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 Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)

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Jared Wilcott
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MessageSujet: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeJeu 5 Nov - 6:16


les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »


Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) 090727052054841677

Prénom:Jared
Nom: Samuel Wilcott
Âge:Son cœur a cessé de battre à l’âge de 25 ans. Cela fait maintenant 138 ans qui erre au travers des époques.
Date et lieu de naissance: 26 mars 1871, Angleterre.
Race.Vampire
Boit ce mélange synthétique A ou B, mais préfère de très loin le sang humain.

Métier:Historien en littérature au Musée




"Pourquoi demander si je t'aime encore, comme si, un jour, je ne t'aimerais plus ?"



la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »


Prénom ou pseudo:Redja
Pays et région:Canada, Montréal
Âge: 23 ans
Célébrité sur l'avatar: Gerard Way
Poste vacant:Non
Fréquence de passage:( 4/7 )
Commentaire personnel: Une bouteille de A , s'il-vous-plaît.Beau Design et je souhaite une longue vie !


Dernière édition par Jared Wilcott le Mer 6 Jan - 7:32, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeVen 6 Nov - 4:09

l'Existence est fragile
« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »



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Le temps…

Un mot qui définie l’éternité. Un mot qui a été instauré par l’homme en devenant ainsi son esclave. Il défile à vive allure ne pouvant jamais le rattraper. Il gagne toujours créant les différentes époques qui composent l’histoire. En vérité, il est le véritable maître du monde. Aucun homme ne peut être plus fort que cette menace au-dessus de nos têtes. Il apparaît sur les visages par des marques qui creusent l’épiderme trahissant ainsi l’âge que l’on porte. Il ne prévient pas laissant le suspens planer et lorsqu’on l’oublie, il frappe terminant ainsi toute existence. Il est injuste n’offrant pas à ses victimes une dernière chance. Il est trop tard…

Le temps…

Le temps m’a abandonné. Il a été égoïste enlevant brusquement mes géniteurs bien-aimés. Il a emporté avec lui tout ce qui faisait de moi un être vivant; un être de chair et de sang. Je le maudis le voyant passer devant moi transformant mon monde de minutes en minutes, d’heures en heures. Maintenant, je ne compte plus. J’ignore ce temps qui ravage cette Terre que j’ai tant aimé, jadis. J’essaie, du moins, ne serait-ce qu’un moment, mais il me rattrape rappelant mon ancienne vie qu’il n’a jamais pu faire disparaître…

Ophélia, ma sœur chérie. Ma poupée tant aimée. Je ne pouvais pas te parler de ce temps auquel tu as vu le jour. De ces moments déchirants que j’ai dû subir en étant l’aîné. Notre vie fut un calvaire que j’ai dû porter jusqu’à la mort de nos parents et encore. Je ne voulais point que tu souffres autant que moi. Ce fut si terrible que je ne pu le dire. Ma gorge ce nouait simplement en revoyant ces images dans ma tête. Je ne pouvais parler. La malchance semble atteindre que les plus démunis. Personne pour nous aider. Personne n’osait nous approcher. Je ne souhaitais pas partager ce cauchemar. Je voulais te voir rayonner par ton sublime sourire profitant ainsi des petites choses de la vie. Tu me redonnais espoir en par ton innocence. Pourtant, ai-je eu tord ? Je t’ai privé d’éléments importants de ton existence par peur de te voir souffrir, mais tu as souffert de les connaître subitement. En voulant te protéger, j’ai effacé une partie de ta vie. Je t’ai sauvé, mais pour mourir aussitôt.

Te laisser partir était impensable. Impossible. Moi sans toi, c’est comme priver une fleur d’eau; une véritable torture mortelle. Je sais que tu aurais préféré rejoindre ton Dieu si bon, si grand, mais je t’ai gardé avec moi. C’est peut-être égoïste. Oui, c’est égoïste, mais je ne pouvais accepter que quelqu’un d’autre, comme LUI, prenne soin de toi. Tu serais partie le rejoindre alors que moi j’errais sur cette Terre maudite pour l’éternité. Non, le seul fait de prononcer ces mots me terrorise. Nous sommes inséparable. L’un ne va pas sans l’autre. Après tout ce que nous avons traversé, il est inconcevable de nous séparer. Alors, je l’ai fait…

Pourtant, mon égoïsme t’a dirigé vers une autre vie. Une vie qui ne se terminera jamais. Elle sera éternelle. En agissant ainsi, je t’ai éloigné de ton Dieu pour me rejoindre dans le monde chaotique de la nuit. Je semble assumer mon choix, mais peut-être, un jour, j’aurais assez de force pour te demander pardon.


Dernière édition par Jared Wilcott le Mer 6 Jan - 7:27, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeDim 8 Nov - 4:10

Ce temps

Déjà plusieurs siècles que j’habite cette Terre et pourtant, je me souviens de mes premiers instants. C’est en 1871 que j’ouvris mes yeux sur le monde. Un monde qui me paraissait si beau, doté de plusieurs richesses inépuisable. Malheureusement, j’avais beaucoup d’imagination…

Je me souviens de ce manoir dont nous habitions. Père avait un grand nom qui lui avait donné comme héritage cette demeure. Une demeure grande et vaste. Mes petits yeux d’enfant ne cessaient de scruter les moindres recoins de ces murs détaillés par de magnifiques illustrations. Je les regardais avec grands soins voulant découvrir cette histoire que ces artistes avaient peinte avec rigueur. Mère n’appréciait pas mon attitude. J’étais constamment devant ces murs cherchant à comprendre leur sens. J’avais déjà l’ambition et le sens artistique. Cela n’inquiétait pas Père qui m’encourageait à trouver les caractéristiques qui me permettrait de saisir le sens de ces œuvres. C’est lui qui déposa le premier livre entre les mains. Un livre d’art. N’ayant pas encore la capacité de lire, je me contentais d’admirer ces œuvres éblouissantes qui jaillissaient des pages. J’avais envie de les toucher, de ressentir ces couleurs entre mes mains. Nos invités me trouvaient bien silencieux me contentant d’un coin pour laisser mes yeux se délecter de ces images. Mes compagnons ne pouvaient comprendre. Ils jouaient à des jeux forts ennuyants, tandis que moi, je commençais déjà à forger mes connaissances. J’étais impatient d’en apprendre plus. Heureusement, l’école arrivait à grand pas. Mes débuts en classe fut le coup de canon me propulsant à la découverte de différents auteurs tous plus inspirants les uns que les autres. Je me nourrissais de ces lignes, de ces vers et des citations que ces artistes inscrivaient sur ces feuilles de papiers. Père fut très fier de moi observant ma soif de connaissance et de découverte. Je reçue de sa part une vaste bibliothèque contenant mes auteurs préférés. C’est grâce à sa gentillesse que je découvris un nouvel auteur d’aventures extraordinaires. Celui qui me donna ce goût de voyager et connaître notre monde; Jules Verne.

