« Blanche fascination » ▬ Pv Cassandre

Blanche fascination
Cassandre&Skah

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« Le bruit incessant de la ville, des milliers de pas qui se répercutent sur le sol, des chaussures qui grincent et des pantalons qui frottent. Tout un grabuge qui massacrait son ouïe, si loin de tout le calme et toute la douce mélodie de la nature. Des respirations pressées tandis que d'autres sont plus calmes. Certains qui sentent la sueur, d'autre qui empeste le parfum mit en grande quantité. Mais ce n'était pas toutes ces odeurs seulement qu'il sentait. L'homme sentait le restaurant chic d'à côté, mais aussi celui largement moins classe derrière la ruelle, là bas, en face. Un italien opposé à un fast food improvisé. Cette ville était sans doute aussi cosmopolite que l'avait été son enfance. Bercée entre culture primitive et connerie humaine, Skah avait été tirer à droite et à gauche, de tout côté pour finalement être écœuré de ce que la race blanche pouvait offrir. Alejandro qu'on l'avait appeler étant gosse, lorsqu'on l'entrainait à tuer, et à arnaquer. Voilà ce que l'Homme blanc avait à offrir. Derrière l'art mystérieux et derrière les incroyables inventions, se cachaient les pires manigances et les pires maux, les pires guerres, et les pires massacre. Les "plus belles déclarations d'amour" et les pires pensées, les pires cris d'agonies, et les pires sadisme qu'un être pouvait être capable. Skah n'aimait pas ce monde, il le haïssait. Pourtant, il y entrait, de temps à autre, pour éliminer la vermine. L'Homme blanc ne pouvait se salir les mains lui même des crimes qu'il commettait. Si bien que c'était lui, l'Homme d'Howahkan qui faisait le sale boulot. « Pour punir ceux qui le méritent » se disait-il, parce qu'il n'exécutait, à priori, que les contrats visant ceux su mauvais monde. Les plus mauvais d'entre eux. Quant à ceux pour qui il travaillait quelques fois, ce serait eux qui périrait le plus. Parce que les esprits du mal se chargeraient de leur compte une fois la fin proche. Ils ne reposeraient pas avec les êtres bons, ni avec l'harmonie de la nature. Non, il tournerait indéfiniment dans la tourmente avec les mauvaises âmes. Et ils n'en seraient que plus punis de leurs crimes.

Ça et là, des gens qui se bousculaient, des gens avec aucun respect pour autrui. Skah, froid, de marbre, seulement là, imposant, ne se faisait pas percuter, parce que quand cela arrivait, c'est lui qui percutait, et il faisait comprendre à quiconque que, lui, on ne le bousculait pas. Lui, n'était pas leur acabit, lui ne se laisserait pas écraser par les autres ; jamais. L'Homme était incompréhensible, et il le haïssait. Pourtant, il voulait le comprendre. Chose difficile tant et tant il est compliquer de rendre simple ce qu'il y a de plus complexe. C'était comme compter le nombre d'étoile dans le ciel... Impossible. En attendant de compter toutes ces choses, Skah regardait passer les gens, de son œil observateur, et attentif. Il observait avec attention, mais aussi avec dégoût. Cela ne faisait pas bien longtemps qu'il était parti, pourtant, il se sentait déjà oppressé. Et pourquoi faisait-il tout cela ? Pour une femme... L'une d'entre eux.

