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 I am Superman, ain't I ? [Echo]

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Donald B. Finnigan
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Donald B. Finnigan


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MessageSujet: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeMer 28 Oct - 22:23

I am Superman, ain't I ? [Echo] 94525307

« I am Superman, ain't I ? »
Echo & Douny



    Qu’est-ce que j’ai fait de ma journée ? Il se posait la question depuis ce matin. Ok, c’est un peu idiot, on est le matin, et il se pose cette question. Ce serait plutôt le genre de question qu’on pose en fin de journée n’est-ce pas ? Qui a dit que Douny était normal ? Personne, donc, n’allez pas lui reprocher de dire ça en début de matinée hein ! Bref, avec sa vie de vampire, le temps ne s’écoule plus réellement comme avant, il ne se sent jamais fatigué, et pour dire, il ne dort pas franchement. Bref, aujourd’hui, c’était une journée magnifique, avec du soleil et tout et tout. Une journée que tout vampire qui se respecte évite, une journée qui demande à rester chez soit lorsqu’on a été vampirisé. Alors lui, qu’est-ce qu’il fout dans la rue, hein ? Étrange, cette rue était étrange. C’était une rue banale (Bon, je suis pas trop contradictoire…), seulement, à un endroit de la rue, il y a un appartement du premier étage qui possède un balcon SUR la rue. Bref, ça fait de l’ombre, et y’a des gens qui ont foutu un banc en dessous. Blake a pu donc s’y installer sans jamais craindre qu’un rayon lumineux ne le touche et le désintègre sur place.

    Vous m’aurez comprit, il est là, depuis ce matin, assis sur un banc, à fixer la parcelle lumineuse, sans bouger et à se demander ce qu’il fait là. A vrai dire, si vous l’observez bien, vous pouvez remarquer des troubles comportementaux très peu prononcés et assez inquiétant. Il se met à grogner sans raison, et sans bouger d’un pouce. Il se met à bouger les lèvres mais sans qu’aucuns sons de sortent de sa gorge, et il semble fixer avec une telle intensité cette parcelle lumineuse qu’on pourrait croire qu’il prierait pour qu’elle prenne feu. Il avait sur le dos une chemise blanche, à manche courte, et un pantalon noir taille basse, ses cheveux étaient comme à leur habitude une tignasse brune hirsute et difforme, ses yeux bleus/gris fixaient devant eux, sans pour autant sembler ailleurs, et ses mains étaient jointes devant lui, les coudes sur ses genoux. Peut-être essayait-il de faire prendre feu au béton ? « Excusez-moi… » Hum, qui venait le déranger ? HONTE SUR ELLE ! Sans bouger d’un pouce, il leva les yeux vers elle, puis il finit par lever la tête, soufflant discrètement . « Oui ? » Dépêche toi de parler ou il va t’envoyer balader royalement en laissant derrière sa politesse et sa galanterie. « Ça fait deux heures que vous êtes là, vous allez bien ? » Alors cette roussette s’est déplacée jusqu’ici juste pour savoir si il allait bien ? Elle veut pas que je le lui serve sur un plateau avec un nœud papillon autour du coup, non plus ? Nan mais on sait jamais, ça crève les yeux qu’elle est venue pour ses beaux yeux. Sans sourire, avec toujours son air impassible, il parla d’une voix forte, histoire que toutes les personnes curieuses aux alentours qui écoutaient entendent elles-aussi. « Oui, je ne me suis jamais sentie aussi bien, merci… » Il avait envie de rajouter, "vous pouvez disposé", car elle mit un certain temps à bouger ses fesses de là. Non, mais je vous jure, la jeunesse du 21eme siècle est d’une indiscrétion ! Il regrettait le 19eme siècle. Oulà, 139 ans, ça en fait. Quand il y pensait, c’était horrible. Jamais, il n’allait mourir. Quel insatisfait de la vie, j’vous jure. Quand il était encore entièrement humain, il ne voulait pas mourir, et maintenant, il est en train de se dire que c’est horrible parce qu’il ne va jamais mourir, sauf exceptions rares qui pourraient lui arriver.

    N’empêche, si il était là, ce n’était pas pour rien. Si il restait planté devant cette parcelle de soleil, ce n’était pas parce qu’il voulait se faire remarquer. Il pensait, à un visage oublié, à une personne oubliée, une personne de son passé, à qui il ne voulait pas penser. Hum, mauvaise chose, très mauvaise chose. Est-ce qu’il a un frère ? Non. Est-ce qu’il est un meurtrier ( Sans compter qu’il tue des gens pour se nourrir) ? Oui. A-t-il tué son frère ? Il vous à répondu qu’il n’en avait pas. Tout tournait autour de ça, aujourd’hui, soleil, personne oubliée, meurtre. Au fur et à mesure que le temps passait, il avait envie de s’enfermer, dans un placard, dans n’importe quoi, un endroit clos, un endroit qui allait lui faire peur, sa chambre d’hôtel ne suffisait pas. Mais il devait résister, il avait dépassé tout ça, il était ressortit.

    17h39 et 26 secondes. Il se leva, souffla, et fit demi tour, repartant vers le motel. Le soleil se couchait. Hum, une journée de plus à ne rien à faire. Comment perdre son temps ? Demandez à Monsieur Finnigan, il en connaît un tas sur ce sujet. En marchant, une demoiselle le frôla d’un peu trop près, il eut soudainement… Faim. Il la suivit du regard, un regard différent, un regard sauvage, animal, un regard instinctif. La "jeune" femme ne manqua pas de lui adresser un petit sourire, tournant la tête pour ne pas le lâcher du regard. Hum, quel croquant jeune homme de 26 ans. Continue de marcher, ma vieille, ça vaut mieux pour toi…

    17h51 et 12 secondes. Blake sortit de la ruelle avec un sourire aux lèvres. Ouille, il avait encore sévi, elle n’aurait pas du le suivre du regard, ça l’incitait à se jeter sur elle. Elle pensait peut-être encore faire craquer des jeunes de 10 ans ses aînés, allez, pourquoi pas ne pas s’envoyer en l’air avec un mignonnet dans la ruelle perpendiculaire ? T’es morte, ma pauvre, tout ça pour quoi ? Pour nourrir un vampire impulsif et qui ne se contrôle pas forcément. Comment se sentir déprimé ? Demandez encore une fois à Monsieur Finnigan, il en connait un rayon. Il se reprochait déjà encore d’avoir tué quelqu’un, en plus, il lui avait piqué son argent, mais bon, il s’était excusé, vous savez, une fois qu’elle était sans vie, c’est tout. Il a essayé le Tru :Blood, mais pensez-vous, ça fait plus de 100 ans qu’il se nourrit de sang humain, ça ne lui suffit pas. Il aurait peut-être du se foutre sur cette putin de parcelle lumineuse et désintégrer. Rah, ça aurait été trop simple. Banal, non, il ne faut pas faire dans la banalité. Bref, il est trop compliqué, il m’énerve.

    « Hé, t’as vu la gonzesse là-bas ? » Blake tendit l’oreille, allez savoir pourquoi… « Laquelle ? » « La brune, là, juste devant, pauvre myope… » « Ouais, bah quoi ? » Blake trouva enfin la source de ces âneries, quelques dizaines de mètres plus loin, loin devant lui, se trouvaient deux mecs. (Bah ouais, super loin de lui, les gars, mais c’est un Vampire, son ouïe est super développée !) Douny n’identifiait pas vraiment la source de ses chuchotements, celle qui était l'objet de leurs idioties verbales. Et il comptait bien passer son chemin. C’était finit les sauvetages de donzelle, plus pour lui, vu où ça le menait ! « "Bah quoi ? !" Non mais t’es franchement con toi ! On se la fait, hein ? » Pour une réponse, un signe de tête de son partenaire. Allez, encore quelques pas et il était devant son motel. Mais voilà, un dernier coup d’œil et on voit qui est la victime. Elle. Et alors ? Quoi elle ? Bon, ok, va faire ton super héros, pauvre idiot, et tu vas encore te faire engueuler, comme la dernière fois. Bon, il faut dire qu’il n'y était pas aller de main morte c’est vrai . Mais comme ça avait été les vacances scolaires, bah il n’était pas allé en cours pendant assez longtemps, et les contacts humains, bah il y était pas franchement habitué donc le fait qu’il se renferme dans sa chambre en hurlant peut paraître compréhensible… Quoi ? Vous ne saviez pas tout ça ? Tant pis…

    Rééééééssssssiiiiiiiiiiiissssste ! Quoi, elle vous gène mon incantation ? Trop tard, de toute façon, le voilà déjà partit avec son regard d’homme fort alors que les deux idiots sont en train de chopper sa belle par le bras et de lui sortir tout un tas d’infamies. Un roux, un moche, pratique pour les clouer sur places par des "vans" modernes, non ? « Hé, qu’est-ce que tu veux, mec ? » « C’est le mec qui est resté toute la journée assis sur son banc à mater le soleil par terre sur le béton. » La classe, comment le ridiculiser plus facilement que comme ça ? « Ta gueule, poil de carotte. » Ouuuh, mais c’est qu’il se fait mauvais ! Bon, ok, il perd facilement son sang froid, ok, il peut se montrer franchement mauvais quand il le veut, mais bon, ce ne sont pas des raisons pour… Non, ne lui pète pas le nez, tu seras gentil, Douny. Et vas-y que je te chope le rouquin par l’épaule et que je t’envoie un direct du gauche, oui, il est gaucher, en plein dans le nez. « Yo, tu lâches mon pote, là » Blake tourna un regard franchement mauvais vers le moche, qui recula fissa. Donald, qui tenait le rouquin par sa veste moche de racaille, lâcha tout d’un coup et d’un air franchement insouciant, le pauvre retomba sur le cul en un BOM sec. Le Vampire leva les yeux au ciel, alors que le moche se jetait sur lui les poings levés, Blake n’eut qu’a esquiver cette piètre attaque en se décalant légèrement sur la droite. L’autre était tellement dans son attaque qu’il manqua son adversaire mais se fit saisir par les deux épaules et balancé quelques mètres plus loin. Et dans tout ça, Monsieur Finnigan prenait soin de ne rien laisser paraître de sa condition de vampire. « Imbéciles, dégagez… » Sa voix était grave, imposante, et le regard n’était pas mieux. Mais quel acte de bravoure, bravo, bravo. Imbécile. Et tu fais quoi maintenant ? Tu pris pour qu’elle te remercie, peut-être ? La regarde pas sinon tu vas te mettre à baver et ça va pas franchement être glorieux… « Ca va ? » Il lui tournait le dos, les bras croisés, et près à râler. Râler sur quoi ? Il va trouver, ne vous inquiétez pas…

    Eh bien, je trouve que Blake est un personnage assez étrange. Que voulait-elle voir, hein ? Il pouvait lui montrer tout ce qu’elle voulait, après tout. N’était-il pas réputé pour ne montrer aux autres que ce qu’ils voulaient voir ? Elle n’échappait pas à la règle, après, il ne pouvait pas l’ignorer, c’était la seule condition. Cependant, il ne croit pas être en bon terme avec elle. Que c’était-il passé après le malheureux accident du hurlement puis enfermement chez soit ? Ah oui, l’excuse. Non, ça ne c’était pas très bien passé, elle l’avait mal prit. Hum… Il n’aurait pas dû faire ça, après tout, contre deux mecs comme eux deux, elle aurait pu s’en sortir, non ? Il n’avait pas besoin de jouer les supers héros ? Mais dans quoi s’était-il encore fourré… Il est pas possible. Bon, au moins, il aura peut-être fait quelque chose de constructif sur sa journée. Ah oui, en plus, l’autre roux avait dit ce qu’il avait fait, la honte, qu’est-ce qu’elle allait en penser ? Et le voilà tel le sauveteur sauvetant qui sauve et qui se sent mal à l’aise…


Dernière édition par Donald B. Finnigan le Jeu 29 Oct - 17:21, édité 2 fois
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Ezéckièl L. Nièdziàl
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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 10:04


« I am Superman, ain't I ? » ;

...


I am Superman, ain't I ? [Echo] Icon0410 I am Superman, ain't I ? [Echo] Icon0510 I am Superman, ain't I ? [Echo] Icon0610
Echo & Douny


Où Echo se fait sauver par le plus crétin des SuperZéro


    « De nos jours, quelque part, dans une Pizzeria de la Nouvelle-Orléans » ;


« Bon, ce n'est pas compliqué, tu me fou du saumon, comme une pizza au saumon normale, mais t'enlève les oignons imbécile Cela faisait combien de temps qu'elle était là, au comptoir, de cette conne de pizzéria qui, apparemment, embauchait des incapables. Même elle serait capable de foutre du saumon sur un pizza. C'est pas compliquer de faire une pizza saumon, qui plus est, est dans le menue proposé ... La seule « difficulté » que l'on pourrait voir là dedans serait de ne pas mettre d'oignon dedans. Woua ! Mais c'est que c'est compliqué dites moi ! Allez savoir pourquoi, ce Monsieur là, du moins, ce gamin là - à peine âgé de 17-18 ans, surement - ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'Ezéckièl lui demandait :

    _E c h o : « Une pizza au Saumon sans oignons ... Ça veut dire, une Pizza, avec du saumon dedans, formule sans oignons »


De l'animosité ? Oui un peu. Mais comment reprocher à une pauvre jeune femme d'être énerver alors que cela fait vingt minutes qu'elle est là, en face de ce jeunot un peu trop long à la détente, a demander sa commande. Elle aurait pu finalement quitter la pizzéria et aller manger autre part, mais voyez-vous, Ezéckièl est une jeune femme qui déteste ne pas finir ce qu'elle a commencé. Elle a débuter son début de soirée par une commande de pizza, elle finirait avec le carton dégageant une douce odeur de saumon, point barre ! Mais ce débile de petit jeune ne comprenait rien à la vie. Pourtant, ce n'était pas compliqué ? Si ? Encore, elle aurait parler Polonais, elle aurait compris qu'il ne prenne pas conscience de ce qu'elle lui demandait. Mais là ! C'était en anglais qu'elle parlait ! C'était la langue qui sortait de la bouche de tout le monde ... Derrière elle, une foule immense c'était empilée. Non, ça ne l'a mettait pas mal à l'aise. Oui, ça l'énervait plus qu'autre chose parce que c'était le tableau qui témoignait de l'attente incontournable à laquelle elle était confronté pour avoir une idiote de pizza. Le pire dans tout ça, c'était surtout qu'elle avait sacrément fin. Il n'était pas encore 18h mais elle avait une faim de loup. Avec cette folle journée, elle n'avait réellement pas eut le temps de manger quelque chose qui pouvait la caler. Sortir de chez soit - enfin de son motel miteux - un peu avant dix heure pour finalement passé son après midi à faire valoir ses qualités de photographe avec seulement une omelette dans le ventre, c'est assez ... maigre. Heureusement, le point positif de cette histoire, c'était que le petit déjeuner était bon, et qu'elle savait à présent où elle viendrait se recueillir le matin. Mais bon, c'était, entre nous, une bien maigre consolation.
Alors qu'elle fulminait à sa colère intérieur, elle n'avait toujours pas sa pizza tant désiré. Elle décida de mettre le chose bien au claire :

    _E c h o : « Bon mon petit gars, je te donne dix minutes de plus pour me faire ma pizza - qui a intérêt à être bonne - ou j'peux te garantir que c'est ton patron que je vais aller voir. Je suis persuadé qu'il sera ravit de voir qu'il perd de la clientèle à cause d'un abruti d'ados qui ne comprend pas combien il est facile d'enlever les oignons d'une pizza au saumon ! »
    _A d o s : « Heu ... Heu .... »
    _E c h o : « Heu ... j'crois que tu vas te mettre au boulot maintenant, surtout hein ? »


Le pauvre, il était destabilisé par une brunette aux yeux envoutant qui lui demandait sa pizza ... vraiment horrible. Faisait-elle si peur que ça ? Bon okay, elle était énervé, mais tout de même. C'était une femme comme une autre - bon okay, plus coriace que la normale mais quand même - il n'y avait pas mort d'homme de satisfaire sa commande.

    _H o m me : « Pardonnez-le Mademoiselle. Il est nouveau, et quelque peu ... Timide. Impressionné aussi je suppose. Une pizza au Saumon sans Oignons ? C'est prêt dans un quart d'heure maximum »


Soulagée ? Un peu. Mais toujours autant énervée dans le sens où il aurait pu venir à sa rescousse depuis un baille déjà ! M'enfin bon, elle aurait sa pizza, c'était ce qui comptait. Elle se contenta juste de lancer « Aller, grouille toi Pizzaiolo, j'ai des choses plus importante à faire qu'attendre qu'une pizza soit prête » avec un sourire. Après tout, le serveur n'était pas trop moche, et il avait le mérite de l'avoir calmer quelque peu.


.


