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 Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !

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Adam Cartwright
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Adam Cartwright


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© Credits : Acide Edulcoré
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Gouttes de: Elixir de la Lune
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Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! Empty
MessageSujet: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMer 17 Mar - 16:30


les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »



prénom(s).Adam
nom(s). Cartwright
âge. Plus de deux millénaires, mais quand les siècles se confondent, les années n'ont pas plus d'importance qu'une seconde. En apparence l'enveloppe charnelle de Adam à vingt années, bien qu'il en paraisse plutôt ving-cinq.
date et lieu de naissance. -107 avant JC, Athènes, Grèce.
race. Vampire conservateur
métier. Plus riche que Crésus, bien que né esclave, Adam n'est dessinateur et photographe que pour son plaisir.




l'Existence est fragile
« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »



le roleplay.

La mémoire est une bien capricieuse muse. Comme tout ce qui est invisible à nos sens et du domaine de la psyché. Le corps oublie. Les sentiments, les aléas du temps et des températures. Même les châtiments. Seules les cicatrices racontent...si on sait les lire.
Mais l'esprit pernicieux, lui jamais n'oublie. Bien après que le dernier battement de coeur ai résonné de façon désespérante. Alors que le dernier souffle de vie s'échappe du corps agonisant...Que la chaleur le quitte, figeant les membres et les pupilles recouverte du voile de la mort. N'y a-t-il pas plus belle mariée ?

Je suis vampire depuis plus de deux milles années. Je porte en moi l'histoire de civilisations, de grands personnages historiques, de milliers d'âmes...J'ai été tant de choses que parfois mes différentes vie semblent se fondre l'une en l'autre, en une tragédie grotesque si semblable à celles de ce fin dramaturge qu'était Molière. Pourtant je n'ai rien oublié...oh non...les souvenirs de ce que je fus me hanteront toujours...comme des spectres me rappelant autant la grandeur que la misère, est-ce la véritablement la condition humaine ? Cela l'était selon Pascal. Un brave homme en vérité bien torturé, et qui aurait du penser en silence. Il est dangereux décrire. De donner vie aux mots...C'est pour ça que je ne le ferais pas. L'Histoire se souviendra de moi, comme les âmes damnés qui ont eu l'honneur de croiser mon chemin. Ayant perdue toute humanité depuis ce qui peut être qualifié d'éternité, je ne peux raconter mon histoire qu'à travers un récit spécial. A la fois malsain et vibrant. A l'image de ma puissance incommensurable et de mon pouvoir qui vous entoure jusqu'à vous étouffer, rampe sur votre peau...

Je suis fasciné par la vie. Et surtout par les sentiments. La photographie permet cette analyse, cette autopsie des sentiments et des réactions humaines qui m'obsèdent.
J'ai décidé de ne pas seulement raconter ma longue vie ou plutôt non-vie, mais de la faire revivre. De rejouer ces époques révolues...En la racontant à sept humains. Sept corps, regards, esprits, histoires...comme les sept péchés...et une fois que j'en aurais fini que je me serais imprégné de leur essence, de toutes les images dansants dans leurs yeux, je les tuerais...M'appropriant leur vie, leur énergie...Puis je prendrais une photo, pour qu'ils restent immortels eux aussi...


IRA-La colère- Chapitre I


Petite, tout en finesse, un visage anguleux, de courts cheveux caramels voletant à chacun de ses mouvements. Cette humaine est absolument exquise, de son alléchante odeur naturelle, non gâchée par quelque coûteux et capiteux parfum, a son attitude désinvolte et téméraire. Mais se sont ces yeux qui avant tout m'ont attirés à elle. Car ils sont d'un vert ambré presque doré. Un regard magnifique, qui m'a ramené dans les premiers temps de mon existence. Au premier Adam, premier homme.

-Ma mère avait ces même yeux dont elle a porté le prénom Ambre...une appellation de pierre précieuse pour ce qui n'a jamais été autre qu'un petit cailloux balloté sous les sandales des citoyens, ou sous les pieds nus des esclaves. Je me rappelle d'une femme douce aux longs cheveux châtains. Je n'ai jamais connu mon géniteur. Soit il n'a été qu'un amant de passage, soit il est mort avant ma naissance. Je n'ai jamais su si j'ai été issu d'un viol ou d'une aventure consentante. Voir d'un mariage en bonne et due forme. Ce qui me paraîtrait pourtant fort surprenant. L'époque n'autorisant guère plus que se vautrer aux pieds de leurs maîtres aux esclaves. Nous étions de ceux là. Né esclave...condamné à servir dans l'humiliation et sous les coups. La pauvre femme les priaient ses Dieux dont elle disait qu'eux seuls avaient décidés de nos destins, et que nous devions nous plier à leur volonté. Zeus aurait-il été sourd ? Ou alors trop occupé à affronter une énième colère de Héra face à l'une de ses innombrables infidélités, peut être s'est-il finalement totalement désintéressé des humains. Toujours est-il que nous ne vivions pas dans la demeure de ses employeurs, et donc dans la misère. Je vous passe les détails très chère...

Allongée parmi mes draps de satin je vois des larmes briller dans son regard, le rendre mouvant, plus insaisissable encore. Pourtant elle ne dit rien, et se retient de pleurer, une de ses mains caressant en un mouvement circulaire mon bras posé sur sa taille. Je frôle de mes lèvres sa bouche et reprend mon récit.

-Elle était servante dans une maison noble, s'occupant avec d'autres du ménage de la grande demeure, de la cuisine et de toutes les tâches allant jusqu'à celui de s'occuper des enfants en bas âge ne pouvant bénéficier de l'enseignement d'un précepteur. Pour ma part, ne pouvant être dans ses jupes j'aidais également aux tâches communes. C'est ainsi que j'ai appris à cuisiner notamment...occupation plaisante à laquelle je m'adonne parfois, tant est que je puisse trouver des mets décemment cuisinable. Je m'égare, je m'égare...Voyons Ira pourquoi ne m'avez vous pas repris...

-Vous étiez plongé dans vos souvenirs, hors d'atteintes...

Je lui souris et plante un baiser sur sa main fine, puis passant tout ce qui n'est pas indispensable je reprenais.

-Voyez vous il était de coutume alors que les serviteurs se fasse corriger à la place de leurs jeunes maîtres. Il en fut ainsi pour moi. Je me faisais battre à la place de Ciryl. Fils unique de la maison dans laquelle nous servions. Il a toujours été frêle et maladif. Se plaignant sans cesse de maux dont je soupçonne la majorité d'avoir été imaginaires. Ses parents et précepteurs, craignant de le rendre encore plus faible, ils utilisaient mon propre corps comme représailles. Ces longues cicatrices qui couvrent mon dos...oui celles ci que tu effleurent timidement. Ce sont des fouets qui me les ont causés...Non ne crie pas. Etouffe ta peur contre ma peau...Nous avons grandit ensemble, lui toujours aussi maladif, alors que je devenais un jeune homme fort, musclé et débrouillard. Endurcie par la vie que nous menions, je refusais cependant de courber l'échine.

