Eternity & a Day / Elisius

Elisius Tullius Cicero 1727 ans / 25 ans. An 282; Rome; Capitale de l'empire Romain d'Occident. vampire appréciant le sang humain Professeur d'université, ancien shérif d'Alaska.

" Je me suis toujours interrogé sur notre nature. Nous sommes des prédateurs fossiles, nous n’évoluons pas, nous ne pouvons nous reproduire si ce n’est en prenant la vie d’un autre. Techniquement nous sommes en passe de disparaître, pourtant nous n’avons jamais été aussi nombreux. Si nombreux et variés. Je ne sais combien de temps nous tiendrons sous un même drapeau, il ne faut pas se faire d’illusion, nous sommes tous trop différents, ses sanguinaires passionnés qui se laissent aller à la première émotion. Ces intéressées dont l’esprit à pu penser pendant des décennies à comment dominer l’humain. Les damnés coupables qui ne pensant qu’à se repentir, nous sommes bien curieux… Pendant ma longue existence, j’ai cependant fait une même observation, c’est l’humain que nous étions intérieurement qui prend le pas sur le monstre que nous sommes. Nos instincts ne peuvent être contrôlés, le mieux que nous puissions faire, c’est les faire taire…au moins un temps… "

●●● Une existence mortelle.

Rome lui avait manqué, ses marchés, cette agitation, ses habitants des quatre coins de la méditerranée vendant leur produit, l’odeur du poisson, se mêlait à celle des épices avant que l’odeur de pisse ne surplombe le tout alors qu’il coupait par une petite ruelle. Le bruit des sabots de se son cheval résonnait régulièrement contre la pierre, attirant de ce fait prostituées et mendiants mais le soldat resta stoïque face à toute cette agitation, resserrant ses doigts autour des sangles, il tapa légèrement du talon pour faire accélérer l’allure de sa monture et dix minutes plus tard, il tomba enfin sur une place éclairée et bien plus respectable ou une villa dominait les lieux. Ses grands murs imposaient le respectait et la porte portait le nom de leur famille. Inspirant profondément, il s’avança alors qu’il frappait enfin à la porte. Arrangeant nerveusement sa tenue de militaire, il ne lui tardait qu’une chose, retirer son plastron dont les lanières lui rongeaient les aisselles. La porte s’ouvrir enfin pour laisser apparaître la tête d’un vieil homme qui lui adressa un sourire édenté.

« Jeune maitre.. C’est vous ! Je vais annoncer votre arrivée aux parents »

Le jeune romain descendit lestement de sa monture avant de retirer son casque et de lui confier un peu trop abruptement « Fais donc ! » lâcha t il plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. Généralement respectueux avec les esclaves s’était la fatigue et l’idée de revoir son paternel qui le rendait si morne et sec.

Rentrant dans la cour intérieur, il se trouva rapidement dans le salon ou il s’y arrêta, sa paume se posant pour se reposer sur son glaive.

« Mon enfant est de retour ! » résonna dans un couloir avant de voir la silhouette bien portante de sa mère fondre dans ses bras. « Par Pluton ! Tu es devenu un homme, ton père avait finalement raison… »

« J’ai toujours raison… »

Le fils et sa mère se retournèrent en même temps, Julia s’écarta alors pour laisser le père détailler sa progéniture… « On vous dit victorieux. Est-ce vrai ? »

« Oui... »
« Un miracle puisque tu étais l’un des centurions…. As-tu fait des prises ? De nouveaux esclaves ne seraient pas de trop dans cette maison. »
« Vous connaissez mon opinion sur le sujet. Une république n’a pas à avoir d’esclaves. »
« Je vois que deux années n’ont pas suffit à te changer. Tu as peut être grandis et tu ne ressembles plus à un garçon efféminé mais tu restes un sodomite pleurnichard. Je vais faire une requête au consul pour qu’il te fasse rempiler quelques années de plus. »
« Cela ne sera pas nécessaire. J’ai écrit à notre oncle Lucius, il m’a promis de me faire intégrer le rang des magistrats… »
« TU AS QUOI ? »
« Si on regarde la loi, je suis citoyen romain, libre de choisir ma voix. Je préfère être un garçon efféminé plutôt qu’un soldat qui n’a pas d’autres manières de se défouler qu’en cherchant dans les bordels de petits garçons pendant que sa famille le croit à la grande place… »
« Petit insolent.. » murmura l’ancien soldat, ses poings fermés, déjà prêts à frapper. Mais Elisius fut plus rapide. Dégainant son glaive, il le pointa vers son père.
« Il est temps à présent de vous dire au revoir. »déclara t il d'une voix très calme en reculant. Jetant finalement à terre son glaive, il quitta la villa sans un regard en arrière.