Assied à un table dehors, elle avait préféré s'écarter de toute cette foule pour déguster sa succulente pizza au saumon. Elle avait mit du temps à l'avoir, mais à présent, elle pouvait la déguster bien tranquillement. Elle avait choisit un coin sympa, dans un petit parc pas trop désagréable. Le soleil ne tarderait pas à commencer sa magistrale course derrière les building de la Nouvelle-Orléans. Elle avait son appareil photo à portée de main. C'était la seule chose, avec quelques affaires, et son ordinateur portable qu'elle avait pu récupérer chez elle avant de quitter à toute hâte la Floride. Le carton de pizza vidé, quelques serviettes ayant servie à lui essuyer le contour de la bouche et le bout des doigts quelque peu chiffonnée à côté du carton abandonné, elle eut envie de prendre une photo. La lumière qui devenait de plus en plus orangée donnerait à ravir le ton au paradoxe qu'elle allait immortaliser ; une nature resplendissante opposé à des déchets typiquement humain. Au fond, là bas, un écureuil qui profite des derniers rayons de soleil et de l'absence oppressante de l'humanité pour sortir et sauter de branche en branche. De façon, merveilleuse, il apparait sur la photo de la photographe. Ici bas, sur la table, des miettes de pizza qu'une fourmis viendrait bien piquer pour emmener à son royaume, orné de papiers difformes et de sculpture cartonnée. A l'instar de sa propre personne, ses clichés étaient paradoxale. Telle une photo belle de déchets oublier sur une table au beau milieu d'un magnifique parque, Ezéckièl était une enveloppe de salle caractère martyrisée de zone d'ombre trop compliquée pour être prise en charge par la protagoniste. Elle passait ses journées à faire valoir ses qualités de photographe, et de superbe publicitaire, alors qu'elle en était encore à chercher un boulot. Elle prétendait que allait bien dans le meilleur des mondes, alors qu'elle n'avait pas trouver un fournisseur ni de Cannabis, ni de V. Elle jouait les femmes surbookée alors qu'elle était en réalité à la recherche d'un emploi du temps chargé. Elle prétendait n'avoir besoin de personne alors que son Tony lui manquait terriblement. C'était tout de même mieux que d'être enfermée dans un centre de désintox'. Mais bon, il y aurait sans doute beaucoup mieux ... Et par dessus tout, le plus bizarre dans tout ça, c'était qu'au final, elle avait cette adrénaline, cette adoration du danger et de l'imprévue qui la maintenait de bonne humeur - du moins quand elle n'avait pas un abrutis d'ados en face d'elle. Être dans la merde pour mieux s'en sortir, c'était ce qu'elle aimait. Sa plus belle victoire dans la vie avait été de passer outre les difficultés de la vie. Elle provoquait le destin chaque jour, et c'était ce qui lui plaisait. Et fonder sa vie sur un paradoxe était sans doute ce qu'il y avait de mieux pour le mettre en rogne ce bon vieux destin. Rien que les clichés qu'elle faisait en ce moment même était le miroir même de sa personnalité décalée, débordantes d'énergie et de passion ; Ezéckièl Lìlihà Nièdziàl, aimante de la vie, et pour le moins du monde amoureuse des couleurs, parsemait ses photographies de noir et blanc. Quoi de plus beau que de la couleur résumer par un effet de sombre et de claire ? Quoi de plus intriguant que de devoir restituer les couleurs d'un tableau dans lequel il n'y en a pas ? Ça forçait l'imaginaire, ça gardait un esthétisme qui l'a faisait vivre de sa passion, et en plus de ça c'était le miroir de sa personne.
Mais ces derniers temps, les gens avaient du mal à apprécier sa photographie. C'était à la fois frustrant et excitant. Elle était à la fois énervée, et motivée. Incomprise et positive. Jouer, c'est ce qu'elle aimait. Tout risquer aussi. C'est ce qu'elle avait fait en s'installant ici, en Louisiane, pour tout recommencer à zéro. Elle avait ce boulot au Templier, et elle avait la possibilité d'être responsable publicitaire d'une marque de cosmétique. Il ne lui manquait plus qu'un model pour pouvoir présenter ses photos. Mais encore fallait-il le trouver celui-là. C'était à ça qu'elle avait principalement passé sa journée. Elle avait été photographier des gamins dans une collège. Elle aurait finit son contrat d'ici la fin de la semaine. C'était pas glorieux pour une photographe d'en être réduit à faire les photos de classe, mais c'était bien payé. Ce n'est qu'après coup qu'elle en avait profiter pour aller au parc et photographier des enfants qui jouaient au soleil et rechercher la femme ou l'homme qui l'inspirerait. Des gonzesses magnifique, il y en avait partout ! Mais toute n'était que superficiel. C'était con de vouloir être engagé pour une marque de cosmétique, et photographier des gens naturels. Mais c'était comme ça qu'elle percevait les choses. Si à la fin ils n'aimaient pas son travail ? Elle s'en foutrait. Elle aurait trouver son inspiration dans ce con de model. Des hommes ... Il y en avait de très beau à peu près à chaque coin de rue, mais aucun n'avait eut ce visage et cette carrure qui l'a fait s'arrêter tant qu'elle est ... étrange. Attrayante. Comme ... la sienne :

    « Il y a quelques jours, au motel » ;


Il devait être vingt et une heure passé, à tout casser. Ezéckièl avait prévu de sortir en ville, de s'éclater - ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas gouté à la fraicheur de la nuit. A la hâte, la tête à ses prochaines photographies, elle avait fermé la porte de sa chambre du motel, la numéro 66, ses talons claquant contre le boit du perron. Elle avait adoré sentir l'air frais se coulisser derrière sa nuque. Sa chemise dans laquelle elle flottait un peu se balançait au rythme du vent, sans pour autant la faire greloter. Elle comptait bien, ce soir, se trouver un peu de Haschisch ou pourquoi pas du jus de vampire - bien que ce ne soit pas donné. Elle ressent un besoin de décompresser, c'est vrai, mais surtout de retourner en compagnie indirecte de Tony. Il y avait quelque chose de frustrant dans pleurer un être disparu. Echo n'était pas quelqu'un qui se laisser à ce genre d'Etat d'Âme, et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui avait bien pu arriver à son ami de toujours. Violet, la psychiatre du Walter Skoll Center duquel elle s'était échappée, lui avait dit que ça passerait avec le temps, et que c'était en se laissant aller qu'elle s'en remettrait. Elle avait rarement laisser les larmes coulées, et la douleur était passé, tout du moins, elle ne l'empêchait pas de vivre. Mais ce con de Tony arrivait toujours à laisser un vide quelque part sous sa poitrine.
Perdue dans ses songes, elle se retourna vivement pour se montrer aux étoiles, et finalement, tomba sur un autre astre, tout aussi envoûtant. Cet homme, grand, la tignasse décoiffer, le regard meurtrie et mystérieux à la fois, cette bouille totalement adorable ... Cette carrure, cette façon de se tenir, cette façon dont ses jeans taille basse avait de mettre en valeur la solidité de ce torse. Il avait le truc qui l'avait fait s'arrêter. Il était rare qu'une chose ou que quelqu'un l'interpelle de cette façon là. Mais ce soir, alors que l'air frais faisait office de météo, elle s'était stoppé net, intrigué par cette gueule d'ange déchue. Cette homme, il avait quelque chose de ... Particulier. Elle n'aurait su dire quoi. Mais elle savait au moins une chose ; il serait le model dont elle a besoin. Il était beau, intriguant, et avait ce petit quelque chose qui rendrait ses photos irrésistible. Ezéckièl n'avait pas pour habitude de photographier un mennequin. Elle avait prit l'habitude de prendre pour model la nature, ou des êtres mais sous un angle différent qu'un portrait. Mais bizarrement, quand elle l'avait vu, elle aurait bien fait un plan poitrine sur ce bel Apollon. Elle imaginait déjà tout un tas de cliché ! Elle l'imaginait en costume des années 30, à la façon d'un John Dillinger, elle l'imaginait ... elle imaginait ... C'était certain ! C'était lui qu'il lui fallait. Un sourire radieux aux lèvres, deux pas en avant, et sa voix, si particulièrement cassé mais envoûtante, s'élança :

    _E c h o : « Bonsoir, je me présente : Ezéckièl Nièdziàl, photographe [...] »


.


    « De nos jours, non loin du motel » ;


Elle était sur le chemin du retour. Ça y était, le soleil commençait à se couché ; le crépuscule. Aussi beau que le jour eut été, il faut qu'il meurt, et c'est sa sœur, la pénombre, qui le remplace dans un magistral coup d'État ; le roi est mort, la reine monte sur le trône et du haut de ses cieux arbore une figure fière et belle. Ezéckièl prenait son temps pour se rendre au n°66 du motel qui l'accueillait. Un sac à bandoulière contenant ses papiers, et son ordinateur, outil de travail, sur son épaule, un café acheté récemment dans le creux de son bras qui portait déjà un gros appareil photo et dans la main opposé des clefs qui faisait « gling, gling, gling » au rythme du son que faisait les bottines de sa propriétaire sur le sol. Bientôt, elle pourrait finir de boire tranquillement son café - avec deux sucres, et une dosette de lait - et se coucher tranquillement sur son lit avant d'envoyer à un développeur de photo son travail sur les adolescents. Mais voyez vous, il y a toujours le petit truc qui viens bouleverser nos plans.

.


Il ne restait plus que quelques mètres avant d'arriver enfin chez soit. Elle s'apprêtait à monter les marches qui précèdent l'arriver sur le perron quand des voix masculines se firent entendre. « Mais c'est qu'elle est mignonne la gonzesse là bas » ; « Allons ma jolie, ne part pas » ; « Ça te dirait de t'amuser avec nous un peu ? ». Oui, Ezéckièl aimait s'amuser, et il lui arrivait de finir la soirée avec un beau jeune homme. Mais un rouquin comme celui-là ? Et un moche comme celui-ci ? Jamais ! De toute manière, on lui devait un minimum de respect. Telle la mégère apprivoisée de Shakespeare, Ezéckièl était une femme avec un fort caractère, qu'on apprivoisait pas comme ça, d'un simple claquement de doigt :

    _E c h o : « Si on devait enfermer les cons dans un placard, il ne resterait plus grand monde pour refermer la porte ... croyez-moi, les gars, vous seriez les premiers a y rentrer, et je serais la première vous y enfermer. Allez jouer aux billes avec votre surproduction de testostérone ! »
    _R o u q u i n : « Mais c'est qu'elle est violente la brunette ... J'aime ça moi. J'aime les méchantes ... pas vrai Paquo qu'on aime les méchantes ? »
    _M o c h e : « Ouais même qu'elles sont bien bruyante une fois qu'on leur enfonce notre dard ! »


Un gros « Yeurk ! » sortie de sa bouche. De l'écoeurement ? Oh que oui ! Et pas qu'un peu même ! Ce rouquin ? Et ce moche ? Dans son lit ? Jamais ! « Même pas en rêve bande de branle bite ! ». Elle leur tourna le dos assez rapidement préférant ne pas s'énerver plus que ça. Mais ce ne fut pas terminer de si tôt. En effet, le rouquin lui attrapa le bras, faisant valser son café sur le sol. C'est en voulant se débattre qu'elle incita plus qu'autre chose le deuxième mariolle à l'empoigner lui aussi. Les prises par son appareil photo et son sac, elle ne pu réellement se défaire de ses agresseurs, et c'est en tentant de se libérer de l'emprise de cette saleté de roux hideux qu'elle fit tomber son Canon si important à ses yeux. Décidément, qu'avait-elle fait au monde pour avoir être dans la ligne de mire des Roux ? Lorsqu'elle était plus petite, c'était le poil de carotte qui l'avait agresser en premier dans la cours d'école pour la rentrée des classes ! Aujourd'hui encore elle se faisait agresser ... Tous les souvenirs de la discrimination dont elle avait été victime ressurgirent, et c'est avec rage qu'elle leur commanda de la lâcher, tout en leur crachant au visage : « Lâchez moi couillons de mes deux ! ». En guise de réponse, elle se reçut une gifle décoiffant ses beaux cheveux brun au passage. Outrée par ce geste - jamais on avait levé la main sur elle - elle le dévisagea de ses yeux bleu-gris prêt à lui en décoller une à son tour et laisser la rage de Zeus s'emparer de son corps. On aurait pu crier « Possession ! » qu'elle en aurait rien eut à foutre !
Mais ce fut autrement que le sort s'acharna contre ses agresseurs. En effet, ce fut un homme, grand et beau, fort comme un lion, qui s'interposa et leur mit une raclé. Echo ne vit pas tout de suite de qui il s'agissait elle était bien trop occupé à remettre sa tunique grise en place, et s'emparer de son précieux appareil photo. Elle ne vit que des coups de points, et de brèves aperçues de la scène qui se jouait sous ses yeux.

    _S a u v e u r : « Ta gueule poil de carotte ! »


Ezéckièl s'arrêta net ... Elle reconnut cette voix si magique. Son regard se posa sur cette carrure. Il était habiller de façon si décontracté, si simple et pourtant si ... séduisante (?). Avec un sang froid à en couper le souffle il les avait remit en place, et avait prononcer une phrase qui lui rappela tant de souvenir ... elle se revoit, retenant ses larmes face aux « Ouh la Polàk » de ses camarades. Elle revit la scène, assez brièvement, de ce con de rouquin qui vient le lui dire sous le nez. Elle se rappelle toute cette douleur face aux insultes, et à l'incompréhension d'une jeunesse idiote. Et elle se revoit lui lancer « Et toi « Poil de Carotte » Je t'ai demander quelque chose ? Coupe ta tignasse de chacal et tu pourra venir critiquer mes origines ». Comment avait-il su ? Comment ... Etait-ce une blague ? Elle eut l'impression de sentir une connexion entre sa réponse, et la sienne. Cette homme ... Ce con surtout ! Il l'avait frapper dans son égo l'autre jour ! Elle était venue lui proposer un travail super, et il était parti en hurlant ! En plus d'être con, et énervant au plus haut point, il était schizophrène ! Arg !

.


Les agresseurs avaient vite détalé face à la force de ce beau mâle ... Beau mâle, beau mâle, il était con, et Echo ne le supportait pas ! Et dire qu'il vivait à quelques pas de chez elle ! C'était énervant à un tel point ! Et le plus énervant dans tout ça, c'était qu'elle le trouvait irrésistible, et qu'elle le voulait lui et personne d'autre comme model. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle veuille ce qu'elle déteste le plus ? Il s'était approché d'elle, finalement. Son odeur envoûtante, son regard bleu-gris étonnamment beau - et pourtant, elle en avait un aussi ... pourquoi en être autant impressionnée ? peut être parce que c'était le sien - cette carrure si séduisante, et cette façon se s'habiller qui lui donnait envie de prendre une photo, tout ce qui était si attrayant chez lui, lui donnait envie de le baffer ! Comment avait-il pu refuser une offre venant de sa part ?! Jamais ça n'était arrivé dans sa carrière de photographe ! Ce n'était certainement pas un putain de con (beau gosse) qui allait mettre fin à son règne !

    _C r é t i n : « Ça va ? »


Sa voix, douce mélodie venant frapper ses tympans tel le plus beau morceau que J.B Bach eut composé, lui donna envie de vomir. Son ténor, si beau, magique, déclencha le détonateur qu'était Ezéckièl :


    _E c h o : « Pourquoi ? Ca ne devrait pas aller ?! Sous prétexte que vous jouer les Superhéros complètement débile, je être dans le mal ? Au risque de vous décevoir, je ne suis pas une demoiselle en détresse. J'aurais très bien pu me débrouiller toute seule »


Elle finissait de rassembler ses affaires quand elle avait dit ça, et s'était en se relevant qu'elle avait lâcher tout ça d'un coup, sur ce bel étalon. Fumant d'énervement, elle plongea son regard froid dans le sien ... identique. Elle en resta bloquer quelques secondes, puis finalement détourna le regard, se sentant fondre dedans tellement ses pupilles furent belles. Remettant une mèche de ses cheveux, sa voix cassante reprit plus calmement, mais toujours aussi méchamment - du moins, c'est ce qu'elle aurait voulu que ce soit. Finalement, sa phrase fut plus douce qu'elle ne l'aurait voulut :

    _E c h o : « Crétin »

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Donald B. Finnigan
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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 18:48

    « Arrrrggggggg » Ça avait à peu près été ça, quand il lui avait crier à la figure et qu’il s’était enfermé dans sa chambre. Vous voulez peut-être une description précise de ce moment honteux de sa vie ? 21h03. Douny avait passé le plus clair de son temps dans sa chambre, enfermé, à… Lire. Je peux vous dire que c’est très instructif, surtout quand on se farcit un manuscrit entièrement en latin. Mais bon, c’est son métier, aussi. Bref, il était l’heure de dîner. En fait, il avait un peu retrouver ses habitudes de ses années entre 1913 et 1927, il sortait vers 21h de sa cave pour tendre ses petites canines et chopper un gorge passante. Et nous étions en temps que période scolaire, il n’avait pas cours, donc les contacts humains étaient très minimes. Quand il sortit de chez lui, une chemise noir sur le dos, un jean taille basse en guise de pantalon, il ne l’avait pas vu. Il se demandait juste où est-ce qu’il pourrait aller se servir à manger, peut-être un mec étrange qui a sûrement braquer une banque il y a des années, ou alors une vilaine mère, enfin quelqu’un qui méritait plus que les autres de mourir. Tuer quelqu’un de franchement innocent ne lui plaisait pas. C’est alors qu’une jeune femme se présenta à lui, sous le nom de Ezéckièl Nièdziàl, oui, il s’en souvient parfaitement. Il se souvient aussi très bien se tourner vers elle, la regarder droit dans les yeux, et se mettre à hurlé tel le hurleur hurlant en courant et se renfermer chez lui, dans la chambre 39 du motel. Présenter comme ça, on pourrait croire qu’il n’a pas du tout eu le temps de voir sa beauté, mais au contraire, il l’avait bien vu, et bien trop vu. Une fois renfermé chez lui, il mit une demie heure à détacher sa main de la poignée, pour finir par s’amuser à changer les chaînes de sa télévision toutes les deux secondes exactement. Bon, on peut se demander ce qu’il aurait fait si ce n’était pas une période de profond vide social. Il se serait retrouvé devant elle, il l’aurait regarder, admirer, le mot serait plus juste. Mais il serait rester l’homme méfiant et froid qu’il est d’ordinaire, peut-être qu’il l’aurait laissé parler jusqu’à la fin, ou peut-être qu’il aurait coupé court à toutes discussions. Cependant, le résultat aurait toujours été le même, qu’il se mette à hurlé ou non. Elle l’obsédait, ses yeux, ses cheveux, sa voix, ses lèvres, son corps, sa beauté. Tout. On peut le dire franchement, il avait honte, honte de son comportement, honte de lui, et honte de sa faiblesse. Il aurait été homosexuel que tout cela ne serait jamais arrivé, il n’aurait pas commencer à penser à elle comme ça. Il y avait une option qui aurait pu se présenter à lui si il ne s’était pas mis à hurler, accepter ce qu’elle voulait… Vous le voyez comme modèle, franchement ? Certes il a la carrure d’un mannequin, et puis, il ne prendrait pas la grosse tête. Mais, je sais pas…

