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 Gabriel — it's not the wings that make the angel.

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Gabriel J. Nielsen
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Gabriel J. Nielsen


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Date d'inscription : 23/06/2009
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MessageSujet: Gabriel — it's not the wings that make the angel.   Gabriel — it's not the wings that make the angel. I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 23:19


les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »


Gabriel — it's not the wings that make the angel. Img-205233f5einprénom(s). Gabriel Jude
nom(s). Nielsen, anciennement Keighley.
âge. 16 ans d'apparence, 40 en réalité.
naissance. Gilligham, le 7 Août 1969.
race. Vampire& consommateur de Tru:Blood de type AB.
métier. Projectionniste de cinéma.


l'Existence est fragile
« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »


le roleplay.

partie 1.
Nous avons tous un ennemi. Quelque chose à combattre. Une cible... La mienne, c’est le Temps. Le Temps qui s’écoule. Le Temps qui s’étend. Le Temps qui s’effrite. Car le Temps m’entoure, et ce malgré le fait que j'y sois imperméable. Il a emporté tous ceux que j'aime. Il en emportera d’autres. J'en ai conscience. Et c’est là la plus grande tragédie de mon existence. Puisque je sais. Je sais que les enfants sont condamnés à grandir. Je sais que les adultes se sont embarqués sur le bateau fragile de la Vieillesse. Et je sais que les vieillards n’attendent plus que la Mort qui les achève. Quel est le véritable objet de la plus grande de mes frayeurs ? Assister à la détérioration des corps des hommes qui ont au fil des âges creusé des sillons en mon cœur, ou ne plus les savoir à mes côtés ? Je suis si jaloux, en réalité. Jaloux de l’accessibilité si facile des hommes pour l’Autre monde. Ce monde utopique que je ne verrai jamais et dont je rêve nuit et jour. J'aurais aussi aimé qu’on me dise qu’un jour peut-être je retrouverais mes amis et ma famille dans un monde paisible et cotonneux, que j'y danserais parmi les Anges bienveillant des Cieux, que j'y serais éternellement en sécurité, entouré d‘amour et de paix… Pour des siècles et des siècles.

Il y a des moments de bonheur parfait, quelquefois dans la solitude, dont le souvenir, plus que celui de n’importe qui d’extérieur, peut en cas de crise, vous sauver du désespoir. Car même à terre, dans la misère la plus profonde, on sait qu’on a été heureux, seul et sans raison peut-être, mais au moins, on l‘a été et on en est parfaitement conscient. On sait que c’est possible. Et le bonheur -qui vous semble si lié à quelqu’un lorsqu’on est malheureux par son absence, si irrévocablement, organiquement presque, dépendant de cette personne- vous réapparaît comme une chose lisse, ronde, pleine, intacte, et à jamais libre, à votre merci -lointaine, bien sûr, mais forcément possible-. Ce souvenir est alors plus réconfortant que celui d’un bonheur partagé avant, avec quelqu’un d’autre, car ce quelqu’un d’autre, perdant avec le temps sa raison d‘être resté encré en votre esprit, vous apparaît comme une erreur, tout comme ce souvenir heureux basé sur… du vent. Le plaisir d'une présence n'est que le bonheur d'un point du corps. Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur, est dans le bien-être de toute l'âme.

À mon âge, ou plutôt dans ma situation, ça fait toujours un drôle d’effet de penser qu’on a été petit et qu’on a eu des parents. Il n’y a pas à dire, quand on perd son monde il ne vous reste pas grand-chose ici-bas. Moi, j’ai dans l’idée que c’est avant tout la mort de nos proches qui nous change. Ils emportent beaucoup de nous-même avec eux : des jeux, des paroles, des sentiments, toutes sortes de petites choses, de petits riens, que personne d’autre ne pourrait comprendre si ce n‘est nous. Si je ne retrouve plus mes yeux d’autrefois dans ma figure d’à présent, c’est que je les ai perdus avec ceux qu’ils avaient l’habitude de regarder. Ils les ont emportés dans la tombe où ils pourrissent, se désintègrent, tandis que moi, je suis revenu de « là-bas » avec de nouveaux traits que mes proches ne connaîtront -j‘en ai la certitude absolue-, jamais.

On croit que le temps efface les choses, mais non. Il les remplace, il les recouvre, il les ensevelit. Sur le visage de la jeunesse, il enchevêtre des lignes, des plis, des rides; tout un travail d'application qui transfigure sans rien ôter. Sous la face terrible de l‘homme, les traits du jeune homme demeurent, et même ceux de l'enfant semblent quelques fois perceptibles. Le miroir ne le sait pas, car le miroir connaît si peu celui qui se regarde; il ne sait pas qu’un corps n’est qu’un bateau qui avec le temps s’abîme, et qu’il suffit de faire un naufrage pour le laisser vide, à la dérive, couler jusqu‘au plus profond des océans pour ne jamais retrouver son commandant de bord.

