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 Dante Macchiaveli Anderson #Ending

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Eden J. Hermangarde
Willam M. Jayson
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MessageSujet: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:03

les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »


Dante Macchiaveli Anderson #Ending Mini_090409020314863965
© FoX

prénoms, nom.
Avant toute chose, sachez que ce que je vais vous dire n'est que pure invention. L'identité que j'ai reçu lors ma naissance est un secret que seule ma famille, et mes plus proches amis, connaissent. Ils sont morts, et ne pourront donc pas témoigner. Traversant le temps tel un spectateur, j'ai maintes fois changé d'identité. Parfois par simple envie, parfois pour masquer les apparences. Aujourd'hui, appelez moi Dante. Dante Macchiaveli, pour être plus précis. Mes connaissances m'appellent comme cela, et, lorsqu'il s'agit d'affaires, je suis Mr. Anderson. Cependant, ne soyez pas surprit si, du jour au lendemain, j'ignore vos appels; j'aurai sans nul doute changé d'identité, une fois de plus.
âge.
Je ne suis plus tout jeune, et, pour être franc, j'ai l'air de plus m'approcher de la quarantaine que de la vingtaine. En un sens, ce n'est pas faux; mon coeur s'est arrêté de battre alors que je passais le cap de mes 39 ans. Mais j'ai bien plus que cet âge-là; comptez plutôt sur un âge approchant du millénaire, 909 ans pour être exact.
date et lieu de naissance.
909 ans, cela remonte à loin, n'est-il pas? Ainsi, pour répondre à toutes ces questions indiscrètes, je vais vous le dire; j'ai vu le jour le cinquième jour du second mois de l'année 1100. Où ça, dîtes-vous? En Europe, en France, et plus précisément dans la ville de Troyes, théâtre de la fondation d'un ordre qui attire aujourd'hui toutes les curiosités...
race.
Vieux, très vieux, atteignant presque le millénaire d'âge. Cela paraît évident, je ne suis pas un humain comme vous tous. En trois ans, vous avez eu le temps de me découvrir, moi et les autres membres de mon espèce. Oui, effectivement, je suis un vampire, un être éternel vivant sous la surveillance de la lune et des étoiles. Cependant, je tiens à préciser que je ne suis pas un monstre se servant à la gorge de jeunes humains au détriment de leur vie; ainsi, depuis sa création, je tente de me nourrir exclusivement de Tru:Blood, de type B. Hélas, je n'y parviens pour le moment pas, mon palais étant trop délicat pour cette boisson, et il m'arrive de payer les services d'une ou deux personnes pour m'abreuver d'une partie de leur sang.
métier.
Dans ma vie, j'ai eu de nombreux métiers. Mais il vous est inutile de tous les connaître. Aujourd'hui, et depuis maintenant deux ans, je gère un hôtel réservé aux vampires, le Templier, le meilleur de la ville, sans vouloir me vanter. Chambres protégées du soleil, divertissements divers; allant de mini-concerts gratuits pour ceux qui logent dans l'établissement à la possibilité de s'offrir les services d'humains en passant par une salle de jeux... Bien que ce ne soit pas un métier, je suis également membre de l'American Vampire League, où je participe financièrement pour son développement.


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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:03

l'Existence est fragile
« Le voyage est court, alors essayons de le faire en première classe. Que dites vous d'un petit cocktail? »


CHAPTER I
L'on m'appelle Dante, Dante Macchiaveli Anderson. Depuis trois ans, l'existence de mon espèce est connue des humains, et je suis de ceux qui n'y voient aucun mal, et qui croient en la possibilité d'une coexistence pacifique. Je suis un vampire, et cela fait maintenant plus de neuf-cents ans que je suis de ce monde. Des choses, j'en ai vécu, des plus belles aux plus horribles. Pour me connaître, il faut connaître mon histoire, ce que j'ai vécu. Laissez-moi donc vous narrer ce qui est ma vie, mon œuvre.

TROYES, FRANCE. 14 DECEMBRE 1929 - 26 DECEMBRE 1929.


Le ciel, grisâtre, laisse planer une atmosphère sombre et ténébreuse sur la ville de Troyes. Les hommes, les femmes, et les enfants, entrent chez eux, se protégeant d'une fine pluie qui commence à faire sentir sa présence. Bientôt, ces fines gouttes qui effleurent la peau s'uniront pour former une pluie des plus fortes, et des plus difficiles à traverser. Et moi, je continue ma marche, rapide, vers un bâtiment éclairé. J'arrive à la porte, surmontée d'une gravure où est inscrit le nom de l'Ordre. La chaleur rompt avec la faible température de l'extérieur, je ferme les yeux, la laissant entrer en moi telle une clé entrant dans une serrure. Et l'un des frères m'interpelle. Il me demande s'il est possible pour lui de m'aider. Ce à quoi je réponds par la positive. Je désire entrer dans l'Ordre, et il m'amène auprès d'autres frères. Ils sont deux ou trois, et me demandent de m'installer sur le tabouret. Alors que je m'installe, ils me préviennent; la vie de Templier n'est pas facile, bien au contraire. Je reste silencieux, me contentant d'approuver ce qu'ils disent d'un signe de la tête. Et ils commencent à me questionner, pour savoir si je réponds aux critères. Si j'ai plus de 18 ans, si je ne suis ni fiancé, ni le serf d'un autre, ni excommunié, si je ne suis pas endetté, si je ne fais pas partie d'un autre ordre, si je n'ai soudoyé personne, et si je suis en parfaite santé physique et psychologique. Je réponds oui, et ils me disent que peux rentrer chez moi, et que je dois revenir dans quelques jours, tandis qu'ils quittent la pièce. Je reste immobile, je les regarde partir, et je me lève finalement, pour, à mon tour, quitter la pièce. Dans le hall de la bâtisse, je réponds au signe lancé par les frères présents, et rejoint l'extérieur, ou la pluie semble s'être miraculeusement arrêtée. Le sourire aux lèvres, certain de rejoindre le nouvel Ordre, je prend le chemin du retour, sur un rythme plus lent qu'à l'aller. Quelques minutes, et je suis enfin devant le portail menant à mon chez moi. Un grand portail, menant à l'une des plus imposantes demeures de la ville. Tandis que je remonte le chemin jusqu'à la demeure, je croise le domestique, qui s'occupe de sortir le chien de ma mère. Je ne suis pas dans le besoin, je peux avoir la plus belle éducation qu'il est possible d'avoir, et pourtant, je décide de prendre tous les risques que prennent les chevaliers, pour la sécurité des autres, pour me sentir utile auprès du peuple. J'ouvre la porte, et monte rapidement les escaliers pour terminer mon chemin dans ma chambre, où je m'installe sur mon lit. Je dois attendre quelques jours, et retourner à la commanderie, pour savoir si oui ou non je peux entrer à ceux qu'on appellera plus tard l'ordre des Templiers.

