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 Méfiez vous des ruelles obscures

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Edward L. Ruthven
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Edward L. Ruthven


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MessageSujet: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeVen 14 Aoû - 16:06

" On a beau rêver de boissons ;
quand on a réellement soif, il faut se réveiller pour boire.


    Vous savez ce qui rend fou un vampire qui essaie de ne pas trop boire de sang humain ? C’est justement d’être entouré d’humains. Avec leur peau dorée par le soleil, la sueur perlant sur leur front, et malgré tout le parfum et déodorant qu’ils peuvent se coller, ils ont toujours cette succulente odeur. Essayez un peu de mettre un alcoolique dans une cave à vin tout seule sans surveillance, vous verrez le résultat ! Heureusement le vampire avait un peu plus de maîtrise de soi qu’un alcoolique, fort heureusement, mais cela n’empêchait qu’il se sentait comme pris à la gorge par toutes ces fabuleuses odeurs et que la soif devenait insupportable. Il hésita durant quelques instants à entrer dans une épicerie pour acheter du True Blood. Certes cette boisson n’a rien de comparable avec le véritable sang, nectar si doux sur le palais du vampire, mais elle apaise un temps la soif, à condition que le vampire ne le recrache pas immédiatement. Ce qui arrive par moment lorsque la soif est à son comble. Et l’idée de traverser l’épicerie où il y aura tant d’humains en un si petit endroit était presque insupportable. Des images de marre de sang, de nuques brisées et de cadavres s’affichait dans son esprit comme la guirlande lumineuse d’un sapin noël. Il existait une autre solution que bien des vampires avaient adopté, les victimes consentantes. Un choix qui était assez ironique puisque nombre d’humain se plaignait du fait que les vampires boivent leur sang pour se nourrir. Cependant ce choix ne pouvait être fait lorsque la soif était à son comble. Comment s’arrêter à temps lorsque la soif vous dévore les entrailles. Et depuis la loi, impossible de se nourrir d’un sans abri sans risquer un scandale. Tout était plus compliqué depuis que les humains savaient. Il devait changer de ville, voire d’état pour chasser ses petits criminels. Bon d’accord, c’était plutôt des serials killer recherchés par toutes les polices qu’il préférait. Edward n’a jamais eu le sens de la modestie. Quoi qu’il en soit, masquer ses traces ne suffisait plus. Dans un monde où votre propre espèce voulait montrer le plus beau des visages de porcelaine mieux valait prendre toutes les précautions nécessaires. Restait l’option drogue. Une belle option en vérité. Il oubliait tout, la soif, la peine, le vide de son existence, pour retrouver un peu de l’éclatant vampire qu’il était auparavant. Quel extraordinaire monstre il avait pu être, diabolique, sadique, un véritable suppôt de Satan.

    Une ruelle sombre, parfait ! songea le vampire en s’engageant bille en tête. Se droguer n’est certainement pas une belle image de vampire mondain et élégant. En fait, c’est même l’acte le plus curieux qu’ai pu faire un vampire. Il devait sans doute être le seul à s’adonner à un tel plaisir. Il n’en tirait aucune fierté. Cela expliquait certainement pourquoi il se cachait dans les toilettes d’un bar, une ruelle sombre ou la cave de sa maison pour s’enfiler sa dose. L’idée d’échapper au regard des autres était naturelle. Les hommes aussi s’y prennent de cette manière. Sans doute est-ce pour masquer le besoin qui se cache derrière la drogue. Un vampire ne se drogue pas sans raison. Et les siennes sont plutôt celles qu’on a envie de cacher. Ce n’est pas pour s’amuser qu’il sniffe ni pour rigoler durant une soirée, mais pour oublier. Finalement, il n’est pas si éloigné d’un alcoolique.

    L’idée est ensuite de choisir un endroit isolé, calme et… mauvais choix de ruelle. Pour le calme c’est loupé. Une bande d’humain vêtu de blouson de cuir, puant l’alcool à plein nez et trop maigre pour être en bonne santé se trémoussait en rigolant et parlant trop fort. Edward s’apprêtait à reculer tout doucement lorsqu’il la sentit. Cette odeur si particulière qui caractérise les vampires. Une odeur de vieille mort. C’est délicieux à sa façon. Pur et doux. Un vampire était là, dans la ruelle, invisible à l’œil du vampire mais pas à son odorat sans pareil. Puis il entendit un faible murmure, ressemblant à un cri de détresse ou alors de femme en colère. Edward était entre l’étonnement et l’envie de déguerpir. Il n’avait pas besoin qu’on le voit ici en train de chercher le bon endroit pour se faire un shoot. Mais d’un autre côté, femme en détresse avait toujours sonner chez lui comme un signal d’alarme. Il adorait aider les femmes. Non qu’il soit gentleman, si ce n’est pour les séduire. Si par le passé il les détruisait avec délice, aujourd’hui il se contentait de ravir leur cœur. Une maigre vengeance en comparaison de la femme qui lui avait ravi le sien pour le réduire en cendre. Bref, le vampire hésite puis s’avance. Il a tellement soif qu’il s’attaque au premier humain à sa porté de main. Les crocs sortent immédiatement tandis que l’étincelle de la soif apparaît dans son regard. Le sang coule dans sa bouche tandis que les amis de sa victime, choqué, interrompent leur action pour fixer le vampire.
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Pamela Ravenscroft
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeSam 15 Aoû - 11:01

    Pam quitta le Fangtasia environ une heure avant l’aube. La soirée avait ouvert son appétit et toutes les bouteilles de Tru :Blood du monde ne parviendrait pas à la rassasier convenablement. Elle avait quitté son accoutrement de succube toute de cuire vêtue, pour un des tailleurs chics qu’elle affectionnait. Elle avait maintenant envie de sang humain, prélevé directement à la source. Et quel meilleur moyen pour en trouver que d’être une pauvre femme perdue dans une ruelle malfamée. Cette astuce marchait il y a un siècle déjà et sans doute serait elle toujours bonne dans un siècle encore.
    Pam tenait nonchalamment son sac à main qui se balançait au rythme de son pas structuré. Le jour ne se lèverait que d’ici une heure, c’était une heure ou les honnêtes gens dormaient encore, ou les jeunes gens sérieux étaient rentrés de soirée. Ne traînait plus en ville que les vampires et la vermine. Elle s’engouffra dans une rue sombre, glauque à souhait, quelques chats venus remplir leur ventre des ordures du quartier fuir en entendant le claquement sec de ses hauts talons. L’odeur de la rue l’incommodait, mais bien vite celle d’humain attira son attention. Des humains alcoolisés qui plus est, de bonnes proies potentielles.

    La vampire tourna et compta cinq humains, une petite bande qui riaient bêtement, ils paraissaient crasseux et de santé mauvaise. Ce n’était pas un premier choix, mais les premiers choix étaient un peu trop protégés judiciairement. Qu’elle pouvait haïr le fait que tout un chacun connaisse leur existence, il était tellement plus simple avant d’attirer un humain, deux choix s’offraient alors, lui faire passer une nuit inoubliable et se nourrir suffisamment sans le tuer, ou bien jeter son cadavre dans un quelconque fleuve. Mais maintenant ils devaient compter avec la Justice, et dès qu’une mort inexpliqué se présentait, tous les regards étaient tournés vers eux. Rien de plus agaçant pour un être centenaire, voir millénaire, de devoir rendre des comptes à un humain.


    -Alors ma jolie tu t’es perdue ?

    Pam haussa les sourcils, une main appuyée contre sa hanche en toisant le jeune homme devant lui. Il paraissait si sur de lui, un sourire mauvais aux lèvres alors qu’il s’approchait d’elle. Fallait-il être tombée si bas pour se nourrir de la vermine humaine ? Mais il était trop tard pour faire la fine bouche, et puis au moins personne ne les regretterait ceux là. Mais a sa surprise un de ses compagnons intervint.


    -Non Joe déconne pas je la reconnais elle était au Fangtasia c’est une vampire.

    La blonde haussa un sourcil. Eux, ils étaient entrés ? Il faudrait vraiment dire deux mots au vigil à l’entrer. En observant un peu attentivement celui qui avait parlé, elle reconnut un des jeunes qu’elle avait mis en fuite. Un consommateur de V. Encore mieux, personne ne le regretterait et en plus elle appliquerait sa loi. Un mouvement attira son regard et elle eut tout juste le temps de s’écarter pour voir un des jeunes s’effondrer a terre, une chaîne a la main. Pas besoin d’être un génie pour se douter qu’elle fut en argent. Ils avaient gagné, elle était énervée, elle se pencha pour ramasser le fautif, le tenant à bout de bras comme s’il ne pesait guère plus lourd que son sac à main, elle le secoua brutalement et il lâcha son arme. A peine le son métallique de la chaîne résonna dans la rue qu’un second se jeta sur elle. Elle poussa un cri de rage et de douleur mêlé lorsque l’argent mordit sa peau.
    Des habitués. De foutus revendeurs de V, c’était une embuscade et elle s’était jetée dedans. Ils ne devaient attendre que ça, celui qu’elle avait lâché gisait inconscient à terre. Celui qui était intervenu avait fuis. Elle porta ses mains a sa gorge mais déjà deux autres la poussèrent, plaçant deux nouvelles chaînes sur ses poignets. Elle tomba à la renverse et déjà l’un se plaça a califourchon au dessus d’elle et sorti de l’intérieur de sa veste, aiguille, perfusion et poche prête à emploi. Pam les maudits, elle ne pouvait pas mourir ainsi, drainer au milieu d’une ruelle sordide, c’était non seulement indigne d’elle mais en plus absolument pathétique. Et pour en rajouter une couche, même si elle survivait son tailleur lui était ruiné.

    La douleur était intolérable, elle ne senti qu’à peine l’aiguille perforer sa peau. Soudainement une ombre glissa derrière l’un des junkies et rapidement il fut mort. Un autre vampire, un sauveur en l’occurrence, un instant elle songea à son créateur. Mais c’était impossible. Il y eut un instant de flottement alors que le cadavre du jeune homme retombait mollement, dans un ultime effort, Pam leva son bras et l’argent glissa, la peau cicatrisait déjà a vue d’œil. D’un geste elle attrapa le dealer à la gorge, enfonçant ses ongles dans la chair tendre.

    -Les chaînes…

    Son ton indiquait un ordre qui ne souffrait aucune opposition. Elle resserra un peu sa main, et dans les yeux du jeune homme elle put lire une profonde panique.

    -si tu tentes quoi que se soit je te brise la nuque.

    L’humain se dépêcha d’ôter les chaînes, les jetant un peu plus loins, trop paniqué pour vraiment réfléchir. Il venait de libérer une vampire particulièrement énervée, et qui n’avait strictement aucune intention de le laisser repartir. Pam se redressa vivement, enserrant toujours la gorge d’une main, et le regard flamboyant d’une haine farouche. Sans même jeter un coup d’œil a son sauveur elle mordit directement dans la carotide et s’abreuva, ne prenant même pas la peine d’atténuer la douleur en manipulant son subconscient. Qu’il souffre ! Avant la dernière goutte elle se stoppa et lança le corps dans plus d’égard pour lui que s’il n’avait été qu’un insecte. Elle leva enfin les yeux vers celui qui venait de probablement lui sauver la vie. Qu’elle ne fut pas sa stupeur en apercevant une vieille connaissance.

    -Edward… on peut dire que tu tombes à pique.

    Elle rétracta ses crocs, et un sourire amusé orna ses lèvres. Certaine personnes surgissaient vraiment au moment ou on les attendait le moins. Pam épousseta sommairement son tailleur, qui de toute façon finirait dans une benne. Il restant encore une personne qui semblait tétanisé, trop effrayé pour déguerpir, connaissant l’appétit de son vis-à-vis, elle tendit le bras, sa main manucuré agrippa l’épaule de l’humain et le présenta face à Edward. Pam n’était pas femme a se confondre en remerciement, mais elle pouvait bien lui offrir un nouvel encas.