Je reconstituais ces aventures dans ma chambre à l’aide de draps et des meubles pour créer mon vaisseau sous-marin. Je m’imaginais au côté du scientifique Aronnax et de son domestique Conseil en train de passer sous l’Antarctique. Père m’accompagnait quelques fois dans mes aventures lorsque son travail lui permettait de prendre congé. La médecine occupait tout son temps m’accordant que quelques instants, mais des instants magique. Voguant sur les Hautes Mer à la recherche de la terre inconnue. Je laissais le soin à Père de la nommer. C’était toujours le même; Ellie; le nom de Maman. Malgré cet honneur qu’on lui offrait, elle n’appréciait pas ce petit jeu de mon imagination. J’avais peut-être des Monsieur Aronnax et Conseil à mes côtés, mais aucun être réelle avec qui partager mes histoires. En vérité, j’étais tellement absorbé par ces livres et mon imagination que je m’étais retiré de la réalité. Je n’avais aucun ami dans ce monde mais des dizaines en ouvrant ma bibliothèque.

J’étais pourtant heureux ainsi, mais j’attendais ma mère s’inquiéter à mon sujet. L’institutrice osait prétendre que j’étais peut-être atteint d’une folie qui m’isolait de la vie réelle. Tout pour faire peur à ma très chère mère. Pourtant, Père ne semblait pas affolé par mes divagations. Il savait qu’avec ces connaissances et la passion de la découverte, je pourrais devenir un être très intelligent et obtenir un grand poste dans la société. Cela ne calma pas Mère. Elle désirait que j’ai de la compagnie. Un ami; quelqu’un qui saurait me ramener dans notre monde.

Notre temps…

C’est autour d’un repas que j’ai entendu cette merveilleuse nouvelle. Mère semblait très heureuse de voir ma réaction. Je n’étais aucunement à l’encontre d’un nouveau membre dans la famille. Au contraire, j’en étais réjouit; devenir un grand frère. J’allais avoir une grande responsabilité. Je me devais de protéger ce petit être dans sa nouvelle demeure. L’idée me remplit d’un bien-être indescriptible. Je prenais déjà mon rôle au sérieux. Je me suis donné comme mission d’apprendre les différents contes afin de la divertir au mieux de mes connaissances. Je ne désirais pas qu’une nounou ce charge d’elle. Ce n’est pas la bonne façon d’élever un enfant sans une présence familiale. C’est ce qui m’a manqué à moi étant petit. Alors, il était de mon devoir de seconder Mère dans sa lourde tâche maternelle. Son ventre rond rendait ses déplacements plus difficiles. J’offrais mes services en lui apportant tout ce qu’elle désirait à son grand plaisir. Elle ne me voyait plus isoler dans mes quartiers, mais constamment à ses côtés. Mère s’en laissait jamais puisque Père n’était guère présent. Son travail occupait l’ensemble de ses disponibilités. Je ne pouvais plus m’aventurer avec lui au gré des sept mers. Les patients augmentaient de plus en plus à l’hôpital et cet achalandage ne rassurait guère la grossesse de ma mère.

Mère réagissait mal, très mal à l’absence de mon père.Il n’apparaissait que quelques instants dans l’entrée ne serait-ce que pour changer ses vêtements et calmer les angoisses de sa conjointe d’un léger baiser. Un léger clin d’œil en ma direction et il quitta la demeure…

Ce clin d’œil; je ne pourrais jamais me défaire de cet instant. Ces quelques secondes en intimité avec mon père. Tout découlait de ce geste. Ce geste qui fut le dernier qui m’a été offert…

J’entendis Mère hurler dans tout le Manoir. Un hurlement de douleur. Je l’entends encore dans mon crâne. La nouvelle qui lui déchira le cœur. Mon père ne reviendra jamais à la maison. Sa générosité et son dévouement eurent raison de lui. Cette épidémie qui ravageait l’hôpital était, en fait, la peste. En découvrant cette terrible nouvelle, tout l’hôpital était condamné. Tous les patients et les membres du personnel

Comme mon père…

Aussitôt, des gens sont apparues à notre porte exigeant d’entrer. Ayant à peine déverrouillé, des hommes sont débarqués emportant ma mère, moi et les nos domestiques dans des pièces différentes. Ils étaient habillés par de longues toges noires et munit d’un collet blanc. Les femmes portaient un voile qui couvrait leur chevelure. Sortant de cette masse, il y avait un homme qui me dévisageait du premier coup d’œil. Il fut celui qui m’accompagna à ma chambre. Après diverses examens, mes oreilles furent saisies par les paroles maudites de cet homme, le Père Faust;

« Mon cher Jared, ton père fut emporter par une terrible maladie. Avant de rendre l’âme, je lui ai fait serment de prendre soin de toi ainsi que de ta mère. Malheureusement, celle-ci est atteinte de la mort de ton père. Je veux que tu sois fort, mon petit. Prie pour ta mère, mon enfant. »

La prière...

Mes lèvres sec et brûlantes récitaient toutes les prières possibles, mais cela n’affecta pas le sort de Mère. Rien…Cela ne servait à rien. Je m’étais agenouillé pendant plus de 2 jours à mon lit priant cet être soi-disant divin afin d'aider ma pauvre mère, mais en vain. Il ne fit que la faire souffrir d’avantage. Il la fait souffrir d’avantage !!!! J’entendais ces hurlements entre les murs.

Le bébé…

J’accourue dans la chambre, malgré l’interdiction du Père Faust. En entrant dans la pièce, je vis ma mère dans un état déplorable… Elle avait maigrit, son magnifique teint de pêche est devenue d’un vert opaque. Je fus tellement sidéré que j’ai crié alertant le Père de ma présence. Celui-ci tenta de me ramener à ma chambre, mais en voyant ce petit être emmaillote, je me débâtis pour m’approcher d’elle…

Une fille, ma petite sœur…

Sans un mot, le père prit la petite et la glissa entre mes mains. Je regardai ma mère pour une dernière fois avant de me faire propulser à l’extérieur. Mes petites jambes désiraient rester auprès d’elle, mais cet homme brisa mes dernières forces. Quelques instants plus tard, on la recouvrit d’un drap blanc. Je pleurais de voir cette somptueuse femme, ma mère, une femme innocente se faire emporté aussi égoïstement de l’autre côté. Mon père et ma mère se sont fait emprisonné par une mort soudaine. Comment des être aussi généreux peuvent être aussi injustement condamné à mort en laissant leur enfant seul? En effet, je suis devenu, en l’espace de quelques temps, responsable d’un enfant et orphelin…


Dernière édition par Jared Wilcott le Mar 5 Jan - 4:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMer 11 Nov - 5:56