Les jours me paraissent des semaines, et, au bout de douze jours, je retourne auprès de la commanderie pour savoir ce qu'ils ont dit. Ainsi, je refais le chemin prit douze jours plus tôt, entre une nouvelle fois à l'intérieur de la bâtisse, et suis prié d'attendre. Enfin, après plusieurs minutes d'attente, je suis dirigé vers la pièce où je suis venu il y a plusieurs jours, et où m'attendent les trois mêmes hommes. Sans attendre que je ne m'installe, ils me disent de les suivre, et nous nous dirigeons jusque dans la salle du chapitre, comme ils l'appellent. Celui qui semble être le commandeur me dit alors de me mettre à genou, de joindre mes mains, et de confirmer mon désir de rejoindre l'ordre. Je n'hésite pas, et fais ce qu'il me dit. Il m'informe une nouvelle fois de la dureté des commandements, avant de m'informer sur certains d'entre eux; je ne dois en aucun cas être ébloui par les possessions de mes frères et les avantages que je peux en tirer, et que je ne serai jamais plus commandé par mes désirs personnels. Mon envie d'intégrer l'ordre doit alors se faire sur trois points; l'envie d'échapper à mes péchés, d'être pauvre et faire pénitence, et, enfin, de servir Dieu. Je reste silencieux, tandis que je suis conduis hors de la salle. Les minutes défilent soudain comme si elles paraissent des heures, avant qu'un frère ne vienne me cherche pour me reconduire dans la salle du chapitre. Je me mets une nouvelle fois à genoux, alors que le commandeur vient à prendre la parole.

« Avez-vous bien réfléchi, beau frère, si vous voulez être serf et esclave de la maison et si vous voulez laisser votre propre volonté tous les jours pour faire celle d'autrui? Et voulez-vous souffrir toutes les duretés que l'on vous fera? »

A genou, les mains jointes, je réponds, sans une once d'hésitation dans ma voix, que je le veux. Il ouvre alors le livre des Évangiles, et me dit de répondre, sans mentir sous peine de quitter l'ordre, aux questions qu'il va poser. Lorsque tout cela est terminé, je prononce mes vœux et promesses. Et finalement, j'entre officiellement dans l'ordre lorsqu'il prononce le vœu solennelle d'accueil. Peu après, il se lève, prends une cape entre ses mains, et vient me l'attacher au cou avant de me faire le baiser d'hommage. Et je finis par m'assoir, alors que les frères, mes frères, me souhaitent la bienvenue dans la belle compagnie qu'est la chevalerie du Temple. La fin de la réunion venue, je suis invité à suivre l'un de mes frères, qui me permet de visiter alors la commanderie; les dortoirs, la salle à manger, les douches. Il m'explique ensuite que mon patronyme ne sera plus employé; seul mon nom, précédé de Frère, sera utilisé. C'est ainsi que je me fais appeler Frère Dante. Les règles, et ma mission, me sont alors données; je vais être envoyé en orient, avec pour ordre de protéger les pèlerins...


CHAPTER II
Cela fait un peu plus de dix ans que ma nouvelle vie a débuté, un peu plus de dix ans que je vis avec mes frères, que je voyage jusqu'en orient pour prévenir les pèlerins de toute attaque des hérétiques, un peu plus de dix ans que j'ai fais vœu de pauvreté et de chasteté, me libérant moi-même de l'héritage de mes parents. Je n'ai jamais regretté ce choix, la sécurité des pèlerins en route vers Jérusalem m'important plus que l'argent que je pouvais avoir. Comme on me l'a apprit, mourir en protégeant les enfants Dieu était un honneur pour moi, ainsi j'étais certain, si j'avais respecté le règlement, de rejoindre les cieux, où tout ce poids que je ressentais n'existais plus. Mais ils ne m'ont pas prévenu que je risquais aussi de connaître bien pire que la mort...

JERUSALEM, ISRAËL. 26 JUILLET 1140 - 28 JUILLET 1140.


La chaleur brûlant les rares parties de mon corps exposé, les perles de transpiration glissant entre ma peau et ma côte de maille, l'humidité rendant désagréable le port du casque et de l'armure, l'épée pendant de ma ceinture, le bouclier fermement attaché à mon bras gauche, et mon fidèle destrier se tenant immobile, n'attendant qu'un ordre pour partir au galop. Il fait chaud en cette période de l'année, surtout lorsque l'on traverse une zone comme celle que je traverse à ce moment-là. Un paysage vide, seulement décoré des pèlerins en nombres qui se dirigent vers Jérusalem, et des dizaines de Templiers qui sont sur les côtés, surveillant chaque parcelle du territoire qui s'offre à eux, afin de prévenir toute attaque ennemie. Je n'échappe pas à cela, et je m'immobilise, régulièrement, pour vérifier qu'aucune personne indésirable ne se trouve ici, avant de faire faire quelques pas à mon destrier, pour m'arrêter de nouveau. Je me mets à compter le nombre de jours nous restant; nous sommes partis depuis maintenant presque douze heures, et, à une telle vitesse, il nous reste environ un, peut-être deux, jour à faire avant d'atteindre la cité. Une nuit, voire deux. Autant de chances d'être assaillis par surprise par les hérétiques durant le sommeil des pèlerins, qui seront alors moins protégés. Mais nous le savons, ce ne serai pas la première fois qu'ils font cela, et nous sommes prêts, je suis prêt. Je continue de gérer ma zone, lorsque retentit un appel m'étant destiné. Vient alors l'un des frères, qui me dit que je suis appelé en tête de marche. Il prend ma place, et je me dirige vers l'endroit où je dois me rendre, et où m'attends le plus âgé des Templiers présents. La marche se fait lente, lui et moi sommes devant, et il commence à me parler, me demande de partir en éclaireur, prétextant qu'il craint un pièce au moment où le chemin devient des plus étroits. Sans un mot, sans une question, je pars devant et rejoins le passage en quelques minutes seulement. Je jette un regard devant, tandis que je ralentis l'allure. Personne. Toutefois, je ne reste pas sur cette première vision, et continue mon chemin. C'est à ce moment-là qu'il me saute dessus et me fait tomber de mon destrier, qui repart, seul, en direction des autres Templiers, comme je le lui ais appris. Tandis qu'il part, je me relève, et sort l'épée de son fourreau, prêt à me battre, prêt à défendre la vie des personnes comptant sur moi pour leur ouvrir la voie. Le combat est intense, les coups pleuvent, et je finis, après des minutes qui paraissent des heures, à lui ôter la vie. Je regarde alors son corps, chutant tel un simple caillou sur le sol de terre, tandis que deux autres Templiers s'approchent de moi, mon destrier entre eux. J'essuie ma robe, range mon épée dans mon fourreau, et remonte sur mon cheval de guerre, avant de rejoindre les autres.

