« Beautiful - Dirty - Rich » | Yekat' & Echo'

« Beautiful - Dirty - Rich » ;

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Echo' & Yekat'

Où Echo se trouve au bord d'un semblant de paradis

« De nos jours, dans un motel miteux » ;

_ E c h o : « Voilà ma douce, on y arrive »

Ezéckièl posa sont regard sur la jeune femme en face d'elle. De grande taille, élancée, elle avait tout d'une mennequin. Quant à son visage. Dieu seul savait d'où lui venait cette beauté ! Il ne fallait pas être avare en pensée positive, en particulier quand cela se passait à l'intérieur de soit. Il fallait l'avouer, Sasha était une belle femme. Cela fit penser à Echo qu'elle n'avait jamais longtemps travailler avec des femmes pour ses clichés. Un coup d'œil sur les quelques toiles qu'elle avait pu emporter avant de fuir - ses préférées, bien qu'elle en aurait voulu plus - lui indiqua combien l'homme avait été au centre de ses clichés. Il serait peut être temps de changer un peu de cela. Quand on voyait sa partenaire, ce soir, on ne doutait pas qu'on pourrait faire de magnifique photo. Le noir et blanc, avec un contraste accentué, mettrait ses yeux en valeurs, tout aussi bien qu'un plan éclairer, pensa-t-elle. Et puis, en tant que défenseur de la force de la Femme, il serait surement judicieux de la mettre à l'honneur. Un bref instant, elle se prit à s'imaginer or de la galère économique dans laquelle elle s'était fourrée, dans un futur - proche, elle l'espérait - où elle recouvrirait une certaine influence dans le monde de la photo, surtout auprès des entreprises fleurissante qu'elle pouvait voir dans la Nouvelle Orléans qu'elle côtoyait depuis quelques mois déjà.

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Abandonnant ses divagations, elle reporta son attention sur le bien précieux qui était le sien à présent. Elle avait mit du temps à se le procurer celui-là. C'est que ça coûtait chère de vouloir frôler la perfection. Le Nirvana, le Graal l'attendait là. Il trônait sur sa table basse, et l'appelait à lui. « Vas y Echo' ... viens ! Rejoins-moi, ma belle » Ce ne fut pas le flacon qui parla, mais quelqu'un de beaucoup plus chère à son cœur. Cet abruti qui, indéniablement, avait trouvé le moyen de la laisser seule. Celui qu'elle retrouverait - elle se l'était jurer. Son organe vital se serra un peu plus, et, prenant une inspiration, Ezéckièl se saisit du flacon en verre, ainsi que de la pipette. Bientôt, elle n'aurait plus à se poser toutes ces questions, et s'en faire pour Tony. Bientôt, elle pourrait être bien, en harmonie avec cette nature qu'elle chérissait tant. Seulement, après ça, seulement après l'avoir rejoins un peu dans ce monde qui était le leur, elle pourrait repenser à toute cette histoire et compléter le puzzle, retrouver les pièces manquantes, et prendre connaissance de ce qui clochait. Car il y avait bel et bien quelque chose qui clochait dans tout ça. Elle ne saurait dire quoi, mais elle le savait. Il n'aurait pas pu partir, en la laissant comme ça. Pas Tony. Pas lui. Certainement pas lui. Quant à la mort ? Il n'en était même pas question. Italien ascendant exaspérant, certes, mais pas faible ... S'il était mort, elle le saurait.
Les mains légèrement tremblante, elle s'empara d'un des morceaux de feuille sur lequel elle y déposa la première goutte de ce qui avait amener les deux jeunes femmes à se retrouver. Elle n'avait jamais vu Sasha en dehors de leur moment de dope partagé. Elle ne savait même rien d'elle. Tout ce qu'elle pouvait en dire, c'était qu'elle savait se lâcher, et lui permettait d'être détendue. Elle n'en était pas venue à enlever le masque de femme sur d'elle, et forte. Mais au moins, elle pouvait se laisser aller à ce monde dont elle avait besoin depuis un certain temps - Dieu merci, le temps ne l'a ferait plus attendre. Ces deux femmes là était assez différente l'une de l'autre. Tout du moins, physiquement. L'une était grande et élancé, l'autre n'était ni aussi grande, ni aussi fine. L'une était blonde, l'autre était brune. Il n'y avait que deux choses dont Echo était certaine d'avoir en commun avec sa partenaire, Sasha : ses yeux bleus, si envoûtant, et cette fâcheuse tendance à se laisser aller aux joies du V-Juice.

