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 Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder

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MessageSujet: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 19:18

les papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plait. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer. »



  • Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder Eim6aw12

    Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder Eim6aw12

    (c) Cheeky Monkey
prénom(s) : Heidi Arabesque. On oubliera le deuxième prénom, qui fut une fantaisie de la part de Mrs Carrow. Rien de bien important, en somme.
nom(s) : Carrow. Heidi descend d'une famille aristocratique, même si ces nobles origines sont tombées dans l'oubli après la seconde guerre mondiale. Le père d'Heidi tenait beaucoup à ce noble sang, et le répétait sans cesse à la demoiselle, certainement pour qu'elle n'oublie pas.
âge : Heidi va bientôt fêter ses quatre-vingt-sept ans. Cependant, elle a cessé de vieillir physiquement entre dix-huit et dix-neuf ans.
date et lieu de naissance : Le seize avril 1924, à Seattle.
race : Vampire. Heidi ne s'encombre pas de faire semblant de boire du Tru:Blood. Rien ne vaut du sang frais, encore chaud, directement prélevé à la source. Cependant, elle a du en boire une ou deux fois, en public, sa patronne exigeant ça d'elle.
métier : Danseuse dans un cabaret, sous le pseudonyme d'Erato. Erato est, selon la mythologie grecque, la muse de la poésie lyrique et érotique. Heidi s'est passionnée un temps pour la Grèce Antique, d'où lui est venue l'idée du pseudo.


    la Fin du Voyage
    « Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »
    prénom ou pseudo : Amandine
    pays et région : Gironde (33)
    âge : 15
    célébrité sur l'avatar : Emma Watson ♥️
    poste vacant : Non
    fréquence de passage : 5/7
    commentaire personnel : Le design est magnifique. Je ne connaissais pas la série Tru:Blood, mais j'aime bien ce que vous en avez fait pour en faire ce forum. C'est tout ce que je recherchais (: Il ne manquerait plus qu'un peu de sang frais, encore chaud, et tout serait parfait.



Dernière édition par Heidi A. Carrow le Dim 9 Aoû - 13:07, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 19:43


    PROLOGUE ;
    « Vampire : être immortel, se nourrissant du sang humain et ayant des capacités surdéveloppés. »

    Heidi resta dans l'ombre. La ruelle était ce qu'on appelait un coin malfamé, un endroit peu fréquentable. Il y faisait toujours sombre, et la nuit, c'est comme si on se retrouvait dans le néant, le vide intersidérale. On n'y voyait pas plus loin que le bout de son nez. Néanmoins, depuis la révélation de l'existence de vampires, on avait placé ci et là des lampadaires, pour que l'endroit soit plus rassurant. Il subsistait néanmoins des coins d'ombre. Heidi en occupait un. Elle avait soif. Tellement soif qu'elle avait du mal à patienter. Elle avait du mal à s'empêcher de foncer, et d'arracher la vie à quelqu'un, sans se cacher. Cependant, elle savait être prudente. Le mieux à faire était d'attendre que quelqu'un emprunte la ruelle, ce qui ne tarda pas, finalement. Un homme se présenta. Heidi l'avait entendu arriver alors qu'il était encore à deux-cent mètres d'elle. L'homme chantonnait, ce qui parut grotesque à la demoiselle. Peut-être faisait-il ça pour se rassurer. L'homme était plutôt grand, et mince. Il portait un chapeau melon, et un costume de basse qualité. Sûrement un homme qui voulait se donner des grands airs. Il paraissait détendu. Un peu trop confiant au goût d'Heidi.

    L'homme continua d'avancer, lentement mais sûrement. Heidi le suivait du regard, sans bouger, sans respirer. Elle trépignait d'excitation, elle avait hâte de faire couler le sang chaud, de s'en abreuver. Le sang était pour elle ce qui avait de meilleur au monde. Les humains se sentaient rassurés avec l'invention du Tru:Blood. Ils avaient tort. Certains vampires, comme Heidi, n'avaient jamais touché à ce faux sang. Paraitrait que Mademoiselle avait le palais trop délicat pour ce sang bas de gamme. L'inconnu passa devant Heidi. Elle se jeta sur lui, avec un grognement très animal.


Dernière édition par Heidi A. Carrow le Sam 8 Aoû - 12:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeMar 4 Aoû - 20:20


    CHAPITRE UN ;

    Novembre 1925, Seattle, Manoir Carrow.

