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 We Are Sex [ PV. ADAM ]

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Rachelle A. Green
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Rachelle A. Green


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MessageSujet: We Are Sex [ PV. ADAM ]   We Are Sex [ PV. ADAM ] I_icon_minitimeDim 11 Avr - 23:15

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Rachelle A. Green &&. Adam Cartwright
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Rien que son odeur était sublime, parfaite, ravivait des souvenirs enfouis dans ma mémoire. je revoyais des plaines, je revoyais Stonehenge, je revoyais tout ce millénaire qui entama l'ère que vous dites être la votre. J'avais mis un mois, un tout petit mois, à retrouver mon frère de sang, à savoir qui il était ici, qui il fréquentait, qui il allait fréquenter, où il vivait, oui, je savais tout de sa vie.

J'étais là depuis maintenant quelques semaines, et il m'avait sentie, sauf s'il avait chopé un rhume pas possible ce qui m'aurait tout de même étonné venant d'un vampire bimillénaire. Nous pouvions communiquer sans même le vouloir, il savait que j'étais là pour lui, j'en étais certaine. Et puis je m'étais impliquée dans sa vie, dans son monde. Il était temps que j'en fasse partie intégrante.

La soirée commençait bien, dégagée, un ciel noir d'encre, constellé d'étoiles. Je parcourais quelques kilomètres afin de marquer les lieux, filant d'arbres en arbres, suivant discrètement des yeux un groupe de chasseurs en vadrouille dans la forêt. Aujourd'hui, c'était le grand jour, mon jour. Personne ne devait le déranger. Alors je posais pied à terre, non loin d'eux, faisant bruiter les feuilles, courant, bien trop vite pour eux, revenant, marquant des roches, des troncs. Ils me suivaient à la trace, s'imaginant un danger quelconque. On aurait dit une portée de jeunes chiots.

Je grimpais à nouveau, les laissant, dépourvus de toute confiance en eux, perdus dans cette immense forêt de pins. Et puis je passai à l'action. L'un d'eux gardait leurs arrière, il était un tout petit peu isolé, derrière un pin il passerait inaperçu… Tombant devant lui, ma main attrapa sa gorge pour le plaquer à l'écorce, l'autre se plaquant sur ses lèvres, retenant à jamais un dernier cri dans sa gorge, cette gorge que mes crocs vidèrent instantanément, d'un coup violent et passionné.

Je le poussai brutalement pour m'en débarrasser, une violente nausée ayant secoué mon corps, comme refusant ce sang. Je crachai un peu de sang sur le cadavre, serrai les crocs et me redressait, produisant un feulement brusque entre mes canines serrées. Les chasseurs accoururent aussitôt pour découvrir le cadavre de leur camarade, et la blessure n'avait presque pas l'air vampirique. Mes coups avaient été frénétiques, visant tous sa gorge mais la perforant, et cette œuvre sauvage était trop animale pour être l'œuvre de l'un d'entre nous. C'était comme si un essaim de guêpes l'avait martelé de piqures.

Je souriais simplement, remontée sur mon perchoir, les laissant à leurs conversations inintéressante, essuyant quelques gouttes qui restaient sur mes lèvres. Et puis je le sentis enfin, si proche, comme depuis longtemps je ne l'avais pas senti. Il chassait. Mes crocs en frémirent d'envie, mais je venais de m'octroyer ce que je n'aurais pas du. Nous pouvions nous en passer, je n'avais pas besoin de repas occasionnel comme un chasseur qui dérangerait ma journée.

J'attendis, accroupie entre deux branches, simplement. Mes cheveux avait retrouvé un peu de leur couleur naturel, se disputant entre le roux et le blond, et j'avais soigneusement choisi ma tenue pour des retrouvailles après un millénaire. Au milieu de cette forêt purement sauvage, et avec ma chevelure bestialement lâchée, je portais une robe très courte Dior, gris sombre, et des sandales compensées de la même marque, argentées.

Et puis il passa, vif comme un éclair, traquant sa proie. Il ne s'attendait pas à ce que j'arrive là, tout de suite, je le sentais. A force d'avoir couru mon odeur était partout, nous pouvions nous rencontrer n'importe quand. Alors je bondis.