    -Je te le laisse.
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Edward L. Ruthven
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeLun 17 Aoû - 17:49

    Quel délicieux nectar ! songea le vampire. Le goût délicieux du sang humain, tout chaud et fondant sortant de la source unique et majestueuse d’une gorge palpitante se répandit dans sa propre gorge. Le son si vivant, si unique, du cœur de sa victime battant à s’en rompre tout contre lui, résonnant en lui, faisait parti de la magie. Et ce sentiment de bien être quasiment extatique plongeant les petites cellules grises du vampire dans un monde merveilleux de douceur et d’onctuosité, de volupté et de sensualité, le tout saupoudré d’une vive nostalgie. Comment pouvait-il se contenter de True Blood ? Du vulgaire jus de sang en comparaison du pur sang humain, chaud et délicieux, coulant dans sa gorge comme un nectar divin, nourrissant son pauvre corps éprouvé par la soif, lui redonnant sa beauté d’antan, sa force incroyable d’être ténébreux. Comment trouver la force d’arrêter de boire ce nectar oh combien délicieux ? Il ne mérite même pas de vivre, ce petit criminel de bas étage, prêt à tuer l’un être immortel recelant tant de miracle de la nature, tant de charme, tant de savoir, pour quelques billets ? Les humains sont tellement bas, tellement cupides, et tellement stupides… s’attaquer à un être presque divin en s’imaginant qu’il vous laisserait la vie sauve ? Pourquoi s’arrêterait-il pour épargner sa vie lorsque la sienne valait presque le double. Il était l’égal de Dieu, possédant le pouvoir de donner la vie ou de la prendre, il punissait tel Yahvé, en être tout puissant. Pourquoi se préoccuperait-il du sort d’un être aussi minuscule et insignifiant ? Le sang bouillonnait en lui. Se ruant dans ses veines arides tel une pluie bénie, une moisson tant attendue dans un pays habitué à la famine, offrant sa magie, ses secrets et sa puissance à l’être divin. Et la source cessa. Soudainement. Edward ne s’était même pas rendu compte du rythme faiblissant du cœur. Il y veillait habituellement, il était si consciencieux, prenant tellement soin de ses victimes, mais par moments… la soif le rendait monstrueux, il ne parvenait plus à se contrôler, et tuait sans vergogne. Si Lisbeth le voyait… elle le haïrait sur le champ. Mais n’était-ce pas déjà le cas.

    Fixant sa victime dans ses bras telle une poupée de chiffon, inerte, sans aucun souffle de vie, le visage blême, un rictus de souffrance aux lèvres, il prit conscience de ce qu’il avait fait. Ne jamais tuer d’humain sur son propre territoire, ne jamais prendre la vie d’un innocent, ne jamais laisser de témoins de son acte… il avait bravé ses propres règles. Combien de temps avant que les hommes se rendent compte de son crime et le chassent de la ville ? Tout le monde disait que les temps avaient changer, que les hommes n’étaient plus des menaces, mais cela était faux. Edward avait durant des années aimé les humains au point de ne jamais les craindre. D’ailleurs les craignait-il vraiment ? Non, ce n’était point la peur de leur arme ou de leur technologie qui le poussait à ne jamais chasser sur son territoire, à ne jamais laisser de trace, mais simplement la peur de leur regard. Il avait toujours été si orgueilleux, si soigneux vis à vis de son image. Tant d’autres s’étaient moqués de lui, et il les avait tué pour cela. Mais massacrer toute une ville ? Non, les humains n’étaient pas du bétail à ses yeux, parfois il les trouvait exaspérant au possible, mais il ressentait de l’amour pour eux. Certes, on ne pouvait affirmer que Edward était quelqu’un de très altruiste, mais l’amour dont il était capable, il le nourrissait autant pour les siens que pour les humains. Les tuer pour le plaisir n’était pas de ses chasses favorites, il préférait l’exaltation d’une longue chasse, celle où il laissait à sa victime des chances de s’en tirer. Mais celui qui reposait dans ses bras n’en avait eut aucune. Il avait jaillit sur lui, fondu tel un jaguar déchiquetant la nuque de sa victime avec rage et férocité. Il avait bu son sang sans même prendre le soin de savoir qui était sa victime. Le sang lui donnerait la connaissance. Même pas, puisqu’il avait bu comme un enfant vorace, ne se préoccupant que de sa soif. Il laissa choir le cadavre au sol, se sentant misérable. Il n’y aurait pas seulement Lisbeth pour le maudire, Elisius n’aurait que de la déception dans les yeux s’il avait été témoin de cela.

    Le combat s’opéra en arrière plan, purement sonore à vrai dire, car le vampire en plein renoncement de sa nature de prédateur n’y prêtait nullement attention. Il pouvait presque voir le visage laiteux de porcelaine de Lisbeth caché derrière ses cheveux de jai. Ses yeux brûlants de colère, qui finalement s’éteindrait, dans une lassitude sans nom. Elle était si loin, baignant dans les couleurs chatoyantes de la rue adjacente bondée. Sans elle mot, elle lui tourna le dos et s’en alla. Edward releva les yeux vers ce qui avait été une hallucination, et réalisa combien elle lui manquait. Ne buvait-il pas du True Blood en espérant qu’elle lui revienne. Une pensée bien idiote, car même si elle était là, dans la ville, pour une raison bien obscure, jamais elle ne viendrait à lui, jamais elle ne reprendrait leur ancienne vie. A cause de leur fille disparue. Cela était désormais impossible. Edward en prit pleinement conscience. Il senti le monde revenir à lui. C’était comme s’éveiller d’un rêve douloureux que malgré la source de souffrance qu’il est pour nous, on n’a aucune envie de le quitter. Les bruits de succion étaient presque inaudibles en comparaison des cris, et des bruits de pas lourds. Les humains tombaient devant ses yeux comme des fétus de paille. Et elle se dressait parmi eux, marquée au fer blanc par l’argent de chaîne, toute vêtue de cuir noir, telle une guerrière des temps moderne. La première chose que remarqua le vampire interloqué, c’est qu’elle était à peine décoiffée. Le sang qui avait coulé dans sa nuque était sec à présent. Délaissant ses victimes, elle lui adressa un sourire amusé, mais Edward avait remarqué dans ses yeux l’étonnement.

    Cela faisait des siècles qu’ils ne s’étaient pas vu. Pour Edward, du moins, c’était l’impression qu’il en tirait. Le fait est qu’il s’était passé beaucoup de chose depuis ces nuits endiablées et sanglantes à Paris. C’était une autre époque. Les années 20 que les humains qualifient de folles n’était pas vraiment de tout repos pour les vampires. Eux aussi s’amusaient. L’attitude des vampires avait toujours été le reflet de la situation des humains. L’insouciance présente avait permis aux vampires de se laisser aller à des plaisirs divins. La volonté des humains d’oublier la guerre et noyer leur chagrin dans les plaisirs. Cette époque était bénie des dieux, mais révolue. Qu’était-il advenue de la déesse Pamela, celle qui ravissait les âmes de ses bras plein de douceur mais si puissants, Edward l’ignorait. Ce qu’il savait c’est qu’il avait changé. Il n’était plus ce prince insolent détruisant les belles âmes et ravissant la vie des plus éclatants criminels. Il n’avait plus rien d’un ange si ce n’est la lourde peine de l’ange déchu. Se sentait-il misérable fasse à cette maîtresse femme dans le sens le plus sm du terme ? La réponse n’était-elle pas évidente ? Il aurait voulu qu’elle ne le voit pas ainsi. Ses yeux était le miroir de son arrogance blessée au plus profond de lui-même. S’il possédait une âme, il était certain de porter à présent le poids de sa noirceur, mais elle ? Elle brillait de mille feux tel un diamant brut que rien ne saurait brisé.

    Elle l’avait reconnu dans l’instant et s’était même permis une pointe d’humour. Du plus lointain qu’il s’en souvenait, elle n’avait jamais prit au sérieux la menace des hommes. Lui non plus n’en avait cure. Cependant il était toujours étonnant de voir cette nonchalance affichée après une attaque aussi brutale. Les marques du métal précieux étaient encore présente sur sa peau, mais ne lui enlevait pas l’envie d’en rire. Effaçant la poussière de son tailleur, la déesse blonde n’en paraissait que plus belle. Son côté sauvage n’était nullement effacé par ce tailleur élégant, mais il épousait à merveille ses formes généreuses sculptant cette femme moderne. Le vampire ne savait que dire. Devait-il s’excuser de ne pas avoir prit part au combat ou reconnaître l’adresse de la vampire à se débarrasser de ces vauriens ? Commencerait-il la discutions en parlant du bon vieux temps révolu à jamais ou tenterait-il de noyer le poisson ? L’orateur si doué pour pervertir l’esprit des plus innocents se cachait au fond de lui, rêvant de jaillir comme avant, lorsqu’il se sentait aussi libre qu’un oiseau dans le ciel. Il aurait voulu pouvoir faire de l’esprit, mais le sien semblait bien en peine de faire de l’humour. Il se sentait un peu nauséeux et surtout misérable face à elle. Non d’un chien ! Il fallait qu’il se reprenne immédiatement. Il n’allait pas pleurnicher face à elle. Surtout pas. Lui laisser entendre qu’il se sentait malheureux comme les pierres n’était certainement pas une chose intéressante à faire. Ce serait même très stupide.

    « Je n’aurais jamais cru, hélas, voir cet acte innommable de mes propres yeux. Comment le shérif peut-il laisser de telles choses se passer sur son territoire. » Le vampire avait repris un peu de sa splendeur passée grâce à ces quelques mots dignes d’un prince vampire, mais ce ne serait certainement pas suffisant pour berner la toute belle. Le voulait-il vraiment ? S’il en avait douté quelques instants, à présent, il en était absolument certain.

    Embrumé dans ses souvenirs douloureux, le vampire n’avait point remarqué qu’un cœur humain battait encore. En bonne vampire, soucieuse de la soif de son sauveur, elle lui en avait gardé un bout. Une douleur aigue monta en flèche, pénétrant telle une vrille inéluctable dans son cœur. Ne laissait-il pas une de ses victimes pour sa belle Lisbeth la poussant à tuer, elle qui détestait cela ? Pamela attendait une réponse. En réalité, elle s’attendait à une réaction bien normale chez un vampire : qu’il se saisisse de la victime et lui déchiquete la gorge. Mais il n’en fit rien. Essayant de se donner de l’aplomb, il répondit naturellement.

    « C’est très gentil à toi, mais ma soif est apaisée. »
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Pamela Ravenscroft
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeMar 18 Aoû - 12:37

    La phrase d’Edward avait un peu tardé, mais dans un éclair elle revit sa splendeur d’antan, mais curieusement quelque chose faisait défaut, elle n’aurait sus dire quoi pour le moment. Pam fit tourner son poignet alors que la cicatrisation finissait d’opérer et que la fine peau redevenait intacte ne laissant que quelques traces ensanglantées sur sa pâleur marmoréenne. C’est d’un ton narquois elle répondit à l’assertion du brun.

    « Le shérif à sans doute d’autres chats à fouetter. »

    Pam tenait à bout de bras l’agresseur devenu maintenant victime. S’apprêtant à le lâcher pour laisser son étrange rencontre s’en repaître. Pourtant a son grand étonnement, Edward refusa, prétextant être rassasié. La blonde haussa élégamment un sourcil, elle n’avait certes pas loupé la fugace lueur de convoitise dans le regard de son vis-à-vis. Il se retenait. Pourquoi ? Dans ses souvenirs le vampire faisait peu cas de ce genre de chose. Mieux valait trop que pas assez, il semblait ne jamais avoir assez de sang, et voilà qui refusait une victime qui en plus méritait son sort. Pam pencha légèrement la tête alors que la peau de son cou finissait de cicatriser à vue d’œil. L’humain tentait vainement de s’échapper, sans même vraiment y croire. Il en avait de toute façon trop vue pour qu’il parte sans être hypnotisé, ou mort. Il avait pleinement conscience de son sort et son regard restait fixé sur les cadavres de ses amis, suppliant et promettant tout ce qui lui était possible, pas vraiment grand-chose donc. Pam n’avait que faire de ses sensibleries, d’un mouvement brusque elle le secoua pour qu’il se taise et c’est sa voix toujours teinté d’un léger accent britannique qui reprit.


    « D’après nos lois et pour ce qu’il a osé faire, je devrais le tuer, ou l’amener au Shérif qui lui ferait sans doute bien pire. Qu’en penses tu Edward ?»

