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 Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée

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Billie M. Vancamp
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MessageSujet: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeMer 12 Aoû - 2:29

les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »




Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée Untitl12

prénom(s). Billie Mélina
nom(s). Vancamp
âge. 27 ans en apparence, 757 en réalité
date et lieu de naissance. 20 Août 1252 à Athènes, Grèce
race. Vampires, consommatrice de sang chaud extrait à la source et de Tru:Blood Type AB. pour préserver les apparences...
métier. Conseillère marketing au sein de l'American Vampyre League (mais qu'on ne s'y trompe par, je suis une anti-AVL! J'y travaille pour détruire le réseau de l'intérieur...)


Dernière édition par Billie M. Vancamp le Sam 10 Oct - 11:14, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeMer 12 Aoû - 3:48

l'Existence est fragile
« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »



le roleplay.

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée 211010
Juin 1279, Athènes, Grèce



Un soleil de plomb sur ma peau doré, l’odeur d'aneth qui caressait mes narines et des cris de jouissance qui assaillaient mes oreilles, je me trouvais dans l’arrière cour du bordel que tenait ma mère, Calandra. Un lieu que j’affectionnais particulièrement à l’époque pour sa tranquillité et l’air frais que je pouvais y respirer avant de retourner dans l’antre de la débauche où j’étais considérée comme la plus précieuse des princesses.

Après avoir dégusté une grappe de raisin et convenu avec ma mère que je n’accepterai, encore une fois, aucun client aujourd’hui, je retournais dans ma vaste chambrée où je m’allongeais seule, comme toujours, sur ma couche. J’avais beau être une fille de joie, mes charmes n’étaient pas à la portée de tous et en tant que fille de la gérante, je pouvais me payer le luxe de refuser les clients que je souhaitais. Cela ne faisait qu’attiser leur désir et leur convoitise, tous voulaient se retrouver entre mes cuisses car ils savaient que peu d’hommes y étaient passé avant eux. Mes choix se portaient alors sur des bons partis, des hommes distingués et respectables dont je n’avais rien à craindre tant au niveau du comportement qu’à celui de l’hygiène. Je ne voulais pas terminer comme les autres catins victimes de maladies plus répugnantes les unes que les autres. Et d’ailleurs j’étais loin de me considérer comme une simple catin, tout le monde savait, moi la première, que je valais bien mieux que cela. Mais à l’époque les temps étaient durs et je ne pouvais m’échapper de cette vie que ne me plaisait guère, je me contentais alors de ce privilège octroyé par ma mère, celui de pouvoir choisir mes amants de passage et d’en refuser autant que je le souhaitais. Cela faisait bien trois semaines que je n’avais pas offert mes services et les clients s’impatientaient, se rabattant, non sans se plaindre, sur les autres filles. Ces dernières commençaient d’ailleurs à parler sur mon compte, trouvant injuste que je me puisse me permettre de rester des semaines entières sans travailler. Je n’avais que faire de ce qu’elles pouvaient dire ou penser, elles n’étaient rien de plus pour moi que de vulgaires prostituées prêtes à tout pour quelques pièces. Vous me trouverez peut être cruelle dans mon jugement puisque j’aurai tout aussi bien pu être à leur place si le destin ne m’avait pas placée dans le ventre de ma mère, mais il en était ainsi et je n'allais pas me plaindre d’avoir été priviligiée.

Le dernier homme à avoir partagé ma couche était un politicien romain de passage à Athènes pour discuter lois et autres paperasses dont je ne me souciais guère en ce temps là. Il s’agissait d’un haut conseiller au sénat de Rome et ce fut bien d’ailleurs la seule raison qui me poussa à accepter de lui offrir mes faveurs. Cela montrait une fois de plus mon influence et mon pouvoir au sein du bordel mais aussi auprès des hommes qui se pressaient pour me voir et me posséder. J’aurai pu faire concéder à cet homme tout ce que je désirais. Nu sous mon corps perlé de sueur, il était totalement envoûté et soumis, prêt à tout pour que je lui donne une fois de plus ce plaisir unique qu’il n’avait jamais connu avant de passer entre mes mains expertes. Mais mon cœur, encore faible et naïf à l’époque, ne me fit lui réclamer que quelques pièces supplémentaires pour que ma mère puisse vivre d’une manière plus agréable. Sentir ce pouvoir que j’avais sur les hommes m’excitait au plus haut point et je me souviens encore avec quelle exaltation je prenais plaisir à décliner leurs offres pour terminer seule dans mon lit. Ce jour là aurait du se dérouler comme les autres… Plusieurs clients indignes de ma personne m’auraient réclamé avant d’essuyer un refus catégorique et j’aurai passé des heures à détailler chaque mur de ma chambre en grignotant quelques fruits par-ci par-là mais le destin, le hasard ou l’infortune, appelez ça comme vous voudrez, en décida autrement. En cette radieuse et banale journée de Juin, ma vie toute entière allait basculer à jamais pour le meilleur comme le pire.


Alors que le soleil se couchait et que toutes les filles s’affairaient dans tous les sens afin d’être prêtes pour le coup de feu de la nuit, je récupérais mes affaires songeant déjà au lit qui m’attendait dans notre modeste demeure à quelques minutes de là. Il me tardait déjà de partir car les clients de la nuit étaient les pires et les plus incontrôlables, je préférai donc m’éclipser avant leur arrivée quand soudain, j’entendis de ma chambrée un calme des plus inhabituels. Cela avait réveillé ma curiosité endormie depuis bien longtemps et m’avait poussé à entrebâiller ma porte afin de voir la raison de ce silence si suspect.
Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée D4-610
A travers l’interstice de ma porte, j’épiais avec une excitation certaine ce que toutes les filles du bordel fixaient avec envie. Généralement elles n’étaient pas enthousiasmées par l’arrivée de clients au physique souvent ingrat et aux manières plus que détestables mais cette fois ci… elles semblaient toutes séduites. J’entrouvrais alors encore un peu plus ma porte et aperçu deux hommes fort bien vêtus et silencieux. Leurs regards passaient au crible chacune des catins dans un silence presque religieux. Ils étaient incroyablement distingués et charismatiques, jamais nous n’avions vu d’hommes aussi respectables dans l’enceinte du bordel. Je comprenais alors mieux l’intérêt soudain des filles, intérêt qui commençait d’ailleurs à m’envahir également. Ces deux hommes étaient fort séduisants et charmants mais un seul avait su attiser mon désir sexuel provoquant en moi des sensations que je n’avais jamais connues par le passé. Je ne le savais pas encore à cet instant précis mais il s’appelait Angelo, Angelo Zuliani, un noble diplomate venu tout droit de Venise pour calmer quelques différents politiques, du moins officiellement. Cachée derrière ma porte, je pensais pouvoir les épier sans l’être moi-même en retour mais, comme s’il avait senti ma présence, Angelo avait posé son regard sur moi… à cet instant j’ai su, j’ai su que je m’offrirai à lui. Son regard était si intense, si pénétrant que mon corps entier en avait frissonné, avec une telle ardeur que j’eus du mal à me contrôler. Mais ma fièreté et mon rang au sein du bordel m’avaient forcé à refermer la porte avant de succomber à la tentation. Je devais préserver ma réputation et rester inaccessible le plus longtemps possible. Une fois la porte fermée, je m’étais jetée sur mon lit le sourire aux lèvres, pour la première fois, l’espoir de connaître les plaisirs de la chair avec un homme que je désirais réellement s’offrait à moi. Mais la peur m’avait alors immédiatement envahie… et s’il ne revenait pas ? Et si je venais, par arrogance, de me refuser au seul homme qui aurait pu me satisfaire ? Au seul homme qui me méritait ? Il était trop tard pour faire marche arrière et je devais prendre mon mal en patience.