« Il y avait un hérétique, il était seul. Je n'ai vu aucun autre danger. »

Le plus expérimenté des frères me regarde, et fait un signe de tête. Cependant, il me donne l'ordre de rester devant, pour surveiller la tête de la fille. Docile, j'obéis, et et nous passons par le passage que j'ai surveillé un peu plus tôt. Un passage où on ne rencontre aucun problème, jusqu'à ce que des hurlements se fassent entendre à l'arrière du convoi. Visiblement, certains de ces ennemis ont suivi le groupe, et on décidé d'attaquer par derrière. Certains partent aider, et nous ne sommes plus que trois à l'avant. Persuadé d'un danger imminent, je sors aussitôt mon épée, mais il ne se passe rien. Quelques minutes plus tard, l'un des Templiers partis en arrière revient, et nous informe qu'il ne s'agit que d'un vieil homme ayant perdu connaissance. Je soupire. Un simple évanouissement qui cause un état d'alerte chez les membres de la chevalerie. Malgré cela, je continue mon chemin, l'une des mains sur la poignée de l'épée, prête à sortir au moindre doute. La nuit tombe, lorsque nous atteignons la moitié du chemin à parcourir pour rejoindre la Ville Sainte. Nous établissons un campement, et je suis des tours de garde de la nuit, durant les troisièmes et quatrièmes heures de la nuit. Lentement, tout le monde finit par s'endormir, ainsi que moi. Je me réveille deux heures plus tard, lorsque débute mon tour de garde. Je remet l'épée à ma ceinture, et le bouclier à mon bras, et commence les rondes autour du campement. Tout se passe relativement normalement lors de la première heure, rien n'est à signaler. Mais plus le temps avance, et plus je commence à entendre de faibles bruits à quelques mètres de là, sans toutefois apercevoir qui que ce soit lorsque j'approche ma torche de la zone des bruits. Je continue, la main toujours plus près de mon arme, et je finis par apercevoir deux ombres tentant d'approcher discrètement du camp. Des ennemis, sans nul doute. Sont-ils seuls? Dans le doute, je donne l'alerte, et sort mon arme. Il s'agit bien d'ennemi, que je parviens malgré tout à éliminer, non sans mal, en brûlant gravement le premier et en faisant fuir le second. L'état d'alerte reste en place toute la nuit, alors que trois Templiers partent à la recherche du fuyard. Ils ne reviennent pas lors de levé du soleil, et nous sommes contraints de continuer le chemin sans eux; la vie des pèlerins passant bien avant la notre. La journée se passe normalement, aucun ennemi n'a prit la peine de nous attaquer, et je me prends à somnoler, de temps en temps. Je ne suis pas tranquille, cependant. Et je me demande toujours quel était ce bruit que j'entendais, sans pouvoir voir qui le produisait. Ce ne pouvait pas être les deux soldats ennemis, qui étaient alors relativement loin de cet emplacement. Ces pensées restent gravées dans mon esprit, tandis que se termine la deuxième journée de voyage. Fort heureusement, je ne fais pas partie des tours de garde, et je m'endors rapidement, après avoir posé mon arme et mon bouclier. J'ouvre les yeux, je crois être dans un rêve. Je vois un homme, accroupi devant moi, me fixant dans les yeux. Il me dit m'avoir vu me battre, la nuit précédente, il me dit avoir aimé cette façon de tuer le premier des deux hommes. Il me dit aussi avoir tué le second, ainsi que trois hommes partis à sa recherche. Mes frères, je comprends qu'il les a tué, et je prends d'un geste rapide mon arme avant de tenter de la fracasser sur son crâne. Et je pousse un cri d'angoisse. J'ignore de quelle manière il a réussi à le faire sans que je ne le voie, mais il me tient à présent le poignet, me forçant à lâcher l'épée. Des torches s'allument, et les Templiers sortent les armes, se préparant à attaquer cet homme qui me tient. Mais il en décide autrement, et part après m'avoir soulevé, sans que je ne puisse rien y faire...



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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:03


« N'ai crainte, jeune homme, je ne compte pas te tuer. Comme je t'a dis, avant que tes amis ne viennent nous déranger, j'ai aimé ta façon de tuer le premier des deux soldats. Utiliser ta torche pour le brûler à travers son casque plutôt que de lui asséner un coup d'épée, c'est terriblement... sadique. Tu as aimé, n'est-ce-pas? Le tuer... »

Le regard vaseux, je tente de le poser sur celui qui me parle. Il s'agit d'un homme, âgé de la quarantaine, visiblement. Sans attendre de le connaître, je regarde autour de moi. Où suis-je? Je ne vois rien, ni trace de ciel, ni trace de la lune. Un souterrain? J'essaie de me concentrer, et je sens une vive douleur au cou. Je regarde, et je vois l'épaule déboitée, et la douleur qui semble remonter jusqu'à la base du cou, une terrible douleur. Je change aussitôt de position, pour un autre plus confortable. Et il me parle, je reste silencieux. Il s'approche de moi, m'attrape le bras d'un geste vif, et le tire, remettant en place mon épaule dans une douleur terrible. Toutefois, bien que la douleur soit visible sur mon visage, aucun son ne sort. Je le regarde, et il me rend le regard. Quelque chose en lui m'intrigues, bien que je ne sache dire quoi. Je tente de l'attaquer, en vain, il me repousse et me fait une nouvelle chuter. Il a le sourire aux lèvres, et moi, je continue de le fixer, une véritable haine dans les yeux. Et je prends finalement la parole.

« Tue moi. Car si tu ne me tue pas, je te traquerai, et je te tuerai pour ce que tu as fais à mes frères. Crois-moi, je passerai le restant de mes jours à te chasser, et lorsque je t'attraperai, tu ira brûler en enfer pour tes meurtres. »

Il rigole, et me conseille de surveiller mes souhaits, que le restant de mes jours peut être long, extrêmement long. Je m'apprête à parler une nouvelle fois, mais il m'empêche en s'approchant de moi, en me soulevant la tête, et me plantant ses dents dans le cou. J'ignore combien de temps s'écoule, mais je me sens faible, vidé de mes forces. Il me couche, et me force à boire son propre sang, sous peine de mourir. Mourir, mourir pour ma mission. Je souris, et le rideau tombe sur mes yeux, je me sens faible, vidé, léger. Je vais mourir, je vais rejoindre notre Père, je vais pouvoir goûter au repos de l'âme, au repos éternel. Je vais mourir, et je suis heureux...
CHAPTER III
Nous sommes déjà en 1999.... Le temps passe vite, n'est-il pas? A tel point que je ne le vois pas passer. Déjà plus de huit-cents ans que je suis de ce monde. Pendant de longues, très longues années, j'ai gardé sous silence ma condition de vampire. Je vivais uniquement la nuit. J'ai voyagé, et je suis arrivé au brésil. Je m'y suis fais un ami, venant de France, et cela m'arrangeait, pour la langue. Je ne travaillais pas, et je vivais dans les quartiers pauvres de la ville... Ce garçon, cet ami, il fut le seul, avant la découverte de mon espèce, à qui j'ai confié mon secret...

RIO DE JANEIRO, BRESIL. 16 SEPTEMBRE 1999.


Cher Franklin,

Je dois, hélas, m'en aller. Je t'ai dis, lors de notre rencontre, que je voulais échapper à un homme, et que, s'il me retrouvait ici, je devrai partir. Je crois que c'est le cas; il est ici, à Rio, et, pour ma survie, et pour la tienne, je dois partir, loin de ce pays, loin de toi. Je compte rejoindre les Etats-Unis d'Amérique; le pays est vaste, il y a beaucoup plus d'endroits où se cacher, et la vie y est plus facile, selon ce que l'on dit. Bien évidemment, la barrière de la langue me gênera durant les premiers temps, mais j'aurai l'occasion d'apprendre, et cela ajoutera une langue supplémentaire à mon arc, et, lorsque je reviendrai par ici, je te montrerai tous mes talents dans cette nouvelle langue.

