Cassandre •• Bien sur que tu m'aimes ! ♥ [FINI ^o^ ]

Hum, eh bien quand faut y aller, faut y aller...
Je m'appelle Cassandre Lucja Kerowska, et comme, vous l'aurez deviné, je viens de l'Europe de l'Est. La Pologne, plus exactement. Je ne vais pas rentrer dans les détails, car je déteste raviver les souvenirs de la misère dans laquelle je vivais. J'ai 23 ans. Je suis 100% humaine, ou presque...J'ai des tendances...animales. Comment dire...De très fortes tendances animales : je suis Métamorphe. Enfin, c'est comme ça que dit Rachelle, en Pologne on appelait ça potwór, monstre. Oui je suis un monstre, un adorable monstre, et ce que je préfère c'est me transformer en renard. Oui, en renard, et j'ai toujours une photo de cette mignonne boule de poil sur moi. Je crois que j'ai hérité ça de mon père, mais je ne suis pas sure. A vrai dire, je ne l'ai jamais vu se transformer...Mais je n'ai jamais consommé de sang de lycan, et il paraitrait que ça se transmet par les gênes...Mais je vois mal Maman avoir quoi que ce soit d'original. Alors, c'est décidé, je suis un monstre. Et nymphomane avec ça. Oui, j'en suis plutôt fière. Je saute sur tout ce qui bouge, à ce qu'il parait : vampire, lycan, humain, homme ou femme, je suis une véritable dingue. Peut-être ne suis-je pas tout à fait saine d'esprit ? Mais bien peu de gens le sont, dans ce monde...

J'ai toujours été une fille de luxe, sauf qu'avant, je le savais pas. Je me contentais de ce que j'avais. Mais les quelques années vécues en compagnie de Rachelle m'ont transformé, et je suis devenue capricieuse et exigeante. J'ai toujours cette air insolent dans les yeux, à ce qu'il parait. Je n'arrive pas à être sérieuse. Je m'amuse de tout, de ce monde étrange peuplé de créatures étranges, et je vis ma vie à 200%.
D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai passé tout le début de ma vie dans un misérable bidonville d'une région obscure de la Pologne. Je ne pourrais pas vous décrire avec précision, car tout est flou dans ma tête, et à chaque fois que j'essaye de faire remonter mes souvenirs à la surface, mes yeux se brouillent de larmes. C'est stupide, je sais, mais j'ai occulté cette partie de ma vie, et j'aurais du mal à vous raconter dans les détails : peut-être dirais-je des choses fausses, que mon esprit aura confondu avec d'autres expériences, peut-être vais-je sauter des passages, mais c'est tout ce que vous obtiendrez de moi !
Je suis née en Pologne, donc. En juin, je crois, de toute façon on ne m'a jamais fêté mon anniversaire. En 1987, c'est bien ça ? Enfin, faites le calcul, quoi ! Bref, je suis née sur un tas d'immondices. Il n'y a pas d'autre mot. Car je suis arrivée dans ce monde en plein dans un bidonville crasseux, des kilomètres d'ordures, de taudis bancals et de gens déprimés. Oh, je ne faisais pas la difficile, à l'époque : j'embrassais volontiers les joues noires de charbon de mon père, je dormais à même le sol sur une terre tellement brûlé qu'on aurait pu faire pousser la moindre plante dessus, je courrais avec entrain dans les "rues" dépouillées de notre immense campement...Ma famille était bien pauvre, mais je ne m'apitoyais pas sur mon sort : des milliers de gens, nos "voisins" étaient dans le même cas.
D'abord, il y avait Maman, toujours droite et fière. Car note famille n'avait rien que ce pauvre abri de tôle, mais Maman était toujours fière. Cela m'a marqué, je pense, car je me souvient très bien de sa grande silhouette, car Maman était une femme imposante, toujours bien dodue malgré notre manque de nourriture. Toutes les mamans ont une phrase rituelle ; celle de la mienne était "Au moins, nous sommes ensemble".
"Ensemble", c'était Maman, Papa et Aleskei. Car moi, j'aurais bien pu crever, je suis sure qu'ils n'auraient même pas remarqué mon absence. A part peut-être Aleskei.
Aleskei, c'était mon frère, de 5 ans mon ainé. Oui, c'était, parce qu'il est mort. Mais je vous raconterai ça plus tard, car il faut que je termine vite la présentation de ma famille avant que je perde tout souvenirs d'eux. Aleskei. Mon héros, le seul homme que j'ai un tant soit peu respecté et aimé dans ma vie. Il était plutôt beau, avec les mêmes cheveux blond fauve que moi. Je me demande s'il était lui aussi doué du don de métamorphose. Surement, après tout, il a du le découvrir plutôt que moi, mais le cacher à la famille. Il était mince et svelte, comme moi, et d'une rapidité sans précédant. Nous étions tellement unis que nous ne pouvions passer une journée l'un loin de l'autre. Quand Aleskei est allé vivre un mois chez notre oncle, j'ai terriblement souffert, je me souvient de cette douleur que je n'arrivait pas à terrasser. Aleskei et moi, c'était fusionnel...
Et puis, il y avait Papa. Grand, gris, robuste, avec des yeux d'une couleur indéfinissable, entre le gris et le bleu, avec des reflets d'argent...Des yeux dont j'ai hérité. Il ne parlait pas beaucoup, seulement pour donner des ordres brusque à sa femme et à ses gosses. Il passait beaucoup de temps à l'extérieur, dans le plus grand secret, et j'ignore ce qu'il faisait. C'est pourquoi je le soupçonne d'être un Métamorphe, comme moi.
Ma vie n'avait aucun but. J'étais analphabète, stupide et insouciante, je riais et pleurait pour un rien, et je n'avais aucun rêve, aucun espoir. J'allais grandir dans ce trou pourri, vivre toute ma vie dans ce trou pourri, épouser un imbécile dans ce trou pourri et mourir dans ce trou pourri. C'était ma destinée, celle de toute les fillettes du bidonville. Oh, bien sur, nous étions tous amis, enfants de la misère, mais je trouvait les garçons plutôt bêtes et les filles pleurnichardes.
Et puis il y a eu l' "évènement", celui qui a bouleversé ma vie.