Ton temps…

Nous sommes unis par notre nom, par notre sang. Cette petite poupée que je détenais dans mes mains est ma petite sœur. Je la serrais contre moi, alors que le Père Faust accompagné de sa subalterne me présentait ma nouvelle demeure. Notre nouvelle demeure. Ce n’était plus un manoir, mais un couvent. Un couvent prônant la religion catholique. Prônant ce Dieu se disait si bon et si généreux pour ces disciples. Cette idée me dégouta. Si ce Dieu est si puissant, pourquoi suis-je entre ses murs ? Pourquoi je ne suis pas avec mes parents dans notre Manoir autour d’une table bien garnie ? Pourquoi je ne suis pas avec mon Père en train de naviguer dans notre bateau imaginaire ? Pourquoi a-t-il empêché à Ophélia de connaître ses parents ? Je retenais mes larmes en baisant le front rosé de ma poupée chérie. J’allais devoir me soumettre à cette mentalité intolérable. C’était la dernière volonté de Père; que je sois en sécurité avec ma sœur, mais à quel prix ?

Malgré mon âge, j’exigeais jouer un rôle dans la croissance d’Ophélia. Le Père Faust souhaitait plutôt que je vis mon enfance comme tous les autres orphelins du couvent. Jouer dans la cour, courir et rire au travers des chants grégoriens. Plus rien ne me faisait rire, désormais. Je ne voulais plus jouer. Il n’y avait que ma sœur qui compte pour moi. Je tenais à être à ses côtés le plus possible. J’en devenais harcelant. Les sœurs cuisinaient, mais c’est moi qui la nourrissais. Elles cousaient ces vêtements, mais je l’habillais. Elle avait un bassinet, pourtant on la retrouvait à mes côtés endormis contre ma poitrine. Je devais sentir son cœur près du mien et elle, mon odeur. Si par malheur, l’une des sœurs osait la retirer de mes bras, on entendait ses pleurs dans tout le couvent. Il n’y avait que moi qui pouvais la comprendre. Un regard et je la comblais. Ce qui lui plait le plus, ce sont mes histoires; ceux que Père m’avait légué. Je lui transmet mon imagination et ma créativité tout en la faisant sourire. Le plus beau son du monde; ses rires qui résonnaient dans ce couvent silencieux me faisant oublier tout mes malheurs quelques instants. Malheureusement, je ne pouvais accomplir mon rôle totalement. Étant qu’un enfant, mes connaissances n’étaient pas complètes. Je devais aller à l’école laissant Ophélia entre les mains du Père Faust. Celui-ci s’occupa de son éducation instructive; chose que je ne pouvais pas faire. Je parvenais à reprendre le contrôle au fil du temps. Elle commençait à prononcer les mots associés aux illustrations de mon livre, puis d’un autre livre et un autre…Ses petits pieds firent leurs premiers pas dans le corridor principal. Je ne tenais que ses petits doigts jusqu’à ce que je ne sente plus rien. Elle se mit à marcher par elle-même pour courir, quelques mois plus tard. Je fus témoin de chacun des moments de son évolution sacrifiant la mienne.

Je laissais de plus en plus mon pupitre vide. Ophélia grandissait à vue d’œil et me réclamait constamment. Je ne pouvais résister à ces demandes au grand désespoir du Père Faust. Il ne cessait de me rappeler à l’ordre m’obligeant à assister aux cours. Ophélia serait sous sa garde en mon absence. Malheureusement pour lui, je n’étais plus cet enfant sage de l’époque. Je m’opposais à ces exigences. Je considère que ma sœur est plus importante que mon propre cheminement. D’un autre côté, je découvrais que ce Père en question lui enseignait des valeurs inadéquates. J’ai oublié que nous étions dans un lieu sacré; un couvent. Un monde où la religion est le centre d’intérêt. Au départ, je voyais ma petite poupée agenouillée à notre lit priant le ciel. Je le tolérais jusqu’à ce que je constate que ce rituel se perpétuait sans cesse. Un jour, elle avait passé un après-midi à regarder cette croix au-dessus de notre porte de chambre. J’ai su que le Père Faust ne lui enseignait plus que le nécessaire. Il était en train de la convertir. Quand j’entendis de ces lèvres qu’elle souhaitaient devenir une sœur; j’étais fou de rage.

Depuis la mort de mère, je n’ai plus jamais adressé la parole à un être supérieur. Je ne pouvais croire qu’une personne décidait du sort des être vivants d’une manière aussi horrible. Ne pas intervenir sur l’attitude humaine dans ces guerres et cette violence. Avoir laisser mes parents mourir de la sorte en nous laissant pour orphelin. Je ne lui ai jamais pardonné et je ne le ferais jamais. Et pourtant, ma sœur le vénérait. Alors, je tentais de la ramener à la raison en lui questionnant sur le sujet. J’essayais de lui faire comprendre que ce Dieu n’arborait aucunement toutes les qualités que certains osent lui porter. Son innocence me coûta plusieurs coups. Elle raconta mes dires au Père Faust croyant que je m’éloignais de la lumière. Ce fut l’enfer que je reçu de sa main. Il m’obligea à accomplir des tâches exigeantes comme entretenir l’écurie ou couper le bois pour l’hiver. Il faisait tout pour obtenir plus de temps avec Ophélia. Sa naïveté permettait à Faust de l’embarquer dans toutes sortes de bêtises. Je ne lâchais pas prise en continuant de lui expliquer ma vision de la religion. En voulant contrer à sa tentative, je reçue des corrections physique et des menaces. Mon silence contre la sécurité d’Ophélia. Je dû m’y plier. Comment refuser une telle proposition alors que la seule chose qui vous maintient encore sur cette Terre est au petit soin ? Il me donna encore plus de travaux physiques et de coup lorsque j’osais le défier. Je pensais mes blessures pendant qu’elle sommeillait. Je souffrais, certes, mais j’observais ma sœur courir de joie au travers les jardins fleurissants. Tout s’efface d’un seul coup.

Je passais mes journées dans les écuries loin de tous les autres. Le Père Faust me retira des classes, non pas pour insolence, mais par peur de perdre le contrôle avec moi. Il savait que j’avais la force de le repousser. D’ailleurs, j’arrivais à un âge où il ne pu me retenir. Étant devenu un jeune homme responsable, je ne souhaitais qu’une chose; quitter ce couvent avec ma sœur.

