Hallywell L. ●● Elles sont bien noires, les pensées des nuits blanches | UC

prénom(s).Luciana. Joli prénom, d'après vous ? Il m'a fallut très longtemps avant de l'accepter, et encore maintenant j'ai quelque peu de mal à dire mon prénom sans ressentir une rage profonde. Car si la plupart du temps les gens de remarquent pas la liaison de Luciana avec Lucifer, pour moi elle est flagrante. Quant à Lisbeth, il fait bien sûr référence à un des premiers démons féminins de tout les temps : Lilith.
nom(s).Hallywell. Que voulez-vous que je vous dise là-dessus ? J'aime bien la consonance, mais aurait préféré porté un nom plus royal. McCallister, par exemple ! De plus, mon père n'a pas vraiment bonne réputation... heureusement pour moi, il n'est que peu connu dans le coin. Je n'ai plus aucun contact avec depuis des années.
âge. 20 ans, 18 d'apparence. Ma mutation date de 2 ans, pour ceux qui savent un minimum compter. 2 Années spéciales. Mais ma vie en elle-même a toujours été spéciale, d'une manière ou d'une autre ; j'accumule la malchance et le malheur. Pire, ceux autour de moi semblent atteints par cette p**** de malchance. Parfois, je me demande si mon prénom, descendant d'un nom satanique, n'est pas un présage de malheur.
date et lieu de naissance. Ce fut le 26 décembre 1989, à
race. Je suis une jeune lycan. Bien que je fasse tout pour le cacher, j'accepte très mal mon état de bêbête. J'étais déjà un monstre avant de par mon prénom et ma lâcheté envers mon frère, et à présent je le suis entièrement.
métier. Minable serveuse dans un bar médiocre.

prénom ou pseudo. Vènus
pays et région. Belgique
âge.15 ans
célébrité sur l'avatar. Clémence Poésy
poste vacant. Non.
fréquence de passage. 5/7
commentaire personnel.True Blood a été mon coup de coeur il y a quelque mois, ce forum ne pouvait qu'en être de même .

le roleplay.
c'est ici enfin le moment de vérité. à travers plusieurs écrits de votre choix, vous devez nous permettre de cerner votre personnage, de voir ou seulement d'entrevoir les évènements de sa vie et sa personnalité. Ces écrits sont de nature et de quantité libres, ce peut être par exemple un journal intime, des lettres, des dialogues, des récits comme des roleplays. Nous vous laissons une grande liberté dans cette partie mais elle doit être soignée et cohérente afin de préparer une base solide pour le jeu. 1000 mots.

●● je n'avais pas d'autre choix que de partir. Je n'aurais pas su. Le comprendras-tu ?


La fête battait son plein. La musique du moment – du Michaël Jackson et autres – était si forte, si intense qu’elle semblait faire battre votre cœur au rythme de la chanson. L’alcool coulait à flot, comme chaque nuit dans cette boite branchée de Greenville, ce qui n’était pas pour déplaire aux dizaines de jeunes qui profitaient de cette soirée, de leur vie. Parmi eux, Samantha et Gregory dansaient côté à côté, se lançaient des regards envieux. Tout jeune couple, il prenait du bon temps, quand soudain Sam, prise de nausée, fit un geste d’excuse à Greg avant de quitter la piste de danse. Il fallut une demi-heure avant que le garçon ne se souci de sa petite amie et parte à sa recherche. Elle était adossée contre le mur en proie à d’incessants tremblements, les genoux repliés contre elle.


« G ●● Sam’ ? Il y a un problème ?
S ●● P*tin Greg, on a merdé ! On a merdé j’te dis !
La jeune fille s’était levée et approchée de Gregory de façon menaçante, ce qui ne plut guère à ce dernier qui la toisa, prêt à rompre avec cette jeune fille qui commençait sérieusement à l’emmerder.
G ●● Oh, calmos ! Je..
S ●● Mais merde ! Tu m’avais dit que t’avais mis un préservatif, bordel ! »


Ses yeux froncés s’ouvrirent comme des soucoupes. D’abord horrifié par cette nouvelle, il fut ensuite pris d’une rage folle. Il était alors parti sans un regard pour sa petite amie, était rentré chez lui sans un au revoir à personne et n’avait plus donné aucune nouvelle de lui pendant trois jours. Sam’ essaya de le voir, sans succès. Ce n’est qu’au bout du troisième jour qu’il lui sonna, et lui dit ceci : « Je veux bien me charger de cet enfant à une seule condition : si c’est un garçon, il s’appellera Samaël… et si c’est une fille, Luciana. » Il était encore loin de se douter que ce n’est pas un enfant qu’il allait avoir, mais deux jumeaux. Deux faux jumeaux.



