La vie c'est comme la nage libre en eaux troubles

La première chose que demandent les gens ce sont le prénom et le nom de famille des autres. Quand j’étais petit, je trouvais que ça avait un côté traumatisant. Mettez vous à ma place. Vous avec six ans, vous êtres nouveau dans l’école primaire la plus côté de Londres entouré de fils à papa et de fillettes pourries gâtées. Vous aurez donc compris que je suis né à Londres. Et là on vous demande votre prénom. Banal. Oui, peut-être, mais quand vous vous appelez Orphée-Naël, c’est tout une autre histoire. Déjà, Orphée, on pense plus à une fille. Première erreur. Ensuite, on me prend pour un fou et Naël m’est attribué comme nom de famille. Ceci est la seconde erreur car mon patronyme est MacLeyod. Mon prénom est tout simplement composé. Je ne vois pas en quoi cela dérange les autres mais cela n’est jamais bien passé. A ce jour, j’utilise mon second prénom, légèrement plus passe-partout que Orphée-Naël mais je ne pense pas que vous m’en voudrez.

Depuis un certain donc je me fais appeler Midnight. Plus classe tout de même non ? Bien cette petite leçon faite, le premier qui me sort la blague débile de « Orphée ça endort » je lui fais avaler un livre de mythologie.J’ai à ce jour dix neuf ans et pour toujours ! Non cessons les plaisanteries, en vrai j’ai vingt ans ( car je suis né le 21 décembre 1989 ) mais en apparence je vais stagner à dix-neuf. C’est dommage j’aurais voulu vivre des trucs plus humains un peu plus longtemps. Pour la race vampirique je suis une tâche et je m’accorde sur leur jugement. Je suis très mauvais dans ce rôle et trop faible pour une race forte. Je n’ai pas de régime proprement dit même si je me force à boire ce fichu sang synthétique (Pourquoi je dis fichu ? Bah. Pour faire le mouton car les gens que je respecte, enfin, les vampires que je respecte, haïssent ce sang. Alors moi aussi. C’est bête non ? Donnez moi une étiquette MOUTON que je me la colle sur le front…). Malheureusement ça me donne plus envie de le donner à boire à un assoiffé. J’ai du goûté deux ou trois fois au sang humain et je ne saurais pas dire si j’ai aimé. Cela me révulse mais c’est attirant. Avant d’échapper lamentablement au courant de la vie j’étais étudiant en art. J’aurais voulu être photographe et selon mes professeurs j’avais du potentiel. Un truc de plus qui a foiré dans mon existence longue de dix neuf ans chaotiques.

le roleplay.


Mes parents sont des riches bourges insupportables. Leur fric fait bien des envieux et bien mon ennui. Mon père s’est toujours pris pour un grand chirurgien et par esprit de contradiction, je l’appelais « médecin de campagne » même si je savais que j’avais tort. Sans doute était-il doué dans son métier mais vivre dans le sang et patauger dans des plaies ouvertes, très peu pour moi. Je suis né à Londres, la capitale même et dès l’enfance on m’a forcé la main pour me mettre cette cuiller en or dans la bouche. A la base je n’étais pas un enfant supérieur et intéressé par ce genre de « truc » mais avec les années qui passent j’ai bien vite compris que je pouvais tirer profit de la situation et au lieu de me comporter en sauvage durant mes premières années de primaire, je pouvais me distinguer de façon plus élégante dirons nous. Plutôt que me faire remarquer parce que je suis asocial, je me suis fais remarquer en portant des fringues hors de prix, réclamé la veille à ma chère mère alors que je n’avais pas plus de six ans. Mes parents me passaient tous mes caprices. Enfin. Ma mère me passait tous mes caprices. Je ne pouvais pas en dire autant de mon père mais de toute façon il était tellement occupé à patouiller dans des corps de mourant que je ne le voyais qu’une fois par semaine. Il faut dire que ce régime me convenait à merveille. C’était un homme dur, froid et intransigeant. Il n’avait pas voulu d’enfant. Enfin si, mais je crois qu’il aurait souhaité que son fils, dès sa naissance, connaisse les lois de la relativité et comment recoudre une blessure interne. Non sans rire. Il m’a toujours traité comme le roi des imbéciles mais j’ai tout de même su lire avant les autres ! Enfin je dis ça mais je ne m’en souviens pas. C’est ce que ma mère m’a souvent dit. Bof. On s’en fou après tout. A Londres ma vie était tout ce qu’il y a de plus simple. On faisait tout pour moi. Mes parents m’ont maintes fois proposés un précepteur à la maison mais je n’en voulais pas, uniquement parce que j’étais bien trop fier d’aller dans cette école de gosse de riche où je pouvais mener des gens à la baguette comme on dit. J’avais mon petit groupe comme un enfant roi. Toi je t’aime, tu restes. Toi je t’aime pas, tu dégages. Tout le monde aime être adulé non ? Je pense que oui. C’est au collège que tout est parti en live. Moi j’ai adoré. Mes parents, beaucoup moins.