Le choc fut brutal, j'étais tombée directement sur son torse, le plaquant à terre, immobilisant de mes bras les siens, les collant contre le sol, le paralysant quelques secondes, le temps qu'il comprenne ce qu'il se passait. Ce fut immédiat, la sensation de son corps, du mien, je ressentis la violence de nos premiers ébats, je revoyais un millénaire parfait d'étreintes sauvages, je sentais l'odeur, l'appel, le cri de mon sang, du sien, je le voulais, lui et personne d'autre. Et pourtant nous ne nous aimions pas de l'amour qui lie éternellement un couple, nous étions attirés irrévocablement l'un par l'autre. Et je savais que ce contact aussi infime soit-il avait ravivé les mêmes chaleurs passées en lui.

J'éclatais simplement d'un rire cristallin, me redressant dans une cascade de boucles flamboyantes, attrapant sa main, mes doigts se liant aux siens, le redressant d'un coup sec et invisible à l'œil humain contre moi, et prenant aussitôt ses lèvres dans un baiser ardent et passionné, me renvoyant enfin à l'âme combien il m'avait manqué.
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Adam Cartwright
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MessageSujet: Re: We Are Sex [ PV. ADAM ]   We Are Sex [ PV. ADAM ] I_icon_minitimeLun 12 Avr - 8:33

Comment aurais-je pu ignorer sa présence ? Impossible et avec un grand I s'il vous plaît. En dehors du fait même que Rachelle n'ai jamais pu se débarrasser du désir d'être plus que présente. C'est simple dans une pièce on ne voyait qu'elle. Elle a cette faculté de subjuguer les regards, de capturer l'attention et d'en jouer comme un chat cruel. Parfois alors qu'elle ondulait sur les tables chargées de victuailles, effleurant un bras, une épaule du bout de son pied délicat, tout son corps étincelant de bijoux et de soieries, elle réclamait tout de même toute mon attention. Elle est ainsi à l'image de ces déesses ou nymphes des anciens temps. Ceux ou l'on murmurait dans la nature, aux arbres millénaires, ou d'une plante l'on ôtait la vie à un imprudent...Quel temps mes amis ! Les meilleurs. Ceux ou l'Homme était sauvage, barbare et tuait comme il respirait, pour vivre. Des vies pour une vie. D'innombrables morts. Des légions, des armées de vies pour nous. Rien que pour nous nourrir, pour que la vie restent dans ces enveloppes putréfiées. La terre n'a jamais mis au monde plus parfaits cadavres. On aurait pu penser qu'elle aurait du ne ressentir que répulsion pour les immondes créatures que nous sommes. Oh oui...nous détruisons ces créations. Mais nous sommes les seuls à ne pas avoir oublié. Les Hommes oublient. Ils naissent dans la douleur, vivent ballotés entre leurs sentiments futiles, puis meurt dans la douleur. Ils ont oubliés oh oui...Nous vivons depuis deux millénaires ma soeur et moi. Combien cela fait-il de vie ? Je ne m'en rappelle même plus. Nous fûmes esclaves, roi et reine, dieux. Nous fûmes vénérés, haït...Il n'y a guère de chose à laquelle nous n'avons pas goûter; qui un jour ne nous a pas appartenu. Et savez vous pourquoi nous avons eu le droit à tant de vies ? Pourquoi pour nous les grains de sable du temps ne coulent pas ? Simple nous nourrissons cette terre avide. Nous lui offrons ses enfants, son propre sang, les vies qu'elle a créé. Nous l'alimentons, lui rendons cette puissance. Elle nous a faites, nous a donnés une deuxième vie, et chacune de nos victimes lui appartient. Elle est Charon, et le sang qui s'écoule entre les feuilles est celui du styx. Nous sommes comme des anges de la mort. Nous la donnons, la reprenons, torturant les pauvres âmes et nous en nourrissant comme de ce sang chaud qui coule entre mes lèvres.

Elle est à la Nouvelle Orléans depuis quelques temps déjà. mais qu'est-ce que quelques semaines après des siècles de séparation ?
Rien absolument rien. Pas plus que ce corps que je laissais retomber. Je n'en avais pas besoin. Je pouvais me passer de sang durant quelques mois. Mais le plaisir reste une excuse tout à fait admirable. Je n'ai guère pris le temps de jouer cette fois.
Je jette une allumette sur le corps et le regarde s'embraser. magnifique. Je contemple le spectacle un moment, savourant la chaleur de ce feu qui serait bien le seul à pouvoir me détruire. Encore faudrait-il quelques petits trucs indispensables. Je laisse le feu de joie consommer le cadavre et projeter sa fumée âcre sur les habitations alentour. Bientôt l'odeur de la chair calcinée envahira tout. Chaque parcelle de chaque être. Et tous trembleront de peur et d'horreur, de dégoût et de haine.