Mon corps ne parvenait plus à tolérer cette maltraitance. Je sentais qu’Ophélia me regardait avec inquiétude et je ne souhaitais aucunement la voir ainsi à cause de moi. Je m’inquiétais plus pour elle. Le Père Faust devenait omniprésent ensorcelant son être de passages bibliques et de paraboles. Elle n’avait que Dieu en bouche. Mes histoires ne l’intéressaient plus. Son imagination fantastique avait cédé sous l’influence de la religion. Je perdais ma petite poupée tranquillement et cela m’effrayait. Je n’avais qu’elle et un être influent s’emparait peu à peu son âme. Je me battais contre Dieu afin de la reconquérir. Nous pouvions plus rester en ces lieux. Ce couvent était maudit rendant notre vie un enfer. Nous devions donc la quitter. Évidemment, cette nouvelle n’intéressait pas Ophélia qui voyait son avenir entre ces murs. Je lui fis comprendre que le Père Faust ne me toléra plus entre ces murs. Que j’avais l’âge de reprendre ma vie en main et que je désirais la poursuivre avec elle. Heureusement, l’amour fraternel surpasse les croyances. D’ici les prochains jours, nous allions partir vers une nouvelle vie. Je me rendis à la bibliothèque afin de prendre certains livres que nous adorions lire et relire ensemble quand je fus interrompu dans ma route par une toge rouge. Habituellement, je marchais seul dans ces corridors le soir. Je les franchissais afin de me recueillir dans mon milieu préféré; la bibliothèque. Ophélia me rejoignis aussitôt passant ainsi nos soirées entre des pages d’histoires merveilleuses. Je l’entraînais dans ma rébellion et ce fut les débuts de mes conflits avec le Père Faust. C’est lui qui m’arrêta, ce soir là.
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMar 5 Jan - 3:26

Il savait mes intentions de fuite et que ma sœur me suivrait. Il m’invita dans ces quartiers pour discuter. Il était très déçu de ma décision et de mon changement d’attitude. Père Faust ne cessait de me dire que j’aurais un meilleur avenir si je le souhaitais. Que je possède une intelligence inouïe et une belle personnalité pouvant m’apporter beaucoup. Selon lui, je ne faisais que la salir par mon opposition et mon mauvais caractère. Il me lançait ces remarques afin de me garder dans cette cage. Je ne l’écoutais pas affirmant que mon avenir ne sera pas sous le service de Dieu et que ma sœur se portera jamais le voile. Il allait de plus en plus dans la menace déclarant que mon père serait scandalisé par ce changement d’état et que ma sœur pouvait facilement rester sans ma présence. Que je l’avais abandonné par ma défaillance religieuse. Je bouillais de colère. Notre conversation devenait un véritable combat que j’espérais en sortir gagnant. Malgré tous ces commentaires désobligeants, je ne changeais pas mon fusil d’épaule et je gardais ma décision bien clair. C’est alors que son visage changea du tout au tout.

Son visage devint dur et son regard perçait mon visage. Je sentis un danger imminent. J’ouvris la porte, mais je ne pu en sortir. D’un geste vif, mon corps fut plaqué contre le mur. Je sentais la respiration du Père Faust contre mon visage. Je savais qu’il n’était pas très saint, mais jamais à ce point. Ces doigts glacés caressaient ma joue et tout le long de mon cou. Je tentais de me débattre, mais une force incroyable fit pression sur mes membres. Je ne pu réagir en laissant le Père Faust m’admirer de près;

Mon fils…Déjà jeunot, j’ai su que tu étais un enfant saisissant. Ta force de caractère et ton intelligence m’a captivé au premier instant. À la mort de tes parents, je voulais faire de toi un génie, un modèle. Malheureusement, cet enfant que j’aimais est en train de mourir derrière tes intentions maudites. Tu consacres tout ton attention auprès de ta sœur qui n’a qu’une infime partie de ton talent. Ton amour pour elle est en train de tuer ce génie en toi. Après tous ces menaces et ces coups que je t’ai infligés, tu gardes ton adoration pour elle. Je ne peux plus me permettre de te laisser entraîné de cette façon. Tu dois garder cette force en toi, cette force que je désirs auprès de moi pour l’éternité…

J’essayais, de nouveau, de repousser ce prêtre contre mon corps devenant plus paniqué de par les mots qui venaient de me murmurer à l’oreille. Cette ambiance me donnait froid dans le dos. Je voulais crier à l’aide, mais au moment où j’ouvris mes lèvres, une douleur vive emporta tout mon être. J’étais paralysé par cette puissance soudaine. Une montée qui me chavira. J’haletais ne pouvant plus émettre un son. Je venais subir un immense plaisir qui m’a été souvent interdit en ces murs. Celui-ci disparue alors que je sentais un liquide chaud couler le long de mon cou. C’est ainsi que je rendis compte que le Père Faust venait de me mordre l’artère jugulaire. Mes mains se mirent à serrer cette toge rouge voulant repousser le prêtre, mais ma force me quittait. Mes paupières devinrent lourdes tout comme mon corps qui était à sa merci. Il me déposa au sol me regardant d’un vil sourire. Je vis mon sang qui luisait ces lèvres prenant le temps de le lécher à ma vue. Presque endormi, je sentais que je quittais ce monde ne pouvant plus m’y opposer.

Il ne battait plus...

Mon coeur venait de mourrir, pourtant j'habite encore mon corps. Un corps qui a changé, qui s'est transformé. Aucune sensation. La froideur du sol ne me touchait plus. Je ne sentais plus rien tapottant le sol de mes doigts blanchâtres.Aussi blanchâtres me sidéra.Je les regardais avec frayeur. Mon teint rosé est devenue de marbre. Je vis mon épiderme avec une précision inouïe. Je ne vois plus de la même manière. Les couleurs sont plus vives et plus vastes.Je parvenais à différencier les tonalités que je ne pouvais point remarqué auparavant.Les rayures d'un bois massif ou la lumière qui perce les vitraux multicolores; tout est plus captivant. Des scillements vint me saisir les oreilles. Le vent qui frappait le feuillage des arbres à l'extérieur et les pas lent des enfants de choeur qui s'approchaient. Je les entendait d'aussi loin.Du coup,leur odeur m'accrocha les narines. Je reconnaissais leur parfum malgré la distance. Il devint de plus en plus fort, de plus en plus difficile à supporter. Une réaction soudaine me prit au dépourvu.Malgré ma tenacité, elle me surpassait. Je fixais la porte devant moi avec un désir imminent, mais qui me terrifia. Un désir que le Père Faust voulu réaliser.
 
Aussitôt, les enfants de choeur entrèrent dans la pièce invité par leur maître. Ceux-ci me reconnurent souriant de leurs lèvres tendres. Je ne leur répond pas. Je n'arrivais pas à leur sourire. Je devais me concentrer serrant mes doigts au carrelage. Je ne voulais pas assouvir ce besoin. Pas de cette façon. Je tremblais sous la pression suppliant le Père Faust, mais en vain.Il ne fit que me regarder accomplir mon destin. Je suis devenu quelqu'un d'autre; un vampire...
 