    Passer le temps fut plus dur après ce jour de « rencontre », pensant bien plus qu’autorisé à elle, il avait du mal à réfléchir convenablement. Heureusement, il avait reprit les cours, ce qui lui permettait de se remettre dans le bain et de s’occuper l’esprit. Et puis, voilà qu’un matin, allant au travail. Qui est-ce qu’il voit à la terrasse d’un café ? Je vous le donne dans le mille, sa belle. Se planquant derrière un arbre, il examina la situation pendant plus de dix minutes. Il n’avait pas eu le temps de voir la tête qu’elle avait fait une fois qu’il était partit en courant, et il préférerait même ne pas en avoir l’ébauche. Il l’avait peut-être vexée… Il n’y était pas allé de main morte après tout. Mais si vous saviez aussi pourquoi il avait agi comme ça, peut-être que vous comprendriez non ? Bon, Blake n’est pas quelqu’un de franchement timide, bien au contraire. Mais, parfois, il lui arrive de beaucoup trop réfléchir. Aller s’excuser, il devait. Mais depuis quand il allait voir les autres, hein ? C’est nouveau ça ?! Il souffla, et sortit enfin de sa cachette. Aujourd’hui, il avait une veste blanche sur les épaules, genre les vestes des années 50 super classe avec un col et tout et tout, par dessus un T-shirt bleu ciel, contrastant merveilleusement bien avec ses yeux, et en guise de pantalon, un pantalon noir taille basse. Il épousseta ses vêtements, passa une main dans ses cheveux, les ébouriffants d’un geste habituel, puis il se mit en marche, zigzaguant entre les tables, manquant de faire renverser une chaise. Avais-je oublié de préciser qu’il a deux mains gauches ? Sauf quand il faut se battre, ce qui est assez pratique puisque c’est un petit bagarreur. Bref, il rattrapa la chaise de justesse. Pas mal comme entré. Légèrement confus, il préféra faire mine d’être vexé, et se renferma dans sa froideur. Puis, il arriva enfin à la table de la demoiselle. Il mit ses mains dans ses poches et haussa les épaules, voulant se donner un air détaché. Cet air, il l’aurait utiliser pour la même situation, naturellement, pourtant, là, avec elle, on voyait bien qu’il faisait un effort pour le faire. « Je voulais vous présenter mes excuses pour la dernière fois… »


    Ce genre de bagarres, ça lui rappelait sa jeunesse humaine. Quand on le traitait de râleur, il en venait directement au poing, il ne cherchait pas. Direct, zou, je te tabasse. Il fallait dire qu'à la maison, ce n’était pas la joie, et il avait souvent besoin de se défouler, alors à l’école, ça ne loupait pas. Frapper, c’était tellement plus simple une fois que tu savais doser ta force et viser. Il n’en ratait jamais une, et il se permettait même un sourire, une fois qu’il voyait la lèvre en sang de son adversaire. Se faire gronder, lui ? Jamais, il était bien trop apprécier des professeurs par son intelligence et sa répartie, jamais ils n’osaient lui reprocher d’avoir les poings faciles, au pire, il disait que c’était de la légitime défense et ça passait. Il se sentit soudainement très fière de les voir détaler la queue entre les jambes, les pauvres cons. Il en avait battu des plus coriaces que ça. Mais le pire restait à venir, la demoiselle. Non, il était bien décidé à ne pas partir en hurlant, mais il ne savait pas vraiment quoi faire… Il n’est pas très sociable, il faut bien l’avouer, et il ne fait rien pour arranger tout ça. Cependant, il se décida enfin à lui demander si ça allait, notamment parce qu’il avait vu son appareil photo par terre. Il n’est pas idiot, et il a rapidement comprit que c’était une chose importante pour elle. Alors après, est-ce qu’il ne demande pas si ça va plus pour l’appareil que pour elle ? Ce serait vraiment penser qu’il est insociable au possible… Cependant, il ne semblait pas encore décidé à lui faire face, plus par peur de s’en prendre une qu’autre chose. « Pourquoi ? Ça ne devrait pas aller ?! Sous prétexte que vous jouer les Superhéros complètement débile, je être dans le mal ? Au risque de vous décevoir, je ne suis pas une demoiselle en détresse. J'aurais très bien pu me débrouiller toute seule » Là, il se retourna, c’est qu’il est susceptible et qu’il perd facilement son sang froid le coco. Il lui fit face, comme si il essayait de deviner quelque chose dans ses paroles. Deviner quoi ? Une certaine faiblesse qu’il aurait sentit peut-être ? Non, juste histoire de lui sortir son regard froid. « Oui, c’est vrai, vous vous en sortiez à merveille, un peu plus et on vous retrouvait violer dans un coin de rue, non mais c’est vrai, vous maîtrisiez la situation parfaitement ! » Narcissique ? Ironique ? Jamais. Il la regarda dans les yeux, et il se sentit fondre et exploser à la fois. Il n’aurait pas du lui faire face, parce qu’après, son visage allait rester dans sa mémoire pendant un certain temps et il ne pourrait plus s'en détacher. Il recroisa les bras, car en parlant, il les avait décroisé et il avait serré les poings d’énervement. Un peu trop impulsif le mignon. Elle avait le même regard que lui, un regard froid. Ça le déstabilisa, et il n’était pas le seul, il dut détourner les yeux en même temps qu’elle, la mine franchement renfrognée. « Crétin » « Pardon ? ! » C’était sortit du tac au tact.

    Il tourna alors immédiatement les yeux vers elle, et luttait pour rester les bras croisés sinon il allait devoir chopper le premier truc qu’il aurait sous la main pour le pulvériser. « Alors, un merci, c’est pas le peine, c’est ça ? J’peux aller crever pour que vous ayez la bonté de me remercier ? » Magnifique jeu de mot, vous pouvez voir là. Il est déjà mort cet imbécile. Bon, il pouvait comprendre qu’il l’avait vexé, mais quand même, il avait essayé de s’excuser hein. Alors elle pouvait au moins le remercier, c’est elle qui l’aurait sauvé de je sais pas quoi, il l’aurait remercier. Peut-être pas… Même si sa voix n’était pas des plus méchantes, qu’on le traite de crétin comme ça pouvait le mettre hors de lui. Il lui tourna le dos, fourra ses mains dans ses poches et commença à bougonner. « Non mais je vous jure, quelle époque pourrie ! »

    Puis il commença à partir, peut-être pas d’un pas aussi rapide qu’il le voulait, mais il partait, la laissant derrière lui. De toute façon, que pouvait-il faire de plus, se mettre à genoux pour qu’elle accepte ses excuses ? Non, ce n’est pas franchement son genre. Mais il ne pouvait pas rester devant elle en laissant croire qu’elle lui était indifférente, et puis les histoires de sentiments, c’étaient finis hein ! Il avait subit ça une fois dans sa vie, il n’en voulait plus, tu es toujours déçu, et ça finit jamais bien. Et puis, elle voulait le voir comme un crétin, eh bah il agirait comme un crétin, il laisserait tomber l’affaire. C’est alors qu’un cri se fit entendre de la rue voisine. Blake releva tout de suite la tête, se demandant bien ce qu’il se passait, puis, au bout de la rue, une femme, affolée, arrivait en courant, hurlant comme pas possible. « Bouffée par un vampire, dans la rue, une femme ! » Ho ho, il croyait que ça ne choquait plus personne ici ? Elle n’avait pas l’habitude de passer par ce quartier ou quoi ? Douny fit immédiatement demi tour, mais il retrouva rapidement sur sa route sa belle. Il la dévisagea au passage, et la contourna. Cependant, il n’allait pas tenir longtemps à ce train là. Déjà qu’elle habitait dans le même motel que lui… Je ne vous dis pas l’ambiance quand ils vont se croiser dans couloirs, le matin. Après tout, il avait une irrésistible envie de lui parler, mais pour lui dire quoi ? Il croisa son regard et il y trouva quelque chose… D’étrange, pas comme de la souffrance, mais comme… Je sais pas, un manque, un manque physique, une image qu’on veut donner de soie. Rah, mais comment l’effacer de ses pensées si il lui suffisait de la regarder dans les yeux pour qu'il devienne plus curieux qu’un curieux et qu'elle l'obsède encore plus. La dépassant, il finit par faire volte face. « Vous n’êtes pas disposez à me pardonner, n’est-ce pas ? Les comportements étranges de certaines personnes vous effrayeraient-ils ? »

    Pourquoi tu cherches la petite bête mon Douny ? Juste pour avoir une excuse pour lui adresser la parole, avoue-le ! La femme hurlant au vampire les dépassa, hurlant toujours soit disant passant. Cependant, personne ne semblait faire attention à elle. Blake la suivit des yeux tout le long de son passage dans son champs de vision. Le soleil s’était assez bien couché, maintenant, il ne restait plus qu’un maigre rayon qui ne pouvait pas lui faire de mal. Il semblait à moitié effrayé, nerveux et triomphant par le passage de la femme. Pendant qu’il la suivait du regard, ses yeux bleus s’illuminaient d’une étrange lueur, un rictus nerveux apparaissait sur ses lèvres, et tous ses muscles se tendaient. Il pouvait faire un peu peur, certes, mais dès qu’il se reconcentra sur la demoiselle, son regard s’adoucit, son sourire disparut, et ses muscles se détendirent, ses épaules s’affaissèrent quelque peu. Alors qu’il commençait un jeu de regard avec sa belle, la fixant sans gène, son regard se faisait ailleurs, et il partait dans ses pensées, imaginant tout un tas de scénarios si telles ou telles choses ne s’étaient pas passées comme elles s’étaient passées auparavant. Et puis, qu’allait-il se passer ensuite ? Si elle le l’acceptait toujours pas, qu’elle l’envoyait balader encore une fois, il allait passer son chemin, ça allait lui permettre de tirer un trait définitif. Il allait retourner dans sa monotonie répugnante et sa réalité toute pareille. Ou alors, elle allait accepter ses excuses, et là, il allait plonger peu à peu dans le néant, comme la dernière fois qu’il avait sauvé une demoiselle. Elle allait l’obséder, le rendre fou, il allait changé sa propre réalité pour qu’elle devienne le complément de la sienne, à elle, il allait devenir ce qu’elle désirait, pour fuir son réel qui le dégoutait. Un coup de vent, et une mèche folle de la demoiselle en face de lui s’ébroua en toute liberté, cachant ses yeux. Immédiatement, son regard se fit plus doux que la normale, sa main droite sortit de sa poche et se tendit vers le visage d’Echo. Mais, à quelque centimètre, ses doigts se crispèrent et se refermèrent sur eux même, avant qu’il ne ramène sa main vers lui et qu’il détourne les yeux, se mordant la lèvre inférieur.

    Non, mais qu’est-ce qu’il le prenait tout d’un coup ? Ce geste était venu tout seul, d’un coup, plus par instinct qu’autre chose. Il est fou. Il n’a jamais eu ce genre d’envie, il n’est pas habitué au contact humain, il repousse tout contact humain. Alors, pourquoi, avec elle, ce serait différent ? Il n’aimait pas que ses gestes aillent plus vite que sa pensée. Il se refit donc distant, prenant soin de ne plus la regarder dans les yeux et surtout de ne plus regarder sa mèche qui virevoltait toujours au grès du vent. Il priait pour qu’elle la remette rapidement. Car même sans vouloir regarder, il la voyait du coin de l’œil, et ça le stressait. Et puis, ce n’est pas ce genre de comportement que l’on doit adopter après qu’une personne nous est traité de crétin. Qu’est-ce qu’elle allait penser, hein ? Qu’il a finalement décidé de se la faire. C’est pas son genre, il ne va pas, sur un coup de tête, décider que se serait bien de se faire une partie de jambes en l’air avec cette nana là. C’est encore un puceau, en fait. Voilà la petite touche d’humour, hein, parce que y’en a pas eu beaucoup… Mais bon, il faut être franc, il n’a jamais eu de rapport, et il ne compte pas en avoir, en fait. Il restera puceau tout le long de son éternité, parole de scout ! Cause toujours.


Dernière édition par Donald B. Finnigan le Sam 31 Oct - 16:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeJeu 29 Oct - 20:14


« I am Superman, ain't I ? » ;

...


I am Superman, ain't I ? [Echo] Icon0410 I am Superman, ain't I ? [Echo] Icon0510 I am Superman, ain't I ? [Echo] Icon0610
Echo & Douny


Où Echo a envie de l'engueuler tout comme de rester là, à la contempler


    « De nos jours, devant le motel »


« Madame rêve, d'artifice ... De rêve et de fougères ... D'un amour qui l'a flingue, du fusille qui l'épingle ... On est loin des amours de loin ... Ô on est loin des amours de loin. Alain Bashung avait raison sur une chose. On était loin des amours de loin. Finit, de nos jours, les beaux sourires, les belles phrases, et la courtoisie. De toute façon, à l'époque où nous vivons, toutes les gentillesses ne sont que belles paroles. Toute accolade n'est que prétexte pour mieux poignarder. Quand Monsieur X incite le peuple à voter pour lui, il dit que c'est pour le bien de tous. Pourtant, ce n'est pas pour eux qu'ils votent. Mais bel et bien pour lui. Méfiez-vous des politiciens qui veulent votre bien, c'est généralement pour mieux vous le foutre là où je pense une fois élu. Ezéckièl ne se faisait pas de faux espoirs ; on vote par ici, et on l'a dans le cul, du coup on vote à l'opposé et on en reviens au même, voir pire. Telle était la dure loi de la politique contemporaine ... Historique serait même meilleur mot. Ici, dans le contexte présent, c'était la même. Si elle devenait une douce Echo, elle l'aurait dans le cul parce que cet homme était bizarre ; et puis ce serait s'abaisser à lui, et ça, jamais elle ne le voudrait ! Jamais ! Mais, continuer à l'envoyer chier de la sorte serait nuire ses chances de l'avoir pour model ; ce serait un terrible échec pour elle. Finalement, elle l'avait dans le cul des deux manières ! Arg que le fleuve des sentiments était compliqué ; aussi compliqué que choisir une politique économique, social et militaire en un temps répartie ... Trop dur, vraiment trop dur. Echo n'aimait pas avoir la défaite qui lui pendait au nez, elle détestait ça même. Mais pour une fois, elle avait face à elle, un adversaire redoutable. Non pas par sa force, mais plutôt par sa faiblesse justement. Il n'avait rien de ... monstrueux. Au contraire. Il avait cette chose si mystérieuse, si torturé, si innocente. Et c'était justement ce qui l'a bloquait dans son élan. Ses yeux meurtrie admirablement orné de gris-bleu si envoutant, cette forme de visage si masculine, si forte, ce ces lèvres sensuelles, sa tignasse qu'on empoignerait bien pendant un long baiser langoureux. Et puis ce corps. Bizarrement, il avait quelque chose qui l'assommait ... Tu parles ! Ces yeux de Yorkshire qui donne envie de frapper dedans, cette moue malheureuse qui nous énerve, ces cheveux si mal coiffé qu'on a envie des les rasés totalement, et cette façon de se tenir qui ferait mourir un kinésithérapeute ! Tout chez lui lui donnait la gerbe ! Il l'énervait ! D'où est-ce-qu'il se permettait de partir en courant comme ça alors qu'elle lui proposait sans doute la plus belle offre de sa vie ? Pfff ! Ridicule ! Et puis cette façon de jouer les superhéros, ça donnait envie de s'endormir. Il était énervant, voilà tout ! Énervant parce qu'inaccessible, intouchable, indiscernable ;
qui était-il pour avoir, malgré tout, autant d'emprise sur elle ? Elle trouverait. Peut être son parfum ... après tout, le parfum ça fait bien des choses. Rah mais non ! C'était simplement parce qu'il était le premier à dire non à Ezéckièl, voilà tout, ça l'énervait et l'attirait à la fois. Ne sommes nous pas attiré tel un aimant vers le pôle opposé, par ce que nous détestons le plus ? Avoir quelque chose à reprocher à ce con n'était-il pas le meilleur moyen d'avoir au moins un truc auquel s'accrocher ?

.


Toute ces indécisions avaient été provoqué par une seule et même réaction. C'est rare de déstabiliser Miss Nièdziàl de la sorte. Croyez-moi, ça n'arrive qu'une fois tous les 300 ans ! Un peu comme l'alignement de toutes les planètes du système solaire. Soie, douceur, légèrement, gentillesse, bonté, ou encore grâce ; sa longue tirade sur l'inutilité de son acte de bravoure avait été dépourvue de ces termes là. Mais croire que ce genre de parole aurait pu être plus douce aurait été mal connaitre Echo. On fait les choses, ou on ne les fait pas. Hors de question de ne faire qu'à moitié. Voilà pourquoi elle n'y avait pas été de main morte. Et puis, il l'avait vexé, voilà tout ! Alors il avait tout ce qu'il méritait après tout. Elle pensait lui avoir clouer le bec avec ses « Ça va ? ». Comme ci, alors qu'elle venait de se faire agresser par deux gros porcs, après que son appareil photo ait subis un affreux choc, que 90 cents ait été jeter par le fenêtre comme si j'avais pisser par terre, et que cet abruti de mec super sexy soit là, elle pouvait aller bien. Ce genre de question était un peu comme le « Tu pleures ? » alors que t'as des yeux boursoufflés et si rouges qu'on pourrait les comparés à des boutons d'action de la caméra infrarouge ... Elle s'attendait à ce que son ravissant imbécile d'interlocuteur ne se renfrogne dans sa timidité, ce qui lui permettrait de prendre les choses en main, mais au lieu de ça, c'est à un Mister-j'ai-envie-de-faire-chier-mon-monde qu'elle eut à faire :

    _C r e t i n : « Oui, c’est vrai, vous vous en sortiez à merveille, un peu plus et on vous retrouvait violée dans un coin de rue, non mais c’est vrai, vous maîtrisiez la situation parfaitement ! »


La bouche entre ouverte, le visage outrée, telle avait été la tête qu'elle fut au moment même où le ténor de ce beau crétin avait retentit dans la pénombre qui s'installait. Elle s'attendait à tout ... tout mais vraiment ! Sauf ça. Lui qui était partie en hurlant quand elle s'était présentée, lui qui était reparti bredouille alors qu'il était venu présenter ses excuses. Lui, il était là, à la rembarrer et la remettre à sa place. Non mais quel toupet ! La vérité, c'est qu'elle ne su quoi dire. Son dernier souvenir de cet homme au nom inconnue - mais à qui Crétin allait parfaitement - lui rappelait que c'était un homme doux, et quelque peu ramollo. Un pauvre petit gars qui avait quelque chose qui l'empêchait de se concentrer, et surtout de s'autoriser à ressentir une quelconque compassion. Oui ... Si elle se rappelle bien, le jeune homme de ses souvenirs était bien différent de celui de ce soir ...