Nous étions dans la forêt de conifères qui bordait notre bidonville. Papa avait demandé à Aleskei de ramener du bois pour essayer de faire un feu, et malgré l'heure tardive (il devait être six heures...la nuit tombait vite, je crois ), Papa m'avait envoyé avec lui pour "aider ton frère qui fait tant pour nous tous".
Tu parles ! Tout ce que devait faire mon frère pour "rendre service", c'était de rester en vie jusqu'à la mort de notre oncle, riche notaire avare, qui s'était pris d'affection pour son neveu Aleskei et avait décidé de lui léguer tout ses biens à sa mort. Vous devez penser que j'étais jalouse de mon grand frère, eh bien, c'est tout à fait faux. Car Aleskei était tellement gentil et compatissant avec moi qu'il m'était impossible de lui en vouloir pour quoi que ce soit...
Mais revenons à cette histoire de forêt. Mon frère et moi ne nous sentions pas du tout concernés par la tâche que l'on nous avait confié, et nous courions entre les pins, jouant à chat ou à cache-cache, je ne me souviens plus vraiment.Aleskei devait avoir 18 ans et moi 13, il était déjà bien grand et je sentais qu'il se détachait peu à peu de nos jeux d'enfants. Il s'intéressait plutôt aux filles de son âge, et je me sentais jalouse de l'attention qu'il leur portait. Alors, les moments paisibles que je pouvait passer en sa compagnie étaient la seule chose qui me donnait la force de supporter la vie de misère que nous menions.
J'étais caché derrière un arbre, quand j'entendis un cri ni humain ni animal, un cri à glacer le sang.
Non, ce ne pouvait être...
Le potwór.
Oui, la légende du monstre de la forêt était vrai. Il existait. Et il était là, ce soir, dans ce bois, tout près de moi et...Aleskei.
Je ne bougeais plus, mais la panique m'envahit : où était Aleskei ? Je me mis à courir dans les bois, à la recherche de mon frère. Plusieurs fois, je trébuchais, m'écorchant les talons nus, mais je courrai dans tout les sens, ne sachant pas où chercher.
Soudain, un bruit faible mais distinctif se fit entendre : c'était un bruit de respiration saccadée, mais je devinais que ce n'était pas celle de mon frère.
" Oh mon Dieu, Aleskei, faites qu'il aille bien faites qu'il ne lui soit rien arrivé, faites que le potwór ne l'ai pas attrapé, oh nooon..."
Mes yeux s'emplir de larmes que j'essuyais rageusement. Pleurer n'arrangerai rien, pleurer c'est pour les faibles...
Je me dirigeai discrètement vers le bruit qui se faisait de plus en plus fort.
Oui, c'était bien une respiration, un souffle court et rauque, effrayant, qui venait de ce creux formé par les mouvements de terrain, une légère pente me séparait du monstre...
Sans plus m'attarder, je surgis devant la pente, pour voir ce qui faisait ce terrible grognement.
Mes jambes se mirent à trembler.
Il était là, énorme créature d'au moins six mètre de haut, recouverte de poil, de crocs effrayant, des yeux d'une rougeur démoniaque...Il était penché vers quelque chose...Vers quelqu'un.
Aleskei.
Enfin, ce qu'il en restait.
Ce n'était plus qu'un corps sanguinolent d'où s'échappait des gémissements presque inaudible. Déchiqueté, je ne pouvais même plus reconnaitre son visage, mais je savais que c'était lui, que c'était mon frère, étendu, aux portes de la mort.
Cette fois, je ne pu retenir mes larmes. Une rage immense monta en moi. Je n'arrivais plus à me contrôler. Sans réfléchir, je couru vers la créature en hurlant. Celle-ci se retourna, et m'envoya valser contre un rocher d'un coup de patte. Je sentis mon bras se briser sous le choc, mais la douleur intense ne m'empêcha pas de me relever en titubant, me dirigeant vers le monstre qui me fixait de ses yeux rouges. C'était du suicide, mais que plus rien n'avait d'importance. Mon frère allait mourir. Je ne voulais pas vivre sans lui.
J'arrivai à la hauteur de la bête. Un goût âpre me remplit la bouche : je saignais. La créature me regardait de toute sa hauteur, et je cru apercevoir un sourire parmi ses crocs. Elle leva son énorme patte une nouvelle fois, prête à me donner le coup fatal.
Ses griffes lacérèrent mon torse, et le sang jaillit avec abondance. Je m'effondrais, la douleur m'arrachant des cris déchirants. Mon regard se flouta et tout mon corps se tendit en une crampe monumentale. Mes doigts s'allongèrent, mes poils se firent plus nombreux et s'épaissisèrent et je compris que je me transformais. En quoi, je ne le savais pas : la douleur était beaucoup trop horrible. Je perdis connaissance.