Elle est là. Je l'ai sentit au fond de moi avant que mes sens ne la perçoivent. Si mon coeur avait pu certainement aurait-il battu. Au rien qu'un infime battement, peut être deux. Reconnaissant la seule créature que j'ai emportée avec moi à travers les civilisations, vie après vie. Elle n'a pas encore fait partie de celle-ci. Voilà chose faite. Avec son insolence et ses manières de gourgandine de luxe elle va s'immiscer dans ma vie, prendre tout ce qu'elle considère comme dû. Elle réclamera mon corps, mon sang, mon regard. Elle exigera que je l'aime, que je n'écoute qu'elle. Elle se jouera de la jalousie de Andrea. Se moquera de mon attachement à Beth. Nul doute qu'elle cherchera aussi à rencontrer Echo. Que fera-t-elle à ma poupée d'argile ?

Je la connais si bien. Plus que je ne me connais c'est certain. Il en a toujours été ainsi. Pourtant mon esprit, mon corps jubilent à l'unisson à l'idée de la revoir. La retrouver. Il en a toujours été ainsi, ce besoin avide de l'autre, de tout connaître, tout contrôler. On a fonctionné ainsi pendant des siècles, envahissant la vie de l'autre à un point de non retour.

Son odeur n'est pas encore perceptible dans la ville, mais je la sens délicieuse à son orée. C'est moi qui tel un roi, conduirait sa reine de retour dans son palais de sang et l'amènerait à franchir ses frontières. Combien de fois avions nous joués à ça ? Et encore aujourd'hui cela serait délicieux.

Ce soir je le sais. Elle m'appelle comme elle n'a cessé de le faire depuis cette première nuit, ou nos corps se sont transformés, se sont liés à jamais.

La nuit était comme une mer noire, épaisse et glaciale. Ses étoiles ne perçaient guère les ombres et seul l'astre lunaire dans sa rondeur arrivait à me distinguer des ombres filantes. Pourquoi avait-elle choisit cette nuit ? Pour le danger l'excitation. Car nous ne serions pas les seuls à ressentir l'invitation de la mort. Les loups hurlaient déjà. Aussi loin étaient-ils je les percevais comme si ils étaient à côté. Ils se transformaient, perdant leur enveloppe de chair fragile pour la puissance de loups aussi fou que Eris notre mère. Déesse de la discorde, et de la folie.

La forêt était saturé de son odeur, de son regard. Je fermais le mien. Elle était passé partout, effleurant chaque arbre, pour m'embrouiller dans une confusion joueuse. Elle veut me trouver. Encore aujourd'hui la tentation de me surprendre, de tromper mes sens lui est agréable. nécessaire je dirais même. Aucun jour avec elle n'a eu la même saveur, c'est pourquoi nous ne sommes jamais lassés. Plus qu'une compagne elle est ma soeur de sang, comme une deuxième part de mon être. Elle m'est amante et femme. Je l'aime avec violence, avec cette fureur qui m'est caractéristique. Et pourtant ce n'est ni l'attention d'un frère à sa soeur, d'un père à sa fille, ni celle d'un homme à la créature avec laquelle il veut s'unir. Elle est une femme parmi d'innombrables. Mais elle est Rachelle, unique. Décadente. Débauchée. Elle est mon péché.

Elle me tomba dessus avec la délicatesse d'un hippopotame. D'un arbre ou elle s'était perché, dans une clairière inondée de sang, le coeur de la mort battant. Elle avait tout prévu. Son corps sur le mien, ses cuisses enserrant mon torse. Ses mains plaquant mes bras au sol. Ses boucles caressant ma peau. Ses yeux rieurs, et affamés. Je grognais bestial, mais elle me prit de court, en redressant nos deux corps pour les lier d'un baiser. Son odeur à changé au fil des siècles. Elle a toujours cette spécificité qui ne peut me tromper. Mais elle sent beaucoup d'autres choses. Dont certaines me déplaisent. Mais pour l'instant je suis trop occupée à redécouvrir la violence derrière la douceur de ses lèvres, le velouté de sa peau. Elle est mienne.