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Qu'importe de quel vampire il venait, qu'importe le prix que ça lui avait coûter, ce qui comptait c'est de pouvoir se laisser envelopper dans cette douce couverture qu'était la vision du monde une fois absorbé le Saint - ou pas - liquide rouge. En s'empêchant de penser trop à Tony et à ce qui l'a tracassait jour et nuit, elle s'occupa de déposer une deuxième goutte sur un deuxième morceau de feuille. Ne manquerait plus qu'à les déposer sur la langue et laisser agir le force de la nature. Quand elle avait découvert l'existence des Vampires, elle ne s'était certainement pas douter qu'un jour, ces êtres pour lesquels elle n'arrivait pas à se forger un avis, serait la source de la plus fascinante des drogues qu'elle consommerait. Adepte des drogues hallucinogènes, elle n'aurait pas pu se douter que la meilleure de toute viendrait du sang de ces créatures si particulière. Envoûtantes, mais terrifiantes à la fois, on pouvait leur pardonner d'être affreuses tant qu'elles pouvaient offrir aux Junkies confirmer (ou non) ce qu'ils recherchaient.

_ E c h o : « Dis-moi Sasha, tu fais quoi dans la vie ? Etudiante ou un truc comme ça. Tu m'parais jeune » Lança Echo' brisant le silence qui s'était emparer de la modeste pièce qui lui servait de foyer, le temps qu'elle s'occupe des consommations

La voix si caractéristique de la jeune femme s'était élancé sans aucun but précis. Taper la discut' ? En savoir un peu plus sur cette femme qui partageait tout de même ses moments de vol ? Peut être. Ou peut être pas. En réalité, Ezéckièl Nièdziàl, cette femme au timbre de voix légèrement cassé qui restait généralement graver dans la mémoire - apprécié ou non -, avait lancer cette phrase surtout pour éviter de se remémorer la perte de cet homme. Jamais elle n'aurait penser, en le rencontrant, s'être autant rattacher à lui comme ça. Pourtant, il en était ainsi. Ce soir, elle ne s'était pas habiller de façon à éblouir. Elle n'avait nullement besoin de montrer sa détermination, encore moins devoir marquer les esprits. Non, ce soir, c'était un simple jean, avec un simple sous pull sur lequel reposait une simple chemise. Simple, voilà tout. La vérité, c'est que lorsqu'on son regard s'était posé sur la chemise à carreaux aux couleurs rouges et blancs, elle avait revu Tony la porter, de longs mois auparavant. Avant de fuir sa Floride chérie, elle avait risquer de retourner chez lui, et emporter ce qu'elle voulait garder de lui. Des photos, des vêtements ... des souvenirs. Peut être inconsciemment était-ce pour ne pas l'oublier. A moins que ce soit pour lui fournir des indices quant à l'enquête qu'elle avait décider de mener. Qu'importe, cette chemise avait de la valeur à ses yeux. Peut être pas à des yeux normaux, des yeux ennuyant ... mais pour ses prunelles bleues, elle avait énormément d'importance. Tellement, qu'elle en venait à lui rappeler la présence de Tony chaque fois, et pour Ezéckièl, ça avait un goût de douleur malgré cette sensation de réconfort. En cela, elle avait éprouver le besoin de détacher son attention de celui qui occupait ses pensées, et dictait le rythme de ses journées - plus loin il se trouvait, plus il la conduisait. S'adresser à Sasha était apparut comme une évidence. Après tout, elle était sa compagne de dope. Elle ne savait rien d'elle, et la jeune blonde à la carrure de top model exerçait une sorte d'intrigue chez elle. Elle avait quelque chose de ... Fascinant, d'étonnant, qui, mine de rien, lui donnait envie d'en savoir plus. Elle l'observa alors attentivement, et cependant d'un air distrait et indifférent pour ne pas montrer son intéressement - du moins, elle espérait en devenir discrète. Une tignasse couleur blé, de beau yeux couleur claires, un teint de peau pâle mais loins d'être macabre. Bref, une beauté froide, mais réconfortante. Elle y reconnut un peu de la couleur de ses parents, le côté bruns, et juifs en moins. Une beauté nordique. C'était surement son côté fragile et timide qui lui inspirait ça ... C'était même pour ça qu'elle l'appelait "Ma Douce" à certain moment. Elle avait l'effet d'une poupée de porcelaine, toute fragile. En apparence ceci dit, parce qu'à côté de ça, Sasha avait suffisamment dévoiler de sa personne pour démontrer une tout autre nature - sa présence ici à ses côtés en témoignait. Mais cela ne faisait pas tout. Ce genre de beauté était très courante du côté de la côté ouest paraissait-il. Le look californien. Le détournement d'attention d'Ezéckièl eut l'effet escompté : elle ne pensa plus à Tony, mais se focalisa sur Sasha, en face d'elle, toujours aussi mystérieuse, et pourtant, suffisamment dévoilée pour lui donner l'impression d'être tranquille à ses côtés. Quel âge avait-elle ? Elle avait le visage juvénile mais cependant mature. La vingtaine ? Tout au plus. Surement.