Le lendemain matin, je me réveillais la boule au ventre, je ne pouvais cesser de penser à cet homme qui l’espace d’un regard avait chamboulé mon existence. Il avait hanté mes rêves cette nuit là et mes pensées tout au long de la journée. Seule dans ma chambre, j’avais délaissé mes fruits tant appréciés pour guetter chaque nouvelle arrivée au sein du bordel. Chaque fois que la porte d’entrée s’ouvrait, mon cœur se soulevait dans l’espoir qu’il s’agisse de mon bel Angelo mais chaque fois la déception était un peu plus grande… Toute la journée je tournais en rond comme un lion en cage regrettant amèrement de ne pas avoir su saisir ma chance la veille. Mon seul réconfort était de savoir que ces deux hommes étaient repartis comme ils étaient venus, n’accordant à aucune des catins leurs faveurs. Sans oublier le fait que les filles m’admiraient et me respectaient pour avoir résister à cette tentation. Mais il ne s'agissait là que d'une maigre consolation qui ne parvenait pas à atténuer ma peine. Durant quatre interminables journées j’avais attendu le retour d’Angelo sans obtenir satisfaction. Cette absence me dévorait de l’intérieur et me rendait folle. Je ne comprenais pas comment et pourquoi je pouvais ressentir cela pour un homme que je n’avais aperçu que quelques minutes. Ma mère me disait alors que les Dieux m’avaient envoyé mon âme sœur et se jouaient désormais de moi car j’avais eu l’audace de refuser leur offrande. Ces paroles m’avaient brisé le cœur et je prenais alors conscience de mon erreur et de mon affront.

Le cinquième jour, je m’étais alors résignée à ne plus jamais revoir Angelo, je m’étais résignée au fait que l’amour ne reviendrait plus jamais frapper à ma porte. Seule et désespérée, j’étais donc resté allongée toute la journée sur mon lit à ne rien faire, refusant même jusqu’à ne serait ce que de voir le moindre client. A la tombée de la nuit, mère s’était précipitée dans ma chambre pour m’annoncer une bonne nouvelle, selon elle, mais je ne voulais rien entendre et préférais ignorer ses paroles quand soudain elle prononça le prénom d’Angelo. Une des filles l’avait aperçu lui et son compagnon de route qui venaient en direction du bordel. Face à cette merveilleuse et inespérée nouvelle, mon cœur s’emballa et un sourire radieux réapparut sur mon visage. Je n’avais alors perdu aucune minute pour refaire ma toilette et me faire belle afin d’être parfaite pour le retour d’Angelo. Mère savait à quel point cet homme comptait pour moi et m’avait donc apporté le plus beau déshabillé du bordel pour qu’il n’ait d’yeux que pour moi. Je l’enfilais avec une impatience non dissimulée rêvant déjà du moment où il me le retirerait. Puis le moment fatidique arriva, Angelo et Bartholomeo, son compagnon, entrèrent dans l’enceinte du bordel. Leur charisme et leur classe étaient toujours présents, toutes les filles étaient encore sous leur charme espérant que l’un d’eux les choisirait. Mais cette fois-ci j’avais décidé de jouer le grand jeu ne laissant aucune chance aux catins d’attirer l’attention d’Angelo.


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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeMer 12 Aoû - 3:49

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée Untitl13
Comme si je jouais le premier rôle d’une grande pièce de théâtre, j’ouvris les portes de ma chambre pour laisser ma silhouette aux courbes parfaitement sculptées apparaître au centre de celles-ci. Je montrais ainsi aux filles que cet homme m’était réservé et à Angelo que j’étais prête à m’offrir à lui. Bien évidemment je ne montrais pas un seul signe de faiblesse ou d’impatience qui aurait pu lui faire comprendre que je m’étais langui de lui pendant ces cinq derniers jours. Je me montrais comme un produit de luxe qu’il aurait l’incroyable chance et privilège de goûter.

D’un seul regard, je lui avais alors lancer l’invitation de me rejoindre dans ma chambre et me retournait, refermant les portes, pour rejoindre mon lit sur lequel je me plaçais de façon à ce qu’il ne puisse me résister en entrant. Allongée sur le dos, la poitrine bombée, je dévorais la porte du regard, impatiente qu’il me rejoigne pour une nuit qu’aucun de nous deux pourrions oublier. Mon supplice dura quelques minutes avant que la porte ne s’ouvre laissant apparaître mon bel apollon. J’esquissais alors un sourire séducteur et passait délicatement ma langue sur ma lèvre inférieur que je finis par mordiller légèrement tant le désir envahissait tout mon être. Je voulais qu’il me possède entièrement et que nos corps ne fassent qu’un pendant de longues et langoureuses heures. Ma surprise fut alors de taille lorsque je vis Bartholomeo entrait lui aussi dans ma chambre. Bien sûr je ne montrais rien et me contentais de leur dire avec l’élégance qui me caractérisait que je n’offrais mes services qu’à un seul homme. Cela les fit sourire et le compagnon d’Angelo ferma la porte derrière lui comme s’il n’avait que faire de ce que je venais de dire. Cela m’avait perturbé mais encore une fois je n’avais rien montré car je savais pertinemment que jamais je n’accepterai de coucher avec lui. Les deux hommes s’approchèrent alors de mon lit et s’asseyaient des deux côtés comme pour ne me laisser aucune échappatoire. Je portais alors mon attention sur Bartholomeo bien décidée à l’exclure de notre tandem mais pour une raison inexpliquée je ne pus le faire. Son regard avait pénétré le mien et je n’étais plus maître de mes pensées, il me demanda alors de l’embrasser tendrement et je ne pus que m’exécuter. Aujourd’hui, je sais bien évidemment comment il a réussi ce tour de passe-passe dont j’use et abuse à mon tour mais à l’époque je ne pouvais pas le contrer. Cette nuit je ne m’offris donc pas à mon âme sœur mais à lui et son compagnon. Cependant, avec Angelo tout était différent, il ne me dictait pas ce que j’avais à faire et me laissait libre de mes actes. Je le désirais plus que tout et il n’avait pas besoin de me contrôler pour me soustraire à lui. Angelo et Bartholomeo me firent alors l’amour pendant de longues heures de plaisir intense, des heures qui seraient déterminantes pour le reste de ma vie.