Je la renverse au sol, sur un tapis de feuilles mortes, sous la voûte d'arbres bruissant. Comme au début, au tout début, t'en souviens tu ? Bien sur. Stonehenge. La terre qui murmurait. Dun ablach...Je capturais ses lèvres sans relâche dans une étreinte qui a tout de la folie. Ma langue glisse sur ses lèvres, sa joue, se perd dans son cou, vient jouer de la sienne. J'excite ses sens, je la provoque, je la marque.
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MessageSujet: Re: We Are Sex [ PV. ADAM ]   We Are Sex [ PV. ADAM ] I_icon_minitimeLun 12 Avr - 20:10

Son corps glacé contre le mien a ce quelque chose de violent, de puissant, qui m'attire tant. Depuis tant d'années, jamais un homme ne m'a été réellement supérieur, mais Adam est la perfection à mes yeux, il a cette puissance égale à la mienne si sauvage, ce quelque chose qui me lie à lui, qui en lui m'attire. Nos langues s'entremêlent, dansent, je ne peux que l'aimer, prisonnière de ses bras. Depuis combien de temps n'ai-je pas senti sous mes doigts la fine musculature de mon amant éternel ? Combien de temps sans que nos regards embrasés par le désir ne se croisent ? Je l'étreignis un peu plus lorsqu'il me renversa à terre.

Nous jouions tout deux dans les émotions de l'autre, cherchions à mutuellement nous enflammer. La terre, meuble, sous nos corps, dégageant son odeur si particulière, qui me ramena deux milles ans en arrière, sous un cercle de pierre, dans l'ombre, là où les pierres commençaient à être immenses, séparant la terre du noyau terrestre, l'air inexistant ne nous étant plus nécessaire, deux corps puissants s'unissant, dans la violence de morsures et de griffures incontrôlées, la soif nous dévorant, et nos sentiments naissant, les premiers. J'aurais tant aimé revoir cette époque, un jour.

Ses lèvres glissant sur les miennes, nos langues s'enlaçant, se repoussant, glissant sur nos peaux, nous ne sommes plus que deux enveloppes de chair prêtes à s'aimer, ce que nous avons toujours été, que nous serons toujours, au plus profond de nous même, et je retrouvais enfin cette nature intense qui nous liait.

Mes mains enserrèrent sa nuque, l'une d'elle glissa dans sa chevelure, et mon regard se planta finalement dans le sien. Freinant un instant leur passion. Quelques secondes où l'éternité qui s'offrait à elle devint enfin une réalité. Elle savait que jusqu'à la fin, si personne n'attentait à sa vie, Adam serait là, quelque part dans le monde, et jamais ils ne perdraient leur violent amour. Son regard n'étais pas celui moqueur du vampire charmeur de tous les jours, je voyais cette sincérité, que seuls nous partagions.

Et puis je revins sur ses lèvres, plus doucement, pour reprendre cette passion qui nous unissait, l'embrassant avec toute la fougue que je me connaissais, mes mains repartant soulever son haut, le lui ôtant sans lui laisser opposer la moindre résistance, brisant notre étreinte le temps d'une seconde, le temps qu'il fallait pour que la vitesse vampirique opère, fulgurante.

Je retrouvais la sensation réelle de son corps contre le mien, si froid, glacé même, que je connaissais depuis tant d'années. Il était intact, rien en nous ne changerait plus jamais physiquement. J'avais soif de ce corps, et alors que nos langues s'entremêlaient dans notre passion, mes crocs sortirent brutalement. Je n'eus pas le temps de réprimer la moindre pulsion, je n'étais plus moi-même, j'étais à la fois celle qui désirais son remède, et celle qui aimait, simplement. S'il voulait jouer avec mon excitation, c'était gagné.