    Le manoir des Carrow était magnifique, il n'y a pas à dire. La propriété était retirée de la grande ville, à un quart d'heure de Seattle. C'était un héritage familial, dont le seul bénéficiaire était Jim Carrow, l'unique descendant de la famille. Le parc faisait un hectare. A l'origine, il y en avait trois, mais le grand-père de Jim en avait vendu deux. Mais le parc restait d'une superficie considérable.

    Le manoir était très grand, si bien que certaines pièces n'étaient pas utilisées. Chaque habitant avait sa suite privée. Il y avait le bureau de Mr Carrow, le salon de thé de Mrs Carrow, la salle de musique où plus tard, Heidi s'exercerait au piano, une immense cuisine, une chambre froide, une grande salle à manger, une salle de bal où les Carrow donnaient de temps en temps des réceptions, et bien d'autres pièces.

    Ce jour-là, dans le bureau de Mr Carrow, se déroulait une scène importante dans la vie d'Heidi. Dehors, il neigeait beaucoup. Le sol était recouvert d'une couche épaisse de flocons. Le paysage était d'un blanc immaculé. Jim Carrow était assis derrière son bureau, le visage impassible. Cette expression ne le quittait jamais, il était toujours impassible. Il souriait rarement, mais la mère d'Heidi racontait qu'il avait le plus beau sourire qui lui ait été donné de voir. Prudence Carrow, sa femme, se tenait debout à sa droite. Ses longs cheveux châtains clairs étaient coiffés d'un chignon appliqué. Elle portait une robe rouge, qui appuyait ses courbes alléchantes. Elle était vraiment belle.

      JIM CARROW - « Alors, nous sommes d'accord ? Nos enfants sont donc promis, ils nous restent maintenant à signer les documents. »
      MR WRIGGLE - « Tout à fait, tout à fait. Signons les documents ! C'est la meilleure chose que j'ai faite depuis longtemps, croyez moi ! »

    Jim sourit. Il entretenait depuis longtemps une relation amicale avec la famille Wriggle. Carrow et Wriggle venaient de convenir un marché : leurs deux enfants seraient promis. Louis Wriggle - nul doute que ce prénom fut français, sa mère venant de ce pays -, avait à ce jour neuf ans. Il était le fils unique des Wriggle, et le dit fiancé d'Heidi, alors âgée d'un peu plus d'un an. Ils avaient donc huit ans d'écart, ce qui n'était pas beaucoup. Certaines filles pouvaient se voir promise à des hommes de quinze ans leur aîné, tout au plus. Parfois vingt, mais c'était plutôt rare, surtout que les mariages arrangés n'étaient plus pratiqués que par les grandes familles aux origines nobles, comme les Carrow et les Wriggle.

    Les deux hommes signèrent les papiers. Il fut convenu que les deux enfants se rencontreraient lorsqu'Heidi atteindrait l'âge de dix ans, pas avant.

      MR WRIGGLE - « Je compte sur vous, Jim, pour faire de votre fille une bonne épouse pour mon fils. Je ne veux pas d'une idiote comme belle-fille, vous comprendrez. Cela dit, je vous fais toute confiance. De mon côté, je veillerais à ce que mon fils soit un bon mari pour votre Heidi. »
      JIM CARROW - « Bien sur, bien sur. Je comprends. Soyez sans crainte, ma fille sera parfaite comme épouse et comme belle-fille. Elle ne décevra personne. »

    Jim était confiant, certainement parce qu'il n'osait pas imaginer que sa fille Heidi puisse lui causer des ennuis. Il avait bien tort de ne pas envisager les choses sous cet angle. Les Wriggle se levèrent - la femme était aussi présente -, saluèrent et prirent congé. Le majordome les raccompagna. Mrs et Mr Carrow restèrent seuls dans la pièce un moment. L'atmosphère devient pesant, on pouvait presque entendre les mouches volaient. Prudence s'avança vers son mari, se mit derrière lui et passa ses bras autour de son cou. Jim ne chercha pas à l'écarter, il sentit les bras de sa femme. Il avait toujours aimé le parfum de la peau de sa femme, qu'il trouvait rassérénant.

      PRUDENCE CARROW - « Avons-nous choisi le bon prétendant ? Peut-être que le fils des Paltrow aurait mieux convenu. »
      JIM CARROW - « Je ne crois pas, non. Louis Wriggle est le bon. Je peux avoir confiance en son père, qui l'éduquera correctement. »
      PRUDENCE CARROW - « Dans ce cas ... »

    Prudence quitta la pièce, sans un mot de plus. Jim retourna s'asseoir derrière son imposant bureau en acajou. Il semblait pensif.


Dernière édition par Heidi A. Carrow le Dim 9 Aoû - 13:08, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeMer 5 Aoû - 20:20


    CHAPITRE DEUX ;

    Octobre 1932, Seattle, Manoir Carrow.