.


    « Un beau matin, à la terrasse d'un café »


La lumière n'est pas encore réellement au rendez-vous. Cependant, la journée promettait d'être très ensoleillée. Pas un nuage à l'horizon, les quelques rayons de soleil, bien trop maigre pour réchauffer quoi que ce soit sur cette terre, serait quelques heures plus tard assassin de plusieurs peaux. Mais en attendant, il faut se couvrir un minimum. C'est pourquoi, elle a opté pour un long pull marron et d'un slim noir, accompagné de jolie botte à talon. De toute façon, pour la journée qu'elle passerait, elle pouvait bien se permettre de ne pas faire journée converse all-star aujourd'hui. Ce jour là, Echo a rendez-vous d'entretien d'embauche avec un directeur artistique. Il aurait besoin d'un photographe pour faire quelque photoshoot de la troupe théâtrale. Cela lui fait penser que ça faisait bien longtemps qu'elle n'était pas monter sur les rampes d'une scène pour interpréter quelqu'un de totalement différent d'elle-même. C'est peut être ça qu'il lui faudrait pour décompresser un peu. Mais elle n'a pas le temps. Il faut qu'elle trouve du boulot, de l'argent, pour changer de logis, gagner sa vie, et tenter sa chance avec son propre salon. L'esprit cadrer sur son possible avenir en tant que photographe de la Nouvelle-Orléans, elle s'installe à une table, sur la terrasse, parce que la brise fraîche n'est pas désagréable, et commande un Cappuccino frappé et une petite mousse au chocolat. Le temps qu'elle reçoive ce qu'elle a demander à la serveuse, elle regarde les gens. Une vieille dame avec sa petite fille plein de chocolat autour de la bouche - pour une fois qu'un enfant ne lui donne pas envie de hurler - un homme qui promène son gros chien, totalement adorable. Un jeune couple qui prend son café ensemble. Un PDG d'entreprise à qui elle prendrait bien la place. Un matheux entrain de réviser son prochain contrôle tout en sirotant son jus d'orange. Bref, le calme absolue. Agréable petit paradis matinale, elle en profita pour sortir un livre qu'elle avait commencé la veille. Ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas lu. Résumons tout de même sa vie, ces derniers mois ; constater la disparition de son meilleur ami, être enfermer dans un centre de desintox', subir encore et toujours les mêmes interrogatoire, ne pas pouvoir se droguer quand elle en aurait bien eut envie, s'échapper de ce foutu institut, être en cavale pendant plusieurs semaine, arriver dans une ville inconnue, s'installer dans un motel miteux, et trouver du travail pour pouvoir s'en sortir ... non vraiment, elle n'avait pas trouver un seul moment à elle pour se lancer dans une lecture. Alors, elle en profitait, ce matin là, d'un calme de toute beauté pour continuer son entame de « Cosmétique de l'ennemi » d'Amélie Nothomb. Le bleu de ses yeux parcours petit à petit les lignes. Les unes après les autres. Et puis on lui pause sa tasse accompagné de sa mousse. Alors elle se met à alterner entre mousse, tasse, livre ... Mousse, tasse, livre, mousse, tasse, livre. Le chant des oiseaux, le fraîcheur de la brise matinale, la lumière du jour qui s'approche peu à peu ... Tout est bien qui commence bien. Enfin, si on peut dire ça comme ça. Ses lèvres, touchait encore sa tasse quand elle sentit de l'ombre cacher ses belles pupilles grise-bleue du ciel. Elle ne voulu pas s'intéresser plus que ça à la chose, et se remit à lire. Mais une fois bien trop familière vint se heurter à sa lecture. Ce ténor, doux et énervant à la fois venait de se faire entendre : « Je voulais vous présenter mes excuses pour la dernière fois … » qu'il s'était dit ... Ah elle avait oublier de le rajouter celui là sur sa liste de toute ces choses qui l'avait empêcher de lire : proposer du travail à un bel homme et se voir répondre par un hurlement et une course folle. Ce fut insultant ! Elle ne leva pas la tête qu'elle savait déjà la gueule de beau gosse qui lui faisait fasse. Elle émit un soupir d'énervement, reposa sa tasse, et de façon indifférente continua de lire. Du moins, en apparence, puisqu'en réalité, elle se demandait combien de temps il allait rester là, planter, devant elle. On ne saurait dire si elle fit durer le suspens pour l'énerver ou pour s'empêcher de se plonger dans ses beaux yeux. Mine de rien, elle n'avait cesser de repenser à leur pseudo-rencontre en se demandant ce qui avait bien aller de travers pour le faire fuir ainsi. Mais voyez-vous, Echo était une de ces femmes rancunière, qui jamais, au plus grand jamais, ne s'avouait vaincue aussi facilement. Une Walkyrie aurait-on plus l'appeler. C'est en tant que telle que finalement, elle se contenta de dire d'une voix calme, mais claquante :

    _E c h o : « Il y a ceux qui sont ici, et ceux qui sont là bas. Ces dernier sont, tels les ânes, à porter le poids de leur connerie. Seul, ils s'attendent à recevoir quelque chose, mais n'ont rien. Telle est la dure loi de la vie. Les ânes sont fait pour porter, et vous aussi »


Le flegme polonais ça existe ? En tout cas, c'est ce dont Ezéckièl faisait preuve en ce moment. Et pourtant elle aurait aimer lui hurler dessus tellement il l'avait vexé. Mais elle s'était dit que le rembarrer aussi fortement que par la douceur lui ferait comprendre les choses bien plus facilement. Être de marbre, ça faisait toujours son effet. Jouer l'indifférence en plus de ça était toujours source de victoire. Elle le savait. Et si après ça, il ne comprenait pas qu'elle n'en avait que faire des énergumènes dans son genre, elle pourrait utiliser la manière plus forte. Qu'attendait-il pour partir ? Parce qu'après ça, elle serait obligé de lui adresser un regard. Froid certes, mais ça suffirait à se plonger dans le gris-bleu de ses yeux - magnifiques. Le premier jour, elle ne l'avait vu que très peu, et pourtant, son visage était rester graver dans sa mémoire. Elle savait que malgré toute l'amertume qu'elle pourrait lui voué, elle serait toujours stopper par la force de ce visage. Déstabilisant ? un peu. Mais surtout, très énervant ! Ce fut trop de tentation, elle leva finalement les yeux sur lui, et l'observa. Mon dieu que cette façon de s'habiller lui allait bien. Arg ! Ne regarde pas ça ! Elle se concentra de nouveau sur son visage d'incompris, torturé. Elle porta une dernière fois sa tasse à ses lèvres, puis finalement, avant de refermer son livre, prononça d'un ton plus dur ; directe, et froid :

    _E c h o : « Je vois que les ânes sont aussi long à la détente. Vous pouvez disposer maintenant, a moins que vous préfériez le faire en hurlant, cette fois encore ? »


On pouvait lire la rancœur dans sa voix. Après tout, ça ne faisait jamais plaisir de se voir remit à sa place par un cri hystérique. C'était d'une insulte ! Alors ne croyez pas qu'elle allait accepter ses excuses comme ça, du jour au lendemain. Ezéckièl était rancunière, et adorait avoir le mot de la fin. Ce jour là, elle l'eut, et en fut totalement ravis.

.


    « De nos jour, sous le crépuscule »


Oui, vraiment, la dernière fois qu'elle avait eut à faire avec lui, c'était une personne totalement différente. Lui qui n'avait rien objecter de plus se mettait, aujourd'hui à lui répondre de la sorte. Vous comprendrez qu'elle avait été surprise. C'est bien pourquoi seul un « Crétin » moins dur que voulu en plus de ça était sortie de sa bouche. Et cette remarque eut comme réponse un « Pardon ?! » bref et rapide. Rien de plus simple. Rien de plus efficace, au plus grand damne de la jeune Polonaise. Qu'avait-il aujourd'hui ? Il avait manger un lion ou quoi ? S'était-il drogué ? Si c'était le cas, Echo s'en ferait finalement bien un ami ... Quoi qu'en le regardant bien, elle n'avait détecter aucun signe d'euphorie, de nervosité, ni même les cernes sous les yeux. Non, il n'était pas droguée. C'était à la fois dommage et énervant. Dommage parce qu'elle aurait pu lui pardonner de tout. Énervant non parce qu'il ne l'était pas, mais parce que ça voulait dire qu'il était des plus intriguant, et des plus fulminant ! Elle avait donc, bel et bien, de bonne raison de le traité de crétin. Qui de normal pouvait passer du doux agneaux trop sexy, au superhéros incompris super sexy ?! Hein ? C'était d'un manque de logique ! Elle était là, à éviter son regard, sans pour autant s'empêcher de le regarder fixement pour lui certifier qu'elle ne mettait pas fin aux hostilités, tout en se demandant ce qui avait pourtant le don de l'attirer. C'était frustrant tout de même d'être à la fois énervée et complètement gaga d'un homme - crétin et mystérieux qui plus est !

    _C r e t i n : « Alors, un merci, c’est pas le peine, c’est ça ? J’peux aller crever pour que vous ayez la bonté de me remercier ? »


Son ténor la sortie de ses pensées. Il osait se plaindre encore une fois ? Mais pour qui se prenait-il ?! Elle lui en aurait bien décoller une, là, maintenant, tout de suite, sur le champ ! Mais elle se retint pour deux raisons apparente : la première était qu'elle risquait de s'en prendre une autre à la suite. La deuxième était simplement que si elle le touchait, elle risquait de ne plus de sentir respirer, chose qui était à éviter tout de même. Ce serait débile de se laisser aller alors qu'elle était plutôt à lui reprocher tout ce qui peut être reprochable ! Elle s'apprêtait à lui rétorquer qu'elle n'aurait pas envie de se salir les mains pour devoir le trainer jusqu'à l'hospice, mais celui-ci lui tourna le dos en ronchonnant une sorte de « Non mais je vous jure, quelle époque pourrie ! » . Outrée par cette affront et ce refus à la conversation, elle s'énerva, grognant même à qui veut l'entendre. Vexée de ne pas avoir pu glisser sa réplique à temps, elle décida néanmoins de la lancer à la cantonade, tout en le dévisageant alors qu'elle savait pertinemment qu'il ne la verrait pas.

    _E c h o : « J'aurais pas envie de me salir les mains pour vous trainer à l'Hospice ! Et encore moins d'attraper la toux à vous remercie de ce qu'il n'y pas lieu d'être ! »


Elle fut déçue qu'il continue sa route. Vexée surtout qu'on lui porte aussi peu d'attention ! Quel homme ferait ça ?! Une chose de plus à lui reprocher tien ! Et pourtant, ça ne l'empêchait pas de mater son joli petit cul au passage ... Soulée par la situation de perte de contrôle, elle se contenta de ranger son appareil photo dans son sac et vérifier que rien n'y manquait à l'intérieur. Alors qu'elle faisait un check-up de ses affaires, elle se surpris à vouloir qu'il revienne. Sa tignasse décoiffée, et sa façon d'être changeant lui manquait déjà. Elle trouvait injuste de devoir mettre un terme à la conversation. Elle venait de voir son model pour ses photos s'échapper sous ses yeux, tout ça parce qu'il voulait jouer les superhéros débile qui veulent un merci. Bon sang ! Il ne fallait quand même pas qu'elle se mette à faire des excuses si ? Non parce que ce serait mal la connaitre. Ezéckièl Nièdziàl ne faisait jamais d'excuses ! JAMAIS !

.


De temps en temps, elle jetait quelques coups d'œil en sa direction histoire de voir s'il ne ferait pas demi tour, et s'il ne viendrait pas lui adresser la parole à nouveau. Elle attendit quelques temps puis finalement vit ce qu'elle cherchait se réaliser. Il se dirigeait vers elle tandis qu'une folle hurlait au loin. Son cœur se mit à battre à tout rompe. Elle se mit à faire une mine d'écœurement au moment même où elle sentit la chose derrière sa poitrine tambouriner mille et une fois. C'était d'un répugnant ! Yeurk ! Et pourtant, ça continua, jusqu'à ce qu'il la contourne. Quel abruti tout de même ! Elle avait fait semblant de chercher quelque chose dans son sac - disons que c'était ses clefs - pour qu'il s'adresse à elle et finalement, il n'en fit rien. Elle fit claquer sa langue contre son palais dans un peu « Tin » puis continua de mimer sa recherche. Puis finalement, alors que ses attentes étaient perdues et qu'elle attendait qu'il ait disparu de son champ de vision pour se retourner à sa chambre, elle l'entendit râler encore une fois.

    _C r e t i n : « Vous n’êtes pas disposez à me pardonner, n’est-ce pas ? Les comportements étranges de certaines personnes vous effrayeraient-ils ? »


Ces quelques paroles furent à l'origine de son merveilleux énervement. Ce fut un plaisir de pouvoir ruminer sa colère intérieur pour la lui sortir dans la tronche. Mais avant ça, on entendit encore la femme hurlante hurlant son scandale de la femme tué par un vampire. Comme si ça avait quelque chose d'étrange à la Nouvelle-Orléans, et qui plus est, dans ces rues avoisinante. Elle leva les yeux aux ciels et prononça un très léger :

    _E c h o : « Comme si c'était nouveau par ici »


Une fois « retrouvée » ses clefs « perdues » elle se retourna vers l'homme de qui elle pouvait sentir le souffle sur sa nuque, et qui l'a fit légèrement frémir. Elle se heurta à son regard magnifique, mais se reprit assez vite pour lancer une première phrase accrocheuse

    _E c h o : « Ce n'est pas de votre façon bizarre d'être dont j'ai peur »


Elle s'apprêtait à lui servir la suite comme un boxer aurait servit ses trois crochet du droit à son adversaire, mais fut confronter à sa bouille si ... parfaite. Si enivrante. Elle se perdit quelques instants dans le bleu de ses yeux, et se laissa prendre dans un envol vers la douceur. Sa phrase qui avait commencé sur les chapeaux de roue avait finit sa descente comme celle d'une plume sur le pavé dans les rues de Paris. L'instant ne dura que quelques secondes, mais le silence oppressant qui ignorait l'autre folle qui hurlait aux mort dans la ruelle d'à côté, parut bien plus longtemps. Echo détestait les silences. C'était signe de non vie, de solitude, et de mélancolie. Tout ce qu'elle détestait. Le vent vint frapper ses cheveux, laissant son parfum s'envoler au grès de la brise. Elle détourna le regard pour mieux lui résister. Elle fit mine de remettre son sac en place, et tenta d'ignorer le mouvement qu'elle cru apercevoir de la part de l'inconnue au nom dont elle n'avait pas encore prit connaissance. Quelques secondes seulement, et son souffle s'était arrêter.
Yeurk ! Qu'est-ce-qu'elle détestait ça. Ezéckièl Lìlihà Nièdziàl, attendrit pas une doux moment ? Tu parles ! Elle laissa un blanc pour mieux frapper par la suite voilà tout ! Cette version serait sans doute plus acceptable que cette niaiserie de souffle coupée et de battement de cœur accélérer. Non ça, ce serait la version qu'on raconterait aux enfants, mais pas la réalité dans laquelle Echo vivait. Ainsi, d'une voix claquante et pleine de féminisme dont elle pouvait faire preuve, elle lui lança, avec son visage de marbre et ses yeux révolvers :


    _E c h o : « C'est juste que je n'aime pas les sexistes dans votre genre ! Au risque de vous décevoir, l'époque dans laquelle on vit, Môsieu, est bien loin de celle où les hommes agissait comme bon leur semblant envers les femmes. On ne change pas de comportement comme ça, soudainement, et on ne prends pas son homologue féminin en sous genre. Pardonnez moi, seulement, de vouloir défendre mes conviction ! »


Elle lui lança un regard accusateur avant de mieux reprendre d'une façon plus ... sarcastique ? oui, c'est bien ça. Reprenant simplement la façon dont il l'avait dit, elle lui lança en guise de dernière phrase avant qu'il ne réponde quoi que ce soit :

    _E c h o : « Mon salle caractère opposé à votre condition d'homme ridicule vous effrayerait-il ? »


Elle l'accusa une dernière fois du regard avant de le contourner à son tour, comme pour lui indiquer qu'on ne l'a contournait pas sans lui adresser la parole, et monter les premières marches du perron qui l'a mènerait à sa chambre »

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Donald B. Finnigan
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Donald B. Finnigan


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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeVen 30 Oct - 0:25

    Quel âge avait-elle ? Douny s’est longtemps posé la question, et on peut bien dire qu’il se la pose encore et toujouts. Oui, alors qu’il passe ses nuits à réfléchir à toutes sortes de choses, la question lui est forcément venue à l’esprit, et puis, il n'a que ça à faire. En réalité, il lui donne le même âge que lui. Non, pas 139 ans, mais plutôt son âge extérieur, à peu près. Qu’est-ce que ça lui ferait de savoir qu’elle en a 27, et donc, un an de plus ? Rien, sûrement. Il s’en ficherait, après, à quoi ça le mènerait de commencer à réfléchir à ce genre de question ? Bon, ok, il y a réfléchit, mais lui, il s’en fiche de l’âge, il s’est dit que si jamais ils en venaient à demander l'âge, il s’arrangerait pour qu’elle dise le sien en premier pour qu’il puisse dire plus vieux, non mais on sait jamais, peut-être qu’elle ne voudrait pas d'un gars plus jeune que lui, non ? Et niveau taille, il n’avait pas vraiment fait attention, cependant, il pense être plus grand qu'elle. En fait, chez lui, le fait qu’il soit fin le fait rapetisser, alors que normalement, ça devrait faire l’inverse, mais c’est contradictoire chez lui. Bref, il est incapable de se représenter lui même dans l’espace dos à elle pour comparer leurs tailles. Parfois, il est idiot.