Juillet 1279, Venise, Italie



Après cette nuit des plus délicieuses mais également des plus étranges, mon bien aimé m’avait abandonné pour retourner dans la ville de son cœur, Venise. Pendant plus d’un mois, je n’eus aucune nouvelle de sa part et étais resté enfermée dans la demeure familiale à pleurer toutes les larmes de mon corps tant notre séparation me déchirer de l’intérieur. Tout en lui me manquait, sa bouche, ses mains, sa peau, son regard, sa voix et même son odeur.

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée 2ni8cw10
Jamais je n’avais ressenti cela pour un homme et le voir m’échapper était le pire supplice que l’on pouvait m’infliger. Il avait volé mon cœur et fait main basse sur mes pensées, je passais alors mes journées à me languir de lui, je refusais de me nourrir ainsi que de sortir de mon lit. J’avais ce sentiment horrible de vide au fond de moi, comme si j’avais perdu ma raison de vivre, une partie de moi sans laquelle la vie ne valait pas la peine d’être vécue. Sans ma mère et sa force de persuasion, je me serais certainement laissé mourir de faim mais sa volonté de me voir vivre était assez forte pour deux et elle me garda la tête hors de l’eau jusqu’au jour où ce vénitien vint frapper à notre chaumière. Il s’agissait d’un domestique d’Angelo venu tout droit de Venise pour me transmettre la plus belle lettre qu’il m’ait jamais été donné de lire. Une lettre d’amour où mon tendre et cher m’invitait à le rejoindre au plus vite pour que nous puissions vivre notre amour pour l’éternité. Je pensais alors qu’il ne s’agissait que d’une façon de parler mais j’étais bien loin du compte et aujourd’hui encore je m’amuse parfois de cette naïveté perdue.

Malgré son attachement à mon égard, Mère me conseilla vivement de rejoindre Angelo car elle savait que sans lui je me laisserai mourir à petit feu. Sans lui, jamais je n’aurai été heureuse et cette simple idée lui était insupportable. Aux premières heures de l’après midi, j’embarquais pour la première fois de ma vie dans un navire à destination de Venise, les larmes aux yeux je faisais un signe d’au revoir à ma chère mère que, et je ne le savais encore, je ne reverrai plus jamais en vie… Le voyage fut assez inconfortable mais l’idée que j’allais bientôt retrouver les bras de mon apollon me faisait oublier tous ces petits inconvénients. Nous arrivâmes à peine une heure avant le couché du soleil et je ne pouvais cacher au domestique toute mon excitation de découvrir Venise mais aussi et surtout toute mon excitation de retrouver Angelo. Sans attendre, le valet m’emmena au domaine de mon bien aimé et mes yeux s’éblouirent de voir une si belle bâtisse, immense et prodigieuse. Mon cœur battait de plus en plus fort et je ne pouvais m’empêcher de remercier les Dieux pour m’avoir permit de trouver l’amour malgré ma vie de pécheresse. J’avais toujours secrètement rêvé d’un grand homme noble et séduisant qui volerait à mon secours pour m’extirper de cette vie minable et sans intérêt que je connaissais à Athènes, Angelo était cet homme, j’en étais certaine.

D’un pas assez timide de petite fille qui découvrait pour la première fois un monde dont elle n’avait jamais soupçonné l’existence, j’entrais dans cette immense demeure que je trouvais de prime abord luxueuse mais terriblement glaciale. Un frisson parcourut tout mon être lorsque je passais la porte et d’un regard impatient je cherchais avec enthousiasme le moindre signe de la présence d’Angelo. Le domestique me dit alors qu’une robe pour le souper m’attendait dans ma chambre et il m’y conduit sans que je n’aie eu le temps de répondre quoi que ce soit. Une fois dans cette fameuse chambre, qui m’avait été attribuée sans mon avis, je me mis nue afin de procéder à ma toilette avant d’enfiler cette sublime robe choisie avec goût et un raffinement qui caractérisaient parfaitement mon Angelo. Puis une fois prête, j’attendis patiemment que le valet vienne me chercher pour me mener à la table du souper et quand ce fut enfin le cas, je sentis une nouvelle fois mon cœur s’emballer et mes jambes semblaient avoir du mal à descendre les quelques marches qui me séparaient encore de mon bien aimé. Et là, à la lueur des bougies, je le vis, debout face au mur.

Sentant ma présence il s’était retourné et resta quelques minutes à me contempler comme s’il me découvrait pour la première fois. Son regard finit par croiser le mien et le lien qui nous avait uni à Athènes réapparut immédiatement. Dîner n’avait aucun intérêt pour moi, tout ce que je souhaitais était de me retrouver seul dans les bras d’Angelo mais nous n’étions pas au bordel et cette fois il faudrait faire preuve de bonnes manières. C’est alors que Bartholomeo fit son entrée dans la pièce avant de me lancer un grand sourire que je traduis alors comme un signe de bienvenue dans la famille. Cela me décontracta et je lui rendis son sourire avant de poser à nouveau mon regard sur l’objet de mon désir qui semblait lui aussi frustré de devoir me regarder sans pouvoir me toucher. Dans un silence presque religieux, nous soupâmes ou devrai-je dire je soupai, car mes deux hôtes semblaient n’avoir d’appétit que pour le vin présent sur la table. Après le dîner, Bartholomeo se leva de table, me salua et alla murmurer quelques mots dans l’oreille d’Angelo avant de quitter définitivement la pièce. Cela me rassurait une nouvelle fois car cette nuit là j’avais bien l’intention de ne m’offrir qu’à mon bien aimé. Une fois son compagnon de route parti, Angelo me transperça du regard et se leva à son tour de table pour venir jusqu’à moi. Il me tendit alors sa main et je lui donnais la mienne qu’il baisa tendrement, puis, délicatement il me fit me lever et m’emmena à sa chambre.

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée D7-310
Le silence était toujours de mise et cela ne nous déranger pas, un seul regard et nous nous comprenions. Angelo ouvrit donc la porte de sa chambre et me laissa passer afin que je puisse découvrir la mise en scène qu’il avait préparé pour moi. Des roses jonchaient le sol, des chandeliers illuminaient la pièce et un grand lit drapé de soie nous attendait. Debout, face à ce qui serait le théâtre de nos ébats les plus passionnés, je ne bougeais plus, attendant qu’il me rejoigne enfin quand soudain je sentis ses mains fermes et tendres à la fois se posaient sur mes hanches ainsi que ses lèvres fines se posaient sur mon cou pour le couvrir de baisers langoureux.