    Une main posée sur la hanche, son poids reporté sur une seule jambe. Discourant comme si elle évoquait le climat humide de la Louisiane. Edward avant changé et il ne fallait pas être un génie pour s’en rendre compte, qu’avait pu arrivé à ce sinistre et grandiloquent prince pour qu’il devienne ainsi. Sa verve qui paraissait naturelle à l’époque de leur rencontre paraissait maintenant forcée. Pam doutait que cela soit une simple impression, il s’était semble t-il assagis, elle n’aurait certes pas cru sa possible. Après tout, tout le monde a le droit de changer. Même si radicalement, était-il devenu un amoureux de ses nouvelles lois ? Sage vampire buveur de Tru :Blood ? Elle ne l’aurait jamais imaginé, pas venant de quelqu’un comme lui. Pam ne pouvait prétendre le connaître, elle ne l’avait connut que la durée d’une nuit, un hasard fortuits, une rencontre intéressante car elle n’en n’avait rien oublié, à cette époque Paris recelait de vampire venu s’abreuver aux gorges des insouciants. Les gens ne songeait qu’à s’amuser, danser, chanter, boire jusqu'à plus soif et rêver. Une belle époque pour la création artistique, elle avait suivit avec amusement la querelle entre Tzara et Breton, ne loupant pour rien au monde le nouveau scandale. Qu’elle pouvait regretter cette époque, tout semblait l’ennuyer ici, la monotonie s’était installée. Une époque ou les humains se pensaient le droit d’attaquer les vampires pour le drainer, l’inversion des rôles n’était guère amusante. Elle posa a nouveau son regard d’un bleu acier sur l’humain qui avait cesser de gigoter. D’un mouvement brusque elle l’obligea a se tourner vers elle, son regard s’accrocha au sien, celui de l’humain devint attentif, réceptif.

    « Tu vas rentrer chez toi, prendre une longue douche et oublier cette soirée, tu n’y étais pas tu t’es couché tôt et dès demain tu deviendras un activiste au sein de l’A.V.L. »

    L’humain acquiesça docilement, elle aurait pu le tuer, sans aucun effort. Mais c’était tellement plus amusant d’en faire un amoureux des vampires. Qu’il les respecte mais surtout qu’il les craigne. L’A.V.L. Amusant comme les vampires étaient entrées facilement partout. A la télévision, dans la publicité mais surtout au gouvernement. Pam le relâcha, et c’est les jambes flageolantes qu’il quitta la ruelle, hébétée, un zombie errant. Demain il songerait que l’idée brillante de rejoindre ce parti lui était venue dans la nuit. Qui sait ? Ce bêta pourrait leur être utile. Leur détracteur n’hésitait pas à leur envoyer de la chaire canon, pourquoi eux aussi n’userait-il pas les mêmes méthodes. La vampire se pencha pour récupérer son sac à main égaré pendant la bataille. Elle fouilla un instant a l’intérieur afin de dénicher son miroir de poche, une moue réprobatrice se forma lorsqu’elle observa son visage tachée de sang, qu’elle essuya rapidement. Puis son regard glissa afin de venir scruter un instant Edward, le détaillant sans s’en cacher. D’un geste de la main elle referma le boîtier dans un claquement sonore qui rompit sèchement le calme de la ruelle, avant de le jeter à nouveau dans son grand sac. Puis elle reprit la parole, d’une voix égale, à peine curieuse, son regard implacable où luisait toujours l’amusement que lui inspirait cette rencontre.

    « Alors ? Que s’est-il passé pour toi depuis 1925 ? »

    Pas qu’elle soit particulièrement avide de longues histoires, mais dans ses souvenirs Edward se trouvait être un orateur sans pareil. Il savait convaincre les foules, chacun de ses mots faisaient mouche, et elle se rappelait de leurs effets sur les humains présents. Il n’était pas beaucoup plus âgés qu’elle a l’époque et avait été surpris de l’apprendre. Mais Pam ne montrait que rarement ses vrais sentiments, préférant arborer un flegme et une nonchalance qui lui était propre. Ainsi rien ne paraissait important, elle se souciait de toute façon bien peu de l’avis de quiconque. Elle n’était pas des femmes fragiles à protéger, elle ne l’était en tout cas plus et évitait soigneusement de songer à sa vie humaine, elle se suffisait à elle-même et entendait bien le faire comprendre à qui en douterait. Elle ne remercierait jamais assez son créateur pour ce qu’il avait fait d’elle. Mourir était ce qu’il lui était arrivé de mieux dans la vie. Elle avait eu un peu plus d’un siècle pour prendre conscience de son taux de stupidité et de naïveté lors de son existence humaine

    Pour l’instant elle n’avait aucune preuve concrète qu’il ait changé, seulement un instinct, une intuition féminine que l’homme face à elle n’était plus le même que quelques quatre-vingt années plus tôt. Et il y’avait peu de chose qui pouvait changer un homme comme lui de la sorte, un drame ou une femme. Les deux étant, le plus souvent, étroitement lié.

    Pam ne s’attendait certes pas à une longue réponse, la question relevait du savoir vivre, d’un peu de curiosité sans doute également, pour cet être qui l’avait marqué, et dont elle n’avait rien occulté. Son charisme, son apparence, leur discussion, elle qui était avare de longues paroles avant ce soir là prit part activement à une discussion, agrémenté de chasses amusantes, Edward avait un véritable don pour cela.

    Elle sentait toujours l’humain roder dans les environs, l’hypnose avait pour effet une perte temporaire de repères, si tant est qu’il en est subi d’autre, avec un peu de chance il devrait être de retour chez lui le lendemain dans la matinée. Et celui-ci avait eu de la chance qu’elle est trouvé au Fangtasia de quoi la sustenter, elle ne mordait pas n’importe qui, encore moins lorsqu’il fallait le laisser en vie par la suite. Les Fangbangers qui se présentait à elle se devait, à défaut d’avoir quelque chose dans le crâne, au moins plaisant à regarder. Et son sang, elle ne le donnait à personne. D’ailleurs la poche a moitié pleine traînait encore sur le bitume, elle la ramassa et la tint entre deux doigts, de son ongle elle la perça et la laissa retomber, il sécherait là, et ne serait bon pour personne d’ici a ce quelqu’un le trouve.

    Edward avait eu raison sur un point, c’était incroyable que les humains puissent commettre ce genre de crime sans en être terrifié. Ils ne les craignaient plus, entre les Fangbangers et les accrocs au V cette époque était le début d’une longue déchéance, du moins, à l’avis de Pam. Elle n’accepterait jamais une quelconque égalité, et de toute façon qui osait parler d’égalité qu’un coté pouvait tuer l’autre sans effort. Une belle bande d’hypocrite ceux qui y croyaient ou faisaient semblant d’y croire. Elle était intéressée de connaître le point de vue d’Edward sur la question, mais celle-ci viendrait plus tard. Pam avait conservé ses bonnes manières et on n’entamait pas une conversation par la politique, les questions difficiles étaient pour le dessert, pas après les hors d’œuvres.

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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 15:20

    Le shérif de Louisiane était certes occupé. Cet état renfermait des vampires de toutes sortes. Ce n’était pas nouveau. Dieu sait quoi attirait les vampires ici. Sans doute parce que l’A.L.V. s’était imposé ici plus qu’ailleurs, ou encore parce que les humains croyaient déjà en leur existence avant même de l’apprendre, les louisianais étaient de fervent croyant au vaudou et avaient toujours eut l’esprit plus ouvert. Mais ce qui était le plus troublant, c’était cette période de transition. Edward ignorait ce que réservait l’avenir au vampire, mais leur monde était en train de changer, et à jamais. Il était logique que certains ne l’acceptent pas, et que d’autres profitent de ce moment de transition propice au chaos pour s’amuser une dernière fois. Les histoires de vampires trucidant des familles entières, les rumeurs d’histoires étranges, ou même de meurtre de vampires n’arrêtaient pas de se faire entendre. Cette attaque n’était rien face à ce qui se tramait dans l’ombre des rues de la Nouvelle Orléans.

    « Sans doute, depuis l’annonce de notre existence, les choses les plus étonnantes arrivent tous les jours. Les petits dealers ne sont pas une grande menace, néanmoins, il serait bon de faire savoir que ce n’est pas nous les sacs à sang. » Sa voix était glaciale, un ton sans aucune émotion. Edward avait toujours été doué pour noyer le poisson. Faire comme si de rien n’était. Masquer ses faiblesses a été une des premières choses qu’il a dû apprendre, et rapidement. Lorsqu’on est un vampire orphelin tout jeunot dans un Londres grouillant de vampires prêt à tout pour se remplir les veines on a tout intérêt à montrer qu’on est capable du pire. Paraître monstrueux pour ne pas finir en victime en somme.

    En ce qui le concernait, il n’avait pas vraiment d’avis sur la question. Trucider des humains pour le principe ne l’avait jamais intéressé. Disons que les lois des vampires lui passent outre, très loin. Il n’aime ni l’idée qu’on puisse décider de ce qu’il devait faire ou non, humain on avait déjà suffisamment décidé à sa place, et l’idée d’une société policée vampire le faisait plutôt rire. Ce petit truand avait effectivement essayé de tuer la belle vampire, et aurait réussit si elle ne possédait cette force incroyable. Edward a toujours eut du mal à croire que les humains pouvaient réellement nuire aux vampires. Son avis était que les vampires se faisant tuer par des humains n’étaient pas assez bon pour survivre, c’était ainsi. Toute proie a le droit de se défendre. Après tout, les vampires avaient suffisamment massacré d’humains pour mériter leur sort. Il avait plutôt essayé de voler du sang, la mort de la vampire aurait été une conséquence. Le vol n’était pas un crime suffisant aux yeux d’Edward pour mériter la mort, et la peur bleue de se faire massacrer lui avait suffit. Le vampire aurait parié que ce minable n’approcherait plus jamais un vampire de près, même si sa vie en dépendait.

    « Fais-en ce que tu souhaites, c’est toi qu’il a attaqué. La décision te reviens. »

    Ne pas s’impliquer dans les histoires de justice des vampires. C’était une des règles de vie du vampire. Les shérifs ont tendance à prendre souvent des décisions plus politique que de véritable justice. Et les vampires solitaires aiment faire eux-mêmes la justice, quand aux clans, mieux vaut pas chercher à s’impliquer dans leurs histoires. Par définition le vampire est un être solitaire, et chacun conçoit la justice à sa manière. Il s’était déjà frotter à des histoires de clan, bien qu’il ai réussit à s’en tirer avec superbe, il reste néanmoins persuadé que l’histoire aurait pu mal tourner. Il n’était plus le vampire fougueux et insolent de cette époque. Disons qu’une histoire douloureuse l’avait calmé à ce sujet.

    Il observa la vampire hypnotiser le pauvre humain réduit à obéir par la peur. Les vampires n’avaient rien à craindre des humains, ces pauvres êtres chétifs ne pouvaient rivaliser ni en force ni en puissance, mais ils avaient quelque chose de définitivement attirant, leur volonté de survivre par exemple n’avait rien d’égalable. Il se laissa faire. Docilement. Edward observait d’un air détaché. Il était vraiment doué pour masquer ses émotions. Mais il fallait qu’il en fasse l’effort. Une vague douleur lui monta dans le ventre. Il prit conscience de son besoin de drogue. Il était venu pour cela à la base. Impossible de s’enfiler sa dose devant la vampire. Quoi qu’il en soit, il devra faire avec l’état de manque qui ne tarderait pas à se faire plus présent. Le masquer n’était pas difficile, le supporter en revanche l’était. Dire qu’il s’était battu pour ne plus ressentir le besoin de boire le sang pour subir le besoin de la drogue. Drôle d’ironie n’est-ce pas ?