Démetrius MacLleold. C’était son nom. Orphée-Naël MacLeyod. C’était mon nom. J’avais notre corps. La schizophrénie est considérée comme une maladie. J’ai du être malade. Je vais vous expliquer. Avec mon entrée au collège j’ai eu droit à l’apparition d’Internet à la maison. Ce n’était pas aussi développé qu’aujourd’hui mais tout même, ce n’était déjà pas si mal que ça. Il y avait de quoi satisfaire la curiosité des gens mais il a fallu attendre encore un an ou peut-être deux, je ne me souviens plus exactement, pour voir naître des sites où les gens échangeaient leurs avis, des conseils ou parlaient de la neige en Sibérie. En fait, ce qui m’intéressait c’était les sites parlant de mode. C’est comme ça que tout à basculer. Un site. Quelques clics. Une addiction. Un savoir. J’ai commencé à développer une certaine culture dans le domaine de la mode et il faut dire que j’avais du goût car j’eus vite posséder des rôles virtuels importants, conseillant pour de grandes marques et c’est là Que Démetrius est apparu. J’aurai eu l’air con si j’avais dis que je m’appelais Orphée-Naël, que j’étais un ado anglais à gueule d’ange. J’ai dis que j’avais dix sept ans au lieu de quinze et je me plaisais dans cette idée. Il y avait le gosse de riche méprisant et méprisable & il y avait Démetrius, le jeune homme aux bons goûts prenait plaisir à s’intéresser à la photographie mode. Mes résultats scolaires n’allaient pas en s’améliorant. Je passais plus de temps à feuilleter magazines et journaux, traquant les nouveautés plutôt que réviser mes théorèmes. Je n’étais pas bête, du moins je ne pense pas mais mes notes finirent par laisser croire que si. J’aurais pu chuter bas. J’aurais pu repiquer. Mais mes parents avaient du fric. Mes parents en ont toujours eu. L’argent n’apporte pas le bonheur mais il y contribue. Enfin. C’est une façon de voir les choses car si je passais toujours en classe supérieure, mon père lui ne me loupait pas. Je l’ai toujours sous-estimé. Je n’aurais sans doute pas du. Je me souviens d’un jour en particulier. J’étais rentré des cours tôt. Il n’était que quinze heures. La vérité était que j’avais séché les cours. A quoi bon aller en cours de mathématiques ? Il est vraiment que j’étais en section artistique, soit littéraire mais nous n’étions pas dispensé de mathématiques pour autant. Je comprenais mais je ne m’y intéressais pas. Je préférai dormir en croisant mes bras sur ma table plutôt que prendre part à toutes ses équations folles qui en torturaient plus d’un. Et plutôt que dormir, j’avais voulu rentrer chez moi.