●●● Mon allégeance à la nuit.

On m’avait annoncé que les envahisseurs étaient aux portes de la ville et je n’avais voulu le croire. J’étais sorti de ma villa précipitamment pour prendre des nouvelles alors que je vis un groupe de légionnaires passer en courant dans la rue. Je les interpellais afin de savoir s’ils voulaient l’aide d’anciens soldats mais ils ne me répondirent pas, ce fut finalement un homme qui m’appela, me faisant signe de la main en me disant que « la bas » ils avaient besoin de moi.
Me retournant vers l’un de mes serviteurs, je lui indiquais de barricader rapidement la propriété puis de dire à tous de fuir pour leur vie. Suivant l’homme à travers les ruelles, il me mena finalement dans un quartier ancien de la ville. Autrefois lieux de grande fêtes et cérémonies, l’endroit avait été abandonné aux profits des prostitués et des mercenaires. Lorsque je pénétrais dans les lieux, je fus sous le choc, une orgie se déroulait sous mes yeux. J’y avais déjà assisté plus jeune, participant aux prémices mais me contentant d’observer les bacchanales.

« Mais…Expliquez vous ! » lâchais je contrarié d’avoir été trompé.

« Une nouvelle vie viendra, un nouvel ordre.. » me murmura t il en commençant à me caresser le bras, je me reculais vivement, serrant déjà mes poings pour le menacer. J’étais un pacifiste pas un impuissant.

« Si tu préfères les femmes, il n’y a pas de problèmes mon beau. » lâcha une femme d’une voix flutée aux accents envoutants. Approchant nue de moi, je ne la regardais pas jusqu'à ce qu’elle croise mon regard me rendant impuissant. La peur me prit le ventre. M’avait elle maudit ? J’étais envouté ? Je ne pouvais rien faire. Je la laissais se frotter contre moi, salissant ma belle toge blanche avec sa sueur et ce qui semblait être du sang. Elle me prit alors la main, me menant au milieu de cette orgie cauchemardesque, ne prenant pas la peine de me rassurer avec ses dons. On m’allongea sur des marches avant qu’une homme ne m’arrache mes drapages et ne se penche sur moi pour me mordre. Mes cris, des rires, des gémissements, cette odeur de sang, ce fut les dernières choses qui me marquèrent avant que je ne tombe dans l’inconscience.

"Longtemps, j’ai pensé que la solitude serait un remède à ma maladie, ma condition maudite mais c’était me fourvoyer que de penser que l’absence d’humain autour de moi me serait bénéfique. D’abord, violent, la cruauté et le second caractère qui se développe."

●●● Une nouvelle ère commence.