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Stoppant son analyse de la jeune femme, elle mobilisa son attention sur les deux morceau de feuille qui les attendait. Par bonheur, le sang n'avait pas coagulé - ce qui en soit n'aurait pas été en problème puisqu'il aurait suffit de le consommer avec un peu de Doliprane ce qui aurait donné un effet différent, mais tout aussi bénéfique. Elle en prit un, et le tendit à la douce Sasha. Son timbre particulier se dévoila à nouveau :

_ E c h o : « Et voilà ... A nous deux maintenant »

Le dit-elle pour elle et Sasha ? Ou pour sa personne et son très chère Tony ... Lui qui lui avait fait découvrir cette merveille de V-Juice, cette drogue qu'ils avaient tant consommer ensemble, dans les délices de leur moment d'intimité, d'amitié pure, et de réconfort ... »

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Echo' & Yekat'

Où Echo prend son envole vers un monde plus simple

« De nos jours, a creu d’un silence stone » ;

« N’était le bruit de leurs échanges calmes et par intermitance ou ce crissement de pneus sur les graviers devant le motel, le silence semblait de mise dans la chambre habité par la jeune polonaise d’origine depuis quelques temps déjà. Elle aurait pu se prendre un petit appartement sans trop de frais depuis qu’elle avait recommencer à bosser à petit pas. Néanmoins, elle trouvait judicieux d’attendre d’avoir un emploi stable et d’être sûr d’avoir des fins de mois garantie avant de se lancer dans la recherche d’une location à sa portée. Le motel, aussi miteux soit-il, avait l’avantage de ne pas être chère, et d’être à une distance respectable du centre ville – ce qui lui permettait de trouver de quoi être employé pour quelques boulots. Et puis la proximité des quartiers sensibles dans lequel il se trouvait assurait ses consommations sans encombres. De même que, paradoxalement, elle n’avait encore jamais eut de problème avec des delinquants ou encore des Vampires. C’était dans ces moments là qu’elle se disait « pas trop mal lottie » finalement. Bon d’accord, ma pauvre, t’es fauchée, avec aucun boulot stable en poche, t’en a pris un sérieux coup à ta fierté, et tu pleurs la disparition d’un ami chère. Mais ta un orgeuil à l’épreuve du feu, tu n’es pas dans la rue à mandier et tu as encore ton appareil photo, ton ordi et quelques unes de tes toiles pour te faire valoir. Et puis tu as cette merveille ! Pensait-elle quand elle prit le petit bout de papier imbibé d’une tâche rouge qui lui était destinné.