15 années plus tard. La pluie se jetait avec fracas sur les carreaux de la petite maison des Hallywell qui était la nôtre, créant une ambiance encore plus lugubre que ce qu’il régnait d’habitude. Père nous regardait, moi et Sam’, d’un regard tellement méprisant. Tellement désespéré. Cette fois, je crus vraiment qu’il allait nous flanquer à la porte pour de bon. C’est ce qu’il nous fait croire à chaque fois qu’il a quelque chose à nous reprocher. Autant dire tout le temps. Jamais, de ma petite vie morose, je n’ai vu mon père être fier de moi. Ma mère ? Elle nous a quitté il y a déjà bien longtemps. La question du pourquoi est enterrée a jamais dans le silence, un silence que nous ne pouvions briser au risque de s'attiser une fois de plus les foudres de père. Nous lui causions déjà assez de souci pour ne pas le rendre encore plus malheureux qu’il n’était. Et puis, j’avais eu d’abord du mal à m’en apercevoir, mais notre père nous haïssait, moi et Samaël. Il suffisait d’analyser nos prénoms pour s’en rendre compte : changer trois lettres de mon prénom, et vous obtiendrez Lucifer. Quant à mon faux jumeau, son prénom était un synonyme de Satan, ce qui n’était guère mieux. Nous étions des erreurs de jeunesse, des « choses » non désirée, une charge. Nous lui avions détruit sa vie, et il nous le rendait bien. Cette fois-ci, la faute que nous avions commise était d’avoir été faire un tour dehors par temps de pluie. J’avais envie de lui rire au nez tellement ce fait était futile… Mais m'abstenais.


« G ●● Vous allez finir par me mettre à bout. Vous comprenez cela ? Non, bien sûr. Autant m’adresser au mur… »


Il continuait son serment sur un ton qui chancelait de temps à autre, allant tantôt dans les aigus et tantôt dans les graves. Parfois, je recevais une belle grosse gifle que j’acceptais avec un cri perçant. C’était dans ces moments que j’admirais mon frère, qui lui, les recevait sans broncher. Il se contentait de tourner la tête en rythme que mon père le giflait puis le regardait à nouveau dans les yeux, ce qui avait pour effet d’augmenter sa rage. Pour cette raison, je le haïssais également, car moi, tout ce que j’attendais, c’était que père nous dise de monter dans notre chambre. Ce n’était certes pas en le défiant du regard que la situation tournait à notre avantage, ce que je tentais mille et une fois de faire comprendre à Sam, en vain. « Je veux qu’il sache qu’il n’arrivera jamais à bout de moi », me disait-il. Ainsi, aujourd’hui, Sam’ toisait père avec une façon tellement méprisante que père ne se contenta pas d’une simple gifle.. Alors que je plaquais mes mains contre mes lèvres, père prit un fauteuil aussi rapiécé que la maison – je ne lui connaissais pas cette force surprenante ! – et le jeta de toutes ces forces contre Sam qui l’esquiva sans problème.


« L ●● Mais arrête !! C’est notre mort que tu cherches ? Fous-nous à la porte plutôt, comme ça tout le monde sera content ! »


Je regrettai aussitôt mes paroles lorsque père s’approcha de moi, imposant. Un filet de bave pendant à ses lèvres tremblantes et ses yeux n’avaient plus rien d’humain, rougis par la colère et l’alcool. Je n’eus pas le temps de me sauver que je me retrouvai plaquée au mur, ses mains serrant ma gorge avec une certaine pression qui ne cessait d’augmenter. J’essayai de dire quelque chose, les mots n’arrivèrent jamais. J’agrippai ses mains de toutes mes forces, en vain. Le temps semblait s’être figé dans l’espace. Ma vue se troubla, je flanchai. Puis, tout à coup, je ne sais par quel miracle, père me lâcha et je tombai sur le sol comme un chiffon délabré.

Je repris connaissance quelques minutes plus tard. J’étais étonnée du silence qu’il régnait dans cette baraque, qui dans mes derniers moments de consciences était un vrai fiasco. Je me relevai, regardai autour de moi et réprimait un cri. A quelques mètres de moi, Sam’ gisait, baigné dans son sang. Une horrible vérité se présenta alors à moi : il m’avait sauvé la vie, au dépend de la sienne. Cette journée resta gravée en moi, malgré toutes mes tentatives pour l’oublier. Cette journée, je perdis la seule chose à quoi je m’étais accrochée depuis lors : mon frère. Plus aucun lien ne me raccrochait à cette vie finie, à ce père criminel, et je sentis en moi que je n’aurais pas la force de le revoir sans piquer une crise d’hystérie et tentai de le tuer.



Alors, je partis.

Bonjour!

Plus de deux semaines se sont écoulées sans aucune avancée dans ta fiche de présentation. Pourrions nous avoir des nouvelles?

Ta fiche est déplacée dans la partie "En danger". Mais tu pourras quand même la récupérer si tu en fais la demande, dans un délai d'une semaine au delà duquel ton compte sera supprimé.