C'est ce qu'il souhaitait. C'est ce qu'il voulait faire de moi; son élève. M'obliger à lui obéir peu importe mes convictions. Il avait gagné sur moi.J'allais devenir son apprenti aborant son idéologie et sa volonté.
 
Je m'écrasa sur ce sol ensanglanté. Je regardais ces enfants que j'ai tué de mes propres mains.Je me croyais pas capable de commettre un tel acte envers des enfants, des enfants que je protégeais; des amis d'Ophélia. Ophélia...

Faust m'annonça mon avenir.Ma vie de jeune humain rebel était terminé.J'allais devenir un être plus puissant, plus bestiale. Une existence éternelle sous les lueurs de la nuit.Un être qui s'emparre de la vie des autres pour se nourrir; voilà ma nouvelle destinée. Je devrais me soumettre aux caprices de Faust cotoyant d'autres membres de ma race plus viles les uns que les autres.Obéir à ces ordres, malgré les conséquences...
 
Et Ophélia...Tout ce que je demandais c'est l'avenir de ma poupée.
 
Son regard changea du tout au tout. Oui, mes pensées se consacraient uniquement à elle. Ce changement de peau n'avait pas effacé cet amour que je lui porte. Au contraire, elle est encore plus forte, plus dure.Et tout ce sang, toute cette violence n'a rien changé.Ma soeur prime sur moi et ce sera toujours ainsi.
 
Faust tourna cela à son avantage. Il me fit voir les conséquences de ma nouvelle condition face à l'avenir d'Ophélia.Elle devra me voir en animal féroce tuer des innocents pour mon bien, tous les soirs. Suivre mes pas fuyant de village en village évitant les doutes en mon égard. Ce soustraire au soleil afin que je ne me consumme pas.C'est immonde.Pourquoi voudrait-elle rester auprès d'un monstre ? Oui, un monstre...
Plus il divulguait ces horreurs, plus la pression me pesait sur mes épaules. Des larmes de sang coulèrent sous mes yeux. L'idée de la quitter me terrifia.La quitter serait encore plus dévastateur que ce soleil qui brûlerait mon corps. Je ne parviendrais pas à errer dans ce monde sans elle. Ophélia est mon monde. Un monde qui a besoin d'être aimé et d'être protéger.Toutefois, je ne supporterais pas de la voir mener une vie d'enfer à mes côtés. Je l'aimes à un point tel que je briserais mon existence pour son bonheur personnel.Plutôt mourir que de la voir malheureuse...

Faust ne comprenait pas mes pleurs. Contrairement à ces pensées, ce nouveau corps ne me plaisait guère.Je voulais tout arrêter. Je désirais me lancer sous la lueur du jour et éviter le pire pour ma poupée. Il m'arrêta aussitôt dans mes idées énonçant ce nom qui saisit mon être; Ophélia. Je ne bougeais plus la peur au corps...

Faust rit de me voir aussi soumis au bien-être de ma soeur. Le silence intolérable planait dans la pièce.Il laissait le temps rendre ma patience à ses limites. Un bruit lourd, un seul pas et je tenais le collet de mon maître. Son dos avait touché durement le mur de pierre. Ma gorge provoqua un grognement intense. Mes lèvres se plissaient faisant jaillir mes canines à la vue du prêtre. Il ne fut guère impressionné poussant son rire de plus belle. Il me montra son autorité en l'espace d'une fraction de seconde. Je me trouva de l'autre coté de la pièce. Sa force m'a projeté contre la bibliothèque. Des dizaines de livres et des morceaux de bois brisés m'entouraient.

" Pauvre petit...Tu ne peux rien contre moi. Rien. Je suis ton maître et tu dois m'obéir...Nous sommes soudés et ton mauvais caractère cessera sous peu. Tu crains pour l'avenir de ta chère soeur alors que la tienne est plus importante. Ce n'est qu'une vulgaire mortelle, mais toi, tu es un être surnaturelle, mon fils. Ne te laisse pas affaiblir par tes sentiments humains. Ophélia, ta chère soeur, est un poids que tu dois éliminer.Tu dois transformer cet amour ou la détruire.."

Mon être trembla à ces mots. Que voulait-il dire ? Je connaissais la répondre, mais je ne l'autorisais pas à pénétrer ma conscience. je hochais la tête refusant d'agir. Je me sentais mal...comme si la soif prenait le dessus sur moi. Je ne parvenais plus à émettre un son. Mes yeux renonçaient à regarder Faust. Le moindre contact lui permettrait de trancher...Aucun de ces choix me plaisaient; faire d'Ophélia une vampire ou...la tuer.
Ma tête ne s'arrêtait pas. Elle tournait à droite et à gauche voulant tout effacer. Je dois me réveiller de ce cauchemar. Les larmes revint tâcher mon visage. De la véritable torture pour un frère aimant follement sa soeur...

Sa vie serait détruite d'une façon ou d'une autre...Elle sera soumise aux mêmes conditions que moi ayant cet abominable Faust comme supérieur. Un supérieur que je ne pourrais jamais défier...Je devrais laisser ma princesse entre les mains de cet être impur et malfaisant. Elle ne pourra plus jamais courir dans les jardins le jour, apprécier l'air doux du matin et goûter aux baies sucrés dans le potager. Son teint rosée se brisera pour devenir de marbre. Elle sera condamné à rester sous ces attributs pour l'éternité. Tout cela à cause de moi...

Et la tuer...J'efface aussitôt cette idée immonde. Je ne suis pas digne d'elle pour avoir songé à cette possibilité. Oser mettre fin à l'être le plus cher de mon existence...
Faust me regarda. Il vit bien que je ne bougerais pas. Je ne ferais rien contre ma princesse...

" Je ne toucherais jamais à un de ces cheveux pour vous comblez, monsieur...Jamais...Je l'aime.Je l'aime plus que ma vie éternelle...Rien ne me fera changer d'avis."

Un fort grognement retentit. Faust se vit désobéit dès les premiers moments d'existence de ma vie de vampire.Pourtant, il resta droit me défigurant du regard. Je ne fis rien le laissant me dévisager. Sa main serra la poignée de la porte d'un seul coup;

" Très bien, si ce n'est pas toi qui le fera, ce sera moi..."

D'un coup de vent, la porte s'ouvrit. Mon choix venait de provoquer un torrent de colère sur Faust rendant la situation encore plus cauchemardesque. Je me dressa d'un seul coup. Il ne pouvait pas...Il n'a pas le droit de prendre la vie d'Ophélia. Je bondis aussitôt sur lui l'empêchant de traverser la porte. Elle se referma aussitôt. Nous étions au sol et je sentis que Faust avait le dessus sur moi. Ses mains serraient mes bras m'empêchant de m'opposer à lui. Je me débattais avec toute la force et la volonté de protéger ma soeur, mais j'étais encore un jeune vampire. Je ne connaissais pas toutes les capacités que je détenais. Faust me renversa d'un seul coup contre le bureau. Mon dos brisa le meuble atterrissant sur le sol dallés.