Je passais alors ma main dans ses cheveux tout en laissant l’autre caresser son bras. Sa peau était toujours aussi froide et pourtant je sentais que de l’intérieur le feu ardent de la passion l’embrasait. Toujours avec une délicatesse incomparable, il desserra ma robe qu’il laissa tomber sur mes chevilles, laissant apparaître mon déshabillé. D’un geste tendre il me prit dans ses bras et m’amena jusqu’au lit où il me coucha avec galanterie avant de venir se positionner au dessus de moi. Ses lèvres et ses mains partirent alors à l’exploration de chacune des parcelles de mon corps me laissant émettre des soupirs de plaisir. Puis il me dénuda entièrement et se mit nu à son tour pour me faire une nouvelle fois l’amour mais alors que nous étions sur le point d’atteindre le summum du plaisir, il se stoppa pour plonger son regard dans le mien et me demanda, tout en posant ma main sur son cœur, si je l’aimais au point de vouloir passer l’éternité à ses côtés. Un frisson de frayeur me parcourut quand je ne sentis aucun battement sous sa peau, je compris alors que cette invitation de le rejoindre pour l’éternité était bien plus qu’une image romanesque. J’avais peur et j’étais excitée à la fois, que pouvait-il bien être ? Qui était il réellement ? Ma raison m’ordonnait de fuir mais mon cœur me conseillait de le suivre.

Finalement, aucune hésitation ne traversa mon esprit et ce fut d’une voix déterminée et passionnée que je lui répondis « oui ». Angelo ferma alors l’espace de quelques secondes les yeux comme s’il avait espéré ce moment toute sa vie puis il m’embrassa avec passion reprenant pas la même occasion nos fervents ébats. Puis sentant l’orgasme me gagnait il me murmura à l’oreille qu’il m’aimait avant de planter ses canines dans ma jugulaire. La douleur fut intense mais éphémère, je me demandais alors ce qu’il était entrain de faire car à l’époque je ne connaissais rien des vampires, mais rapidement je laissais le plaisir prendre le dessus sur mes interrogations. Angelo avait toute ma confiance et je le laissais donc faire sans me débattre. Mes mains vinrent alors palper son dos comme pour lui indiquer qu’il ne devait cesser sous aucun prétexte et mon orgasme fut si puissant que je ne pus m’empêcher d’y enfoncer mes ongles. Une fois cette explosion de plaisir passée, mes mains glissèrent jusqu’à ses reins et je sentis alors la vie s’échapper de mon corps, les battements de mon coeur ralentissaient progressivement et le froid commençait à me gagner. Une larme coula le long de ma joue et Angelo cessa d’aspirait mon sang pour me prendre dans ses bras. Il m’allongea sur ses cuisses et caressa tendrement mes cheveux avant de se mordre le poignet pour m’offrir la vie éternelle…


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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeMer 12 Aoû - 10:46

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée Sans_t16
Octobre 1433
Saint-Pétersbourg, Russie


Après cette fameuse nuit à Venise, ma vie changea irrémédiablement et cela pour mon plus grand bonheur. Nombre d’infants sont effrayés de leur nouvelle condition après leur transformation mais cela ne fut pas mon cas. L’atroce douleur que j’avais ressenti alors que mes organes vitaux s’éteignaient les uns après les autres n’était pour moi que le prix d’une vie meilleure aux côtés de celui que j’aimais par-dessus tout.

Les premiers jours furent, je dois tout de même l’avouer, assez compliqués. La soif qui me tiraillait était si grande que j’étais persuadée de ne jamais trouver assez d’humains pour l’assouvir mais mon Angelo m’aida à la vaincre et à la contrôler pour qu’elle devienne une force et non plus une faiblesse. Bartholomeo, que j’aimais alors appeler mon parrain, m’aidait également beaucoup dans mon apprentissage et un lien fort se tissa entre nous au fil des années sous le regard approbateur de mon bien aimé. Puis quand je fus finalement prête à affronter le monde extérieur sans trahir ce que nous étions, Angelo et Bartholomeo me permirent de retourner à Athènes pour que je revoie ma mère que je n’avais jamais oubliée. Mais une fois arrivée à mon ancienne demeure, je remarquais immédiatement que quelque chose n’allait pas. Je ne sentais ni sa présence ni son odeur, la devanture de notre chaumière avait changé et j’apercevais par une fenêtre un homme que je ne connaissais pas. Je décidais alors de me rendre au bordel pour questionner les filles qui baissèrent la tête à l’instant même où elles m’aperçurent. Je demandais à l’une des plus anciennes où était ma mère et elle me répondit qu’elle avait été violée et lapidée par un groupe de soldats Athéniens ivres et violents.

Cette nouvelle me fit littéralement tombée à terre et m’infligea une douleur bien plus atroce que celle de ma transformation. Depuis que j’étais devenue un être de la nuit, les humains avaient peu de valeur à mes yeux mais ma mère… ma mère avait gardé une place primordiale dans mon cœur. Les catins me firent alors entrer dans le bordel pour que je reprenne mes esprits mais très vite la tristesse avait laissé place à la haine et je perdis tout ce contrôle sur lequel j’avais durement travaillé pour faire un véritable carnage. Toutes les filles du bordel y passèrent ainsi que les malheureux clients présents. Aucun d’eux ne me servit de repas, je ne fis que les tuer à la chaîne par rage. Ma vitesse, ma force et mon agilité ne leur laissèrent aucune chance de s’en sortir. Après ce massacre sanglant, ma colère était toujours intacte et je me décidais de l’assouvir en retrouvant les soldats dont Lucida m’avait donné les noms avant que je ne l’égorge. Un par un je les avais retrouvé et torturé dans leurs foyers, j’avais exterminé sous leurs yeux leurs femmes et leurs enfants sans aucune pitié ou remord et aujourd’hui encore je ne regrette rien de cette vengeance qu’ils avaient mérité.

Après ce terrible événement, Angelo et Bartholomeo décidèrent de m’emmener faire un tour du monde pour calmer mes pulsions et surtout me permettre de surmonter la douleur pour passer à autre chose. Le début de notre périple fut des plus délicieux avec des pays comme l’Autriche, l’Allemagne, la Pologne, la Suède ou encore la Finlande. Chacun de nos voyages était une réussite et nous en ressortions toujours plus forts, cultivés et grandis mais l’une de nos escales nous serait fatale, la Russie allait briser notre redoutable trio. En cent cinquante ans, vous imaginez bien que nous avons fait un grand nombre de victimes à travers tous ces pays tout comme des milliers d’autres vampires ont du le faire de leur côté. Toutes ces victimes ne pouvaient pas passé éternellement inaperçues. Des groupes de mortels en colère et effrayés par notre race se sont donc constitués à travers le monde pour nous traquer sans relâche. Jusqu’alors nous pensions avoir réussi à les berner et étions sûrs d’être invincibles mais nous allions vite déchanter.