Quand je revins à moi, je me trouvais toujours dans la forêt. Mais je n'étais pas seule. Une belle jeune femme à coté de moi me couvait du regard.
Elle me parla en une langue étrangère. Face à mon incompréhension visible sur mon visage, elle réfléchit longuement avant de me lancer dans un polonais approximatif :
- Comment t'appelles-tu ?
J'essayais d'articuler, mais je me sentais beaucoup trop faible.
- Qui était-ce ? m'interrogea l'inconnue.
Cette fois, j'arrivais à lui retourner la question :
- De qui ?
Elle haussa un sourcil, ce qui la rendit encore plus jolie.
- Le garçon...
Mon visage se crispa en une grimace douloureuse :
- Mon frère...
Elle se releva, surprise, et recula de quelques pas.
- Comment t'appelles-tu ? répéta-t-elle.
- Cassandre...
- Cassandre, tu veux que je te ramène chez toi ?
- Non, tout sauf ça ! criais-je malgré moi en me redressant.
C'est là que je remarquais le bandage de mon bras. Je relevais les yeux vers l'inconnue qui me sourit bizarrement.
- Vous...m'avez guérie ?
- Oh, tu me faisais de la peine, petit renard...
Je la fixais, éberluée.
- Quoi ?
- Oh mon Dieu, tu veux dire que c'était ta première fois, chérie ?
- De quoi parlez-vous ?
- Petite Cassandre, tu es une Métamorphe, tu as le pouvoir de prendre l'apparence d'un animal, d'un objet ou d'une personne si tu la regardes. Et cesse de me fixer comme ça ! Quand je t'ai trouvé, tu n'étais qu'une boule de poil informe, mais je me suis dit que tu devait avoir "raté" ta transformation. J'ai donc décidé de t'appeler Renard, jusqu'à ce que tu reprenne forme humaine, ce qui n'a pas tardé. Ensuite, je t'ai soigné, et...disons que je suis allée enterré le corps du jeune homme là-bas. Mais, j'ai étrangement été prise d'affection pour toi, et j'ai attendue ton réveil...
- Mais...Qui êtes-vous ?
- Je m'appelle Rachelle, chérie, et je suis une vampire.

