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 Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]

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MessageSujet: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 16:49

les Papiers d'Identité
« Vos papiers s'il vous plaît. Simple contrôle de routine avant de prendre la mer! »


Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] 1248658242_Mini

prénom(s).
Raphaël
nom(s).
Reed Carpenter
âge.
Mon cœur a cessé de battre le jour de mes vingt-cinq ans, et ce, il y a deux-cents-neuf années.
date et lieu de naissance.
Paris, mille-huit-cent.
race.
Buveur de sang ou sangsue.
Le sang humain est le seul à pénétrer le sanctuaire que sont mes lèvres.
métier.
L’éternité m’enveloppe et me perd, musicalement. L’éternité est mienne.
Musicien et compositeur.
A traverser les âges, les époques, les genres, l’esprit se perd. Des salons, aux pianos-bars, aux salles de concerts, l’esprit se dégrade.

Ne vous fiez pas aux apparences
« Alors comme ça vous êtes nouveau? Ne vous inquiétez pas, nous ne mordons sur ce navire que ceux qui n'ont pas votre chic.
»




apparence physique.

Regardez-moi. Dès qu’on me voit, on se sent tout comme envouté. Charmé. Ensorcelé.

Chacun de mes gestes, chaque parcelle de mon corps, le moindre détail est fait pour t’attirer et surtout, pour te perdre. Serait-ce mes cheveux d’ébène ? Toujours en bataille. Qui se perdent sur mon visage. Des mèches rebelles, qui me donnent cet air d’artiste perdu à jamais. Elles se perdent sur mes yeux, détail étrange et charmant à la fois, des yeux vairons. L’un gris, cristallin. L’autre bleu, plonge et noies-toi dans leur abysse. Surnaturel ou réel ? Qu’importe. Irréelle ? Ma peau. Pâle. Cette blancheur, cette pureté qui ne m’appartient pas. Le moindre de mes membres est glacé. Me toucher ? C’est un aperçu de ce qu’est la mort. Mes baisers seraient ceux de la faucheuse elle-même. Mais n’est-ce pas grisant d’en caresser l’idée ? Franchir l’antre d’un non-vivant, d’un cadavre. Effrayant. Et pourtant . . . N’est-ce pas ? Mes lèvres sont pâles, affreusement pâles. Pourquoi certaines se sentent aimantées par ces jumelles dévastatrices ? Et derrière elles, à peine dissimulés, mes crocs d’ivoire. Canines tranchantes et envieuses. Des veines apparentes. Œuvre de l’usage non conseillé de quelconques drogues ? Après tout, ce n’est pas une seringue qui me fait peur. Peut être bien. Peut être ne suis-je pas seulement dépendant du sang humains ? Possible. Mes mains ne sont pas usées par le temps, ni par les instruments. Une portée de musique tatouée sur le bord de ma main, des archets de violons dans la nuque, les bras entièrement recouverts d’autres tatouage. Tout, absolument tout est tatoué quelque part sur ma peau. On pourrait croire à un roman-photo. Des bagues au bout des doigts. Un air de mauvais garçon qui me colle à la peau depuis trop longtemps. Malgré tout, un air classe et distingué se dégage parfois de mon être, comme le souvenir d’années ensevelies. Une silhouette légèrement musclée. Une taille ni trop grande, ni trop petite pour un homme dont l’apparence est celle de sa vingt-cinquième année. Je ne suis ni un homme que l’on craint physiquement, ni un homme dont on se moque. Mes vêtements ? Parfois une chemise blanche sur un pantalon noir, parfois une chemise blanche sur un jean. Et parfois, c’est un débardeur sur un jean. Légèrement classe, légèrement mauvais genre. Au choix. Selon l’envie, selon le moment, selon l’instant.

Prenez garde à ma beauté, à mon exquise ambiguïté.


caractère.

On dit que je suis né avec le cœur gelé.