Emirat D'Alep; Antakya / Année 699

Voila cent lunes que j’étais devenu un démon ou du moins c’est ce que je pensais. Que pouvais je être d’autre ? Je n’avais apporté que mort et désolation. J’avais participé avec mes anciens ennemis à la chute de ma civilisation qui était devenue décadente. Et le comble dans ce jeu de dupes était que je n’avais aucun remords. La compassion semblait être devenu un concept obscur et la rancœur emplissait bien trop mon cœur pour que je puisse souhaiter un changement. J’étais en plein Empire Ottoman, réfugié en plein Oasis. Cette nuit était calme, à croire que les animaux me fuyaient. Le cadavre de l’homme qui avait tenté de voler ma monture était encore à mes cotés. Je n’avais pas eu une once de pitié. Je l’avais totalement vidé. Je décidais de l’abandonner la alors que je remontais sur ma monture pour rejoindre la ville la plus proche. La nuit venait de commencer, j’avais quelques heures pour jouer la mascarade, un vain espoir de me sentir humain.
Arrivé dans la cité endormie, ma nouvelle étape fut de trouver un refuge, il me fallait un abris pour la journée, j’avais fait une fois l’expérience de m’exposer quelques secondes à l’aube et à chaque fois, rien que d’y repenser, j’avais l’impression que ma peau s’enflammait à nouveau. J’arrachais mon esprit à ces sombres pensées et m’arrêtait devant une auberge ou du moins ce qui y ressemblait. Comme bien souvent mon arrivée déclencha une fois de plus un silence. Quoi de plus normal, j’étais le seul homme à la peau pale. Les étrangers étaient plutôt rares en ces temps troubles. Le regard noir du tavernier se fit moins dur quand il entendit mon dialecte parfait. C’était au moins l’avantage d’avoir l’immortalité devant soi- ma soif de connaissances pouvait être étanchée- ou du moins, c’est ce que j’en avais déduis, trop questions restaient sans réponse et il me fallait des réponses. Etais je le seul ? Qu’est ce que j’étais devenu ? Serais je maudis pour l’éternité ? J’étais au moins sure d’une chose, j’étais damné.Les seuls levés à cette heure ci étaient principalement des ivrognes dont j’étais arrivé à soutirer quelques brides d’informations. Il y avait dans les terres à quelques miles d’ici, des souterrains vieux de centaines d’années dont la légende disait que les lieux étaient gardés par un démon. De nombreux pilleurs s’y étaient aventurés sans revenir. Peut être y trouverais je au minimum quelques vestiges qui pourrait m’éclairer et dans mes rêves les plus fous, un être comme moi qui aurait des questions à mes réponses.



Empire Bizantin; Sivas / Année 1088



Le temps continuait de s’écouler sans qu’y ne semble m’influencer, les hommes avaient évolués, les tyrans s’étaient succédés, de nouvelles nations avaient vu le jour. J’avais quitté mon continent et mes recherches m’avaient mené en Inde, berceau de m’humanité, si je n’avais pas encore toutes les réponses, j’étais certains d’une chose. Notre existence était irrévocablement liée à celle des hommes. Si je perçais le mystère de leur existence, je trouverais des réponses à la mienne. J’avais trouvé quelques compagnons en route, c’était au moins uns consolation, je n’étais pas seul. Des êtres venant de mondes que je ne connaissais pas, m’aidant à agrandir mes connaissances. J’avais participé un temps aux croisades, pensant que les fondements de la religion chrétienne aurait des réponses, mais je n’ai trouvé la bas que des inepties. Si j’étais au moins détenteur d’un titre aujourd’hui. J’avais à présent un nouveau nom. Bohémond, prince de Tarente. J’étais resté fidèle à ma terre native même si j’avais été de ceux qui ont aidé à la mettre à sac. Je fais toujours payer cher les traîtrises. Mêlé à l'empire byzantin, je l'ai quitté pour l'Inde ou les légendes parlaient d'un démon du Gange. Premier mauvais esprit sur terre...



Inde; Surat / Année 1401



[i]Je suis né Citoyen noble de Rome, mon père à fait de moi, un centurion,j'ai décidé de devenir un homme de loi puis d'esprit avant que ma vie ne bascule. Je suis devenu un meurtrier par la suite avant de devenir un nomade. Je suis devenu un seigneur, un meneur de croisade, un marchand, il était une vie que je connaissais pas, celle d'apprenti, offrant tout simplement ma vie. Me libérer de mes émotions était devenu une quête annexe à celle de la recherche à mes questions.