    Combien de fois Donald était-il allé s’excuser auprès de quelqu’un dans sa longue vie ? Auprès de quelqu’un de vivant, soit disant passant, puisqu’il s’excuse souvent auprès des cadavres de ses victimes pour leur avoir piquer leurs argents ou autre... Mais dans un autre contexte, auprès de quelqu’un de vivant ? Jamais. Et ce n’était pas une question de fierté, mais il n’avait jamais à s’excuser car il ne faisait jamais quelque chose qui pouvait nuire à autrui puisqu’il restait loin de tout contact humain. Alors, là, pour la première fois de sa vie, il se bougeait les fesses pour aller s’excuser auprès d’une parfaite inconnue d’une crise d’hystérie soudaine qui l'avait prise. Il y avait quand même longtemps réfléchit, et c’est seulement une fois devant elle qu’il s’est décidé à aller s’excuser. Et elle était là, à la terrasse de ce café, le nez dans un bouquin. Hum, bon bouquin, il l’avait déjà lu. Mais bon, il n’était pas venu pour le livre, non plus. Alors qu’il était planter là, devant sa table, ridicule, elle ne levait même pas les yeux. A la place, il put détailler le moindre de ses mouvements, priant pour voir ses yeux, juste les voir, quelque soit son regard. Non mais où il s’égarait là ? Il devrait plutôt prier pour ne pas croiser son regard, justement, sinon, ça allait finir par des sentiments grandissants et tout le bataclan et un amour pourri et impossible. Elle se remit même à lire. Douny se vexa, mais n’en fit rien. Pourtant, il ne se posait même pas la question si il devait partir ou non. Il était cloué sur place, attendant qu’elle lui parle. Et c’est ce qu’elle fit, seulement, ce ne fut pas glorieux pour lui. « Il y a ceux qui sont ici, et ceux qui sont là bas. Ces dernier sont, tels les ânes, à porter le poids de leur connerie. Seul, ils s'attendent à recevoir quelque chose, mais n'ont rien. Telle est la dure loi de la vie. Les ânes sont fait pour porter, et vous aussi » Hum hum hum, il était vexé, et son souffle s’était accéléré, cependant, il luttait pour garder son calme, il en avait assez fait. Malheureusement, il aurait du, après ce pique, partir, tourner les talons et décamper d’ici en vitesse histoire de se rendre fissa à la l’université au lieu de finir par courir comme un dératé pour arriver à l’heure. Il ne pouvait pas partir sans un regard, et ce regard, il l'a eut. Elle finit par lever les yeux vers lui, il se dit que c’était par impatience de le sentir toujours devant sa table, il profita de son regard, se doutant bien qu'il n’y aurait plus droit pendant les jours à venir, voir peut-être même les semaines ou même les mois. « Je vois que les ânes sont aussi long à la détente. Vous pouvez disposer maintenant, a moins que vous préfériez le faire en hurlant, cette fois encore ? » Deuxième fois qu’il se faisait traiter d’âne. Il avait vraiment une ressemblance avec un âne ? Il fallait qu’il pense à prendre conscience de la longueur de ses oreilles, un de ces jours, on ne sait jamais. Ce qu’il fit ensuite ? Il déguerpit en vitesse en manquant de se prendre de plein fouet la serveuse, qui ne lui reprocha rien mais lui fit un magnifique sourire, auquel il répondit par un bougonnement. Il se mit ensuite à courir, après avoir regardé l’heure sur sa montre et s’être rendu compte qu’il était en retard. C’est donc en courant, à moitié en sueur, qu’il arriva à son premier cours de la mâtiné. Non, mais, il avait un problème là ? Arriver en retard à cause d’une fille ? Il faut savoir que Blake n’arrive JAMAIS en retard à ses cours. On ne va pas dire que son travail le passionne, mais il aime ce qu’il fait, ça lui permet de changer d’air et de faire quelque chose de constructif. Cependant, ça ne fait déjà pas longtemps qu’il fait ce boulot et il sent déjà la monotonie le rattraper…

    Même si la personne qu’il avait en face de lui, en ce début de soirée, s’était montrée plus froide et méchante que gentille, il avait besoin de la voir devant lui. D’un autre côté, c’était peut-être pour ça qu’elle l’attirait autant, elle avait un fort caractère. Apparemment, elle ne s’attendait pas à le voir s’affirmer autant. Au début, il se demanda même si il n’avait pas fait quelque chose de mal. Bon, il l’avait peut-être remise un peu fortement à sa place, en lui disant qu’elle avait l’air de bien se débrouiller toute seule, cependant, il ne pouvait pas se laisser marcher sur les pieds. Sa côte de sociabilité avait remonté en flèche une fois les cours reprit, et les petits contacts ne le dérangeaient plus, il laissait derrière lui les réactions hystériques, impulsives et idiotes et il laissait place à son lui réel, et franchement nul, c’est à dire le Blake méfiant, solitaire et froid. Sous l’impulsion, il ne pouvait pas faire grand chose, c’est pour cela qu’il lui répondit également du tact au tact quand elle le traita de crétin. Il ne lui avait rien fait pour qu’elle le traite ainsi ! Bon, il préféra donc faire demi tour et la laisser avec son sale caractère qui l’attirait tellement, elle était pleine de surprise, elle pouvait effacer la réalité en une saute d’humeur, comme ça. Il marchait seulement d’un pas tranquille. Quoi ? Tu crois encore qu’elle va te courir après peut-être ? Mon pauvre Douny, tu sais très bien que c’est peine perdu vu comment elle t’envoie balader, bien comme il faut. « J'aurais pas envie de me salir les mains pour vous traîner à l'Hospice ! Et encore moins d'attraper la toux à vous remercie de ce qu'il n'y pas lieu d'être ! » Il avait bien envie de juste tourner la tête et de la regarder froidement, mais c’est à ce moment que la femme hurla et commença à déambuler dans la rue. C’est également à ce moment là qu’il fit demie tour, la contourna et qu’il ne résista pas. Il lui adressa encore une fois la parole, parce que c’était trop beau de passer à côté d’elle comme ça et résister était trop dur, je crois même qu'il n'a pas du tout essayé.

    Douny ne comprenait pas pourquoi cette femme hurlait comme ça. Tout le monde était habitué par ici, et ça avait le don de le mettre mal à l’aise . Après tout, quand une personne se met à hurler un meurtre que vous avez commis sous votre nez à tout un chacun, ça ne détend pas vraiment. Pourtant, il était venu ici justement parce que ce lieu ça avait la réputation que les gens ne s’étonnaient plus de ça. C’est vrai, avec sa condition de vampire qui ne peut se nourrir de Tru: Blood, il n’avait pas envie de se retrouver dans un endroit où le premier meurtre serait clamer haut et fort et qu’une chasse au vampire serait mise en place, tout un chacun fort motivé de buter un pauvre vampire qui ne fait que se nourrir. Et si elle, elle apprenait sa condition de Vampire, qu’est-ce qu’elle en penserait ? Hum, il ne devait pas se poser ce genre de questions, elle n’avait pas l’air de s’intéresser à lui. Et lui, de quoi il avait l’air ? Autant, elle, elle paraissait froide et bien décidée à avoir le dernier mot, alors que lui il enchaînait gaffe sur gaffe. « Comme si c'était nouveau par ici » Oui, elle aussi, elle en avait conscience, de la présence des vampires. Donc, c’est qu’elle n’avait pas peur, une bonne chose, dans un sens non ? Vaut mieux qu’elle ait bien conscience de leur existence plutôt qu’elle essaye de se le cacher à elle même. Il l’observa chercher quelque chose dans son sac, ça faisait déjà un bout de temps qu’elle avait le nez dedans, même, et il restait silencieux. Quand elle eut enfin finit, il sursauta, voyant son regard monté vers lui. Chose toute bête, il ne s’y attendait pas. Il avait envie de fondre, là, devant elle, de laisser aller ses sentiments, ses impressions, son désirs, comme ça, tout évacuer, pour se sentir libre après, oui, tellement libre, sans plus aucun poids. Par contre, il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle allait dire, et la surprise put facilement se lire sur son visage. « Ce n'est pas de votre façon bizarre d'être dont j'ai peur ». Non, il s’attendait à ce qu’elle lui avoue qu’il était quelqu’un de franchement bizarre, qu’il devrait se faire soigner ou quelque chose comme ça. Soudain très calme, il ne lui répondit pas. Un silence s’en suivit ensuite, alors qu’il cherchait à croiser son regard. Alors que des fois, il ne cherchait en aucun cas à croiser ses yeux magnifiques, parfois, il cherchait à tout prit à planter ses yeux bleus gris dans les siens. Le silence ne le gênait pas, il en avait l’habitude, il passait tout sont temps tout seul, alors, un silence de plus ou moins dans sa vie, pensez vous qu’il voit la différence ? ! Son geste là, un geste doux, qu’on se permettait pour une personne à qui on tenait, un geste qu'il ne se serait permis avec PERSONNE d'autre. Est-ce que l’on pouvait déjà prétendre qu’il tenait à elle ? Non, pas vraiment, il ne la connaissait pas, il ne connaissait que son nom, et elle, elle ne connaissait même pas le sien. Non, il voulait juste se montrer doux ? Se faire pardonner en ayant un geste affectif ? Ou alors était-il juste maniaque et cette mèche l’agaçait réellement ? Non, ce geste, il était partit juste parce qu’il avait besoin de se sentir proche d’elle. Un contact humain ! Son premier contact humain venant de lui même ! Ha, que je suis fière de mon petit Douny, il n’y a pas si longtemps, je le voyais enfiler son uniforme pour aller à l’école et je… Bref, ça grandit vite ces bêtes là. Elle avait fait semblant de ne rien voir, il l’avait bien remarqué, elle remettait son sac en place. Avait-il comprit que c’était pour éviter son regard ? Cependant, ça l’a… Déprimé. Surtout que la suite n’allait pas le rendre plus joyeux. « C'est juste que je n'aime pas les sexistes dans votre genre ! Au risque de vous décevoir, l'époque dans laquelle on vit, Môsieu, est bien loin de celle où les hommes agissait comme bon leur semblant envers les femmes. On ne change pas de comportement comme ça, soudainement, et on ne prends pas son homologue féminin en sous genre. Pardonnez moi, seulement, de vouloir défendre mes conviction ! » Lui ? ! Un sexiste ?! Il en resta coi. Il commença même à avoir un rire nerveux, tremblant. Non, mais il avait une tête de sexiste alors qu’il venait de manquer d’avoir un sacré geste doux avec elle ? ! Et puis, les époques avant celle-ci, il en connaissait quand même un rayon, il était né en 1870, quand même ! Certes, il y avait les jeunes filles obligées de se marier à pas d’âge, mais il y avait aussi de belles histoires d’amour entre jeunes tourtereaux. Non, il n’a jamais vécu de belles petites histoires d’amour et il n’a jamais été un tourtereau, mais il le savait quand même !« Mon salle caractère opposé à votre condition d'homme ridicule vous effrayerait-il ? » Il eu un petit sourire, un sourire en coin qu’il ne se permettait pas devant n’importe qui. C'était un sourire en coin à faire tomber n'importe quelle donzelle, une fossette se créant au coin de sa joue accentuant son sourire et y déployant une petite touche enfantine. Un magnifique sourire, et c'est à elle qu'il l'avait fait. Non, il était même amusé par sa réponse. Il la laissa la contourner, suivant d’un maigre regard sa silhouette passée à côté de la sienne.

    Il tarda un peu, mais se décida quand même, lui tournant toujours le dos. « Mademoiselle Nièdziàl, vous avez dit que ce n’était pas de ma bizarrerie dont vous avez peur, mais alors, de quoi avez-vous peur ? » Bon, il n’avait pas résister, il avait envie de savoir. En plus, il venait de montrer qu'il se souvenait parfaitement de son nom de famille, c'est une faille ! Il fit finalement volte face, pour voir si elle s’était arrêtée oui ou non. Il tenta de se montrer plus doux qu’il ne l’aurait fait, gardant son sourire en coin aux lèvres, décidant qu’un air narcissique n’était pas à adopter. Il aurait pu dire n’importe quoi pour qu’elle reste devant lui. « Bon… Vous savez, si vous cherchez toujours un model, on pourrait repartir sur de bonnes bases, et je pourrais peut-être me libérer dans mon emploie du temps pour jouer les mannequins… » Bon, aller, devient le perdant, fait ce qu’elle veut de toi, si elle veut encore de toi, soit disant passant. Mais il ne se voit pas devant un appareil photo. Il a peut-être peur de ne pas apparaître sur le clicher aussi. Bref, au pire, il se ferait envoyer balader une fois de plus, et là, sûr, promis, il laisserait tomber, sinon, il allait peut-être pouvoir arranger cette relation quelques peu mouvementée entre eux, et pas très positive… Il la regarda, elle, plus loin, à quelques mètres, sa silhouette. Il se revoyait tendre la main vers son visage pour déplacer sa mèche de cheveux. Quel geste puéril, franchement mauvais, et mal placé, tu m’étonnes qu’elle est fait semblant de ne rien voir, il devait avoir l’air franchement idiot de faire ça comme ça . Ils ne se connaissent pas, quand tu y réfléchis bien. Oh tiens aussi, est-ce qu’il révélerait un vrai prénom ? Il lui arrivait de ne pas dire son véritable prénom, de temps en temps, pour échapper à la réalité. Non, avec elle, il n’oserait jamais. Peut-être est-ce qu’elle allait se moquer de son prénom… Non, y’avait pas intérêt, sinon, il pétait un câble, c’est moi qui vous le dit ! « Je m’appelle… » Il hésita. Après tout, elle n’en avait peut-être rien à faire. Il passa une main dans ses cheveux, tout en réfléchissant, alors que son regard se dirigeait vers le sol… « Donald… » Non, on ne lui donne pas le nom, pas tout d’un coup, il faut le mériter, ma cocotte !
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Ezéckièl L. Nièdziàl
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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeSam 31 Oct - 10:35


« I am Superman, ain't I ? » ;

...


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Echo & Douny


Où Echo a encore une fois le dernier mot


    « De nos jours, sur un possible terrain d'entente »


« La colère, ça coule en nous comme coule une rivière à travers les terres qui séjourne depuis des millénaires sur cette belle planète qui, un jour, ne serait plus qu'un tas de particules, éparpiller dans l'espace, à l'instar de ce qu'elle était avant sa formation. Parfois, ce n'est qu'un ruisseau, doux, lent, calme. Avant ça, elle n'a été qu'un filet interne, dans les grottes, ou dans les couches sédimentaire de notre bonne vieille hôte spatiale. Rien, elle n'était pratiquement rien. Inexistante quasiment. C'est l'accumulation d'un rien qui fait d'elle un ruisseau. Ô rien de bien méchant une fois de plus. Mais le cycle de l'eau est bien plus éphémère que ça. Il ne se limite pas à un ruisseau. Alors, il devient une rivière. Le courant est plus fort, et la quantité d'animosité devient plus fort, plus important. C'est l'accumulation de ruisseau d'hostilité qui en font une rivière. Et l'accumulation de rivière qui en fait un fleuve. Et après le fleuve, l'Océan ... Cette infinité, difficilement domptable, qu'est la colère. Ô si, on peut la contenir. Parfois même, on peut l'assécher, en fer une Mer Morte en Afrique après irrigation d'un champ de coton. Et la mer se vide. Et la douceur reprend place. Mais la sécheresse ce n'est pas bon, et la colère muette finit pas causer des conséquences graves : faiblesse, incompréhension, délires, hallucinations, paranoïa ... Alors, on finit par la réapprovisionner, au plus vite. Parce que passer un coup de gueule c'est tellement important ! C'est jusqu'à lors le dernier remède que l'on a à la colère. Parfois, sur la route, sur le cycle animosien l'on trouve quelques péripéties. Un barrage. On contient, on retient, et la colère n'est plus libre de vaquer à sa vacation. Derrière le barrage, on en retrouve une déferlante. Un Je-vide-mon-sac-ça-fait-du-bien et après ça va mieux. Ce sont les engueulade imprévue, ou recherchée, celle qu'on utilise pour limité la colère une fois arrivé au stade d'Océan. Celle qui soulage à la fin. Sur la route du cycle de l'hostilité, il y aussi les chutes, les grandes cascades. Ah ! Celles là, elles sont impressionnantes ! Magistrales même ! Violentes, elles sont de toutes beautés. Parfois elles en viennent aux mains. Mais chez certains sujet, c'est plutôt rare. Qu'importe, ces cascades là ne sont pas souvent l'invité de la colère. Au contraire, elles les évitent. Mais elles font partie du chemin, voilà tout. Alors, quand la colère en vient à emprunter cette nationale là au lieu d'une autre, elle éclate, et se libère dans un courant fort pour venir s'écraser, quelques centaines de mètres en dessous, sur des rochers qui calment. C'est douloureux comme chute en règle général. Mais ça soulage. A la fin, on pleur, et ça fait toujours un peu plus mal. Mais ca soulage, encore. Cette cascade là, elle survint toujours à cause d'un évènement extérieur. Une question indiscrète, une parole indécente, qui blesse, sans le savoir, ou en le sachant, tout dépend de l'envoyeur. A certain moment, on fait exprès de la provoquer. Par méchanceté, ou par bonté. Qu'importe, la réaction est toujours la même. Une colère monstrueuses ! Celle qui fait mal ! Celle qui fait mal ... Quand, sur son chemin tortueux, la colère a agréablement subis un voyage tranquille, elle finit dans l'océan, vaste et interminable. De façon récurrente, il y a ces tempêtes. En général, ça balance bien, c'est le cas de le dire. Parfois, c'est simplement du à l'accumulation de toutes ces petites choses ; filet, ruisseaux, rivières, fleuves ... Parfois, c'est simplement qu'il est temps d'évacuer un peu tout ça. Comme quand on prendre un bon bain. On remplit la baignoire, on profite, et une fois le cycle terminer, on vide. Voilà, c'est ainsi, le cycle de la colère. Parfois c'est douloureux, d'autre fois, ça à l'effet de détendre une string. Dans tous les cas, ça soulage. Quelque soit la façon de s'y prendre, sa soulage, qu'on le veuille ou non.