Cassandre s'appelait-elle. Grande, élancée, blanche comme neige aux yeux si claire qu'ils lui rappelaient ceux des certains loups dans les forêts nordiques qu'il avait déjà parcourut. Enivrant, étincelant, ensorcelant. Elle l'intriguait, le fascinait, l'attirait, indéniablement. A croire que le monde tournait à l'envers, parce que lui, Skah, Homme d'Howahkan, membre d'un peuple massacré par les blancs, ces europoïdes, lui qui les haïssait se retrouvait fasciner par celle qu'il devrait haïr. Avec ce caractère si frivole, et si détestable, celle qu'il avait vu pas mégarde à la télé, cette chose qu'il ne regardait pas et qu'il trouvait totalement inutile tant les programmes étaient abrutis... Lui qui devrait plisser le nez en sentant son odeur se rapprocher de lui, il se retrouvait à humer son parfum si particulier. En plus d'être la neige qui l'intrigue, elle avait de cette attraction sur lui. Elle avait ce côté différent des autres. Il savait qu'elle était particulière, qu'elle était autre qu'autrui. Il le sentait. Elle transpirait la différence. Sans savoir ce que c'était, pour autant. Mais Cassandre était bercée d'une aura qui faisait prisonnière la sienne. Le changeur du peuple d'Howahkan se serait bien transformé en coccinelle, ne serait-ce que pour s'approcher d'elle, au plus prêt, et découvrir ce qui la changeait des autres femmes, des autres blancs.

Douce porcelaine qui le faisait attendre. Douce porcelaine pour laquelle il s'obligeait à rester là, main dans les poches, au milieu de l'ennemie. Mais malgré sa condition, elle le fascinait. Et quand Skah était fasciné, intrigué, et curieux, plus rien ne l'arrêtait. Même cette univers hostile. Et il l'attendait. De marbre, serein, neutre à vrai dire, il ne faisait apparaître qu'un masque sans émotions, sans réel visage. Ses yeux d'un sombre inquiétant, son teint de peau mélange du salop blanc qu'était son géniteur et de la douce ambré qu'était sa mère, magnifique femme, ses cheveux tout aussi sombre, porté mi-long, qui était caractéristique du peuple, tout comme son bouc, fraîchement repoussé. Tout de noir, il incarnait le noblesse et le danger que tout guerrier du peuple d'Howahkan devait avoir. Et lui, le protecteur de son peuple, il attendait celle qui n'était toujours pas là. Le sombre attendait la claire. Claire ! Eclaire-lui le passage, parce qu'il ne veut voir plus que toi, et non tout ces autres qui passent et repassent dans ces rues. Il y en a en costume, d'autre dans des vêtements trop large. Lui, Skah, s'était vêtu sobrement, comme il avait toujours eut l'habitude lorsqu'il n'était pas obligé de jouer les Hommes Blancs. Comme lorsqu'il se joue de son rôle de Garde Forestier, il est habiller le plus simplement possible. Un pantalon de toile oscillant entre le noir et le brun. Une chemise style moyenâgeuse, peut être plus renaissance, a moins que ce ne soit les années 30... Qu'importe, il ne connait pas ces époques. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il porte une chemise de soie, large et qui lui permet d'être à l'aise. Une chemise entrouverte sur son torse pour lui permettre de respirer au milieu de cette foule détestable. Et enfin, pour se protéger du vent entre frisquet et agréable, une veste de costume dans les mêmes ton de son pantalon. Bref, un accoutrement qui lui permet d'être à l'aise, et de ne pas ressembler trop à ce genre d'Homme qu'il déteste tout en passant inaperçu à travers la foule. Et tandis qu'un collier de son peuple pend à son cou, lui, passe ses bas dans ses cheveux, et parcours du regard les environs. Il ferme les yeux aussi, pour seulement entendre et sentir. Parce cette odeur, il l'a reconnaitrait parmi des milliers, tout comme sa façon de marcher, le poids de ses pas sur le sol, et le bruit que faisait ses vêtements quand elle marchait.