Je voyais le Diable qui se dirigeait vers la porte. Il incarnait le mal. Je décelais ce désir de me remettre à l'ordre en brisant ce qui m'accrochait à ma vie humaine...: il voulait la tuer...

Mes yeux virent un objet scintillant sous les débris...Scintillant et pointue; un long poignard. Ma main la saisit sans y songer. Je ne fis qu'un bond...

Un seul...

Le seul qui m'a permis de la sauver.

Sa tête roulait sur le sol et rejoignit les enfants que j'avais assasiné. Ce mot me troubla prenant deux des gamins dans mes bras. Je les regardais avec douceur. Leur visage si doux, si saint; ils semblaient dormir emportés par un rêve majestueux. Et moi, j'assistais à un cauchemar...

En l'espace d'une nuit, mes mains ont tué à une dizaines de reprises. Qu'est-ce que ce sera quand j'acquierais de l'expérience ? J'étais devenu violent, agressif et sans pitié...alors que j'incarnais totalement l'opposé. Surtout avec....
Un cri...Son cri...

Je n'étais pas au rendez-vous et elle s'est inquiété...

Non, elle ne devait pas me voir. Pas dans cette pièce. Pas avec ce nouveau visage et tout ce sang autour de moi...

Je me précipita vers elle sans me soucier de mes nouveaux atouts. Je la pressa contre moi pleurant et suppliant de me pardonner. Je sentie ces petites mains me repousser refusant d'être la soeur d'un meurtrier. Elle avait raison. Je n'étais plus à la hauteur. Je suis devenu une toute autre personne. Je ne suis plus humain. Je ne suis qu'un être maléfique répandant le malheur et la rage. Une véritable bête féroce. Comment une belle petite princesse voudrait d'un animal sauvage ? Pourtant, je l'aime toujours, je l'aime d'avantage étant prêt à me sacrifier...Mon corps est mort, mais mon amour pour elle brille toujours...

De part mon regard anéantie, elle comprit. Ces mains cessaient de combattre. Ophélia me regardait gardant un silence parfait. Je l'obervais me dévisager et tenter de comprendre ce que je suis devenue. Ma peau, mon teint, mes yeux, mes lèvres ne sont plus les mêmes. Ils ont durcis. Ils sont devenus de marbre et luissaient sous la lueur des bougies. Je suis telle une poupée de porcelaine. Avec la même perfection, le charme et la dureté qu'elle dégage. Oui, Ophélia, je suis un vampire...

La frayeur exprimée sur son visage me terrorisa. Je la pris dans mes bras et posa mes lèvres sur son front désirant calmer cette crainte. Je la transporta à sa chambre et la rassura de part ma voix. Pour elle, je suis toujours le même; dévoué à son bonheur.
Je ne pus quitter le couvant avant de m'assurer qu'Ophélia retrouve cette confiance en moi. Je sentais sa peur en me voyant bondir auprès d'elle. Je devais me cacher de la lumière restant la journée dans notre chambre. La nuit, j'attendis qu'elle dorme avant de m'aventurer à l'extérieur cherchant ma nourriture.Pourtant, je voulus continuer nos soirée lecture et, maintenant, personne ne pouvait nous déranger. Je parvenais à terminer le livre et voir ma chère princesse endormie dans mes bras...Elle avait douze ans; l'âge qu'elle eu en quittant le couvent.
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMar 5 Jan - 4:49

Notre temps

Fuir...

Quitter ce couvent laissant tout derrière. J'espérais oublier, effacer ces cris, ces visages d'enfants assassinés. Non, ce sont mes mains. Mes mains qui les ont transformés en cadavre. Jamais je ne pourrais les oublier et jamais je n'en reparlerais. Nous avons tout vendu et céder l'établissement afin de prendre le bateau pour l'Amérique. Il fallait que je quitte cette terre protégeant ainsi ma soeur des séquelles possible de cette mésaventure.

Encore une fois, je me trompais. Les vagues, les cris du bateau, les vents froids. Ophélia passait des heures sous les couvertures cherchant refuge auprès de Charlie. À chaque fois que j'apercevais une masse tremblante sous les draps, une profonde culpabilité m'envahit. J'échouais en tant que grand frère, en tant que protecteur de ma petite poupée. Sa peur, je la sentais. Ses petites mains qui serraient ma chemise suppliant de cesser ces horreurs dans sa tête. Je le savais. Je sais ce qu'elle endurait. Ces images lui ont marqués et en sortiront jamais. Elle doute encore lorsque je m'approche. Elle hésite avant que je l'embrasse. Je ne suis plus le même, certes, mais je possède toujours cette dévotion envers Ophélia.

Seulement, je ne pouvais plus voir sa belle chevelure briller sous le soleil, son teint clair caresser par le vent frais des matins doux ou partager un plat en sa compagnie. Tous ces moments ne seront que souvenirs. Je devais rester dans le sous-sol du bateau patientant que le soleil cède sa place à la nuit. Entre-temps, je continuais de lire des livres, des histoires qui me sont encore inconnus. Des histoires que je pourrais lui raconter et peut-être retrouver ces rayons lumineux au travers de ces yeux.

Ce fut dure à supporter dans les premiers temps ne pouvant pas l'admirer sur le balcon que tard dans la nuit. Je me contentais de la contempler dans son lit serrant sa peluche préférée. J'ai dû me résilier à laisser ma place à une mortelle pour surveiller ma sœur. J’ai engagé une gouvernante avant que quitter le port. Je voulais m’assurer qu’Ophélia l’apprécie avant de voguer pendant plusieurs mois en sa compagnie. Elle l’adorait et je m’en réjouis. J’étais rassuré quand je voyais Ophélia tenir la main de Marie-Yvonne dans les escaliers montant sur le pont. Ce que j’ignorais, c’est que cette jeune femme m’observait avec la même attention. J’ai su que ma nouvelle peau attirait bien des regards provenant du sexe opposé. Étant de nature timide, je n’avais pas autant de rapprochement. Je portais d’avantage mon attention sur l’éducation de ma sœur n’ayant que quelques fantasmes sur des demoiselles du village. Marie- Yvonne m’a fait découvrir une énorme confiance en moi et mes atouts de séducteur. Je pris le plaisir de les exploiter en sa compagnie m’offrant de belles nuits sous sa couche.