Après, tout est passé très vite. Rachelle m'a emmené à Moscou, puis aux États-Unis, à San Francisco, pour être exacte. Elle m'a appris à savoir m'habiller, à me tenir à table, à parler anglais, à être dédaigneuse et sûre de moi. J'étais devenue une bourgeoise, élevée par cette étrange vampire. Elle m'aida à contrôler mon pouvoir, mais me fit promettre de ne pas en abuser. Parfois, quand elle me le demandait, je me transformait en renard et je me roulait en boule sur ses genoux.
Mais la chose la plus importante que Rachelle m'apprit, ce fut le sexe.
Je n'était pas naïve -les animaux m'avaient instruites- mais j'ignorais tout les plaisirs sexuels existant. Rachelle me les fit découvrir, et je devins vite accro, nymphomane. Je ne pouvais plus m'en passer : je couchais avec le premier venu, j'avais des relations sexuelles trois, cinq, sept fois par jour. Mais, bientôt, je du en faire mon métier.
Car ma sauveuse m'abandonna.
C'était un matin de septembre.J'avais à peine 19 ans, et je dormais dans le lit double de l'hôtel où nous résidions depuis quelques années avec Rachelle. Lorsque je me réveillais, je ne la trouvai pas à mes côtés. Au début, tout me sembla normal, mais je me mis à paniquer quand je vis que tout ses affaires avaient disparues de la penderie. Sans prendre la peine de m'habiller convenablement, je descendit à l'accueil demander s'ils savaient où était passé Miss Rachelle. On me répondit qu'elle était parti tôt ce matin, et qu'elle me laissait le soi de régler la note de la semaine. Je remontais dans ma chambre, fouillant tout les coins et recoins : plus une trace d'argent, et même pas un mot de la vampire pour m'expliquer son départ. Je quittai l'hôtel qui me saisit mes vêtements en guise de compensation pour le paiement de la chambre, et me retrouvait à la rue.
Je n'avais aucune compétence, rien qui ne puisse me faire trouver de travail. A part cette soif de sexe si ardente qu'elle me torturait chaque minute de ma pauvre vie. Alors, c'était décidé, je deviendrais une prostituée.
Mais pas n'importe laquelle : j'étaie assez belle pour être une catin de luxe. Je vivais au dépend de riches Américains avides de mes services. Après trois ans de métier, j'eus récolté assez d'argent pour me rendre à la Nouvelle-Orléans, la ville des vampires. Car je n'avais qu'un but : retrouver Rachelle, et réussir à regagner ma place dans son cœur...Les vampires ont bien un cœur, non ?

reservoir dogs

« je vais jouer franco avec toi. si tu veux la vérité, je m’en cogne de ce que tu sais. mais je vais te torturer rien qu’un peu. pour la rigolade ... »

Prénom ou pseudo : Elo' :)
Pays et région. France, Ile de France
Célébrité sur l'avatar : Natalia Vodiavona *o*
Poste vacant : Naan
Fréquence de passage: 5/7, je dirais !
Commentaire personnel : Pour l'histoire, j'ai l'accord de Rachelle :) Et une bouteille de True Blood, s'vous plait, c'est pour un ami...

Chériiie ! Bien sur que je t'aime *o*
Bienvenuuuee bella, désolée d'être partiie, je devais régler des choses importantes avec mon frèro, il est mort aussi :)

Bon avant de commencer le massacre l'opération, laisse moi te souhaiter en bonne et due forme la bienvenue sur True Blood de ma part ainsi que de celle de tous les autres membres du staff !

Bon, je vois que tu as finis de remplir toute la paperasse nécessaire. On va pouvoir procéder à l'auscultation, veux-tu ? Oh t'inquiète pas, rien de bien méchant hein ? Juste les trucs basiques - promis, je touche pas au scalpel ;)

Tout d'abord. Woa ! J'adore ton perso ! D'une, ça fait du bien de voir une métamorphe parmi nous ! Ca va faire plaisir à mon petit Skah (avec lequel je te demanderais un lien OBLIGATOIREMENT ! =D). Ensuite, Pologne <3 C'est ma Ezéckièl qui va t'aimer cette fois-ci ^^ Eh eh ! Au et aussi, j'aime ta façon de t'exprimer. Et puis la description est subtilement délivrer : le fait de le faire par le biais de la description des parents, c'était super bien trouvée ;) L'histoire est intéressante et le personnage prête à la curiosité. Rien à redire =D


Néanmoins. Honnêtement, je n'ai rien à redire. Je n'ai pas vu de fautes d'orthographe flagrante, et la fiche de présentation est respecter, je ne vais pas t'embêter plus longtemps =D