Mais je ne t'ai pas écris pour te dire ça. Tu m'a dévoilé des questions me concernant; pourquoi je ne sortais, ni ne répondais, la journée? Tu ne me croira pas, tu me prendra pour un fou, mais je tiens à te le dire, car tu es la seule personne à qui je tiens réellement. Tu connais, toutes ces légendes sur des êtres buveurs de sang ne vivant que la nuit? Les vampires. J'ai toujours hésité, je n'ai su comment le faire, alors, j'ai décidé de le dire directement, sans prendre de gants; ils existent, et je fais partie de cette espèce. Beaucoup sont des créatures assoiffées de sang, et, si jamais tu venais à me croire, je prie Dieu pour que ta vision de moi-même ne soit pas ternie par cela. Je t'ai rapidement considéré comme mon propre enfant, et je t'ai aimé, comme je t'aimerai toujours.

Au revoir, en espérant, qu'un jour, nos chemins se recroisent. Et que, lors de ce jour si particulier pour moi, je sois toujours ce que j'étais pour toi lorsque nous jouions au football en pleine nuit, sous les lampes de ce quartier qui est le tien.

Dante Anderson.

CHAPTER IV
Après être devenu un être de la nuit, j'ai perdu tous mes repères. Je ne pouvais retourner auprès de mes compagnons, le soleil m'aurait rapidement tué. Je l'ai donc suivi. Aujourd'hui, avec le recul, je ne comprends pas pourquoi j'ai fais cela. Un être aussi égoïste que lui, apparaître avec moi... Toujours est-il que je l'ai fais. Nous avons voyagé, et nous sommes arrêtés à Florence, alors que l'Europe traversait une période de catastrophes...

FLORENCE, ITALIE. 2 OCTOBRE 1340.


La nuit est tombée sur Florence. Plus la ville s'enfonce dans la nuit, plus les gens rentrent chez eux et ferment les volets. Dans l'ombre des rues, deux silhouettes avancent, rapidement, aisément. L'une de ces deux silhouettes, c'est moi, Dante, ou, pour être exact, Dante Macchiaveli Anderson. Cela fait déjà quelques semaines que nous sommes à Florence, en Italie. Pourquoi un tel lieu? Tout simplement parce qu'il semble important pour Francesco, mon créateur. Moi, je ne vois pas ce que cette ville a de particulier. Après plusieurs minutes de marche, nous finissons par arriver devant une grande bâtisse. Nous passons derrière, et prenons la petite porte, celle du personnel. A l'intérieur, un homme nous reçoit, Francesco et moi, et nous amène vers deux loges. Je rentre dans la seconde, et m'installe sur la chaise. Devant moi, un miroir, où je me regarde pendant de longues minutes, j'ai le temps relativement pâle, mais cela ne va pas trop se voir, ou alors j'invente une excuse qui fonctionnera à tous les coups. Je me lève et rejoins l'armoire, où se trouve ma tenue de travail. Je la met,ajuste le tout devant le miroir, et quitte la pièce. Je rejoins mon maître, et le propriétaire des lieux, pour planifier les derniers détails, et nous voilà partis. Nous nous plaçons sur scène, lui à droite, moi à gauche. Les présentations se font; nous sommes inconnus par ici, mais bientôt, nous allons devenir de véritables rois, que tout le monde s'arrachera à prix d'or, et Francesco pourra se trouver d'autres victimes...

Le premier tour commence; je joue alors le rôle d'assistant et appelle une personne présente dans la salle. De notre ton assuré, nous déclarons qu'elle fera tout ce que lui dit Francesco. Personne ne semble y croire, et certains commencent déjà à rire de nous. Et en quelques secondes seulement, la voilà qui se met à exécuter chaque ordre donné par mon maître. Je regarde la foule, elle reste stupéfaite, la bouche bée. Et les applaudissements ne tardent pas, tandis que Francesco relâche son charme et invite la jeune femme, encore sous le coup de l'émotion, à retourner s'assoir. Après un tel tour, le publique est déjà dans la poche, nos prochains tours seront beaucoup plus simples. Et finalement, après presque trois heures de spectacle ininterrompu, le final arrive enfin; un final qu'aucun humain n'a encore vu, un final que tous, bientôt, seraient prêts à payer une fortune pour leurs petites soirées mondaines. Les secondes défilent telles des heures, je vais dans l'un des coins de la scène, j'ouvre une mallette et en sort une fine lame. Pour prouver qu'il s'agit d'une vrai, je m'approche de quelques personnes et leur demande de toucher la pointe de la lame, tranchante. Je reviens vers le centre de la scène, je jette un regard en direction de mon maître, qui me fait un signe de tête, et je plante la lame au niveau de son abdomen, sous le regards effrayés des spectateurs. Rapidement, je leur dis de se calmer, et je retire l'épée, dévoilant ainsi un fin filet de sang.

Cependant, Francesco se relève, lève les bras, et s'incline face au public, qui ne semble pas comprendre comment cela a pu se produire. Le spectacle se termine, certains nous offrent de l'argent, d'autres non. Après avoir récupéré notre salaire des mains du propriétaire, nous quittons les lieux, et retournons chez nous. Quelques minutes à peine, voilà Francesco qui ressort, prêt à profiter de sa nuit et qui, à n'en pas douter ramènera suffisamment de filles pour une vie entière. Deux heures plus tard, il revient, une fille sous chaque bras. Il me présente à l'une d'elles, avant de rejoindre sa chambre en compagnie de la seconde. Elle s'assoit à côté de moi, et je reste immobile, sans un regard pour elle.

« Avant toute chose, sachez que seul votre sang a de l'intérêt pour moi, catin... »

Elle n'a pas le temps de prendre la parole que je suis déjà en train de boire de son sang, la vidant entièrement. Je m'installe confortablement sur le canapé, profitant des dernières gouttes de sang qui glissent jusqu'au fond de ma gorge. Et je vais dans la salle de bain, où la seconde femme, appuyée contre la baignoire, se fait culbuter par Francesco. La femme ne prend même pas la peine de jeter un regard en ma direction, et je fais de même avec elle. Je me nettoie le visage et retourne dans le salon, où je prends le corps sans vie de la putain avant de quitter la maison. Quelques pas, quelques pas rapides, et je la laisse sur un toit. Je retourne chez moi, et m'installa sur le divan. Au même moment, Francesco revient, le sourire pendu à ses lèvres. Je sais que lui aussi en a fini. Il me regarde, et me dit que j' ai été rapide. Comme d'habitude; il sait que je n'aime pas aller plus loin que me nourrir avec toutes ces catins, et je le soupçonne de les choisir uniquement pour ça, et pour le sexe.


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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:03

CHAPTER V
Francesco m'a toujours dit que je devais profiter de mes conditions de vampire, de mon charme naturel auprès des humaines. Oui, toutes celles qui croisaient mon chemin rêvaient de tomber en mes bras. Toutes ont été rejetées, ou ont servies de nourriture. Jusqu'au jour où nous nous sommes produits pour un riche homme politique. Pour le final, nous avons changé les conditions, et avons choisi une personne du publique. Et le spectacle avec cette personne a duré bien plus longtemps qu'un simple spectacle de magie...

FLORENCE, ITALIE. 6 SEPTEMBRE 1435 - 8 OCTOBRE 1435.