Je rejetai mon visage en arrière, ma chevelure retombant sur une épaule, et mes crocs se plantèrent, brusquement, dans sa gorge, à quelques millimètres de sa mâchoire. Le courant sanguin n'était pas à son plus haut point à cet emplacement, mais il était le plus agréable. Le sang fila entre mes lèvres, élixir divin que j'attendais depuis si longtemps. Je ne pouvais que prendre, mes pensées s'entremêlaient, disparaissaient, dans un tonnerre de pureté. Ce sang, je le connaissais, je le connaissais si bien…

Il descendit en moi, et je sentis ses émotions, le temps d'un instant, j'étais en communion avec Adam, ses sentiments étaient miens, nous étions presque réunis.
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MessageSujet: Re: We Are Sex [ PV. ADAM ]   We Are Sex [ PV. ADAM ] I_icon_minitimeMar 13 Avr - 13:38

L'avoir contre moi, que ce soit sous ou sur moi, à côté ou collé contre mon corps est une sensation merveilleuse. Plus que le désir ou le plaisir charnel. C'est une sensation de paix. Je ne m'étais jamais aperçu jusqu'ici de ce qu'elle m'apportait. Nous avons vécut plus d'un millénaire et demi constamment ensemble, ne passant jamais une nuit loin de l'autre, dormant blottie dans le même cercueil. Je me suis toujours dit que c'était ridicule, nous n'étions pas des enfants. Mais c'était simplement bon de me réveiller le nez enfoui dans ses boucles, tout son corps glacé contre le mien. Je me réveillais assoiffée mais au lieu d'être haineux je ressentais de la tendresse. Oh diable ces mièvreries ! Toujours est-il que maintenant que je la retrouve tout me revient en mémoire, sa douceur, ses caresses qui apaisent ma fureur naturelle. Sa voix moqueuse et tendre,qui prononce autant de saloperies que de choses intéressantes. Et accessoirement elle en fait beaucoup. Dès la première nuit notre sort à été scellé à jamais. Ensemble pour l'éternité hein ? ça en fait des baises sauvages ! Des disputes et des rires. Elle est la seule en qui je peux avoir confiance, qui toujours saura me rappeler ma misère comme ma grandeur.

Mon corps se plaque avec aisance contre le sien, mon bassin compressant le sien, alors que ses cuisses enserrent mes hanches. Je grogne dans son cou que je mordille sans percer. Je la sens impatiente, heureuse. Son désir exacerbe le mien à un point hallucinant. Heureusement que j'ai un contrôle de mon corps qui relève de l'exploit. Cette salope sait un peu trop comment assouvir cette soif de sex. Ses mains relèvent déjà mon t-shirt, et goguenard, je me redresse à califourchon sur elle pour la laisser admirer mon corps d'albâtre. Toujours ce même désir dans ses prunelles. Cette vulnérabilité qui de tout temps m'a amené à la protéger. C'est certainement le seul regard dans lequel j'accepte de me perdre. Le sex rend dépendant. Mais il donne aussi de l'emprise. On est vulnérable quand on fait l'amour. Même un vampire l'est. Enfin manière de parler si je puis dire. En cet instant même nos énergies comme nos puissance se mêle, croît et envahit l'espace qui bientôt sera entièrement saturé de cette force qui nous habite. Je la surplombais de tout mon corps, frôlant de mes lèvres ce ventre si plat, si doux dont dans des centaines d'années je saurais encore redessiner le moindre soupçon, grain de peau. Elle m'attira brutalement à elle, et dans son baiser je sentis son poison, ses crocs qui avides se plantèrent sous ma mâchoire. La salope.

Je grognais et feulais de colère mais ne cherchait en rien à l'interrompre. Je l'enserrais plus fort, et la mordis à mon tour, aspirant ce sang qui était un mélange de tant de choses...j'y retrouvais celui de notre créateur, goutais encore au mien, et à tout ceux dont elle s'était emparé. Il y avait également en elle quelque chose qui me déplut foncièrement, mais que mon organisme annihilerait, et plus tard, j'exigerais une réponse. Aussi près qu'il est possible nous restons un moment ainsi, enlacés comme deux statuts. Et seuls les gouttes de sang chaud qui coulent sur mon torse, arrivent à me tirer de cet fascinante brume qu'amène la morsure. Son sang est toujours aussi puissant malgré les drogues. Je déchire sa robe sur toute la longueur, indifférent au prix, ou au fait qu'elle devra traverser la ville. Ce qui sera affreusement amusant. Pour moi bien sur. Car elle risque de m'en vouloir d'avoir ruiné une si jolie tenue. Mais je n'allais tout de même pas me donner la peine de chercher une fermeture éclair ! Et me glisser avec elle dessous et inenvisageable elle est bien trop moulante. J'aurais aussi pu la prendre ainsi, ce n'est pas les étreintes rapides sans nous débarrasser de nos vêtements qui manquent à notre palmarès. mais elle est de retour. Et cela fait plusieurs décennies que je n'ai pu aimer ce corps, le faire frémir. Lui redonner la vie. Façonner cette œuvre la marquer. Il va falloir que je me rappelle à la moindre parcelle de cette peau nacré. Qu'elle se souvienne de la mienne, de mon désir.