Je ne suis plus le même profitant des joies de ma condition. Ophélia s’ouvrit d’avantage à moi comprenant que mon amour lui est toujours fidèle. Avec Marie-Yvonne, nos soirées étaient des plus plaisantes. Ce bateau nous a soudés d’avantage partageant nos ennuis, nos troubles. J’ai pu expliqué ce que ma nouvelle vie allait engendré et Ophélia fut des plus ravissante souhaitant que mon bien. Pourtant, quand je la raccompagnais à sa chambre, je pouvais lire dans son visage une certaine amertume. Elle observait de plus en plus au travers du hublot et je n’aimais pas la voir dans cette position ; songeuse. Me cachait-elle quelque chose, malgré notre forte union ? Osait-elle me faire cela ?

Elle me cachait quelque chose… Elles me cachaient quelque chose. J’étais peut-être plus fort, plus vif, mais je me sentais toujours anéanti ne comprenant pas tout ce qui se passait dans ce bateau.

Je le sentais. Elle me fuyait retrouvant sa chambre le plus tôt possible ne prenant pas le temps de m’embrasser. Avait-je dis quelque chose, ai-je fais quelque chose qui la rendu aussi distante ? Elle n’avait que 12 ans. L’indépendance n’était pas en question. Je ne pouvais pas croire qu’elle cherchait la solitude, elle qui désirait sans cesse que je sois présent pour la border et lui raconter des histoires. Je sentais d’avantage ce doute alors que je rencontrais Marie-Yvonne. Elle ne me regardait pas comme avant. Elle ne cherchait plus ce contact à mes côtés. Je devais me pencher près de ces lèvres pour la retrouver. Tout allait de travers. Ce voyage voguait sur d’autres horizons. Des horizons qui ne me plaisaient guère.

J’ai dû agir en conséquence. Il fallait trouver ce qui me rendait aussi instable, aussi perturbé. J’ai usé de mes dons.

Je toquais à sa porte et je suis entré sans m’annoncer. J’ai pu le voir. J’ai pu observé ces enveloppes répandus sur le sol. Elle n’a pas remarqué ma présence durant ces quelques instants. Aussitôt qu’elle me vit, ses mains chargées cachèrent le tout dans un de ces tiroirs. La voir aussi cachotière me toucha. Ophélia se cachait de son grand frère. Il est vrai qu’une jeune demoiselle a droit à son intimité, mais à un frère ? Je la laissai agir la serrant dans mes bras.

J’ai dû attendre qu’elle s’endorme avant de mener mon enquête. En ouvrant une de ces lettres, je fus sidéré. Je ne parvenais pas à me ressaisir lisant le contenue de chacune de ces enveloppes. Une colère effroyable me prit quittant la chambre de ma sœur pour frapper la porte de celle de ma gouvernante.

Ces lettres que ma sœur croyait être le destinataire appartiennent à Marie-Yvonne. Ophélia ne la lisait qu’au premier plan, mais s’attardant sur certains aspects, des éléments correspondaient aux attraits de Marie-Yvonne. Ma Marie-Yvonne.

Tout s’explique. Tout ce tient. J’étais sous le choc. Elle m’a trahie…Celle que je croyais m’être fidèle préférait les belles lettres parfumées que ma présence à ces côtés. Ce n’est qu’une gouvernante, mais je possédais des liens forts avec elle croyant même avoir rencontré l’amour. Tout ceci n’était qu’illusion. Elle s’est jouée de moi. Même vampire, je pouvais être blessé. Ma confiance envers la femme sera encore plus difficile.

Dés qu’elle ouvrit la porte, je lui présentai les lettres. Bien sûr, elle nia les faits durant les premières instants. Par la suite, en voyant ma colère, elle n’eu guère le choix de tout avoué. C’est encore plus difficile de l’entendre. C’est plus douloureux. Je ne voulais qu’une chose ; faire disparaître cette souffrance. Je voulais la tuer pour ce qu’elle me fait subir.

Marie-Yvonne aperçu mes crocs et elle se mirent à genoux implorant la pitié. Elle me rappela le lien qu’elle possède avec ma sœur et sa disparition pourrait rendre ma poupée malheureuse. Je ne pu riposter. Je m’inclinai. Toutefois, je lui jurai que son travail prendra fin dès que nous gagnerons l’Amérique. La voir ne me fera plus de mal que de bien…

À mon tour, j’étais fuyant de toute présence humaine. Je restais dans ma chambre observant dans le hublot. J’étais impatient de gagner la terre. Changer d’ambiance, me retrouver seule avec Ophélia et me dégager de tous ces sentiments qui me rongent.
Je ne pouvais pas. J’ai dû prendre congé de ma princesse, ce soir-là. Je laissais Marie-Yvonne prendre soin d’elle. Je savais que, malgré tout, elle s’occupera dignement de ma poupée. Ce qui se passait entre elle et moi ne doit pas toucher ma sœur.
Encore une fois, je me suis trompé.
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMer 6 Jan - 7:16

Un vampire n’est pas parfait, non. Il est tout aussi stupide et idiot qu’un être humain. J’ai été stupide et j’ai agis en idiot. Je n’aurais jamais dû la laisser avec elle. Personne n’est digne de ma poupée ; même pas moi…

J’ai été stupide et j’ai agis en idiot. Je l’ai laissé monté sur le pont avec Marie-Yvonne. Je l’ai regardé un instant. Je l’ai vu. Je l’ai vu dans ses yeux. Elle avait besoin de moi. Ophélia avait besoin de moi et je l’ai laissé avec une vulgaire inconnue. Je l’ai laissé partir…

Elle souffrait…tout comme moi. Ces lettres dans son bureau. Cet amour qu’elle croyait sienne. Tout ceci n’était que rêverie de son imagination. L’imagination que je lui ai construite. Elle s’est imaginée aimer d’un homme. Un autre homme que son frère. Elle le désirait terriblement que son désarroi fût fatal.

Je l’ai entendue. Je l’ai sentie. Ce n’était pas un claquement d’une vague contre la coque. Ce n’était pas une brûlure contre ma peau. Ce que j’ai entendu, ce que j’ai senti. Mon livre tomba au sol. Mon corps devint raide ne parvenant plus à marcher. Je sentais ma sœur se perdre. Je sentais ma sœur mourir.

Elle a osé. Elle a osé me faire cela ; à moi. Elle s’est jetée à la mer pour apaiser ses souffrances provoquant les miennes. Ophélia a chuté du pont perdant ainsi toute vie humaine. Je perdais ma poupée.

Avec toute la vitesse du monde, je me précipitai sur le pont. Le jour pouvait se montrer, je m’en moquais. Je devais me rendre vers elle. Je devais la secourir. Ma petite vie précieuse se noyait.