    « 1925, quelle belle époque, n’est-ce pas ? Nous nous amusions tant, si loin des préoccupations de masquer notre nature ou de paraître gentils et civiques. Nous étions jeune et le monde était à nos pieds. » Regrettait-il cette époque d’insouciance, oui et non. Il regrettait sa propre insouciance. En ces temps là, il n’avait guère de principes hormis peut-être celui de s’amuser. Il tuait à volonté, mais surtout s’amusait avec les humains, ces victimes préférées. Et pas seulement pour leur sang. « Après Paris, j’ai voyagé un moment avant de venir ici, en Amérique. Un nouveau continent, et si peu de vampires encore installé. C’est étonnant d’ailleurs de voir le temps qu’il nous a fallu pour investir ce continent. A présent nous sommes partout, les grandes villes recèlent tant de mystère, et leurs lumières ne peuvent blesser nos corps d’immortels. »
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeVen 21 Aoû - 1:39

Cette rencontre avec Edward, la ramenait si loin. L’époque était alors bien différente, en mieux. Pour commencer aucun humain ne songeait sérieusement que les vampires existaient, ensuite le climat d’après guerre était à la fête, une période d’essor artistique incroyable. Son créateur et elle s’était établie à Paris pendant un temps, Paris était l’endroit le plus à la mode, il fallait y être vue. Pam avait prit goût au luxe et au chic à cette période. Avant cela lui paraissait superflue, elle n’avait que trop subis sa condition de jeune fille de bonne famille aisée, engoncé dans ses corsets et incapable de correctement se mouvoir. Chanel avait proclamé la libération de la femme, et Pam fut une des premières heureuses détentrices de la petite robe noire. Bien vite symbole d’élégance et de raffinement. Sa taille courte pour l’époque faisait scandale, mais Pam a toujours adoré attiré les regards. Ses cheveux plus courts pour suivre la mode. Les garçonnes quel jolie nom. Eric avait eu bien du courage de supporter les défilés, les vernissages. A cet époque il jouait un couple, la décennie d’avant ils étaient frères et sœurs. Un soir Eric refusa catégoriquement de mettre les pieds dans ne serait-ce qu’un café bourré d’esthète parisien. Le dernier soir qu’ils passèrent à Paris, Pam partie donc bille en tête se rendre a Montparnasse. C’est dans ce célèbre quartier qu’elle rencontra Edward. Un quartier hautement plus intéressant, que la ruelle malfamée dans laquelle ils se trouvaient présentement.

Cette insouciance dont parlait le vampire, Pam en faisait encore preuve, elle ne s’inquiétait de rien, ou du moins il y paraissait. Sans doute ses racines britanniques étaient trop profondément ancrées pour qu’elle dévoile ce qu’elle songeait vraiment. Elle arborait un air constamment ennuyé, observait le monde qui l’entourait d’un air condescendant, rien ne la changerait plus. Ce soir elle avait faillit mourir, et la seule et unique chose qui la préoccupait était son tailleur ruiné. Se soucier des choses matérielles avant les humaines, voilà ce qui la caractérisait. Pourtant ceux qui pouvaient se venter de lui avoir arracher autre chose que des moqueries sarcastique, savant que l’ont pouvait compter sur elle. Pourtant bien qu’elle est longuement parlé avec Edward pendant cette nuit parisienne, ils serait pour toute deux présomptueux d’affirmer qu’ils se connaissaient réellement, ils connaissaient leur prénoms, certaine pas le nom de famille de Pam, personne ne le connaissait à part sans doute Eric. Leur transformation, et leur vision de leur condition, mais tant de choses pouvaient changer en 80 ans.


« Une époque bénie, mais la chasse s’avérait trop simple pour être vraiment distrayante »

Lorsque plus personne ne s’inquiète et que les portes s’ouvrent facilement quel intérêt d’être un des plus dangereux prédateur de la planète. Puis il y eut les caméras, les alarmes et tout ses systèmes de sécurité compliquée, tout était devenu plus amusant. Et voilà que maintenant des victimes consentantes venaient se jeter à leurs pieds pour les supplier de les mordre. Dégénérés.

Edward embraya sur ses voyages. L’Amérique, parfois Pam se demandait si il restait encore des vampires ailleurs qu’en Amérique. Elle savait que oui bien sur, mais ce pays était terre bénie, ici les gens semblaient prêts à se battre pour n’importe quelle cause. Pour preuve, des humains défilaient en plein jour pour revendiquer les droits des vampires à l’égalité. Il n’y avait bien qu’eux qui y croyaient. Le vampire poursuivit son raisonnement, ils étaient partout, cela c’était certains, les vampires étaient a chaque rang de la société. Infiltré partout il menait une politique de façade. Les vampires pouvaient se promener la tête haute a la lumière artificiel des plus grandes villes, proclamant leur statuts. Jusqu'à ce qu’une bande de junkie les draines, soit dit en passant.

Pam était arrivé en Amérique dans les années 60. Bob Dylan disait que les temps étaient entrain de changer, il doit se féliciter à présent d’avoir eut si raison, bien qu’il n’imaginait pas encore à quel point. Pam avait été conquis par ses grands espaces et surtout sa merveilleuse société de consommation. Mais avant cela, après avoir quitté Paris, elle s’était rendue en Allemagne, se faisant passé pour jeune veuve éplorée, elle était tombée amoureuse du cinéma et n’avait jamais autant ris qu’en voyant le Nosferatu de Murnau. Le cinéma expressionniste allemand restait encore aujourd’hui un genre qu’elle adorait, certains rient encore devant chaplin, elle c’est Max Schreck. Elle profita de sa séparation avec son créateur pour voyager, Anubis Air Line n’existant pas encore, les voyages étaient longs et il fallait sans cesse trouver de quoi s’abriter. Pam n’ayant jamais adoré dormir coincé dans un cercueil au fin fond d’un cimetière, elle s’arrangeait pour toujours trouver des hôtels ou le service d’étage ne venait pas frapper en journée et ne dérangeait sous aucun prétexte. Son voyage le plus long fut la traverse jusqu’aux Etats-Unis, calfeutré dans une cabine se nourrissants de vigoureux matelots qui osaient se perdre jusqu’à sa cabine, songeant sottement qu’une faible femme seule avait sans doute besoin de réconfort.


« Les grandes villes ne recèlent pas plus de mystère que les petits villages Edward, ils sont juste plus sordide. »


Lorsque les vampires sont sortis de leur cercueil, et que les effets du V-juice se sont fait connaître, les petits toxicomanes ont voulu s’en procurer, et le V est une drogue de ville, une drogue de soirée, une drogue de riche, comme l’était la cocaïne. On en prend pour s’amuser, pour se sentir libre et intelligent. Sauf qu’à la différence des vampires, la cocaïne ne revient pas se venger. Et ça aucune loi humaine n’y peut rien, le système judiciaire est impuissant, et les vampires se moquent bien de la justice humaine quand il est question des leurs, quand il est question d’honneur. Si Pam avait laissé partir l’humain, c’était parce que l’ironie de le voire rejoindre L’A.V.L. et de se faire condamner pour prise de V lui paraissait savoureuse.
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeJeu 3 Sep - 22:18

Les rues de Paris en ce temps là était infiniment plus dangereuse qu’aujourd’hui cette ruelle que les humains estiment sordides. Ils n’ont pas connu l’époque où on l’on risquait sa peau pour quelques pièces d’argent. Lui, il en raffolait. Ces malfrats affamés qui tuait pour n’importe quelle raison. L’argent était suffisant comme raison. Il l’a toujours été. Ces tueurs sans aucun égard pour leur victime était des proies faciles. On en trouvait à chaque coin de rue. Il avait alors l’impression que lorsqu’on en tuait un, des dizaines apparaissaient pour le remplacer. On appelait ce temps-là les années folles. Et on avait raison. Au sortir de la guerre, il y avait ce besoin d’oublier, de s’amuser, et à n’importe quel prix. Les jolies filles se jetaient dans ses bras sans songer un instant au danger qu’il pouvait être, vampire ou pas. Edward se souvenait des victimes pendues à son bras. Mais il avait toujours eu quelque chose d’un chasseur en lui. Quand la plupart des vampires se limitaient aux proies trop insouciantes, aux mendiants, lui les considérait comme de simple apéritif. Ayant le goût de l’aventure, il préférait choisir des gros morceaux, des personnes qui se méfieraient de lui à première vue, qu’il faudrait combattre par milles moyens pour les séduire. Les épouses fidèles, les criminels de grande envergure, les jeunes filles croyant ferment en la sainte église. A vrai dire, en cherchant bien, il n’avait jamais eu de mal à trouver des chasses amusantes, difficiles, longues et si délicieuses.

« Sur ce point, tu m’excuseras, mais j’estime que tu as tord. L’insouciance de cette époque vaut bien la fascination que nous porte bien des humains aujourd’hui. Encore fallait-il paraître humain, se grimer, et jouer la comédie. Aujourd’hui nous n’avons qu’à rester nous-même, nous rendre dans un bar de vampires et à attendre. Les mordus se jettent dans nos bras à un point que je ne leur trouve aucun attrait. C’est comme si en allant au supermarché, les produits se jetaient sur toi en disant « mange-moi ». »

Le vampire savait parfaitement qu’il touchait juste. Pamela ne devait guère apprécier les mordus. Ces humains tellement fascinés par la beauté des vampires qu’ils se jetaient à leur pied en les suppliant de les mordre. Tellement pathétique, tellement triste. Lui n’y voyait que de pauvres êtres perdus mais il était pratiquement certain que Parmela n’avait que du mépris à leur offrir. Elle n’avait jamais été une vampire aimant que les humains lui tourne autour de trop près. Ce n’était pas le type de vampire à apprécier tellement la compagnie des humains. Edward lui avait eu plus de compagne et compagnons humains que vampire. Même si au final il ne conservait le souvenir que d’une dizaine sur la centaine qu’il avait dû fréquenter. Les humains lui semblait tellement intéressant, que ce fut à l’époque où il était un prédateur né, un petit diable se promenant parmi eux avec ses idées vicieuses et perverses en tête, rempli de désirs sadiques ou aujourd’hui en vampire ténébreux torturés par la contradiction entre ses sentiments et ses désirs.

« Crois-moi, nous avons gagnés. Les humains sont à nos pieds. Tu me diras, on a tout fait pour. Mais jouer les gentils vampires n’est pas une grande épreuve, pour nous, qui sommes restés dans l’ombre si longtemps. Regarde comme ils sont capables de s’indigner pour nous, lutter pour nos droits. Au final, nous avons changés le monde. Mais en est-il plus beau ? Sommes-nous plus heureux ? Ces temps trouble d’acclimatation nous rendent aveugle. Ce nouveau monde est bien trop propre, bien trop gentil, nous finirons par nous en lasser. »
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeVen 4 Sep - 15:57

Tord. Edward estimait qu'elle avait tord. Ce mot avait tendance à lui rester en travers de la gorge. Elle le supportait très mal, et d'autant plus que cela n'arrivait quasiment jamais. Mais elle laissa le vampire poursuivre son argumentation. Pam croisa cependant les bras en balançant son poids sur une jambe, une posture qu'elle adoptait souvent, une expression dubitative et vaguement amusée sur le visage. Elle écouta attentivement, c'était intéressant, il pensait à l'inverse d'elle, son raisonnement était contraire.

« Certes les humains se jettent à nos pieds, à nos crocs devrais-je dire... et c'est exactement cela le problème, la nourriture se jette sur nous, et la loi dit que nous n'avons pas le droit d'y toucher... De plus, je ne me suis jamais autant grimer que depuis qu'ils savent que nous existons, corset et cuir pour amuser messieurs, dames...»

Elle n'appréciait pas particulièrement l'esthétique pseudo gothique de ce milieu. Les bars à vampire regorgeaient de ce genre de personne, et ils attendaient d'y trouver de sombres vampires tout droit sorti des contes fantastique écrit par d'illustres imbéciles.
A l'époque elle fréquentait des esthètes, une haute société ouverte, qui savaient s'amuser, des gens cultivés, qu'elle tolérait à défaut de considérer comme des égaux. Elle s'en nourrissait parfois, mais ne les tuait jamais. Elle ne tuait que les maris trop volages, les beaux parleurs, les gens trop imbus d'eux même pour se soucier du danger. Maintenant, on lui demandait de se nourrir de cet infecte Tru:Blood, et lorsqu'elle voulait du sang frais, elle avait les clients du Fangtasia, tous avides d'être remarqué, ou elle avait les laissé pour compte, les oubliés de la société. Rien de très réjouissant. Bien sur elle n'était pas complètement insatisfaites, certains humains qui franchissaient la porte du bar s'avéraient être délicieux, les simples curieux. Parmi la population il y avait deux types de personne qui l'horripilaient réellement, les accroc au V, et ceux qui souhaitaient plus que tout être vampire. Comme s'ils en étaient dignes.