En Septembre 1433, nous nous installions dans une somptueuse demeure à Saint-Pétersbourg en Russie, un pays froid et sombre qui nous convenait à merveille. Nous étions au zénith de notre puissance tuant avec une efficacité et un raffinement déconcertants, le meurtre et la luxure étaient devenus comme une seconde nature que nous magnions à la perfection tel des anges des ténèbres descendus sur Terre pour faire régner le chaos et la mort. Mais la Russie nous réservait une bien mauvaise surprise et un groupe de chasseurs nous traquait en secret attendant le moindre faux pas pour nous faire courber l’échine. Lors d’une nuit d'octobre qui nous paraissait des plus ordinaires, nous fîmes tous les trois invités à dîner par une famille des plus respectueuses et respectées de la ville mais également une famille en étroite collaboration avec ces chasseurs. Bien évidemment nous n’avions aucun moyen de détecter ce piège, trop sûrs de nous pour imaginer une seule seconde que des humains puissent tenter de nous défier. Nous nous étions donc rendu chez cette famille avec l’assurance que nous ferions un excellent repas avant de tout faire disparaître par les flammes mais l’inverse nous attendait.

Une fois le dîner terminé, nous étions passé dans le petit salon pour terminer, selon la coutume, le repas en beauté en prenant un verre d’alcool typiquement russe. Alors qu’Angelo et moi-même nous apprêtions à boire notre verre, Bartholomeo hurla de les lâcher sur le champ et saisit le mien pour le briser sur un mur. L’odorat surdéveloppé et l’expérience de mon parrain lui avait permit de sentir les quelques gouttes de sang coagulé qu’avaient distillé les chasseurs dans nos verres.
Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée 321010


Ce sang est un terrible poison pour nous les vampires, la dose n’était pas suffisante pour nous tuer mais assez pour nous mettre chaos. Malheureusement, ce nectar funeste avait touché les lèvres de mon bien aimé qui fut rapidement prit de convulsion alors que Bartholomeo s’en prenait, furieux, au maître des lieux. Les cris apeurés de la maîtresse de maison attirèrent les chasseurs qui enfoncèrent la porte pour nous exterminer. Tout s’était passé tellement vite, comment avions nous pu passer d’une soirée des plus exquises à cette terrible lutte pour la survie. Je me précipitais alors auprès de mon bien aimé pour l’aider à se relever pendant que son maître retenait les chasseurs. Mais ces derniers avaient prévu une issue de secours et s’étaient armé de fléchettes recouvertes du même sang qu’ils avaient mit dans nos verres. Pour nous protéger, mon parrain s’était mit entre nous et les chasseurs qui, ne pouvant donc pas m’atteindre, visèrent tous les trois, à l’aide d’une arbalète, Bartholomeo qui resta cependant debout pour montrer toute sa force et les effrayer. Les chasseurs crurent qu’ils ne seraient pas à la hauteur pour nous affronter alors qu’ils auraient facilement pu tous nous anéantir s’ils avaient réussi, ne serait ce, qu’à me toucher avec une seule de leurs fléchettes. Il devait s’agir là de l’une de leur première chasse et ils étaient encore hésitants, le seul point positif qui fut en notre faveur cette nuit là. Mais avant de prendre la poudre d’escampette, l’un d’eux brisa une lampe à pétrole pour laisser les flammes terminer leur travail.

Et alors que j’aider, difficilement, Angelo à atteindre la fenêtre de derrière pour nous échapper, Bartholomeo s’écroula à son tour. La dose qui lui avait été donnée était bien plus importante que celle d’Angelo et il était donc bien plus faible. Cependant, je décidais de ne pas l’abandonner, nous l’aimions bien trop pour faire cela. Je laissais alors Angelo près de notre seule échappatoire pour courir porter secours à mon parrain. Mais les flammes grandissaient à vue d’œil, il ne nous restait que peu de temps pour réussir et Batholomeo le savait très bien. Il savait également, tout comme moi, que je n’étais pas assez forte pour transporter deux vampires affaiblis avec moi, il savait donc que si je l’emmenais nous serions tué quelques mètres plus loin. Cependant, cela m’était égale je me refusais à l’abandonner et m’abaissa près de lui pour l’aider à se relever. C’est alors qu’il agrippa avec force mon bras pour m’empêcher de faire une telle folie. Il n’eut pas besoin de parler pour me faire comprendre qu’il préférait mourir dignement dans les flammes plutôt que de tous nous faire tuer dans une agonie indigne de nous. Par faiblesse ou raison, je me résignais à accomplir sa dernière volonté et, les larmes aux yeux, lui donnait un dernier tendre baiser. Bartholomeo esquissa un dernier sourire comme pour me remercier de l’accompagner dans ses dernières secondes. C’est alors qu’il me regarda droit dans les yeux pour murmurer ces quelques mots.

« Prends bien soin de lui. »

Ces dernières paroles me firent éclater en sanglots mais le temps était compté et mon parrain m’ordonna de fuir. Je me précipitais alors auprès d’Angelo et brisais la fenêtre pour que nous puissions sauter dans l’arrière cour et nous enfuir. J’aidais mon bien aimé à sauter le premier alors que je sentais déjà derrière nous l’odeur de chair brûlée émanant des jambes de mon parrain. Mes larmes de sang recouvraient mon visage, ma vue était devenue trouble mais je me retournais cependant une dernière fois, le cœur brisé, pour dire au revoir à celui qui avait partagé ma vie pendant plus de cent cinquante ans…




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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeVen 14 Aoû - 13:42

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée Jscz7q10
Mai 1610, Séville, Espagne


Presque deux ans s’étaient écoulés entre la terrible mort de Bartholomeo et notre arrivée dans un des pays les plus chauds et luxurieux que nous avons pu visiter, l’Espagne. Ce pays était alors l’une des premières puissances européennes et cela se ressentait dans le gibier plus consistant et goûtu, l’alcool y coulait à flot et les assiettes étaient toujours bien remplies. Ce fut certainement une des périodes les plus festives et esquises de toute notre longue vie.

