Andrea U. Vicentini {fiche terminée}

Nom. Vicentini. Prénom(s). Andrea, Ugo. Âge physique. Vingt-deux printemps. Âge réel. Vingt-deux printemps ; Andrea a été transformé il y a à peine quelques mois. Date et lieu de naissance. 24 mai 1987 à Shreveport (Louisiane). Race. Vampire. Métier. Aucun.

Apparence physique. Au premier abord, Andrea dégage un charisme hors du commun, si bien qu’il attire immédiatement votre regard sur son humble personne au joli minois. Svelte et extrêmement ravissant, ce jeune homme ne manque pas de se faire remarquer dès qu’il entre dans une pièce tant il rayonne de beauté et de vigueur. Et ce n’est pas peu dire ; il est souvent comparé à ces statues grecques aux formes athlétiques parfaites. Certes, il ne ressemble pas à ces affreux barbares aux muscles saillants, mais il possède tout de même une forme physique non négligeable qui ferait chavirer votre cœur.

De surcroît, outre le fait qu’il embellit littéralement l’espace lorsqu’il se présente à vous, ses yeux d’un bleu étincelant vous transpercent, vous donnant l’impression qu’il lit en vous, tentant de déchiffrer les moindres parcelles de votre âme. Malgré l’oppression que vous ressentirez, vous ne pourrez vous empêcher d’être subjugué par son regard de glace, à la limite de l’envoutement.

Ce jeune homme au visage d’Adonis et aux cheveux bruns a toutefois les traits durs et marqués par le temps et sa condition de buveur de sang. Les seules choses qui vous choqueront peut-être sont ses cernes violacés sous ses yeux lorsqu’il est affamé ; mis à part ce détail, c’est une beauté fatale.

Caractère. Reconnu comme quelqu’un d’extrêmement exigeant, avec lui-même et son entourage, Andrea est déterminé dans tout ce qu’il entreprend.

Assoiffé par le pouvoir et l’argent, il est quelqu’un de colérique et lunatique. Il s’emporte assez souvent pour des choses futiles, et ne peut s’empêcher de constamment critiquer ce qui ne va pas. Sans compter qu’il a développé une certaine cruauté vis-à-vis des personnes qu’il chasse ; sans pitié, il fera tout pour les achever.

En présence des rares personnes de son étoffe, c’est un être piquant et extravagant, aux répliques et remarques acérées, mais sachant rester humble parmi les siens. Soucieux de protéger ses semblables – et surtout son image – il veille à ce qu’aucune personne ne se dresse en travers de son chemin ou ne lui mette des bâtons dans les roues.

Être malin et fourbe, il semble capable de deviner les pires secrets de ses interlocuteurs, analysant leurs moindres faits et gestes. Ne réside là dedans nulle magie mais simplement une aptitude unique à juger les humains et à deviner les parties obscures que cachent leur âmes. Lui-même étant très mystérieux, il ne lui est pas difficile d’assimiler certaines choses que d’autres ne pourraient comprendre. Il est d’une grande habilité et ne s’embarrasse d’aucun scrupule quand il s’agit pour lui d’arriver à ses fins.

Cependant aimable et souriant, sa présence est toujours des plus convoitées. C’est un être reconnu comme extrêmement vertueux et aucun de ses actes ne va jamais à l’encontre de la morale établie – morale établie par Adam, bien entendu. Une façade qui n’est qu’un masque qu’il porte le plus clair de son temps en présence d’individus qui ne sont pas de confiance. Derrière ses yeux sombres se manigancent des pièges et autres affaires douteuses. Son esprit vif et rôdé à de tels emplois élabore en quelques fractions de secondes un plan permettant de lui éviter divers ennuis ou de se dépêtrer d’une situation gênante.

Malgré tout, il reste une infime part d’humanité en lui avec des sentiments et des émotions. Ce que l’on remarque le plus chez lui quand on le connait vraiment bien – et que l’on fait parti de son prestigieux cercle social – c’est qu’il est un jeune garçon romantique et affectueux. Lorsqu’il s’éprend pour un homme, il serait prêt à tout faire pour lui et à lui promettre monts et merveilles. Doux et friand de tendresses, il pourrait même se montrer quelque peu collant. Adam pourrait en témoigner.

Je m’appelle Andrea Ugo Vicentini. Je suis d’origine italienne. Je vais tenter de vous conter mon passé, avant que je n’en sois plus capable. J’ai été transformé il y a de ça quelques mois. Et j’ai peur qu’au fil de mon éternité, j’en oublie mes racines d’antan. Alors il est temps pour moi de tout dévoiler. Je ne suis pas l’unique enfant des Vicentini. J’ai une sœur. Une sœur jumelle qui plus est. Elle s’appelle Beth. Ca fait un bail que je ne l’ai pas vue. A vrai dire, depuis que j’ai embrassé la voie de l’éternité, j’ai quitté ma famille et je suis parti vivre avec mon maître, Adam. Je me demande encore maintenant ce qu’elle est devenue. Cela ne fait que quelques mois, mais je peux déjà dire qu’elle me manque. Enfants, nous étions si proches, comme tous jumeaux qui se respectent.