« Comme si nous avions besoin d'eux. C'est amusant certes, les voir se démener pour faire respecter nos droits, une mascarade, comme si nous respections les leurs. Ils me distraient je dois l'avouer. »

On ne pouvait dire de Pamela qu'elle était un esprit étriquée. Mais son opinion envers tout ça, c'est que leur révélation pourrait aboutir a deux choses, leur suprématie, les humains les craignent, et paradoxalement à leur perte, les attentats extrémistes se multipliaient à leur encontre. Plusieurs fois des imbéciles étaient venus au Fangtasia couverts d'argents, et il pouvait alors s'estimer heureux s'il reparait en vie. Leur faiblesses étaient étalés, les propriétés du V commençaient à être étudié. Rien ne lui plaisait moins que de voir des hommes fouillés dans leur patrimoine. Elle tâchait de conserver une certaine réserve avec les humains, dans son métier elle en côtoyait plus que n'importe quel autre vampire sans doute, elle n'était jamais ouvertement méprisante, le cynisme, les sarcasmes faisaient son lot. Son créateur lui laissait une liberté d'action assez large.

« Je n'ai jamais eu la prétention de changer le monde, alors non je ne pense pas être plus heureuse, il n'y a que les doux rêveurs pour songer cela, ceux qui veulent tant s'intégrer, mais quoiqu'il fasse ils resteront des vampires, des prédateurs pourquoi vouloir renier sa nature. Nous sommes ce que nous sommes, des êtres d'instincts, de pulsions et de mort. »

La co gérante du Fangtasia ne s'était jamais remise en question, et ne comptait pas le faire. Elle ne méprisait pas la nature humaine, du moins ne la méprisait-elle pas jusqu'il y a deux ans.
Lorsqu'ils ignoraient tout de leur nature, il était simple de se permettre de parler d'égal à égal, nulle crainte dans leurs yeux, nulle admiration inconsidérée. Parler librement, maintenant c'était presque impossible de rencontre quelqu'un qui ne se montre pas fasciné, qui ne tremble pas. Cela procure une sensation de puissance, ils craignent et admirent et provoquent par là, eux même le mépris à leur encontre. Comment parler d'égalité, lorsque même eux se trouvent inférieur.


« Propre et gentil, tu les trouves propres et gentils les attentats de la fellowship of the Sun ? Ce monde est en guerre, froide pour le moment, chacun attends l'erreur de l'autre camps. »

Pam toisa Edward pour la première fois attentivement depuis le début de l'entrevue, il paraissait changer, elle n'aurait sut dire en quoi. Même son discours lui paraissait éloigné de ce qu'il aurait pu dire à l'époque. Elle ne le connaissait pas assez pour déterminer la raison de ce changement. Mais elle était curieuse, c'est pourquoi elle rajouta, une pointe d'amusement dans la voix.

« Je ne peux prétendre te connaître, mais je te songeais plus avisé, nous lasse... Mais voyons c'est maintenant que cela va devenir intéressant. »
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeMar 15 Sep - 19:10

    Songeur, le regard du vampire se perdit dans la vision d’une fenêtre ouverte par laquelle s’échappaient des cris. Il sentait l’odeur sucrée de la peau des humains, l’électricité recelée dans l’air de la petite pièce probablement une cuisine à en juger par l’odeur de nourriture qui avait tendance à rendre le vampire nauséeux. La voix de la femme, malgré sa faiblesse et ses tressautement lui parvenait plus forte, sans doute à cause de la montée dans les aigus. En revanche l’homme ressemblait plus à un ours par la tonalité de sa voix. Il imaginait parfaitement ce petit couple se chamaillant pour un rien. Leur cri était tout le symbole de la vie qui les animait. Une vie qui l’avait quitté il y a fort longtemps. L’A.V.L. évoquait un virus leur ayant ôté la vie durant quelques instants et ayant réécrit leur adn, mais c’était bien loin de la vérité. La vie les avaient totalement quitté pour qu’une entité maléfique, sauvage et sanguinaire s’intègre dans leur corps transformé en ange tombé du ciel. Ils étaient des prédateurs parfaits. Leur proie loin d’être effrayé, était au contraire attiré par leur allure élégante, leur beauté parfaite, et leur charme indicible. Quoi qu’on en dise, la loi n’avait nullement repoussé les ardeurs de leur proie favorite, bien au contraire. Et les humains n’avaient jamais été autant attirés par les vampires. Preuve ultime que leur désirs sortait vainqueur contre la raison en leur fort intérieur. Nombreux étaient-ils à espérer un baiser de la part de leur prédateur surnaturel, même s’ils savaient fort bien quel serait leur sort. Pourquoi tant espérer d’un être qui n’apporte rien d’autre que la mort et la désolation sur son chemin ? Les humains auraient dû sortir les torches et les pieux en apprenant l’existence des vampires, mais au contraire, ils riaient de leur infortune et jouaient avec le feu. Certes le vampire était vieux jeu, mais il réalisait parfaitement que le monde avait changé depuis longtemps déjà. L’individualisme était primordial, le plaisir personnel primait avant toute chose, et les valeurs anciennes paraissaient à présent désuètes. Les jeunes voulaient tout et maintenant, l’impatience de l’accomplissement de leurs désirs les plus fous ne les empêchaient pas de vivre, bien au contraire, c’était le but de leur existence. Et eux ces grands prédateurs profitaient pleinement de cette manière de penser. Lui-même s’amusait bien aise parmi la nouvelle génération tant heureuse parmi ces nouvelles technologies, si impatiente de partager ses moindres émotions avec le monde entier, courrant sans cesse vers ce qui est bon de faire, adorant le danger. Les humains n’avaient pas vraiment changer, au fond, c’était leur nature même, mais leur manière d’envisager la vie en communauté s’était modifié du tout au tout au point que nombre de vampires fussent perdus. Ils avaient beau s’exposer à la lumière artificielle sous les feux des projecteurs, à clamer leur modernité, leur innocence, leur désir de changer, finalement, combien de vampires tentaient réellement de s’intégrer à la société humaine ? La nouvelle loi ne servait finalement qu’à se nourrir plus facilement. Ce n’était pas anodin. Les chasseurs de sang en proclamant leur existence avait mis en péril leur manière d’agir. Désormais il n’était plus permis de tuer sauvagement. Il fallait être civilisé. Boire du faux sang en présence des humains, se nourrir en prenant bien soin de ne pas mettre en danger la vie de sa victime. Oui, les règles du jeu avaient changées mais au fond, n’était-ce pas pour ces vieux vampires une manière de s’attacher à l’époque actuelle où tout n’est qu’apparence ?

    « La loi est imprécise ma chère. Nous n’avons le droit de tuer, tout comme eux, d’ailleurs. Mais au fond, nous prenions aussi dans le temps quelques précaution. Un meurtre ou deux par ville, nous masquions nos crimes par peur d’être découvert et chassés à coup de pieux et de torches. Si les mœurs ont changées je ne pense pas que notre manière de chasser est réellement changée. Nous devons seulement nous plier à la règle comme les humains. N’est-ce pas une merveilleuse manière de civiliser tous ces charmants petits vampires ? Au fond, tout cela n’est-il pas une question de pouvoir. Imagine tous ces vieux vampires, accumulant des siècles de sang humain, pour qui ces créatures chétives ne sont que du bétail, combien il est difficile pour eux de se restreindre, de jouer aux gentils vampires civilisés. Et pour les plier aux nouvelles règles on leur demande de jouer les gendarmes, de surveiller les petits jeunes. Quelle blague ! A mes yeux, cette fameuse loi n’est qu’une prise de pouvoir ma chère. Mais cela n’est que mon humble à avis. »

    Le vampire ne souhaita pas s’exprimer sur la dernière phrase de Pamela. A vrai dire, il ne savait que penser de cela. Corset et cuir ? De nos jours, il n’y avait que dans les bars gothiques où les vampires jouaient à Dracula pour boire le sang des humains se jetant à leur pied qu’on voyait ce genre de déguisement. Cela voulait-il dire que la vampire paradait dans ce genre d’endroit ? Edward avait bien du mal à imaginer la vampire si fière d’elle dans ce genre d’appareil. Non point que cela lui irait mal, bien au contraire, rien que l’idée qu’elle puisse porter ce genre d’accoutrement mettait l’eau à la bouche au vampire, mais cela ne correspondait pas vraiment à l’image qu’il se faisait d’elle. Quelle raison pouvait-elle avoir à traîner dans ce genre de bar ? Boire à volonté le sang des humains sans avoir à faire d’effort était certes une bonne raison, mais si pour cela il fallait jouer la comédie et se parer de tenues ridicules, il n’y voyait pas vraiment l’intérêt. D’autant que dans ce ravissant tailleur, il était persuadé qu’elle trouverait aisément gorge douce où se rassasier. Qu’irait-elle donc faire dans ce genre de bar… à présent tout l’intérêt du vampire se porta sur la réponse à cette question. Beaucoup diraient qu’il suffirait certainement de la poser à la vampire pour l’obtenir, mais Edward était autrement plus subtile que cela. Et l’idée de le voir de ses propres yeux l’amusait d’autant plus.

    Trouvaient-elle les humains désirant plus que tout leur trépas amusant ? Car si l’on trouvait à la pelle des jeunes gens prêts à militer pour les droits des vampires, l’inverse était également présent. Des églises où l’on prône la mort des vampires, êtres sataniques venus tentés les humains et dérober leur âme jusqu’en enfer, aux vampirophobes prêt à sortir les pieux et les torches pour voir finir tout cela dans un magnifique et joyeux feu de joie, les personnes souhaitant voir les vampires disparaître ne manquaient pas. Et le plus intéressant c’est qu’on les voyaient partout. A la télévision, dans les rues, sur internet, impossible de manquer leur message on ne peut plus clair. Pamela s’enivrait certainement de l’impatience de certains à devenir ses jouets, son orgueil comme tout bon vampire plus d’une fois centenaire le lui permettait, mais jugeait-elle la malveillance des humains à son égard tout aussi distrayante ? Contrairement à ces vampires désirants faire plier les humains à leur volonté, lui, trouvait cette attitude humaine bien raisonnable. Quelque part, le vampire désirait qu’on le chasse, qu’on le traque, qu’on affiche son image partout, qu’on le poursuive jusque dans sa tanière, qu’on édite son nom sur les journaux, qu’on publie son meilleur portrait, qu’on écrive sa biographie, qu’on parle de lui à la radio, qu’on donne sa description de sublime créature fantastiquement belle. Il y avait assez d’orgueil en lui pour cela.

    « Ne les sous-estime pas. Tous les humains ne sont pas aussi stupides que les mordus. Et ils sont loin de nous adorer à l’unanimité. Si certains sont prêt à tout pour obtenir nos bonnes grâces, il y en a bons nombres qui jubilerait à notre disparition, et croit moi, ils sont même prêt à faire de nous une espèce en voie de disparition. Pour l’instant, nous n’avons pour exemple, que des cas isolés, comme cet attentat suicide à Denver dans un bar gothique, mais à en croire ce prêtre à la télévision si adorés par ses fidèles, ils sont tous prêt à une action générale. Tu peux les trouver distrayant, ils le sont, mais méfie-toi tout de même, comme tu as pu le remarquer ce soir, ils ont beau nous vénérer ou nous haïr, les humains n’ont pas peur de nous toucher ni de s’attaquer directement à nous. Si nous avons voulu prendre le pouvoir sur eux, nous n’avons certainement pas songer à toutes les conséquences. A moins que ce ne soit cela la véritable distraction destinée à nous faire quitter cette lente agonie de nos êtres immortels, la chasse. Car au final, ne vivons-nous pas pour elle ? »

    La chasse, tous les vampires en connaissait le goût et le plaisir, tous aimaient cela. Aucun vampire ne pouvait espérer échapper à l’attraction qu’elle avait sur eux. La chasse leur apportait tant, ils vivaient pour elle, et elle leur apportait la vie éternelle. Qu’y avait-il de plus beau ? Rien hormis les humains, leur proie favorite. Le jeu entre la proie et le chasseur était éternelle. Mais de déterminer qui est le chasseur de la proie n’était pas toujours évident. N’y avait-il eut pas de grandes purges durant l’inquisition ? Le Moyen-Âge, période si trouble, avait vu naître les meilleurs chasseurs de vampires. C’était cette même inquisition qui leur avait fait prendre fin. Et l’Europe de l’Est n’avait-elle pas à son tour souffert de purge impressionnante après que les vampires eussent essayer de prendre le pouvoir ? L’histoire de Dracula n’était au final qu’une question de politique. Rien d’autre. Si les vampires se pensent naturellement supérieur à l’homme ils se trompent. La liste des avantages accordés naturellement au prédateur est bien longue, mais si on y réfléchis bien, les humains ne sont pas en reste. Leur technologie est si avancée qu’elle reste mystérieuse pour bien des vampires, leur science quand à elle est tout aussi étrange et trouble que la magie à leurs prunelles éternelles, et pour ce qui est de leur quête de pouvoir, aucun vampire n’aura l’orgueil de se prétendre plus ambitieux que la race humaine dans son entièreté, envisageant sans faiblesse de s’octroyer les étoiles visibles dans les cieux. Non, les vampires avaient tords de s’imaginer si fort et si puissant. C’est en cessant de se méfier qu’on devient plus faible. Et c’était certainement à cause de cet attitude d’aveugle que les vampires subissaient les attaques des junkies, des extrémistes religieux, des politiciens à la soldes des vampirophobes ou encore de ces mordus prêt à refiler n’importe quelle saleté aux vampires.