La nuit tombée depuis quelques minutes, les spectateurs qui se pressent pour assister à notre spectacle. A travers le rideau posé pour cacher tout ce dont nous avons besoin des clients, je jette un oeil et esquisse un sourire en voyant un tel nombre de personnes; la salle est déjà pleine. Et je comprends; avec force et assurance, nous avons qualifié notre spectacle d'unique, d'exceptionnel, d'inégalable. Une trop confiance en soi? Non, pas depuis que nous connaissons certaines parties encore secrètes de notre espèce. Ce soir, je vais poignarder d'un humain, avant de verser, tout en simulait de la magie, un peu de mon sang pour le soigner. Francesco a proposé le tour, mais il a refusé d'utiliser son sang. Ce sera donc le mien. Les autres tours de la soirée sont, pour la plupart, connus, et nous devons insister sur le fait que le tour unique, qui rend ce spectacle unique, sera servit en dessert, car « tout vient à point à qui sait attendre ». Deux heures, le final approche à grands pas. Je me sens mal, et doit vider une demi-bouteille de sang, cachée dans ma loge, pour relâcher les nerfs. Ce soir, je vais, pour la première fois, offrir mon sang à quelqu'un. Je vais aussi la poignarder. Ce sera moi qui vais la personne qui servira. Pas un homme, c'est moins vendeur. Je vais choisir une femme, belle, de préférence; les gens préfèrent voir une belle jeune femme être secourue, plutôt qu'une mocheté sans pareil. Je me détends, j'utilise ce que j'ai appris, et je reviens sur scène, le sourire aux lèvres, l'estomac dans la gorge.

« Mesdames et messieurs, ce que vous attendiez tous! Nous vous l'avons présenté comme le plus grand tour que ce monde ait pu voir, et nous ne mentons pas. Mais pour cela, j'ai besoin d'un volontaire parmi vous. Je l'avoue, volontaire est un bien grand mot... Vous, chère damoiselle qui serez en détresse! Venez donc, et appréciez cette chance d'entrer dans l'histoire de la magie comme étant celle qui, mieux que d'y avoir assisté, aura participé à un tour unique, inégalable, et merveilleusement dangereux! »

Visiblement, elle aussi ne se sent pas rassurée. Elle descend les escaliers, et, instinctivement, je vérifie la présence de la fiole dans le creux de ma poche. Je lui demande son nom, elle me répond; Asia. Je lui souris; quelque chose en elle me plaît, elle paraît différente de toutes ces filles que j'ai pu côtoyer jusqu'alors. J'aperçois alors Francesco qui ouvre la mallette. Je prends aussitôt le bras d'Asia, le soulève, et demande aux personnes présentes d'applaudir la jeune femme pour sa participation au tour. Son visage se pétrifie dans un air de terreur, lorsque je lui annonce que je vais la transpercer de cette lame, avant de la soigner complètement. Elle hésite, refuse, et je lui montre que c'est possible, que je l'ai déjà fais avec mon compagnon. Une longue hésitation, et elle finit par accepter, pour la plus grande joie de nos admirateurs. Elle reste immobile, elle ferme les yeux, et moi, j'attrape la lame. Je passe mes doigts gantés dessus, pour retirer toute poussière, et, d'un geste vif, je la plante dans l'abdomen de la jeune femme, en prenant soin d'éviter chaque organe vitale de son corps. Elle chute, je la retiens et la dépose sur le sol. Tandis que Francesco s'occupe de calmer la foule, je fais mon petit tour de passe-passe et dépose mon sang au fond de sa gorge, qu'elle avale aussitôt. De nombreuses minutes s'écoulent, alors que la respiration de la jeune femme ralentit, avant de finalement reprendre un rythme normal. Je me lève, l'aidant elle-aussi à se relever. Je regarde Francesco, tandis qu'il attrape la seconde main d'Asia tout en lui jetant un regard qui ne me plait guère, et nous nous inclinons face au publique. Le spectacle terminé, je me change et quitte le bâtiment, me préparant à rentrer chez moi, quand je la vois, seule, devant l'entrée de la bâtisse. D'un pas décidé, je m'approche d'elle et lui demande ce qu'elle attend. Son père, me dit-elle, qui doit arriver d'une minute à l'allure. Je lui propose de l'accompagner dans son attente, et elle refuse. J'insiste toutefois, lui disant que les rues ne sont que trop déconseillées pour une jeune demoiselle seule, et elle finit par accepter. Nous attendons, une heure, deux heures, et un homme arrive en fin, son père. Je le salue et me présente rapidement, Asia lui parle de mon tour avec elle, et il me dit que cela pourrait fortement intéresser l'un de ses amis proches tout en me demandant où je vis. Attiré par ma curiosité, je lui donne mon adresse en lui indiquant que je ne suis disponible que de nuit. Je rentre chez moi, où je vois deux femmes installées sur le canapé, les jambes écartées, et Francesco qui rejoint le salon. Il est surprit de me voir, et m'a demandé si je ne comptais pas passer la nuit ailleurs. Je lui réponds que non, et part me coucher sans m'intéresser aux catins présentes...

Deux jours plus tard, alors que le soleil décline et que je me réveille, un homme vient frapper à ma porte. Je me lève et vais voir de qui il s'agit; un homme en bonne tenue, venant d'un endroit aisé, je dirais, me donne alors une lettre. Après un bref discours annonçant qu'il serait fortement malpoli de décliner cette offre, il se retire, et je ferme la porte. Je m'installe ensuite sur le canapé, et regarde le cachet. Les Médicis, et notamment Cosme, le Gonfalonnier, disent recevoir des retours exceptionnels concernant nos spectacles, et aimeraient nous voir agir, devant eux. Je comprends alors pourquoi il est fortement impolie de refuser. Dans le grand silence, mon maitre ne le sachant pas, je réponds à cette lettre en acceptant, avec la plus grande des joies, sont invitation, et date est prise.