Ma quête en Inde ne fut pas totalement vaine. Je savais que des vampires de plus de deux millénaires existaient et qu’ils étaient probablement sur le continent Européen…De maigres informations que j’avais pu récolter. Si je mettais réfugier un temps dans les terres en me terrant dans les temples, j’en fus délogé une nuit par les villageois, voyant en moi, le démon qu’ils redoutaient tous… J’aurais pu tous les massacrer si j’avais voulu mais ce n’était pas mon but, j’avais déjà vu la guerre, je m’étais déjà nourris de carnage, il n’avait plus aucun gout pour moi si ce n’était me faire rentrer dans une frénésie glaciale. Je remontais le pays, m’arrêtant au bord de la mer et au pied du toit du monde. Je trouvais à Surat le grand temple d’Hanuman. A ma grande surprise, on m’y accepta comme disciple, du moins le maitre, je ne sais pas ce qu’il vit en moi mais il ne posa jamais une question sur ma condition, ni sur mes habitudes nocturnes. Participant à la vie du temple, j’accomplissais mes taches comme chaque membre, j’écoutais ses enseignements avec applications et trouvais une paix intérieure que je n’avais jamais atteinte. Une vie simple, basée sur l’obéissance. Pendant une heure, je quittais les lieux pour me rendre à la prison de la ville. M’abreuvant de prisonniers dans le plus grand secret, les hypnotisant pour les rendre dociles, ne buvant que pour contenter ma faim. J’étais parvenu à réduire ma faim et ce fut à cet instant que je compris que mes capacités s’amélioraient avec le temps. Je parvenais à me réveiller avant le coucher du soleil et j’étais dehors des que la pénombre dominait. De corvée de cueillette, j’étais partie dans la jungle, grimpant avec dextérité dans les arbres, je m’apprenais à prendre mon temps, ne pas enchainer mes mouvements à une vitesse surnaturelle, afin que mes actes ne soient pas des réflexes mais des gestes que je commandais.

C’est à cet instant que je perçus son odeur. Laly, fille de paysan, sœur d’un disciple du temple. Elle venait lui rendre visite après chaque temps de prière. Nos regards s’étaient croisés, échangeant curiosité et intérêt.

« Pourquoi on ne t’aperçois qu’une fois la nuit tombée » me demanda t elle alors qu’elle se trouvait en dessous, m'observant à la fois avec circonspection et provocation.

« Le temple est fermé la journée. »

« Mon frère m’a dit te voir uniquement la nuit… »

« Parce que Surya -dieu de la lumière- n’a jamais pardonné mes fautes. » répondis je vaguement, me concentrant sur ma cueillette.

«Seul les partisans de Ravana – démon- sont bannis ainsi et tu es un serviteur d’Hanuman, dévoué à Rama. »

Je me laissais alors tomber de mon perchoir, atterrissant avec agilité comme l’aurait fait un singe. Je la vis faire un sursaut alors qu’elle tentait de me cacher sa surprise.

« D’ou viens-tu ? »
« De l’Ouest. »
« Comment est ce chez toi ? »

Et c’est ainsi que nous échangèrent toute la nuit, lui faisant découvrir le monde, la quittant avant l’aube pour nous retrouver le lendemain. Conscient de jouer un jeu dangereux, je ne parvenais pas à m’empêcher de céder à cette envie. J’avais fait vœu d’humilité et de dévotion, consacrant mon esprit uniquement au monde entier et non à une personne mais à mon réveil, je ne pensais qu’à une chose la revoir. Apprécier sa peau d’ébène, ses cheveux parfumés au jasmin, ses vêtements sentant la muscade. Plus d’une fois j’avais eu envie de goutter à son sang, cela faisait des décennies que l’envie n’avait pas été aussi forte de même que la dernière fois que j’avais posé ma main sur une femme.

Elle était parvenue à me faire plier et voila que je la portais sur mon dos pour l’amener aux cascade ou les disciplines d’Hanuman se retiraient pendant deux semaines pour prier afin de célébrer la fin des moussons. Ventant mes incroyables aptitudes de grimpeur, je ne fis pas attention à ses sous entendus interrogateurs. Elle savait que quelque chose n’était pas normal chez moi. Pourtant elle persistait à me rencontrer et faible que j’étais, je ne pouvais me résoudre à la renvoyer. Nous étions à peine arrivée que déjà, elle commençait à défaire son sari avant de se tourner vers moi en me regardant avec sévérité.

« Que se passe-t-il ? »
« Retourne-toi ! »
« J’ai déjà vu des filles nues » lui répondis je en souriant.
« Je suis une femme d’honneur. Mon père m’a promis de me marier à un homme important. »

J’éclatais de rire alors que j’obéissais sans broncher, m’asseyant sur un rocher en hauteur, je m’installais en tailleur alors que mon attention était portée sur la jungle. Une fois qu’elle fut rentrée dans l’eau, je me retournais enfin, le regard moqueur et amusé.