    « Si nous n’étions que cela, des prédateurs assoiffés de sang, comment pourrions donc nous prêter à cette mascarade ? Car s’en est une, de quelque manière s’est-elle revêtue pour nous tromper. Comment pourrions-nous nous contenter d’être beau et sanguinaire en cette existence éternelle ? Nous sommes bien plus que cela, s’il y a en nous une part de l’humain que nous étions, elle n’a point disparue engloutie sous notre instinct presque animal, mais elle nous guide, nous pousse à espérer, rêver, à désirer, tout comme les humains. Si nous leur somme différent, c’est que nous ne changeront plus jamais, à jamais enfermé dans notre éternité, c’est que nous nous sommes éveillé à un niveau de conscience supérieur, c’est que nous leur sommes tellement différent qu’il est difficile de croire que nous ayons un jour eu leur vie, leur faiblesse, leur esprit si étrangement alambiqué. » il s’accorda une courte pause pour laisser ses paroles s’imprégner dans l’esprit de la vampire. Puis il ajouta, non sans humour : « Mais ma chère, je me dois de t’accorder un point. Nous ne sommes pas des doux rêveur, et jamais nous ne serons comme les humains. Vouloir leur ressembler est idiot, imbécile et suicidaire, mais cependant, semble être un jeu si amusant que nous voulions y entrer un peu plus qu’auparavant. »

    S’il n’avait de souvenir d’une Pamela se sentant supérieur aux humains, il devait bien avouer qu’elle parlait à présent d’eux comme de charmant petits animaux destinés à l’amusé dont elle se désolait de devoir leur tordre le cou tant ils étaient charmant et touchant. Pour elle, les humains se résumaient-ils à un groupe de fous furieux ne désirant qu’une chose ses caresses ? Non, cela était impossible. Sans doute l’attitude étrange des mordus avait-elle un peu trop marqué l’esprit de la vampire. Mais Edward semblait se souvenir qu’elle aimait partager des discutions animés avec des humains, et qu’elle leur accordait toute son attention comme s’ils étaient eux aussi éternels et puissants. Elle paraissait même souvent en compagnie d’un homme humain, bien souvent des érudits, des hommes puissants, riches et beaux. La vampire aurait eut tord de mal choisir ses partenaires, le sang diabolique coulant dans ses veines lui avait accordé ce droit en la rendant parfaite en tout point aux yeux de ses compagnons. Lorsqu’elle présentait ses amis, c’était toujours en des termes élogieux. Edward s’était demandé à l’époque si elle couchait avec eux, si elle leur ouvrait son cœur. Il était curieux de savoir jusqu’où poussait-elle la comédie. Intimement il était persuadé qu’il était facile pour elle de jouer à ce jeu parce qu’au fond, elle n’était pas si différente d’eux. La soif finit par s’oublier lorsqu’on se rassasie plus que de mesure. Et à deux ou trois meurtre par nuit, on néglige vite de s’attacher à des sentiments tels que la culpabilité.

    « Sur ce point là, je suis entièrement d’accord avec toi. Mais ces attentats ne sont que des événements isolés. Si guerre il y a, nous assistons pour l’instant qu’au calme avant la tempête. Et puis-je te rappeler, qu’après tout, les humains sont capable d’être bien plus violent et inhumains que nous. Nous ne pouvons espérer les surpasser dans ce domaine. »
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Pamela Ravenscroft
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeJeu 17 Sep - 20:13

    La nuit était douce, et l'odeur des humains empuantissaient encore la ruelle. Ses instincts meurtriers retombaient peu à peu, l'agacement faisant place à une certaine condescendance, les humains même adultes restaient des enfants face à eux, des enfants restants leurs limites, et qu'il fallait sévèrement réprimander. Elle se rappelait de ses premières années de vampires, si elle avait crus un instant qu'elle était adulte lorsque Eric la transforma il lui fut montré le contraire, elle avait tant à apprendre, et ce encore aujourd'hui. Prétentieux que celui qui croit tout savoir. Les humains... charmants petits humains, si faibles qu'il lui est possible de les briser comme un fétu, sans même se fatiguer, et si hargneux qu'ils inventent chaque jours de nouveau moyens de réduire leur chance d'être dépassé. De nouvelles lois, de nouvelles armes. Malins humains qui ont inventé les pistolets chargés de balle de bois, pour les tuer plus rapidement. Pam commençait à ne plus du tout les trouver drôle. Les humains et leur culte des armes, ils se déchirent entre eux, et sous prétexte de Dieu remettre en question leur existence sur la planète. La vampire ne voulait plus s'attacher à un humain, ils étaient trop fragiles, décevants pour la plupart. Ils vieillissent si vite, lorsqu'ils ne se font pas tuer, posséder un humain pouvait se montrer plus douloureux que plaisant, elle en avait trop fait l'expérience pour ne pas s'en rendre compte. Cela faisait quelques années qu'elle n'en possédait plus, se satisfaisant de sa vie avec son créateur. Ne plus posséder pour ne plus perdre, c'est un moyen de se préserver autant que possible, bien entendu certains continuaient de rythmer son quotidien mais jamais assez longtemps pour qu'il ait le temps de lui manquer, ses jouets comme les appelait Eric, n'étaient que de passage. Elle les oubliaient aussi vite qu'ils arrivaient. Un nom lui restait encore au travers de la gorge, une histoire qui lui paraissait remonter, un humain qui avait réussit à lui faire oublier leur différence, qui avait habilement réussis à la cerner, l'idée de le transformer l'avait même effleurer, un humain qui n'était pas effrayé à l'idée de la contredire, de la sermonner, et puis le destin ou peut importe comment vous appelez cela, le lui arraché, de la pire des façons, elle aurait sans doute préféré qu'il meure. Le souvenir était encore trop frais dans son esprit, les sentiments contradictoires qu'elle avait ressenti et sa fuite.

    Pam se re-concentra sur les paroles d'Edward, il n'était pas tant de ressasser le passé. Elle se rappelait qu'elle avait aimer parler avec lui, leurs avis divergeaient et les discussions étaient toujours au combien animé, elle aimait que les mots s'entrechoquent, bien loin des conversation désuettes, ou elle se contentait d'hôcher la tête. Un léger sourire s'esquissa sur son visage, lorsqu'il en vint aux jeunes vampires à civiliser, elle ne se rappelait que trop bien de la jeune Jessica, la création de Bill, et elle lui souhaitait bon vent, elle était insupportable, elle était même venue a bout de la patience d'Eric ce qui n'était pas donné à tout le monde. Si incroyablement exaspérante, qu'ils l'avaient ramené à son créateur. Elle se demanda vaguement comment elle s'en sortait, n'ayant eut qu'un bref aperçut, elle l'imaginait très bien vivre une crise d'adolescence ingérable. Pauvre Bill, si elle en avait eut le temps, elle le plaindrait presque. Normalement les créateurs, choisissent leur création, en fonction d'affinité, que ça se passe bien ou mal par la suite dépends la plupart du temps du créateur. L'infant se trouvant complètement égaré et ivre de puissance Pam avait eu la chance, que son créateur soit accompagné de son propre créateur pour l'aiguiller, elle avait vite appris ce qu'elle devait savoir. Elle se plaisant à penser qu'Eric n'aurait sans doute pu trouver mieux. Orgueilleuse ? certainement.


    « La chasse Edward, n'est amusante que lorsque nous sommes le chasseur, l'inverse est juste pathétique, ses humains de la télévision, les Newlin, un jour ils finiront par vraiment énerver quelqu'un, et ce jour là, leur guerre tant convoité ils l'auront. Leur soldat peuvent être autant entrainé qu'ils le veulent, il y a des choses contre lesquelles ils ne pourront rien faire, un regard et un mot de nous et ils se rendront. Nos effectifs sont bien plus nombreux qu'ils ne le pensent. Mais je dois avouer que par certain aspects, ils m'inquiètent. Leurs nouvelles armes sont des raisons suffisantes pour se sentir menacer, ils me mettent hors de moi et me font perdre le peu de respect que j'éprouvais encore envers eux, ils, n'hésitent même pas à tuer les leurs pour avoir les nôtres, comment éprouver la moindre compassion pour eux, alors qu'ils n'en n'éprouvent qu'à peine. Bien entendu tu peux me dire que je fais une généralité de quelques cas, mais ils ont tous cela en puissance en eux. »


    Certains humains se trouvaient tout à fait disposer à les entrainer dans une guerre, une guerre qui feraient des victimes des deux côtés, une guerre sanglante, dont l'issue ne présagerait rien de bon. La coexistence pacifique devait continuer, les vampires faisaient semblant de respecter les lois, les humains repoussaient chaque jour un peu plus les limites. Les vampires encaissaient les attaques, rendant justice dans l'ombre, mais lorsque les attentats venaient d'un organisme médiatisé, cela devenait impossible. Pam rêvait de chasser ce petit prêtre prétentieux, de lui faire gouter à ses propres méthodes, faire mourir les siens devant ses yeux, en immoler certains, une balle de bois dans le cœur d'un autre. Bien entendu elle ne le ferait pas, elle n'était pas de celles qui aimaient se salir les mains. A coté de cela, elle donnait peu chère de leur peau si Eric venait à trouver une excuse pour leur faire payer leurs actions. Mais pour l'instant le révérend continuait à les narguer, à engranger de nouveaux fidèles, à se constituer une armée de fidèles crétins. A poser des bombes en argent et à le reconnaître, le gouvernement est impuissant, parce que la situation les dépasses, il n'y a pas assez de membres sérieux de leur espèces en sont sain, et ce n'est pas Rainfield et ses beaux discours qui y changera quoique se soit. Les tergiversions politiques l'ennuyaient, agir n'était pas leur fort, il n'y avait que l'appât du gain qui les faisait sortir les armes. La peur de la guerre retenait le gouvernement d'agir, chaque jour de nouvelles victimes. Les voilà revenues en pleine guerre froide, et la voilà qui se mettait à raisonner en politicienne, ses discussions ne lui allaient vraiment pas.

    « Notre différence est notre force, ce dicton n'aura jamais été si vrai qu'appliquer à notre cas. Je ne remettrait pas en cause le fait que l'humain que nous étions soit toujours quelque part en nous, il nous sert de garde fou en quelques sortes. Cependant il nous montre à quels points nous étions faibles, et guider par la peur. Je sais de quoi ils sont capables, tu sais à quel point j'aimais la compagnie de certains, je les fréquentes le moins possibles, entre ceux qui veulent devenir compagnons pour espérer être transformer, et ceux qui se songent tout permis, les humains reculent. Je crains pour eux qu'ils ne courent à leur propre perte. Ils s'avilissent à nos cotés. Je les préférais ignorants de ce que nous étions »

    Par la suite elle bondit presque en entendant les quelques mots d'Edward, une façon de dédramatiser les attentats, quelques événement isolés... cela devait-il la convaincre de dédramatiser. Pam s'adoucit en entendant la suite, les humains étaient des êtres violents, rien n'était plus sur. Cela elle le savait, personne ne pouvait l'ignorer, les plus grand génocides, n'avaient certes pas été commis par les vampires. Les humains n'avaient jamais eut besoin de personne pour s'entredéchirer pour de stupides prétextes, un morceau de territoire, une religion, le profit. Et maintenant il pouvait s'il le désirait trouver un ennemi commun, une raison à tous les maux de l'humanité. C'est ce que désirait les anti-vampires, par chance les états unis étaient une démocratie. Il n'en était pas de même partout dans le monde. C'était sans doute pour cette raison que la population vampirique avait doublé sur le territoire. Donnant plus de travail aux Shérifs. Elle ne pouvait l'ignorer étant donné qu'elle l'aidait par moment dans ses fonctions. Les humains ne se doutaient pas une seconde de l'existence d'une telle hiérarchie dans leur monde, heureusement qu'il pouvait encore préserver quelques secret, sans quoi leur existence mise à nu n'aurait plus aucun intérêt.