Ira belle Ira, Ferme donc tes beaux yeux, car pour toi l'histoire se finit ici...

Elle gémit de plaisir alors que je glisse ma bouche avide dans son cou si sensible et même lorsque je plante mes crocs dans sa chair, ce sont des soupirs de désir qui s'échappent de ses lèvres. J'aspire sa vie, lentement, inexorablement...La torpeur de la mort l'enveloppe, la privant de la possibilité de réagir...bientôt elle aura froid, elle aura peur...mais il sera trop tard. Je délaisse le corps à présent aussi tiède que je le suis, me glissant hors du lit. Seul son regard me suit, tu n'as compris que trop tard, jouet de mes caprices...

Je prends tout mon temps pour régler mon appareil, méticuleux et perfectionniste. Je ne ferais qu'une photo. Une unique d'Ira à qui j'ai volé l'essence en un baiser immortel...


SUPERBIA-L'orgueil- Chapitre II

Pour illustrer la superbia, l'orgueil violent des hommes puissants il me fallait un homme...j'ai parcouru les rues de Saint Louis, sous la brise aux milles senteurs de cette cité des péchés...Serait-ce le lieu même de la déchéance de l'être humain suite au péché originel ? Eve me le dira tu ?
Je trouvais mon second objet d'art dans un bar d'époque, décoré à la mode d'un dix septième siècle que j'ai trouvé affriolant et superficiel. Époque des masques et d'une hypocrisie au goût de secrets et de trahisons...Jeune mais déjà leader d'une bande composés d'autres humains de son âge, femelles et mâles mélangés. Tiens cela me rappelle quelques souvenirs d'orgies...Affalé au milieu d'une banquette il est entouré de sa cour...les lumières tamisés, font naître des ombres rougeoyantes sur son visage qu'il veut dur, mais qui est encore enfantin. C'est lui que je veux...Je me concentre sur lui uniquement, et mon regard semblable à de l'acier en fusion emprisonne le sien...Débat toi petit humain, j'adore ça...Mais il est faible, si faible que c'en est presque décevant. Personne ne peut me résister. J'entrevois alors sa plus grande peur, et aussi son plus grand désir...
Je lèche mes lèvres d'un air carnassier. J'aurais bientôt, très bientôt mon deuxième pantin...

Plus tard repue de nos deux corps en une lutte enfiévré et violente, nous gisions tout deux emmêlés, et je repris le court de mon histoire, le forçant au silence par ma simple volonté. Qui alliée à ma nature de vampire m'offre maintes possibilités...

-J'ai toujours été d'une fierté orgueilleuse bien peu adapté à ma condition. Je me savais fort et me révoltais contre l'humiliation servile constante qu'était ma vie. Il m'était déjà arrivé de faire couler le sang, et les nobles prenant peur me vendirent. A un marchand d'esclave...Je devins violent et lunatique. Comment il me trouva, pourquoi il me choisit ? Comme je n'ai pas les réponses à ses agaçantes et futile questions. Nous dirons que c'est mon corps de rêve et mon tempérament de fauve écorché qui l'attirèrent. Ou peut être était-ce mon sang ? Mirdynn a toujours été un être profondément singulier. Croyant et voyant des choses qu'il est impossible de distinguer ou seulement imaginer...Il disait maîtriser les éléments et même les mondes...et quand son regard d'un bleu si semblable à un lac glacé me fixait sans me voir, cela invariablement me provoquait des frissons désagréables. Car je sentais qu'il n'était pas totalement des notre...Et je ne parle pas du fait qu'il était un vampire. Car bien après ma transformation cette sensation persista. Il vivait dans un autre monde. Un monde ou lui seul pouvait s'échapper. Il vint me voir plusieurs fois au marché. Passant et repassant sous mon regard agressif. Sans s'émouvoir, avec toujours cet étrange sourire qui ne présageait rien de bon.

Distraitement je glisse ma main le long du torse de mon amant, cherchant à me remémorer comment était-il...

-Il m'acheta. Et bien que je lui crachais alors à la figure il se contenta de me traîner à sa suite, sans aucun effort malgré que je mette toute mon énergie et ma force combiné à lui résister. Et pour la première fois il s'immisça dans ma tête, envahissant mon esprit, et projetant sa voix au sein de mon seul refuge. Brisant peu à peu ma volonté. Il en fut ainsi pendant tout le voyage. Il me tint sous son emprise psychique jusqu'à ce que nous atteignîmes l'Irlande.
Plaines immenses, ondoyantes, mers vertes...Il me libéra enfin de sa pernicieuse emprise, trop occupé à savourer ses retrouvailles avec sa terre. J'atteignais alors ma vingtième année. Et j'étais l'esclave d'un fou qui parlait aux arbres et à la terre, les mains plongés dans ses entrailles argileuses. Il sifflait comme les oiseaux, et semblait capable de reproduire n'importe quel cri animal. Plus bête que homme...Je ne sais pourquoi mais il ne m'a jamais mordu pour se nourrir de mon sang. Il m'apprit le nom de chaque élément, des Dieux de cette terres, des cultes, traditions, coutumes...nous voyagions de nuit, traversant les paysages désertiques au rythme de nos foulées.
Et parfois à celles de chevaux sauvages que nous montions à cru sans aucun harnachement. Les bêtes l'écoutaient en tout, et j'aurais pu l'éviscérer que ma monture n'aurait pas changé de chemin.
Ses voyages infinies au lieu de m'apaiser me rendirent colérique et nerveux. J'étais à fleur de peau, m'épuisant à force d'être à l'aguet du moindre danger, et pourtant nous ne nous fîmes pas attaquer par des Pictes.
Tu me crois fou n'est ce pas ? Malade et vicieux...mais mon histoire t'obsède, ma voix est comme une caresse frissonnante. Peu importe mes mots, même les plus malsains ne t'atteigne pas, tant que je continuer...à parler...Sois content, tu entendras ma voix pour l'éternité !

Je riais, un bruit de gorge, rauque, presque un grognement animal, mais qui je sais a son effet...
Sur la photo on aurait dit qu'il rêvait, le regard au plafond, dans une position de détente. Tout est une question de soumission et de domination.

