus collé . Il aurait sans aucun doute aucun problème à lui tirer les vers du nez avec un peu de charme mais il ne voyait pas ce que cela pourrait lui rapporter . Louna était une fille bien et lui il pensait qu’il en était tout autant . Si elle ne se sentait pas prête à lui demander un truc , le plus simple qu’il pourrait faire pour elle serait d’attendre qu’elle lui pose la question . Il n’allait pas la forcer , après tout . Un gentleman de force pas . L’envie le reprenant aussi soudainement qu’elle était disparue , il embrassa doucement les épaules de Louna . Là , il se demandait si elle devait penser qu’il était un homme qui n’avait que ça dans la tête : le sexe . C’était possible , vu le nombre élevé de personnes avec qui il avait couché mais ce n’était pas la raison qui le poussait à vouloir faire l’amour à la jeune femme ; c’était une soudaine envie et il avait l’impression d’avoir froid . Son corps collé contre le sien lui apportait bien du réconfort et de la chaleur mais pas assez selon le jeune homme . Elle l’obsédait ; c’était évident . Pas besoin de mots pour qu’elle comprenne qu’il avait envie d’elle , qu’il aurait tout simplement toujours envie d’elle . Il alla embrasser son cou de nouveau , là où les deux petits trous s’étaient refermés depuis . Il s’arrêta et la regarda un long instant . Son sourire avait disparut et il l’observait .

« J’ai envie de toi mais je n’en ai pas envie parce que je sais que tu mérite certainement mieux que moi . J’ai envie de toi depuis que tu as croisé mon regard . C’est comme ça , tu m’obsède tout simplement... Je perds mes moyens devant toi.... Alors , cette fois-ci.... Est-ce qu’on peut faire l’amour sans rien dire , rien qu’apprécier ?... Je sais que tu en as autant envie que moi , ma belle... Mais sache que ce n’est pas que ton corps qui m’obsède . Toi au complet . Je te veux toute entière... »

Il se défit rapidement d’elle puis il se hissa sur elle sans difficulté . Il l’observa un long moment avant de sourire . Paul espérait que le désir de Louna ne s’était pas envolé parce qu’il avait tellement envie .Ses mains allèrent caresser son ventre en remontant doucement sans plus aller trop loin . Il soupira en déposant ses lèvres sur les siennes pour un simple baiser puis il lui prit doucement la lèvre entre ses dents . Il tira doucement dessus puis rit d’un petit rire amusé . La situation était tout de même bizarre mais cela ne dérangeait pas Paul .

Il ne semblait pas du tout contrarié du fait que je ne lui ai pas demandé réellement ce que j'avais en tête. Aussitôt après cette pensée, il commenca à m'embrasser dans le cou, son corps de nouveau collé au mien. Est-ce qu'il me séduisait pour me faire parler ? Sûrement pas. Il était trop gentil pour ça. Du moins c'est ce que je pense. Mais qu'est-ce que je savais vraiment d'un personne que je ne connaissais que depuis une journée ? Assez pour avoir envie de lui comme c'est pas possible. Assez aussi pour frissonner devant ses avances qui se faisait de plus en plus insistantes. Contrairement à ce que j'avais pensé, son désir était revenu rapidement. Alors pas besoin de recommencer depuis le début. C'était tant mieux tout de même. Je ne pense pas que j'aurais été assez patiente pour attendre encore deux jours. Ce qui m'étonnais moi-même. Moi, la petite fille sage qui n'avait pas une vie sexuelle très active, je désirais Paul au point de me sentir brûler à chaque fois qu'il me touchait, peu importe où. Mais ça n'avait rien d'inquiétant. En fait, ça me faisait plaisir de changer un peu. Un peu de changement n'avait rien de mal dans une vie .. Surtout quand le changement en question incluait Paul en plus de quelques caresses qui étaient plus qu'agréables. Au moment où il dit que je méritais mieux que lui, j'arquais un sourcil. Qu'est-ce que ça voulait dire ça ? Il ne pensait pas réellement qu'il n'était pas à ma hauteur ? Selon moi, il était beaucoup trop génial pour qu'il ne soit qu'à une seule personne, moi. Mais j'étais tout de même flattée. Pendant qu'il m'embrassait doucement, je sentais mon coeur comblé et j'étais bien. Je ris au moment où il tira sur ma lèvres avec ses dents. Il était tellement original quand il s'agissait d'embrasser et tout. On ne s'ennuyait pas en tout cas avec lui. Chose certaine, le sexe avec lui devait également être une partie de plaisir. Et j'étais plus prête que jamais à le faire. Il n'y avait plus aucune once de peur en moi. Sauf peut-être le fait que je sois complêtement rouillé dans le domaine. Ça faisait un sacré bout que je n'avais pas fait l'amour alors aussi bien dire que ça me rendait un peu nerveuse. Mais pas tant que ça.