    D'un mouvement de tête machinal elle rejeta les quelques mèches de cheveux qui s'égaraient sur son visage, replaçant sa fine main sur sa hanche, chassant ses sombres pensées. La discussion s'avérait fort intéressante, et elle l'était toujours en compagnie d'un orateur tel qu'Edward, même si les années avaient porté sur lui un coup qu'elle n'aurait imaginé. Les années l'avaient adoucis, certains diraient assagis, Pam était persuadé qu'une personne était le résultat de ce changement. Il n'y avait qu'une femme qui pouvait changer ainsi un homme, mais elle se garda bien du moindre commentaire. Il avait parcouru le chemin inverse du sien, elle s'était endurcie, prenant et jetant sans pitié. Revenir auprès de son créateur avait sans doute été sa décision la plus avisée. Elle s'entendait parfaitement avec lui, ils étaient sur l'exacte longueur d'onde, c'était reposant après ses années d'errance à travers le monde, elle avait eu besoin de faire ses propres expériences, posséder une liberté total l'avait changé de sa vie mortelle, et comme tout changement brusque, au commencement cela l'avait effrayé. Elle avait été modelé pour servir d'épouse, gérer un foyer, des enfants, bien entendu elle ne l'avait jamais accepter, mais au fond d'elle même elle n'avait vu comment y échapper. Sa transformation fut son plus beau présent et bien qu'elle chercher à annihiler toute trace de la jeune femme fleure bleue qu'elle fut humaine, elle ne pouvait renier ses origines. Son humanité était là, bien enfouis au plus profond de son être, et elle ne ressortait qu'en de rare occasion. Lorsqu'elle se montrait clémente, lorsqu'elle avait laissé échappé le junkie.


    « L'humanité est faiblesse, ils sont faibles donc inventent de nouveaux moyens d'être plus fort et plus cruel, nous surpasser. Et malgré cela ils sont notre faiblesses, on prends des compagnons humains, on a même des amis parmi eux, des sympathisants sincères, ce monde est paradoxale, les humains trop versatiles, comment leur faire confiance ? Ils sont des enfants par rapport à nous et je n'ai jamais eu la patience d'être mère. »

    S'il y avait bien une chose que Pam supportait mal, c'était les enfants, ils étaient si bruyants, si épuisants. Qu'elle était heureuse de n'en n'avoir jamais eu. Elle aimait à se dire qu'elle n'avait rien perdu dans sa vie mortelle qu'elle n'eut dans sa vie de vampire. Les temps avaient changés, et les femmes d'aujourd'hui naissaient libres et égales en droit. Tellement libre qu'elles n'en profitaient plus, les femmes au foyers, marié jeunes et ne s'occupant que de leurs enfants et de leur époux. Les humains régressent, la question est jusqu'à où ? Vont-il répéter indéfiniment les erreurs du passé, une nouvelle chasse aux sorcières peut être, allez savoir.
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Edward L. Ruthven
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeMar 22 Sep - 17:35

    Le réverbère qui éclairait le début de la ruelle clignota. Sa lumière faiblit. Le vampire se demanda s’ils ne finiraient pas dans le noir. Il était certainement étrange pour des yeux humains de voir ce couple si atypique en train de discuter tranquillement dans une ruelle obscure où ils se voyaient à peine. L’homme avec ses vêtements chics à la dernière mode ressemblait de loin à un mannequin tandis que la femme dans un tailleur élégant ressemblait plutôt à une invitée prestigieuse d’un défilé Chanel. Leur apparence pouvait bien les rapprocher, n’importe quel humain verrait leur présence en cette ruelle très étrange. Mais, par un heureux hasard, personne ne semblait décidée à passer dans le coin.

    « Tu n’observe le champs de bataille qu’en regardant de notre point de vue. Pour toi, ces humains sont justes des soldats inquiétants parce qu’ils ont des armes capables de nous tuer. Finalement, ton opinion à ce sujet ne diffère pas terriblement de celui de tout vampire, la rébellion de tes proies t’inquiète mais tu préfères faire comme si c’était amusant. Je ne t’accuse de rien, j’en aurais fait de même il n’y a pas si longtemps. Mais si tu pendant une seconde tu les observe non plus comme une proie mais comme des êtres intelligents, malins et possédant le plus formidable instinct de survie, tu verras alors que ce sont des créatures absolument magnifiques. Elles se battent pour survivre, non pas leur survie propre mais celle de toute leur race. Elle sont prête à sacrifier leur vie pour celle des autres. »

    Le vampire sourit en songeant aux soldats dans la boue, le casque déformé par un impact de balle, le visage crasseux au point que la boue forme des sillions sur ses joues, mais les yeux remplis d’une détermination absolue. Ils avaient déjà perdus. Les allemands avançaient inexorablement. Il y avait eut une erreur quelque part. Ils auraient dû gagner. Mais à présent, il le savait, il allait mourir ici s’il restait là, et sa mort ne servirait à rien. Car les nazis allaient gagner quoi qu’il arrive. Mais le soldat ne s’enfuirait pas, il ne se rendrait pas non plus, il allait lutter jusqu’à son dernier souffle, et essayer d’emporter le maximum d’ennemis avec lui dans la mort.

    « Note bien cependant, que leur réaction se trouve sans doute exagérée. S’il me paraît tout à fait normal de ne pas accepter l’invasion d’un être qui est en tout point un prédateur naturel, il est sans doute un peu exagéré de recourir à des attentats suicides et des attaques ciblés terroristes alors que nous n’avons jusqu’à présent tué personne, du moins publiquement parlant. »

    Les vampires avaient en effet respecté les règles du jeu. Si on m’avait dit que les vampires allaient être connu des humains, je vous aurait parié ma chemise que les humains s’ils acceptaient les vampires n’en auraient plus pour longtemps. Mais moi, j’ignore totalement pourquoi les vampires ont fait cela. Ce sont eux qui ont lancé le projet de loi, eux qui se sont présentés aux humains, eux encore qui ont fait leur mea culpa. Tant d’effort pour se faire aimer des humains, ce n’était certainement pas pour les amadouer durant quelques semaines et enfin tous les tuer. Question idiote : que ferais les vampires sans nous les humains ? Réponse : Ils mourraient de faim. Voilà pourquoi les humains idiots de l’église n’ont pas à se battre avec tant de férocité. Mais peut-on vraiment le leur reprocher, après tout, ils ignorent totalement quels sont les projets des vampires, tout ce qu’ils voient c’est ce dont sont capables les vampires et si j’étais à leur place, moi aussi j’aurais peur.

    « Comme tu as raison, les humains sont si différents à notre contact lorsqu’ils savent qui nous sommes. Je le vois dans leur regard, l’envie, le désir, mais aussi la peur, le doute, l’incertitude. »

    Oui, ils avaient changés. Auparavant, il appartenait au vampire de révéler sa nature à certains humains de son choix, et là encore il pouvait se trouver déçu par l’attitude que prenait l’humain. Mais par moments, ils découvraient par eux-mêmes le secret enfoui derrière le maquillage, les attitudes faussement maladroites, et les mensonges. Et c’était alors une situation des plus divertissantes, parfois gênantes, mais au fond, ça restait une anecdote croustillante à la fin. Aujourd’hui tout était différent.

    « Tous ne sont pas fascinés par nos êtres ou poussé par une haine viscérale. Certains m’observent avec curiosité tandis que d’autres ne m’offrent que de la méfiance, mais il y en a encore qui ne croit pas en notre existence et ceux-là sont des perles rares. »

    Faiblesse ? Les hommes ne sont aucunement faibles. Ils sont sujet à la maladie, à la douleur, à la mort mais d’une certaine manière, les vampires connaissent également la souffrance, certaines maladies présentent dans le sang des humains peuvent les toucher, et la douleur les frappe par moment, quand à la mort, même si elle ne peut être que des mains d’un autre être vivant, elle reste présente. Combien de jeunes vampires s’offrent la mort, ne supportant leur éternité, combien de vampires insouciant font de mauvaises rencontre qui les amènent à disparaître et combien de combat de vampires, de règlement de compte, d’actes inconsidérés ont amenés des vampires à être détruits ? Si les vampires étaient de nature plus forte, plus puissante, nés pour détruire les hommes, il n’en risquait pas moins de subir les foudres des hommes. Combien de vampire avaient marché sur la Lune ? Connaissait-on un vampire ayant soigné un mal inconnu rongeant leur race ? Non, les vampires se contentaient de leur puissance, se repose sur leur laurier. Ils se noient dans leur domination des hommes, aiment profiter des douceurs que leur offre l’infinie, parfois combattent un ennemi inconnu mais uniquement pour assurer leur survie. S’ils sont civilisés, les vampires sont néanmoins une race décadente, dans le sens le plus noble du terme.

    « C’est notre erreur de les confondre avec d’innocent être enfantin. Les hommes sont capables du pire comme du meilleur, mais lorsque la force et la puissance leur manque, ils se montrent inventifs, audacieux et malins. Observe donc ceux qui nous admirent, de quels outils usent-ils pour parvenir à leur fin, car nous connaissons tous un vampire ayant été par le passé un mordu. Ne vois-tu donc pas que s’ils nous admirent ou nous détestent, eux ne nous connaissent finalement depuis peu, alors que nous… nous les observons, les aimons, les dévorons depuis des siècles, des millénaires. »

    Pamela mère ? Cela aurait une surprise des plus inattendues. En effet, il ne l’imaginait pas du tout patiente, pas un sou. Mais la maternité à ce qu’on dit, transforme les femmes et les hommes. Qu’en est-il des vampires ? Certains adoptaient des enfants… lui-même l’avait fait. Lui-même avait découvert avec surprise tout son être évolué. Un vampire ne change jamais, c’était une certitude qui lui appartenait, mais il avait changé, tellement changé. Il ne savait plus.
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Pamela Ravenscroft
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeJeu 24 Sep - 17:08

    Pamela avait la vague impression de recevoir les conseils d'un ainé, de Godric. Et Edward n'étant pas Godric cela s'avéra particulièrement agaçant. Depuis quand était-il devenu le défenseur des humains, prêchant avec force de conviction leur existence si fragile, et la poésie de leur existence. Se défendre, sauver leur race, mais cela faisait des milliers d'années qu'ils s'anéantissaient eux même dans des guerres. Pamela était en Europe lorsque les rafles ont commencé, les humains n'ont jamais eut besoin d'eux pour s'entredétruire, mais bien entendu trouvé un ennemi commun était pratique, n'est ce pas ? L'art de la guerre, celui là était acquis, c'était bien le premier qu'ils aient perfectionné et pour lequel il ne recule devant aucune limite.
    Les vampires s'étaient montrés patients, ils avaient patienté le temps qu'il fallait pour que l'humanité les acceptes, le XX1ème siècle, celui de tout les changement, de la création d'un breuvage de valeur nutritive équivalente au sang. Ils avaient attendus que le monde devienne assez civilisé pour ne pas repartir dans une guerre, pour ne pas que la religion prenne le pas sur la politique, mais c'était surestimer le genre humain. Ses vieilles peurs reprennent toujours le pas sur sa raison. Quand comprendront-il que Dieu, peut importe que l'ont croit en son existence, s'est depuis bien longtemps désintéressé de leur sort à tous. Ou alors la situation lui a échappé... De toute façon, Dieu avait mal élevé ses enfants. Pam se garda bien d'énoncer ce commentaire à voix haute, parler religion n'amenait jamais du bon. Parler politique non plus, mais elle se sentait plus à l'aise. Pour une raison simple, en politique rien n'était sacré, pas même la parole des politiciens, des humains malins, il demandait l'avis du peuple avant de le retourner contre eux. Belle politique ou promesse rime avec mensonge. Elle n'offrait pas sa confiance à un parti, elle s'amusait juste particulièrement à voir tout ce petit monde secouer par leur arrivée. Adapter les lois, en créer de nouvelles, engagés parmi les vampires, voir éclore de nouveaux partis, toute cette agitation était divertissante.