Fidèle à moi-même malgré mes dix sept ans j’ai balancé mon sac dans l’entrée avant d’aller prendre une bière dans le bar. La maison était vide, comme souvent. Ma mère devait être partis dévalisé des magasins de cosmétiques en espérant trouver la crème miracle qui lui permettrait de ne plus vieillir. Mon père, toujours auprès des galleux je supposais. J’ai déboutonné ma chemise, jetant un vague coup d’œil au salon avant de monter quatre à quatre les marches de l’escalier pour rejoindre ma chambre, oubliant mon sac en bas. Je me suis laissé tombé sur ma chaise devant mon pc, allumant la tour central avec le pied alors que je faisais de mon mieux pour décapsuler ma bière sur le bord du plateau en verre de mon bureau. Après tant d’années à faire ça, j’avais pris le coup de main. Une fois la manœuvre faite, j’ai pu boire à grande lampée la boisson fermentée alors que mes programmes s’ouvraient tout seuls. J’ai fouillé dans tout le bordel qui régnait sur mon bureau pour trouver un paquet de clope quasiment vide. J’ai pris une cigarette que j’ai pincée entre mes lèvres, repartant à la recherche du briquet cette fois ci. Une fois l’objet en main j’ai légèrement basculé ma chaise pour croiser mes pieds sur le bureau alors que j’expirais doucement la première bouffée, surveillant uniquement mon écran. Alcool, nicotine & Internet. Il manque le sexe, je sais. On peut pas tout faire à la fois. – Enfin j’ai l’espoir d’un jour pouvoir tout faire -. J’étais en plein dans la décadence.
J’allais me connecter au web quand ma porte s’est ouverte à la volée et que mon père est apparu, furieux. J’ai brusquement fais volte face, perdant ma cigarette. J’ai voulu me relever rapidement en prenant appui sur mon bureau, connaissant les colères mémorables de mon paternel mais aussi sa violence mais tout ce que j’ai réussi à faire c’est bousculer la bouteille de bière qui a elle aussi finit sur la moquette et j’ai perdu l’équilibre en arrière. Putain se prendre le plateau en verre de mon bureau dans la nuque, ça fait mal. Je me suis explosé par terre, alors que mon père braillait des trucs que j’entendais même pas, bien trop préoccupé par la douleur qui me vrillait le crâne. J’sais même pas ce qui le mettait dans cet état. Le fait que je sèche les cours, que je fume, que je boive ou les trois à la fois ? Je suis pas le genre de crétin qui répond à son père et lui rend les coups. Je suis arrogant mais pas violent et mon père m’a méchamment arrangé ce jour là. Os de l’arcade sourcilière fissurée. Deux côtes fêlées et la lèvre ouverte. En prime ma tempe a pris une belle couleur violacée. Fuck off. Il peut me casser la gueule, je vais pas m’prendre pour un saint pour autant. Il veut jouer au plus con ? Bin à moi la décadence.Enfin j’allais devoir attendre encore un peu car je doute que je puisse plaire aux filles avec ce côté un peu destroy. Il voulait la guerre. Il l’a eu.

Mes relations avec mon père auparavant étaient électriques. Maintenant c’est parfaitement indéfinissable. Plus je pouvais le provoquer, mieux je me portais et ma mère me protégeait du mieux qu’elle pouvait. Contre toute attente je me suis mis à bosser pour contredire mon géniteur qui me prenait pour un abruti, un incapable. Pas mal de fois je l’ai entendu grogner auprès de ma mère comme quoi je coûtais cher mais que je ne valais pas un clou. Et oui P’pa, ça coûte du fric d’entretenir un fils comme moi.


Aujourd’hui je regrette tout ça. Car tout a basculé avant que je ne puisse m’excuser. Tout c’est passé si vite… J’étais à une fête, ne connaissant pas la moitié des gens. C’était un type assez bizarre de ma classe qui m’avait invité. C’était plutôt louche sachant que je ne lui avais parlé mais à cette époque là, tant qu’il y avait de l’alcool et des filles, c’est okay. Et il avait dit que ça serait le cas. Il n’a pas menti. C’était dans un sous sol aménagé spécialement et j’étais encore plus émerveillé qu’un enfant le jour de noël où il voit tous les cadeaux au pied de sapin. Je jubilais, un verre à la main, ne sachant même pas où donner de la tête. Les premières furent parfaitement banales. J’ai dansé avec des gens, j’ai vaguement discuté, j’ai charmé, j’ai ris, j’ai souris, j’ai repris un verre, je suis sortis fumer pour après revenir toujours autant en forme. Au fur et à mesure pourtant, tout me semblait plus flou, plus ralentis, plus sourd. Consciemment je n’avais pas pris de drogue mais involontairement si. J’avais pu être drogué et la suite de l’histoire je ne la connais que par flash back. Je sais qu’il me manque des parties au puzzle et je trouve ça frustrant. Je me souviens d’une fille. Camilla. Une jolie blonde au sourire charmant. J’ai longtemps discuté avec elle, on était de plus en plus proche et un mec m’a tapoté sur l’épaule. J’ai d’abord cru que c’était son petit ami mais il n’avait pas l’air à cran mais plutôt très attirant. Il m’a forcé à retourner danser mais forcer est un grand mot. Je ne dis que très rarement non. Et là grand vide. Je passe de la piste de danse à une chambre obscure. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre ses deux moments. Je ne pouvais pas distinguer grand-chose dans la pièce mais je me sentais terriblement fatigué et las. Et un peu groggy mais ça, ça devait être l’alcool. Je n’avais pas peur. J’étais parfaitement apaisé sans pouvoir expliquer à cause de quoi et puis dans la faible lumière grisâtre j’ai vu ce type assis dans un fauteuil dans un coin de la pièce. Je suis resté silencieux et lui aussi mais m’a souris et j’ai pu admiré l’humide blancheur d’une dentition parfaite. Ma conscience empêtrée dans les limbes me criait quelque chose que je ne comprenais pas. J’étais juste attiré par ce mec. Chose d’autant plus tordu quand on sait que je ne suis pas homosexuel.