S a s h a_ « A nous deux chère mystère … »

Le son cristallin de la douce jeune femme se dévoila une nouvelle fois. Elle n’aurait su dire si ces paroles s’en allaient vers sa personne ou vers la relique qui se trouvait entre ces doigts. Juste avant, elle avait répondue à la question qu’Echo lui avait posé. Ainsi, elle avait obtenue comme retour le fait qu’elle était étudiante en histoire de l’art. Ce dernier était la plus parfaite des libertés disait-elle. Etrangement, Ezéckièl en eut chaud au cœur. Il y avait de ces jours où la moindre des paroles de ses consoeurs lui rappelait celles d’autres, bien plus lointaine dans le temps. La dernière fois qu’elle avait prononcé une réplique semblabe, c’était quand elle avait tenter de s’expliquer auprès de sa Nounou de toujours, Casey, sur son choix de ne pas s’engager dans l’économie mais l’art à son service. Elle avait tenu le discours de la femme sur d’elle et de ses idées. Aie confiance en moi, Cas’, je te dis que ça marchera. Je vais les éblouir. Et puis l’art c’est le reflet de nos personnes, le reflet de notre société. Quoi de mieux comme future qu’être libre de faire passer les idées que l’on veut dans un projet visuel ? Cela devait ressembler à peu prêt à ça. Oui, si elle se rappelait bien, c’était un discours presque identique à cela. Elle avait ajouter qu’en plus de faire passer ce qu’elle voulait à travers ses croquis et ses photos, elle pourrait manipuler les abrutis par le biais de la publicité qui deviendrait son art à elle par le futur. Obligé les gens à penser ce qu’elle veut qu’ils pensent, voilà à quoi consister son travail. Trouver un slogan et se charger de mettre une image, quelque chose de concret pour forcer les gens à adopter ce qu’on leur demandait d’adopter. Les gens ne croient que ce qu’ils veulent croire. Faites leur croire qu’il pense vouloir de cet article, ou aller dans cette boîte plutôt qu’une autre, et vous en ferez n’importe quoi … La dernière fois qu’elle s’était aller à croire ce en quoi on voulait qu’elle ait foie, c’était lors de cette entretient avec … Que croire quand on se penchait sur cette vision des choses ? A qui se fier ? Ezéckièl en était venu à se poser la question plus d’une fois. Surtout en cette période où tout ce qu’il lui restait, c’était la foi, et la confiance qu’elle pouvait avoir envers ces personnes qui pouvait lui permettre d’atteindre son but. Loin d’être aveugle en règle général, l’entêtement pouvait la rendre bien naïve ces temps-ci. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’en était même pas conscience …

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La jeune Nièdzial s’avisa que son vis-à-vis lui adressait un regard. Certainement parce qu’elle n’avait toujours pas répondu à sa question. Le fait est qu’au moment où cette dernière avait finit sa réponse, Echo en était arrivé à la fin de la préparation de leur due. En conséquence, elle avait laisser sa satisfaction froide s’afficher et lui avait tendu son trophée avant de prononcé la sentance paradisiaque qui serait la leur dès qu’elles en viendraient à planer un peu. De nature très active dans sa vie professionnelle, cela ne l’empêchait pas d’être calme et de prendre son temps une fois dans son chez soit. Vive, et réactive en dehors, dès qu’elle se trouvait avec elle-même ou les gens en qui elle avait aveuglément confiance, elle se trouvait à ôter son masque de Femme sûr d’elle et se laisser aller à une simplicité. Sa tenue en témoignait. La seule contradiction à ces dires fut alors le fait que, malgré l’incroyable atmosphère d’assurance qu’elle éprouvait en présence de Sasha, elle garda cependant son être au naturel pour elle. En confiance, certes, mais pas suffisamment pour afficher de façon totale celle qu’elle était en dehors de son monde de travail et d’orgeuil. C’est finalement, en guise de signalisation de fin de préparation qu’elle avait ouvert la bouche. Et le temps qu’elle s’empare de son Graal à elle, il lui était sortie de l’esprit qu’une question lui avait été poser. Cependant, elle garda son calme de situation. Elle lui répondrait … En tant voulu. Rien ne presser. Il y avait le temps d’attendre. Après tout, la soirée ne faisait que commencer. Les deux jeunes femme étaient loin de se trouver à la fin d’un bien agréable voyage.