Chaque soir les mâles en rute et les femelles en chaleur se faisaient légion, nous n'avions plus qu’à nous baisser pour les cueillir et nous fîmes d’ailleurs à cette époque un grand nombre de victimes toutes plus savoureuses les unes que les autres. Séville avait été notre premier choix et nous ne l’avions pas regretté tant sa population était nocturne, le meilleur moyen pour passer inaperçu et de se fondre dans la masse. Ainsi, nous nous étions rapidement faits un nom auprès des familles aisés et étions donc de toutes les réjouissances. Certaines disparitions mystérieuses étaient signalées mais nous étions tellement respectés et appréciés que personne ne pensait une seule seconde que nous puissions avoir un quelconque lien avec tout ça. Séville est vraiment un bon souvenir pour moi mais aussi pour Angelo qui y trouva un substitut de ce qu’il avait perdu, un compagnon de route. Avoir un compagnon ou une compagne est primordiale pour un vampire digne de ce nom, une personne avec qui partager l’éternité entière, une personne qui vous accompagne sur le chemin de la vie ou de la mort… Mais il nous manquait quelque chose de fondamentale depuis la disparition de mon parrain, un allié. Un autre vampire avec qui nous pourrions tout partager et pourquoi pas tout apprendre si nous étions ceux qui l’avaient créé. Voilà comment nous est venu le désir et le besoin de créer un vampire qui serait à la fois notre enfant et notre camarade de jeu. Des mois durant, nous avons épié et observé tous les candidats potentiels mais aucun d’entre eux ne déclenchait en nous cette étincelle que nous attendions jusqu’à cette fameuse soirée organisée par les Velasquez.

Ce soir là, ils fêtaient l’anniversaire de leur fille et nous nous y étions rendus sans grand espoir de trouver l’infant idéal et pourtant, le destin l’avait enfin mit sur notre route. Angelo et moi-même l’avions immédiatement remarqué, son charisme et son aura semblaient nous attirer irrésistiblement vers lui sans que l’on ne puisse y échapper. Tout se passa alors très vite, il nous fallait le tester avant de lui offrir une vie éternelle à nos côtés, nous avions donc passé toute la soirée à l’observer puis finalement à le séduire pour le ramener dans notre domaine à l’abri des regards. Cette nuit là nous copulâmes tous les trois afin de ne former qu’un seul et unique corps, la connexion était parfaite et nous avions eu la confirmation qu’il était notre élu. Après avoir atteint le summum du plaisir, Angelo lui offrit ce qu’il m’avait offert quatre cents ans plus tôt, un don qui ferait de ce jeune homme l’un des notre, notre infant. Comme pour symboliser le fait qu’il serait également mon infant malgré le fait que ce ne serait pas mon sang qui coulerait dans ses veines, j’aidais mon bien aimé à le vider du sien me délectant de son goût légèrement fruité. Puis je m’étais retiré sur le fauteuil qui bordait le lit afin d’admirer ce qui était pour moi une véritable renaissance, Esteban s’était littéralement rué sur le poignet d’Angelo, assoiffé de sang. Je regardais cette scène avec beaucoup de gourmandise voyant déjà tout le potentiel de notre futur apprenti puis je me retirai pour retrouver mon cercueil situé sous terre à la cave pendant qu’Angelo s’endormait blottit contre son infant afin de l’accompagner dans sa longue et lente agonie qui durerait toute la journée.


Avril 1673, Paris, France


Après soixante exquises années passées à nos côtés, Esteban commençait à montrer quelques signes de faiblesses vis-à-vis de son célibat prolongé. Il tentait de feindre l’indifférence mais avec Angelo nous avions bien remarqué qu’il enviait notre couple. Nous décidames alors, pour faire son bonheur, de partir à la recherche d’une compagne idéale pour qu’il puisse enfin jouir de tous les privilèges d’une vie couple.

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée 2lm1gg10
Nous lui demandions donc quel style de femme il rêvait d’avoir à ses côtés, et sans hésitation, il nous avoua qu’il avait toujours rêvé de séduire une française. Il ne nous en avait pas fallu plus pour prendre, en 1672, la route à destination de Paris, là où les plus belles courtisanes de France se trouvaient, selon la rumeur. Et quel bonheur ce fut pour nous de découvrir cette magnifique ville où nous n’avions étrangement jamais mit les pieds, l’occasion était donc rêvé. Une fois arrivés en ville, notre argent, officiellement hérité d’une grande famille, officieusement volé à nos nombreuses victimes, nous permit d’acquérir un belle demeure en ville. Ainsi, nous nous étions rapidement fait un nom auprès des grandes familles et étions souvent conviés aux événements mondains qui nous permettaient aisément de rencontrer des courtisanes pour Esteban mais également de nous nourrir en toute discrétion. Au bout de plusieurs mois passés à Paris, nous nous rendirent compte qu’aucune des grandes dames parisiennes ne correspondait à notre infant, nous n’aurions réussi à en supporter aucune pour le reste de l’éternité. Nous recherchions un autre style de femme et ce fut finalement un autre clan de vampires présent en ville qui nous mit sur la bonne voie. Le mâle dominant du clan nous indiqua quelques soirées libertines qui avaient lieu entre gens respectables et nous introduisit dans le cercle très privé de leurs protagonistes.

Pendant plusieurs semaines, nous nous rendirent donc dans ce soirées qui, sans surprise, nous plurent beaucoup. Je sentais alors que nous étions proche, la future compagne d’Esteban était là parmi toutes ces filles plus dévergondées les unes que les autres et nous allions la trouver. Malheureusement, nombre de ces jeunes filles étaient trop vulgaire pour prétendre à entrer dans notre clan, toutes l’étaient sauf une. Une jeune fille blonde aux yeux bleus, une apparence de prime abord timide et renfermé, raffinée et distinguée mais sous ses airs d’ange se cachait une reine de la débauche qui avait su nous séduire. A chaque soirée, nous n’avions d’yeux que pour elle et l’observions afin d’être certains qu’elle était à notre hauteur. Finalement je tranchais en sa faveur et annonçais à Esteban qu’il pouvait lui offrir la vie éternelle s’il le souhaitait véritablement. Notre infant était bien évidemment transis d’amour pour cette humaine et il n’hésita pas une seule seconde avant d’accepter notre offre. Cette nouvelle me réjouissais car non seulement je savais qu’elle rendrait heureuse notre infant mais je savais également qu’elle ferait honneur à notre race. Je sentais déjà en elle tout son potentiel et étais certaine que nous tisserions, avec le temps, un lien très fort. Cette nuit là, Esteban avait séduit Lily et avait usé de son don d’hypnose pour la convaincre de nous accompagner chez nous.