« A ton tour ! »
« … »
« Ne fais pas le sot ! Viens ! »

Je le savais d’avance, j’allais céder à son caprice, roulant des yeux, je me relevais alors que j’enlevais le haut de ma tunique avant de me stopper.

« Et mon honneur à moi ? »
« Tu n’es pas une femme » trouva t elle à me répondre comme ci c’était la réponse la plus évidente qui soit. A vrai dire, je ne ressentais pas de pudeur et une partie de moi se plaisait à s’exposer à ses yeux. Alors lentement je lui dévoilais mon corps nu et blanc, avant de me glisser doucement dans l’eau, son désir se reflétant dans mes yeux.
« T’as t’on enseigné le tantra ? » me demanda t elle alors que je devinais déjà ou elle venait en venir, s’approchant dangereusement de moi dans l’eau, je me reculais, sachant d’avance que je serais incapable de continuer à jouer ma mascarade si elle enflammait mon corps.
« Oui, l’âme individuelle, unité indivisible, transcendante et éternelle… » répondis je.
« Le masculin et le féminin s'intégrant l'un à l'autre, créent continuellement la vie » ajouta t elle alors qu’elle venait de se coller à moi. Je ne pouvais reculer plus, collé à la pierre, mes mains s’y agrippaient solidement pour ne pas fondre sur elle.
« Que fais tu de la femme d’honneur ? » lui demandais je alors qu’elle me répondait en déposant ses lèvres sur les miennes.
D’abord de marbre comme tout mon corps, je lui rendis rapidement son baiser avec bien plus d’ardeur que je ne l’aurais voulu. Certes on m’avait appris que toute onde négative pouvait être transformé en positive si ma concentration et ma volonté était assez forte mais je le savais, si nous continuons sur cette voix, elle allait réveiller en moi tout ce qu’il y avait de plus terrible. Elle s’agrippa rapidement à moi avec violence, frémissant contre mon corps glacé alors qu’elle poussait déjà un soupir. Il me fallu une seule seconde pour retourner la situation. La plaquant contre la pierre, mes mains se posèrent sur ses cuisses que je remontais contre ma taille et mes canines apparurent instinctivement, désir et soif ne faisait qu’un. Je la laissais observer ce spectacle mais elle ne cria pas, ni ne chercha à se détacher de moi, sa main humide se posa sur ma joue.
« Cela ne te terrifie pas ?
Elle se contenta de me faire une réponse négative de la tête avant d’avancer mon visage vers le sien.

●●● Une vie dévoilée.

USA; Louisiane. / Année 2009

J’étais installé dans le couloir, appuyé contre des casiers, la moitié des élèves m’observaient en passant, la rumeur avait été rapide. Un nouveau professeur et vampire de surcroit aller donner des cours du soir pour certaines matières. J’écoutais en même temps deux conversations. Celle de mes futurs collègues dans la pièce à coté et celle d’un groupe d’étudiante, trente mètres plus loin.

« Vous êtes certains, que c’est sage que de prendre un vampire parmi nous… »
« Ses connaissances sont tout simplement exceptionnelles, il a accepté de faire un témoignage et j’ai lu une partie de ses mémoires sur les empires du premier millénaire, c’est tout bonnement incroyable. »
« Qui vous dis, qu’il n’invente pas, nous n’avons que sa parole et pour moi c’est bien maigre. »
« Pensez ce que vous voulez, il est capables d’enseigner, la philosophie, le droit, les lettres et l’histoire. »
« Alors, allez-y ! Prenez-le et remplacez nous tous ! »
« Ne soyez pas si fermé Mr Callum, c’est une chance pour les étudiants et nous d’enseigner sur une plage d’horaires plus large. »

« Tu vois le type la bas…Ça sera lui le nouveau prof… »
« T’es sure ? »
« Oui, j’étais au secrétariat quand il parlait avec le doyen. »
« Qu’est ce qu’il est….sex ! »
« Ouais, je me suis déjà inscrite aux cours du soir… »
« J’ai toujours voulu me faire un prof, alors si celui la est vampire… »
« Qui te dis qu’il voudra de toi ?! »
« Tant que tu les laisse te mordre, ils sont dociles. »
« Tu l’as déjà fait avec un vampire? »
« Non, on me l’a déjà dit. »