.


Certaines personnes s'adonne à la colère plus facilement que d'autres. Certaines choisisse la Cascade, parce qu'elles savent que c'est essentiel. D'autres, l'évitent, parce qu'elles préfèrent souffrir autrement que de cette manière là. Certaines ont un océan qui n'est point de plus vastes. Certaines se retrouve avec la Manche, d'autre avec le Pacifique. C'est ainsi. Certains sont sous tension, d'autre vive sur un nuage de bonté et de sérénité. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Voilà tout. Où se situe Ezéckièl ? Quelque part, parmi ces possibilités, sur un long fleuve tranquille plein de colère et d'incompréhensions, qui subis ses agrégats du cyle animosien. Voilà tout ...

.


Dans quelle partie de ce cycle infernal se trouvait le pauvre homme ? Quelque part ... Voilà tout. Peut être sur l'une de ces tempêtes récurrente. A moins que ce soit sur l'un de ces barrages trop longtemps laisser fermé. Qu'importe, ce bel homme se trouvait sur l'une de ces perturbations. Et c'était ainsi ... Voilà tout. « Non mais je vous jure, quelle époque pourrie ! » Avait-il dit humblement. Ceci avait suscité en Echo une déferlante de colère. De quoi lui permettre de vider son sac une fois de plus. Quelle époque ... Quelle époque. A en croire ce qu'il avait dit, il regrettait la soumission de la femme et la soit disant belle époque qu'était celle des cons de chevalier qui venait sauver les jeunes demoiselles en détresse. Vous l'aurez compris, Echo était une féministe, pure et dure. Elle aurait pu naître et grandir dans un foyer dans lequel on lui apprenait à fermer sa gueule face à un homme. Après tout, ces femmes là n'ont rien de mauvais. Elles ont simplement grandit ainsi. Comme n'importe qu'elle enfant que l'on éduque avec la religion. Il deviendra religieux. Les parents, et son entourage ont ce pouvoir sur un enfant ; en fait ce qu'ils souhaitent. Pourquoi croyez vous qu'il existe encore, de nos jours, des racistes, ou encore des néo-nazis. Simplement parce qu'il reste encore de bon vieux parents qui les éduquent comme on les a éduqués. Voilà tout. Ezéckièl, elle, avait eut la chance de grandir avec une super-nounou qui lui avait apprit à ne pas se laisser marcher sur les pieds, encore moins par un homme. Aujourd'hui, elle en était devenus une femme d'influence, a qui on ne disait pas non. Pas étonnant que l'on déclenche en elle une colère monstre quand on lui parle de cette manière là. Ajouté à cela l'accumulation de ces petits filet de colère qui deviennent des ruisseaux, puis des rivières et puis vous connaissez la suite. Hurler sa condition de femme forte lui fit un bien fou. Elle espérait que la colle qu'elle lui avait posé lui fermerait le clapet. Mais en réponse à quoi, elle eut droit à un sourire en coin. Un sourire ravageur, ceci dit en passant. C'était injuste. Elle était là, à lui faire ravaler sa fierté d'homme, et elle avait le droit à quoi ? A un sourire narquois. Arg ! Elle aurait eut envie de lui en foutre une. Mais ça n'aurait été que lui prouver sa victoire, qu'elle ne lui permettrait pas d'avoir. Ô que non ! Alors elle le regarda d'un air indigné et cherchant l'erreur. Après être partie en courant, avoir passé sa journée sur un banc à regarder le soleil, il passait maintenant, au sourire narquois qui aurait du être celui de l'outrage. Décidément il était bizarre. Mais il avait ce truc qui faisait qu'Echo le voulait lui, et personne d'autre, sur ses clichés. Peut être était-ce se belle gueule. Ou cette façon de s'habiller. A moins que ce soit ces yeux d'un bleu-gris déconcertant. Mais qu'importe. C'était son intuition. Elle le voulait lui comme model. Et elle l'aurait ! Mais revenons un peu à sa façon de lui sourire voulez-vous ? C'eut le don de l'énerver, il fallait l'avouer. Et puis il prononça la phrase déconcertante. Celle qui l'a fit sortir de son combat ...

    _C r é t i n : « Mademoiselle Nièdziàl, vous avez dit que ce n’était pas de ma bizarrerie dont vous avez peur, mais alors, de quoi avez-vous peur ? »


Elle fronça les sourcils d'incompréhension. Tout d'abord, elle dévisagea cet homme. Pour qui se prenait-il pour lui pauser ce genre de question ? Ensuite, son regard se perdit dans le vide. De quoi avait-elle peur au juste ? De mourir ? Non certainement pas. Elle était le genre de personne à croquer la vie à pleine dent en attendant la fin de la belle histoire. La mort n'était certainement pas ce qui lui faisait peur. Au contraire, c'était ce qu'il y avait de plus excitant dans la mortalité. Elle plaignait sincèrement les immortels. Leur vie devait être ennuyeuses à mourir. Mais qu'importe ! De quoi avait-elle peur alors ? De ne pas réussir à recouvrir une notoriété dans le monde de la photographie ? Non, certainement pas. C'était ce qui rendait le jeu si amusant. Mais alors de quoi ? De perde un être chère ? Entre nous, c'était déjà fait. Peut être alors sa plus grande peur était celle de ne pas le retrouver ... Tony ... Tony ... Son visage trotta dans son esprit. Tony où étais-tu ? Ne pouvais-tu pas lui envoyer un signe ? Quelque chose au moins ... Te perdre fut si douloureux ... Et s'il était mort ? S'en remettrait-elle un jour ? Elle comprenait enfin ce qui était si douloureux dans la disparition d'un être chère ; ne pas savoir s'il faut pleurer un mort ou continuer d'espérer. Si on retrouvait son corps un jour, elle se ferait à l'idée de sa mort. Et ça passerait. Comme quand le chien, Marty, avec lequel elle jouait tout le temps dans la rue étant petite, avait été écraser par une voiture. Ca passerait, voilà tout. Et s'il revenait un jour, elle en serait des plus heureuse, croyez-moi. Mais si elle n'avait jamais de nouvelles ? C'était ça qui lui faisait peur. Être dans l'attente d'on ne sait pas quoi. C'était donc ça qui lui faisait peur ... Oublier. Ainsi que de ne pas savoir. Attendre.

    « Dans un Taxi, sur la 5e avenue de Jacksonville »


Echo est dans cette voiture jaune. La nuit est tombée, et elle pose son regard sur les lampadaires. Le chauffeur écoute un CD de ABBA. Pourtant, le silence est tout de même présent. Le silence, c'est ce qu'il y a de plus pesant. Elle n'entendait même pas les « Gimme Gimme Gimme » qui se prononçait à travers les enceintes. Non, c'était le vide total. Elle avait du passer par chez elle pour prendre le maximum d'affaire qu'elle pouvait avant que l'on ne s'aperçoit de son absence à l'institut Walter Skoll. Elle avait fait vite. Elle avait prit l'un de ses sacs de sport dans lequel elle avait mot vêtement et sous-vêtement. Elle avait prit le plus d'argent en liquide qu'elle pouvait. Elle en aurait besoin pour s'ouvrir un nouveau compte une fois arrivé à destination. Elle ne savait pas où, mais il fallait qu'elle change d'état, et qu'elle change de banque. On ne l'a retrouverait pas, c'était certain. Elle le savait. Elle avait toujours su se débrouiller seule. Elle n'aurait même pas besoin de changer de nom. Elle n'en aurait pas besoin, c'était certain. Elle s'arrangerait pour qu'on ne l'a retrouve pas. De toute façon, elle n'était pas la priorité de la police. Elle n'était qu'une droguée qui ne savait rien de toute façon ... Bande d'abrutis ! Ils avaient cru pouvoir l'empêcher d'être Ezéckièl ? Et bien ils allaient l'avoir dans le cul ! Dans la foulée de sa fuite, elle avait tout de même penser à emporter quelques uns de ses plus beaux clichés, son appareil photo - son bébé - ainsi que son ordinateur. Son appartement n'avait pas eut l'air d'avoir été boucler. Ils avaient du le fouiller, c'était certain. Mais ils n'avaient rien trouver. Si ce n'est quelques sachets de Cannabis ... Ces crevards ! Elle ne pourrait même pas se prendre une dose en partant. Le seul truc qui lui manquait, c'était sa drogue. Et pourtant ... Elle ressentait un profond manque en elle. Quelque chose de douloureux. Quelque chose qu'elle avait oublier. Mais elle ne savait quoi. Posant ses yeux sur les étoiles, elle fit le vide en elle, et chercha, encore et encore dans sa mémoire ce qu'elle avait oublier. Ce n'est qu'après qu'elle se surpris les yeux embués de larmes. Pleurait-elle ? Oui, c'était le cas. Comment cela était-il possible ? Echo ne pleurait jamais ! Elle ne pouvait se permettre de pleurer, c'était une femme forte, qui ne se laissait pas abattre. Et pourtant, elle se laissait aller, là, dans cette voiture, sans bruit. Justes quelques filet de larme descendaient le long de sa joue. Et c'était douloureux à en mourir. Et puis, alors qu'elle en était à trifouiller son appareil photo, elle eut comme une illumination ... « Tony ... Tony » répétait-elle inlassablement de cette voix cassée, et dénuée de toute vie, par les pleurs. Elle s'essuya les joues, renifla un bout coup, rien d'élégant, mais signe de victoire :

    _E c h o : « Quelle conne ! »


Son visage trottait encore, et encore dans sa tête. Un élan d'espoir soudain s'éleva en elle. « Demi tour » tentait-elle d'articuler. « Demi tour » Depuis combien de temps n'avait-elle pas parler ? Deux jours ? Trois ? Sa gorge était sèche. Elle cru ne jamais réussir à articuler ce qu'elle voulu dire. Les mains tremblantes, les larmes s'empêchant de couler, elle éleva le voix

    _E c h o : « Demi tour ! Faites demi tour. Je veux rentrer ... ramenez moi ! »


Elle se laissa aller à ses pleurs, tout en ayant ce sourire. Elle revivait un peu plus désormais. Elle savait ce qu'elle avait oublier

.


Quelque pas, dans un appartement au dessus d'un club, une jeune femme, brune, aux yeux bleu-gris passait ses mains sur les tableaux, les photos, les meubles, tout ... Elle risquait gros, très gros, en venant ici. Peut être l'endroit était-il encore surveiller après des mois d'enquête. Mais qu'importe. Elle avait besoin de venir ici. Le visage de Tony trottait encore dans sa tête. Elle souriait enfin. Les larmes avaient cessé de couler, mais les précédentes avait laisser des marques sur ses joues. Elle revisitait l'endroit. Vibrait lorsqu'un objet lui rappelait un souvenir. Et puis elle s'arrêta devant le tiroir à chemise de Xander. Elle l'ouvrit. Et puis elle se remit à pleurer. Elle s'agenouilla. Répétant, encore et encore « Ou es-tu ? Putain tu va me dire où t'es ?! » Elle se laissa aller, une fois de plus. Il ne faisait pas foncièrement froid dehors. Mais bizarrement, elle frissonait lorsqu'elle était dans le rue. Ici, dans son chez lui, il faisait chaud. Il faisait bon de vivre. Il était quelque part dans aux Etats-Unis, peut être même quelques part, sur Terre. Si ce n'était pas sous-Terre ... Mais ici, elle sentait son odeur. Elle revivait un peu plus au rythme de son fantôme. Elle prit quelques chemises à lui. Ses préférés. Dont une rouge, et blanche, à carreaux. Il adorait la porter avec un t-shirt noir en dessous. Elle prit un de ses CD ; une de ses compiles préférés avec toutes sortes de chanson de Rock. Elle lui prit l'un de ses bonnets préféré. Une marron ... Et puis un rouge aussi. Elle lui prit son parfum. En parcourant encore son appartement, elle laissa aller ses mains sur des photos de familles, d'amis, et de lui ... Elle prit son briquet préféré ainsi qu'une photo d'eux-deux. Ils étaient beaux ensemble comme ça. Il enroulait ses bras autour de sa taille. Derrière, on voyait un lac. Ils riaient. L'un avait des yeux d'un vers gris si clairs, l'autre d'un bleu gris. Sur la photo, il avait sa chemise à carreaux rouge ainsi que son bonnet noir. Il était beau ...
Elle quitta l'appartement tard dans la nuit. Elle fit attendre son taxi un petit moment, mais elle savait qu'il l'attendrait. Et elle avait raison. Ayant prit ce qu'elle avait oublier - Un bout de Tony - elle pu repartir, simplement.

    _E c h o : « La Nouvelle-Orléans »
    _C h a u f f e u r : « Ah je ne peux pas vous y emmener ma petite dame, c'est beaucoup trop loin »
    _E c h o : « Je sais ... Mais c'est là que je vais ... A la Nouvelle-Orléans »


Lorsqu'elle avait été dans son appartement. Elle avait récupérer le courrier, l'avait ranger, et était tomber sur un article de presse ... Celui-ci parlait du meurtre de Jensen Mason, en Louisiane. C'est à cet instant qu'elle su où elle devait aller. Là bas, le meurtre de cet homme serait un moyen de passer innaperçut - on préférait retrouver un meurtrier plutôt qu'une droguée échapper de désintox'. Et si c'était le premier article qu'elle avait vu, c'était ce que c'était un signe. Un pressentiment. C'était bête hein ? Mais c'était ainsi. Un moyen de la faire espérer un peu plus. Sur le chemin la menant en dehors de la ville où elle pourrait faire du stop, elle ne pleura pas une seule fois. Violet avait raison ... Pleurer ça fait du bien de temps en temps.

.


    « De nos jours, où elle a la victoire au bout des doigts »


Le Flash-Back ne dura pas longtemps en réalité, pourtant, ça fit à la fois sourire et pleurer. Du moins de façon imager. Sourire parce qu'elle retrouvait une part de son Tony en elle. Il était là, elle n'avait qu'à penser à lui et il était là, avec elle. Comme cette fois où elle avait risquer de se faire arrêter pour rentrer chez lui. Et puis, tant de chose lui appartenant était dans ses affaires, dans cette chambre du motel dans lequel elle vivait ... Oui, Tony était là avec elle. Mais savoir qu'il était avec elle, c'était aussi savoir qu'il était toujours porté disparut, et recherché par la police. C'était donc souffrir un peu plus. Qu'elle était sa peur ? Peut être était-ce finalement de devoir vivre jusqu'à la fin avec ce manque de lui. C'est fou, mais quand elle passait ses journées avec lui, elle n'aurait jamais penser une seule fois qu'il lui manquerait autant, une fois partie ... Quel crétin ! Ezéckièl était là, les yeux perdu dans le vague, à réfléchir. Ses sourcils étaient toujours froncés, mais plus de la même incompréhension que celle de tout à l'heure. Et puis la voix de cet homme la fit sortir de ses pensées :

    _C r é t i n : « Bon… Vous savez, si vous cherchez toujours un model, on pourrait repartir sur de bonnes bases, et je pourrais peut-être me libérer dans mon emploie du temps pour jouer les mannequins … »


Elle s'arrêta, le temps de bien comprendre. Alors, il baissait les bras ? Si vite ? Si simplement ? Finalement celui qu'elle voulait tant comme model n'était pas si dur à avoir que ça. C'en devenait presque trop simple. Elle attendit. Elle le fixait du regard, l'air de dire « Tiens donc » . Et puis un sourire de victoire s'afficha sur ses lèvres, mais pourtant elle resta dans l'indifférence. Comme si elle attendait qu'il poursuive. Chose qu'il fit. Ça commença par un simple « Je m'appelle ... ». Ah il allait se présenter ! Ça devenait intéressant. Elle pourrait enfin mettre un nom sur son visage. Du moins, un autre non que le Crétin qu'elle lui mettait habituellement. Quoi que ça lui allait comme un gant. Mais enfin. Si elle devait le photographier, autant qu'elle sache son nom tout de même. Elle attendit ... attendit. Encore. Il voulait la faire languir ou quoi ?! A moins que ce ne soit ... une honte ? Elle eut enfin de rire, mais se retint. Elle se surprit à imaginer un nom particulier : Basil, Démétri, Koslow ... Bref, un nom qu'on n'entend pas tous les jours. Un nom, comme le sien, qui attirait la curiosité, ou l'étonnement. Elle adorait susciter ces réactions quand elle se présentait. De nos jours, les gens n'avaient plus d'imagination pour nommer leurs enfants.