Une fois dans notre demeure, Angelo et moi nous éclipsions dans notre chambre pour laisser notre infant engendrer sa compagne. Il était un peu jeune pour transformer un humain mais comment lui refuser ce privilège qu’était l’amour ? La nuit suivante, notre clan était donc passé de trois à quatre vampires et nous apprîmes à découvrir notre nouvelle sœur. Rapidement le courant passa extrêmement bien entre elle et moi, comme je l’avais prédit et un lien fort se tissa. Nous nous considérions alors comme des sœurs et avions acquit, à une vitesse surprenante, une complicité des plus rares. Nous formions un clan unis et soudés, redoutable et diabolique. A chacun de nos voyages nous laissions des centaines de victimes derrière nous et nous en tirions une fierté et un plaisir indescriptibles. C’était la bonne époque où les vampires pouvaient se permettre de tuer uniquement pour la beauté du geste, pour le plaisir d’ôter la vie et de faire couler le sang à flots. Une époque sanglante dont nous avions profité jusqu'à la dernière goutte et que nous comptons bien recréer aujourd'hui...

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Novembre 1887, Dublin, Irlande


Après avoir connu l’ardeur de l’Espagne, l’élégance de Paris et l’exotisme de la Chine, je proposais à mon bien aimé de découvrir ensemble la virilité de l’Irlande. Mon choix n’était alors pas innocent, à l’époque je commençais à peine à entendre parler d’une autre race immortelle qui me fascinait au plus haut point, les lycans. Leur existence avait longtemps été considérée comme une simple légende par les humains et les vampires mais depuis quelques siècles, la rumeur se faisait de plus en plus présente dans le monde de la nuit.

Cela m’avait convaincu d’aller faire un tour dans un des prétendus pays les plus peuplés en lycans, l’Irlande. Dans l’embarcation qui nous amenait sur cette Terre celtique, mon excitation était à son comble et je ne pouvais le cacher à mes compagnons de route qui ne partageait pas ma fascination pour ces créatures de la lune. Mais cela m’était égale, je voulais rencontrer un lycan et je savais que rien au monde ne pourrait m’en empêcher. Quand on est vampire, il est extrêmement rare de faire des rencontres atypiques et intéressantes. Les humains sont tous plus ennuyeux et prévisibles les uns que les autres et peu de vampires savent tirer leur épingle du jeu. Alors voir un lycan était une aubaine pour moi, une chance inespérée de croiser une autre race après avoir uniquement côtoyé des humains et des vampires pendant plus de sept cent ans. Angelo savait à quel point cela comptait pour moi, à quel point cela était devenu une obsession, d’ailleurs tout ce que je désire ardemment devient une obsession jusqu’à ce que je l’obtienne. Il m’avait donc promis de tout faire pour réaliser mon souhait mais jamais je n’avais imaginé jusqu’où il irait pour satisfaire mon caprice.

Les premiers jours furent très excitants, comme toujours lorsque vous visitez pour la première fois un pays comme l’Irlande. Les habitants et les coutumes étaient forts intéressants, Angelo alla même jusqu’à m’offrir une claddagh que je porte d’ailleurs toujours aujourd’hui en signe de dévouement totale à mon bien aimé. Les pubs étaient également un très bon divertissement et la bière y était plus délectable qu’ailleurs. Ce fut donc avec plaisir que nous nous mêlions à la population locale mais au fond de moi la frustration grandissait chaque jour. La première pleine lune était passée et nous n’avions eu aucun signe de lycans dans les alentours. Cela dura plus de cinq mois jusqu’au jour où, le sixième mois, Angelo réussit finalement à en capturer un. Lorsqu’il me le ramena au cœur de la nuit, je crus d’abord qu’il s’était fourvoyé et qu’il m’avait juste ramené un loup inconscient… J’imaginais les lycans beaucoup plus effrayants et imposants. Cependant, ma curiosité eut raison de ma déception et je restais toute la nuit à le contempler attendant avec impatience le levé du soleil pour avoir la confirmation qu’il s’agissait bel et bien d’un authentique loup-garou. Dans ma chambre plongée dans l’obscurité, j’avais allongé la bête sur mon lit et attendait avec impatience auprès de mon bien aimé que la transformation inverse se produise. Mon attente fut alors récompensé lorsque le loup se réveilla pour devenir un séduisant jeune homme totalement nu. J’esquissais un léger sourire jubilatoire et admirer avec envie le corps de cet inconnu étendu sur mon lit. Le simple fait de savoir que du sang de lycan coulait dans ses veines m’insufflait un désir ardent que je ne pouvais dissimuler. Je sentais d’ailleurs un léger agacement, peut être même une pointe de jalousie, de la part d’Angelo mais il n’avait rien à craindre, mon cœur lui appartenait à lui seul pour l’éternité. Mais comme je le dis souvent, les vampires sont faits pour être loyaux et non fidèles…





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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeSam 15 Aoû - 21:43

Malheureusement mon enthousiasme n’était pas partagé et le lycan tenta rapidement de s’enfuir, effrayé par notre présence. Sans aucun effort je parvins à la porte de sortie avant lui et me tenais debout devant lui. Je pouvais voir la peur dans son regard, il était si… attendrissant. Face à la vitesse hors du commun dont j’avais fait preuve pour le rejoindre et l’empêcher de s’échapper, son angoisse grandit de plus bel et il était comme pétrifié, n’osant plus bouger. Je supposais alors qu’il ne connaissait pas l’existence des vampires. Je lui caressais alors tendrement la joue comme pour le rassurer et lui affirmer qu’il n’avait rien à craindre de nous.
Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée Untitl14
La peur qui le tétanisait le soumettait entièrement à ma volonté et je l’emmenais ainsi dans le dressing d’Angelo pour qu’il puisse se mettre quelque chose sur le dos. Sa nudité ne me gênait pas, bien au contraire, mais lui semblait assez mal à l’aise. Une fois vêtu convenablement, je l’emmenais à la cuisine où je n’avais pu que lui proposer des fruits que nous gardions pour faire bonne figure lorsque les humains venaient dans notre demeure. J’avais réussi à le calmer un peu et à le convaincre de parler avec moi. Je lui expliquais alors que je savais ce qu’il était car moi aussi j’étais un être spéciale. La lueur de soulagement et de joie dans son regard m’indiqua qu’il ne connaissait pas d’autres membres de sa race et qu’il était donc heureux de ne plus être seul.

Je décidais donc de jouer sur cette corde et lui promettais qu’il trouverait en nous des alliés de confiance et pour une fois, j’étais réellement sincère envers une autre race que la mienne. Ethan semblait me croire mais je pouvais déceler en lui quelques onces de méfiance, chose que je comprenais tout à fait. Il me confia cependant qu’il était un jeune lycan, il avait été attaqué seulement quatre mois avant notre rencontre et été complètement perdu face à ce qui lui arrivait. Je sentis alors, immédiatement, un besoin irrépressible de l’aider, de le former et de le protéger comme s’il s’agissait de mon propre infant. Après tout les vampires et les lycans n’étaient pas aussi différents et je le considérais un peu comme un frère au même titre que les autres vampires. J’essayais alors de le rassurer un peu en lui confiant qu’il n’était pas seul, que des milliers de vampires et lycans existaient à travers le monde. Je lui assurais que nous ne lui voulions aucun mal bien au contraire et que s’il souhaitait ne plus être seul, il serait le bienvenue dans notre clan.