« Juste une dernière petite chose. »

Je l'entendis soupirer. Je ris. Je savais très bien qu'on brûlait tous les deux de désir pour l'autre. Mais j'avais quelque chose à dire avant. Mais ça n'avait rien qui constituait un réel danger pour le déroulement de la soirée. En fait, j'étais certaine que le délais de quelques secondes que je lui imposait lui ferait plaisir. J'avais appris de toutes mes erreurs de la soirée et de l'autre d'avant. Alors il était certain que j'allais tenir ma langue pour un bon moment. Et donc, lui demander si il s'intéressait réellement à moi allait attendre. Parce que sa réponse aurait décidé de ce qui se serait passé par la suite. Si il aurait répondu non, j'étais certaine que je n'aurais plus eu envie de le faire, trop attente dans mon orgueil. Alors je n'aimais autant pas le savoir. Surtout que j'étais sur le point de vivre une moment super et que je ne voulais absolument pas le manquer ou le faire retarder encore plus longtemps. Lui comme moi avions attendu assez longtemps jusqu'à maintenant. Alors c'était pour maintenant. Du moins juste après que j'aille fini ce que j'avais commencé à dire. Paul me regardait de ses grands yeux avec un air qui en disait long. Dans le genre qui disait '' allez dépêche toi, tu ne vois pas que j'attend ? ». Je ris encore, surprise qu'il soit aussi pressé. Je l'embrassai longement et avec autant de passion que j'en étais capable. Il parrut surpris de cette soudaine attention alors que je n'avais même pas fini ce que je voulais dire. Mais il parrut tout de même content, à ce que je pouvais consater en remarquant la bosse dans son pantalon. Je reposai ma tête sur un oreiller, le sourire aux lèvres. Ça avait été un sorte de prix de consolation si on pouvait dire ça comme ça.

« Ne t'inquiète pas. Ça ne prendra que deux petite secondes de la nuit. Je voulais juste te dire que tu étais le gars le plus gentil et le plus attirant que j'aurais pu rencontrer hier soir. Alors interdiction total de dire que tu n'es pas assez bien pour moi. C'est ridicule. Tu es quelqu'un de super génial et je suis vraiment contente que tu sois là avec moi maintenant. »

Je le regardai dans le yeux, certaine que mes mots allait le rendre un tant sois peu content. Parce que c'était justement le but de la manoeuvre. Le rendre un peu heureux. Et aussi parce que je ne suportais pas le fait qu'il se croit moin bien que moi. C'était tout à fait absurde de toute façon. C'était probablement le contraire. Lui était tellement gentil, tellement souriant. Alors que moi je ne faisais que des bétises. Alors j'étais plus que surprise qu'il soit resté avec moi aussi longtemps. Et ça me rendait particulièrement heureuse.

« C'est tout ce que j'avais à dire. »

Aussitôt le dernier mot prononcé, je me jetai sur lui comme une espèce de folle. Je ne me suis pas réellement jeté sur lui. C'était une image, une façon de parler si vous voyez ce que je veux dire. Parce qu'en fait, j'étais toujours dans le lit, couchée sous lui. Je me mis à l'embrasser, doucement au début. Mais plus les secondes passaient, plus nos baisers se faisaient plus ardents, plus provocateurs. Mes mains se posèrent doucement dans son dos, s'agrippant à sa taille. Je me retenais pour ne pas trop m'emporter. Mais incapable de ne pas laisser aller le flots de désir qui se déchainait en moi, je laissait aller mes mains sur son corps, explorant parfois des parties encore inconnus à mes doigts. L'intérieur de ses cuisses par exemple. Je le sentis sursauté au moment ou mes mains s'aventuraient tranquillement sur le bas de son corps. Je souris, même si mes lèvres étaient toujours aussi soudés aux siennes. Je croisai mes jambes autour de sa taille, voulant que mon corps soit collé le plus possible à lui. J'étouffais de le sentir aussi loin de moi, alors qu'il n'était qu'à un centimètre de moi. Mais je le voulais toujours plus proche. Une soudaine idée me traversa l'esprit. Il faudrait bien nous déshabiller si on voulait aller plus loin que les simples caresses. Je ne suis pas du genre à ne pas vouloir montrer les moindres parcelles de mon corps mais je suis un peu gêné à l'idée que Paul regarde mon corps nue. Mais selon plusieurs personnes, j'avais un corps de déesse. C'est du moins l'opinion des gens que je connais. C'était vrai que j'avais de quoi faire envier les autres femmes de mon âge mais je ne m'en étais jamais vanter. J'avais tout simplement été chanceuse d'être belle et d'avoir un beau corps.