    _C r é t i n : « Donald … »


Elle fut sortie de ses rêveries. A vrai dire elle fut surprise. Et pas qu'un peut ; c'est vrai elle s'attendait à tout un tas de nom, mais ... pas celui là. Elle eut envie de rire. Mais elle n'en fit rien. Bon, d'accord, elle sourit, ce qui aurait pu mettre la puce à l'oreille de n'importe qui. Mais elle s'empêcha de rire. Elle laissa le doute planer encore une peu. Maintenant qu'elle l'avait à porter de main, elle n'avait plus besoin de l'envoyer chier. D'être dur. Il fallait qu'elle soit indifférente mais accessible à la fois. C'était comme ça qu'elle fonctionnait. Elle jouait l'inaccessibilité, avant de jouer la dure à cerner ; que diable cette femme était intéressante, source de convoitise. Voilà ce qu'elle avait l'habitude d'être. Et ça marchait ... à tout les coups ! Elle lança un léger rire avant de lancer :

    _E c h o : « Donald ? C'est ridicule ... Je m'attendais à mieux venant d'un preux chevalier ... vraiment »


Et elle continua sa route. Il l'a suivrait, elle en était certaine. Elle le laissait dans l'attente d'une réponse. Il était normal qu'il veuille en savoir plus. Et enfin, elle venait de le rabaisser dans son estime d'homme fort, cela susciterait l'envie de prouver le contraire ... Après tout, c'était un homme comme les autres non ? Il avait beau avoir ce côté mystérieux qui donnait envie d'en savoir plus, et cet allure décalée qui faisait son charme, et le on ne sait quoi de plus qui faisait que c'était lui qu'elle voulait, il restait homme parmi tant d'autre. C'est donc en montant les marches, encore une fois qu'elle l'ignora, puis finalement, s'arrêta, fit volte face pour le regarda avec son sourire victorieux et de femme qui a le pouvoir, et prononça :

    _E c h o : « Je ne sais pas si je devrais engager un Sexiste comme vous ... Il faudra plus que ça pour m'impressionner Monsieur Donald » Elle laissa planer une seconde fois un doute. Un blanc ... Et puis elle reprit d'un air indifférent, contrastant avec sa réponse « Vous n'avez toujours pas répondu ... Mon salle caractère opposé à votre condition d'homme ridicule vous effrayerait-il ? Êtes vous sûr de vouloir signer ce contrat ? Parce que mine de rien, il manque encore une signature sur la papier ... »


Et elle s'en alla, en direction de la chambre n°66. Elle savait qu'il l'a suivrait. C'était certain. Elle venait de lui dire, à sa manière, que le contrat était prêt à être signé. Quel homme qui vient juste de se mettre à genoux devant une femme, se retournerait-il dans ses tranchés, si ce n'est pour devenir plus lâche qu'il ne l'est ? Aucun. Ezéckièl en était certaine, il la suivrait »

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Donald B. Finnigan
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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeSam 31 Oct - 17:08

    Contrairement à ce qui pourrait se passer parfois, il arrivait à Donald d'être d'un calme olympien. Non, il n'était jamais du genre à stresser en silence, dans son coin. Une personne nerveuse, qui n'est pas calme, va passer le clair de son temps à stresser seule dans son coin, regardant souvent les alentours, jouant avec quelque chose, bougeant discrètement. Ceci est le comportement typique de la personne qui n'est pas calme en général, tout le temps énervé. Donald, s'est différent, je ne peux pas prétendre que c'est une personne capable de garder son calme, parce qu'il ne peut pas, MAIS il peut rester calme, sans bouger, dans le silence, pendant un bon bout de temps, et d'un coup, perdre tout son sang froid et alors le mot calme n'existe plus. C'est assez étrange, mais ce sont ces personnes qu'on appelle Impulsif, des personnes qui réagissent au quart de tour et qui peuvent, alors qu'il n'y a rien à signaler, se taire, évoluer dans un silence complet, sans bouger, dans le calme quoi. Blake aime ces moments de repos. Seulement, alors qu'il se concentre parfaitement lors de ces temps de repos, il peut tout laisser tomber en quelque seconde. Oui, Monsieur Finnigan est impulsif, tout comme cette jeune femme, et il n'a pas manqué de le remarquer. Seulement, là, elle semblait, mettre plus de temps à réagir. Qu'avait-il dit ? Que lui avait-il demandé ? De quoi elle avait peur, et elle sembla très... Surprise. Alors qu'elle le dévisageait, il fit de même, avant de voir que son regard se perdait. Aurait-il toucher un point sensible ? Hum, il y avait bien quelque chose qui lui faisait peur, ou alors, il lui manquait quelque chose, peut-être bien quelqu'un. C'est très bénéfique de savoir observé les gens et d'avoir une empathie assez développée. Qu'avait provoquez sa question ? Un renouveau de souvenir surgissant de je ne sais où, peut-être... Un silence s'installa, et Blake continuait d'observer la jeune femme. C'était bizarre de la voir aussi... Silencieuse, bizarre qu'elle n'est pas encore réagit. Je ne sais pas, vu ce qu'il savait d'elle et de son caractère, il aurait plus penser qu'elle lu aurait hurler dessus en lui disant quelque chose comme "Rien ne me fait peur" ou "Ce n'est pas un sexiste comme vous qui va me faire peur". Bref, il ne s'attendait pas à un silence de sa part en tout cas. Alors il préféra détendre l'atmosphère avec sa merveilleuse phrase comme quoi il pourrait peut-être se libérer pour faire mumuse avec elle. Mumuse soit disant passant ne veux pas dire partie de jambes en l'air mais plutôt une séance photo. Je vous voir venir les pervers ! Bref, s'en suit le passage au prénom.

    Oui, il la faisait attendre, et peut-être que oui, ça l'amusait. Finalement, il est un peu trop sûr de lui, je pense. Je ne me souviens pas l'avoir vu échouer une fois dans sa vie. Ah si, avec la première demoiselle avait qui il avait joué les Supers héros. Cependant, pouvons-nous considérer que c'est une chose entreprit qu'il n'a pas été capable de réussir ? Il n'est même pas capable de dire ce qu'il attendait d'une telle relation. Oui, c'est vrai, après tout, lui, le Vampire, et elle, l'humaine. D'autant plus, tout ça, il le savait déjà. Alors, où est-ce qu'il allait encore ? Après tout, en plus de 40 ans, il n'était pas redevenue humain non ? Et à ce qu'il sache, elle avait bien l'air d'une humaine elle aussi. Pourquoi se torturer l'esprit ? C'était mort, il était mort, en quelques sorte. Non, bon, c'est une image, il n'est pas mort physiquement, mais lui, ses sentiments, sont morts. La boulette. Maintenant qu'il avait finalement accepté d'être le model sur ses photos, il ne pouvait plus vraiment retourné en arrière et refuser pour la seconde fois. Mais après, oui, après, il retournerait se morfondre seul chez lui ! Finit les petites escapades et finit de jouer les Supers Héros, ça ne lui réussissait jamais et il en venait à se torturer l'esprit !

    Une fois son prénom dit, il attendait une réaction, la regardant du con de l'oeil. Et le sourire qu'elle afficha ne lui disait rien qui vaille. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait bien l'impression qu'elle n'allait pas laisser passer une telle occasion pour se moquer de lui... « Donald ? C'est ridicule ... Je m'attendais à mieux venant d'un preux chevalier ... vraiment » Donald arqua un sourcil à son tour, et en resta coi, vous voyez, comme dans les mangas, les personnages à l'air toujours blasé, les yeux à moitié clos. Bah c'était à peu près que ça donnait, il la regardait droit dans les yeux avec cet air blasé, mit vexé quand même aussi. Il n'aurait pas été en lieu public face à une magnifique jeune femme, il se serait prit à faire du yoga. « Ridicule... » Il sortit cet adjectif dans un soupir, alors qu'un rictus nerveux étirait ses lèvres et qu'il regardait une pauvre plante sur le côté qu'il aurait bien envie de déchiqueter. Bon, ok, quand on fit Donald, vous pensez tout de suite à Donald Duck, le canard et meilleure ami de Mickey. Mais je peux vous dire que dans sa cave, Douny avait autre chose à faire que de lire les merveilleuses aventures de la souris et son copain de canard qui ne sait pas parler. Vous me direz, comment ce prénom lui ai donc venu ? Comme ça, une sorte d'illumination. Blake, ça faisait trop... Blake... Il lui fallait de la nouveauté, quelque chose de peu banal, voilà c'est tout, de l'originalité ! Et il trouvait que c'était bien trouvé, après tout, pouvez-vous me dire le nombre de personnes qui s'appellent Donald sur Terre ? Très peu, et Donald n'en connait aucune ! Garder son calme fut dur, très dur, trop dur... Il manqua de lui hurler à la tête qu'elle semblait une femme très peu agréable et qui vu son caractère, elle ne devait pas avoir beaucoup d'amis mais il se ravisa au dernier moment, la bouche déjà ouverte. Bon, je pense aussi que cette réaction est du au fait qu'elle continua sa route, le laissant planter comme ça, derrière elle.

    Réfléchissons, après ce qu'il lui avait dit, comme quoi il serait peut-être envisageable qu'il joue au mannequin avec elle, elle ne pouvait pas partir comme ça et rentrer chez elle... Hum hum, il ne savait pas trop quoi faire, mais finalement, elle se retourna et lui servit son sourire victorieux. Oui, elle avait gagné, et elle en semblait fière, tant mieux pour elle, Blake n'était pas un mauvais perdant, certes, il aimait avoir le dernier mot, mais qu'il était conscient de perdre, il ne cherchait pas plus loin. En tout cas, elle, elle semblait contente. Mais contente de quoi ? De l'avoir parfaitement ridiculiser, ou bien d'avoir réussit à le faire accepter d'être son model ? Aller savoir, mais Blake penchait pour la première hypothèse. Oui, après tout, elle semblait prendre vraiment un malin plaisir à le rabaisser. Elle avait le droit d'être une forte partisante des droits de la femme, et tout et tout, mais il n'avait pas l'impression d'être un sexiste et puis, lorsqu'il était plus jeune, c'est à dire quand il était ado, et donc humain, les mariages forcés ne lui plaisait pas du tout, après tout, il n'avait pas envie qu'on force une gamine à l'épouser. Avait-il une tête à être martyrisé ? Non, elle était la seule à tenter l'expérience. Si il avait vraiment une tête, il y aurait plus de personne que ça à l'embêter. Bon bref, il passa sur son sourire, restant impassible, se contentant de rester avec un visage neutre, attendant qu'elle déclare ce qu'elle avait à lui déclarer. Il s'attendait à quelque chose comme "C'est trop tard", mais apparemment, nan. « Je ne sais pas si je devrais engager un Sexiste comme vous ... Il faudra plus que ça pour m'impressionner Monsieur Donald » Douny fit un petiot non de la tête, s'empressant de dire : « Non, non, non, c'est Monsieur Finnigan. J'obtempère à vous donner mon nom, car je n'ai pas envie que l'adjectif "ridicule" résonne dans ma tête dès que vous prononceriez mon prénom... » Après tout, il avait le droit d'être vexé non ? Est-ce qu'il avait fait une quelconque remarque comme quoi elle avait un prénom d'homme ? Non, au contraire, il aurait pu lui dire que son prénom était original pour une demoiselle et qu'il allait parfaitement avec son caractère. Mais jamais il ne l'aurait dit qu'une façon à faire une mauvaise réflexion. Et elle, elle disait comme ça, que son prénom était ridicule. En tout cas, peut-être que ça faciliterait les choses qu'elle ne veuille pas l'engager, comme ça, il pourrait enfin tirer une croix sur elle et le problème serait résolue plus rapidement. IL ne tenta même pas de se justifier sur le fait qu'il n'était pas un sexiste, et se contenta de souffler, attendant la suite qui arriva rapidement. « Vous n'avez toujours pas répondu ... Mon salle caractère opposé à votre condition d'homme ridicule vous effrayerait-il ? Êtes vous sûr de vouloir signer ce contrat ? Parce que mine de rien, il manque encore une signature sur la papier ... » Son sourire en coin réapparut. « Et vous, de quoi avez-vous peur ? Vous ne m'avez pas répondu non plus... » Elle croyait au père noël ? Elle relance sa question, il relance la sienne, elle n'avait pas répondu elle non plus, alors pourquoi il lui ferait le plaisir de répondre ? Bon, d'un autre côté, sa question n'était pas compliqué, il lui suffisait de lui dire qu'il n'était en rien un homme ridicule et qu'il avait fréquenté des gens avec un plus dur caractère qu'elle (Sa mère). Mais ce serait évoqué la femme qu'il déteste le plus sur cette Terre, sachant qu'elle est morte depuis un baille et qu'il n'a donc plus du tout envie d'en entendre parler.



    « Tu ne seras jamais une mère... »


    « Merde, Thomas, elle t'a encore enfermé ? Aller viens, frérot... » Dans le noir, le petit garçon était complètement replié sur lui même, il avait entouré ses jambes de ses maigres bras, et il avait caché son visage dans ses bras. Son souffle était saccadé. Il pleurait ? Oui. Dans cet endroit sombre, clos, il pleurait. Pleurait-il pour qu'on vienne l'aider ? Ou alors par désespoir que personne ne le sorte d'ici ? Aller savoir, il pleurait, c'est la seule chose à prendre en compte. Déjà à 8 ans, Blake était un garçon extrêmement sensible, capable de fondre en larme pour un rien, ou bien de se mettre à hurler. Une main se présenta à lui, alors qu'il relevait les yeux pour regarder la personne qui venait le sauver Enfin, il revoyait la lumière, c'était une lumière si faible, il avait besoin de voir plus, ça ne lui suffisait pas, ce matin, en se levant, il n'avait même pas aperçu un rayon de soleil, et maintenant, il ne pouvait qu'apercevoir le soleil se coucher. Alors tout tremblant, il saisit la main de Hadrien, son frère. D'un seul geste, il le tira hors de sa prison, le prenant carrément dans ses bras. C'est alors qu'une femme, vêtue de noir, se montra sur la pas de la porte. « Tu n'as pas honte ? » La femme semblait d'une froideur non commune, et le gringalet de 17 ans semblait capable de s'affirmer face à cette horrible personne. « Il est d'une inutilité... » Était-ce une raison pour enfermer un enfant depuis son plus jeune âge dans un placard ? Blake était plus intelligent qu'un garçon de son âge, et lisant beaucoup, il passait le plus clair de son temps contre une botte de paille à lire des poèmes. Les poèmes, sa passion de gamin. Elle, elle ne comprenait pas cette passion, son intelligence, elle ne comprenait rien, elle était rigide. Ce n'était pas une mère, c'était un démon, un... personnage sombre, violent, froid, égoïste. Dans les bras de son frère, Blake se sentait en sécurité, il était toujours là pour lui, à venir le sauver de la méchanceté de cette femme dès qu'il pouvait. Il agrippait le coup de son mentor, comme si il pouvait le lâcher à tout moment, comme si elle allait venir l'arracher à son protecteur. Il ne pouvait pas voir cette femme, il ne pouvait l'approcher, dès que ça arrivait, il avait à la fois envie de lui hurler dessus, et à la fois envie de pleurer. Les jours où il allait à l'école était des jours bénis, il n'était plus oppressé, et pendant ce maigre laps de temps, il n'avait pas à avoir peur d'être enfermé. Et il le supportait de moins en moins, il se mettait à trembler dès qu'il se retrouvait dans un endroit clos ou bien bien trop sombre. Ça s'appelle de la claustrophobie. Comment ne pas dégouter un enfant alors qu'il vit dans de tel conditions ? Il n'avait que 8 ans, il ne pouvait pas encore lui tenir tête.

    .


    Et la voilà repartit. Le laissant encore une fois derrière elle, hum, c'était la combientième fois, celle-ci ? Deuxième, il croit bien, ha bah ça va, c'est pas tellement tellement... Que devait-il faire ? Finalement, il avait encore le choix, la laisser rentrer chez elle, la laisser seule, et tirer un trait sur toute cette étrange histoire. Ou la suivre... Mais où est-ce que ça allait le mener, aussi... C'était ça qui le faisait douter, le futur. Ce qui allait se passer ensuite. Peut-être que tout simplement, elle allait prendre ses photos et se serait terminer. Oui, après tout, les choses ne devaient pas forcément se passer de manière extravagante, elles pouvaient très bien se dérouler dans la plus grande simplicité, sans problème apparent. Pourquoi croyait-il quand dans ce nouveau monde, tout se passait toujours de travers ? Pourquoi pensait-il que rien ne pouvait se dérouler comme on le pensait à la base et qu'il y avait forcément quelque chose qui pimenterait tout ? Il la regarda s'éloigner, réfléchissant toujours. Il passa une main derrière sa nuque. Le soleil s'était totalement couché, les lumières dans les appartements commençaient à s'allumer, les lampadaires, également. La nuit recouvrait le monde. La nuit, l'univers des créatures étranges, des vampires. Les jeunes commençaient à sortir de chez eux, partant pour passer une bonne soirée.

    Blake se mit en marche, parcourant d'un pas lent les quelques mètres qui le séparait de l'appartement de la jeune femme. Alors qu'il se plaçait derrière, toussant légèrement pour signaler sa présence, il passait en même temps une main dans ses cheveux, un mouvement partant de l'avant, allant vers l'arrière et revenant vers l'avant. En autre, il avait aplatit ses cheveux pour les ébouriffée de nouveau. Ce n'était pas une question de fierté, plus une question de curiosité en réalité. Et puis, si jamais ça ne se passait pas comme prévu et qu'elle lui tapait trop sur le système, il pourrait toujours lui sucer le sang... Après tout, c'était ça, sa nouvelle vie, c'était ça qui le reliait aux humains, maintenant, lui qui n'avait jamais eu aucuns liens avec eux. Maintenant, il se nourrissait grâce à eux. Dans son dos, il posa la main sur la poignée avant elle, l'empêchant donc d'entrer chez elle. Hum, il était assez proche d'elle, il faut bien l'avouer, il sentait son parfum, le nez dans ses cheveux. Cette proximité le rendit plus froid qu'il ne le voulait, étant contre tout contact et un trop grand rapprochement. ce geste était juste ici dans le but de la stopper dans son élan de rentrer chez elle, en réalité. Ce n'était en rien de la provocation ou je ne sais quoi. Et comme il obtint l'effet voulut donc qu'elle ne rentra pas chez elle, il lâcha doucement la poignée, et en profita même pour reculer d'un pas et casser cette proximité. Car si il restait trop près d'elle, il allait se montrer désagréable, il le savait. « Bon, eh bien, vous avez gagné, mademoiselle, je vais jouer les mannequins pour vous... » Il ne prit même pas la peine de sourire, à quoi ça lui aurait servit ? Au moins, il allait un peu quitter la réalité, et pourquoi pas s'amuser à jouer quelqu'un d'autre ? Ce qu'elle voulait, par exemple, il pouvait maintenant jouer l'homme poli et qui veut tout bien, ou alors celui qui a plus de caractère, et pourquoi pas celui créatif donnant des conseils. Il pouvait tout faire, tout...
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Ezéckièl L. Nièdziàl
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MessageSujet: Re: I am Superman, ain't I ? [Echo]   I am Superman, ain't I ? [Echo] I_icon_minitimeSam 7 Nov - 17:52


« I am Superman, ain't I ? » ;

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Echo & Douny


Où Echo savoure sa victoire


    « De nos jours, à la porte d'entrée d'une nouvelle collaboration »


« Les yeux bleus courant sur la nature, le vent frappant ses cheveux dans une danse des plus parfaite. Un Canyon, cet douce température après une chaude journée, et ce magnifique couché de soleil. Là, au creux du crépuscule, un homme. Il est beau cet homme. Vraiment. Il a le truc qui fait qu'on est absorbé par cette image. Une chemise blanche, froissé de préférence, une cravate totalement défaite, un jean taille basse noir qui donne au style toute sa splendeur. Et puis ce décors magnifique. Il est là, accoudé à cette rambarde. En arrière plan, par ici, il y a une voiture dont le capot est relevé. La pauvre auto n'a pas l'air en très bonne état, il y a de la fumée qui sort du pauvre moteur maltraité. Pourtant, on ne lit aucun désespoir sur ce beau visage. Non, bien au contraire. C'est la liberté, le calme, la magnificence que l'on lit sur ces traits presque parfait. Encore une fois, on se fixe sur ses yeux. Ses beaux yeux bleu-gris. Intrigué par le contraste de la situation, on est là, à l'observé, et on se demande qui est cet homme. D'où vient-il aussi. Et puis son nom. Blaise ... Joffrey. Philip ? Ty ? A moins que ce ne soit Stefen ? Hum, on se lance au pronostic et puis ... « Donald … »

.