Arrive alors le Jour-J, un mois plus tard. La nuit tombe, et j'annonce avoir une surprise des plus amusantes pour mon créateur. Il me questionne, mais je ne réponds pas. Finalement, nous arrivons devant la demeure des Medicis, et nous sommes invités à entrer. Nous sommes par la suite conduits jusqu'une petite pièce où nous pouvons nous changer. Les minutes défilent, et nous voilà amenés devant les Médicis, accompagnés de quelques amis proches. J'ignore si cela était bon ou non, mais je n'ai pu m'empêcher de m'incliner en laissant un Monseigneur. Nous présentons le programme de la soirée, composé des plus grands tours que nous ayons pu faire, ainsi que de quelques tours jamais faits auparavant, et qui ont été inventés exclusivement pour ce moment-là. Tout est en place pour plaire aux dirigeants de Florence, et tout va fonctionner pour le mieux, tout doit fonctionner pour le mieux... Les heures défilent, et nous enchaînons les tours sous les éclats de rire et les applaudissements de nos spectateurs d'un soir. Et puis vient la fin; comme à notre habitude, nous nous inclinons et remercions les Médicis d'avoir bien voulu nous inviter chez eux. Mieux encore, pour nous remercier de cette soirée, nous sommes invités à dîner. Oh, bien évidemment, cela ne nous apporte rien. Mais nos palais, beaucoup plus fins que ceux des humains, n'ont pu s'empêcher de nous décrire tout leur bonheur lorsque nous avalions ces délicieux mets concoctés par le chef cuisinier personnel de la famille. Et puis vient l'heure de se quitter; nous rentrons chez nous, fiers de nous-mêmes, et désormais sûrs que tout marcher pour le mieux. Pour fêter cela, Francesco se propose de nous trouver quelques humaines à vider de leur sang, mais je refuse, apercevant, de l'autre côté de la rue, une silhouette que je pourrai reconnaître parmi milles autres. Je m'éloigne de mon maître et la rejoint, lui demandant si elle attend également son père. C'est à ce moment là que j'ai également constaté à quel point le sang de vampire peut dévoiler les pulsions les plus bestiales chez les humains. Cette nuit-là, je ne suis pas rentré chez moi. Je crains, hélas, que c'est à ce moment-là qu'elle s'est douté de quelque chose, lorsque j'ai commencé à brûler au contact du soleil. Je suis, heureusement, arrivé à temps dans la cave pour ne pas mourir, et pour pouvoir me soigner, sous les yeux médusés de la jeune femme. Honteux, je lui avoue alors ma réelle identité et, alors que je m'attends à la voir partir, elle me rejoint au sous-sol, et m'embrasse plus passionnément que jamais. Trois jours après, je la transformai elle aussi en vampire, et nous quittions, tous les trois, l'Italie, pour rejoindre un autre pays qui nous attirerait l'amour du peuple, celui où j'ai vu le jour; la France...


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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:04

CHAPTER VI
Après avoir connu une vie de celles que j'ai connu à Florence, je me dis que retourner à la pauvreté ne m'est pas vraiment possible. Je commence réellement à voir la différence entre ma vie de Templier et celle de Vampire. Mais un problème restait devant moi; Francesco. Je devais trouver un moyen de ne plus l'avoir à mes côtés, de me séparer définitivement de lui, de ne plus vivre qu'avec ma bien-aimée, Asia. Et cela, c'est Versailles qui me l'a offert...

VERSAILLES, FRANCE. 5 OCTOBRE 1685 - 1er NOVEMBRE 1695.
PARIS, FRANCE. 2 NOVEMBRE 1695 - 15 SEPTEMBRE 1789


Nous sommes en pleine nuit lorsque nous arrivons près des murs de Versailles la merveilleuse, comme l'appelle Francesco. De nombreuses rumeurs circulaient, durant notre traversée de la France, sur le fait que le Roi lui-même se soit installé dans ce petit village. Si nous voulons la gloire, c'est là qu'il faut aller, et c'est là que nous allons. En pleine nuit, difficile de s'acheter une demeure. Nous nous sommes donc servis d'un humain pour remplir les papiers, à notre noms, et l'avons jeté hors de Versailles une fois les clés remises. Nous avons notre maison, le Roi vis dans le même village que nous, dans l'immense château de Versailles, que demander de plus? Cependant, tout ne se passe pas comme prévu, et je montre mes premières réticences à travailler avec mon créateur; notre première dispute à ce niveau-là fut l'utilisation d'Asia. J'ai toujours refusé de me servir une nouvelle fois d'elle. Finalement, j'ai cessé toute activité liée à la magie, qui n'avait rien de magique, cela dit. Une semaine plus tard, une nouvelle dispute éclate, cette fois entre Asia et Francesco, et ce dernier décide de quitter la maison. Versailles a eu raison de notre longue vie commune, et je ne m'en plains guère, son comportement vis à vis des humains ne plaisait guère, et j'avais de plus en plus de mal à le supporter. Sous les conseils de ma bien-aimée, je décide de commencer l'apprentissage, un apprentissage tardif, et dont les résultats ont peu de chances d'être bons, selon mon professeur. Mais je m'obstine, et je ne cesse d'apprendre, pour, un jour, devenir un virtuose en la matière.

Un mois passe, et je suis à présent capable de sortir une mélodie, certes basique, sans fausses notes, au grand plaisir de mon professeur qui voit là enfin le résultat de longues nuits douloureuses passées à essayer de me faire jouer correctement. Je ne gagne pas d'argent, mais, grâce à quelques amis aisés, je parviens à rester dans la bourgeoisie de Versailles. Hélas, je dois quitter le village, quelques années plus tard, pour rejoindre Paris...


Paris, en l'an 1695. La nuit tombe, et je décide de sortir, afin de profiter de l'air de cette ville magnifique. Je marche, lentement, à travers les rues pavées de la ville, sans but précis, plongé dans mes pensées. Je repense à mon passé, à ma vie. Je n'avais que vingt-neuf lorsque j'ai fais voeu de chasteté et de pauvreté. Aujourd'hui, chacun de mes serments a été rompu, jeté à la poussière. Je suis devenu extrêmement riche, et je suis d'une activité sexuelle sans limite. Et je repense à cette séparation entre mon créateur et moi-même. Comment une telle association, qui fonctionnait pourtant si bien, a pu exploser de la sorte? Je n'en sais rien; peut-être cette incompréhension quant à son comportement vis à vis des humains a prit le dessus sur notre incroyable talent en duo. Je réfléchis, et j'aperçois finalement un couple. Le repas est servi, j'use de mes charmes pour les attirer, et le piège se referme sur eux... Je les ramène à la maison, les persuadant que nous allons nous amuser. Et à l'intérieur, ils comprennent seulement leur idiot que nous aspirons déjà leur sang. Comme à notre habitude, nous nous débarrassons des corps un peu plus loin, une fois la nuit tombée. De toute façon, personne n'ose nous accuser de quoi que ce soit, nous qui paraissons comme un couple calme et sans histoire. S'ils savaient...

Presque un siècle s'écoule, lorsque je reçois une lettre anonyme. Je soupire, et je décide de l'ouvrir; lire une farce d'un jeune idiot ne tue pas encore. Attrapant le bout de papier d'une main, je le déplie de l'autre, avant de détailler le contenu. Des histoires d'humiliation, de vengeance... Et une écriture que je reconnais. Sans un mot, je jette le papier dans les flammes de la cheminée, et le regarde se consumer, tel un vampire au soleil. Je décide de ne pas parler de cette lettre à ma chère et tendre, et pars me coucher en sa compagnie alors que se lève le soleil.Je prends finalement la décision de lui en parler, et, au moins de septembre, peu de temps après une texte déclarant l'égalité des hommes, nous nous séparons... Tandis qu'elle rejoint les Etats-Unis, je commence une longue traversée du monde, pour ne pas avoir à retomber sur mon créateur, et pour enrichir encore un peu plus mes connaissances... Je quitte donc Paris, après y avoir vécu la Prise de la Bastille, et la Déclaration des Droits de l'Homme...

CHAPTER VII
Depuis la fin du XIIIème siècle jusqu'aux années 1990, je n'ai cessé de voyager, de rencontre des peuples, des civilisations nouvelles. J'ignorais si Francesco voulait toujours retrouver ma trace et, lassé de mes voyages, je me suis arrêté, en début d'année 1997, à Rio de Janeiro, au Brésil. Immédiatement, je me suis retrouvé sans connaître la langue des habitants de la ville. Heureusement, j'ai trouvé un ami qui m'aidait, et que j'aimais comme mon propre enfant; enfant que je n'aurai jamais...