Comment comprendre le feu qui se propage, qui brûle, qui vous marque à vie ? Comment comprendre l’eau qui vous glisse entre les mains, qui ne se garde pas ? Inaccessible. Semblant tellement loin, tellement froid. Y a-t-il un moyen d’attirer mon attention ? De capter une parcelle de mon être ? Qui suis-je en réalité ? Mes répliques sanglantes, vacillantes et percutantes. Narguer pour mieux attirer. Trop franc, sans aucun doute. L’autorité est-elle la seule à avoir raison de moi ? Malgré mon âge je n’accepte toujours pas les règles, les conventions et ces choses qui font la vie en société. Pourtant, j’ai parfois l’air froid et sévère, alors ? Alors, non. Parfois mon masque me dévoile, parfois, il me dissimule. Ais-je des moments de tendresse, de douceur, ou quoique ce soit d’autre ? Même moi, je n’en sais rien. Ais-je déjà aimé ? Saurais-je ce qu’est l’amour ? Qu’importe. Mais je sais ce qu’est l’amitié. C’est la seule forme d’attachement que je veux connaître, et encore, je ne la pratique que rarement. Ce sont les circonstances, les obligations, qui font mes attachements à une personne. Faire fondre la glace qui s’est éprise de mon cœur ne semble pas chose facile. J’ai souris à la mort une fois, une seule et unique fois, et elle m’a donné son baiser mortel. A présent, même elle ne me fait plus peur. Que puis-je encore craindre ? J’aime affreusement pousser les gens à bout, peut être pour mieux les soulager par la suite ? Parfois oui, parfois non. J’aime séduire ces femmes dans l’unique but de leur prendre leur liquide vital. Prendre la veuve pour la rendre à son mari défunt. Réconcilier la prostituée au respect de dieu à la seconde où elle sent la mort remplacer le don du corps. Rendre l’orphelin au bras de sa mère. Boire le Tru:Blood ? Cette chose qui n’a même pas le goût du sang ? Et le plaisir de la chasse, où est-il ? Après tout, chaque être a son prédateur, pourquoi pas l’humain ? Créature de dieu ou créature du diable ? Un être tel que le vampire ne peut être qu’un mélange des deux forces divines. Quelque peu bagarreur, j’aime achever mes adversaires par leur jugulaire. Affreusement impulsif. Une qualité ? Difficile à dire. Si. La confiance. Mauvais peut être, mais incapable de trahison. Lorsque la confiance est accordée, lorsqu’enfin, on est capable d’apprivoiser l’animal blessé que je suis, rien ne peut briser ce lien. Peut être est-ce pour cette raison que je ne veux pas m’attacher. A l’instant où mon cœur a cessé de battre, a-t-il cessé d’aimer à jamais ?

Prend ton mal en douceur.


Dernière édition par Raphaël Reed Carpenter le Sam 1 Aoû - 17:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 16:49

Racontez-nous une belle histoire
« Je veux tout savoir de vous, j'aime connaître les histoires, les rencontres sont ainsi toujours plus alléchantes. »



histoire.

N’ayant plus peur de l’enfer, ils renoncent au paradis.