Avouez que ça choque un peu tout de même hein ? Donald ... ce n'était pas que c'était un nom affreux. Juste qu'il était, amusant. Et puis tellement décalé par rapport à cet image d'homme mystérieux. L'intrigue se termine pas une chute. Voilà donc ce qui avait choqué la Miss Nièdziàl. Bon elle l'avait aussi, elle en avait fait exprès de le rembarrer de cette manière aussi. Histoire d'enfoncer le clou et de montrer qui était la plus forte. Elle était comme ça Echo. Ce n'était cependant pas de la méchanceté. Juste, que c'était comme ça qu'elle était. Elle n'en voulait pas à cet homme. Si ce n'est quand il la fait redescendre de son piédestal en partant en hurlant tel un hurleur fou. Elle s'était finalement fait un plaisir de le taquiner avec sa douceur légendaire. Ezéckièl ; ça se résumait à être franche, et directe. Cru aussi. Mais au moins, on savait ce que pensait la belle brune. On aimait, ou on aimait pas. En l'occurrence, il avait l'air de plus aimé qu'il ne détestait. Comment le savait-elle malgré le fait qu'il n'avait pas l'air heureux de voir l'adjectif ridicule se placarder sur son front au vu de son prénom ? C'était simple. Elle lui avait tendu une perche. Le poussant d'une pointe aiguë, elle lui avait lancé une simple phrase, histoire de voir s'il le voulait vraiment ce boulot, et telle fut sa réponse :

    _D o n a l d : « Non, non, non, c'est Monsieur Finnigan. J'obtempère à vous donner mon nom, car je n'ai pas envie que l'adjectif "ridicule" résonne dans ma tête dès que vous prononceriez mon prénom... »


Un sourire en coin, et un petit rire. Elle n'avait pu s'empêcher de le sortir celui là. A voir son empressement pour répondre et pour mettre les choses en place, comme elles le devaient - notamment avec son nom - c'est qu'il avait envie de bien faire, et d'impressionner. Tout ça était évident comme de l'eau de rose. Il le voulait ce job. Ou il voulait l'aider cette nana là. A moins qu'il voulait briser son quotidien et arrêter de se faire chier dans sa chambre de motel miteuse. Qu'importe sa motivation, Ezéckièl avait ce qu'elle avait voulu, c'était tout ce qu'il y avait à retenir dans l'histoire. Et elle savourait cela avec désinvolture. Elle était comme ça Echo, toujours fière de gagner ...

.


    « Il n'y a pas si longtemps que ça, au pied d'un contrat »


    _E c h o : « Voilà ce qu'on va faire Mr. Tutlin, première option, vous fermez votre gueule, et vous me laisser faire. Seconde option ... vous fermez votre gueule et vous me laissez faire »


Pleine de détermination, son bonnet sur la tête, ses gants, et son manteau épais sur elle, le nez rougi par le froid qui congelait l'air qui s'échappait à peine sortie de sa bouche, elle était là, son café à la main, à essayer de persuader un homme d'une cinquantaine d'année, trop vieux pour faire de la concurrence dans ce monde individualiste, que la meilleure façon de sauver son entreprise était de la laisser prendre les reines le temps de quelques mois, histoire de remettre le tout sur pied. Elle lui avait conseiller d'engager un gérant. C'était lui qui ferait tout le sale boulot ; s'il était sympa, il aurait de la compagnie et de quoi faire marcher son business, s'il était bon à rien, il le virerait sans avoir réellement perdu d'argent. Le boulot de gérant était le plus dangereux. On ne gagne pas réellement sa vie puisque le petit commerce n'est pas à nous, et pourtant, on est chargé de le faire marcher. Après cela, elle lui avait conseiller quelques prises de risques comme le fait d'emprunter pour gagner plus par la suite. Elle lui avait même parler d'émettre quelques actions histoire de promouvoir un peu plus l'affaire une fois qu'ils auraient rembourser la banque, et fait quelques bénéfices intéressant. Mais le vieux monsieur restait perplexe. C'était pourtant Tony, une vieille connaissance qui lui avait conseiller de faire confiance à Ezéckièl. Elle était douée en affaire, et même si elle n'était que publicitaire et photographe à ses heures perdues, c'était une brillante femme en affaire. Elle savait s'y prendre c'était tout. Bien évidemment, la jolie polonaise avait accepter l'offre que lui faisait son grand ami, et maintenant qu'elle était confronter à un refus possible, elle était déterminée à gagner cette partie. Elle s'investirait dans cette histoire, elle le promettait. Elle en ferait quelque chose de grand. Bien plus grand que ce que le propriétaire avait imaginé. Elle redresserait les affaires, tout d'abord. Une fois remis sur pied, elle en ferait un lieu plus accueillant, plus jeune. Et pour finir, elle en ferait le lieu de rendez-vous de certains parieur. Pourquoi pas même faire un club clandestin. Il ne risquerait rien, personne ne saurait jamais rien, ce genre d'endroit était bien garder, et il gagnerait pas mal de fric le vieux Tutlin. Elle en était certaine. Elle avait étudier la chose. L'endroit peu peuplé en commerce, il aurait non seulement des habitués, mais en plus de ça des nouveaux adeptes, et ce lieu deviendrait l'endroit préféré des jeunes entrepreneurs qui viendrait se décontracter ici, et faire leur petit pari illégaux. Là bas, dans le sous-sol, on en ferait une salle privée ... Oui, ça pouvait marcher ! Elle en était certaine. Et elle voyait dans les yeux de l'homme grisonnant qu'il commençait à être séduit. Mais ce qui coinçait, c'était le petit bouchon fait de manque de confiance envers cette jeune femme. Et la peur de tout perdre.

    _E c h o : « Ecoutez moi bien Richard. Je me permet de vous appelez Richard hein ? La vie, c'est comme un terrain de jeu. On perd, on gagne. Ca arrive. Mais avant de gagner, il faut oser. Ce n'est pas en restant les bras croiser que vous allez vous en sortir. Je ne vais pas vous cacher que vous risquez de vous ramasser en tentant ce coup. Mais vous voulez réussir et être un homme influent dans ce monde ? Dans cette ville surtout ? Et bien c'est avec ça que vous y arriverez. Avec ça, et avec moi. Avec l'aide de Tony, et de moi même, vous ne pourrez pas perdre. On mise notre vie chaque jour, et regardez où on en est ? En haut ! En haut je vous dis ! Vous voulez aller en haut ? Alors il faut jouer gros. C'est comme à la bourse. Et croyez moi, ce n'est pas la bourse qui déplume les perdants, mais leur connerie. Ils ne savent pas s'y prendre. Or nous, si ! Vous avez confiance en Tony n'est-ce pas ? Si c'est lui qui m'a présenté, c'est qu'il a raison. Vous n'avez cas oser faire confiance à une polonaise orgueilleuse. Juste ça. Et vous deviendrait l'homme influent que vous cherchez à devenir depuis tout ce temps ! Alors ... Vous êtes avec moi ou pas ? »


Pas un mot de plus. Il y eut un regard hésitant. Une parole réconfortante de Tony - le bel italien - et une acceptation. Un sourire, des yeux qui brillent, et un contrat de publicitaire signé. Un contrat stipulant qu'elle toucherait 10% des recettes le temps qu'elle serait dans l'affaire. Des paroles encourageante, et puis les deux amis repartir sur le chemin du retour, laissant leur nouvel associer partir des étoiles pleines les yeux. Ezéckièl avait réussit. Encore une fois. Elle en était fière. Parce qu'il avait été difficile de le convaincre ce vieux Richard. Mais à force de détermination, elle avait réussit. Il ne resterait plus qu'à faire ce qu'elle avait promis. Il était vrai qu'elle risquait gros, très gros ; elle risquait de ruiner la vie d'un pauvre homme. Mais c'était ce qui la faisait vibrer ; la pression, la difficulté, le danger. Elle en avait le coeur qui battait à fond rien que d'y penser. Elle arriverait à faire de ce café une grande affaire dans cette ville. Elle le savait. Elle avait le talent de publicitaire pour, et elle savait comment diriger une entreprise avec suffisamment de désinvolture pour en faire un vrai mastodonte. Elle y arriverait, elle en était certaine.

    _T o n y : « T'as été géniale tout à l'heure ... » Avait-il dit en la plaquant contre le mur du couloir qui mènerait à l'appartement de la jeune femme
    _E c h o : « Comme d'habitude tu me diras »
    _T o n y : « Ça en devient un tantinet sexy ... »


Rien de plus. Point de mots, seulement des gestes. Elle se trouvait déjà contre le mûr, lui posant ses mains contre la paroi froide en béton, prêt de sa tête. Mais l'instant fut plus fort encore. Il avait rapprocher son visage du sien, et bientôt, elle avait pu sentir sa respiration se heurter à son teint de peau blanchâtre hérité de ses origines polonaises. Sans même savoir pourquoi, son coeur s'était mit à accélérer, et sa respiration s'était faite plus saccadé, bouche entrouverte. Ils avaient simplement échangé un long regard, profond. Le bleus gris de la miss confronter au vert intense de l'étalon. Nullement besoin qu'un regard converge vers une partie du corps pour transmettre à l'autre son intention. C'était comme ça entre eux. Ça leur prenait, de temps en temps, et ça se faisait naturellement. Appelons ça : l'Alchimie Positive. Il avait rapprocher ses lèvres, lentement. Elle les avait chercher à son tour. Un simple baiser, plus frôler qu'autre chose, et ils se cherchaient encore. Le regard convergeant sur l'un comme l'autre vers cette bouche qu'ils désiraient, ensemble, dévorer. Ils se frôlèrent encore ... Puis encore un peu. Et enfin, l'extase : un baiser calme tout d'abord, sensuel aussi. Étonnamment doux. Et puis tout se fit plus fougueusement. La machine commençait à prendre de l'envergure.

    _E c h o : « Tu sais que j'ai un copain ... » Avait-elle réussit à glisser entre deux baisers
    _T o n y : « Tu parles de Jeronimo l'asticot, ou de l'autre blondinet ridicule ? »
    _E c h o : « Au quel veux-tu que je sois ce soir ? »


Une respiration saccadée, un temps d'arrêt, et puis il reprit :

    _T o n y : « Je veux que tu sois à mois » Entrecoupé d'un baiser qui se fit plus intense, il continua « Après le coup que tu viens de réussir »


La réaction fut immédiate. Elle stoppa net ce doux baiser qui l'emmenait tellement haut dans les nuages. Elle s'arrêta, un instant, le regardant d'un air d'incompréhension.

    _E c h o : « C'est pour ça que tu veux de moi ce soir ? »


Il ne fit que la regarder avec son air de « Ben quoi ? » . Elle souffla d'exaspération, et lui dit de sa voix claquante

    _E c h o : « Tu ne peux pas simplement m'aimer ? Comme tous les autres ? »
    _T o n y : « T'as fumé quelque chose Echo ? C'est bien toi qui prononce le mot « aimer » là ? »
    _E c h o : « T'es qu'une pauvre tâche Tony ! »


Elle mit fin au contacte qui les unissait, et s'en alla prêt de sa porte. Ce n'est que juste avant qu'elle n'ouvre cette dernière qu'elle se retourna pour lui lancer :

    _E c h o : « Je te parlais de désir »


Et elle referma la porte. Un sourire aux lèvres, elle comprit qu'il ne changerait pas. Il serait toujours le même Tony. Et c'est ce qui faisait qu'il comptait tant pour elle. C'était son Tony ... Son meilleur ami ... Plus tard, dans la soirée, alors qu'elle avait déjà prit sa douche, elle entendit de l'autre côté de la porte de petit coup à répercutions régulière « Echo ... Aller, c'est bon, ouvre moi ». Elle sourit de plus belle, et se décida à aller lui ouvrir. Il était là, assied par terre. Il était adosser contre la porte même. Elle ne pu s'empêcher de rire à son côté enfantin de certaine fois. Et puis, elle ne prononça qu'une seule phrase :

    _E c h o : « Bon aller, lèves toi abruti ... Mais c'est bien parce que j'ai gagné la partie »


Et ensemble, ils reprirent là où ils s'étaient arrêter plus tôt dans la soirée. On ne saura jamais de quelle victoire elle avait parlé. Celle sur ce bon vieux Tutlin ? Ou celle sur Tony lui même ... « Tu ne peux pas simplement m'aimer ? » avait-elle dit ? Ce qu'elle voulait, c'était qu'il la prenne pour elle, et uniquement pour elle, pas pour un contrat signé ... A priori, ce soir là, elle avait gagné. Elle avait eut ce qu'elle voulait. Elle avait gagné la partie

.


    « De nos jours, toujours à propos d'une victoire »


Elle avait finit par lui lancer une seconde phrase, histoire d'appuyer sa victoire un peu plus. C'est vrai, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui réponde de la sorte. Mais ça ne la fit que plus sourire. Elle se faisait indifférente et claquante, mais d'une manière qui signalait son contentement. De tout façon, chez Echo, on le sentait quand c'était de la méchanceté sincère, et quand ça ne l'était pas. C'était aussi simple que ça. « Et vous, de quoi avez-vous peur ? Vous ne m'avez pas répondu non plus... » . La première fois qu'il lui avait dit ça, elle avait eut cette air perdu, ce flash back ... Et Tony en tête. Avant ça, elle avait revue son Tony dans ses souvenirs. Chacune de ses apparitions en elle la faisait à la fois sourire, et souffrir. Cette fois-ci, elle n'eut pas de décallage. Juste une phrase lancé, comme ça. Elle ne su même pas si elle atterrie à destination : le tympan de Donald

    _E c h o : « C'est fou comme vous pouvez être exaspérant »


Un regard lancé en l'air, et elle s'en était allé, sûr d'une nouvelle victoire en poche. Elle allait même rentré chez elle quand elle sentit un corps derrière elle. Sa présence lui fut certifié une bonne fois pour toute lorsqu'elle vit sa main sur la poignée. Elle pu sentir sa respiration sur ses cheveux. Elle pu aussi ressentir un frôlement sur son bras qui touchait presque le sien. Et puis elle pu humer ce parfum. Oui, vraiment, cet homme avait quelque chose de particulier. Quelque chose en plus. Quelque chose ... Il l'a fit vibrer, il fallait le dire. C'était ce genre de sensation qu'elle avait quand elle rencontrait une muse. Ce mec là devait être l'une de ces personnes qui ont le don d'insuffler l'envie de produire. Peut être était-il une muse lui même en quelque sorte. Il l'inspirait. Et elle l'aurait en tant que model. Elle le savait déjà. C'était alors qu'elle sentit qu'elle se trouvait à l'orée d'une nouvelle ère ; elle expérimenterait de nouvelles choses, et irait vers de nouvelles horizons. Ce Donald en serait la clef !

    _D o n a l d : « Bon, eh bien, vous avez gagné, mademoiselle, je vais jouer les mannequins pour vous... »
    _E c h o : « Vous apprendrez que je gagne toujours »


Elle s'était retourner pour lui faire face. Elle avait prononcé cette phrase là d'un naturel qui en frôlait l'insolence. Il y avait une pointe de défi et d'irrévocable dans ce qu'elle disait. Quelque chose de solennel. Elle lui lança l'un de ces sourires dont ne sait où qui n'était ni de la gentillesse ni de la méchanceté. Quelque chose ... dont elle avait le secret. Voilà tout. Enfin, elle rentra chez elle, en lançant un bref « Bon ben salut » avec indifférence.

.


Elle attendit quelques secondes, histoire de laisser planer le doute sur ce chère Mr. Finnigan. Et puis, elle rouvrit la porte, et prononça :

    _E c h o : « Vous mourrez d'envie de rentrer hein ? Bon allez-y, venez. Il faut bien officialiser cela hum ? Mais c'est bien parce que j'ai gagner la partie. A moins que ce ne soit l'une de vos peurs en plus Mr. Donald ? »


Elle insista sur le Donald, et non sur le Finnigan, juste histoire de le faire chier. Elle était comme ça, un tantinet ... exaspérante. Mais c'était ce qui faisait son charme non ? Et puis, après ce qu'il lui avait fait enduré, c'était tout ce qu'il méritait. Quoi que même avec sa large victoire, elle ne serait pas surprise de voir qu'il refuserait sa proposition d'entrer chez elle. Même si il paraissait calme, et doux comme un agneaux, elle ne donnait pas chère de sa peau pour dire qu'au fond de lui, en réalité, il était un joueur, dans ce style là.
Un air de déjà vu, cette scène ne l'a rendit pas pour autant nostalgique. Bizarrement, elle se sentit renaître. Peut être était-ce du à ce truc, en lui, qui faisait qu'elle se sentait libérer de toute pression. Il l'avait énervée, et puis était devenue objet de convoitise. Si Tony raisonnait toujours aussi fort dans sa tête, il avait une mélodie si différente qu'elle arrivait à se détacher de toute peine. Ou tout du moins, de tout semblant de peine qui puisse l'empêcher de vivre à fond l'instant présent. Tony n'était plus que l'être chère disparut. Il était l'inspiration pour une muse ; Donald »

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