Je décidai donc de commencer pas le déshabiller, lui avant moi. Ça m'étonnais qu'il n'ai pas déjà pris l'initiative de m'enlever tous mes vêtements. Peut-être qu'il y avait pensé mais qu'il me laissait tout simplement commencer. Toujours aussi poli se Paul. Au moment où j'allais enlever son chandail, je me souvins que je lui avais déjà enlevé au début de la soirée. Je m'attaquai à son pantalon, pas certaine qu'il veuille bien que je m'en occupe. Mais quand je sentis ses mains en train d'enlever mon propre chandail, je me dis que ça ne le dérangeait probablement pas. Je déboutonnai lentement le haut de son pantalon avant de le faire glisser sur ses cuisses jusqu'à ce qu'il se retrouve sur le sol, à la même place que mon chandail blanc. Je n'enlevai tout de même pas son caleçon, aimant mieux qu'il le fasse lui même. Alors qu'il s'acharnait à enlever mon bas de pyjama, je me mis à l'aider. Le cordon était apparement trop serrer. D'un seul geste j'arrachai le cordon ce qui me fit rire. Je n'allais tout de même prenre la peine de le detacher tranquillement. Trop long ..

« Tu peux l'enlever maintenant. »

« Retire-le moi.... »

Alors que moi je n'avais pas eu le courage de lui enlever ses sous-vêtements, lui ne pris que quelques secondes pour me déshabiller complêtement. J'étais maintenant nu, tandis que tout son corps ne se retenait plus. Plus tôt, il avait été réservé et n'avait jamais posé des gestes alors qu'il ne savait pas quelle allait être ma réaction. Mais maintenant, sa bouche se faisait beaucoup plus baladeuse, ne se gênant pas du tout pour aller sur ma poitrine dénudé. Mais ça me plaisait. Je me sentais bien, enveloppé dans ses bras musclé et envahie par une chaleur réconfortante dont seul Paul pouvait être la cause. Je me sentais libéré d'un grand poids, alors que j'étais sur le point de faire l'amour avec Paul. Et je peut vous dire que je brûlait de l'intérieur juste à y penser. Je me consumais intérieurement tellement mon imagination s'emportait à toutes les fois qu'il m'embrassait, qu'il me touchait.

Je sentais ma peau toute entière crépiter à son contact. Nous étions collé, complêtement imbriqué l'un dans l'autre. Cette fois, je n'allais pas l'aretter. Je n'étais même pas capable de prononcer le moindre mot, mon esprit étant totalement occupé par mon voisin. J'étais alors sur lui, sans que je m'en sois rendu compte. Mais disons que j'avais autre chose en tête, si vous voyez ce que je voulais dire. Je n'avais rien d'autre en tête que moi et Paul, tandis que ce que nous attendions tant était sur le point de se passer. Son sourire me fit fondre le coeur. Et je lui rendis son sourire. Le plus beau que ma bouche pouvait me le permettre. Mes dents étaient complêtement sortis, ce qui était tout à fait prévisible. Il pris mes mains dans les siennes et les déposa sur son ventre plat et tout en muscles. À toutes les fois que je le touchais, je m'étonnais à quel point il était beau et bien fait. Un vrai petit trésor. La façon dont il me demanda d'enlever son caleçon me fit frémir. Ça l'embrasait que se soit moi qui lui enlève. En fait, la seule raison pourquoi je ne l'avais pas fait tout à l'heure, c'était parce que je me demandais si ça allait le déranger. Mais maintenant qu'il me le demandait aussi gentiment, pourquoi pas ?