ACEDIA-La Paresse- Chapitre III

La paresse, langoureuse caresse offerte sans retour...elle appelle à la luxure, aux immenses lits recouverts de lourdes fourrures, et entourés d'opulentes tentures. Parfums capiteux, corsets généreusement remplis, robes ballons, et coiffures extravagantes...Pour la peindre, il me faut une femme. Car c'est elles qui rendent les hommes capricieux et paresseux. Car elles sont femmes, mères, et soeurs...A la Nouvelle-Orléans, trouver une catin est une de ces choses qui se fait comme rentrer dans une boite huppé, ou demander une bière. C'est dans l'air du temps, imprégné dans les murs depuis tant et tant d'années...L'air frais de la nuit a ce quelque chose au goût d'épice propre à la Nouvelle-Orléans. Tout mes sens enregistrent la saveur, mais sur ma langue tout ce qui fait frémir mon sens de l'odorat est fade car seul le sang peut contenter mes goûts d'esthète. Et ce soir j'en ai soif, mais habité par ce péché qu'est la paresse, je ne compte certainement pas à avoir à mener une cour dans les règles de l'art, pour ma victime de ce soir. Malgré tout, elle doit être spéciale.
Et je sais ou aller pour trouver mon esclave de ce soir. Le Bloody Slave combine la possibilité de profiter de corps superbes, avec celle d'obtenir leur sang, même si cela n'est guère officiel...
Quelques minutes plus tard, je ressors, avec une femme d'une longueur ondoyante, à la chevelure d'un roux lumineux. Ses yeux son verts, et sa main fine est posée sur mon bras recouvert de cuir. Elle est jeune...et certainement nouvelle dans le métier, mais elle se montre jusque là très digne, et sa beauté est exquise, et me ramène dans les premiers temps de mon inhumanité.
Elle a tout des jeunes vierges irlandaises prêtes à tout pour avoir l'amour et les faveurs de leurs dieux...Ah quel temps !

-Un soir il m'a entraîné dans ce lieu saint qu'est Stonehenge. Je ressentais les énergies qui y circulent, sans les comprendre. Je le suivais quelques pas plus loin, tout mon esprit, comprimé par l'intensité du lieu, comme si sous la terre d'immenses tambours étaient battus avec force. Alors que j'effleurais un dolmen, la pierre aiguisée, coupa la peau fine de mon doigt, et quelques gouttes de sang coulèrent sur la pierre effilée. Je grimaçais mais ne dit rien alors qu'il murmurait avec un sourire que je ne comprenais pas que c'était le prix du sang. Que ce lieu demandait à toute personne y entrant ce don de soi, l'ambroisie des dieux.

Au milieu du cercle, dans l'herbe douce un corps. Une femme Picte sans aucun doute. Ses cheveux roux, sont comme un feu dans l'herbe, un fleuve brûlant...ses paupières sont baissés et son corps alangui est inconscient. Qu'a-t-il fait, tu as une idée toi ? Non bien sur que nom..continue donc ce que tu sais faire de mieux...C'est ainsi que j'ai rencontré Rachelle. Non ce n'est pas ma femme, enfin si quelque part elle l'a été dans quelques vies, mais elle ne l'est plus. C'est à la fois ma soeur, mon amante, mon seul alter ego. Nous sommes les deux opposés, le tout et le rien. l'ombre et la lumière, l'amour et la haine...C'est la mort et le sang qui nous a réunis, dans la violence et la passion destructrice qui nous caractérise. Elle était là, pieds nus, offerte à la lune, au cercle de pierre...fasciné par sa silhouette, par l'ambiance du lieu je ne fis rien. Qu'aurais-je pu faire...


A partir de cet instant j'oubliais totalement la catin, que je bannissais de mon esprit, alors que mon corps continuait de jouer du sien. Ses désirs et ses peurs, s'entrelaçaient sous mon regard indifférent. Je revis avec une clarté toujours aussi forte cette scène qui a marqué le commencement de toute ma non vie. Mirdyn m'a demandé de bien vouloir la tenir, de ne surtout pas la lâcher. Et j'ai obéis, toujours sous cette emprise que je haïssais encore plus que ma faiblesse. Mais en cet instant, seule la douceur et la fragilité de cette femme me touchait. Il la mordit, et je dus inonder de mes hurlements la plaine alors que je la sentais mourir sous mes doigts. Il ne lui a pas laissé une chance de choix. Il avait depuis très longtemps décidé que l'on serait tout deux les acteurs de la comédie-tragédie de l'histoire qu'il voyait se dérouler dans cet autre monde. Il disait que l'histoire était déjà écrite, et qu'il n'était là que pour que le futur ne l'oublie pas.

-Je crois qu'il m'a intentionnellement embrumé l'esprit, pour que je ne voie pas ce qu'il fit ensuite. Il était vieux, et puissant. Il n'avait pas besoin de dormir tout le jour, et peu avant l'aube il me transforma aussi. Mon esprit ne voyait qu'une chose, les deux tombes fraîchement creusés sous le dolmen. Comment cela se pouvait-il ? Je n'en avais aucune idée, mais cela me perturbait plus que tout. Et détourna mon attention de Mirdynn. Qui en profita pour planter ses crocs dans mon cou, me rappelant à la fois la brûlure des coups de fouet, et celle des fers chauffés à blanc pour cautériser les blessures. Il dut me porter dans la deuxième tombe, car c'est là que je me réveillais.

La terre sentait l'humidité, le moisi, elle m'entourait, s'infiltrant sous mes vêtements, et atrophiant mes sens. Tout les sons étaient étouffés comme presque inexistants, déformés. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. La panique aurait du me submerger, mais je ne ressentais qu'un agacement indifférent. Je creusais avec un excédent d'énergie et finit par rencontrer de la chair. Une peau ou ne battait aucun pouls, froide, et tâchée par la terre. Un cadavre. Pourtant je le tirais vers moi, caressant les doux cheveux emmêlés. Ses ongles me griffèrent alors qu'elle reprenait vie à son tour.
Je ne voyais rien, mais je sentais que c'était elle...Nous rampâmes jusqu'à une grotte aménagée à côté de nos tombes et là enfin pûmes ouvrir les yeux. On se débarrassa sommairement de la terre et des débris qui se mêlaient étroitement à nos corps, on se griffa, on échangea même des coups involontairement tant nos nouveaux corps avaient des réactions décuplées.

Ma gorge me brulait tant j'étais déshydratée, et une énergie incroyable courrait dans tout mes muscles. Rachelle fixa sur moi son regard gris perle, habité par de multiples sentiments, dont le désir...

Nous ne savions ni ce qu'on était, ni ce qu'on voulait, mais on le trouva avec cet instinct dévorant qu'on les nouveaux vampires. Je voulais son corps, son sang...

Notre première priorité aurait du être de sortir de là, de retrouver l'air libre, puis de chercher à nous nourrir, mais on n'a jamais rien fait selon la logique naturelle, et notre relation a toujours été le reflet de cette première étreinte. Je parcourais son corps de baisers...


Je joignis le geste à la parole et fit de même sur celui de la jeune femme que j'avais achetée pour la nuit, et l'éternité. Puis je dominais son corps frêle du mien, reprenant nos ébats avec une fièvre brutale...