Viendra-t-elle ? Il l'espérait. C'était elle qui lui avait donner rendez-vous... C'était lui qui, béatement, comme un archéologue est impatient et à la fois réserver d'entrer dans la pyramide, avait accepté. Et c'est lui qui se retrouvait seul, parmi cet amalgame d'êtres blancs, noirs et jaunes, à attendre la douce aux yeux si tendre, celle au visage à la fois enfantin et fort du temps et de l'expérience. Ce genre de créature qui sait manier les mimiques faciale pour attraper ses proies plus facilement. Un être différent qu'il attendait depuis vingt bonnes minutes. Celle de qui il attendait patiemment de sentir l'odeur... Cassandre, celle qu'il rencontrait régulièrement dans un bar comme un autre, et celle qui l'avait fait prisonnier d'une curiosité et d'une fascination sans équivoque. Cassandre... Viendras-tu pour Skah ? Car il t'attend... Encore et encore. Malgré l'aversion qu'il devrait avoir envers toi, il t'attend »

Blanche fascination
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Voilà une demi-heure que Cassandre cherchait une tenue, sans pouvoir se résoudre à mettre une robe ou un jean, un corsage ou une jupe. Il n'allait surement pas prêter attention à la façon dont elle allait être habillée, mais cela semblait essentiel aux yeux de la jeune femme. Si elle arrivait trop décontractée, il penserait qu'elle s'en fout d'être avec lui ; mais si au contraire, elle se mettait sur son 31, il pourrait croire que ce rendez-vous avait une grande importance à ses yeux. Cruel dilemme...

Elle savait que le rendez-vous était fixé dans une demi-heure dans un rue piétonne du centre-ville, mais elle n'arrivait pas à se décider.

Au bout de quelques minutes de réflexion, elle se décida pour une robe noire toute simple arrivant au dessus du genou et se resserrant au dessous de la poitrine. Elle arrangea ses cheveux, se mit une dernière touche de mascara et attrapa sa veste sur son lit.

Cassandre est l'une de ces femmes qui ne pourrait jamais imaginer sortir sans maquillage : certains trouvait cela superficiel, pour elle c'était plutôt une chance de se mettre en valeur. Car s"il y avait bien quelque chose sur laquelle elle jouait, c'était l'apparence...

Elle sortit de sa chambre, dévala les trois étages à pieds et se retrouva enfin dehors, plissant avec dégout son joli nez à l'odeur du fioul. Quel hôtel miteux, dans un quartier tout aussi pourri ! Elle se mit à jurer lorsqu'elle trébucha sur le pavé. Elle essayait de se dépêcher, mais ses talons freinait sa course. Un clochard l'interpella et elle l'ignora d'un geste dédaigneux de la main.

Pas le temps, pas le temps, en retard, en retard... Elle avait l'étrange impression d'être le Lapin Blanc d'Alice aux Pays des Merveilles, bien qu'elle fut plus élégante que ce dernier.

Elle finit par se retrouver dans le métro et consulta son portable : elle avait une bonne vingtaines de minutes de retard. Elle se mordit la lèvre, ce qu'elle faisait toujours quand elle était stressée, et se rua dehors dès qu'elle fut arrivée à la bonne station. Enfin...

Elle s'arrêta contre un arbre, histoire de reprendre son souffle et de s'éclaircir les idées. Elle réorganisa ses boucles, chercha Skah du regard, le trouvant immobile au milieu des passants, visiblement détaché de toute cette agitation autour de lui. Elle frissonna de plaisir en le fixant plus intensément : il était beau, indéniablement, et il avait ce charme sauvage qui l'attirait irrésistiblement. Elle aurait voulu

que ce soit plus facile entre eux, mais c'était surement mieux comme ça : il avait ce dégout du monde Occidental, un mélange de peur et d'agressivité faisant penser à un animal sauvage. Cassandre s'était promis de l'apprivoiser. Par n'importe quel moyen. c'était

d'ailleurs pour ça qu'elle lui avait donné rendez-vous : elle voulait lui montrer qu'il y avait de bonnes choses dans cette culture qu'il trouvait répugnante. Ce n'est jamais ni tout blanc, ni tout noir : c'est gris clair ou gris foncé.

Elle remonta son sac dans le creu de son coude et se dirigea d'un pas décontracté vers son ami. Arrivé à sa hauteur, elle se haussa sur la pointe des pieds pour déposer un chaste baiser sur sa joue. Puis elle recula, lui sourit et sans même s'excuser du retard, elle lui lança :

- Alors, prêt pour le grand saut ?