      MR MUSIQUE - « Trrrrrrès bien, Miss Carrow. On peut dirrre que vous avez fait beaucoup de progrrrrès. La séance est terrrrminée, vous pouvez disposer. »
      HEIDI - « Merci, Monsieur. »

    Heidi se leva, fit une petite révérence devant Mr Musique et prit congé. Mr Musique, vous vous en doutez, n'était pas le vrai nom de cet homme. Il était le professeur de musique d'Heidi, c'est de là que venait son surnom. La demoiselle, alors âgée de huit ans, l'avait surnommée ainsi parce qu'il savait jouer de beaucoup d'instrument et qu'il ne parlait que musique. Il avait aussi cette manie de rouler les R, ce qui agaçait légèrement Heidi. Il était six heures et demie quand la leçon se termina. Il faisait encore jour, et il faisait très lourd. Heidi suffoquait presque. Elle croisa dans les couloirs son frère, de sept ans son aîné. Gabriel s'arrêta à sa hauteur et lui dit :

      GABRIEL - « On mange dans cinq minutes, on m'envoyait te chercher. Descendons maintenant, tu me suis ? »
      HEIDI - « Bien sur. »

    Ils descendirent. Chez les Carrow, les liens familiaux étaient très importants. On avait enseigné aux deux enfants la fraternité. Cependant, on ne pouvait pas vraiment qualifier leur relation de fraternelle. Gabriel avait quinze ans, il n'avait pas que ça à faire que de passer du temps avec sa petite soeur. Pour lui, elle n'était qu'une gamine. Heidi avait, pendant longtemps, admirait son frère. Mais plus maintenant, plus vraiment du moins. Gabriel aimait à montrer qu'il était l'aîné, quitte à faire du tort à Heidi. Il se sentait supérieur, ce qui ne plaisait pas à sa jeune soeur. Mais dans l'ensemble, leur relation restait cordiale. De toute façon, ils ne se voyaient pas assez souvent - bien qu'ils habitaient dans la même maison - pour se chamailler et entretenir une vraie relation fraternelle.

    Ils arrivèrent dans l'immense salle à manger du manoir. La table en bois était immense, avec une trentaine de chaises autour. La famille Carrow ne comportait que quatre personnes. Les parents et les deux enfants. Heidi s'assit à côté de sa mère, Gabriel à côté de leur père. Ils se mirent à table et mangèrent ce que leur apportaient les cuisinières. Elles étaient deux, plus une qui ne quittait jamais les cuisines.

      PRUDENCE CARROW - « Heidi, ton professeur m'a confié que tu avais fait des progrés au piano, c'est très bien. »
      HEIDI - « Merci, Mère. Mais il me reste encore beaucoup de choses à apprendre sur la musique. »
      JIM CARROW - « Bien sur, bien sur. Gabriel, j'en profite pour te dire que ton professeur de finances particulier à annuler la leçon de demain matin. Il est retenu à Washington. »
      GABRIEL - « Est-ce à cause de la Dépression, qu'il est retenu là-bas ? On en parle beaucoup en ville, et au collège. »

    Jim ne répondit pas. Gabriel répéta sa question, ce qui agaça leur père.

      JIM CARROW - « Je n'en sais rien. De toutes façons, cet événement ne nous atteint pas. Inutile donc d'en parler. »
      GABRIEL - « Mais ça peut nous atteindre, un jour. Je suppose que nous avons perdu pas mal d'argent avec les actions et ... »
      JIM CARROW - « J'apprécie que tu t"interesses au finances, pour une fois, mais ce n'est ni le moment ni l'endroit pour discuter de ça. Nous n'avons rien à craindre. »
      GABRIEL - « Excusez-moi, Père. Je suis désolé. »

    Heidi remarqua que son père n'était pas aussi confiant en l'avenir qu'il voulait bien le laisser entendre, mais elle ne dit rien. Mieux valait ne pas le contrarier encore une fois, Gabriel l'avait déjà bien entamé.

    **

    Il était neuf heures quand Heidi entra dans sa chambre. Elle se dirigea vers la fenêtre, qui donnait sur un balcon, qui lui-même donnait sur le devant du parc. Elle contempla un instant la lune, puis reporta son regard sur un chêne dans le parc. Elle ne remarqua pas tout de suite la silhouette qui se mouvait derrière. Pourtant, elle remarqua bien quelque chose bouger, quand la chose se mit à se déplacer d'arbuste en arbuste. Heidi observa encore un moment l'ombre furtive, puis se décida à descendre. Elle songea un instant à prévenir ses parents, mais sa curiosité la poussa à aller vérifier d'elle-même. Elle descendit les escaliers, passa devant le bureau de son père au premier étage, d'où s'échappait des bribes de conversation : il discutait avec sa femme.