Mais ce n'était pas son corps à qui je faisais l'amour comme une bête, c'était à celui de nos premiers instants de vampires. Dans une sordide caverne sous la terre gorgée de magie et de croyances de Stonehenge. Rachelle...ma soeur de sang.

Nous sommes restés enlacés un moment éreintés, recouvert d'une fine pellicule de sueur pour sa part, et je repris encore une fois mon histoire.

-Nous finîmes par nous sortir de là, déplaçant des quantités astronomiques de terre, et nous hissant sur l'herbe teintée de rosée avec une force brut, que nous étions loin de posséder avant.
Mirdynn nous attendait et nous offrit à chacun une main, son étrange sourire au coin des lèvres. Je grognais comme ces loups acculés sentant approcher le fer de la lance. Je dédaignais sa main, et m'éloignais de lui. Je ne voulais plus qu'il me touche, je ne supportais pas son regard narquois. Il irradiait d'une puissance qui à présent ne me heurtait plus. Nous lui fîmes face, les deux infant et le sire. Il était enfoncé dans les ténèbres, semblant être habillé d'ombres, alors que nous étions baignés de la lumière de la lune. On étaient magnifiques, arrogants, tout juste extirpés des entrailles de cette terre nourrie de sang...

Les jours passèrent. Nous quittâmes Stonehenge...


Que signifient donc ces grands yeux effarés...non ne secoue pas ta tête ainsi...cela n'a rien d'incroyable...pas plus que le fait d'abandonner son enfant...Un petit cri s'échappe de ses lèvres. Depuis un moment déjà je la terrorise, mais ce n'est que maintenant qu'elle s'autorise à hurler de peur en entendant les mots qui la torturent. Ceux qui sont inscrit dans sa chair et son sang...

Ses cheveux cascadent dans le vide, sa bouche pulpeuse est entrouverte sur ses dents blanches...l'on distingue sa poitrine, puis son pied, plié contre elle, le long de son corps...

LUXURIA-La Luxure- Chapitre IV

Assis au bord d'un quai, balançant paresseusement mes jambes dans le vide, je réfléchis au prochain candidat de mon amusant jeu de sept familles. Ce chapitre là est essentiellement centré sur Rachelle. Comment puis-je le rejouer sans elle ? A que ses sarcasmes et ses manières enjôleuses me manquent parfois ! Je ne peux prendre une autre femme lui ressemblant. Trop facile, trop fade. Non il faut quelque chose qui ai l'essence même de cette époque de notre vie. C'est un dilemme excitant...La garce ce serait surement moqué de moi. Et croyez moi elle est bien la seule. Je suis tolérant, mais cela ne va pas jusqu'à critiquer ma magnificence...Voyons quelle marionnette saura se plier à tout mes caprices, sans briser l'un de ses fils ? Je balaie le coin du regard, paupières à demi-fermés, triant sans effort toutes les effluves me parvenant. Je sais ce qu'il me faut ! Un esprit qui n'a jamais été manipulé, qui voit et pas seulement avec ses yeux...Quelqu'un qui revivra avec moi...
Je m'applaudirais presque. Que Machiavel se retourne donc dans sa tombe personnellement je préfère le confort d'un caveau, c'est long et franchement peu crédible de s'extraire d'une tombe au crépuscule. Non ce n'est pas classe ou trop cool comme disent les jeunes d'aujourd'hui. C'est risible et inutile, de la classe que diable !

J'appellais ma proie à moi dès lors que je l'eut choisit. Il me fallait faire vite à cette heure relativement jeune de la nuit, cette manoeuvre est délicate. Je fermais les yeux et étendant une infime partie de mo pouvoir dans sa direction je l'attirais à moi. Elle ne tarda pas, n'ayant absolument aucune des défenses nécessaires. Pas même une ridicule croix...La douce enfant fixa sur moi ses grand yeux vides, et je caressais ses pommettes rondes avant de la prendre dans mes bras. Ce soir une enfant mourrait, et ce serait deux adultes dévasté et bien d'autres conflits et angoisses qui naîtraient...Je la calais soigneusement contre mon épaule, l'enveloppant de mon blouson de cuir. Puis je courrais arrivant en quelques minutes à peine à mon domicile. Qui n'est ni un cimetière, ni un manoir et encore moins une maison abandonnée. Décidément, plus les temps avancent, plus l'imagination recule. C'est fort dommage d'ailleurs.
Pour votre gouverne, peuple d'imbéciles, je loge dans un appartement. Dans l'un des quartiers les plus récents même. Tout de chrome et de froide technologie. Ne croyez pas que tout les vampires tiennent à manger des rats dans une demeure délabrée et moisie. Ce n'est pas parce que j'ai traversé des époques que vous considérez comme primitives, que je devrais vivre comme un animal. Un peu de jugeote ne vous ferait pas de mal. Toujours est-il qu'une fois assuré que nous étions seuls, je relâchais mon emprise sur la petite fille. Je ne suis pas plus paranoïaque qu'il ne le faut, mais je préfère toujours vérifier. Les vampires ont la fâcheuse tendance de ne pas s'annoncer et d'attendre leur hôtes au sein même de leur demeure. Certains d'entre nous croient pouvoir se passer de politesse, grotesque.

Je préparais un chocolat chaud pour la petite le temps qu'elle reprenne ses esprits, puis m'allongeant sur l'épais tapis pendant qu'elle le sirotait je repris mon récit. Elle ne penserait pas même à s'enfuir. Pour elle j'étais tout autre...Je n'ai jamais réussit ce tour sur moi, mais Mirdynn l'a fait et c'est de lui que je tiens cette faculté. Un dérivé de l'hypnose qui touche l'illusion. Elle doit voir son père à ma place. Ce qui avouez le est plutôt amusant...Elle se laissera compter une histoire sans mot dire...
Ses boucles brunes sont très mignonnes, comme sa petite robe et son manteau choisit avec goût. Dommage qu'elle doive disparaître.

Ou en étais-je ? Ah oui, notre départ du cercle de dolmens et de sa magie alimenté j'en suis certain par le sang et la foi fanatique.

-Je vais te raconter une histoire mon ange.

-Une histoire de fées ?