Paris, mille-huit-cent. Je suis né la même année que le siècle qui m’engendrait. Paris la belle, Paris la grande, Paris la magnifique. Tout n’était que plaisir et inconscience. Les guerres ? Nous en étions loin et n’y pensions pas. Je ne sais comment ma mère pu supporter la douleur de son accouchement, quoiqu’il en soit, elle ne mourra pas en couche, et contrairement à tant d’enfant, j’eus la chance de grandir dans une famille entière. Peut être que les rayons luisants de la belle de nuit qu’était la lune lui ont murmuré que le nouveau-né avait besoin d’une présence maternelle. Ou peut être est-ce simplement la main chaude et réconfortante de mon père posée sur son front trempé qui lui a donné le courage de continuer. Qu’importe. J’entends encore, parfois, la berceuse qu’elle soufflait lorsque mes paupières résistaient à la fatigue. Je n’étais pas le genre d’enfant à devoir voler. Non. Mon père avait réussit, tout comme mon grand père. Cette vie permettait à ma mère de passer tout son temps avec moi. Je n’étais jamais livré à moi-même. Ma mère aimait m’emmener sur les boulevards parisiens qui offraient de magnifiques promenades. La belle heure pour y aller était de midi à quatorze-heure. Ma mère n’aimaient pas la solitude, c’est pourquoi nous n’allions que rarement aux boulevards Neufs. Evidemment, avec notre train de vie, ma mère affectionnait particulièrement les Champs Elysées. A cette époque, les jardins des Tuileries étaient à la mode, nous nous y rendions souvent, ma mère discutait avec ses amies tandis que je jouais avec les autres enfants. Mon regard se perdait perpétuellement sur les joueurs d’accordéon qui peuplaient la ville d’artiste qu’était Paris. Ce fut peu après que mon père me fit donner des cours de piano et de violon. Lorsque je jouais bien, ma mère m’emmenait au Café du Caveau, ils y servaient des glaces à la française que j’affectionnais particulièrement. Mais le temps passait et mon père voulait me faire prendre la relève, m’apprendre à gérer les comptes, m’apprendre à séduire la clientèle. J’avais à peine seize ans, et aucune envie de travailler. Ce que j’aimais ? Flâner dans les rues de Paris. Discuter avec des musiciens. Aller au Café que l’on disait des Aveugles, puisque des aveugles y jouaient de la musique. Plus le temps passait, plus nous ne nous supportions plus, mon père et moi. Lui rêvait d’une vie de gloire. Moi, je rêvais simplement ma vie, j’aimais vivre au jour le jour, sans me préoccuper du lendemain. Malgré mon jeune âge, je ne rentrais plus de la nuit, je revenais à l’aube et me perdait dans un sommeil qui m’aidait à oublier les fantaisies de mes nuits. Mes amis étaient comme moi. Ils aimaient se perdre dans l’abysse d’une absinthe en parlant du monde et de ce que nous ne changerions jamais. Nous étions les uns comme les autres à la quête de réponses à nos questions. Nous ne voulions pas être désillusionnés avant l’âge. Parfois nous ne dormions pas jusqu’à que nous tombions de fatigue, ayant peur de perdre un instant qu’il serait fâcheux de ne pas vivre. Etions-nous fous ? Etions-nous complètement idiots ? Non, nous étions jeunes. Et pleins de divers espoirs.

Je me souviens de ces nuits noires, de ta main fraiche, sur mon front de cauchemar.