    Heidi descendit au rez-de-chaussée, et se dirigea dans la salle de musique. Là, il y avait une grande véranda qui donnait sur le parc, comme le balcon de la chambre d'Heidi. Celle-ci l'ouvrit sans un bruit et se faufila au dehors. Elle scruta l'obscurité et ne retrouva pas la chose. Elle s'avança dans le parc, parcourut quelques mètres. Un buisson bougea, un mouvement infime. Heidi y courut et dit d'une voix forte, mais pas assez pour qu'on l'entende du manoir :

      HEIDI - « Sortez, je sais qu'il y a quelqu'un ! »


    Rien. Heidi donna un coup de pied dans le buisson. Elle entendit un « Aïe ! ». Le buisson se mit à bouger, et un garçon en sortit. Il mesurait une tête de plus qu'Heidi et devait avoir douze ou treize ans. Il avait la peau blanche, les cheveux et les yeux sombres. Il était sale.

      GARCON - « Ok, c'est bon. Je suis là. »
      HEIDI - « Présentez-vous et dîtes moi ce que vous faîtes ici, à cette heure. »

    Le garçon regarda Heidi de haut. Il semblait réfléchir. Il devait penser qu'une gamine ne pourrait pas l'arrêter si il fuyait. Heidi ne sut pas pourquoi - elle s'était aussi attendue à le voir s'enfuir - mais le garçon ne bougea pas et lui obéit.

      GARCON - « Je m'appelle James. Je voulais ... visiter. »
      HEIDI - « Tu mens. Tu voulais voler quelque chose, je me trompe ? »
      JAMES - « Peut-être. Tu vas me dénoncer ? »
      HEIDI - « Non. »
      JAMES - « Parfait. Dis moi ton nom, alors. »
      HEIDI - « Heidi. Tu as quel âge ? »
      JAMES - « Douze ans. Toi ? »
      HEIDI - « Huit ans. Tu as douze ans et tes parents te laissent sortir le soir ? »
      JAMES - « Mes parents sont morts. Je suis tout seul. Tu vis dans un monde trop strict, de toutes façons. Les garçons de douze ans peuvent sortir quand ils le veulent. »
      HEIDI - « Mon frère de quinze ans ne sort jamais, sauf pour aller à son collège. Tu vas au collège ? »
      JAMES - « Non. Mais je sais lire et écrire, ne me crois pas idiot. »
      HEIDI - « Et les filles de douze ans, elles peuvent sortir ? »
      JAMES - « Pas tout le temps. Disons que ça dépend des quartiers. Dans mon quartier, on ne laisse pas sortir les jeunes filles. Elles peuvent faire de mauvaises rencontres. »
      HEIDI- « A Seattle ? »
      JAMES - « A Seattle même, dans le quartier le plus malfamé qui soit. Je suis un mauvais garçon, apparemment. »
      HEIDI - « Ca, c'est ce que tu fais croire. »
      JAMES - « Peut-être. Alors tu habites ici, tu es la fille Carrow. »
      HEIDI - « Oui, pourquoi ? »
      JAMES - « Tu es riche, tu dois avoir tout ce que tu veux. »
      HEIDI - « Non ... Pas tout le temps. Je ne peux pas sortir, moi, par exemple. »
      JAMES - « Tu dois quand même avoir une belle vie. Tu dois pouvoir manger beaucoup de choses, je me trompe ? »
      HEIDI - « Non. Tu as faim ? »
      JAMES - « Peut-être. »
      HEIDI - « Suis moi. »

    James la suivit. Heidi repassa par la véranda de la salle de musique. James regardait partout autour de lui. Il était pieds-nus, ce qu'Heidi n'avait jusque là pas remarqué. Elle s'assura que les cuisinières étaient au lit, et entra dans la cuisine. Elle fouilla furtivement dans les placards et trouva un morceau de pain et du fromage. Elle les tendit à James.

      JAMES - « Je ne suis pas un animal que tu dois nourrir, tu comprends ? »
      HEIDI - « Disons que je t'offre à manger comme le font les amis. »
      JAMES - « Ok, ça me va. »

    Heidi lui sourit, tout en le regardant manger. Elle ne sut jamais ce qui avait poussé James à la suivre, elle, une gamine de huit ans, ni pourquoi il lui avait obéit. Elle ne put jamais lui demander, parce que ce détail se révéla moindre par la suite, pour elle. Et quand elle voulut savoir pourquoi il était resté au lieu de s'enfuir, il était trop tard.