Si seulement… Si seulement, enfant, j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui. Si j’avais su que les personnes auxquelles j’attachais tant d’importance n’étaient en réalité que de la poussière au vent qui tourne, que je les quitterais sans un au revoir, en ne gardant rien d’autre d’eux que des souvenirs éphémères. Je ne les aurais pas tant aimé, je n’aurais pas tant souffert, je ne souffrirais pas encore à l’heure actuelle. Ce Vampire, cet infâme m’a fauché trop vite, trop tôt, trop sèchement; si sèchement d’ailleurs que la mort m’a coupée avec une brutalité qui m’est encore douloureuse de tous ceux qui signifiaient quelque chose pour moi. Père, mère, frères, soeurs, grand-parents... Famille qui ne l'est pas restée bien longtemps, sauf peut-être... Dans mon coeur. Un cœur de nouveau rempli au départ de l’infâme, le soir suivant ma naissance au monde de la nuit. Une nouvelle famille ? C’est tout comme. Mais ais-je bien fait de m'y attacher de nouveau ? De leur obéir pour boire le sang qu'ils me rapportaient des hôpitaux -car en quarante années d'existence, jamais mes crocs n'auront touché de gorge- ? De les appeler à leur tour Papa, Maman, petites soeurs ? Puis, eux ? Ont-ils bien fait de m'accueillir à cette seconde naissance, alors que l'infâme me quittait tout juste... De m'habituer à cette tendresse, cette douceur dont je suis à présent l'esclave ? Ont-ils raison de me voir comme un Ange ? Leur Ange Gabriel... Je l'espère. Je fais tout pour.

partie 2.
Il faut regarder la vie en face, toujours la regarder en face et la connaître pour ce qu'elle est. Enfin, l'aimer pour ce qu'elle est, et puis, s'en défaire sans aucun remord. C'est ce que le monde fait. C'est ce qu'eux font. Ils restent en vie, les uns pour les autres. Malgré tous leurs malheurs, ils continuent de croire... En l'amour, au bonheur, en la vie, et surtout en eux. Ou du moins ils essayent d'y croire. Parce que rien n'est jamais acquis. Parce qu’ils savent depuis leur premier jour que tout est éphémère. Absolument tout. Ou presque.

Nous avions passé la nuit dans un endroit dont j'ai horreur, le Centre Médical de la ville. Je me souviens clairement de ce début de journée. C’était d’ailleurs il n’y a pas si longtemps que cela. Cela faisait 37 ans que j’existais. Comme chaque fois, je suis allé en bas pour me coucher tandis que la maison s’éveillait. Et, comme toujours, un peu avant l‘aube, Maman est venue vérifier que je n’avais besoin de rien, puis, elle est partie… Mais, ce jour-là, je savais que ce n’était pas pour aller travailler. La situation me fit, une fois de plus, regretter de ne pouvoir m'exposer au Soleil. Avant de me quitter, elle me baisa le front et me dit, la voix tremblante, le regard empli de compassion, sur le ton que l'on prend lorsqu'on fait une promesse :

Maman — « Je serai revenue ce soir, avec tes soeurs. » Je savais qu’elles ne reviendraient pas le soir même. Je me suis contenté d’hocher poliment de la tête avant de la serrer doucement contre moi.

Comme prévu, la maison était vide à mon réveil. Je me suis habillé en vitesse avant de sortir pour longer la route. Il pleuvait. Il n’était pas question de déluge, attention, mais il tombait une pluie fine et froide, de celles dont on a l’habitude au beau milieu de l’Automne, dans la région. Dans le noir de la nuit, je me suis mis à courir, et à courir encore, jusqu’à ce que j’aperçoive au loin ma petite sœur -qui paraissait plus grande que moi depuis quelques années déjà-.

