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 Et sous nos yeux, la voilà; Divine Comédie }Eve J. Nielsen

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Willam M. Jayson
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Willam M. Jayson


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MessageSujet: Et sous nos yeux, la voilà; Divine Comédie }Eve J. Nielsen   Et sous nos yeux, la voilà; Divine Comédie }Eve J. Nielsen I_icon_minitimeMar 6 Oct - 18:43



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Eve J. Nielsen & Dante M. Anderson




    « Nous sommes comme lui, comme elle, comme tout le monde. Vous aussi pouvons ressentir des sentiments tels que l'amitié, l'amour, ou la peine. La seule différence entre vous, et nous, c'est que nous possédons des canines un plus longues que les vôtres, et que nos sens sont plus aigus que les autres. »
    - Et concernant votre régime alimentaire, qui est à base d'humains, qu'avez-vous à dire?
    « Et bien, la même chose que ce que j'ai dis lors d'autres entrevues; pour survivre, nous devons nous nourrir de sang humain, comme les hommes, pour survivre, doivent se nourrir de la viande d'autres animaux. Cela fait partie d'un processus biologique, et ni les Hommes, ni les Vampires, ne peuvent se soustraire à ce processus. »


Les derniers échanges échappent à l'homme, tandis qu'il termine de se préparer, posant d'un geste vif la cravate autour de son cou. Quelques derniers détails, tel la montre ou encore la fermeture des manches de la chemise, et le voilà hors de son domicile, scrutant la rue qui s'offre à lui. Le soir est tombé depuis deux heures, peut-être même trois, et pourtant, la ville semble tout aussi vivante qu'il y a quelques heures, alors que le soleil brillait encore de mille feux. Astre à présent remplacé par les réverbères qui affichent avec malice leur douce lueur. A l'ombre de ces lumières, il marche, silencieux, telle une ombre se faufilant hors de portée de son ennemie jurée. Quelques minutes de marche, à peine, et le voilà devant une grande porte surplombée d'une panneau où est inscrit, en lettres rouges; "La Divine Comédie". Quelque chose qu'il connaît, mais quelque chose dont il ne se lasse pas de voir, et de revoir, encore et encore. Le sourire aux lèvres, le voilà qui entre dans le bâtiment, s'approche du guichet et demande à la jeune femme un ticket pour la salle où se déroule l'oeuvre. Le ticket en main, il entre dans la pièce, et s'installe.

Et le temps passe, rapidement, trop rapidement. Les mains dans les poches, le regard baissé, Dante ressort de la pièce, et se dirige vers les rues toujours aussi illuminées de la Nouvelle-Orléans. A ce moment-là, comme à quoi fois où il ressort de cette salle, il ne peut s'empêcher si cette histoire n'est pas en partie celle que lui-même a vécu. Des pensées qui disparaissent bien vite, car rapidement un groupe de personnes arrive à sa hauteur, lui demandant s'il est un vampire, et si c'est "cool" d'en être un. Silencieusement, Dante les contourne, et continue sa route. Une route qu'il ne cesse de parcourir, jusqu'à, finalement, arriver dans un lieu isolé, où le silence du ciel côtoie le doux chant des vagues se jetant contre le mur en béton du port. Toujours silencieux, il continue son chemin, et arrive dans un coin inutilisé du port, où la nature a toujours ses droits sur le béton et l'acier. Et il s'allonge, sur ces terres humides, avant de fermer les yeux...


La pleine lueur de la lune s'infiltre par les fenêtres aux rideaux ouverts de la demeure, demeure dans le plus pur style de Versailles. Au milieu de la pièce, une table, de petite taille, ainsi qu'une personne, assise, sans doute Dante, ainsi que deux autres, debout, un homme et une femme. Des regards, silencieux, alors qu'aucune des trois personnes ne semble vouloir bouger, ou même prendre la parole. Le temps défile, sans faire son oeuvre sur les trois colocataires, qui restent là, immobiles, silencieux, sans une once d'expression sur le visage. Puis un cri, strident, qui vient de la cave, alors qu'une mine dégoûtée apparaît sur le visage de l'homme installé sur le chaise, qui décide de prendre la parole.

    « Je pense que tu devrai la laisser partir, tu n'as pas besoin de son sang, et elle n'a pas besoin de subir une telle chose parce que tu a simplement envie de boire son sang. »
    - Tu sais, mon jeune... Dante, si tu n'es pas content, tu peux partir, rien ne t'obliges à rester.
    « Bien... Tu viens? »


Alors que la seconde phrase est destinée à la jeune femme, restée silencieuse durant la courte discussion, Dante se lève avant de quitter la pièce. Rapidement, il prépares ses valises avant de quitter la demeure sans un mot, sans un regard pour celui qui fut son créateur...



Retour dans le présent, tandis que Dante se lève d'un bond, les yeux grands ouverts, une perle de sueur défilant sur son visage, passant du front au menton. Tandis qu'il prend une respiration lente, le vampire regarde autour de lui, et, n'apercevant personne, décide de rester sur place, assit, jusqu'à finalement entendre un fin craquement, sans doute un pied qui se pose sur une branche...
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Eve J. Nielsen
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Eve J. Nielsen


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MessageSujet: Re: Et sous nos yeux, la voilà; Divine Comédie }Eve J. Nielsen   Et sous nos yeux, la voilà; Divine Comédie }Eve J. Nielsen I_icon_minitimeMer 4 Nov - 13:26

[un mois de retard, et pour une réponse aussi pourrie, sans aucune ouverture ! Je suis vraiment, mais vraiment désolée >< Voilà un bien piètre cadeau d'anniversaire...]