      JAMES - « Je dois y aller. Ce serait préférable que personne ne me voit ici. »
      HEIDI - « Tu reviendras ? »
      JAMES - « Peut-être. »

    Cette réponse évasive fit froncer les sourcils d'Heidi. James répondait souvent par « peut-être ». Cette habitude ne le quitterait jamais. Heidi aida donc James à quitter le manoir. Elle le regarda s'éloigner dans le parc, puis escalader un pin pour sauter par dessus les murs qui entouraient la propriété. Quand le calme revint dans le parc, et qu'on n'entendit plus que les sons de la nuit, Heidi remonta à sa chambre.



Dernière édition par Heidi A. Carrow le Dim 9 Aoû - 13:10, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeJeu 6 Aoû - 16:33


    CHAPITRE TROIS ;

    Janvier 1932, Seattle, Manoir Carrow.

    Les semaines qui suivirent sa rencontre avec James parurent très longues à Heidi. En effet, James ne revint pas, comme il l'avait promis. Enfin, il ne l'avait pas promis : il avait répondu « peut-être », ce qui n'était pas un oui. Mais pas un non non plus, ce qu'Heidi n'avait pas oublié. Elle avait pensé qu'il reviendrait la voir. Peut-être est-ce à ce moment là qu'elle tomba amoureuse de James, ou peut-être un peu plus tard, elle-même ne le sachant pas vraiment. Elle n'avait que huit ans à l'époque. Difficile alors de savoir si on aimait ou non.

    Trois mois plus tard pourtant, un soir, James ré-apparut. Il était toujours aussi sale, et ses cheveux noirs toujours en bataille. Il avait l'oeil pétillant, ce soir là. Quand Heidi descendit dans le parc, en douce, il l'attendait. Là, debout, un sourire charismatique qui ferait fondre n'importe quelle petite fille rêveuse.

      HEIDI - « Je t'ai attendu longtemps. »
      JAMES - « J'ai eu des empêchements. Tu m'attendais chaque soir ? »
      HEIDI - « Oui, mais tu n'es jamais venu. »
      JAMES - « Intéressant ... Eh bien je suis là, maintenant ! »
      HEIDI- « Oui ... Tu es là ... »

    Heidi se tenait debout devant James, les mains sur les hanches, le nez froncé. James était désinvolte. Elle avait espéré plus de leur prochaine rencontre. Venait-il simplement quémander à manger, comme cet animal de compagnie qu'il n'avait pas voulu être, trois mois plus tôt. Un silence pesant s'installa entre eux. Cela en devint presque gênant. Enfin, James reprit :

      JAMES - « Je ne pensais pas que tu m'attendrais chaque soir ... »

    L'idée semblait l'amuser. Il fixa Heidi un long moment. Son regard était pénétrant, intense.

      HEIDI- « Cesses de me regarder ainsi. »
      JAMES - « Oh ... Pardon, Milady. »

    Un sourire moqueur apparut sur son visage. Heidi croisa les bras, détourna le regard. James s'approcha d'elle. Heidi releva le menton, fiérement.

      JAMES - « Tu m'aimes bien, hein ? »
      HEIDI - « Peut-être. »
      JAMES - « Ca, c'est ma réponse ! Je prends ça pour un oui. Moi aussi, je t'aime bien. Tu es mignonne, en plus. »

    Heidi haussa un sourcil. Elle ne répondit pas. Le silence reprit ses droits. Ils ne parlèrent plus, se contentèrent de se regarder. Puis James finit par annoncer qu'il partait. Il quitta le manoir de la même façon qu'il était partit, trois mois auparavant.

    **
    Avril 1934, Seattle, Manoir Carrow.

    Nous étions le seize avril 1934. En pleine Dépression, mais pour l'instant, la famille Carrow n'était pas touché. Ou du moins, Jim Carrow faisait tout pour que sa famille ne se doute pas que chaque jour, il tombait un peu plus dans le gouffre. Heidi ne pensait pas à ça. Aujourd'hui était son anniversaire, le jour de ses dix ans. Ses parents avaient donné une petite fête, dans la salle de réception du manoir.

    Vous vous demandez peut-être ce qu'est devenu James ? Eh bien, il venait presque tous les soirs depuis deux ans. Disons qu'Heidi pensait vivre sa vie à ses côtés, une fois qu'elle serait libre. Heidi n'allait pas à l'école, elle prenait des cours par correspondance. Elle ne sortait jamais du manoir, sauf en de rares occasions.