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Cassandre&Skah

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« Les yeux fermés, les mains dans les poches, il sentait, ressentait, et entendait tout et n'importe quoi. Au bout de la rue, il entendait une femme disputer son enfant imprudent. A l'autre bout, un homme qui tousse. Dans la ruelle à l'abri de la foule, un clochard qui dors. La métropole est le propre de l'Homme. Seul lui aurait eut l'idée de fondé une si grande ville, attractive, si pleine d'être. Son peuple se contentait d'un village, et de vivre avec la nature qui l'entourait. Un jour c'était dans les forêts amazonienne, le lendemain, dans les pleines mexicaines. Parfois, c'était dans le froid, prêt des Inuits. Bref, ici et là, un peu partout, quoi. Propriété privé ; c'était un mot que le peuple d'Howahkan ne connaissait pas. Pourtant, c'était celui le plus important de l'Homme blanc. Tout n'est que possession. La seule chose que Skah possède, c'est son intégrité. Sa fierté.

Néanmoins, il était possédé aussi. Non pas par un démon, ou une chose. Mais par Cassandre. C'était elle qui détenait son être, son corps, son coeur, son âme, en cette instant. Et bientôt, elle fit son apparition.

D'abord, ce fut une odeur. Un parfum qu'il connaissait bien pour l'avoir enregistré. Puis, ce fut le son de ses pas. Ses talons qui claquait à un intervalle régulier sur le sol. Une démarche décontracté, et assurer semblait-il. Puis, en ouvrant les yeux, il l'a vit, à quelques centaines de mètre. Ses longs cheveux qu'elle avait laisser lâché ondulait face au vent, et ils lui donnaient une mine si belle. Il ne s'attarda pas longtemps sur sa robe. Certes, elle lui sied à ravir. Elle soulignait parfaitement sa silhouette élancée, et fine. Ses talons mettaient en valeur ses jambes avec brio. Mais ce qu'il regarda, non ! ce qu'il contempla, ce fut son visage. Parce qu'il le vit de loin. Ses yeux si claire, cette chevelure et ce visage dont la beauté le frappait. Et il huma, afin de capter un peu plus cette odeur qui le tiraillait, l'obsédait.
Qui était-elle ?
Il le saurait. Oui, il le saurait, parce qu'il était curieux, et qu'il finissait toujours par obtenir les réponses à ses questions.

Skah ne sourit pas réellement quand il l'a vit arrivé. Il n'avait pas l'habitude de montrer ses pensées. Toujours garder un masque neutre, de marbre. Surtout autour de tous ces parasites qu'étaient les occidentaux. Pourtant, une imperceptible commissure l'un des coins de ses lèvres se dessina sur son visage. Une petite fente suffisamment discrète pour qu'elle seule la remarque si elle y avait fait attention. Son regard sombre resta figer dans le bleu de ses yeux à elle. Tout le long de sa marche divine. Son coeur s'accéléra lorsqu'elle s'approcha enfin de lui, brisant cette distance qui l'empêchait d'être au côté de l'objet de sa fascination neigeuse.

Ses sens furent totalement coupé de tout ce qu'il y avait autour. En autarcie, c'est ainsi qu'il se trouvait désormais. Et sa seule terre était Cassandre. Son ouïe se concentrait sur ses paroles, et sur sa respiration. Son odorat sur son parfum, sa vue sur son visage, et son toucher sur ses lèvres qui vinrent se poser sur sa joue.
Un chaste baiser qui faillit le faire rougir s'il n'avait pas eut ce contrôle de soit si parfait. Il resta toujours neutre face à son sourire incongru. Elle avait cette attitude à la fois adulte et enfant. Une attitude qui le faisait frémir.