« Mais c’est pas vrai… Mamaaaaaaaaaaaaan ! Andrea il a encore pris mes jouets ! » Je me rappelle très nettement de sa voix fluette qui me perçait les tympans lorsqu’elle se mettait à hurler. Dans ces moments, je la détestais au plus haut point, et aurais tant voulu lui en coller une. Malheureusement, si je puis dire, j’y étais fortement attaché et je ne pouvais me résigner à faire mal à ma sœur jumelle. Ca revenait à me faire mal à moi-même. Et jusqu’à preuve du contraire, je n’étais pas sado-maso. Nous étions complémentaires, amis, ennemis et confidents en même temps. On était presque inséparable. Et il était exclus que nos parents nous séparent l’un de l’autre. Oh, mais ils ont déjà essayé de nous faire dormir dans des pièces différentes, mais ça était un calvaire inoubliable pour eux. Ils avaient beau nous enfermer à clé pour nous détacher, on réussissait toujours à se retrouver, par n’importe quel moyen. Une fois, nous avons même démonté deux portes, et jeté les clés. De vrais diablotins. Ah, c’était le beau temps… Si je devais choisir, je crois que je préférerai retrouver cette innocence et refuser ma condition de vampire.

Beth était très proche de notre grand-mère. Quant à moi, je n’étais pas très expressif, sauf avec ma sœur. Elle seule savait constamment ce que je ressentais, et il nous suffisait que d’un regard furtif pour se comprendre. Elle était un peu le cerveau de notre duo, et moi les muscles. Ma grand-mère était sur ses gardes chaque fois que j’étais dans les parages, prête à riposter si je faisais une énième connerie. Cette vieille folle, je ne l’ai jamais cru. Et pourtant, j’aurai dû… Elle racontait de drôles d’histoires à ma sœur, à propos de créatures de la nuit. Je ne souhaitais pas les entendre, ni en parler avec Beth. Pour moi, c’était du vent, et la mémé était complètement sénile. Je restais souvent seul dans ma chambre pendant que ma sœur restait des heures sur les genoux de ma grand-mère, dans son fauteuil, à discuter de ces choses absurdes. Ca m’énervait. Parfois, je sentais que ma jumelle était mal à l’aise, et semblait elle aussi sur ses gardes. Je me demandais même si l’autre ne lui avait pas fait un lavage de cerveau. C’était pas possible de faire peur à une gosse de cet âge, avec des conneries pareilles. Mais Beth était assez intelligente pour se débrouiller toute seule, et elle savait que je restais là pour elle. J’étais un peu son garde du corps, et si l’inconnu italien revenait, j’allais lui montrer de quoi j’étais capable. Ouais, j’étais pas plus haut que trois pommes, et déjà bagarreur au possible.

A l’aube de l’adolescence, je me suis décidé à m’intéresser aux récits de ma grand-mère. Beth m’avait expliqué quelque chose de bizarre, concernant certains dons que les gens de la famille avaient reçu de la part de l’inconnu italien. J’avais beau me forcer à y croire, mon esprit refusait fermement. L’absurde et le fantastique, c’était vraiment pas pour moi. Je lui ai alors ordonné de ne plus jamais m’en parler, et d’oublier. Bien sûr, c’est ce qu’elle ne fit pas. Déjà, en grandissant, nous nous sommes quelque peu éloignés. Non pas que nous étions fâchés, simplement que nous grandissions et que nous avions besoin de prendre notre indépendance. Du moins, c’est ce que je souhaitais personnellement. J’étais un solitaire, je n’avais pas besoin de m’entourer de l’amour de diverses personnes pour me sentir bien. Suffisait qu’on me mette devant une télé, avec des jeux vidéos et de quoi manger et boire, et j’étais heureux. Je me contentais d’un rien, et ça exaspérait ma sœur. Elle qui était sérieuse et assidue en cours, moi j’étais le pur opposé. Effronté, mesquin, cynique, bagarreur, colérique. Tant de défauts que mes professeurs et ma famille se plaisaient à me reprocher. Malheureusement pour eux, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir chercher les emmerdes… J’étais comme ça, et rien ne pourrait y remédier, pour leur plus grand malheur.