    Heidi portait une robe rouge - c'était sa couleur préférée -, qui lui allait à ravir. Elle se tenait debout, droite, dans un coin de la salle. Il y avait de la musique, un buffet froid, une soixantaine d'invités. Il n'y avait que des proches de la famille. Heidi les connaissait de vue, juste. La seule personne qu'elle avait envie de voir, était James, mais il n'était pas invité. C'était un gamin de la rue, qui subissait de plein fouet les effets de la crise économique. Cependant, il n'en parlait pas. Heidi ne l'apprit que beaucoup plus tard.

    Mr Carrow s'avança vers Heidi. Il était accompagné d'un homme d'une quarantaine d'années et d'un garçon, qui devait avoir l'âge de mon frère aîné, c'est à dire dix-sept ans. Heidi apprit plus tard qu'il avait en réalité un an de plus.

      JIM CARROW- « Heidi, chère enfant ! J'ai quelqu'un à te présenter ! Voici Mr Wriggle, et son fils unique : Louis. »
      HEIDI - « Ravie de vous connaitre ... »
      MR WRIGGLE- « Chère Heidi, vous êtes très jolie ! Nul doute que vous serez une parfaite épouse ! »
      JIM CARROW- « Oui, bon. Ecoute Heidi. Tu es fiancée depuis ta première année avec Louis. Faisez connaissance, tout les deux, veux-tu ? »

    Heidi resta muette de stupéfaction. C'était un coup à encaisser. Elle se sentait comme trahie. Et rien de pire que de se sentir trahie par les siens. Mr Carrow éloigna Mr Wriggle, laissant Heidi et son promis seuls. Louis s'approcha, un sourire poli aux lèvres.

      LOUIS - « Enchanté ... Heidi ? Je m'appelle Louis. »
      HEIDI - « Vous le saviez depuis longtemps ? »

    Louis parut prit au dépourvu. Il avait compris, bien sur : Depuis quand savait-il qu'ils étaient fiancés ? Il semblait comprendre qu'Heidi n'était pas du tout enclin à faire connaissance, ni à échanger des propos courtois.

      LOUIS - « Eh bien j'ai dix-huit ans, je l'ai appris à douze ans. On m'a dit que je vous rencontrerez le jour de vos dix ans, pas avant. Vous pourriez être ma petite soeur. »
      HEIDI - « Bien sur, vous avez l'âge de mon frère ! »
      LOUIS - « Je ... Oui, certainement ! Mais je n'ai pas décidé, pas plus que vous ! »
      HEIDI - « Ne le prenez pas pour vous, mais je ne vous épouserez pas. »

    Heidi prit congé de Louis, qu'elle laissa planter dans un coin de la salle, l'air pantois. Elle se dirigea vers son père, qui bavardait avec Mr Wriggle et sa femme. Mrs Carrow était avec eux. Heidi tira la manche de son père, comme elle le faisait quand elle était toute petite.

      HEIDI - « Père. Je ne souhaite pas me marier avec Louis. »

    Jim se retourna, parut quelque peu gêné. Les trois autres avaient entendu, évidemment. Il fit un sourire crispé aux Wriggle, reprit son visage impassible et entraina sa fille hors de la salle. Mrs Carrow les suivit.

      JIM CARROW - « Heidi, enfin ! Tu t'entends ? Des caprices de gamine ! Tu n'es plus une enfant ! »
      HEIDI - « Mais ce n'est pas ce que je veux ! Les mariages arrangés, c'était au temps des rois ! Ce n'est plus d'actualité. »
      JIM CARROW - « Dans notre famille, si ! Epouser Louis te permettra de pouvoir vivre pleinement toute ta vie. Personne ne pourra mieux t'entretenir que la famille Wriggle. Ils sont plus riches que nous. De toute façon, c'est indiscutable ! Tu n'as pas le choix, désolé. »
      HEIDI - « Mère ? »
      PRUDENCE CARROW - « Ton père a tout dit. Ton père et moi avons été promis l'un à l'autre. Regarde, nous sommes très heureux aujourd'hui. »

    Heidi se fichait bien du bonheur de ses parents, à cet instant là. Elle aurait même préféré qu'ils ne soient pas heureux ensemble, pourvu qu'elle eu raison. Heidi leva le menton, lança un regard insolent à ses parents et courut à sa chambre. Elle bouscula son frère au passage - sans le vouloir -, celui l'arrêta en la prenant par les épaules.