Mais le temps était trop court, comment s’en rendre compte ? Les disputes avec mon père étaient de plus en plus violentes. J’étais conscient qu’il s’inquiétait pour mon avenir, mais je ne voulais pas être le fils qu’il espérait. J’espérais autre chose et lui aussi, le savait. Je m’en souviens encore, c’était un vendredi. Après une violente dispute avec lui, je partais. Oh, pas pour toujours, non. Pour la nuit, comme j’en avais pris l’habitude depuis si longtemps. Et comme toujours, je ne rentrais qu’à l’aube. J’avais pris l’habitude de vivre la nuit, comment aurais-je pu me douter qu’un jour, je serais condamné à la nuit ? La nuit éternelle. Qu’importe. La porte avait été brisée. La poignée n’était plus qu’un fantôme. Je ne comprenais pas. En réalité, je ne voulais pas comprendre. Un cambriolage ? Si ce n’était que ça. J’entrais dans le salon, mon père avait pour habitude de lire le journal dans le fauteuil. Pas cette fois. Mon esprit divaguait. Où étaient-ils ? Mes yeux s’accrochèrent alors à une tache. Une tache de sang. Non. Je suivais les fines goutes. Sa main. Son visage. Son sang. Une sueur froide me traversait l’échine. Pourquoi ? Je tombais à genoux face au cadavre encore chaud de ma mère. Ses jambes avaient étaient brisées. Mes yeux parcoururent alors la pièce. Mon père. Lui avait été complètement démembré. Le sang était répandu partout. Des coups de hache. Des coups de couteau. Mes mains remplies de sang se perdaient sur ma chemise blanche. J’imagine que c’est à cet instant que ma haine de l’humanité est née. Sans plus de cérémonies, je suis parti. Errant, je ne voulais plus avoir le souvenir de cette maison. Je haïssais le monde et tous ceux qui le peuplait. Le jour de ma vingt-cinquième année ne fit pas place aux cadeaux et aux sourires qu’il aurait dû. Il fit place à tout autre chose. Je n’avais pas l’habitude de fréquenter ce genre d’endroit, et je ne pensais pas en fréquenter un jour. Mais l’alcool, le tabac et évidemment le sexe, y étaient omniprésents. Le moulin rouge. Je ne voulais pas combattre ma solitude. Je voulais me détruire. Je voulais détruire tout le monde. Chaque personne. Chaque être. Les bougies se consumaient aussi rapidement que les cigares au bout de mes lèvres. Les femmes étaient exquises et rien ne leur faisait peur. Absolument rien. Ici, elles étaient les reines. Elles attiraient tous les regards et elles le savaient. J’étais le seul à être indifférent. Mon regard était beaucoup trop lointain pour se laisser déconcentrer. Pourtant, je sentais un regard persistant sur moi. C’était impossible d’y être indifférent. Un regard profond, intense, déconcertant. Mes yeux se plongèrent alors dans les siens, avec une intensité différente de la sienne. Ses longs cheveux se perdaient sur sa chute de rein à en faire pâlir plus d’un. Elle était entourée d’hommes. Une prostituée ? J’en doute. Mes yeux se perdaient alors sur ses jambes, interminable. Je surprenais alors un sourire se dessiner au coin de ses lèvres. Que cherchait-elle ? Si c’était moi, elle m’avait trouvé. Mes yeux ne quittaient pas les siens et elle ne quittait pas les miens. Je sentais ses gestes. Que sentait-elle chez moi ?

C’est une femme qui t’as donné la vie, s’en est une autre qui te la reprend.