Il y a toujours un prix à payer et celui là n'était que le premier pour venir envahir mon espace.Qu'est ce qu'une robe ? Rien, et je doute qu'elle l'aurait porté de nouveau de toute manière. Avec tout son argent elle peut exiger du plus grand couturier qu'il lui fasse une ligne rien que pour elle. Et puis j'adore ses sous vêtements. Elle a du goût. Serait-ce quelque souvenirs mutins de France ? Je léchais son ventre, avant de lascivement me rapprocher de sa poitrine, sans la quitter des yeux, soufflant sur ses mamelons qui m'étaient offerts sans que je ne daigne y toucher...Ses cheveux se mêlent à la terre, ses ongles s'enfoncent dans mon épiderme, ses yeux sont voilés par le désir, par mon sang...elle est belle, mortellement terrifiante, qui peut se vanter à part moi d'avoir sa propre mante religieuse ?

Mes doigts taquins effleurent la dentelle si fine, se confondant avec la peau d'un blanc rappelant la mousse onctueuse des cocktails latino.
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MessageSujet: Re: We Are Sex [ PV. ADAM ]   We Are Sex [ PV. ADAM ] I_icon_minitimeMer 19 Mai - 21:55

La sensation est superbe, parfaite, comme toujours, mais en mieux. Vous n'imaginez pas le plaisir qu'elle procure, si infime, si étrange, comme un orgasme à la puissance vampirique, fulgurant dans toute sa simplicité, car une simple morsure ne devrait pas être si importante. Je m'y étais attendue, dans ses bras il n'y aurait pas moyen que je sois en sécurité, que je joue de ses sentiments et de son corps. Je lui appartenais, j'étais à lui, et lui à moi. Nos deux corps, l'un contre l'autre, ne bougeaient que très légèrement, le mien se pressant contre le sien, se cambrant, mes mains jouant sur sa nuque, mes crocs profondément ancrés en lui, embrassant sa peau, ce cou qui m'appartenait cette nuit. Et lui ne pouvais qu'effleurer ma peau à travers le tissu, attendre, nous impatienter. C'était extatique, un silence parfait faisant de notre étreinte un instant unique, sensuel, intense, il ressentait la drogue en moi, il ne l'aimait pas, la désapprouvait, je le sentais…

Mais ce doute était éphémère, il déchira simplement ma robe, brutalement, et si je m'en contre foutais, j'étais certaine que le sujet reviendrait, que ce serait un prétexte parfait pour une sanglante engueulade affective. Il sait que je pourrais traverser toutes les foules du monde, nue s'il le fallait, avec pour seule différence de penser que cette fierté en imaginant l'admiration de chacun, car personne ne pourrait trouver une vampire ridicule, même en lambeaux Chanel, ce qui était la dernière mode, s'ils se posaient la question. J'éclatai d'un rire cristallin, embrassant son cou avant de le laisser se reculer.

Le reste se perd, je suis en transe, je n'entends plus la forêt, je suis Vampire, comme la première fois. Je sens ma chevelure, qui se perd dans la terre, mon visage figé, mort, son sang glissant entre mes lèvres, ruisselant sur mon menton, mes griffes soigneusement vernies au noir, pressant sa chair, sa nuque, son crâne. Nous sommes deux âmes glacées irradiant de chaleur, saturant l'air d'un courant électrique et parfait. Mes crocs frémissent, et un tremblement revient, une nausée, violente, mon sang réclame la vie, réclame l'antidote. Je ne la ressens plus, je ne suis que passion, mes mains ramènent son visage au mien, je suis comme dépendante de ses lèvres, de son corps, de notre passion furieuse, et la pointe de mes crocs incise sa peau, avec autant de sensualité que de besoin, me rappelant sans cesse qu'au monde il est le seul à m'égaler, car personne ne peut obtenir ce lien si fort qui nous unit. Ce lien qui encore et encore nous rend faibles face à notre désir, et forts. Forts de nos pouvoirs, de notre Sang, de notre Créateur, de notre nuit, de nos plaines… Là où il est dédaigneux, arrogant, là où il se fout de tout, je ne peux qu'être la même, nous sommes libertins, ne respectons rien, car tout ce qui existe aujourd'hui, nous l'avons vu naître, nous sommes au-dessus des lois, au-dessus de tout.