RIO DE JANEIRO, BRESIL. 25 FEVRIER 1997 - 16 SEPTEMBRE 1999.


Des rues mal éclairées, des baraquements non alignés, les faibles lignes de lumière s'échappant des volets, et des enfants qui tentent de jouer sous la lumière d'un lampadaire. Bienvenue au Brésil, ou, du moins, dans l'un des quartiers pauvres de Rio de Janeiro, mon nouveau lieu d'habitation. Tandis que je traverse les ruelles, je ne peux m'empêcher de sourire; un peu moins de 870 plus tard, je fais à nouveau voeu de pauvreté, si l'on peut dire. Tandis que je marche, des enfants viennent me voir, me parlant dans une langue que je ne comprends guère. Je tente de le leur expliquer en anglais, ils ne comprennent pas. Puis en italien, de même. Je tente alors le français, une faible lueur d'espoir dans ma voie. Non, ils ne comprennent pas. Cela ne va pas être facile... Et, finalement, j'entends une petite voix dans mon dos, une simple phrase, mais une phrase prononcée dans un français correct, malgré l'accent. Je me retourne aussitôt, et j'observe de petite garçon qui ne doit dépasser que de peu la dizaine d'années. Il repose sa question, me demandant si je suis français. Je lui réponds que oui. Et il me dit de le suivre, que ce n'est pas prudent pour un français de traîner par ici... C'est ainsi que j'ai fais la connaissance de Franklin James Preston, jeune garçon de douze dans dont le père est américain, et la mère française. Il m'invite chez lui, avant de me dire que les étrangers sont rares par ici, qu'ils préfèrent le plus souvent visiter les lieux les plus branchés de la ville. Je lui dis que je ne suis pas là pour visiter. Et il ris, comme un enfant de son âge. Ici, on ne vient pour vivre que quand on a pas la choix, m'a-t-il dit. S'il savait... Je me contente de le suivre jusqu'à chez lui, où ses parents sont déjà en train de manger. Il me propose à manger, je refuse, prétextant que j'ai tout ce dont j'ai besoin dans mon sac. Je me dirige vers l'une des chambres, et ouvre mon sac. J'y plonge alors ma main, retirant plusieurs fioles. Du sang, et du sang quasiment coagulé dans l'une d'elles; soit il la boit maintenant, soit c'est perdu... Il soupire, retire le bouchon, et le boit cul-sec. Il a à peine le temps de ranger les autres fioles lorsque le jeune enfant entre dans la pièce. Il me dit de venir voir ma chambre, pour dormir le temps de trouver une maison, et je le suis...

Dix heures du soir, je me réveille. Comme je sais si bien le faire, je sors discrètement du domicile et me prends à me balader dans les ruelles du quartier. Je pense alors à l'endroit où se trouve Asia, ce qu'elle fait, si elle ne m'a pas oublié... Parfois, il m'arrive de me dire que je ne dois plus penser à elle, qu'elle m'a oublié depuis tout ce temps, qu'elle a trouvé quelqu'un de présent à ses côtés. Pourquoi donc ais-je été aussi lâche? Je ne le saurais jamais. Des bruits de pas, le jeune Franklin qui passe en courant sans me voir, suivi d'autres jeunes qui l'appellent par différents surnoms assez malvenus. Je les regarde partir, et je décide de les rejoindre. En quelques secondes, je me retrouve juste derrière le premier de la bande, visiblement le chef. Je pose ma main sur son épaule, et je commence à serrer. Je lui demande s'il veut toujours s'amuser avec Frank, il me répond que non, et je le laisse partir. Franklin n'en parlera pas de la soirée, ni même du lendemain. Du moment qu'il est en bonne santé. Après une semaine de travail acharné, je finis par trouver une maison convenable, et, par la même occasion, je me trouve un boulot de nuit, dans la déchetterie d'à côté. Ma vie semble être normale; je m'amuse, parfois, avec Franklin, j'ai une maison et un travail, et je me nourris du sang des pourritures des environs. Ce soir-là, je rentre du boulot, exténué, et je m'installe sur mon bureau. Pourquoi, je ne le sais pas, mais je me mets à fouille dans mes papiers, jusqu'à trouver un petit post-it. Je le lis, et prends une feuille de papier. Je la pose à plat sur le bureau, prends un stylo, et commence à écrire.


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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:04



Ma chère et tendre,

Peut-être as-tu débuté une nouvelle vie, peut-être même l'adresse que tu m'a envoyé, avant que mon téléphone ne soit plus actif, n'est plus celle que tu as aujourd'hui. Peut-être même m'auras-tu oublié, et, lorsque tu recevra cette lettre, peut-être la jetteras-tu sans en lire un mot. Mais je tenais à t'écrire ces quelques lignes.

Je me souviens du jour, ou de la nuit, où nous nous sommes rencontrés. C'était à Florence, en Italie. J'étais encore avec Francesco, et nous faisions de nombreuses représentations en ville. Lors de l'une d'elles, nous avons présenté le plus grand tour jamais fait; la résurrection d'un membre du publique. Rapidement, je t'ai choisie, toi. Tu es descendue, tu t'es présentée, et, après hésitation, tu as accepté de jouer le rôle de la ressuscitée. Notre tour a parfaitement fonctionné; moi et mon créateur avons été loués pour nos talents, et tu as été applaudie pour ton courage. Et puis je suis sorti de la bâtisse, et je t'ai vu, dehors, seule. Je t'ai accompagné dans l'attente de ton père. Dès cet instant, cette discussion, j'ai vu en toi une femme que je n'avais jamais vu auparavant; belle, intelligente, qui ne parle jamais pour ne rien dire. Et nous nous sommes revus, alors que je me présentais aux Médicis. La même chose s'est produite que la première fois; tu étais dehors, seule, mais tu n'attendais pas ton père. Etait-ce simplement mon sang dans tes veines, ou étais-tu réellement tombée sous mon charme? Je ne m'en suis guère soucié, et je n'ai pas refusé cette nuit d'amour. Tu as par la suite découvert la vérité sur moi, mais tu ne m'a pas repoussé, comme auraient pu le faire toutes les femmes. Et là, j'ai su; tu m'aimais, pour ce que j'étais. Et tu es devenue ma compagne, pour l'éternité...

L'éternité. Je te l'avais promis, mais je n'ai rien tenu de cette promesse. Nous nous sommes séparés il y a maintenant trois siècles. Et, aujourd'hui, je m'ennuie de ta peau, de tes lèvres, de ta sensualité, de ta bestialité, de toi. Puissent nos retrouvailles se faire le plus rapidement possible. Je t'adresse mille et un baisers, belle et tendre Asia.

Ton ami, ton confident, ton amant.

Je plie la feuille et l'insère dans une enveloppe que je fermes. Et je sors. Dehors, j'esquisse un sourire en voyant la lumière de la chambre de Franklin allumée. J'escalade le mur de la baraque et entre directement dans la petite pièce. Après un sursaut de surprise, il accepte de poster la lettre pour moi, le lendemain. Après les politesses habituelles, je quitte sa chambre et retourne chez moi.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et, après deux ans de vie, je dois quitter Rio de Janeiro. Indécis, je finis cependant par écrire une lettre pour Franklin, pour l'avertir de mon départ, et de ce que je suis... Ainsi, je laisse derrière deux ans de vie, une baraque, un boulot, et un ami...