-Non pas une histoire de fées, une histoire de Dieux ! Myrdinn notre sire nous emmena avant le jour dans un village reculé, enfoncé dans la forêt. Dun Ablach. Sais tu ce que cela signifie ? Non bien sur que non...Cela veut dire la cité de l'éternité. N'est ce pas magnifique ? Oui comme toi bouton de rose...Tu le seras aussi tout à l'heure. Ce fou de Myrdinn avait surement tout préparé, choisit et calculé l'endroit exacte qu'il nous fallait. Deux nouveaux vampires sont instables, dirigés par leurs sens et leurs sentiments, a la moindre contrariété leur pouvoir se déverse et se fait dévastateur. Un peu comme quand tu veux absolument quelque chose, tu cries le plus fort que tu peux, tu tapes des pieds, te roules par terre, pour forcer tes parents à céder. Eh bien vois tu tout cela est fatiguant et déplaisant. C'est le but de la manoeuvre. Après tout. Nous fûmes traités mieux qu'un roi et une reine. En vérité ils nous vénérèrent comme des Dieux. Ils nous offrirent tout ce qu'ils avaient de plus précieux, étoffes, bijoux, artisanat...Les mères nous suppliaient d'embrasser le front de leurs enfants pour qu'ils soient bénis des Dieux. Quelle ironie...Je ne saurais dire si j'ai un jour vraiment eu la foi mais eux l'avaient. Nous firent d'une grotte immense abritant un lac souterrain notre demeure, prétextant que la journée nos âmes divines s'échappaient de nos corps mortels pour rejoindre les cieux. Notre précaution pour ne pas être dérangé ne les rendit que plus fervents à nous servir. Et persuadés que nous avions besoin de nous nourrir dès notre retour, ils nous offraient de gracieux sacrifices...Qui refuseraient ce genre de cadeaux ? De jeunes filles et garçons tous vierges, persuadés de rentrer au service de divinités invisibles mais plus puissantes que tout en s'offrant. Un quotidien fort luxueux et d'une paresse savoureuse. Nous nous occupions de quelques raids qui agrandirent et firent du petit village une véritable ville. Notre sire n'apparaissait que par courtes entrevues, nous laissant découvrir le pouvoir que l'on avait sur toutes ses vies...Nous vécûmes pratiquement un siècle parmi eux. Puis on s'en laissa. Ayant en ce temps déjà assez d'emprise pour se permettre de goûter à d'autres civilisations plus étendues...
Et tu sais ce que l'on fit ? On les brûla vivants. Tous. Vieillards aux peaux flasques, maris aux mains calleuses de travail, femmes courbés par le poix des tâches, et les enfants qui courraient autour de nous...Et leurs cris, leurs odeurs et leurs corps ne firent plus qu'un dans l'immense brasier de Dun Ablach. Veux tu savoir ce que cela fait de brûler ? De mourir ? Viens je vais te le faire vivre...


Elle ne peut détacher ses yeux des miens et me suis aveuglément, petite poupée que le sort à mis sur mon chemin...Elle paraît se noyer dans l'immensité de satin et c'est presque avec douceur que je la mords.

C'est la plus belle de mes créations ! Figée dans la délicatesse fragile et fascinante de l'enfance...

AVARITIA-L'Avarice- Chapitre V

-Le péché d'avarice pourrait se résumer par une citation. « On ne mord pas la main qui nous nourrit » Parricide. Le meurtre du père. Amen, qu'il brûle en enfer pour le reste de l'éternité, et qu'elle soit longue ! L'avarice c'est l'égoïsme, la cruauté mesquine, qui nous fait privilégier notre bonheur en écrasant les autres. Et pardonnez moi l'expression, mais quel pied c'est ! Ne vous empourprez pas ma dame de mon langage ! Chut, taisez vous, vous étiez si parfaite jusqu'à l'instant. Figée dans l'incompréhension et la peur. Vide de réactions, et de sentiments. Restez donc un légume et nous nous entendrons d'une façon fort agréable. Vous ne voulez pas me déplaire n'est ce pas ? O non vous ne le voulez pas, cela serait fort déplaisant croyez moi. Vous êtes une brave femme. Des plus exemplaires d'ailleurs. Mariée, mère de plusieurs enfants, salariée. Vous portez à la fois la culotte, le poix des tâches et celui du travail. Chapeau, ma mère de son temps était bien plus défraîchie que vous. Voilà que vous vous offusquez, mais dites donc, vous êtes sensible !

La femme d'un âge mûr, encore jeune mais plus éclatante s'agitait sur le fauteuil que je lui avais gracieusement offert. Quel ennui dérisoire s'il faut que j'offre du sex à toutes mes proies pour obtenir de l'attention. Je la prive le plus subtilement possible d'une partie de sa liberté d'actions, sans qu'elle s'en rende compte, elle oublie. Ses devoirs de maîtresse de maison, de mère, de femme...C'est mieux. Je n'aime guère que l'on m'interrompe, et surtout pas lorsque l'on sent le talc et le poireaux. Je vous l'accorde dis comme ça ça paraît détestable. Mais c'est supportable. Et puis je ne la garderais guère plus de temps qu'il n'en faut, je ne suis pas d'humeur à jouer ce soir.

-Après l'Irlande ce fut ce que l'on appelle aujourd'hui l'Amérique, alors terre fragmentée en différents peuples, tribus qui s'affrontaient régulièrement en des luttes de territoires. Nous
détonions parmi ces géants blonds aux traits carrés. Malgré tout il y a une chose une seule que les vikings respectent par dessus tout. Le guerrier. Nous démontrâmes rapidement notre force et notre cruauté pendant les combats et ils nous acceptèrent parmi eux sans plus de questions. Nous avions fait d'une grotte profonde notre refuge, ne désirant pas que les redoutables bêtes de combat qu'étaient nos nouveaux compagnons, découvre nos fragiles enveloppes durant la journée. Je protégeais d'ailleurs férocement Rachelle des convoitises des guerriers, qu'elle s'amusait à provoquer bien sûr. Nous vivions comme des bêtes, entre les raids, les chasses et nos étreintes féroces sur les peaux de bête recouvrant la pierre. Trop d'énergie et pas assez à faire pour ça. Chaque nouvelle bataille amenait son lot de dangers, de pertes, et de nouveaux jeux. Nous étions en lutte constante, notre sire et moi. Je voulais le tuer, et nourrissait ma haine pour lui à chaque instant, priant pour qu'un instant elle détourne les yeux que je puisse le tuer. Et je ne me préoccupais pas du tout de savoir que les barbares pourraient s'en émouvoir. Mais Rachelle me convainquit d'attendre, encore un peu, que l'on soit plus fort...J'étais jeune et fougueux, d'une violence coléreuse, et lui si placide, toujours si calme, se contentant d'arrêter mes élans meurtriers, d'un mouvement dans l'air qui m'emprisonnait. Nous partîmes après une dizaine d'années, et nous parcourûmes ensuite ce qui est à présent l'Amérique centrale, puis sud. Les incas et les mayas, étaient des êtres d'une prestance rare ! Il suffit de contempler toutes leurs créations. Nous nous plaisions dans l'immense forêt vivante qui offrait une pénombre constante. Au milieu d'elle, comme des fourmilières, s'élevaient quelques villages, de pierres et de boues. Malgré le rudimentaire de leurs techniques, ils avaient le sens de l'esthétique et des oeuvres de ce temps sont toujours considérés comme magnifiques aujourd'hui. C'est certainement de cette époque que j'ai tiré mon essence artistique. Parmi ce peuple fier et sauvage.