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Ses jambes en tailleur, elle se pencha légèrement en arrière, laissant ses gambettes se contracter pour contrebalancer le poids de son corps qui se laissait aller à la force qui l’attirait sur le sol. Laissant ses cheveux qu’elle avait laissé bouclé de façon naturelle – elle était tellement mieux ainsi, plus à l’aise – retomber en arrière, elle en vint à fermer les yeux, lentement. Un sourire aux lèvres, elle se laissa aller à un long soupire de satisfaction. Puis elle se remit en place, ouvrit la bouche pour déposer sur le bout de sa langue ce miraculeux présent. Elle avait mit du temps à se le procurer ce V-Juice, mais enfin, il était en sa possession, et elle allait pouvoir en profiter d’ici quelques minutes, une fois que les premiers effets feraient leur apparition. Elle ferma de nouveau les yeux puis cette fois-ci, cambra sa nuque, la portant vers le bas. Elle tendit ses bras vers le haut, histoire de se détendre un peu, et soulager ses membres de la position qui pourrait l’enquiloser par la suite. Ses cheveux retombaient sur son visage. C’était surement psychologique, mais elle cru ressentir enfin un soulagement. Elle se sentait bien mieux maintenant qu’elle avait laisser sa drogue favorite commencer le travail en elle. Tout en sortant de sa litargie, elle adressa enfin un regard à sa partenaire, la douce Sasha. Plantant ses yeux dans le siens, elle se ravisa finalement puis laissa vaquer ses pupilles de façon aléatoire au rythme de ses mots, lancés avec une sorte de simplicité et d’indifférence qui trahissait une satisfaction de pouvoir lancer la conversation.

E c h o _ « En effet, je n’suis plus étudiante depuis un petit bout de temps … Je suis dans l’art, à ma manière, disons. Photographe, et dessinatrice au service de la Publicitaire que je suis. Le visuel, c’est mon truc, tu comprends ? Et une fois que je plane avec ça, je vois, de nouveau, le monde de façon autre. C’est très inspirant »

Parler dans ces moments là, c’était mieux. Partager ses impressions et la nouvelle vision que lui conférait le V était quelque chose d’ennivrant et de très instructif. Sa drogue favorite ne conférait pas les mêmes réactions en fonction de la dose, et de la façon de la prendre, mais aussi en fonction des personnes qui la prenaient et de leurs états d’esprit. Prendre conscience de ces différentes façon de réagir à ça, permettait à Echo d’explorer de nouvelles horizons. La plus part du temps, elle percevait ce qu’elle n’était pas capable sans cette consommation. Les bruits, les détails physique, le rythme de la respiration. Tout, strictement tout lui paraissait comme un détail important et essentiel. En cela, elle devenait attentive à tout ce qui se passait, et avait l’impression de dominer le monde en le comprenant à la perfection. Le fait est, aussi, que le V avait aussi une vertue aphrodisiaque qui l’avait satisfaite de bien des façons lorsqu’elle avait planer avec son Tony. Cette fois-ci, en étant entrainer par l’engouement de la drogue, Ezéckièl n’éprouva aucune douleur à évoquer un souvenir avec cet personne dedans. Aucun trou béant ne s’était creusé dans sa poitrine, et en guise de manifestation physique de cette etat d’esprit bénéfique, un autre sourire se fendit sur son visage. De nouveau, elle se pencha en arrière, mais cette fois-ci, elle laissa sa tête reposer sur le canapé qui se trouvait derrière elle. Tout en écartant les bras elle posa son regard sur un cliché en noir et blanc qu’elle avait fait quelques années plus tôt. Cela avait été pour l’ouverture d’une boutique de fringue lui avait-il sembler en la revoyait. Qu’importe, la vision de cet homme, dont on ne pouvait distinguer seulement la silhouette attirante couvert d’un contre jour orchestrer par un soleil s’incrustant derrière un nuage, lui inspira une sensation de légèreté. Sa prestance et sa position dansante lui donnait envie de sourire d’avantage. Son regard toujours poser sur ce cliché, elle se mordilla la lèvre inférieur un instant puis dit finalement :

E c h o_ « Ne trouves-tu pas que le Monde est cent fois plus beau et ennivrant une fois perçue toutes ses subtilités ? »