      GABRIEL - « Ma petite soeur aurait-elle un problème ? »

    J'ai oublié de préciser que depuis quelques temps, les relations entre Heidi et Gabriel s'étaient largement améliorées. Gabriel se montrait même protecteur avec sa soeur. Heidi songea à se taire et à continuer son chemin, mais elle décida de se confier :

      HEIDI - « Ils veulent me marier à Louis Wriggle. C'est totalement stupide et nul. »
      GABRIEL - « Je vois. Ne m'en veut pas mais j'étais au courant depuis deux jours. Evidemment, à ta place, ça ne me plairait pas. Mais tu ne peux rien faire. Peut-êre même que ce Louis est intéressant, tu n'as même pas pris le temps de savoir. »
      HEIDI - « Il m'a suffit de voir son visage. Je ne l'aime pas, lui non plus. »
      GABRIEL - « Oh, vous les filles ! Toutes les mêmes ! Vous ne rêvez que d'amour, du fameux prince charmant comme dans les contes pour enfants. C'est n'importe quoi. C'est pas ça la vie. »

    Heidi fronça le nez. Elle n'appréciait pas la dernière tirade de son frère. C'était comme si il tentait de lui retirer tout espoir, ce qui lui déplaisait fortement. N'avait-elle pas droit au bonheur. Heidi commença à croire qu'elle aurait été beaucoup plus heureuse si elle était née dans une famille plus modeste. Au moins, là, elle aurait vécu comme elle le souhaitait. Elle regarda son frère longuement, puis elle partit.


Dernière édition par Heidi A. Carrow le Dim 9 Aoû - 13:13, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeVen 7 Aoû - 13:44


    CHAPITRE QUATRE ;

    Avril 1934, quelques jours plus tard, Seattle, Manoir Carrow.

    Heidi avait dix ans depuis un peu moins d'une semaine. Est-ce que ça l'a changé ? Se sentait-elle plus vieille, plus mature ? Assez mature pour apprendre qu'elle devait épouser un homme dont elle ignorait tout ? Son père n'avait cessé de lui répéter, ces derniers jours, combien Louis Wriggle était un bon parti. Heidi avait l'impression de vivre dans une époque très lointaine, où il était commun de faire des mariages arrangés. C'était complètement idiot. Elle savait pourtant que sa famille ne vivait pas comme les autres. Il n'avait pas de télé, pour commencer. Heidi n'était jamais allé au cinéma. Les Carrow ne vivaient pas au Temps Moderne, à part pour la cuisine. C'était la seule pièce équipait des dernières technologies.

    Il était environ vingt-et-une heure quand Heidi aperçut une silhouette qui se faufilait dans le parc. James, évidemment. Il venait de moins en moins souvent, ces temps-ci. Mais il s'arrangeait toujours pour venir. Heidi se prenait souvent à s'inquiéter pour lui. Il maigrissait à vue d'oeil. Elle le nourrissait de temps en temps, bien sur. Mais si ce qu'elle lui donnait était la seule chose qu'il mangeait ? Cela ne suffirait pas à calmer la faim d'un garçon de quatorze ans.


    Heidi descendit les escaliers du manoir, entra dans la salle de musique, ouvrit la véranda et alla à la rencontre de James. Il était là : grand, maigre, ses cheveux sombres en bataille, ses yeux pétillants, son sourire en coin, un brin insolent mais qui faisait battre plus vite le coeur d'Heidi. Elle était désespérément amoureuse d'une sorte de voyou des rues.

      JAMES - « Bonsoir, Heidi. Quoi de neuf ? »
      HEIDI - « Je suis fiancée. »

    Elle en aurait pleuré. James la regarda comme s'il ne comprenait pas. Son incompréhension était palpable. Heidi guettait une réaction. Elle voulait peut-être voir de la jalousie. Mais même s'il l'était, James était trop orgueilleux pour le montrer. Il reprit la conversation d'un ton monotone, comme s'il s'ennuyait :

      JAMES - « Tu l'aimes ? »
      HEIDI - « Non, on m'a forcé. »
      JAMES - « Voilà qui est intéressant ... »

    James sembla réfléchir, analyser toutes sortes de situations, de scénarios possibles dans sa tête. Il était adorable quand il réfléchissait. Il fronça le nez - un tic qu'Heidi avait lorsqu'elle était frustrée - et croisa les bras. Il ne parla pas, se contenta d'observer Heidi sous toutes ses coutures. Elle avait l'impression qu'il voyait en elle comme on voit dans un livre ouvert. Une sensation très désagréable.