Notre tête à tête mental s’accentuant de secondes en secondes, j’avais enfin l’audace de me lever de mon fauteuil. Je m’approchais d’elle comme une proie. Comment aurais-je pu deviner que c’était moi, sa proie. Ma main se tendant vers elle, je l’invitais à se lever. Elle ne prenait pas ma main dans la sienne, mais elle se levait. Marchant entre les tables, je comprenais rapidement qu’elle m’invitait à la suivre. Mais où ? L’image de ces draps de satin rouge vermeil est encore ancrée dans mon esprit. Comment oublier ? Aucun mot. Sa main me poussait légèrement, m’incitant à m’asseoir sur le lit. Je m’exécutais. Elle restait debout, avec une immobilité déconcertante. Ne me quittant pas des yeux. Malgré cela, j’avais la sensation de sentir ses mains sur mon corps. Peut être que le jour de mon anniversaire n’allait pas être aussi ennuyeux que je le pensais ? Je hais la vie, je hais les hommes. L’avait-elle senti dès le début ? Je crois. Non, j’en suis certain. Elle s’approchait enfin, et, lentement, elle se mit au-dessus de moi, poussant légèrement sur mon torse, elle m’invitait à me coucher. Une femme aussi entreprenante à cette époque ? C’était si rare. Ses mains déliaient avec douceur les boutons de ma chemise. Je fermais légèrement les yeux. Elle me rendait rapidement attentif en glissant ses mains en-dessous de ma ceinture. Un de mes mains prenait alors possession d’une de ses hanches. Elle ne me repoussait pas. Ses lèvres rencontrèrent alors enfin les miennes. Tout. Absolument tout chez elle était glacé. Peut être était-ce cela qui m’intriguait. Peut être était-ce autre chose. Quelque chose que j’étais incapable d’analyser. Ses lèvres parcoururent alors mon cou, elle s’arrêtait net sur ma jugulaire. Je frissonnais.
« Promet-moi une chose. Soufflais-je au contact de sa langue.
-Laquelle ? Sa voix cristalline me parvenait enfin.
-Lorsque nos corps se sépareront, arrache-moi à ce monde de chiens. Murmurais-je. »
Un rire doux s’échappait de ses lèvres. Je me permettais d’ouvrir sa robe, laissant sa poitrine et sa peau blanche m’apparaître. Mon visage s’approchait alors de ses atouts féminins et je goûtais à sa peau. Elle rejetait sa tête en arrière, marquant un léger mouvement du bassin. Elle reprenait mes lèvres, les mordillant légèrement.
« Qu’est-ce qui te dégoûte tant ?
-L’humanité. Fut mon dernier mot.
-Je vais t’offrir l’éternité, mon ange. Soufflait-elle dans mon oreille. »
Je l’attirais alors à moi et goûtait sauvagement à ses lèvres écarlates. Qu’entendait-elle ? Qu’importe. Depuis le premier instant, elle avait compris que je voulais mourir, et, à mes yeux, c’était le plus important, qu’importe la façon dont cela allait être fait. Aurais-je pu imaginer une seule seconde qu’à travers la mort, elle m’offrait la vie ?

Offre-moi ton baiser mortel. Offre-moi la mort.

Le noir. L’abysse. Les ténèbres. La douleur. Sa main. Des souvenirs ? Si peu. Mes yeux s’ouvraient péniblement. C’était donc ça la mort ? Se réveiller dans un cercueil ? Cette couche mortuaire n’avait pourtant rien d’effrayant. Lorsqu’elle senti mon réveil, elle plongea ses yeux dans les miens. Je la regardais quelques instant, ne comprenant pas le changement dont j’avais été l’objet. Me redressant, je quittais ce qui avait été mon lit, délaissant sa main. Lorsque je fus face à elle, elle prit mes lèvres en esquissant un sourire. Quelques mots traversèrent l’antre de sa bouche. As-tu faim ? Evidemment. Mais faim de quoi ? La nuit suivante, je compris. Je compris ce qu’elle avait fait de moi. Et, étrangement, je ne lui en voulais pas. Au contraire. Ma première victime fut un homme. Un de ceux que je n’avais jamais pu supporter. Un de ces hommes imbu de sa personne, et surtout, fier de son argent. Rapidement, je prenais goût à cette nouvelle vie. Cette femme m’avait transformé pour répondre à mes envies, et surtout aux siennes. Elle voulait un compagnon. J’étais ce qu’elle avait toujours cherché. Malheureusement, elle comprit vite que je ne prenais pas que le sang des jeunes vierges à qui je soutirais la vie. Et évidemment, cela lui déplut fortement. Qu’importe. Nous avions passé beaucoup d’années ensemble. Quasiment un siècle, et cela me suffisait amplement. Je ne sais comment je fis pour la convaincre de me laisser partir, peut être le début de la guerre, peut être autre chose dont je ne savais l’existence. Avec la première guerre mondiale, je me laissais emporter dans les délices d’une bataille dont je savais que j’étais certain de revenir. Quoiqu’il en soit, personne ne se rendit compte que j’étais capable de survivre beaucoup trop facilement. On ne se posait même pas de questions quand certains de mes compagnons perdaient la vie alors qu’il n’y avait pas eut d’attaque. Tant mieux. Plus mon âge vampirique augmentait, plus je sentais ma force et mes capacités s’accroître. Trop rapide. Trop vif. Et surtout, impitoyable. La deuxième guerre pu aussi me compter parmi ses soldats. J’avais connu l’époque où Baudelaire et Rimbaud étaient des hommes reconnus pour leurs étranges poèmes. Et, à présent, je connaissais l’époque où Hitler était vu comme le plus grand monstre de l’histoire. J’avais connu les lampes à pétrole et maintenant, je connaissais l’électricité. A présent, on pouvait entendre les informations par des ondes, la radio. Avant, on était obligés de les lire sur des morceaux de papiers. Plus le temps passait, plus je me rendais compte que le progrès était une chose dont les hommes ne pouvaient se passer. Les gens vieillissaient, et moi, je restais intact. Intact ? Pas exactement. Le poids des années était bien plus présent que chez n’importe quel homme. J’avais la chance d’être entre la vie et la mort, d’être ce qu’on appel un immortel, un être éternel, mais il fallait toujours s’adapter aux nouvelles générations, les comprendre, les charmer. Charmer n’était pas difficile. Les vampires ont été créés pour fasciner, pour attirer, pour chasser. Alors, comment résister ?

