Suis-je cruelle avec moi même ? Les mythes disent que les vampires sont damnés, qu'ils n'ont pas d'âme. Ce genre d'endroit est le pire pour ceux de ma race. Il suffit de faire entrer un vampire dans une église pour qu'il brule dans la seconde. Pourtant en se moment je viens de passer cette ligne magique menaçant de détruire tout vampire et je suis encore vivante, enfin … aussi vivante que je puisse l'être dans ma condition. Qui a inventé ce genre d'ânerie ? Il y a tellement de chose fausse à notre sujet , c'est amusant quand les humains se rendent compte qu'ils sont encore moins protégé ici que dans la rue.
Une fois le seuil passé j'avança dans l'allée de dalle, un mélange de ciment et de marbre blanc. C'était magnifique. J'aime les églises, même si c'est la maison du tout puissant. J'ai toujours trouvé quelque chose d'intéressant en ses lieux, peu-être parce qu'autre fois j'étais de ses femmes qui vont tout les jours prier le seigneur pour avoir une vie magnifique . Moi, la seule chose que je lui demandais était une vie intéressante, je ne voulais pas d'une banalité comme le mariage et les enfants. Peu-être que c'est lui qui à fait en sorte que je devienne vampire. Je lui ai si souvent demander de mettre une personne unique sur ma route, pouvant faire battre mon coeur comme personne ne pouvait le faire à se temps la... Et c'est arrivé, mais malheureusement ça m'a couté ma vie humaine, enfin pas si malheureusement que ça comme je me plais sous cette forme... la jeunesse éternel quoi demander de plus ? Et puis qui à dit que Dieu était contre les vampires ? Je peux entrée dans les églises, lire la bible, prier...d'ailleurs j'ai toujours un chapelet dans mon cou cacher sous mes vêtements. Il y a certaine chose don on ne peu pas se défaire, et le coté croyant est incrusté en moi. Ses dernières années je m'y suis rendu rarement, pour dire jamais. Avant il y avait une barre entre ce que j'étais et ce que je suis, mais depuis que je suis seule je n'arrive plus à oublier Juliet l'humaine, la vampire s'endort tranquillement.
Arrivé au bout de l'aller je pris une longue allumette pour allumé une des bougies. Une flamme pour le seul mort qui me manque vraiment. S'il me voyait en se moment il ne serait certainement pas d'accord avec l'idée que je pense à lui ici, mais il n'est plus présent pour me faire la moral et il faut bien que je passe ma peine non ?
-Mon enfant ?
Le père de la paroisse se tenait à coter de moi me regardant de manière peu rassuré. Il avait surement comprit ce que je suis et voulait se rassurer du contraire.
-Mon père.
Je ne fis rien de plus que le saluer. Comme il ne disait plus rien je tourna les talons pour me rendre sur une banc en chêne. Il était froid et glissant, comme tout les banc d'église sur lesquels je me suis assise. Doucement je sorti de mon décolleté le chapelet en bois de rosier , tout en caressant les billes je me mit à prier silencieusement. Le père me regardait toujours, je pouvais le voir du coin de l'œil même si je m'efforçais de ne pas lui porter attention. Mon regard était figé sur le visage de la vierge Marie. Ce que dégageait la statue était calme, je pouvais donc me laisser glisser dans ma bulle sans pensé à autre chose qu'au calme que m'a toujours apporté les églises.
Au bout d'un moment le curé parti d'où il était venu. Je n'étais pas ici pour rendre le lieu démoniaque. Il devait être heureux et pensé que je suis entrain de me repentir de mes pêchés. Libre à lui de croire ce qu'il veut.