Elle était là, sur le pont dans les bras de cet homme. Un membre de ma race ; Meallán P. Drysdale . Je n’arrivais plus à marcher la voyant dans cette posture. Elle dormait. Sa belle tenue de princesse et ces cheveux d’ange complètement tremper par l’eau salée. Sa belle peau de pêche souillée par une absence. Sa poitrine ne bougeait plus. Elle ne respirait pas. Elle ne dormait pas…

« OPHÉLIA !!! »

Je poussai Meallán sans attendre pour reprendre ma petite poupée dans mes bras. Je la berçais laissant les larmes rougeâtres glisser sur ma peau blanche. Elle aime bien que je la berce avant qu’elle s’endorme. Une petite chanson, peut-être. Elle adore cette comptine ou une histoire. Oui ! Elle adore les histoires. Celle du vilain petit canard. Une de ces préférés. Oui, mon trésor. Tu adores quand je fais la voix du vilain petit canard.
Elle ne l’écoutera pas. Elle ne pourra plus m’écouter. Il faut qu’elle se réveille. Elle n’a pas le droit de me laisser seul. Je ne peux pas rester seul. Pas sans elle. Que vais-je faire sans elle ? Je vais errer sur cette maudite Terre pour l’éternité sans elle ? Non, elle ne doit pas me laisser seul. J’ai besoin d’elle. Ma petite poupée, j’ai besoin de toi !

Du sang. Je sentais son sang…

Elle saignait…

Son cou saignait...

Meallán…

Je me tourna et m’empara de lui. A-t-il prit cette initiative ??? Venait-il de commettre l’irréparable ? Il n’aurait pas dû agir de la sorte envers ma sœur
:
« COMMENT AVEZ-VOUS OSÉ ? SAVEZ-VOUS CE QUE VOUS VENEZ DE FAIRE ??? »

« Je lui ai sauvé de la mort. Je n’avais guère le choix. Je ne crois pas que cette jeune fille méritait d’en finir avec la vie. Je l’ai fais, mais vous allez prendre la relève… »

J’aurais dû être sur ce pont. J’aurais dû la sauver. Non, j’ai été lâche en restant isolé dans ma cabine. Ce fut un inconnu qui l’a transformé, qui a prit soin d’elle. Il est devenu son maître, alors que je ne saurais que son frère protecteur. Je ne pu le croire et je ne voulais pas le croire. Elle ne le saura jamais. La honte serait pour moi une telle blessure. J’ai pris les responsabilités…me débarrassant de la responsable de cette tragédie.
Une tragédie qui a entrainé un tout autre avenir à ma princesse. Un avenir que je ne lui souhaitais guère. Une vie sous les lueurs de la nuit.

L’Amérique fut sa nouvelle demeure. Je découvrais avec elle un tout autre monde et je lui enseignais le nôtre ; celui des vampires. Ce ne fut pas facile. Étant jeune et débutant, sa faim est quasi constante m’obligeant à chasser plusieurs repas par semaine. Je tentais de lui apprendre les différentes techniques, plus subtiles les uns des autres. Elle comprit avec les temps évitant les problèmes et les doutes avec les mortels. À tous les soirs, dans un village différents, nous nous amusions à sélectionner nos victimes. Elle parvenait à ces fins ne cessant de m’impressionnez. Nous avions mêmes notre style. Avec ses talents de comédienne et ma rapidité ; nos soirées étaient des plus délicieuses.
Malheureusement, ce monde est devenu de plus en plus ennuyant. Le plaisir de la chasse n’était plus. Nous nous cachions plus. Ce n’est plus nécessaire. Les mortels nous reconnaissent en tant que race. Nous sommes plus effrayant, ni répugnant. Certains mêmes nous vénères et nous idolâtres. Qu’est-ce que ce monde est devenu ?

Les longues robes ont raccourcis. Les tenues distinguées sont devenues osées. La femme est devenue égale à l’homme réclamant des droits et le respect. J’en suis fort heureux, mais doivent-elles être aussi aguichante pour avoir de l’attention ? Nous devions nous battre, les hommes pour attirer leur regard. Aujourd’hui, ce sont elles qui se dénudent pour avoir notre attention. La galanterie, les compliments, les attentions romantiques ne sont plus à la mode. Le mariage n’est plus un pré requis pour obtenir les faveurs d’une femme. Pas besoin d’amour non plus. Le mot de l’heure : Sexe. Tout découle de ce mot. Ce n’est que cela qui habite les mortels. Alors, pourquoi ne pas en profiter… ?

Bien sûr, c’est plaisant, mais ayant encore mes valeurs ancestrales, je ne peux imaginer vivre mon éternité de cette manière. Je ne veux pas croire que je vais laisser ma princesse vivre selon ces principes et lois mortels. Je semble sourire et m’amuser, mais non. Je vois ce qui se passe et je n’aime guère. Je ne veux pas laisser Ophélia dans cette existence merdique.

Je garde ce souhait de combler de bonheur ma poupée. Je veux la voir heureuse. Retrouver cette joie sur son visage. Tenter de lui faire voir le monde sous une autre vision. Le sacrifice pour moi n’est pas. Je cède mon existence pour elle. Quand je vois ma poupée s’amuser, je me dis que j’ai au moins fait quelque chose de bien dans ma vie.
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMer 6 Jan - 7:35

Terminé !
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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMer 6 Jan - 16:51


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MessageSujet: Re: Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%)   Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) I_icon_minitimeMer 6 Jan - 17:36


Welcoome !
« Moi c'est Eve. T'inquiète, je n'ai ni crocs ni griffes, mais je saurais t'indiquer ce qui manque à ta validation. »


Tout d'abord, laisse moi de souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood!

Maintenant que ta fiche est finie, je vais pouvoir la modérer.



Pas de mauvaise surprise, une jolie fiche bien développée, il n'y manque rien, bref, pas grand chose à dire !

Jared S. Wilcott -Everything for you- (100%) K2n03n
Tu es donc validé !
Yeah ! Tu peux commencer à jouer !

Avant de te jeter à corps perdu dans le rpg - comme tu ne manqueras pas de le faire, hein ? - je vais quand même te donner quelques conseils et indications. La première chose est de remplir complètement et correctement ton profil, y compris la feuille de personnage. C'est peu de choses, mais très utile pour ceux qui n'ont pas le temps d'aller lire ta fiche. Ensuite, je te dirais d'aller créer ta feuille de relations & ta feuille de rp. La première aidera ton perso à mieux s'intégrer parmi tous les autres habitant déjà la nouvelle orléans. Et puis les liens tordus présagent souvent de bons topics ! D'ailleurs, tes topics devront être recensés dans ta feuille de roleplays. ça aide tout le monde, toi comme les autres, ceux qui voudront t'en demander un notamment...
Après, il ne te reste plus qu'à jouer ! Pour pimenter le jeu, n'hésite pas à donner ou relever des défis. Cela peut être vraiment très amusant, crois moi ! Et en parlant d'amusements, la partie discussions t'est grande ouverte. Ne te prive surtout pas de flooder !



Je pense t'avoir tout dit...
Envoie moi un MP si besoin ;)

Et surtout éclate toi sur True Blood !
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