Il y a un jour particulier qu'il faut que je te raconte, vas tu à la messe ? Non certainement n'as tu pas le temps entre deux couches et un biberon...Toujours est-il qu'à cet époque la religion était encore une force très présente, et le peuple guider par de sanguinaires prêtres, croyaient fermement qu'un jour leurs Dieux les honoreraient, à force de sacrifices et de prières. Nous nous étions réfugiés dans un des temples grandioses à la naissance du jour, et le crépuscule nous appellant de sa mélodie hypnotique, nous sortîmes de l'ombre pour se glisser dans une flaque de lumière. Nous étions divins, et époustouflants. Je poussais le prêtre d'une pichenette mentale et le regardait avec ravissement, se fracasser sur chacune des six milles six cent soixante douze marches qui composaient l'escalier escarpé. Ses crics et craquements résonnèrent aussi longtemps que mon rire alors que je m'emplissais de la puissance de la nuit, et de celle de la mort. Le peuple nous acclama alors que nous nous jetions sur le jeune homme qui nous était offert. Le sang coula sur la table d'or, inondant ses reliefs et ses arabesques.

Nous nous attaquâmes en suite à la France, Myrdinn se fit passer pour mon jeune père, et Rachelle comme ma servante. On acheta une terre fertile, et je m'amusais grandement à gérer le domaine, avec tout ce que cela impliquait de servants, et serfs. Rachelle se plut grandement des manigances de la cour, et nous décidâmes qu'il était temps pour nous de nous séparer. Nous tuâmes Myrdinn il était vraiment temps. Il ne se débattit même pas. J'utilisais sur lui ce même pouvoir qu'il avait usé sur moi pour réduire ma volonté à néant. Je le contrôlais moins bien, et il aurait pu aisément me contrer, mais Rachelle s'allia a moi et nous mîmes fin à son éternité avec une joie féroce. Je me proclamais nouveau seigneur de nos terres, et je ne fus que plus au centre des palabres à la cour. Rachelle devint courtisane, et je me délectais pendant longtemps de ses frasques, car elle ne pouvait s'empêcher de tuer chaque homme qui l'achetait...Mais elle finit par réussir à contenir ses instincts, et se fit plus discrète, si l'on peut dire cela d'une catin. Je finis de m'ennuyer de la vie de château, et je quittais cette vie seul cette fois ci...


Comme toi ma douce, tu finiras ta vie seule et dans le silence toi qui n'a pas une minute à toi, et encore moins sans bruit...

Je pose mes lèvres sur les siennes en un baiser glacé, bientôt remplacé par le brasier de mes crocs planté dans son coude.

A demi allongée sur la table, ses cheveux éparpillés autour d'elle, elle ressemble à une mystérieuse endormie...Dors et ne te soucie plus de rien...J'essuie une goutte au coin de mes lèvres, et la lèche pensivement.


INVIDIA-L'envie- Chapitre VI

De quoi ai-je envie la maintenant ? Hmm une glace me dirait bien tiens. Une immense glace italienne, nappée d'un coulis de fraise...Pourquoi pas, après tant de temps à ne me nourrir que de sang, il m'arrive d'avoir des envies de délices culinaires. C'est ainsi que j'ai développé un autre de mes talents, l'envie et la jalousie précédant souvent l'action même. Cette partie de mon histoire n'est pas que à moi, une nouvelle fois une personne à fait vraiment partie de ma vie. Et je l'ai voulue cette fois là. Plusieurs siècles après la France, je vécus en Afrique quelques temps, les colonies étant une source d'intérêt non négligeable. J'étais le témoin de l'évolution des siècles et des civilisations, en deux millénaires pratiquement. J'ai encore quelques croquis rapidement esquissés, au bord des routes, des champs d'esclaves et des demeures coloniales magnifiques. C'est quelque chose que je retrouve ici, d'ailleurs, ce charme ancien, empreint des histoires murmurés et des fantômes de tout temps.

Je vous dispense de l'Histoire avec un grand H. Vous connaissez tous par vos manuels aux pages glacées, ce qui s'est passé. Les deux guerres mondiales n'ont de secrets pour personne, avec la télé, les livres, les reportages...Je suis certain que vous pourriez tous me conter la guerre froide, et la chute du mur de Berlin avec tout l'engouement et la force libératrice et destructrice du moment.
C'est là que j'ai rencontré Sergueï, un polonais qui était venu faire ses études à Berlin, il y fut coincé comme tout les autres, mais ne s'en angoissa pas, au contraire, il s'engagea dans différents mouvements visant à saper le blocus, et obtenir la dissolution du rideau de fer.

Sergueï n'est plus là pour vous raconter lui même cette part de mon existence, remarquable pour mon étrange sociabilité et ma tolérance. Vraiment je ne sais quelle drogue il avait dans le sang mais il m'a rendue bien étrange...Sale petit connard, je sens encore ton sang courir dans mes veines.

Il me faut quelqu'un de spécial, pas une personne lui ressemblant, oh non, simplement quelqu'un qui aura cette force extraordinaire, qui mènera un combat acharné contre ma personne, ne cédant qu'au moment de mourir. Le feeling ne me sera d'aucune utilité cette fois ci. Il me faut utiliser ma logique, et mon flair. Je m'éloigne rapidement du centre de la ville qui se réveille et semble onduler sous les courants d'énergies de tout ses habitants qui ont déjà le corps en ébullition. Les odeurs se mêlent, fortes et indissociables. Ce n'est certainement pas là que je trouverais une bête...J'ai envie de siffler un vieil air, une ballade irlandaise que l'on soufflait pour attirer les bêtes lors des chasses. Mais la magie aura-t-elle encore prise ici ? J'en doute, il y a des choses qui ont besoin de la foi.
Au lieu de cela, je me plante à l'orée de la banlieue, là ou les immeubles chics et les vieilles demeures laissent place à des usines désaffectées. J'étends alors mon pouvoir, laissant toutes les barrières, murs et portails du palais de mon esprit s'effacer pour laisser toute ma puissance se déverser...Je les sentis très rapidement, leur force si dissemblable à la mienne, vint à l'encontre de ma personne. Bientôt eux aussi me percevrait. Si je suis un monstre inhumain, ils sont des bêtes, et même pire parfois...J'adore les lycanthropes il sont si originaux si combatifs dans leurs jeux de pouvoir ! J'en veux un...Je sais que je vais exciter tout leurs sens déjà saturés par l'approche de la lune, mais je m'en contrefiche, je ne suis pas encore un ennemi, et je veux simplement un jouet...La lune notre déesse à tous, me fera bien ce cadeau...a moi son fidèle serviteur qui l'a nourrit de tant de vies, depuis la nuit des temps. Je ne manque pas une occasion de l'honorer.