CHAPTER VIII
Bientôt trois ans que je suis arrivé au pays des opportunités. Passant d'abord par New York, puis par Los Angeles, je tombe finalement sur la Nouvelle-Orleans. Cela a fait un choc, mais l'existence de mon espèce est désormais connue, et je suis l'un des plus fidèles croyants d'une coexistence pacifique entre humains et vampires. D'autres n'y croient pas, chacun son choix, mais je ne comprends pas comment ils peuvent montrer autant de haine envers ce qu'ils étaient par le passé...

NOUVELLE- ORLEANS, ETATS-UNIS. 16 JANVIER 2007 - AUJOURD'HUI.


Après un voyage des plus épuisants, j'arrive enfin à la Nouvelle-Orléans, base de lancement de l'American Vampire League. Une arrivée qui ne se fait pas sans mal, avec toutes les nouvelles sur les vampires, et Fellowship of the Sun. Je vais paraître idiot, mais je comprends les idées des membres de cette secte. J'ai moi aussi tué pour la protection des enfants du Seigneur. Moi aussi, j'ai tué parce que les autres étaient des hérétiques. Ils ont peur de l'inconnu, et lorsque notre espèce deviendra connue, cette peur disparaîtra... Mais pour l'heure, plutôt que de me perdre dans mes pensées utopiques, je prends la route et m'installe, dans un premier temps, près d'un bar, loin du centre-ville. Rapidement, je me mets en tête de découvrir tous les secrets de cette ville, et c'est tout naturellement que me dirige vers le Fangtasia, bar réputé pour offrir du sang aux vampires sans entrer dans l'illégalité. Face à cette vision, l'idée me vient telle une flèche enflammée, et je commence aussitôt à travailler sur le projet d'un hôtel réservé aux vampires, où ils pourront s'amuser, s'offrir des humains en échange de quelques billets, et dormir tranquillement dans un lit douillet et confortable, plutôt qu'un cercueil ou à même sous terre. Le Templier est ainsi né. Rapidement, les clients arrivent, et les résultats se montrent plutôt bon pour un nouvel établissement. J'engage alors des serveurs, des musiciens, des danseurs, des cuisiniers, et tout ce qu'il faut pour gérer ce qui va devenir le premier hôtel-bar-restaurant-casino pour vampire.

Parallèlement à cela, je rejoins les rangs de l'American Vampire League, en participant financièrement à leurs projets. Je me souviens de mon entrée chez eux... Je m'étais rendu là-bas, pour proposer une participation financière pour les aider dans leur délicate tâche. Ils ont accepté et m'ont fait visiter les locaux. C'est là que je l'ai vue, Elle, travaillant sur je ne sais quoi. Le soir-même, alors qu'elle quittait son lieu de travail, j'allais la voir, la surprenant. Elle ne m'a pas oublié, jamais. Je ne peux décrire le sentiment que j'avais à ce moment-là, tant les mots ne peuvent en montrer la grandeur... Aujourd'hui, cela fait deux ans que je dirige le Templier, que je clame haut et fort mes idéaux pacifiques, et que je participe à l'AVL. Et pourtant, je sens bien que des surprises sont à prévoir, dans une ville comme la Nouvelle Orléans, et notamment l'apparition d'une vieille connaissance au sein de Fellowship of the Sun...
la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »



prénom ou pseudo. Aeyris
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poste vacant. Nop
fréquence de passage. 6/7
commentaire personnel. Je suis Alexzander McWilliams. Autorisation de doublon donnée par London O'Brien. Et je souhaite ajouter une chose; je veux du Tru:Blood, de type B.


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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 8:30

Re-bienvenue mister.

Très bon choix d'avatar!
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 9:05

    Merci.
    Et merci pour le compliment. =)

    Fiche terminée! 208436
    Désolé pour la piètre qualité sur la fin, mais après avoir travaillé toute la nuit dessus... 72648
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 16:19

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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 16:22

    Merci! 559692
    T'aimes bien Edward? Tant mieux, ça va faciliter notre futur lien. 704948
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeVen 21 Aoû - 20:24

Faciliter n'est pas le mot 8-) Hatee de voir le lien qu'on va trouver 783216


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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeVen 21 Aoû - 20:40

    Ah... xD Hâte aussi. 704948
    * Ce sera pas professionnel, pour commencer.* 697746
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Cerise Lowry
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 0:29

Wahou ton histoire est très bien construite, j'adore. Et puis Edward Norton, je ne peux que répéter le compliment d'Elixir, très bon choix !
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Willam M. Jayson
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 0:38

    Merci de tous ces compliments. 208436
    Edward est aimé visiblement. 704948
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 18:32

Maais de rien 697746
Hihi . on dirait que tu fais fuir les admins xD
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Alexzander McWilliams
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 18:47

    On dirait bien. x)
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 18:49

Voilà ce que c'est d'écrire d'aussi longue présentation Dante Macchiaveli Anderson #Ending 762325
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Alexzander McWilliams
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeSam 22 Aoû - 19:05

    Ah bah, quand un personnage t'inspire. What a Face
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 22:12


Welcome! Bienvenue!
« London à ton service. Tant que ce n'est pas la pleine lune je peux me pencher sur ta validation sinon... cours et vite! »


Pour commencer, laisses moi te souhaiter – de ma part ainsi que de celle des autres admins – la bienvenue sur True Blood !

Ta fiche est maintenant terminée so let's go pour la modération! Et ne t'inquiètes pas, malgré ma tendance à sortir les crocs et les griffes, je ne mords pas... enfin pas toujours!


Tout d'abord. Comme d'habitude bonne fiche et bon style.

Cependant. Rien à ajouter so...


Dante Macchiaveli Anderson #Ending 111
Bravo! Ta fiche est maintenant validée!
You Rock !

Avant de te lâcher dans la fosse aux lycans, je vais d'abord te donner quelques conseils qui pourraient t'être utiles. Maintenant que tu es validé, tu peux accéder librement à toutes les parties du forum et tu peux donc, par conséquent, gérer toutes les facettes de ton personnage. Pour cela, fais chauffer ton clavier et crée une fiche de relations, qui te permettra de créer des affinités avec certains personnages, ainsi qu'une feuille de roleplay qui t'aidera à te lancer dans le jeu.

Afin de t'intégrer parfaitement au jeu sans encombre, penses à faire un petit tour du côté des informations complémentaires qui t'aideront à comprendre et à connaitre l'univers dans lequel tu évolues désormais. Pour terminer, si tu aimes True Blood autant que nous, n'hésites pas à en parler autour de toi et à faire circuler le lien. Plus on est de fous plus on rit!


Un grand merci pour ton inscription!
N'hésites pas à m'envoyer un MP si tu as le moindre souci.

Et bon jeu parmi nous!
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Willam M. Jayson
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 23:07

    C'est la première fois que je ne dois pas modifier quelque chose. 208436
    Merci! 559692
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MessageSujet: Re: Dante Macchiaveli Anderson #Ending   Dante Macchiaveli Anderson #Ending I_icon_minitime

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