      HEIDI - « Intéressant en quoi ? »
      JAMES - « Je ne sais pas. L'idée que tu sois fiancée à un crétin de bourgeois provoque chez moi un petit fourmillement au niveau du ventre. C'est très désagréable, tu vois. »
      HEIDI - « Ah oui ? Moi, quand tu me dis ça, ça me fait comme si des petits papillons volaient dans mon ventre. C'est très agréable. »
      JAMES - « J'aimerais essayer quelque chose ... mais non. Je me retiendrais. Je dois y aller, bonne nuit Heidi. »


    Il fit volte face et courut jusqu'au chêne, l'escalada et sauta par dessus le mur. Heidi avait le sentiment d'être rester sur sa faim. La conversation n'était pas fini. Elle avait l'impression qu'il s'était enfin passé quelque chose, ce soir. Une chose pas encore terminée.

    **

    Decembre 1941, Seattle, manoir Carrow.

    Durant les années qui suivirent, James continua à visiter Heidi, au moins deux fois par semaine. En général, ils se contentaient de parler de tout et de rien, puis James repartait. Il ne se passa rien d'intéressant à raconter. Quand au fiancé d'Heidi, il venait une fois par semaine avec ses parents. Ils dinaient chez les Carrow.

    Heidi a dix-sept ans. Les Etats-Unis venait d'entrer en guerre. Heidi n'y prêtait pas vraiment attention, la guerre ne la touchait pas - pas encore. Son père était issue de la Haute, il n'avait pas été enrôlé comme soldat. Quand à Louis Wriggle, lui non plus n'allait certainement pas participer à la Seconde Guerre Mondiale.

    On était un vendredi soir. Il neigeait, il faisait un froid de canard. Heidi attendait sur son balcon, emmitouflait dans un épais manteau. Elle se demandait si James viendrait ce soir. Il se passa une heure avant qu'une silhouette se faufile dans le parc. C'était James, sans aucun doute. Heidi sourit et descendit l'escalier, alla dans la salle de musique où elle prenait toujours ses cours de piano, ouvrit la véranda et sortit. Le froid la glaça, mais elle avança dans la neige - elle avait chaussé des bottes -, jusqu'à arriver auprès de James. Il grelottait, il était pieds-nus.


      HEIDI - « Tu n'as pas froid ? »
      JAMES - « Un peu, ça peut aller. Je suis venu te dire au revoir. C'est certainement la dernière fois que je te vois avant longtemps parce ... »
      HEIDI - « Comment ça ? Pourquoi ? »
      JAMES - « On est en guerre Heidi, ne me dis pas que tu n'étais pas au courant ?! Je suis jeune et en bonne santé, l'Amérique a besoin de moi. Tu comprends ? Je vais rejoindre une caserne dès demain, très certainement. »


    Heidi ne répondit pas tout de suite. Elle sentit son coeur s'accélérer. Elle ne voulait pas qu'il parte, c'était certain. Elle l'aimait, ça aussi c'était certain. Mais pourrait-elle l'empêcher de partir ? S'il partait à la guerre, elle n'était même pas sur de le revoir.


      HEIDI - « Tu risques de mourir ... Tu risques de ... ne pas revenir.
    »
    JAMES - « [color=indigo]Peut-être, qui sait ? Mais qui me regretterait, de toute façon ? »

    HEIDI - « Moi, idiot ! »


Heidi s'était énervée. Elle en voulait à James de la laisser, de ne pas avoir compris - ou de faire semblant de ne pas comprendre. Elle s'en voulait aussi, pour ne pas avoir dit à James ce qu'elle pensait de lui. Maintenant, il était certainement trop tard. Entre temps, James s'était approché d'elle. Il se contenta de lui prendre la main. Sa main était glacée.

JAMES - « Je pourrais te manquer ? »
HEIDI - « Je pensais que tu étais plus intelligent que ça ... »
JAMES - « Ah. »


Dernière édition par Heidi A. Carrow le Jeu 13 Aoû - 20:36, édité 3 fois
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Eden J. Hermangarde
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeVen 7 Aoû - 17:30

Bienvenue!
Bon courage pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 21:09

Bonjour! 18993

Plus de deux semaines se sont écoulées sans aucune avancée dans ta fiche de présentation. Pourrions nous avoir des nouvelles?

Si rien n'a changé d'ici une semaine, ta fiche sera déplacée. Mais tu pourras quand même la récupérer si tu en fais la demande, dans un délai d'une semaine au delà duquel ton compte sera supprimé.
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London O'Brien
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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitimeSam 29 Aoû - 19:09

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MessageSujet: Re: Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder   Heidi Carrow ; Appuyez vous sur des principes, ils finiront bien par céder I_icon_minitime

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