Et qui oserait nous contre-dire ? Que ferait la Confrérie du Soleil ? Nous ne nous offririons jamais, pas même dans deux millénaires, tant que nous sommes ensemble, peu importe la distance nous séparant. Ce ne peut jamais être plus que quelques océans et continents.

Mes mains glissent sur son corps, arrachent d'un geste sec la boucle de sa ceinture, puis reviennent dans un frémissement de désir dans le cou de mon amant, y déposant un baiser passionné.
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MessageSujet: Re: We Are Sex [ PV. ADAM ]   We Are Sex [ PV. ADAM ] I_icon_minitimeLun 31 Mai - 17:51

Elle juste elle. Elle sature tout, emplit l'espace, noie mes sensations, me rend aveugle, sourd, muet et incapable de ressentir la moindre chose en dehors d'elle. Rachelle est partout. Dans le souffle brûlant du vent, dans la terre glacée sous nous...son odeur imprègne le sol, l'air, les alentours sont dans un brouillard, ou seule sa silhouette et son regard obsédant se détache.
Elle m'enchaîne, m'entraîne dans sa glaciale fournaise, et je pourrais presque entendre les rires de la légion de vies qui la compose.

Son sang est le plus succulents des poisons, de ceux qui rendent accrocs, merveilleux et fous. Fou qui ne l'est pas ? Pascal disait que ce serait être fou par un autre tour de folie de n'être point fou, car l'homme est si nécessairement fou...je ne suis pas un homme...

Je suis moins, plus...bien plus. Et parfois tellement peu.

La mordre, voler sa vie, faire mien tout ce qui lui appartient, de ses pensées, ses sentiments, ce qu'elle a de plus intime, c'est plus de plaisir encore que de lui faire l'amour, plus intime que tout. ce n'est pas seulement nos corps mêlés, c'est nos esprits qui s'étreignent en un tango sur le bord d'une falaise. Et la chute nous brisera comme elle nous rendra encore plus...dément ?

Je resserre mon emprise sur son corps, le recouvre, l'entoure d'autant plus du mien, lui communique mon énergie, ma fureur. Je sais qu'elle a accès a des souvenirs, comme des pensées, et des sentiments. je ne sais ni ce qu'elle voit, ni ce qu'elle sait à présent de ma vie, de mon passé...peut être apprendra-t-elle des choses qui lui déplairont, d'autres qui l'enchanteront...Ainsi elle saura. Et ce qu'elle n'apprendra pas ainsi et bien je ne le mettrais certainement pas en mot. Il y a des choses qui se vivent, mais ne se racontent pas.

Pour l'instant je suis tout à elle, et je sens le frôlement de la soie sur ses longues jambes fuselées, le tintement des bracelets...puis le corps d'un homme, je presse d'avantage mes hanches sur les siennes en un mouvement impérieux. J'effacerais ce souvenir. Le seul corps dont elle ne doit jamais oublier le contact est le mien. Oh combien elle sera jalouse quand elle découvrira mon infant, mon impétueux amant...je sais qu'y penser lui fera parvenir quelques brides sur Andrea, mais je n'en ai que faire, après tout c'est elle qui a voulu jouer à ce jeu...Et elle sait comme j'aime jouer.

Mes mains descendent sur ses épaules frêles et entourent ses seins tendres alors que je me redresse sans rompre le lien de sang. Son corps a présent est chaud, légèrement mordoré, frissonnant. Il revient à la vie. Une vie éphémère tirée de la magie du sang. Autrefois nous plongions nos mains jointes dans la terre noire pour prier les dieux, invoquer le pouvoir, et mélanger nos sang à cette matière, notre chair.
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We Are Sex [ PV. ADAM ]
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