Je glissais me pouces sous le tissus et tirait doucement dessus, laissant découvrir la seule partie de son corps que je n'avais pas encore vu. Sa bouche dans mon cou, j'avais toutes le misères du monde à me concentrer sur une seule chose à la fois. Une seconde plus tard, nous étions tous les deux dans notre plus simple appareil, moi couché sur lui. Je ne pus m'empêcher de scruter les moindres parties de son anatomie alors que lui faisait probablement la même chose. Il étais si beau, si .. parfait. J'avais du mal à croire que tout ce qui se trouvait sous mes yeux m'apartenais pour la nuit, et peut-être encore un peu plus longtemps. Je vous assure que n'importe quelle personne qui se serait trouver couchés sur Paul alors qu'il était nu aurait fait une crise cardiaque tellement il était magnifique. La lumière de la lampe se reflétait sur son visage en lui donnant un petit air angélique. Trop impatiente, je me suis remise à l'embrasser avec férocité, mes mains sur son ventre. Mais la vision que j'avais eu de l'ensemble de son corps me brûlait les yeux et mes mains ne purent s'empêcher de parcourir lentement le bas de son ventre pour se rendre jusqu'à son sexe durcit. Il eu une petit hoquet de surprise et je souris, mes yeux dans les siens, mes lèvres sur les siennes. Mais il n'avait rient d'un homme fâché. Au contraire, j'étais certaine qu'il était très content en ce moment. Maintenant que j'étais à deux secondes de le sentir en moi, je me sentais presque mal d'avoir attendu aussi longtemps pour le faire. Si j'aurais pu deviner à quel point j'en aurais envie, je me serait laisser faire la première fois qu'il avait essayer de me mettre dans son lit. Mais d'un autre côté, je me sentais fière d'avoir attendu. Ça ne rendait le moment présent que plus éxcitant.

Puis soudainement, je le sentis entrer en moi. Je savait que le moment étais venu mais je n'avais pas pu m'empêcher de retenir un cri de surprise, entremêlé avec le plaisir. Je suivis le mouvement de son bassin, envahis par une vague de sensation extraordinaires et qui me donnait des frissons dans le dos. Je ne me souvenais pas avoir ressentis autant d'excitation depuis longtemps. Je le regardais dans les yeux, ne pouvant absolument pas me passer de son si beau visage. Je ne pouvais pas fermer les yeux et rater le beau sourire qu'il m'offrait. À chaque mouvement de va-et-vient, je poussai un petit cri de jouissance. C'était un moment de pur bonheur et j'aurais voulu que ça dure toujours, que jamais ne cesse cet instant. Je sentais son souffle tiède dans mon cou, sans pour autant qu'il ne cesse de sortir en entrer en moi. Mes mains s'accrochaient si fermement à son dos que j'avais l'impression de lui arracher la peau, de le griffer. Mes doigts s'agripaient férocement à lui, comme si je n'aurais pas voulu qu'il s'en aille, comme si je le retenais contre moi. Mais je doute fort qu'il ne se soit en aller. Lui qui en avait tellement eu envie depuis le debut. Ma bouche quitta quelques secondes celle de Paul et j'enfuis mon visage dans son cou alors que le flot de sensations se déferlait encore en moi. Je sentais très bien le sang qui coulait dans les veines de son cou. L'odeur était ennivrante et j'étais surprise de ne pas l'avoir sentis plus tôt. Peut-être que c'était le fait que nous étions en train de faire l'amour qui le rendait si appetissant. Mais cette odeur là ne me brûlait pas la gorge. Non, elle ne faisait que me donner envie d'en boire. Mais je savais que j'aurais pu resister. Sans problème même .. Mais pourquoi dont ?

Dans un élan de férocité, je le mordis dans l'épaule sans toutefois aretter de le sentir me faire l'amour. Un cri rauque et animal s'échappa de ma gorge tendis que son sang entrait en moi. Je ne pris que deux gorgés, ne pouvant pas occuper mon esprit à deux choses en même temps. Je ne voulais pas manquer une seule seconde du moment que nous étions en train de vivre. C'était trop bon. J'espèrais que cette fois ci ne serait pas le dernière. Qu'on allait faire l'amour encore et encore, jusqu'à la fin du monde ..

» Un soir.
» vampires ▬ 8/8
» Don't you like vampires, little girl ? { Meally !
» Sookie A. Stackhouse, l'humaine à vampires [Finished]
» Sarah Rainfield || La première dame des vampires est là } In Progress 95%