Voilà comment tout commença entre Ethan et nous. Ce jour là je l’avais laissé partir pour lui prouver ma sincérité et tout naturellement il était revenu quelques jours plus tard pour finalement ne plus jamais nous quitter. L’entente était parfaite entre nous cinq mais bien évidemment, nous n’avions tous les deux tissé un lien plus spécial et intense. Il m’était reconnaissant de l’avoir extirpé de sa solitude mais aussi de l’avoir préparé à tous les dangers extérieurs qui menaçaient nos deux races. Par pure loyauté et sympathie à notre égard, Ethan devint notre protecteur durant la journée, nous assurant ainsi qu’aucun chasseur ne viendrait troubler notre sommeil et mettre nos vies en péril. Dans l’intimité, il me montrait une sympathie bien différente que je lui rendais avec plaisir bien évidemment. Ensemble nous formions de merveilleux amants et c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui, cent vingt deux ans après nos premiers ébats. Depuis cette époque, je le considère comme mon infant et lui me voit comme son maître, je sais que sa loyauté et son amour envers moi sont inconditionnels et lui sait que je ne le trahirai jamais. Il sait également que mon cœur appartient à Angelo ou Syrius, comme nous l’appelons désormais, et respecte donc le fait que je lui sois moins dévouée qu’à mon propre maître. Mais il ne perd rien au change puisque je lui laisse moi-même une grande liberté en lui permettant de voir d’autres femmes, à l’unique condition qu’il me revienne toujours, condition qu’il a bien évidemment accepté. Notre relation est unique et je sais que nous sommes liés pour l’éternité malgré notre différence de race.

Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée El211
Juillet 2009, Nouvelle Orléans, Etats Unis


Sept siècles se sont écoulés depuis ma renaissance et jamais, même dans mes cauchemars les plus fous, je n’aurai pu imaginer assister à une farce aussi ridicule et dégradante que celle qui eut lieu il y a trois ans. Une petite poignée de vampires, de mes sois disants frères, ont décidé de révéler notre existence au commun des mortels ! Ils prônaient alors une co-existence pacifiste et une collaboration sans faille de notre race afin que nous puissions tous vivre en harmonie.

En harmonie ?! Comment Nathan Rainfield avait il pu proposer une telle aberration de la nature ? Faire cohabiter les humains et les vampires dans un monde utopique où du sang synthétique scellerait notre alliance… Cet homme et toute sa petite cour n’étaient alors à mes yeux qu’une bande de traîtres indignes de notre race, indigne d’être des vampires. Ils n’acceptaient pas le don qui leur avait été fait, reniaient notre essence même et osaient mettre en péril notre peuple entier. J’en voulais à tous ces vampires immatures et inconscients qui avaient transformé des humains qui ne le méritaient pas, qui n’étaient pas prêt pour une telle prérogative, engendrant ainsi une génération de vampires torturés rêvant d’une rédemption inaccessible. Je regardais déjà cela d’un mauvais œil il y a cinq siècles et je me rends compte aujourd’hui que mes craintes étaient malheureusement fondées car tous ces vampires, en recherche de leur humanité perdue, étaient entrain de mener notre race à sa perte. Nous sommes désormais censés nous rabattre sur ces bouteilles de tru :blood ou nous contenter de club privés où les humains s’offrent à nous en toute impunité. Je ne comprends pas comment mes frères peuvent accepter de se rabaisser à cela, l’essence même du vampire est de tuer, lui retirer cela revient à lui arracher ses canines, à le tuer à petit feu, à le rabaisser plus bas que terre. Nous sommes supérieurs aux mortels, c’est un fait, et n’avons pas à nous soumettre à leur volonté pour leur permette de vivre en harmonie avec nous. Mourir sous la coupe d’un vampire est une mort si digne et poétique… pourquoi leur retirer ce privilège ? Pourquoi les laisser déchoir et flétrir comme des roses fanées. Pourquoi pensez vous que nous avons tant d’adeptes ? Tout simplement parce que les humains ne veulent pas vieillir. Certes nous ne leur offrons pas à tous l’éternité, mais le souvenir éternel de leur jeunesse. N’est ce pas suffisant ? C’est une règle immuable de la nature, les humains se nourrissent des animaux, les vampires se nourrissent des humains. Empêchons nous le lion de tuer la gazelle ? Alors pourquoi empêcher le vampire de faire ce pourquoi il a été créé…

J’ai accepté pendant plus de sept cents ans de vivre dans l’anonymat, d’aller de pays en pays pour préserver le secret de notre race. Nous, les vampires, avions décidé de rester en retrait pour laisser une chance aux humains de vivre libres alors que, tous unis, nous aurions pu les asservir à notre cause, les réduire au simple statut de réserve alimentaire… Et aujourd’hui, je ne vois plus d’autre choix puisque nous ne pouvons plus être ce que nous sommes, puisque les humains pensent nous avoir dompter et ne nous craignent plus. Certains osent même s’en prendre nous pour nourrir un marché noir où notre sang est la denrée suprême. Ceux la sont d’ailleurs mes mets favoris avec lesquels je laisse toute ma cruauté et ma colère s’exprimaient. Après avoir choisi nos nouvelles identités, Syrius et moi-même avons décidé d’entrer au sein de l’American Vampire League en prétendant vouloir un monde de paix entre les Hommes et les Vampires. Ainsi, nous pouvons observer l’ennemi de l’intérieur et le comprendre pour mieux l'anéantir. Mais ce n’est pas pour autant que nous avons renié ce que nous sommes puisque, sous nos apparences de vampires bien dociles, nous continuons de nous nourrir à la source et de tuer qu’en l’envie nous en prend. Nous espérons dans un avenir proche réussir à réunir une armée de vampires prête à se battre pour ses convictions et son patrimoine, une armée prête à se battre pour ses valeurs afin de récupérer les privilèges qui lui sont dues. Nous sommes d’ailleurs certains d’y parvenir et attendons patiemment cette nouvelle ère où les êtres immortels prendront le pouvoir aux humains, où les mortels se feront discrets à leur tour, dans l’espoir de nous échapper.
la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »


prénom ou pseudo. Clém
pays et région. france/picardie
âge. 21 ans
célébrité sur l'avatar. Sophia Bush
poste vacant. Nope!
fréquence de passage. ( ?/7 ) 7/7 sauf imprévu
commentaire personnel. Je suis London/Sarah, j'ai préféré abandonner Sookie qui ne m'inspirait pas vraiment au niveau du RP pour Billie 79101


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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitimeDim 16 Aoû - 16:04

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MessageSujet: Re: Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée   Billie M. Vancamp || Baby hit me one more time } Terminée I_icon_minitime

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