Elle se tenait là, seule au beau milieu du cimetière, plus molle que jamais, plus morose que jamais. Elle, qui, contrairement à la moue éternellement boudeuse d’Eden, avait toujours eu ce sublime sourire au coin des lèvres, semblait à présent noyer son visage sous un torrent de larmes qui ruisselaient du creux de ses pupilles d‘argent, pour se mêler à l‘eau glacée qui provenait des nuages gris. La voir ainsi… Ce fut comme si l’on me brisait le cœur, une seconde fois. La nuit antécédente, alors que tous les empires du monde étaient endormis, un Ange avait pris son envole pour les Cieux; il s’agissait du plus joyeux, majestueux, et pur des Anges. Il était si grand, et si fort, que jamais personne n’eût cru qu’il quitterait si vite le commun des mortels; ce qu’il fit pourtant… Pour le plus grand malheur de sa famille, et pour mon plus grand malheur à moi, celui qu‘il disait son fils. Les défaillances cardiaques dont Papa était victime avaient eu raison de lui. Et depuis l’annonce de sa disparition, je sentais qu'Eve ne tenait plus en place. Savoir notre Papa enfermé dans une boîte sous terre la terrifiait, à tel point que son être tout entier en tremblait, jusqu’à ce qu’une main froide prenne la sienne. Ma main.

Gabriel — « Elles t'ont laissée seule ici ? »

Pas de réponse.

J'ai posé mon regard vers le sol. En voyant inscrits sur une plaque de pierre, les noms de Papa, j'ai presque immédiatement relevé la tête, haletant. Un flot incroyable d'émotions venait de me traverser. Papa était juste là, près de nous. Je sentais l'odeur de son corps, déjà en décomposition sous la terre, enduit de tout un tas de produits qui m'étaient inconnus. Puis je l'ai ressenti qui nous observait. C'était indescriptible. Il me semblait que j'entendais son coeur battre sans savoir d'où son son venait. J'haletai de plus belle. Je paniquai. Il me semblait que le tintement de ses propres battements émanaient du coeur d'Eve. Assez incompréhensible. Je pense qu'en fait, je délirais. Retenant difficilement mes larmes, je m'adressai de nouveau à ma soeur, toujours muette.

Gabriel — « J‘ai… J’ai très envie d‘un frappuccino au chocolat. » Je mentais, mais discuter autour de sa boisson préférée serait moins éprouvant que de rester près de Papa, ou du moins de ce qu‘il en restait.

Eve — « ...Moi aussi. » Murmura-t-elle, quoique sans me regarder.

Elle me suivit, resta sans réaction tout le long du trajet jusqu‘au café, la mine terne et le regard vide. Pourtant je me demandais ce qui occupait son esprit. Il n’y avait rien à dire, tellement à comprendre, et à accepter. Les questions qui l’obsédaient devaient être les mêmes que celles qu‘elle m‘avait posées à l‘enterrement de Grand-mère Lulle; pourquoi notre Papa? Avait-il mérité une disparition de la sorte? Où était-il, à présent? S’était-il évaporé pour renaître ailleurs, pour se rendre ailleurs? Le rejoindrait-elle un jour? Admirerait-elle à nouveau son regard pétillant, entendrait-elle encore son rire communicatif, même après son départ ? Autrefois, je lui avais répondu que l’heure de Grand-mère avait sonné parce qu’elle avait vécu suffisamment pour manquer à Dieu. Mais à présent qu’Eve était une femme, et concernant notre Papa, ne savais comment ni quoi lui répondre. Comment la rassurer si je n’étais pas capable de me rassurer moi-même ? Jamais je ne m'étais senti si impuissant. Pour la toute première fois, je suis resté à mon tour aphone face à elle, et, une fois tous les deux assis à l’intérieur, je n’ai pas pu contenir mes larmes rouges de sang, mêlant mes sanglots aux siens. Humain. C'était donc cela. J'étais parfaitement humain. Et je m'en apercevais.


Dernière édition par Gabriel J. Nielsen le Mar 14 Juil - 8:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Gabriel — it's not the wings that make the angel.   Gabriel — it's not the wings that make the angel. I_icon_minitimeLun 13 Juil - 22:17

partie 3.
Mon Eurydice,

Si je prends en compte tous les départs, celui de Papa, le tien, et maintenant celui d’Eve, je me sens très seul. Je m’ennuie beaucoup d'eux, et surtout de toi. Il n’y a plus personne pour passer du temps avec moi le soir venu, mes nuits se font plus longues. Je ne vois plus rien dans le noir et le froid spectral des couloirs sombres de la maison ont tous fini par me hérisser les poils de la nuque... Je me suis lassé et je me suis présenté à un entretien d'embauche pour être projectionniste au petit cinéma d'à côté. J'ai été pris, aussi, si tu reviens et que je ne suis pas en bas, tu sais où je t'attends, tu sais où me trouver.