Apprivoise-moi.

Les années qui ont suivies ont été délicieuses. Les chasses étaient de plus en plus dangereuses et donc de plus en plus excitantes. En mille-neuf-cent-soixante-neuf, ma guitare et moi ne faisions plus qu’un. Je n’avais pas d’attache et je laissais la musique me guider. Woodstock, clopes et rock, fut un moment où je me sentis atrocement vivant. Musique, sexe, drogue. Et surtout, du sang et des victimes tellement faciles. Mes pas me portèrent naturellement à Londres. Epoque du punk et autres outrances, j’adorais cette ambiance d’insouciance. Une vie au jour le jour, sans penser aux conséquences de ses actes. Dans les années trente, je me produisais dans les pianos-bars. A présent, je me produisais dans des bars, sur des scènes, et personne ne s’inquiétait de la disparition de mes groupies. Qui étaient absolument délicieuses, soit dit en passant. Tatoueur à mes heures perdues, musicien et buveur de sang à plein temps. Après des années d’errance, l’animal sauvage que je suis a finis par s’installer dans la Nouvelle Orléans, là où des courants jazz étaient nés aux environs de mille-neuf-cent-vingt. La Louisiane m’avait toujours attiré, j’avais finis par y aller. Lorsque l’existence des vampires fut révélée au monde, les parties de chasse se sont révélées de plus en plus excitantes, puisqu’elles étaient interdites. Boire du sang non-humain ? Jamais. Et puis mon plus grand vice est bien mon goût pour la chasse. Ne pas me mélanger aux humains ? Au contraire. Oh, je ne sais s’ils apprécient mon sens de l’humour et mon envie de les goûter, mais leur compagnie est tellement agréable. Si vous voyez ce que je veux dire.

Désire-moi.


Dernière édition par Raphaël Reed Carpenter le Ven 31 Juil - 10:00, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 16:49

la Fin du Voyage
« Nous sommes bientôt arrivés. Quel dommage, j'aurais aimé encore longtemps vous parler. Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... »



prénom ou pseudo.
Jude.
pays et région.
France, Alsace.
âge.
Dix-sept ans.
célébrité sur l'avatar.
Jason Behr.
poste vacant.
Non.
fréquence de passage. ( ?/7 )
Je dirais 5/7, mais ça peut varier à 7/7.
commentaire personnel.
Du V-Juice ? Jamais. Mais du sang O/Négatif pure et encore chaud me conviendrais parfaitement.