    Un soir de repos. Décompresser totalement, ne plus penser au musée, ni aux problèmes d'actualité. Juste passer une soirée tranquille. Se regarder un film dans le cinéma où travaillait Gabriel, puis rester avec lui après la fermeture en picorant dans un paquet de pop corn. Et tant pis pour les calories...Au moins elle avait passé une très bonne soirée. Une soirée qu'elle ne voulait pas se voir terminer immédiatement... Non, elle n'avait pas envie de se retrouver tout de suite dans son appartement vide de jeune femme célibataire depuis trop longtemps. Mais elle n'avait pas non plus envie de se perdre dans une foule d'inconnus au milieu d'un bar ou d'une boite de nuit.
    Alors, sans trop réfléchir, elle monta dans sa voiture, et commença à conduire. Elle n'avait pas vraiment d'idée de l'endroit où elle se rendait, dirigeait le véhicule de manière instinctive. Et puis, brusquement, elle sut où elle se trouvait et où elle allait. La mer était devant elle. Elle gara sa voiture dans un emplacement prévu à cet effet, comme toute bonne citoyenne, puis en sortit. Après un instant de réflexion, elle décida de laisser son sac à main dans l'habitacle, mais prit sa petite veste noire et y glissa ses clés dans la poche.
    Puis elle commença à marcher. Son visage exprimait un sourire énigmatique, expression qu'il lui arrivait souvent d'avoir. Un jour, l'un de ses ex lui avait dit qu'elle aurait pu être la Mona Lisa du célèbre Léonard de Vinci, avec ce sourire... Sur le coup, elle lui avait répondu en tirant la langue. Non, elle était loin d'avoir la perfection des traits et des courbes de la Joconde, même si elle aurait bien aimé. Tout comme elle aurait aimé être peinte par quelqu'un la couvant du même regard amoureux mais ce genre de souhaits devenait rarement réalité. Elle n'avait jamais eu de chance en amour. Aucun humain ni vampire ne lui avait jusqu'alors donné envie de s'engager durablement, et quand elle se surprenait à espérer que quelque chose pouvait vraiment se construire, ses attentes étaient généralement déçues dans les semaines qui suivaient. Elle se consolait en se disant qu'elle était encore jeune et qu'elle avait tout le temps de trouver quelqu'un qui lui corresponde vraiment, alors, d'ici là elle ne se prenait pas la tête et vivait au jour le jour. Seulement voilà... Elle n'avait plus vingt ans, et approchait dangereusement des trente. Même si elle s'efforçait de ne pas songer à cette échéance, elle vivait dans la crainte de se réveiller un matin à cinquante ans, toujours vieille fille....
    Un léger courant d'air s'infiltra sous sa robe rayée noire et blanche, sans la faire frissonner pour autant. Le fond de l'air était resté encore doux en ce début d'automne, et Eve continuait à marcher tranquillement, sans chercher à retenir l'une des nombreuses pensées lui passant par la tête. Son cerveau était comme déconnecté, et cela lui faisait le plus grand bien. Ses pas la menèrent dans le vieux port, abandonné depuis des années, et, machinalement, ses yeux fixèrent le reflet de la lune dans l'eau non loin de là. Elle ne regardait pas où elle mettait les pieds, ni s'il y avait déjà quelqu'un dans les parages, continuant à marcher comme au radar. Instinctivement, elle monta sur une poutre en béton que la végétation avait déjà commencé à recouvrir. Ses yeux se détachèrent de la mer, et elle regarda juste devant elle, écartant les bras pour garder l'équilibre comme elle avait l'habitude de le faire étant enfant, qu'elle se situe à dix centimètres du sol comme ici, ou à un mètre cinquante, la hauteur du mur délimitant la propriété des Halloran.
    Ce souvenir fit s'élargir son sourire, et une fois parcouru les trois mètres du poteau sans tomber sur le côté, elle sauta avec souplesse à son extrémité. Saut qui se termina par le craquement d'une petite branche... Ce bruit anodin ne suffit pas à la distraire, et elle continua à avancer, ses prunelles sombres se tournant derechef vers l'onde.
    Mais, brusquement, elle s'arrêta. Avait-elle perçu un mouvement à la périphérie de son champ de vision ? Entendu, senti, touché quelque chose d'étrange ? Ou est ce que cela relevait d'autre chose, peut être un sixième sens ou LE sixième sens typiquement féminin ? Eve elle même n'aurait pas pu le dire, mais toujours est-il qu'elle cessa tout mouvement, retenant même sa respiration pendant une poignée de secondes. Puis elle effectua une rotation complète sur elle même, jusqu'à apercevoir une ombre ayant forme humaine non loin d'elle.

    - Il y a quelqu'un.

    Ce n'était pas une question mais une affirmation, une simple constatation en réalité, et plus destinée à elle même qu'à la personne en question. Elle ouvrit la bouche une nouvelle fois, la referma, hésitant à parler. Elle n'était pas contre un peu de compagnie, mais la personne se trouvant là désirait probablement être seul. Alors elle resta là, bêtement, ne sachant sur quel pied danser. Une attitude qui lui ressemblait si peu pour quiconque la connaissait. Habituellement, Eve savait toujours quoi faire...
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