Cela fait bientôt quatre mois que je t’écris toutes les semaines. Et cela fait bientôt quatre mois que je n’ai pas de nouvelles. D’ailleurs je n’en ai jamais eu. Cent dix-neuf jours que je me ronge les sangs à me demander ce qui occupe tes journées. Si tu dors enfin la nuit. Qui sont les gens que tu fréquentes. Quelles sont tes humeurs. Est-ce que tu te plais là où tu es… Tu pourrais au moins m’envoyer une lettre pour me dire que tu ne veux plus que je t’écrive, si toutefois c’est-ce que tu espères que je fasse. Parce que, tu sais, tant que tu ne me le dis pas, je continue. J’ai toujours un tas de choses à te dire et toute l’éternité pour te les écrire. Puis, tu sais, ce n’est pas parce que je n’ai pas la plume ou encore moins la culture d’un grand écrivain que je vais me décourager. Si j’écris mal, je veux que tu saches que je fais quand même des efforts pour toi. En ce moment par exemple, je lis beaucoup pour essayer de comprendre mes sentiments et te les expliquer. Eden dit que je suis ridicule, mais je me fiche bien de ce qu‘elle pense. De toutes façons, pour elle, quoi que je fasse, je serai toujours ridicule. Et, si je dois être ridicule, autant que ce soit pour toi. En réalité je me dis que peut-être d’autres ont peut-être vécu la même chose que moi, qu‘ils peuvent m‘aider à trouver une solution pour te convaincre de t‘adresser à moi… Ça occupe les nuits que je passe à t‘attendre, aussi.

Tu te souviens du conte que nous avons lu, un mois à peine avant ton départ ? La phrase qui m‘a le plus marqué est celle-ci « C’est triste d’oublier un ami. Tout le monde n’a pas eu un ami. » Elle retentit dans ma tête depuis que je l’ai relu, sous le vieux chêne de ton jardin. Je me dis que, comme le petit prince, j’ai la chance d’avoir une amie spéciale. La meilleure amie que quelqu’un comme moi ait pu un jour rêvé d’avoir. Et la dernière chose dont j’ai envie, c’est de la voir disparaître aussi bêtement que la sienne. Si je t’ai brusqué à un moment ou à un autre, j’en suis sincèrement désolé. Je ne me souviens pas l’avoir déjà fait mais, au moins si c’est le cas, tu sais à présent que mon but n’était pas de te blesser. Pour tout te dire, il me semble que jamais je n’ai passé de mauvais moment à tes côtés. Chaque fois que le souvenir de ton visage me revient, c’est-à-dire presque tout le temps, ne me vient que l’envie de rire. Mais mes rires sonnent faux lorsqu’ils ne font pas écho aux tiens. Oh, Eurydice, j’ai tellement peur d’oublier le son de ton rire, le son de ta voix. Je ne veux effacer de mes pensées ni l’esquisse de ta bouche souriante, ni le doux parfum de fleurs qu‘ont tes cheveux, ni la couleur de tes jolis yeux bleus, aussi brillants que deux diamants puissent l’être au crépuscule. Toutes les nuits je regarde notre album photo pour qu’une telle chose n’arrive jamais. J’en perdrais la raison pour laquelle je me lève chaque soir et me recouche chaque matin plein d’espoir. J’en perdrais l’envie de boire. Je finirais comme tous ces autres que les gens d’ici redoutent, fou… Oui. Fou à lier, juste pour toi.

J'ai un projet pour quand tu rentreras, tu sais. Je suis certain qu’il te plairait, si tu t’engageais à le préparer avec moi. Tu te rappelles quand je t’ai dit que j’aimerais voyager ? J’ai pensé que nous pourrions louer une voiture et découvrir toute l’Amérique ensemble! J'ai déjà le permis accompagné, et l’année prochaine, si j’économise assez, je pourrais me payer le permis complet. La nuit nous roulerions comme deux As du volant sur la 66, et le jour nous dormirions dans le coffre que j’aurais préalablement isolé avec des couvertures... Il faut que tu te dépêches de finir tes études pour que nous partions. Il le faut, vraiment.

J’ai encore plein de choses à te dire mais je les garde pour demain, sans quoi je t’écrirais plusieurs pages et j’ai peur qu’elles soient trop lourdes pour que les timbres que j'ai pour cette fois suffisent.

Tu sais que je pense constamment à toi...
Je t'embrasse bien fort,
Ton ange, Gabriel.

la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »



prénom ou pseudo. l'Ange.
pays et région. Paris, France.
âge. 17 ans.
célébrité sur l'avatar. Sir Gaspard Ulliel.
comment avez-vous débarqué ici. Je me le demande encore.
fréquence de passage. 5/7.
commentaire personnel. Good times gonna come. ( :
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