Dernière édition par Raphaël Reed Carpenter le Dim 26 Juil - 18:28, édité 1 fois
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Constance Lindelof
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeDim 26 Juil - 16:58

Bienvenuuuu à toi! =)
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeJeu 30 Juil - 17:04

Merci !
Fiche terminée.
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeVen 31 Juil - 8:33

Et bienvenue à toi 42152
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeVen 31 Juil - 8:57

Bienvenue parmi nous! 714136
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeVen 31 Juil - 9:51

Encore merci !
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 0:50


Bienvenue (=
« C'est ici Eurydice, votre hôtesse de l'air et nous vous souhaitons un très agréable voyage à bord de notre compagnie. »


Pour commencer de la meilleure des façons ce voyage, je te souhaite -ainsi que toute l'administration- chaleureusement la bienvenue sur True Blood!

Tu as terminé ta fiche et je vais donc maintenant pouvoir la modérer. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je suis sûre que ce ne sera ni long, ni difficile.



D'abord désolé du retard, je t'ai un peu trop fait attendre. Bref allons-y.

Tu as un style très intéressant et très fluide, j'aimerais bien voir ce que ça va donner dans le jeu, toujours la première personne?
Le personnage me convient tout à fait, enfin je ferais mieux d'arrêter de sortir le soir après ça 697746
Il y a un tout petit détail à changer dans la description du caractère, tu parles à un moment de V-Juice, mais je crois que dans le contexte c'est plutôt de Tru:Blood que tu veux parler, et il ne vaut mieux pas s'embrouiller entre le sang de vampire et le sang humain synthétique. Enfin je te pardonne et je ne vais pas t'embêter pour ça, c'est vraiment minime.

Ainsi, je ne vois pas quoi dire de plus, non j'ai vraiment cherché... Ne me tue pas tout de suite peut-être?

j'arrive à dire de ces trucs minables à presque 3h du mat v.v"


Quoi qu'il en soit.

Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] Ndvv2w
Ta fiche est maintenant validée!
Yeah! Bravo, je te félicite!

Tu peux maintenant entrer dans le jeu et accéder à toutes les fonctionnalités du forum, mais nous ne te lâchons pas si sèchement dans le roleplay. De nombreux outils sont à ta disposition pour ton intégration, et si tu as la moindre question (à poser dans la partie spectateurs), moi ainsi que toute l'administration se feront une joie d'y répondre.

Je vais tout de suite après ce message te mettre ton groupe, ton rang, réserver ton avatar, ta profession et ton poste vacant, afin que tu puisses entrer très vite dans le forum.

Je te conseille, afin de pouvoir jouer le plus vite possible, de te créer une fiche de relations, et de créer des liens avec les membres déjà présents, puis une feuille de roleplay, où l'on pourra te demander en roleplay, et où pour commencer ton aventure, tu peux toi aussi bien sûr proposer un sujet à quelqu'un. N'oublie pas d'aller visiter la partie informations complémentaires où nous avons précisé beaucoup d'éléments utiles au jeu.

Enfin, notre forum a besoin d'être peuplé pour pouvoir bien vivre, alors n'hésite pas à proposer à d'autres gens de venir, ou même à faire une demande de partenariat.


oh et, juste avant de te laisser, ne te prive pas de la partie défis, ni du flood bien sûr!



Voila tu sais tout!
Et je te souhaite un très bon jeu sur True Blood!
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeSam 1 Aoû - 17:15

Merci pour la validation.
Je m'étais bien trompé entre V-Juice et Tru:Blood, erreur corrigée.
Et oui, je suis incapable de me défaire de la première personne.
Encore merci.
Ah oui, pour ta mise-à-mort, je vais encore m'abstenir quelques instant
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Elixir M. Lighten
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Elixir M. Lighten


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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 15:08

Bienvenuee ! 270577
Miam encore un vampire . Mm du profit ! 72648
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitimeDim 2 Aoû - 15:46

Hé hé, merci.
Mais je n'suis pas du genre à payer, mademoiselle.
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MessageSujet: Re: Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish]   Raphaël Reed Carpenter | Jesus died for somebody's sins but not mine.[Finish] I_icon_minitime

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