Beth se destinait à des études supérieures, en fac de langues. J’étais pour ma part une triple buse dans n’importe quelle matière. J’aimais bien le sport, et j’entretenais ma forme physique, mais je ne voulais pas ressembler à ces horribles bodybuildés. J’étais unique, pour ça il n’y avait aucun doute. Je savais aussi que j’étais attiré par les garçons, mais ça, j’me posais pas trop de questions. Je laissais faire les choses. Je ramenais quelques garçons à la maison, que ça plaise ou non à mes parents et ma sœur. Je n’avais pas honte. Après tout, fallait profiter de la vie et de ses plaisirs. Je n’ai cependant jamais clairement dit à ma famille que j’étais gay – ni même à ma jumelle d’ailleurs. Je les ai laissé deviner tous seuls. D’ailleurs, le dernier en date, c’était un certain Adam. On s’était rencontré alors que j’étais un peu bourré. Il m’a dragué, et on a entamé une relation d’amants. C’était un bon partenaire sexuel je dois dire. J’me suis un peu épris de lui, même si c’était un bel enfoiré d’mes deux ce mec. Et ce mec… Il a les crocs, si vous voyez c’que j’veux dire.

Y a quelques mois, j’suis allé dans un bar. Forcément, avec mon caractère et ma grande gueule, j’ai pas pu m’empêcher de chercher les embrouilles. J’me suis retrouvé foutu dehors, alors que j’avais à peine bu une bière. Furax, j’me jeté à corps perdu sur le mec, lui enfonçant mon poing dans sa mâchoire. Ce que j’avais pas vraiment prévu, c’est que ses potes rappliquent pour me donner une petite leçon de kick-boxing. J’ai rien vu venir, et j’m’en suis pris plein la tronche. L’une des beignes que m’a foutu l’un des gars m’a littéralement sonné, et j’suis tombé à la renverse, sur la route. Tout ce que je me souviens alors, c’est le klaxon de la voiture. J’ai été propulsé sur plusieurs mètres, percuté de plein fouet.

Quand je me suis réveillé, j’étais allongé sur un drap en soie, complètement nu. Il faisait sombre mais le lit était confortable. Je percevais une respiration calme dans le silence, comme si mes sens étaient un peu plus aiguisés. Je me suis touché le corps, histoire de voir s’il ne me manquait rien. Pour mon plus grand bonheur, j’avais toujours mon entre-jambe. Je me suis levé, visiblement intact. Ca m’intriguait. Je m’approchais doucement de la respiration. Je tendais les mains en avant, et il m’agrippa de force, m’attirant vers lui. Adam était là, m’observant, m’épiant dans l’obscurité. Il était nu lui aussi. Je pris place, me mettant à califourchon sur lui. Le contact de nos peaux me fit frémir. Il me susurra quelques mots à l’oreille, et me mordit au cou. J’avais une folle envie de faire de même. Nous avons passé une nuit torride.

Je compris très vite ce que j’étais devenu. Adam m’avait sauvé d’une mort certaine, et m’avait transformé. J’étais devenu l’une de ces créatures de la nuit dont parlaient Beth et ma grand-mère. Mon Maître m’obligea à quitta ma famille, et je dus me résigner à lui obéir. Il m’avait sauvé la vie, je lui étais redevable. J’étais son esclave, son infant, sa progéniture. Je lui devais le respect qu’il méritait. Je me devais moi-même de protéger ma famille en les quittant.

Depuis, Adam et moi vivons en colocation, dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans. J’ai cru comprendre que Beth était dans les parages. Je voulais la revoir.

Prénom ou pseudo. Dazzle.
Pays et région. France.
Âge. Dix-huit ans.
Célébrité sur l'avatar. Cam Gigandet.
Poste vacant. Non.
Fréquence de passage. 4/7.
Commentaire personnel. Bahhhhhhhhh… Nan. Enfin si, je voudrais bien une bouteille de TB. O-négatif.

Bon avant de commencer le massacre l'opération, laisse moi te souhaiter en bonne et due forme la bienvenue sur True Blood de ma part ainsi que de celle de tous les autres membres du staff !

Bon, je vois que tu as finis de remplir toute la paperasse nécessaire. On va pouvoir procéder à l'auscultation, veux-tu ? Oh t'inquiète pas, rien de bien méchant hein ? Juste les trucs basiques - promis, je touche pas au scalpel ;)

Tout d'abord. Et bien je dois dire que cette forme conventionnelle choisie pour la fiche de relation a le mérite d'être claire et précise. Tout ce qui est demandé est présent, donc déjà, ça c'est nickel. Ensuite, tu as une écriture agréable, et tu t'exprimes de façon tout bonnement compréhensible.


Néanmoins. Je ne vais pas te faire chier avec un quelconque "néanmoins" parce qu'il n'y a rien à redire. J'avoue que je n'imaginais pas le frère de Beth et l'infant d'Adam comme ça, mais c'est tout de même un beau résultat ^^