Je rebrousse chemin un sourire aux lèvres. Au moins un me rejoindra. Un dominant. Peut être pas l'alpha mais son second, ou son troisième, un vampire à marqué leur territoire, cela suffit pour leur faire sortir les crocs.
Je me perche sur un tabouret de bar et commande un double whisky. Des exclamations montent d'un peu partout quand un homme typé rugbyman rentre. Grand blond, baraqué, semblable à ces surfeurs de Miama, ne serait-ce son sourire, qui loin d'être éclatant est agressif, malgré sa pose détendue. Il prend tout de même le temps de se jucher à côté de moi avant de cracher avec toute la diplomatie du monde.

-A quoi joues tu, sangsue ?

Un des charmants noms dont on affuble les vampires, il faut dire qu'il nous va bien, nous suçons le sang entre autre, mais rien de visqueux ou de repoussant en nous au contraire. Usant sans vergogne de mon charme vampirique je me penche vers lui et murmure d'une voix rauque.

-A qui dominera l'autre. Veux tu jouer avec moi ?

Je me redresse avant même qu'il ai commencé à grogner, mais je sens son intérêt, il ne peut y résister...Les dominants ont ce besoin irrépressible de protéger les plus faibles et d'éliminer les possibles ennemis. Un combat hiérarchique ne peut être refusé par un lycan. Ils ont un tel sens de la hiérarchie...

Quelques heures plus tard, mon corps autant que le sien, efface les multiples morsures, et autres marques que nous nous sommes imposés. J'adore baiser un loup, ça a une endurance et une brutalité sans pareilles.

Toujours est-il que je réussis enfin à mener à bien ma mission. Il aura fallu que je l'épuise un peu près pour qu'il soit en état de m'écouter. Alors qu'il somnole les paupières à moitié fermés, je commence. Je sais qu'au moindre mouvement suspect il sera aussi alerte que quelques instants auparavant.

-Tu me rappelles un autre de mes amants. Un lycan également. Je l'ai rencontré le soir de la chute du mur de Berlin, je l'ai surpris à y bondir, se transformant en chemin pour atterrir en loup sur le sommet d'un morceau intact. Je le pris en photo, voulant garder cette scène après...Comme toi il se croyait invulnérable, à l'épreuve de tout, et se montrait ainsi aux yeux de tous, croyant que la profondeur de la nuit et ses réflexes, le sauverait des regards des curieux. Toujours est-il que ce ne fut pas le cas. Je te dispense de nos pérégrinations philosophiques et ses débats enflammés; il parla une bonne partie de la nuit, si passionnée, si vivant. Un feu d'énergie pure semblait brûler en lui et m'attirait irrémédiablement. Et ce besoin de contact...il me touchait sans cesse alors qu'il parlait, je crois que ça lui était totalement naturel. Il était le fils de l'alpha, un vieux loup quelque peu tyrannique avec son fils dont il réprouvait les choix sexuels autant que sa vie de militants. Il avait alors quitté la meute, vivant en solitaire, bravant les lois et tout les interdits...Il était fou. S'enrageant de la moindre inégalité, se battent pour la liberté d'un peuple avec lequel il n'avait absolument aucun lien...Mais jamais il n'élevait la voix alors que je le lynchais de mes sarcasmes, et mes sautes d'humeur ne lui inspiraient qu'une envie encore plus grande d'attention. Il était intenable, toujours à quémander quelques caresses, m'entraînant dehors, dans les rues bondés, au milieu de la populace. Mais malgré tout ce fut lui qui pendant ces quelques années me réapprit ce qu'était la vie, dans son essence même, comme se sang corsé qui était le sien. Il croyait pouvoir changer ce monde d'égoïste, il pensait que s'il réussissait à me changer moi alors tout serait possible. Quel illuminé. Bâtard incapable d'assumer la vérité. A mon grand agacement j'appréciais sa présence envahissante, sa joie inébranlable que je tâchais de briser par tout les moyens, et nos luttes incessantes. Je cuisinais pour lui, plein de mépris pour ces conserves et ces surgelés. Mais cette triple buse se fit tuer une journée particulièrement brûlante. En plein après-midi je suppose. Une rixe entre habitants et militaires. Il se prit plusieurs balles dont une dans le cou et une dans le coeur...

Sans m'en rendre compte j'avais enfoncé une main en plein dans la poitrine de mon amant éphémère qui se débattait en me lacérant les bras. Sa chaleur interne m'envahit en une caresse sanguine...Je continuais indifférent à ses hurlements.

[-Il s'est vidé de son sang, et même sa guérison accélérée, n'a rien pu pour le sauver...Comme toi petit loup...Tu ne joueras plus avec les petites filles...

D'un geste je lui ouvre le ventre, et plongeant à l'intérieur de la plaie, je baigne mes lèvres voraces dans ses entrailles dégoulinantes.

Il met si longtemps avant de mourir...bien après que je sois presque ivre d'un excès de sang. Immortalisons cette lutte des souvenirs et de la vie...De dos on ne peut qu'admirer son corps délicieusement musclé, à croquer. Vous voyez le calendrier des dieux du stade, et bien il pourrait en faire partie. Dommage que je sois le seul photographe a avoir ressentit ce potentiel en lui...


GULA-La Gourmandise- Chapitre VII

Mon septième est un défi. Un futur à consommer. Une créature à courtiser...Une fière et farouche italienne qui ne se prive jamais de m'insulter dans sa langue natale, en oubliant que je la comprends et la parle aussi bien qu'elle. Mais cette colère constante, cette fougue c'est ce qui la caractérise. Elle n'a pas la perfection figée trop superficielle qu'ont les femmes vampires. Tout en elle respire la vie, de ses yeux qui me fusillent, aux plis de ses lèvres alors qu'elle m'indique la sortie avec un ton impérieux. Et puis elle a un don pour le moins contrariant, mais également des plus fascinants...elle bloque le mien et même réduit mes capacités vampiriques. Avec elle je suis presque humain. Presque car je ne serais jamais aussi faible ni dénué d'esprit que ces pauvres petits. Mais je ne peux lire sa plus grande peur, ou son plus grand désir...son esprit m'est impénétrable, alors que son regard m'en dit tellement sur ses sentiments. Je la veux et je l'aurais. Même s'il me faut m'abaisser à lui faire la cour. Je sais qu'elle me désire, tout son corps me le crie, mais elle le nie avec une telle force ! Bien sur je pourrais la contraindre, la prendre de force mais cela n'aurait rien de glorifiant. Je veux qu'elle résiste jusqu'à se battre contre elle seule. Avant de s'abandonner à moi de son plein gré...En attendant ce jour, je l'agace, je la taquine, l'effleure et la provoque. Elle me tient tête et cela est si innovant que je ne m'en offusque pas. Petite humaine ensorcelante...Qui est le chat, qui est la souris ? Tu verras on jouera tout les deux...Je me demande si je dois lui montrer mes oeuvres ? Que verra ses yeux d'humaine de ma mise en scène de ma cruauté ? Elle m'appelle monstre avec cette intensité qui ne tremble pas de peur mais de défi.


la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »



prénom ou pseudo. Niana
pays et région. France, Haute-Savoie
âge. 17 ans
célébrité sur l'avatar. Ian Somerhalder (merci d'avoir accepté de me le céder !)
poste vacant.Non.
fréquence de passage. Environ 4/7
commentaire personnel.Mais ou est donc ma bouteille de sang ? Hmm ? Oui je me contenterais de True Blood pour cette fois...O négatif bien sûr !