Ce n'est qu'ensuite qu'il daigna la regarder de haut en bas. Non pas d'un air désinvolte et supérieur. Mais plutôt comme on contemple une sculpture parfaite. Ses yeux observateurs analysèrent, admirèrent l'œuvre d'art qui se dessinait devant eux. Pourtant, sur son visage, sa fascination ne se lisait pas. Seul son regard parlait pour lui. « Alors, prêt pour le grand saut ? ». Sa voit se fit entendre et chanta à son oreille une douce mélodie qui lui rappela tant le chant de ces oiseaux sauvages. Ceux qui ne sont pas prisonnier d'un monde qu'on leur impose. Ceux qui sont beaux, sans aucun critère de beauté, si tant est que la beauté se mesure d'une quelconque façon. Cassandre était belle. Très belle. Magnifique devrait-on dire. Mais Skah ne la trouvait pas belle parce qu'elle correspondait aux critères de beautés que la société nous impose. Non. Il l'a trouvait belle parce qu'elle lui plaisait. Halian ne faisait pas attention à ce que lui imposait la société. Il vivait loin d'elle, et loin de sa doctrine. Il trouvait Cassandre magnifique parce qu'il était submerger par l'émotion en voyant son visage, il se berçait dans ses yeux couleurs hiver, froids, et il s'abreuvait de cette odeur particulière, celle qui était enfouit en dessus des couches de parfums et d'odeur de matière des vêtements et autres. Elle avait une odeur particulière. Pas comme tous les humains. Et pour cela, elle était magnifique.

Il l'écouta attentivement, puis il resta silencieux, quelques secondes. Il la considéra, gravement. Puis, sa voix se fit entendre. C'était presque un murmure à côté de toute cette cohue dehors, tous ces vrombissements des moteurs de voitures, toutes ces brides de paroles que l'on captait à droite à gauche. Mais pour Skah, il n'y avait que Cassandre et lui. Et il savait que son ténor se ferait entendre. « Lance une pomme et elle tombera par terre. Lance un coeur, et il tombera lui aussi. Qu'importe le saut, il sera toujours d'utilité de terminer le cul sur le sol. Est-il possible d'être prêt à tomber de haut ? ». Il avait la voix grave, et solennel. Il avait cet accent typique de son peuple ; un accent antique, inconnue de grand monde. Skah pouvait parler sans accent. Il en était capable. Mais il n'en avait pas envie. Il ne voulait pas se conformer aux autres, et conserver sa liberté. Un animal sauvage, il était. Apprivoisée, il le deviendrait... ou pas. Petruchio a réussit à faire de Cateau-la-harpie un vrai agneau. Mais il n'est pas dit que Skah serait dans le rôle de la Mégère Apprivoisée de Shakespeare. Pourtant, sa façon noble de s'exprimer parlait pour lui. Il était à la fois cultiver, relativement occidental, et totalement sauvage, Homme d'Howahkan. Mais que ferait-il pour Cassandre ? Peut être tout. Parce qu'elle était différente. Il le savait.

Toujours les mains dans les poches, il approcha son visage de celui de Cassandre pour y déposer un chaste baiser, simplement retour mérité. Plus prude, et moins frivole que l'avait été celui de sa compagne, le baiser de Skah était néanmoins tendre et assurer ; dénué d'hésitation et de timidité. Le calme incarné, voilà tout. « Le retard est-il l'une des qualités de ton Peuple ? Où est-ce une manière de dire bonjour à un homme curieux du monde ? ». Un large sourire s'afficha enfin sur son visage. Celui-ci fut accompagner d'un geste de la main dans le but de remettre sur le devant de son épaule, une partie des cheveux de Cassandre. Le temps de ce contacte prude, il rajouta de son voix antique « On m'a souvent dit que j'étais bon sauteur. Je suis prêt à chevaucher avec toi pour faire le grand saut »

Son regard était emplit de fascination et d'admiration. Pourquoi la regardait-il comme s'il s'agissait d'un objet fragile ? Susceptible de casser à tout moment ? Pourquoi la touchait-il de façon à ne pas briser le diamant qu'elle était ? Douce Blanche, qu'as-tu fait à Skah pour qu'il soit ainsi ? Qu'importe, parce qu'elle était le savoir qu'il n'avait pas et qu'il embrasserait galamment »