Je me souviens du goût sucré de ses lèvres. Oui comme un imbécile je me suis laissé embrasser. Je dis imbécile car je ne sais pas dire non, je le répète. En même temps, je n’avais pas la moindre envie de lui dire non. Son regard avait quelque chose de captivant mais la suite beaucoup moins. J’ai sentis quelque chose d’horrible dans mon cou. Mon cœur s’est affolé pour devenir de plus en plus faible alors que je dérivais entre le coma et le conscient. J’ai vraiment cru que j’allais mourir et quelque chose a coulé entre mes lèvres. Entre extase et folie. Les heures qui s’en suivirent furent terriblement douloureuses et une fois de plus je me suis vu mort et enterré mais non. Je n’ai compris que trop tard ce qui m’arrivait. Mon insouciance m’a poussé à devenir un monstre ? J’ai voulu me suicider mais mon créateur fut bien plus vif et intelligent que moi. D’toute façon je n’avais pas la moindre idée de comment je pourrais me tuer maintenant.

Aujourd’hui je me suis calmé. J’ai le syndrome de Peter Pan mais cela ne pose aucun problème car je ne vieillis plus. Je me suis assagi pour laisser mourir mon arrogance et me montrer comme une vraie crème. Je dis amen à tout et fais de mon mieux pour sourire. Mais à côté de ça je suis maladroit et niveau vampire, j’ai du mal à me nourrir, un peu crétin à certains moments. J’étais pas fais pour ça. J’aurais voulu rester humain. Mais mes « ex semblables » ne semblent pas trop vouloir de moi sous cette nature.

prénom ou pseudo. Ems
pays et région. France ; Rhone Alpes
âge. 16 balais et quelques poussières
célébrité sur l'avatar. Hayden Christensen
poste vacant. Non
fréquence de passage. ( 5/7 )
commentaire personnel. Mon instinct primaire reclame un verre de sang frais, mais ma conscience veut un bon jus d'pomme x)

Désolé du très long retard à cause de mes soucis d'informatique =S

Pour commencer, laisses moi te souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood !

Ta fiche est maintenant terminée so let's go pour la modération! Et ne t'inquiètes pas, malgré ma tendance à sortir les crocs et les griffes, je ne mords pas... enfin pas toujours!

Tout d'abord. J'ai beaucoup aimé ton histoire très originale et passionnante à lire. Ton style est également très agréable, malgré quelques fautes d'orthographe vite oubliées, et ce fut un vrai plaisir de te lire. Ca sent le fan d'Highlander pour le nom de famille non?^^

Cependant. Pour la partie "Papiers d'identité" il manque la date et le lieu de naissance de ton personnage. Il manque également un petit élément pour parfaire ta validation, je te conseille donc de jeter un oeil au règlement...

Je te laisse donc rectifier ces quelques petits détails afin de procéder à la validation tant convoitée.
N'hésites pas à me poser des questions si besoin est!

Bravo! Ta fiche est maintenant validée! You Rock !

Avant de te lâcher dans la fosse aux lycans, je vais d'abord te donner quelques conseils qui pourraient t'être utiles. Maintenant que tu es validé, tu peux accéder librement à toutes les parties du forum et tu peux donc, par conséquent, gérer toutes les facettes de ton personnage. Pour cela, fais chauffer ton clavier et crée une fiche de relations, qui te permettra de créer des affinités avec certains personnages, ainsi qu'une feuille de roleplay qui t'aidera à te lancer dans le jeu.

Afin de t'intégrer parfaitement au jeu sans encombre, penses à faire un petit tour du côté des informations complémentaires qui t'aideront à comprendre et à connaitre l'univers dans lequel tu évolues désormais. Pour terminer, si tu aimes True Blood autant que nous, n'hésites pas à en parler autour de toi et à faire circuler le lien. Plus on est de fous plus on rit!