Dernière édition par Adam Cartwright le Mar 30 Mar - 21:02, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMer 17 Mar - 16:58

Bienvenue !

Un autre photographe ! 84290 Et pas des plus moches en plus ;) Mouarf ! (Excellent choix d'avatar au passage ! ) J'crois qu'on va s'entendre ! Entre photographe ça ne peut qu'aller dans ce sens non ? =P

Impatiente de lire la suite de cette fiche =D J'aime déjà beaucoup le début, rien qu'à ta façon d'écrire
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Adam Cartwright
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMar 30 Mar - 21:01

Finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiittttooooooo enfin XD

Echo merci pour tout ces compliments ! Et j'espère un rp très vite niarkk !
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMar 30 Mar - 21:12

Tu sais que tu es mignon, toi? 704948
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMar 30 Mar - 21:16

Bonsoir exquise humaine 19214
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMar 30 Mar - 21:17

J'espère que tu m'accorderas un petit rp quand tu seras validé^^
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMer 31 Mar - 11:57

Avec plaisir <3
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeMer 31 Mar - 14:07


Bienvenue ma très chère!
« Echo' - médecin improvisé - c'est moi qui vais t'ausculter (parce qu'il faut bien un médecin pour tout embarcation hein ?). J'ai pas de diplôme, c'est grave ? »


Bon avant de commencer le massacre l'opération, laisse moi te souhaiter en bonne et due forme la bienvenue sur True Blood de ma part ainsi que de celle de tous les autres membres du staff !



Bon, je vois que tu as finis de remplir toute la paperasse nécessaire. On va pouvoir procéder à l'auscultation, veux-tu ? Oh t'inquiète pas, rien de bien méchant hein ? Juste les trucs basiques - promis, je touche pas au scalpel ;)



Tout d'abord. Il y a tellement de chose à dire ! Chose que tu sais déjà hein ?
Tout d'abord, j'aime ton style d'écriture, le choix de la forme du RP est excellente, et très bien nourrie. Il reste du suspens, de quoi nous laisser sur le cul comme on dit parce qu'on ne sait pas totalement tout. Mais à côté de ça, il y a beaucoup de confession en peu de parole. J'trouve ça excellent. Comme je te l'ai déjà dis, un petit mélange de "La chute" et du "Parfum" ça donne un très bon résultat.
Le personnage est tout bonnement génial ! Terrorisant et enivrant à la fois. Fascinant ! Difficile à comprendre et très intriguant. Que du bonheur ;)

Néanmoins. Je veux savoir qui est ce Vampire diaboliquement fou et sexy ! =P Non sérieux, mis à part trois quatre fautes que j'aurais multiplié par 50 au moins si j'avais écris à ta place, il n'y a rien à redire ;)

Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! Valida11
J'ai le regret de te dire que mon cabinet va être tout vide à cause de toi parce que tu es dès à présent validée!
Yeah! Congratulation

Mais comme je suis plutôt un bon médecin malgré l'absence de diplôme, je vais juste te donner quelques petites informations, pour éviter que tu t'écorches une fois arrivé à destination.

Tout d'abord, si tu as une quelconque question, c'est dans la partie spectateurs que tu pourras - et devra - le faire. Le staff, ainsi que moi-même, se feront une joie d'y répondre.

Pour te donner un autre conseil, je te dirais de te créer une fiche de relations, histoire que ton personnage ne se sente pas seul dans ce terrible périple qui l'attends maintenant que tu es validée. Histoire de mettre un peu d'ordre dans tous les futurs RP que tu feras, tu devrais vite de créer aussi une feuille de roleplay, où l'on pourra aussi te demander un sujet, à moins que pour commencer cette aventure, tu décides de faire cette demande sur la fiche des autres. Ah oui, aussi, pour éviter que ton personnage dorme dehors - non pas que ce soit interdit - tu peux faire une demande de logement, mais aussi proposer, ou encore demander, des emplois à l'ANPE. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où l'équipe de l'administration a réunit toutes les infos dont tu auras besoin tôt ou tard. Enfin, si tu as un soucis quelconque pour l'écriture de tes RP, n'hésite pas à visiter le plumier, ça pourra toujours t'aider ;) Et si un jour c'est au niveau de l'inspiration que tu sens une pathologie, tu pourras toujours demander aux Muses, elles ont tout un tas de remède qui t'aiderons à guérir.

Les admins ont concocter un petit système de point : les Gouttes de Sang. C'est ta participation à la vie du Forum qui te permettront d'acquérir des points qui te permettront d'être le détenteur de biens. Ils ont pour but de pimenter un peu le jeu, histoire de s'amuser un peu plus.

Ah oui, et ... pour ce qui est de la reproduction ... on a tous besoin de ton aide ! Oui, parce que pour que la vie continue sur True Blood, ils nous faut des volontaires, alors n'hésites pas à en parler autour de toi.


Oh et, surtout, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood, le jeu devient nettement plus intéressant ainsi ;)



Voilà, j'en ai finis avec toi
Ca me donne la larme à l'oeil, mais bon, c'est ainsi. Maintenant tu peux voler de tes propres ailes. Amuses toi bien sur True Blood!
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitimeJeu 1 Avr - 21:09

Echo tu m'épuises ! Que d'énergie et tant d'informations ! 729632
Merci encore pour tout ces compliments et désolé pour les fautes d'inattention ><" et je ferais mon intégration tout correctement madame !

Et je tiens à préciser que doivent normalement me suivre Rachelle et Beth il leur faut un peu de temps mais elles ne devraient plus trop tarder après leur maître magnifique ! *sbaf* J'arrête le flood et je vais bosser !

Encore merci de l'accueil du temps passé à lire ma fiche et pour tout <3
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MessageSujet: Re: Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre !   Adam Cartwright [100%] Dessine moi un cadavre ! I_icon_minitime

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