    Pam ne voyait pas les humains de la même façon qu'Edward, lui semblait éprouvé presque de l'admiration pour eux, une tendresse pour leur mortalité qu'elle avait bien du mal à comprendre. Pour elle, la plupart était des êtres mal dégrossis, qui jamais ne s'amélioreront, parfois empireront même. Vivant dans la haine et dans la peur, mais elle devait reconnaître que les exceptions étaient agréables, rares, si rares, trop rare, mais agréable. Elle en côtoyait des humains et bien plus que la plupart de ses congénères, chaque jour elle avait affaire à eux les pires, les meilleurs, et la plus grosse partie, ceux qui s'avéraient être complètement transparent, elle les observait mais ne les voyait pas, les plus sages savaient se tenir à l'écart d'elle, les plus idiots en payaient le prix, les plus malins pouvaient se voir offrir quelques choses.


    « Ceux qui ne croient pas en nous, mais Edward où vas tu les chercher ceux là ? A la sortie d'un coma ? Ou en Corée du Nord ? Nous sommes partout, il faudrait être un fou, ou un peu idiot pour douter. »


    Les affiches, les campagnes de publicités et toutes ses inventions qui permettaient aux vampires de vivre comme n'importe qui. Qui en ce monde et encore plus, qui en ce pays pouvait douter de leur existence. Sans doute ses fans de complot, pensant à une machination diabolique du gouvernement. Un sourire moqueur orna ses lèvres un instant, cela avait au moins eu le mérite de la faire sourire.
    Plus la conversation avançait, plus elle s'avérait être amusante, les gens changent, elle en avait la preuve vivante devant les yeux, Edward Ruthven défenseur de la race humaine, admirateur de leurs erreurs. La plaisanterie était drôle, très drôle lorsque l'ont avait connu le personnage par le passé. Rien n'aurait pu annoncer ce changement. Rien ne l'avait laissé présagé. Pourtant elle se gargarisait d'avoir un sens aigu de l'observation.


    « Je côtoie des humains, plus qu'a la normal, je vois comment ils sont, je vois qu'il n'hésite pas à se piétiner pour nous approcher, lorsqu'un dealer de V est débusqué, il vendrait père et mère pour ne pas en subir les conséquences. Ils ne se battent par pour leur race, l'humain est individuel, la société est là pour le protéger de lui même, l'humain protège ce système parce qu'il en a besoin. C'est une nécessite, seul il ne survivrait pas, alors il se greffe à une communauté qu'il trahira sans hésité pour une plus puissante. Les puristes cherchent à se rattacher aux temps anciens pour en retrouver leur précieux petit confort, les progressistes se rapprochent de nous pour être protéger, et la masse de mouton au milieu est tiraillé entre les deux courants. C'est un être régit par la peur, avec cela tout est dit »

    Les vampires passent pour des êtres orgueilleux, la plupart le sont, ils ont oublié comment avoir peur, et c'est pourquoi ils se montrent si exclusif dans leu choix de leur compagnon, prendre un compagnon humain cela veut dire avoir constamment peur pour lui, c'est un sentiment incroyablement frustrant et désagréable. Mais les vampires ont un sens communautaire plus grand, il suffisait de voir le lien qu'il se créait entre un créateur et sa création, bien entendu certains vampires tombaient à l'état sauvage, un état de décadence pitoyable, mais certaines communautés brillaient par leur solidarité. Un ensemble si fort et si puissant, que le mot éternité prends tout son sens. Lorsque les humains promette d'aimer éternellement, ils ne savent pas à quoi ils s'engagent, et mentent éhontément.

    Pam sortie de ses pensées pour scruter Edward, un sourire amusé étirant ses lèvres. Elle prit finalement un air détaché, mais l'amusement perça dans sa question.


    « Sinon... comment s'appelle t-elle ? »


    Elle se mêlait de ce qui ne la regardait absolument pas, elle le savait et s'en fichait prodigieusement. La curiosité était trop forte, c'était le jour et la nuit depuis sa dernière rencontre, et très honnêtement, pour transformer ce vampire à ce point, cette femme devait être exceptionnel, une humaine peut être, il y paraissait si attaché en ce moment. Son regard d'un bleu glace se planta dans les orbes sombres de son vis à vis, elle était prête à essuyer un refus catégorique, même une rebuffade, mais en aucun cas un mensonge.
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MessageSujet: Re: Méfiez vous des ruelles obscures   Méfiez vous des ruelles obscures I_icon_minitimeVen 8 Jan - 19:47

    Observant le sang qui couvrait le bitume, Edward sentit une certaine lassitude l’envahir. Partout où il allait, il voyait toujours du sang. A chaque fois, le sang ne lui évoquait qu’une seule chose, le sang qu’il avait versé. Lisbeth l’avait surnommé le grand tueur avec un mépris évident. Oui, il avait tué, il avait tellement tué. Le sang, il l’avait versé. Il avait versé des litres de sang et encore, il en buvait la majeur partie. Tuer des humains sans boire leur sang n’était pas une de ses habitudes. Lorsqu’il le faisait, surtout à présent, il se sentait encore plus triste. Tuer pour rien. Ces morts ne lui avait rien apporté. Il n’avait même pas vraiment pris de plaisir dans cela. Pourtant, il ressentait un vague sentiment de culpabilité. Ce qui était franchement étonnant, c’est qu’il n’avait jamais ressentit le moindre sentiment de culpabilité auparavant. Il avait toujours tué avec un malin plaisir, il n’avait jamais songé à éviter la mort d’un humain, à ses yeux ça lui avait toujours paru comme inévitable. Mais le plus souvent, il s’en moquait tout simplement. Il accusait Pam de n’avoir aucun égard envers les humains, d’être méprisante avec eux, de se moquer parfaitement de leur sort, mais en fait, il avait été bien pire qu’elle. Infiniment pire qu’elle. Il avait tué pour le plaisir, tué pour s’amuser, il avait versé le sang pour voir la réaction qu’aurait les humains autour de lui. Son éternité avait été pendant longtemps qu’une suite de plaisirs et de joies. Lisbeth avait tout bouleversé. Durant l’époque où elle était encore présente dans sa non-vie, il se moquait d’elle, voulait à tout prix la changer, la modeler à son image. Il pensait qu’elle serait plus heureuse si elle voyait l’éternité comme lui. Il était loin de s’imaginer alors, que c’était lui qui allait changer lorsqu’elle le quitterait, le laissant vide.

    Redirigeant son attention sur la belle vampire, il s’étonnait un peu de ses propos. La belle travaillait au Fangtasia, elle était sans cesse entourée d’humains, soit qui travaillaient avec elle soit qui aurait tout donné pour qu’elle leur accorde son attention. Exception faite bien sûr de ceux qu’elle avait croisé ce soir. Il n’était pas étonnant qu’elle n’ai pas croisé un de ces humains qui ne croyait pas encore en leur existence. Et pourtant, ils existaient. Une espèce en voie de disparition. Elle avait raison quelque part, entre les affiches, les spots télévisés et les sites internet, il était difficile d’échapper à la présence des vampires. Mais pour un humain lambda tant qu’il n’aurait pas vu un vampire, il serait toujours difficile pour lui d’y croire.

      « Tu oublie un peu vite les humains qui vivent dans les petites villes, qui n’ont jamais vu de vampires. Il y a une grande partie des humains qui ne croient qu’en ce qu’ils voient, et je ne te parle pas des affiches ou des pubs. J’en ai croisé qui étaient persuadé que c’était une blague. Alors oui, échapper à notre présence est difficile, mais nous ne sommes pas partout. »


    Surtout en Europe où tous les gouvernements n’ont pas aussi bien réagit qu’aux Etats-Unis. En France, le gouvernement a tout simplement refusé de croire en l’existence des vampires, quand à l’Angleterre, c’est tout juste s’ils n’ont pas voulu chasser les vampires de leur pays. C’est vrai qu’aux Etats-Unis, les vampires s’étaient imposés un peu partout. Il y avait même un parti politique à leur nom. Autant dire que la partie était déjà gagnée. Mais il restait des pays qui avaient tout simplement refusé d’y croire. Des pays où on aurait volontiers lancer des grandes battues pour chasser les vampires de leur territoires. Bien qu’il soit resté principalement aux Etats-Unis depuis qu’il avait débarqué sur le nouveau territoire, il avait un peu voyagé ces derniers temps et avait vu des choses pour le moins étonnantes. Il aurait bien suggéré à Pam de voyager un petit peu plus souvent, mais il savait qu’entre ses obligations au Fangtasia et Eric, elle n’avait pas vraiment le loisir de voyager beaucoup. Sans parler du fait qu’il ne l’avait pas vu depuis fort longtemps. Faire ce genre de suggestion lorsqu’on n’est pas forcément intime aurait été déplacé.

      « Oh, je t’en prie. Ne me parle pas des mordus. Ces humains ont un comportement d’adolescente hystérique. J’ai déjà mis les pieds dans un bar semblable à celui que tient Eric. Dieu merci l’humanité n’est pas seulement composée de ce type d’humains. »


    Exaspération envers une partie de l’humanité, ça ne ressemblait pas au nouveau Edward. Il trouvait toujours quelque pitié pour les humains, même les pires. Si la pitié inspirait une idée de faiblesse qui n’était pas vraiment appréciée chez les vampires, pour Edward c’était justement cette faiblesse qui les rendaient charmant. Peut-être que finalement considérait-il les humains comme de petits chiots, leur pardonnant tout. Peut-être n’avait-il pas tant de grandeur d’âme qu’il ne l’imaginait. Qu’est-ce qui le différenciait de Pam ? Il n’avait pas hésité une seconde à tuer ces humains ou à laisser Pam les tuer. Ca ne l’avait même pas effleurer de tenter de les sauver. Pas seulement un, mais tous. Il avait préféré sauvé un vampire, un tueur sans scrupule plutôt que les humains. Oui, il estimait les vampires plus que les humains, mais pourtant ces derniers l’intéressait. Il les jugeait comme des êtres dotés de pensée, de capacités, des êtres qui lui ressemblait tant.

      « L’humain n’a pas toujours été individuel. Peut-être est-ce leur course au progrès, leur société si belle, si parfaite, ils se sont détachés de leurs valeurs si puissantes autrefois. Alors oui, aujourd’hui ils sont individualistes, mais pas tous. Tu me parles d’un dealer, mais lorsque je vois ces mères de famille prête à sacrifier leur vie pour leur enfant, je vois la force des liens qui les unissent. Mon sire n’aurait jamais donné sa vie pour la mienne et je doute fort que les vampires que j’ai créer en fasse autant pour moi. Nous sommes des prédateurs, notre nature nous rend solitaire, si nous vivons aujourd’hui en communauté c’est uniquement pour ne pas s’entretuer. Reconnais le, nous aussi nous dépendons de notre hiérarchie, de notre société. Nous la protégeons parce que nous ne pourrions survivre longtemps sans elle. »


    C’était lui ou la discussion prenait une hauteur intellectuelle assez haute ? Edward n’était pas habitué à philosophé sur la société que ce soit celle des vampires ou celles des humains. Il n’avait vécu que pour le plaisir, et lorsqu’il avait choisit de changer de vie, il était devenu un observateur. Mais cela ne le dérangeait pas, bien au contraire. Il était loin d’imaginer que Pam aurait pris plaisir à ce genre de discussion. Elle avait toujours aimé l’action lorsqu’il l’avait connu. Mais Pam était une personne complexe, et comme tous les vampires, elle avait évolué un peu à chaque siècle, renforçant sa complexité, la rendant encore plus difficile à comprendre dans son intégralité.

      « Elle a disparue sans laisser de trace. »
    répondit-il d’un ton froid et glacial.

    A première vue, rien n’avait changé dans l’attitude du vampire, à priori, il n’avait pas bougé d’un poil, son regard toujours fixé sur le sang à ses pieds. L’immobilité des vampires, lorsqu’ils n’ont rien à faire, ils se fixent telles des statues. Pourtant, le ton de sa voix était devenu de glace, et son regard s’était durcit. C’était imperceptible pour un humain mais Pam avait parfaitement vu le changement. Aucun vampire n’aurait pu échapper au subtile changement qui s’était opéré chez Edward. Inutile de vous dire que contenir des sentiments aussi fort que ceux qu’il ressentait encore pour cette femme était difficile, trop difficile pour qu’il tente une seconde de jouer la comédie.
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