J’avais la les deux parfaits exemples des mentalités que je détestais, ceux qui nous prenaient pour des monstres foncièrement mauvais et ceux qui nous voyaient comme un objet de fantasme. Pourquoi étais je la alors à m’embêter pour si peu ? Parcequ’un vampire n’est pas fait pour l’inactivité sinon il retombe dans son éternelle bassesse s’occupant à contenter ses instincts. Je me décollais du mur en fixant le groupe d’élève, leur signifiant que j’avais tout entendue t elles se dispersèrent à vitesse grand V avant de décider de rentrer dans la pièce à coté pour organiser ma propre défense.

Je pénétrais dans l’amphithéâtre et le silence se fit automatiquement. Le doyen ne mentait pas quand il avait dit qu’il n’avait jamais vu autant de monde si ce n’était pour la rentrée. Je ne me faisais pas d’illusions, les trois quart était la par curiosité. Ne portant pas d’attention à mon assemblée, je pris le marqueur et commença à écrire mon prénom et mon nom au tableau. J’avais décidé depuis notre coming out de reprendre mon appellation d’origine.

« Je suis le professeur Cicero, comme mon nom le laisse paraître, j’ai des origines latines. Bien entendu pas de celles que l’on connaît aujourd’hui mais de celles que l’on apparente aujourd’hui à l’Italie. Je serais la pour vous enseigner sur les civilisations anciennes mais sachez que si vous avez d’autres questions sur d’autres périodes ou d’autres domaines. Je pourrais peut être répondre à vos interrogations. »

Je me tournais enfin vers mon assemblée, m’appuyant sur mon bureau, je la contemplais d’un rapide coup d’œil avant de poursuivre.

« J’attends de vous beaucoup d’objectivité et d’esprit critique puisque mon enseignement doit être conformes aux normes imposés par le gouvernement mais aussi par ce que m’autorise ma communauté. J’attends de vous le respect que vous devez à n’importe quel professeur et je suis donc en droit d'attendre de vous aucun signe d’antipathie ou au contraire en ma faveur. Si nous nous en tenons à la dernière loi votée. Mes droits sont identiques aux vôtres. »

Voila, les bases étaient jetées, j’allais pouvoir commencer mon cour. Je perçus dans la salle d’autres vampires et c’était également pour eux que j’étais la, eux aussi droit avait droit au savoir. Réconforté dans mon choix d’enseigner, j’écrivis au tableau le programme de l’année avant de me couper.

« Une dernière petite chose que je vous précise par soucis d’équité. Je suis capable d’entendre chaque murmure dans cet amphithéâtre. Je vous conseille donc de bien choisir vos sujets de conversations avec vos camarades. Je ne mords pas quand je suis mécontent mais je peux renvoyer de mon cour pour tout le semestre.»

Just
Sud de la France Powaaa
22
Henry cavill.
Demande de rôle.
fréquence de passage. ( 6/7 )
Une bouteille chaude de TruBlood o positif svp

Pamela Fergesson a écrit:

(j'aimerai avoir ce genre de prof à la fac...)

Citation :

Lorsque je pénétrais dans les lieux, je fus sous le choc, une orgie se déroulait sous mes lieux.

Pour commencer, laisses moi te souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood !

Ta fiche est maintenant terminée so let's go pour la modération! Et ne t'inquiètes pas, malgré ma tendance à sortir les crocs et les griffes, je ne mords pas... enfin pas toujours!

Tout d'abord. Comme je l'ai dis en Billie, j'aime beaucoup ton style d'écriture, ton histoire, en plus d'être passionnante, fut très agréable à lire. Je ne vois rien d'autre à dire puisque tout est parfait, peut être un seul regret... Dommage que le paragraphe de ta transformation soit moins travaillé que les autres.

Cependant. Je te conseille de relire le règlement pour parfaire ta validation...

Je te laisse donc rectifier ces quelques petits détails afin de procéder à la validation tant convoitée.
N'hésites pas à me poser des questions si besoin est!

Bon et bien voilà qui est parfait, je n'ai plus rien à ajouter so...